Venezia, 1808.
Elégant manuscrit à la plume dans une jolie reliure en papier dominoté. /// In-4 de 14 ff. Cartonnage souple en papier dominoté. (Reliure de l'époque.) ////
[1866-1920] 1 vol. in-8 Cahier d'écolier recouvert d'une toile beige, premier plat orné de filets et fleurons noirs en angle.
Petit manuel manuscrit contenant douze dessins à la mine de plomb et à l'encre contrecollées. Elles représentent les façons d'appliquer des bandages sur les différentes parties du corps. Il s'agit certainement de notes d'un étudiant infirmier ou chirurgien. Le style des dessins semble indiquer qu'ils ont été recopiés dans des manuels tels que "la petite chirurgie pratique" de Tuffier et Desfosses. Reliure modeste, traces d'humidité sur la toile, restaurations aux charnières.
Fort cahier in-8, demi-chagrin brun, dos à nerfs, caissons de double filet doré, titre doré au dos “Devoirs“, et initiales “ M.P.“ dorées en pied. 596pp. +11pp. de Table des Matières manuscrites.
Cours de Littérature très bien écrit, rédigé par Marie Podwyszynska, vers 1860 , qui a indiqué son adresse : 22 rue de Penthièvre, Paris 8ème. Elle fut institutrice à Paris à la fin du XIXème siècle. Plusieurs corrections au crayon bleu. (Res1)
Manuscrit Sans nom et sans date, vers 1895. Cahier In-54 relié demi-toiel verte de 306 pages + table des matières. L'ensemble d'une écriture fine et bien lisible. Traditions Historiques le grand Pape et le grand Roi (page 1 à 44). Textes et expliquation de diverses prophéties (St Césaire, d'Orval, de Blois, ... Napoléon et Mlle Lenormand, ... prussiennes, ... Extrait Prophétique traduit interpété par TOurnemire; Le dernier mot des Prophéties. Prophéties diverses : De Proudhon, ... De Mariane Galtier de Saint Affrique,... de Daniel sur les Mahométans, de Cazotte en 1788, d'Orval, ... Sans nom d'auteur publiée par le journal le bulletin quotidien en 1881, ... Arrestation de Mr Puech, prêtre réfractaire (Aveyron),... Une soirée en famille le Surnaturel; Prières pour arrêter certaines douleurs, brulures, coupures, etc,... Légendes traditions populaires sur Constantinople, la basilique Ste Sophie, ... Prophétie (ancienne) , quand George dieu, crucifiera,... Prophétie de Daniel sur la Turquie,... Conflit prophétique,... La légende de la Paix universelle.
Toutes les expéditions sont faites en suivi au-dessus de 25 euros. Expédition quotidienne pour les envois simples, suivis, recommandés ou Colissimo.
Presbourg Bratislava S. E. 1700 1 Presbourg (Bratislava), (XVIIIè siècle), in-8, reliure papier avec pièce de titre.
Cet ouvrage est un commentaire des écritures saintes se référant à Saint-Thomas d'Aquin ainsi qu'à Jean LE DAMASCENE (Chrétien vivant à Bagdad vers l'an 1000, auquel on doit des Traités d'Aphorisme et qui fut un précurseur de l'Orthodoxie Orientale) et Saint Bernard. Ce manuscrit, rédigé dans la région de Presbourg (Bratislava), ne fut sans doute jamais édité car refusant le monopole d'impression tenu par les Jésuites installés à Trnava (près de Presbourg), après leur éviction de France par Louis XV, l'auteur ne put trouver d'autres éditeurs. Ce manuscrit apparaît donc comme une "actualisation" des écritures saintes, établissant notamment des commentaires sur la science et la pratique de la religion aux vues du mode de vie du XVIII ème siècle. Complet en son texte. Usures à la reliure, trous de vers, mouillures et déchirures marginales.
Fort in-4, 566 pp. et (37) ff.bl., reliure du XVIIe s. veau brun, dos orné, exemplaire réglé (coiffes arasées, mors en partie fendus mais exemplaire solide).
Copie manuscrite du procès-verbal de l'Assemblée générale du clergé qui eut lieu du 7 juin 1660 au 22 juin 1661 et fut une étape cruciale dans la lutte contre le jansénisme. "Il est à noter que les imprimés ne sont pas la reprise intégrale des volumes manuscrits, dans lesquels figurent un certain nombre de développements jugés accessoires et sans doute indignes de l'impression ; des différences qui peuvent aller c'est le cas pour les procès-verbaux de 1655 et 1715 jusqu'à des divergences entre le manuscrit et l'impression" (Gerbaux & Hildescheimer, Agence générale du clergé, Répertoire de la sous-série G8, 2001). Toutefois, notre manuscrit est postérieur à la version imprimée, et, sous réserve dun examen plus attentif, ne paraît pas présenter de différence avec cette dernière. /// Joint : Lettre pastorale de Monseigneur l'Evesque d'Angers, touchant le Miracle arrivé dans le S Sacrement en la Paroisse des Ulmes de Saint Florent près la ville de Saumur. Angers, Pierre Avril, 1668. Une plaquette in-8, 4 pp. Relation de l'apparition de Jésus dans une hostie, par Henry ARNAULD, évêque d'Angers depuis 1649, et membre de la célèbre famille janséniste. * Jansénisme / Louis XIV * Voir photographie(s) / See picture(s). * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
1748-1749 ; in-4°, basane fauve de l'époque (lacets) - Beau manuscrit calligraphe espagnol du XVIII° siècle. 10 grandes feuillets de vélin. Le premier orné d'une grande composition (titre - frontispice), dessinée à la plume à l'encre rouge avec rehauts d'or : large architecture rococo avec portique, colonnes, médaillons, angelots, statues, emblèmes et portraits. Le second feuillet est une composition dédicace à la Vierge, également dessinée en rouge et or ; large encadrement de rocailles et d'emblèmes ; au centre la Vierge en assomption entourée d'anges ; en dessous, le personnage pour lequel a été exécuté ce manuscrit représenté à cheval ; suivent 15 pages de manuscrit d'une belle calligraphie, avec double encadrement de filets d'argent ; 2 lettres ornées, grotesques calligraphiés sur l'avant dernière page, la dernière page donne l'arbre généalogique des Martinez Rodriguez de Carvajal. L'illustration de ce manuscrit est d'une belle facture populaire rococo. La planche de la Vierge est préservée par un feuillet de soie rose."
Phone number : 03 86 50 05 22
Bordeaux, le 28 juin 1763. Trois pages in folio manuscrites signées par Portal, deux sceaux de la marine sur le premier plat.
****
[Paris], s.d. (1824); in-folio, 4 pp., [3] pp. n. ch., écriture large et lisible (environ 25 lignes par page), en feuilles.
Ce petit mémoire qui n'a pas fait l'objet de publication constitue en fait un vademecum préliminaire au travail de révision de la justice militaire demandé par l'Ordonnance royale du 20 août 1824 pour rattacher plus étroitement l'armée à la personne du Roi. Après une introduction générale, se trouve la première partie du texte, Coup d'oeil historique sur les dispositions législatives et réglementaires qui se sont succédées depuis 1790, complétée par un tableau indicatif des différentes lois depuis celle du 29 octobre 1790.En revanche, les deuxième et troisième parties (Discussion sur le meilleur mode à suivre / Projets de lois et d'ordonnances dressés en conséquence des discussions) manquent à notre exemplaire. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
S.l. [Paris], s.d. (février-juillet 1822); in-12, 12 ff. imprimés, les 5 premiers renseignés manuscritement, broché sous couverture de papier bleu.
Livret de Gaston-François de Lévis, duc de Ventadour (1794-1863), chef d'escadron et aide-de-camp du duc d'Angoulême depuis 1814.Né en émigration, il servit cependant, sous l'Empire, comme sous-lieutenant d'infanterie. Mais, au retour des Bourbons, en 1814, il se rallia avec enthousiasme à la Restauration. Il fut créé aide de camp du duc d'Angoulême et garde du corps du Roi. En 1823, il prit part à l'expédition d'Espagne, comme chef de bataillon, puis, en 1828, à l'expédition de Morée, comme colonel. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Un volume in-8 carré, pleine basane noisette, titre doré, décor estampé sur les plats, tête dorée, 75 pages richement illustrées montées sur onglets, texte dans encadrement aquarellé. Exemplaire unique.
Favre de Tremblay (Paul), capitaine de lArmée française, illustra en 1926 Le Troisième régiment dinfanterie, régiment de marche de la Légion étrangère sur le front de France et fut lauteur dune histoire de la Légion étrangère. La librairie est ouverte du mardi au samedi de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 19h00. Commandes par courriel ou téléphone. Envoi rapide, emballage soigné.
Phone number : 02 31 86 36 38
S.l., s.d. (septembre 1902) in-8, 65 ff. paginés 1-112 avec des erreurs, couverts d'une écriture moyenne et très lisible, avec des partie rubriquées, demi-toile noire à coins modeste, dos lisse, tranches rouges (reliure de l'époque). Exemplaire déboîté, toile salie, essais de plume sur les dernières gardes.
Dédié de façon très originale "A ma mère chérie", et daté du 4 septembre 1902 (date de l'anniversaire de cette génitrice adorée), ce petit cahier regroupe une série d'essais en prose :1. Prise du cutter anglais "L'Union" (ff. 3-17). - 2. La Mort d'un zouave, 1870 (ff. 19-23). - 3. Boërs de France (ff. 25-44). - 4. Pyrame (ff. 46-58). - 5. Ceux que l'on méconnaît et que l'on insulte (ff. 60-61). - 6. Marius contre Tartarin (ff. 63).Il est bien difficile de trouver un point commun à ces petites nouvelles empruntées à la réalité normande et bretonne de la petite et moyenne bourgeoisie de la fin du XIXe siècle. Certaines se lisent avec plaisir finalement.A la fin un ex-dono : "Donné à Yvonne Bordeaux par son père" (Institution de l'Ange-Gardien à Gacé -Orne), auquel fait écho une mystérieuse mention au crayon de bois du début du volume : "Volé à Y. Bordeaux" .... - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
SLND (XVIIIème). Manuscrit in folio de 5 pp.
****
1742-1752. 9 volumes in-4, plein veau brun moucheté, dos à nerfs ornés de filets et fleurons dorés, pièces de titre en maroquin bordeaux et de tomaison en maroquin beige, tranches rouges.
Ensemble formant 4690 pages manuscrites, rédigées d’une belle écriture à l’encre brune, chaque page encadrée d’un filet à l’encre rouge.Important recueil constitué des relations des événements survenus à Versailles, à l’Opéra, aux différents théâtres de Paris mais qui rapporte également les nouvelles des batailles en Europe ou en Amérique, tant sur terre que sur mer, le tout très largement entrecoupé de chansons, épigrammes, anagrammes, vers, scènes de théâtre, poèmes, brevets de la Calotte, anecdotes, échos, etc. Entre la chronique historique et un chansonnier historique «à la Clairambault-Maurepas», c’est plus de 940 pièces qui sont ici renfermées. Le premier volume couvre les années 1742-1744, le deuxième l’année 1744, le troisième 1744-1745, le quatrième 1746-1748, le cinquième 1748-1750, le sixième 1750-1751, le septième 1751-1752 et les deux derniers couvrent l’année 1752.Les maîtresses de Louis XV - marquise de La Tournelle, comtesse de Mailly, marquise de Vintimille, Mme de Pompadour sont très souvent les sujets de pièces sarcastiques - la mort du cardinal Hercule de Fleury («Son Éternité, le Richelieu de Louis XV») et des parodies d’oraisons funèbres; de nombreuses pièces autour des actrices et comédiens, filles et maquerelles. Les amours du roi, sa maladie (en 1744) et la mort de la duchesse de Châteauroux. Tous les grands personnages sont les sujets de ces pages, nobles, militaires, religieux, écrivains (Voltaire est dans les 9 volumes), Maurepas et sa disgrâce, D’Aguesseau, le maréchal de Saxe, le mariage du Dauphin, la naissance du duc de Bourgogne, Diderot, Duclos, etc. Le ton est parfois très virulent «Qu’une bâtarde de catin / A la cour se voye encensée / Que dans l’amour et dans le vin / Louis cherche une gloire aisée / Ah le voilà, ah le voici / Celui qui n’en a nul souci» à propos de Mme de Pompadour et du roi; ou ces vers sur le roi « Incestueux tyran, traître, inhumain faussaire…»Les trois derniers volumes consacrent plus de place à l’affaire des refus de sacrements ou des billets de confession. En 1746, l'archevêque de Paris Christophe de Beaumont décide que les fidèles doivent pouvoir justifier d'un billet de confession signé d'un prêtre favorable à la bulle Unigenitus pour pouvoir recevoir les derniers sacrements. Cette mesure rencontre une très importante opposition et de nombreuses procédures ont lieu, qui sont cassées par le Conseil du roi. En 1749, une importante manifestation a lieu à l'occasion de l'enterrement d'un principal de collège janséniste qui est mort sans confession. Parmi les quatre mille personnes qui composent le cortège, on trouve de nombreux parlementaires (imprégnés de jansénisme). Très beau document tant par sa qualité d'exécution que sa calligraphie et passionnant par le reflet de la société parisienne qui y est dépeint.
S.l., 28 octobre 1796 in-folio, [6] ff. n. ch., couverts d'une écriture fine et très lisible (environ 40 lignes par page), en feuilles.
Rédigé dans le cadre de l'émigration, et très vraisemblablement dans l'entourage de Louis XVIII (Avaray ?), ce mémoire détaille les difficultés du ministère britannique en juillet-août 1796 (financières, militaires, politiques), avant de documenter l'intervention de Catherine II dans les affaires européennes et les réactions des diverses Cours sur le déroulement des opérations de la coalition.Le tout se termine par la supposition que la Russie fera reonnaître les droits de Louis XVIII auprès des autres Cours et par un genre de projets militaires utopique dont les milieux contre-révolutionnaires de l'exil raffolaient et qui les ridiculisaient à l'intérieur : "... et le Roi, à la tête de 60,000 Russes, pourra au début de la campagne, pénétrer dans le Royaume par la Haute Alsace et la Franche-Comté".Heureusement que le texte s'achève modestement par cette conclusion : "Le Roi jugera dans sa sagesse le parti qu'il préférera et ses serviteurs se borneront à exécuter ses ordres ..." - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
S.l.n.d. petit in-4, [4] pp. n. ch., couvertes d'une écriture moyenne et lisible (environ 25 lignes par page), nombreux passages surlignés, en feuille.
Expulsé des Etats de la Sérénissime République le 13 avril 1796 devant l'avancée des armées républicaines, Louis XVIII avait repris son errance européenne et s'était alors rendu à Riegel (pays de Bade), qui servait alors de quartier-général à l'armée de Condé. Mais il dut quitter cet asile à la demande expresse du gouvernement autrichien, peu désireux de le voir ainsi exposé en première ligne. Il se réfugia alors à Blankenburg (duché de Brunswick), après avoir essuyé un curieux attentat le 19 juillet dans la petite localité de Dillingen, dépendant de l'Electeur de Trêves.Le but de notre petit mémoire en neuf points, qui est tout "de communication" à destination de l'opinion royaliste, sera de taire ces nécessités gênantes pour un souverain qui se veut toujours libre, et de farder à souhait les raisons du départ. L'auteur est un expert en maquillage, et il aurait été utilisable sous tous les régimes : "Ainsi, lorsque, dégagé des entraves que la politique lui imposoit à Vérone, il franchit les glaces du St.-Gothard pour arriver plus promptement à l'armée de Condé. Il étoit attiré par l'espoir de pénétrer avec elle dans son Royaume, de rallier autour de lui tous les Français à qui la patrie est chère, de vaincre à leur tête les usurpateurs de son trône, s'il ne pouvoit les désarmer par sa bonté, et d'emprunter le secours des puissances qui combattent pour le salut de l'Europe, si les forces de ses sujets ne suffisoient pas à l'exécution de ses vues paternelles." Rien que ça ... L'intervention autrichienne dans la campagne de l'été 1796 est ensuite présentée de telle façon que le bon et patriote Louis XVIII ne pouvait en conscience que s'éclipser ("Mais le Roi de France combattre des armées françaises pour la défense de l'Allemagen, et se dévouer au salut de l'Empire, quand ce sont des Français qui l'attaquent ! Qu'auroit pensé l'Europe et surtout la France s'il eût fait une démarche aussi fausse, aussi impolitique?"). Il fallait y penser. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Mitau, 25 avril 1808 in-4, [4] ff. n. ch., couverts d'une écriture fine et très lisible (environ 35/40 lignes par page), quelques ratures et biffures, en feuilles.
Malheureusement incomplet, ce mémoire d'émigration forme une réflexion des plus intéressantes sur les avantages et désavantages du séjour de Louis XVIII en Angleterre. Il fut rédigé juste après le calamiteux voyage qui conduisit le frère de Louis XVI de Mitau [Jelgava] à Gosfield Hall (septembre-octobre 1807).Le premier bifeuillet est complet, mais le second ne le continue pas : il manque au moins un feuillet entre les deux. De plus, un petit manque de papier en haut de la p. [5] prive le lecteur d'une phrase au moins p. [6].1. Premier bifeuillet. Pour le reste, le rédacteur, proche des Princes et apparemment demeuré dans le Palais de Mitau après le départ de Louis XVIII se montre au minimum sceptique sur le séjour anglais de ce dernier, d'autant que les conditions mises par le cabinet britannique s'étaient révélées drastiques : "Il se présente aujourd'hui une question de la plus haute importance : le Roi cherchera t-il à fixer sa résidence en Angleterre ? Il ne nous appartient pas de le décider ; mais jusqu'à ce que l'intention de Sa Majesté nous soit signifiée, il n'y a ni témérité ni présomption à se permettre d'en discuter les résultats. Nous ne raisonnerons que dans l'hyppothèse [sic] où le Roi pourroit se décider à rester en Angleterre, et d'abord nous demanderons ce que Sa Majesté peut espérer des Anglois, lorsque s'étant mis dans leur dépendance, elle ne pourra plus faire une démarche, ni entretenir aucune correspondance sans leur aveu et sans leur permission ? Est-on bien assuré des dispositions du gouvernement britannique en faveur de la famille des Bourbons ?" Tout le raisonnement respire une méfiance innée de l'Angleterre, traditionnelle en France, mais ravivée par le rôle réel ou supposé de la rivale dans les événements de la Révolution, depuis les émeutes de 1789 jusqu'à l'affaire de Quiberon. Le rédacteur incline manifestement en faveur de la Russie d'Alexandre Ier, même s'il faut se résigner à un séjour très à l'intérieur du pays, mais il estime que la Cour n'avait pas à quitter précipitamment Mitau.2. Second bifeuillet. Il concerne le même objet (le séjour de Louis XVIII en Angleterre), mais est formé apparemment d'une très longue citation d'un périodique politique anglais, bien informé et exposant la façon de voir des Britanniques sur cet événement, servant sans doute de pièce justificative à l'exposé précédent : "Nous croyons que le fait se réduit à ceci - il est certain que, malgré les paragraphes des journaux étrangers touchant l'intention de Louis XVIII de venir en Angleterre, notre gouvernement, loin d'avoir reçu aucun avis d'un pareil projet de la part de Sa Majesté Très Chrétienne, avoit toute raison de croire que les bruits répandus dans les papiers étrangers étoient entièrement dénués de fondement ; et ce n'a été que vers le milieu de la semaine dernière que l'on a reçu l'intimation de la résolution prise par cet illustre prince de venir dans ce pays ..." Le reste de l'article se montre plus que réticent à ce que l'Angleterre relève l'étendard des Bourbons et s'embarrasse de la personne du prétendant sur son sol, alors que, seule puissance encore en lutte contre Napoléon, elle a besoin de saisir toute ouverture ou perspective d'accomodement pour terminer le conflit. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
S.l. [Beaumes-de-Venise], s.d. (1843) un bifeuillet in-4, [4] pp. n. ch., couvertes sur la droite de chacune d'une écriture régulière et très lisible, sans surcharge ni rature (environ 30 lignes par page), en feuille.
Très curieuse pièce, non signée, composée et rédigée de façon à pourvoir être annotée sur la gauche par les autorités auxquelles elle devait être communiquée (étant donné son contenu, autorités policières et judiciaires) et faisant la synthèse d'une tentative d'empoisonnement dans la petite localité tranquille de Beaumes-de-Venise.Elle commence ex abrupto par l'exposé des faits : "Le 31 décembre 1842, la femme du facteur rural de Beaumes apporta à M. Méry mon gendre, contrôleur principal des contributions directes à Clermont-Ferrand et qui se trouvoit dans le moment en congé à sa maison à Beaumes, un panier avec une lettre anonime dans une enveloppe qui servait d'addresse à ce panier".La lettre émanait d'un prétendu camarade du destinataire destiné à passer le voir quelques jours plus tard pour lui parler affaires, et qui ne se nommait pas "pour intriguer votre mémoire". Justement méfiant, Méry n'ouvrit le colis que trois jours plus tard sous les instances pressantes de sa famille, et y découvrit un bocal d'oranges confites et une boîte de confitures sèches, auxquels on ne toucha pas. Le correspondant ne s'étant toujours pas signalé vingt jours après, la méfiance s'amplifia encore et les denrées furent portées à un pharmacien-chimiste de Carpentras, Gaudibert Barrel [= très probablement Charles-Raimond-Frédéric Gaudibert-Barret]. Les analyses révélèrent une présence massive d'arsenic.Horresco referens : "Cette découverte produisit sur nous une horreur d'autant plus grande que le 1er de l'an, c'est-à-dire le lendemain de la réception du panier, nous étions à dîner réunis en famille chez mon gendre au nombre de 17 personnes".Dénonciation faite au procureur du Roi, un juge d'instruction fut désigné pour mener les recherches sur l'origine du colis, et c'est là que ça se corse : "Le panier contenant les confitures empoisonnées fut apporté à la maison Méry par la femme du facteur rural à qui il avoit été remis la veille à Carpentras par un Savoyard portefaix qui déclara l'avoir reçu d'un Espagnol forçat libéré qui est actuellement sous la surveillance de la police (...)". Interrogés, forçat et Savoyard (Jean-Baptiste Arnaud de Saint-Jean-d'Arve) nient toute implication, puis disparaissent de la région ; le rédacteur demande l'extradition du Savoyard, observation sur laquelle se termine le mémoire.Moralité : contrôleur des contributions directes, c'est un métier à risques. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
S.l., s.d. (1915-18) in-8, [68] ff. n. ch., réglés (cahier scolaire), écriture large et lisible, et [39] ff. volants, toile Bradel grise modeste, dos muet (reliure de l'époque).
La partie contenue dans le cahier couvre les dates du 10 août 1915 au 17 janvier 1916, tandis que les feuillets volants commencent le 6 décembre 1917 et se terminent le 2 novembre 1918, soit dix jours avant l'armistice.L'ensemble forme en fait un recueil de notes quotidiennes concernant les tâches à faire ou les tâches accomplies ; le style est concis, le cahier étant à usage personnel, et nullement destiné à la communication, comme le confirme la graphie négligée. L'essentiel concerne l'armement, sa fabrication, des essais (séances de tir), sa livraison, ce qui laisse supposer que son auteur était affecté aux services du matériel pour l'artillerie de campagne. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Phone number : 06 46 54 64 48
S.l.n.d. (vers 1860) in-4, [9] ff. n. ch., couverts d'une écriture fine, régulière et très lisible, avec une collette, 16 blasons dessinés dans le texte au crayon de bois ou à l'encre de Chine, broché.
Réunit quelques notices biographiques avec blasonnements. Les plus développées concernent trois familles : les Champenois (de Nogent-le-Roi) ; les Humbelot (de Langres) ; les Simony (de Langres également).Cf. Saffroy II, 27 764 (pour l'ouvrage de dom Ambroise Pelletier).On joint, de la même plume : Notes extraites de La Vraye science des armoiries, par Gelliot et Palliot, Dijon. S.l.n.d. [vers 1860], [6] ff. n. ch. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
S.l., 1911. Carnet in-12, toile chagr. verte, 148 pp., recto seul
- Frais de port : -France 4,95 € -U.E. 9 € -Monde (z B : 15 €) (z C : 25 €)
cahier in8 broché,5 p.manuscrites,bon état
L'ancienne église (détruite...) Remise de 20% pour toutes commandes supérieures à 200 €
Sans lieu
sans date (fin 19e), in-4, n.p. 3f. pour 3 pages; 15 f. pour 28 pages; 9 f. blancs, plus un feuillet de notes ou transcriptions en latin. Sous couvrure rapportée, plus petite, annotée de calculs et titrée : Cahier de dime. Cahier de notes sur le droit Canon, olographe : Des Personnes; Des Choses; et Notes diverses et questions sur la théologie dogmatique et morale (2 dernières pages). Manipulé, pertes marginales.
S.l., s.d. (vers 1950) in-12, [48] ff. n. ch., 41 ff. demeurés vierges, demi-percaline noire, dos lisse muet, tranches rouges (reliure de l'époque). Exemplaire un peu déboîté.
Ce petit carnet (un cahier d'écolier réglé) qui se présente sans titre ni date ni auteur rassemble en fait :1. De très nombreuses petites notices manuscrites rédigées sur des papiers contrecollés sur les pages du carnet (à partir du f. 26 cependant, elles sont insérées sans être collées). Chacune aborde un micro-aspect de la vie de Napoléon, sans ordre particulier (lieux de séjour, états de service, dates importantes anecdotes, etc.), avec, au départ, une prédominance des notices consacrées aux endroits comme dans un Itinéraire. Le tout est assez déroutant : sur une même page se côtoient des faits d'origine très diverse, coexistent des époques totalement différentes de la vie de l'Empereur , sans qu'on puisse saisir quel principe a pu unir ces membra disjecta. Un exemple suffira : ff. 9v et 10, on passe du passage de Napoléon à Mâcon le 13 mars 1815 à l'ampliation d'un arrêté du Comité de salut public du 15 septembre 1795, à l'expédition de Sardaigne, puis Toulon, puis à la composition de la garnison de Grenoble, etc.On pense à des notes qui devaient compléter ou illustrer un texte suivi, mais rien n'est en fait moins sûr ; il s'agit encore plus difficilement de memoranda, étant donnée l'extrême dispersion des matières, sans fil conducteur ni index. Plus vraisemblablement, un loisir d'amateur qui accumulait à mesure les citations ou anecdotes qui lui plaisaient.2. Des coupures de presse sur des événements napoléoniens, surtout au début du carnet, présentant le même désordre fondamental.3. Quelques cartes postales ou illustrations extraites de périodiques (e.g. f. 3., "Chambre de Napoléon qu'il occupa avec Joséphine le 10 janvier 1802 et à son retour de l'île d'Elbe le 15 mars 1815" à Autun). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
[Vers 1895]. 1 vol. petit in-folio, (32 x 21 cm) ; [2] ff., 99 pp., [1] f., [9] pp. (appendice), 4 f. bl. et 2 cartes dépl. Reliure en demi-chagrin brun à coins, dos à nerfs orné de fleurons, plats de percaline bordeaux, larges roulettes dorées sur les plats, titre doré au premier plat.
Importante étude manuscrite sur la localité de Bouin (sur la côte atlantique, au nord de la Vendée, face à l'île de Noirmoutier, à la frontière de la Loire-Atlantique). Étude complète, à la fois historique, géographique, topographique, économique, culturelle et sociologique, illustrée de cinq cartes manuscrites en couleurs (dont deux dépliantes), d'un dessin hors texte et de dis photographies. Bouin était autrefois régie à la fois par la Bretagne et le Poitou, et a longtemps été considérée comme la limite méridionale de la Bretagne, avant d'être affectée à la Vendée lors de la création des départements. Au cœur d'une vaste zone de marais, Bouin était autrefois une île, séparée du continent par le cours du Dain (bras d'eau de mer), mais à la suite d'envasements successifs, la construction de digues de protection a permis la création de polders, qui ont rapproché les terres de Bouin du continent (aujourd'hui seulement séparés par le canal du Dain et par le Falleron au nord). - Cartes manuscrites en couleurs hors texte : l'île de Bouin à la fin du XVIIe siècle (p. 2) ; Carte de la Vendée (p. 12) ; Commune de Bouin d'après l'atlas cantonal de la Vendée (p. 45). - Dessin : Ancienne Tour du Guetteur faisant partie du mur d'enceinte du château (démolie en 7bre 1890), (dessin à l'encre boire sur calque contrecollé à la p. 49). - Photographies contrecollées et légendées : Façade principale de l'église de Bouin (vue prise de la route des Brochets), (p. 9) ; Port de l'Epoids (Écluse et entrée du port), Vue prise en aval de l'Écluse (p. 16) ; Écluse des Champs, Vue prise du côté de la mer (25 juillet 1895), (p. 20) ; Bouin (Vue prise de la route des Brochets), (p. 28) ; Hôpital (Propriété de la Reinerie), vue prise de la prairie nord (p. 44, une photo suppl.) ; Ancienne Chapelle de l'Epoids (Vue prise de la route du port), (p. 60) ; École communale de Garçons, ancienne maison seigneuriale (p. 72) ; Costume de la Campagne (p. 91, une photo suppl.) – Les tirages de ces photographies sont très pâles. - Cartes dépliantes, manuscrites et en couleurs, in-fine : plan général de Bouin d'après le travail de l'agent-voyer cantonal et carte du canton de Beauvoir-sur-Mer d'après l'atlas cantonal de la Vendée. - Chapitres : 1. Situation et formation de l'île de Bouin. Première colonisation et submersion. L'île d'Orée. Seconde colonisation. Divers noms de l'île. – 2. Les anciens ports de Bouin. Transformations successives de la baie de Dain. Les nouveaux étiers. – 3. Enceinte primitive de l'île de Bouin. Terrains d'alluvions conquis sur la mer. Conséquences des endiguements. – 4. Les Seigneurs de Bouin. Partie bretonne ; partie poitevine. L'île Marat. Bouin, chef-lieu de canton. – 5. Franchises de l'île de Bouin. Droits seigneuriaux. Justice et Administration. – 6. Guerres soutenues par les habitants de Bouin. Invasions normandes. Guerres de religion. Incursion des Espagnols et des Anglais. – 7. Guerres soutenues par les habitants de Bouin. Guerre de la Vendée. – 8. Bouin depuis la Révolution. Le bourg. Places. Champ de foire. Fontaines publiques. – 9. Canaux. Ports. Ponts. Routes. – 10. Monuments. – 11. Hôpital. Services divers : Bureau de poste, Douanes, Ponts-et-Chaussées, phare, Recette-buraliste, Recette des Douanes, etc. – 12. Cure. Halles et marchés. Bascule. Services divers (suite). – 13. Ruines. – 14. La Campagne. Aspect général. Nature du sol. État de la propriété. Fermiers, Régisseurs, journaliers. – 15. Agriculture. Mode de labour. Instruments aratoires. Engrais. Produits agricoles. – 16. Élevage du bétail. Prés et fourrages. Denrées fourragères. Betteraves, Choux, Maïs. Moyens de transport, Charrettes. – 17. Productions de la ferme : Volailles, Canards, Œufs. Commerce, Industrie. Pêche. – 18. Population. Son origine. Statistique. Répartition de la population. – 19. Population. Costume. Maisons du marais. Nourriture. Habitudes. Noces. Jeux divers. Langage. – 20. Chauffage des habitants. Les nombreuses familles. Les sorciers. Les sobriquets. – 21. Climatologie. Météorologie. Fièvres du marais. – 22. Productions. Règne animal. Animaux terrestres. – 23. Productions. Règne végétal. Céréales. Greniers. Légumes secs. Fourrages. – 24. Règne minéral. Sel marin. – 25. Instruction. Instruction primaire. Legs Luneau. Statistiques. – Appendice : Coutumes et Us locaux. La Guillannu ou Guillanneu. Noces, Bals. Moisson. Un intérieur à la Campagne.