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‎[MANUSCRIT - EMIGRATION] ‎

Reference : 209601

‎Mémoire sur une question relative aux biens soi disant nationaux‎

‎S.l., 20 janvier 1813 in-folio, [3] ff. n. ch., couverts d'une écriture fine et lisible (environ 50 lignes par page), en feuilles. ‎


‎Intéressant document concocté en émigration et attestant de l'importance majeure que revêtait, aux yeux des fidèles des Bourbons, la question de la restitution des biens nationaux, de seconde origine au moins. L'occasion est fournie par les revers de Napoléon en Russie : "Les revers que Buonaparte vient d'éprouver, en relevant nos espérances, ont exalté toutes les têtes. Chacun se permet de raisonner sur ce que le Roi fera en pareilles circonstances ; et comme on ne doute point que Sa Majesté n'annonce ses intentions ultérieures par des proclamations au peuple françois, on agite particulièrement quelle sera la manière dont le Roi s'expliquera relativement aux biens dont la plus grande partie de la noblesse et la totalité du clergé ont été injustement dépouillés."Son objet est de combattre l'opinion "modérée" conseillant de laisser la jouissance des biens nationaux aux détenteurs qui se rallieront à Louis XVIII, et ce, par mode de proclamation générale. Loin de cette mesure, l'auteur du mémoire, minimisant le nombre des bénéficiaires, conseille de rallier les sénateurs et les généraux les plus compromis dans l'acquisition des domaines nationaux par des négociations individuelles, et de laisser le reste dans le flou le plus général, donc le plus politique, et le plus propice aux restitutions ultérieures, envisagées comme de bonne justice : "Cette restitution que la force des choses amènera nécessairement un jour, ne peut s'opérer qu'avec sagesse et mesure par un gouvernement ferme et bien établi. Et pour, en dernière analyse, exprimer notre opinion, nous pensons que sur une matière aussi délicate, le silence absolu du Roi est le parti le plus sage, le plus prident et le plus avantageux que Sa Majesté puisse prendre."Pour les biens nationaux de première origine, l'auteur exclut de même la compensation par le paiement sur le Trésor royal des traitements des ministres du culte catholique (ce qui était, somme toute, la solution concordataire), et exige donc leur restitution.Par où l'on voit que l'éloignement des choses fait perdre le sens des réalités. A l'opposé de ces chimères, la Charte constitutionelle de 1814 se verra obligée de déclarer en son article 9 : "Toutes les propriétés sont inviolables, sans aucune exception de celles qu'on appelle nationales, la loi ne mettant aucune différence entre elles". - et, en son article 7 : "Les ministres de la religion catholique, apostolique et romaine et ceux des autres cultes chrétiens reçoivent seuls des traitements du Trésor royal".On joint : une autre copie in-folio du même texte, de [4] ff. n. ch. , d'une écriture plus épaisse, présentant des variantes minimes et quelques biffures et ratures. ‎

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‎[Manuscrit] Emile Gérard-Gailly, ‎

Reference : 012873

‎Le dernier Dialogue.‎

‎Emile Gérard-Gailly, Le dernier Dialogue. Les Sablons de Tourgéville [Calvados], 2 au 10 août 1917. Petit in-12 carré, 96f. Manuscrit original complet de cette nouvelle publiée en 1923 dans son volume Ni moi sans vous. La Chronique des lettres françaises (1924, p.275) décrit ainsi la nouvelle : « Le dernier Dialogue est une nouvelle sans description ni récit, toute en conversation. Combien tragique, dans leur simplicité, ces derniers propos de deux amants, deux étudiants, que l'habitude de la plus précise analyse a rendus trop clairvoyants sur eux-mêmes, et si pitoyables dans leur scrupuleuse probité de conscience ! ». Le manuscrit, écrit d'une belle écriture à l'encre noire, sur le recto de chaque feuillet. Il porte ensuite de nombreuses corrections à l'encre brune, vraisemblablement en vue de l'édition. Beaucoup de corrections sont assez importantes et débordent parfois sur le verso d'autres feuillets. Ces corrections ont vraisemblablement été faites en vue de la publication. Le manuscrit porte un envoi juste après l'édition : « à mon ami Armand Delvigne, / j'offre et cette nouvelle et / ce manuscrit, avec l'espoir / qu'il me rendra un / jour la pareille. / Gérard-Gailly / Paris, juin 1923 ». Ce manuscrit fut donc écrit à Tourgéville où Gérard-Gailly avait ses habitudes. Il vivait entre sa villa Ghislaine à Tourgéville et son domicile parisien. La ville normande est probablement l'une des rares à ne pas l'avoir oublié en donnant son nom à une rue. Il sera aussi un ami proche de René Boylesve dont il sera l'exécuteur testamentaire avant de devenir le président de l'association des amis de René Boylesve. Reliure demi-basane à coins, tête dorée. Epidermures et frottements. Rare manuscrit de cet auteur belge. ‎


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‎MANUSCRIT ENLUMINE‎

Reference : LCS-18115

‎[Heures à l’usage de Paris]. Très plaisant manuscrit enluminé parisien orné de 6 grandes miniatures revêtu d’une élégante reliure du XVIe siècle.‎

‎Chatoyant manuscrit enluminé orné de 6 peintures à pleine page d’une qualité d’exécution remarquable. Paris, vers 1485. Petit in-8 de 150 ff. sur peau de vélin, le premier et le dernier blancs. Exemplaire réglé. Ecriture gothique à l’encre brune, le calendrier en français en encre bleue, rouge et or. Justification du calendrier : 80 x 50 mm, 17 longues lignes, Justification du texte en latin : 81 x 50 mm, 16 longues lignes, écriture textura, ff. 25v et 86v blancs. Veau brun, plats entièrement ornés d’un décor doré, large motif losangé au centre portant un supra-libris, dos à nerfs, tranches dorées, traces de liens. Reliure lyonnaise du milieu du XVIe siècle. 155 x 103 mm.‎


‎Chatoyant manuscrit enluminé orné de 6 peintures à pleine page d’une qualité d’exécution remarquable et de coloris chatoyants, témoignant de l’art des artistes enlumineurs français sous le règne de Charles VIII. Le texte : Ff. 1-12v Calendrier en français avec un saint pour chaque jour de l’année à l’encre or, bleue et rouge dérivé de Perdrizet 1933 (présence de Sainte Arragonde le 30 janvier, de Saint Amant le 6 février, de saint Vaast le 8 août). Ff. 13-18v Péricopes des 4 évangiles. Ff. 18v-25 Obsecro te et O Intemerata rédigés au masculin. Ff. 26-86 Heures de la Vierge à l’usage de Paris. Ff. 87-105v Psaumes de la Pénitence suivis avec s. Denis, s. Gervais, s. Prothais et s. Germain. Ff. 106-112v Heures de la Croix et Heures du s. Esprit. Ff. 113-148v Office des morts à l’usage de Paris. Ornementation : l’ornementation comprend 6 grandes miniatures à pleine page de belle facture. F. 13 Saint Jean l’évangéliste sur l’île de Patmos avec l’aigle et un gros rocher derrière lui. F. 26 Annonciation : la Vierge a les mains croisées sur sa poitrine, son livre est déposé derrière elle, l’ange la salue. F. 87 David vainqueur de Goliath dans un beau paysage formé de collines bleues et vertes. F. 106 Crucifixion : la Vierge et Saint-Jean prient à gauche, le centurion et ses soldats sont sur la droite. Le centurion porte une ceinture nouée. Le ciel est rempli de petits points d’or. F. 110 Pentecôte : la scène est construite sur une diagonale. La Vierge prie devant suivie des apôtres. Saint-Jean est à côté d’elle et Saint-Pierre derrière elle. F. 113 Job sur le fumier avec un ami qui porte une ceinture nouée. Superbes bordures sur quatre coté des miniatures avec troncs écotés et un hybride au f. 13, un héron au f. 87, une femme hybride sur fond d’or au f. 110, un hybride aux ff. 26 et 113 sur fond de parchemin compartimenté. Bordures latérales au f. 18v, 22v, en tête des Heures ff. 48v, 60, 65, 68, 71v, 75, 81v. Initiales sur 1 et 2 lignes à fond rouge et bleu lettre en or, initiales sur 3 lignes parisiennes fond d’or lettre en rouleau blanc et rose et fond rouge lettre en rouleau blanc et bleu. Très beau manuscrit en parfait état enluminé par un artiste à plusieurs noms. J. Plummer et J. Lauga le nomment le Maître du Morgan 26 et situent le début de sa carrière à Langres (J. Lauga, Les manuscrits liturgiques dans le diocèse de Langres à la fin du Moyen Age. Les commanditaires et leurs artistes, 2007, Université de Paris IV, direction F. Joubert, vol. 1, p. 273-284, vol. 2, notice 58, p. 577-611, notice 56, p. 541-560). J. Plummer et Fr. Avril lui attribuent le Jeu des échecs moralisés (Paris BnF., Ms. Fr. 2000). Fr. Avril lui donne le nom de Maître du Romuléon du Musée de Cluny d’après les fragments (Cl. 1804 et Cl 1819) de Limoges, Niort Rés. G.2.F. L’artiste s’inspire de modèles germaniques. Ainsi la comparaison de Jésus devant Pilate du Morgan 26 est l’exacte réplique d’une gravure d’Israël van Meckenem reproduite dans le Bartsch ilustrated 493 (fig. 354-355) comme l’a reconnu J. Lauga. Les échecs moralisés portent les armes de Nicolas d’Anjou, petit fils du roi René fils de Jean de Galabre qui meurt en 1473 mais le style évoque plutôt les années 1480 comme le suggére N. Reynaud en 1993 (Les manuscrits à peintures en France 1440-1520, cat. 213). L’auteur propose que le manuscrit laissé en souffrance aurait pu être achevé pour René II de Lorraine. M. Herman propose à la suite de Fr. Avril que le manuscrit ait été offert par Yolande D’Aragon à son fils René II de Lorraine (« Enluminure et commande de manuscrit enluminés », Langres à la Renaissance, cat. expo. 19 mai au 7 oct. 2018 Musée d’Art et d’histoire de Langres, Ars-en-Moselle, Langres 2018, p. 336-340 notice 83). N. Reynaud lui attribue le codex 2538 de Vienne La Guerre des Juifs qui semble avoir été peint pour Louis de Laval ou François de Laval. Le manuscrit a été copié par Pierre Rouche de Langres qui a également travaillé à Paris. I. Delaunay propose de l’identifier à Pierre Garnier peintre au service du roi René de 1476 à 1480 qui vient s’installer à Paris vers 1485 (Echanges artistiques entre livres d’heures manuscrits et imprimés produits à Paris vers 1480-1500, Paris université de Paris, ss. La direction de f. Joubert, thése 2000, t. I, p. 186, t. II, p. 57-60). De plus il s’inspire d’un artiste actif à la cour de Lorraine : Georges Trubert. Il reprend ses cadrages à mi-corps dans plusieurs de ses manuscrits. On retrouve le même rocher derrière saint Jean dans les Heures à l’usage de Langres Pierpont Morgan Library M. 26 et la miniature du même sujet dans Chaumont 34. Des petits points dorés pour éclairer le ciel sont communs à la Piéta de New York. Les visages rosés sont très beaux. L’artiste enlumine d’autres manuscrits parisiens (Paris, BnF. Ms. Latin 13295 et 1423). Le manuscrit a été revêtu au milieu du XVIe siècle d’une élégante reliure décorée de style lyonnais. Provenance : de la bibliothèque Marie//de/Lisle avec supra libris partagé entre les deux plats.‎

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‎MANUSCRIT ENLUMINE ÉTHIOPIEN.‎

Reference : LCS-18223

‎Manuscrit liturgique illustré écrit en ge’ez. Précieuse bible éthiopienne manuscrite sur peau de vélin enluminée de 13 figures polychromes à pleine page.‎

‎Rare bible éthiopienne manuscrite sur peau de vélin. Éthiopie, XIXe siècle. Petit in-4 de (134) ff. sur peau de vélin, 13 figures polychromes à pleine page. Texte écrit à l’encre noire rubriqué sur deux colonnes, avec des titres et des noms de saints écrits en rouge. Exemplaire réglé à la pointe sèche, piqûres de réglure dans les marges extérieures. Relié en veau estampé à froid de l’époque sur ais de bois, dos lisse bien présent. Reliure de l’époque. 205 x 148 mm.‎


‎Rare bible éthiopienne manuscrite sur peau de vélin. Elle est écrite en ge’ez, le langage liturgique de l’église éthiopienne. L’un des champs les plus significatifs de la culture éthiopienne est sa littérature, principalement des textes religieux en grec ancien et hébreu traduits en ancien ge’ez. Le ge’ez, l’une des langues les plus anciennes du monde, est encore utilisée par l’église orthodoxe éthiopienne, qui a ses propres coutumes et traditions. Les premières inscriptions en ge’ez (langue sémitique officielle de l’empire d’Axoum) datent du IVe siècle de notre ère, époque où florissait une dynastie puissante, qui reçut des influences grecques et sous laquelle eut lieu la conversion au christianisme. Le ge’ez s’écrit et se lit de gauche à droite, contrairement aux autres langues sémitiques. Le présent manuscrit est d’un format peu courant, ce type de bible étant le plus souvent composée au format in-8. L’illustration, dans les teintes jaunes, bleues et roses, reprend les thèmes de l’iconographie des VIe et VIIe siècles. Elle comprend 13 peintures à pleine page aux couleurs vives et chatoyantes (Saint Georges terrassant le dragon, une Vierge à l’Enfant, Saint Michel archange vainqueur du démon, ...). Précieux manuscrit enluminé éthiopien conservé dans sa reliure d’origine en cuir estampé à froid sur ais de bois.‎

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‎MANUSCRIT ENLUMINE ÉTHIOPIEN.‎

Reference : LCS-18086

‎Manuscrit liturgique illustré écrit en ge’ez. Précieuse bible éthiopienne manuscrite sur peau de vélin enluminée de 13 figures polychromes à pleine page.‎

‎Précieux manuscrit enluminé éthiopien conservé dans sa reliure d’origine en cuir estampé à froid sur ais de bois. Éthiopie, XIXe siècle.Petit in-4 de (134) ff. sur peau de vélin, 13 figures polychromes à pleine page. Texte écrit à l’encre noire rubriqué sur deux colonnes, avec des titres et des noms de saints écrits en rouge. Exemplaire réglé à la pointe sèche, piqûres de réglure dans les marges extérieures. Relié en veau estampé à froid de l’époque sur ais de bois, dos lisse bien présent. Reliure de l’époque.205 x 148 mm.‎


‎Rare bible éthiopienne manuscrite sur peau de vélin. Elle est écrite en ge’ez, le langage liturgique de l’église éthiopienne.L’un des champs les plus significatifs de la culture éthiopienne est sa littérature, principalement des textes religieux en grec ancien et hébreu traduits en ancien ge’ez. Le ge’ez, l’une des langues les plus anciennes du monde, est encore utilisée par l’église orthodoxe éthiopienne, qui a ses propres coutumes et traditions. Les premières inscriptions en ge’ez (langue sémitique officielle de l’empire d’Axoum) datent du IVe siècle de notre ère, époque où florissait une dynastie puissante, qui reçut des influences grecques et sous laquelle eut lieu la conversion au christianisme. Le ge’ez s’écrit et se lit de gauche à droite, contrairement aux autres langues sémitiques.Le présent manuscrit est d’un format peu courant, ce type de bible étant le plus souvent composée au format in-8.L’illustration, dans les teintes jaunes, bleues et roses, reprend les thèmes de l’iconographie des VIe et VIIe siècles. Elle comprend 13 peintures à pleine page aux couleurs vives et chatoyantes (Saint Georges terrassant le dragon, une Vierge à l’Enfant, Saint Michel archange vainqueur du démon, ...).Précieux manuscrit enluminé éthiopien conservé dans sa reliure d’origine en cuir estampé à froid sur ais de bois.‎

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‎MANUSCRIT ENLUMINE ÉTHIOPIEN.‎

Reference : LCS-18222

‎Manuscrit liturgique illustré écrit en ge’ez. Séduisante bible éthiopienne manuscrite sur peau de vélin enluminée de 2 figures polychromes à pleine page.‎

‎Rare bible éthiopienne manuscrite sur peau de vélin. Éthiopie, XIXe siècle.In-8 de (131) ff. sur peau de vélin, 2 figures polychromes à pleine page protégées par du tissu, déchirure aux 6e et 46e feuillets. Texte écrit à l’encre noire et rouge, avec quelques bandeaux peints en tête de plusieurs chapitres, piqûres de réglure dans les marges extérieures. Relié en veau estampé à froid de l’époque sur ais de bois, dos lisse avec qq. usures. Reliure de l’époque.179 x 110 mm.‎


‎Rare bible éthiopienne manuscrite sur peau de vélin. Elle est écrite en ge’ez, le langage liturgique de l’église éthiopienne.L’un des champs les plus significatifs de la culture éthiopienne est sa littérature, principalement des textes religieux en grec ancien et hébreu traduits en ancien ge’ez. Le ge’ez, l’une des langues les plus anciennes du monde, est encore utilisée par l’église orthodoxe éthiopienne, qui a ses propres coutumes et traditions. Les premières inscriptions en ge’ez (langue sémitique officielle de l’empire d’Axoum) datent du IVe siècle de notre ère, époque où florissait une dynastie puissante, qui reçut des influences grecques et sous laquelle eut lieu la conversion au christianisme. Le ge’ez s’écrit et se lit de gauche à droite, contrairement aux autres langues sémitiques.L’illustration comprend 2 peintures à pleine page aux couleurs vives et chatoyantes dont une Vierge à l’Enfant, ainsi que plusieurs bandeaux peints en-tête.Précieux manuscrit enluminé Ethiopien conservé dans sa reliure d’origine en cuir estampé à froid sur ais de bois.‎

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‎[MANUSCRIT, ENLUMINURE] - BEYER (Victor) - ‎

Reference : 202305045

‎La mémoire des siècles 2 000 ans d'écrits en Alsace. ‎

‎Strasbourg, Fondation mécénat science et arts, 1988; in-4, 247 pp., cartonnage de l'éditeur. Très bon état.‎


‎Très bon état.‎

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‎[MANUSCRIT, ENLUMINURE] - BEYER (Victor) - ‎

Reference : 202205449

‎La mémoire des siècles 2 000 ans d'écrits en Alsace. ‎

‎Strasbourg, Fondation mécénat science et arts, 1988; in-4, 247 pp., cartonnage de l'éditeur.‎


‎.‎

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‎[MANUSCRIT, ENLUMINURE] - BEYER (Victor) - ‎

Reference : 202103214

‎La mémoire des siècles 2 000 ans d'écrits en Alsace. ‎

‎Strasbourg, Fondation mécénat science et arts, 1988; in-4, 247 pp., cartonnage de l'éditeur.‎


‎.‎

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‎[MANUSCRIT, ENLUMINURE] - BEYER (Victor) - ‎

Reference : 201701957

‎La mémoire des siècles 2 000 ans d'écrits en Alsace. ‎

‎Strasbourg, Fondation mécénat science et arts, 1988; in-4, 247 pp., cartonnage de l'éditeur. Très bon état.‎


‎Très bon état.‎

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Reference : 201610938

‎La mémoire des siècles 2 000 ans d'écrits en Alsace. ‎

‎Strasbourg, Fondation mécénat science et arts, 1988; in-4, 247 pp., cartonnage de l'éditeur. Très bon état.‎


‎Très bon état.‎

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‎[MANUSCRIT, ENLUMINURE] - BEYER (Victor) - ‎

Reference : 201604028

‎La mémoire des siècles 2 000 ans d'écrits en Alsace. ‎

‎Strasbourg, Fondation mécénat science et arts, 1988; in-4, 247 pp., cartonnage de l'éditeur. En bel état.‎


‎En bel état.‎

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‎[MANUSCRIT, ENLUMINURE] - BEYER (Victor) - ‎

Reference : 201319235

‎La mémoire des siècles 2 000 ans d'écrits en Alsace. ‎

‎Strasbourg, Fondation mécénat science et arts, 1988; in-4, 247 pp., cartonnage de l'éditeur.‎


‎.‎

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‎[MANUSCRIT, ENLUMINURE] - BEYER (Victor) - ‎

Reference : 201318637

‎La mémoire des siècles 2 000 ans d'écrits en Alsace. ‎

‎Strasbourg, Fondation mécénat science et arts, 1988; in-4, 247 pp., cartonnage de l'éditeur.‎


‎.‎

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Reference : 201309839

‎La mémoire des siècles 2 000 ans d'écrits en Alsace. ‎

‎Strasbourg, Fondation mécénat science et arts, 1988; in-4, 247 pp., cartonnage de l'éditeur.‎


‎.‎

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‎[MANUSCRIT, ENLUMINURE] - BEYER (Victor) - ‎

Reference : 201308783

‎La mémoire des siècles 2 000 ans d'écrits en Alsace. ‎

‎Strasbourg, Fondation mécénat science et arts, 1988; in-4, 247 pp., cartonnage de l'éditeur. Très bon état.‎


‎Très bon état.‎

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‎[Manuscrit ; Enluminure] GÜNTHER, Jörn‎

Reference : 107085

(1993)

‎Mittelalterliche Handschriften und Miniaturen : Katalog und Retrospektiv / Dr. Jörn Günther ‎

‎Hamburg, Dr. Jörn Günther Antiquariat 1993 In-4 33,5 x 24,5 cm. Reliure éditeur pleine toile bleu-ciel, sous étui et jaquette grise illustrée en couleurs, 282 pp., abondamment illustré de reproductions d’enluminures en couleurs, catalogue, bibliographie. Exemplaire en très bon état.‎


‎Texte en allemand. Très bon état d’occasion ‎

Librairie de l'Avenue - Saint-Ouen

Phone number : 01 40 11 95 85

EUR112.00 (€112.00 )

‎[Manuscrit ; Enluminure] GÜNTHER, Jörn‎

Reference : 107091

(1995)

‎Mittelalterliche Handschriften und Miniaturen : Katalog 3 / Dr. Jörn Günther ‎

‎Hamburg, Dr. Jörn Günther Antiquariat 1995 In-4 33,5 x 24,5 cm. Reliure éditeur pleine toile grenat, sous étui et jaquette grenate illustrée en couleurs, 273 pp., 56 reproductions d’enluminures en couleurs, catalogue, bibliographie. Exemplaire en très bon état.‎


‎Texte en allemand. Très bon état d’occasion ‎

Librairie de l'Avenue - Saint-Ouen

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EUR87.00 (€87.00 )

‎[MANUSCRIT- ESPAGNE 1808] ‎

Reference : 201860

‎Recueil d'ordres du corps d'observation des Côtes de l'Océan. 2e cahier contenant 40 pages et 31 ordres‎

‎S.l.n.d. in-8 carré, paginé 40 à 81, ‎


‎Très intéressant document sur la présence française en Espagne au printemps 1808 (mars-mai).La table qui ouve le document nous révéle le contenu : ordres du jour et lettres de mission.Tous les aspects de l'administration militaire de Murat y sont évoqués. ‎

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EUR600.00 (€600.00 )

‎MANUSCRIT Espagnol du XVIIème siècle‎

Reference : 42572

‎Requète officielle notariale‎

‎23 Janvier 1635.Manuscrit in-4 de 42 pages dans une reliure élégante du XXème siècle.Requète envoyée par le capitaine Don Antonio de la Daga y Vargas au notaire Diego Sanchez Vadillo,afin de payer une somme à la suite d'un héritage.En langue espagnole.Manuscrit en état moyen.reliure parfaite.‎


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‎[MANUSCRIT- EURE] ‎

Reference : 222989

‎Reddition de compte fait à la diligence de Thomas Osmont garde pour Monsieur le marquis des Essars en sa terre de Bérengeville la Champagne par plusieurs trésoriers du maniement des [fonds] de la fabrique de Saint-Pierre dud[it] lieu (...) ce jourd'huy dishuitiesme mars 1725 (..)‎

‎S.l., s.d. (1725-1738) petit in-4, 115 pp., couvertes d'écritures à plusieurs mains, vélin souple, dos lisse muet, tranches mouchetées de rouge Manques de cuir au dos, coupes abîmées, traces d'humidité en haut des ff. (reliure de l'époque).‎


‎Recueil de comptes de la fabrique de la paroisse de Saint-Pierre pour les années 1725-1738, présenté au chevalier François-César de Lombelon des Essarts (cité explicitement page 13), seigneur de Bérengeville-la-Champagne (ou la-Campagne), actuellement dans l'Eure, et formant alors une des 18 seigneuries possédées par la famille des Essarts en 1723, au moment de la succession de Pierre-François (cf. infra). Ce gentilhomme, issu d'une famille d'ancienne extraction remontant au XIIIe siècle, était né en 1696 de Pierre-François de Lombelon des Essarts (1649-1717) et de sa seconde épouse Jeanne-Catherine Le Franc (1675-1731). Il épousa en 1720 Marie-Éléonore de Bordeaux de Bargeville, qui lui donna dix enfants. D'une classe intermédiaire entre la haute noblesse et les petits hobereaux sans fortune, cette famille des Essarts chercha tout au long du XVIIIe siècle à consolider sa place à l'intérieur de la société normande, notamment par une politique avisée de dots. Notre livre de comptes ne comporte pas seulement un détail des dépenses faites par les différents trésoriers fabriciens de 1725 à, il présente également des détails vivants sur la vie d'une communauté paroissiale d'Ancien Régime, cellule élémentaire de la pyramide sociale, comme par exemple ce récit d'une assemblée délibérative :"Du consentement de Messire François-César, chevalier, seigneur de Bérengeville la Champagne, le huit de mars 1733, les parroissiens assemblés au son de la cloche issue de la grande messe en état de commun, après avoir délibéré, ont donné et donnent pouvoir à Charles Le Loutre et à François de La Vigne de transiger avec le sieur de la Barge au nom et pour la fabrique du dit Bérengeville, et ce par lavis de Mrs Duvivier et Des Rambours avocats en présence du sieur curé, au sujet d'un billet de cent livres qu'il redemande à laditte fabrique".Une longue addition au titre, biffée par la suite, et datée du 18 novembre 1764, donne des informations ultérieures sur un procès intenté par la fabrique, avec une ultime mention "Ils ont été remis ce 9 septembre 1766".Cf. 1. Hoock (Jochen) ; Jullien (Nicolas) : Dots normandes (mi-XVIIe - XVIIIe siècle), in : Clio (1996). - 2. Jullien (Nicolas) : Stratégies matrimoniales et mobilité sociale : le cas de la famille Lombelon Des Essarts (1662-1759), mémoire de maîtrise sous la direction de Jochen Hoock (Paris, 1995). LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎Manuscrit - Exposition de 1900] FAIVRE (Joseph-Auguste)‎

Reference : 55082

‎L'art architectural en France depuis les origines gauloises au XVIII° siècle‎

‎[L'Isle-sur-le-Doubs, circa 1900], in-8, oblong, (25)ff cartonnés dont 23 manuscrits, 56 photographies contrecollées (4,5 x 3,5 cm à 6 x 8,5 cm), demi-chagrin brun, dos lisse muet orné de filets à froid (reliure de l'époque), 56 photographies de paysages ou de reproductions de livres: menhirs, pont du Gard, arènes de Nîmes, arc de triomphe d'Orange, temple Saint Jean de Poitiers, cathédrale de Saint Front de Périgueux, église Saint-Sernin de Toulouse, abbaye de Montmajour (près d'Arles), Saint Pierre de Chartres, cathédrale de Reims, palais de justice de Rouen, portail de l'église Saint-Gervais (Paris), château de Blois, etc. Cet album entièrement manuscrit restitue la conférence faite à l'école publique de garçons de l'Isle-sur-le-Doubs, par ordre du Ministère de l'Instruction publique et des Beaux-arts, à l'occasion de l'Exposition universelle de 1900. Le directeur de l'école, Joseph-Auguste Faivre, fut chargé de cette conférence qu'il accompagna de projections lumineuses, ici reproduites par des photographies. Le plan de la conférence est chronologique (Gaule; Gaule romaine; églises latines et mérovingiennes; style byzantin; monastères et églises romanes; style ogival; Renaissance). Joli témoignage des manifestations locales qui se tenaient à l'occasion des expositions universelles Couverture rigide‎


‎Bon oblong, (25)ff cartonnés‎

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‎[MANUSCRIT. - FAMILLE D'AUBUSSON]. ‎

Reference : 227065

‎Lettres de ma chère nièce.‎

‎S.l. [Paris ou Riberpré], 1802 - 1803 20 pièces in-8 ou in-12, en feuilles. ‎


‎Ensemble de billets et de lettres adressés à Madame Thomé, résidant 105 rue des Francs-Bourgeois à Paris, parfois à Monsieur Thomé, par plusieurs personnes de leur famille. Le contexte permet d'identifier la plupart des acteurs de cette correspondance.Le traitement interne qu'utilisent les rédacteurs est "Ma chère tante" ["mon cher oncle"]. Une seule adresse figure sur deux billets, ainsi que sur une lettre du 17 Messidor, et c'est celle de Riberpré [aujourd'hui Le Thil-Riberpré en Seine-Maritime].Quelques missives sont signées, et dans ce cas, il s'agit de membres de la branche de Castelnouvel de la famille d'Aubusson : Hector d'Aubusson, ; Blanche d'Aubusson ; Pierre d'Aubusson, etc. En fait, il s'agit du couple formé par le dernier représentant mâle de la famille, Pierre-Raymond-Hector d'Aubusson (1765-1848), qui fut homme politique et maire de Riberpré, et sa première épouse, ainsi que de leurs enfants : Augustin-Pierre (1793-1842, mort avant son père et sans héritier mâle) ; Henriette-Blanche (1795-1835, qui devait épouser Auguste-Jean-Gabriel, baron de Caulaincourt, tué à la Bataille de la Moskowa) ; et Raymond (futur sous-lieutenant, dates non trouvées). Une autre soeur, Marie-Catherine, n'est pas évoquée du tout.Les informations contenues en plusieurs endroits permettent d'identifier ce couple Thomé : il s'agit de René Thomé (1732-1805), acheteur et rebâtisseur de 1774 à 1780 du château de Rentilly (Seine-et-Marne), ainsi que de son épouse Marie-Henriette Le Clerc de Grandmaison, la destinataire de la plupart des lettres de notre ensemble. Cette dernière était en effet la soeur d'Élisabeth Le Clerc de Grandmaison (1748-1774), qui, par son mariage avec Jacques-Augustin de La Barberie, marquis de Reffuveille (1734-1794), fut la mère de madame d'Aubusson. On peut répartir cet ensemble en deux groupes :I. Une série de lettres complètement datées ou insérables :1. Du 24 décembre 1802. Écrite à l'occasion des voeux de nouvel an, elle n'est pas signée, mais le contenu permet de l'attribuer à Agathe-Renée de La Barberie de Reffuveille (1772-1803), épouse d'Hector d'Aubusson, et mère des trois enfants Blanche, Pierre et Raymond : "Je veux écrire à ma tante, a dit Pierre - et moi aussi, ont repris à leur tour Raymond et Blanche - il y aurait eu révolte dans ma pension si je n'eusse consenti à leur laisser griffonner un compliment de bonne année pour une tante qu'ils chérissent à tant de titres. Vous sentez bien qu'il est difficile que je me refuse ce que j'ai permis à mes enfans".2. Du 25 décembre 1802 : un billet de voeux écrit par Raymond (graphie encore infantile). C'est le mot annoncé par la lettre de la mère.3. Du 25 décembre 1802 : un billet de voeux écrit par Pierre (graphie encore infantile). Idem.4. Un billet de voeux écrit par Blanche (graphie encore infantile). Idem.5. Du 28 Frimaire an XII [20 décembre 1803]. Longue lettre d'Hector d'Aubusson présentant des excuses pour n'avoir pu visiter sa tante lors de son dernier séjour parisien, occupé de nombre d'affaires pressantes, qu'il détaille assez complaisamment.6. Du 25 décembre 1803 : billet de voeux de nouvelle année de la petite Blanche d'Aubusson.7. Du 26 décembre [1803] : billet de voeux de nouvelle année de Pierre d'Aubusson.8. Du 4 Nivôse an XII [26 décembre 1803]. Lettre d'Hector d'Aubusson, demandant à sa tante un service pour la femme de chambre de sa nièce Mlle Barrayer.II. Une série, plus importante, de lettres sans date, ou ne comportant que le quantième, de la main de madame d'Aubusson, mais, en raison du contexte, datables également des années 1801-1803 (par exemple, Madame de Vaucresson, sur la santé de laquelle on s'inquiète dans la lettre 12, étant décédée en 1802 également) :9. Un 13 brumaire : sur les provisions d'hiver, et notamment un muid de cidre à acheminer à Paris ; annonce un voyage de la famille à Paris par Rouen et les Andelys.10. De Paris, un 8 nivôse : concerne divers travaux et produits des domaines en fermage.11. De Riberpré, un 17 messidor : "Je sais, ma chère tante, que vous êtes à présent à Rentilly. Je vous en félicite, car c'est un lieu dont on doit aimer à jouir quand on en est propriétaire. Vous savez qu'il a toujours fait mon envie, et je suis bien aise que vous ne l'abandonniez pas tout à fait (...). Malgré tous nos soins, nous ne donnerons jamais à Riberpré la grâce de Rentilly, et nos 27 lieues seront toujours une distance moins agréable que celle de ce joli séjour".12. D'un 23 mai : "Votre dernière lettre, ma chère tante, m'a donné trop d'inquiétude sur l'état de Mme de Vaucresson pour ne pas désirer vivement d'en recevoir des nouvelles". Il s'agit très probablement de Marie-Victoire Thomé, fille aînée de sa tante, qui avait épousé Charles-François Martin de Vaucresson.13. D'un 20 juillet : projette de recevoir son oncle et sa tante en septembre prochain.14. D'un 30 novembre [à René Thomé] : "Je vous remercie beaucoup, mon cher oncle, d'avoir bien voulu remplacer ma tante et me donner des nouvelles de sa vaccine. Je suis enchantée qu'elle se soit enfin décidée à se mettre à l'abri d'une aussi fâcheuse maladie que la petite vérole".15-20. Enfin six missives sans aucune indication de date, toutes (sauf une, de René Thomé) rédigées par Madame d'Aubusson et adressées à sa tante Marie-Henriette, portant sur divers détails de leur vie domestique respective. À signaler dans l'une d'entre elles, une allusion à une demande de radiation de la liste des émigrés pour un parent : "Nous allions repartir lorsque la maintenue sur la liste d'un parent de Mr d'Aubusson nous a obligés de rester quelques jours pour avoir une audience du consul Cambacérès". ‎

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‎[MANUSCRIT]. FAUCHER (César et Constantin).‎

Reference : 228966

‎[Correspondance avec Laffon de Ladébat].‎

‎S.l. [La Réole ou Bordeaux], 5 avril 1791 - 10 ventôse an VI [28 février 1798] 90 pièces in-4 ou in-folio, en feuilles. ‎


‎Correspondance active de premier ordre, rassemblant les lettres écrites par les deux "Jumeaux de la Réole", les frères César et Constantin Faucher (1760-1815), à leur ami André-Daniel Laffon de Ladébat (1746-1829), à partir de 1791 député Feuillant de la Gironde à l'Assemblée législative. Le rôle des trois hommes dans les événements révolutionnaires du département étant central, on saisira sans peine l'importance de cet échange. Constantin fut par exemple maire de La Réole de novembre 1791 à décembre 1792, et César lui succéda à ce poste de décembre 1792 à janvier 1793.Nous avons fait le choix de présenter dans leur ordre chronologique, mais mêlées, les missives des deux frères ; la raison principale en est l'indistinction a priori des lettres : elles sont très rarement signées ou paraphées (de Ce pour César, de Cin pour Constantin), et, à l'instar des traits physiques de César et Constantin, présentent de grandes similitudes graphiques (sans être vraiment identiques absolument, on comparera par les exemples les deux formes des h et des d). Certains jours, les deux frères écrivent chacun une lettre à Laffon ; d'autres, ils se contentent d'une souscription à la suite de la missive de l'un des deux. Les matières couvrent à la fois les affaires nationales traitées à l'assemblée par Lafon de Ladébat, et la politique locale de la Gironde, assumée par les deux frères, avec un entrecroisement permanent (mais avec une prédominance normale des affaires locales). Les deux frères ne se privent pas de donner à maintes reprises leur opinion sur la politique générale menée à Paris, et elle n'est pas amène, notamment sur le grand sujet de la guerre avec les puissances européennes.I. [1791].1. Du mardi 5 avril 1791. Sur le convoi de Mirabeau ("Mon ami, nous avons accompagné hier le convoi de Mirabeau, l'assemblée en corps, le corps électoral, la municipalité, les députés de toutes les sections, des détachements de tous les bataillons, toutes les sociétés ou clubs, les ministres du Roi et la moitié de Paris assistèrent à ces funérailles, jamais deuil n'a été plus général et plus profond").2. Du 24 avril 1791. Sur le buste de Mirabeau et le choix entre plusieurs artistes ("Hier le concours pour ces bustes fut ouvert aux Jacobins ; il n'y eut qu'une voix pour celui de M. Dumont. On y retrouvoit l'âme et la vie de Mirabeau ... Houdon vint à ce concours, mais sans y mettre son buste").3. Du 6 août 1791. Sur les obstacles qui sont suscités aux deux frères dans la Gironde ("Le district a demandé au département par le courrier de vendredi dernier de suspendre mon frères pendant deux mois de ses fonctions, et cela sous le prétexte que les délibérations et arrêtés de la municipalité n'ont pas le ton de respect et de soumission que la hiérarchie commande").4. Du 29 novembre 1791. Sur l'effervescence des esprits.5. Du 9 décembre 1791. Annonce une lettre du maire de La Réole [= Constantin]. On joint un billet du même jour signé de Constantin : Copie de la lettre écrite le 9 Xbre 91 au Directoire du district de La Réole.6. Du 13 décembre 1791. Brosse un tableau très sombre de la situation générale ( "L'effroi est celui de la banqueroute, et celle-ci paroît inévitable si nous fesons la première attaque, ainsi qu'on dit que le Roi en a donné l'ordre. C'est la faute la plus grande et la plus cruelle qu'on pût faire : comment, sans marine disciplinée, sans sûreté du côté de l'armée, convaincus de l'infidélité des officiers, sans un sol pour le prêt, sans crédit, troubles intérieurs, factieux enhardis, ministres infidèles, disette, gardes nationales indisciplinées et neuves, clergé intrigant, jugez si le jour même de la déclaration de guerre n'est pas un signal du plus grand désordre").7. Du 17 décembre 1791. "Vous êtes et nous sommes dans la crise. Elle est violente (...). Je voudrais que le Roi écrivît à l'armée une lettre fière, grande, majestueuse, mais confiante et qu'elle [soit] remise à chaque soldat, plus une au peuple pour l'inviter à la paix, à l'union, à l'exécution des loix & à s'en raporter aux soins de l'Assemblée nationale et du pouvoir exécutif".8. Du 31 décembre 1791. "Allons, mon cher Monsieur, faites bonne contenance - réünissez-vous pour sauver la patrie, il en est peut-être encore tems".II. [1792].9. Du 5 janvier 1792. Sur le mauvais état de la forteresse de Blaye, qui ne serait pas en mesure d'affronter l'attaque d'une escadre ennemie.10. Du 7 janvier 1792. Sur l'agitation des esprits relativement à la guerre.11. Du 9 janvier 1792. Nouvelles difficultés dans les séances du conseil municipal. "Si, si fait, je suis un fou de me passionner pour l'administration quand tout ce qui m'environne est de glace".12. Du 26 janvier 1792. Sur son opposition à la guerre qui se prépare : "Je m'oppose à la guerre. Notre situation nous coutte beaucoup, la guerre coûtera infiniment d'avantage, tuera tout crédit, fera naître peut-être la guerre civile, et puis point d'armée, &c."13. Du 31 janvier 1792. Longue lettre sur l'impréparation du pays à la guerre : "L'évêque d'Autun [Talleyrand] ne doit pas réussir à Londres. Que voulez-vous qu'on fasse d'une nation qui n'a ni armée, ni matelots, ni argent, ni crédit ; pas d'assiette assurée, point de paix intérieure, point d'union entre les deux pouvoirs bien prouvée, &c. C'est s'y prendre trop tard. Il falloit traiter l'été, et conclure après la sanction..."14. Du 3 février 1792. Critique sévère de l'assemblée législative : "Votre assemblée rétrograde. Combien elle est au-dessous de l'ancienne, et où est cette gravité, cette sagesse, cette constante application aux principales affaires ? Pourquoi cet ascendant que vous laissez prendre aux tribunes ? Pourquoi cette confiance aux frases de ces orateurs politiques de deux jours qui croyant être capables de mener un empire parce que, depuis la Révolution, ils lisent les journaux ?"15. Du 3 février : Sur des troubles occasionnés dans la région par les divisions religieuses.16. Du 9 février 1792 : Sur sa mauvaise santé qui l'oblige à ne pas assister aux séances du directoire.17. Du 11 février 1792. Nouvelles critiques de l'assemblée : "Comment est-il possible que ce malheureux côté gauche ne s'apperçoive pas du danger affreux qui nous menace dehors et dedans ?"18. Du 15 février 1792. Sur l'installation du tribunal criminel du département.19. Du 24 février 1792. Intervention en faveur de Pierre Larquey fils, jeune greffier au tribunal.20. Du 5 mars 1792 (3 bifeuillets, signés César). Longue lettre donnant quantité de nouvelles notamment locales (les inondations récentes et les dégâts occasionnés). Insiste sur la nécessité de rédiger un code matrimonial.21. Vers le 10 mars (signé César). Sur un mariage passé devant la municipalité et qui est menacé d'une action en nullité.22. Du 12 mars 1792. Sur la politique de fermeture des églises en Saintonge.23. Du 23 mars 1792. Sur la mort de l'Empereur [Léopold II], et les agitations persistantes de l'assemblée.24. Du 20 mars 1792. Nouvelles de Saint-Domingue (Les Cayes, Jacmel), et des massacres de blancs qui s'y déroulent : "Voilà où l'orgueil aristocratique et la rupture d'un concordat quand on est le plus foible nous ont conduits. Je vous donné à penser quel effet cela peut produire pour la constitution relativement aux ports de mer et au commerce d'exportation à l'étranger".25. Du 22 mars 1792. Obstacles persistants rencontrées par la muncipalité.26. Du 26 mars 1792 (deux bifeuillets). Sur les relations entre les différents corps administratifs.27. Du 28 mars 1792. Sur la nomination des nouveaux ministres.28. Du 30 mars 1792 (6 pp.). Politique locale.29. Du 31 mars 1792. "Les colons et les armateurs crient contre le décret sur les colonies. On le sçaura là-bas avant le départ des forces, et il y peut produire le plus mauvais effet, je le crains".30. Du 2 avril 1792 (10 pp., signées César). Sur le jugement de Bertonneau, administrateur opposé aux Faucher, et refusant de loger les volontaires dans sa résidence de La Réole.31. Du 2 avril. Grande lassitude des fonctions municipales ...32. Du 3 avril 1792. Sur les finances de la commune.33. Du 3 avril. "Nous dressons un état de nos dettes et de nos ressources. Il nous faut quelques avances de toute nécessité".34. Du 11 avril 1792. Expédie un exemplaire du jugement contre Bertonneau (qui est joint à la lettre sous forme de placard in-folio, signé de Constantin Faucher, président du tribunal de police).35. Du 14 avril 1792. "Votre décret contre les costumes des prêtres me paroît très propre à gâter les affaires. Tous nos fonctionnaires en murmurent".36. Du 17 avril 1792. "Tout ceci s'appaisera, j'y compte : mais la liberté de culte ? n'y comptez pas de longtems. Les deux espèces de prêtres ne vallent rien - intollérans de part et d'autre".37. Du 21 avril 1792. "La guerre est la mort de la constitution. Je le prédis, et après elle, la débâcle sera généralle".38. Du 21 avril. "La paix règne ici, mais je pense qu'il nous sera impossible d'établir la liberté du culte. Le peuple est poussé par le club, celui-ci par quelques enragés que je ne connais pas".39. Du 24 avril 1792. "Par un extraordinaire adressé à un particulier, nous avons appris que le Roi alloit faire usage le 19 de l'initiative. Je tiens cela pour un grand, le plus grand des malheurs".40. Du 25 avril 1792 (2 bifeuillets). Sur les émeutes frumentaires (La Réole serait la seule ville épargnée dans la région). 41. Du 25 avril. "J'ai votre lettre sur la guerre. Elle m'oppresse à ne pouvoir respirer".42. Du 25 avril. Complète les lettres de son frère du même jour.43. Du 28 avril 1792. Sur la communication de la déclaration de guerre du 20 avril : "Le jour que nous apprîmes la déclaration de guerre, il s'ouvrit au club une souscription pour en payer les frais .."44. Du 30 avril 1792 (5 pp.). "Je n'ai aucune foi au cabinet de Londres. C'est sur le fait du commerce, le cabinet de Cartage. Le principe mercantile est celui de l'avarice ; celui de l'ambition n'est pas toujours en activité, il a des pauses - celui du profit n'en a jamais".45. Du 4 mai 1792 (2 bifeuillets, signés César). "Je vous mandai le dernier courrier, mon ami, ma nomination comme commissaire pour aller à Paris deffendre les intérêts de notre commune" (notamment la suspension de son frère).46. Du 5 mai 1792. "J'entends de toute part et dans tout le Royaume, les imbéciles compter sur la désorganisation des armées ennemies, &c., &c. Quelle confiance françoise ! quelle ignorance crasse !"47. Du 7 mai 1792 (2 bifeuillets, signés César). Nouvelles de la région.48. Du 7 mai. "Cet échec est d'une importance bien grave à mes yeux. Je ne puis chasser de ma tête qu'il ne vienne de ce qu'on travaille le peuple et l'armée. Je parle de cette affreuse et cannibale indiscipline. Sans l'intrigue démoniaque de ces enragés qui veulent tout détruire et nous ramener à l'anarchie généralle pour rétablir l'Ancien Régime, ce désordre n'auroit pas eu lieu."49. Du 10 mai 1792. Mauvaises nouvelles de l'agitation de La Réole, et aussi en provenance de Saint-Domingue.50. Du 11 mai 1792 (6 pp.). "Nous vous envoyons la délibération du bureau municipal qui fut annullée par le directoire de département à cause des expressions vives et amères et manquant de respect ..."51. Du 15 mai 1792. Sur les débuts malheureux des opérations militaires.52. Du 18 mai 1792 (par César). Sur la reprise des fonctions de Constantin Faucher comme maire de La Réole le 16 mai précédent : "Nos concitoyens redoublent leurs témoignages d'attachement le jour que mon frère a repris ses fonctions (avant-hier). Plus de 400 citoyens presque tous pères de famille sont venus le chercher avec une musique nombreuse à leur tête".53. Des 18-19 mai 1792. Sur l'arrestation arbitraire par la foule de 6 prêtres réfractaires.54. Du 21 mai 1792. "Je frémis sur votre Paris. Prenez un parti, un parti sévère, sans cela vous vous fusillerez avant la Saint-Jean".55. Du 26 mai 1792. Sur la multiplication des complots et menées "aristocratiques" ...56. Du 4 juin 1792. Sur les poursuites engagées par la commune de Castillon contre le directoire de la Gironde.57. Du 18 juin 1792 . Lutte sourde entre la commune et le district ..58. Du 2 juillet 1792 (2 bifeuillets). "Nous venons de nous trouver dans une position critique : le club de Bordeaux nous a envoyé une lettre imprimée et circulaire pour nous demander de nommer sans retard deux commissaires qui se rendront sur le champ à Bordeaux pour y former un comité central qui avisera au moyen de sauver la chose publique presque désespérée".59. Du 4 juillet 1792 (9 pp., avec une apostille paraphé Ci). Sur les menées de la Société des Amis de la Constitution de Bordeaux, et les traces négatives laissées dans l'opinion départementale par la suspension de Constantin.60 Du 16 juillet 1792. "Mon frère et moi sommes ici sous le poignard des assassins : il y a quatre jours qu'un membre de notre Société des amis de la Constitution a été renversé sans mouvement d'un coup violent dans la poitrine, au moment où il entroit dans la salle du club".61. Du 16 juillet. Sur l'arrivée du décret de la "patrie en danger". 62. Du 17 juillet 1792. Sur un massacre de 3 prêtres à Caudéran.63. Du 20 juillet 1792. Menées diffamatoires contre les deux frères.64. Du 23 juillet. Émigration d'un grand nombre de prêtres en Espagne.65. Du 25 juillet 1792. Sur l'agitation à l'assemblée nationale.66. Du 29 juillet 1792. Félicité Laffon de Ladébat sur l'obtention de poste de président de l'assemblée (il y a avait été élu le 23 juillet).67. Du 31 juillet 1792. Visite de Ramond de Carbonnières (1755-1827), député à la Législative, cible de l'extrême gauche, et qui avait demandé un congé pour sa santé (il ne reviendra plus à l'assemblée), et se retira à Tarbes. "Eh bien, vous aviez bien raison de dire que votre présidence seroit orageuse."68. Du 4 août 1792. Sur la conscription des volontaires envoyés aux frontières. 69. Du 6 août 1792 (de Bordeaux). Sur l'enrôlement du bataillon bordelais au Champ de Mars.70. DU 6 août (de Libourne). Sur les menaces qui s'accumulent.71. Du 11 août 1792. Sur le bataillon de volontaires.72. Du 12 août 1792. - 73. Du 15 août 1792. "Je gémis sur la situation de l'État. Je le tiens pour perdu depuis plus de 6 mois. Malgré cela, il faut chercher à le sauver".74. DU 16 août 1792. Déroulement de la fête civique.75. Du 20 août 1792. "Il ne nous parvint point de détails sur les affreux événemens qui ont ensanglanté la capitale : vous me feriez plaisir de m'en envoyer une relation imprimée, il doit en courir beaucoup".76. Du 23 août 1792. Sur une adresse non parvenue à l'assemblée.77. Du 27 août 1792. Sur les "trahisons" ...78. Du 1er septembre 1792. Sur la perte de Longwy. 79. Du 4 septembre 1792. Sur la retraite de Metz.80. Du 6 septembre 1792. Élection de Vergniaud et Guadet pour la Gironde (à la Convention).81. Du 8 septembre 1792. Sur les massacres de septembre à Paris : "Cette invasion sanguinaire dans les prisons fait frémir. Je sens bien que la vengeance est le principe de ces meurtres. Si je la blâme, je suis malgré moi porté à l'indulgence quand parti du peuple moi-même, je vois et touche les trahisons ministérielles &c. Ces gueux-là nous ont tué".82. Du 9 septembre 1792. Sur les députés de la Gironde élus à la Convention. 83. Du 10 septembre 1792. Exaltation des clubs popualires.84. Du 11 octobre (2 bifeuillets). Vifs reproches sur l'absence de nouvelles ...85. Du 14 octobre 1792. - 86. Du 26 octobre 1792. - 87. Du mercredi 26 décembre 1792 (2 bifeuillets). - 88. Du 31 décembre 1792. Correspondance avec Ramond "qui se plonge dans les bains de souffre des Pyrénées".III. 1793.89. Du 12 janvier 1793. "Nous sommes encore plus impatiens de recevoir la nouvelle constitution que le jugement".IV. 1798.90. Du 10 ventôse an VI [28 février 1798] (2 bifeuillets, signés du général César Faucher). Cette lettre n'est pas adressée à Laffon, mais à Tronson du Coudray (1750-1798), alors déporté en Guyane : "Vous avez laissé ici des amis bien vrais avec lesquels je fais commémoration de vous et de mon immuable ami Ladébat [également déporté, mais qui survivra]. Moret, Thibaudeau, Menou et Lehoc sont en communauté de sentimens avec moi pour vous aimer, vous plaindre, gémir de l'aveuglement du Directoire qui frappe de la déportation l'un des plus chauds Républicains, de plus ardent ami de la liberté".Cf. Lemay (Edda) : Dictionnaire des législateurs, II, pp. 445-448 p. 634 (pour le voyage de Ramond).ON JOINT une pièce judiciaire relative à Constanttin Faucher : Jacques Bouilhac, domicilié de la commune et canton de Saint-Ferme, aux citoyens juges du tribunal civil du département de la Gironde (un bifeuillet in-folio écrit sur trois pages, contenant la requête de Bouilhac et la sentence du tribunal). Du 15 frimaire an VIII [6 décembre 1799], concerne une affaire de logement de troupes : "Depuis un an, par suite de la conduite la plus étrange et la plus oppressive de la part du citoyen Constantin Faucher, je suis privé de l'usage de ma maison et de celuy de mes meubles. Une saisie mobiliaire a été faite à mon préjudice par ledit Faucher, il a établi des séquestres et accompagné cet acte de rigueur d'une garnison ..." Le tribunal, dans son jugement, ordonne le retrait de la garnison. LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎[MANUSCRIT] / FAYOLLE (Jean-Raymond)‎

Reference : 26280

‎Recueil de Jurisprudence.‎

‎1770-1815. 2 vol. in-folio, vélin, dos à nerfs avec titre écrit à la plume, traces de lacets. Manuscrit à l'encre brune, 630 pp.; pp. 631 à 1238, (6) ff. de table, (1) f. volant pour le cours des assignats.‎


‎Intéressant manuscrit composé par un conventionnel député de la Drôme entre 1792 et 1797, membre du Conseil des Cinq-Cents. Il occupa le poste de juge au tribunal d'appel à Grenoble puis de conseiller à la cour impériale en 1811. Il fut maintenu juge auprès la Restauration. Ce volumineux recueil classé par sujets, fut commencé vers 1790 et rapporte des cas jugés pour la plupart durant la période révolutionnaire et l'Empire. On joint deux feuillets grand in-folio comprenant le catalogue de la bibliothèque de Jean Raymond Fayolle, établi vers 1820. Sa bibliothèque comprenait 85 ouvrages parmi lesquels de nombreux classiques grecs et latins, des ouvrages de droit et d'histoire et un peu de littérature. Ces deux volumes manuscrits figurent dans cet inventaire.‎

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