Le journal manuscrit des évènements politiques et militaires, de l’année 1688. S. l. n. d. [Paris, vers 1715]. In-folio de (46) ff., 9 double-page aquarellées. Plein maroquin rouge, dentelle du Louvre encadrant les plats, armes royales frappées or au centre, dos à nerfs richement orné de fleurs-de-lys et étoiles dorées, roulette dorée sur les coupes, roulettes intérieure dorée, tranches dorées. Epidermures. Reliure de l’époque. 445 x 307 mm.
Le journal manuscrit des évènements politiques et militaires, de l’année 1688. Calligraphié avec soin à l’encre noire il retrace avec maints détails très précis les évènements troublés de cette période du règne de Louis XIV durant laquelle la France se trouve en guerre avec la plupart des États voisins. « La révocation de l’édit de Nantes le 18 octobre 1685 venait de soulever la conscience protestante… Le 9 juillet 1686, l’Empereur, l’Espagne, la Suède, la Bavière et les princes du cercle de Franconie forment contre lui la ligue dite d’Augsbourg. Lorsqu’un nouveau conflit l’oppose au pape à propos des “franchises” dont jouissait à Rome, le quartier de l’ambassade de France, il saisit Avignon et le Comtat Venaissin. Il fait occuper Cologne et le Palatinat. C’est dans une atmosphère de véritable haine anti-française que l’on apprend, en Europe, le coup de théâtre qui y modifie profondément les rapports de forces : la révolution anglaise de 1688 qui détrône le Stuart francophile et catholique Jacques II pour le pire ennemi de Louis XIV, Guillaume d’Orange. Les hostilités débutent en septembre 1688 et sont aussitôt marquées par son acte atroce : la dévastation systématique du Palatinat décidée par le roi, à l’instigation de Louvois. » G. Duby, L’âge classique, p. 299. Le traité s’inscrit dans ce contexte et relate les principaux évènements. Le manuscrit est illustré de 9 grands plans et vues sur double-page (570 x 440 mm), finement aquarellés à l’époque, en coloris très frais : Vue et plan de la forteresse de Mongast en Hongrie. – Nouvelles fortifications de la forteresse de Mongast. – L’armée impériale devant Belgrade. – Plan détaillé de la ville, du château et des faubourgs de Belgrade. – Plan de Philisbourg, la ville, l’ouvrage couronné, l’ouvrage à corne. – Situation de la ville et du Château de Manheim. – Plan de Manheim et de ses nouvelles fortifications. – Plan de Frankedal. Y figure aussi en bonne place le plan de la place forte de Ath, édifiée par le maréchal de Vauban et « dont la fortification peut servir de modèle parfait de cet art. » Précieux manuscrit de présent destiné à la maison royale revêtu d’une reliure en maroquin rouge de l’époque, ornée de la dentelle du Louvre et des armes du roi Louis XIV.
Cuers (Var), 1787, in-folio, 261-[18] pp. (pages manquantes : 2 à 6, 251 à 260), Vélin de l'époque, traces de liens, Beau manuscrit varois, très joliment calligraphié, illustré et rédigé à l'encre brune, rouge, bleue, verte et jaune. Il s'agit du cours d'arithmétique d'un professeur de Toulon, Joseph Romain, retranscrit par l'un de ses élèves : le nom de ce dernier est donné à deux reprises, l'une au pied de la page de titre ("Jean André Juvenal de Cuers en l'année MDCCLXXXVII"), l'autre au revers du dernier feuillet, sur le socle d'un grand dessin représentant le crucifix orné des Arma Christi ; agenouillé à son pied, un petit lecteur en recueillement est sans doute un portrait enfantin de l'auteur. Toutes les pages du cours sont réglées à l'encre brun-noir. De nombreux ornements animent le sujet : titres de parties calligraphiés, lettrines, bandeaux et frises tracés à la plume, petites esquisses, etc. Les leçons concernent l'arithmétique élémentaire et ses outils appliqués aux règles marchandes : addition et soustraction par toise, onces, livres, etc. ; divisions, règle de trois, conversion de monnaie, correspondances des poids et mesures, règle de remboursement, d'alliage, de compagnie, etc. Des éléments biographiques de Jean-André Juvenal sont indiqués à la suite du cour (p. [3], en fin de manuscrit), dans un court livre de raison : il a épousé le 26 octobre 1802 Rose Delfine Raynaud, elle aussi native de Cuers ; 1803 à 1819 ils ont eu sept enfants, soit cinq filles et deux garçons, dont la naissance est annoncée par la formule "Dieu ma [sic] donné" ; trois d'entre eux sont donnés pour morts. Les dernières pages du manuscrit ont servi de remploi dans les années 1880 pour établir des listes de quittance. Une marque de possesseur inscrite sur la dernière page : "Daumas Roselin Marius Alexandre né à Cuers le 24 août 1828 à 5 heures du soir". Un autre ex-libris manuscrit y figure, celui d'une "Mademoiselle Joséphine". L'encre noire a provoqué des coupures dans le papier aux endroits où elle a été appliquée en plusieurs couches, soit au niveau des encadrements, sur les 30 premières pages. Reliure usagée. Couverture rigide
Bon 261-[18] pp. (pages
MANUSCRIT KABBALISTIQUE EN HEBREU AVEC FIGURES CELESTES/KABBALISTIC MANUSCRIPT IN HEBREW WITH CELESTIAL FIGURES].
Reference : 6222
(1780)
SLND [Afrique du Nord ou moyen Orient, circa 1780] 1780 1 vol in-12° (155 x 110 mm) de: 34, [2] ff manuscrits à l'encre brune en écriture cursive orientale avec de nombreuses figures, étoiles et tableaux dans le texte, sur 3 papiers différents dont un bleuté, filigranne coupé ressemblant à la base d'un croissant. Annotations manuscrites et numérotation postérieures, 2 derniers ff plus tardifs (salissures, taches, défauts d'usage et petites déchirures). Broché, couture traversant les cahiers et couverture muette d'époque de papier cartonné végétal (salissures et taches).
Rare manuscrit Kabalistique 18éme « Amulette juive », rédigé en hébreu en écriture cursive orientale, avec de nombreux dessins et figures dans le corps du texte. Manuscrit finement calligraphié par son possesseur en hébreu cursif sur des papiers à la texture et couleurs différentes, dont lobjet principal est la protection contre le « mauvais il » (Ayin Hara), avec dans le texte des schémas, symboles et tableaux kabalistiques. La tradition kabbalistique propose de nombreux dispositifs de protection sous forme d'amulettes permettant de détourner les démons, traiter les maladies, assurer les fonctions du corps et de lesprit etc. Les amulettes peuvent être portées en bijoux comme l'étoile de David ou la main de Khamsa, mais prennent aussi la forme de tableaux composés de lettres hébraïques dans chaque case ou sous la forme de symboles kabbalistiques (les formes avec des petits ronds reliés ou non). Des idéogrammes de lalphabet céleste parcourent notre manuscrit. Lalphabet céleste est classé dans les groupes didéogrammes ou de signes « à lunettes » ou « astraux ». Des ensembles de points ligaturés constituant de petites formes géométriques ressemblant généralement à des lettres hébraïques ou arabes. Ces sont là les motifs parmi les plus courants des manuscrits magiques ou astrologiques médiévaux. On les retrouve, sous différentes configurations, depuis la haute Antiquité. Au sein de la littérature kabbalistique, nous retrouvons divers alphabets « à lunettes » (alphabet de Metatron, de Mikhael, etc.) qui sont connus sous le vocable de qolmosin ou de ktab enayim, du fait que leurs lettres sont formées de lignes et de petits cercles ressemblant à des yeux. Le Sepher Raziel est illustré à divers endroits par ces caractères qui sont également utilisés pour la confection des amulettes (kemeoth) magiques de la Kabbale pratique. Provenance: Afrique du Nord ou moyen orient. Passionnant document qui mériterait une étude approfondie. 1 vol 12mo (155 x 110 mm) of: 34, [2] ff handwritten in brown ink in oriental cursive script with numerous figures, stars and tables in the text, on 3 different papers, one bluish, cut watermark resembling the base of a crescent. Later handwritten annotations and numbering, last 2 ff later (soiling, stains, wear and small tears). Paperback, stitching running through the quires, with a moth-eaten period card cover (soiling and stains). Rare 18th century Kabalistic manuscript Jewish Amulet, written in Hebrew in oriental cursive script, with numerous drawings and figures in the body of the text. Manuscript finely calligraphed by its owner in cursive Hebrew on paper of different textures and colors, whose main purpose is protection against the evil eye (Ayin Hara), with Kabbalistic diagrams, symbols and tables in the text. The kabbalistic tradition offers numerous protective devices in the form of amulets to ward off demons, treat illnesses, ensure body and mind functions, and more. Amulets can be worn as jewelry, such as the Star of David or the Hand of Khamsa, but they can also take the form of tables with Hebrew letters in each square, or in the form of Kabbalistic symbols (shapes with small connected or unconnected circles). Ideograms of the celestial alphabet run through our manuscript. The celestial alphabet is classified as a group of ideograms or spectacle or astral signs. These are sets of ligatured dots forming small geometric shapes, generally resembling Hebrew or Arabic letters. These are some of the most common motifs found in medieval magical or astrological manuscripts. They have been found in various configurations since antiquity. In Kabbalistic literature, we find various spectacle alphabets (Metatron's alphabet, Mikhael's alphabet, etc.) known as qolmosin or ktab enayim, because their letters are formed of lines and small circles resembling eyes. The Sepher Raziel is illustrated in various places by these characters, which are also used to make the magic amulets (kemeoth) of practical Kabbalah. Source: North Africa or Middle East. A fascinating document that deserves in-depth study.
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[MANUSCRIT]. [LA BOËSSIERE DE CHAMBORS (Louis-Joseph-Jean-Baptiste de)].
Reference : 227664
S.l., s.d. (1815) in-folio, titre, un feuillet vierge, [76] ff. n. ch., couverts d'une écriture fine, régulière et très lisible (environ 30 lignes par page), avec un grand tableau généalogique dépliant "in fine", demi-basane fauve modeste, dos lisse muet, plats de cartonnage vert (reliure de l'époque). Dos frotté, des feuillets roussis ou avec de petites traces d'humidité.
Une des notices familiales composées par Louis-Joseph-Jean-Baptiste de La Boëssière (1756-1840), né posthumement d'un gentilhomme de la Cour de Louis XV tué accidentellement par le Dauphin en août 1755, et dernier mâle de sa lignée. Les Boëssière ou Boissière étaient seigneurs de Chambors (actuellement dans l'Oise).À la suite du mémoire principal, et de sa table (ff. 32-34) le rédacteur a ajouté trois textes complémentaires :1. Mémoire sur la seigneurie de Gisors en partie composée du fief de la Grange-Cercelles et de la terre de Mont-de-L'Aigle (ff. 36-47).2. Copie de quelques-uns des principaux titres de la branche des seigneurs de Chambors (ff. 48-67).3. Tombeaux et épitaphes des seigneurs et dames de Chambors de la maison de La Boissière (ff. 68-76).Aucun manuscrit similaire sur la terre de Chambors signalé au CCF. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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[MANUSCRIT] [LA BOËSSIERE DE CHAMBORS (Louis-Joseph-Jean-Baptiste de)]
Reference : 222956
S.l., s.d. (vers 1812) 4 parties en 2 forts vol. in-folio, titre, 623 pp., [2] ff. n. ch. de table ; 147 pp., 345 pp., 405 pp., [5] ff. n. ch. de table, le tout couvert d'une écriture fine, élégante et très lisible (environ 30 lignes par page), avec de nombreuses collettes, quelques illustrations dans le texte, et 12 planches hors texte (dont 5 imprimées, 7 manuscrites), demi-basane fauve granitée à coins, dos lisses ornés de filets et dents-de-rat dorés, pièces de titre cerise, tranches mouchetées de rouge (rel. de l'époque). Charnières en parties fendues, nombreuses épidermures, manques de cuir au vol. II.
Passionnant recueil constitué par la mise au net d'un grand nombre de mémoires et textes d'occasion composés à mesure de sa carrière par le jeune Louis-Joseph-Jean-Baptiste de La Boëssière de Chambors (1756-1840), fils posthume d'un gentilhomme célèbre pour avoir été accidentellement tué au retour d'une chasse par le Dauphin en 1755. D'après les dates des derniers mémoires, ce travail aurait été entrepris à la fin du service actif de l'auteur, soit entre 1812 et 1815, et il reprend quantité de textes produits depuis la fin de l'Ancien Régime jusqu'à l'Empire.Nous avons là un véritable pot-pourri reflétant bien les centres d'intérêt très variés d'un jeune gentilhomme qui semble avoir reçu une éducation fort soignée (ne serait-ce que par une écriture et une orthographe impeccables, très loin d'être communes dans la noblesse de la fin du XVIIIe siècle). Que l'on en juge par cette simple énumération des sujets traités, parfois fort savamment : grammaire, agronomie, art militaire, art des jardins, jeux, administration et finances, métrologie, etc. Quelques mémoires ne sont pas de l'auteur, mais recopiés de manuscrits d'autres qui circulaient à la fin du siècle (e.g. pièce 12). En raison du service de Chambors auprès de la Maison de Bragance de 1796 à 1807, un grand nombre de ces textes concernent le Portugal et présentent véritablement le plus grand intérêt (pièces 16, 17, 18, 20, 26-29, 33).Il ne semble qu'aucun de ces documents n'ait connu la moindre publication.Les pièces les plus remarquables et intéressantes sont les suivantes :I. Premier volume.1. Traité sur les règles et les lois du jeu de balle, par un ancien écolier de l'Université de Paris (daté de 1776, pp. 1-65, avec 5 figures dans le texte). Dédié au curé d'Arthies (Vexin) qui a servi de mentor au jeune orphelin, ce texte présente le plus grand intérêt pour l'histoire des jeux.2. Idées sur la façon dont on pourrait faire ressortir dans tout leur éclat les beautés naturelles d'Outrelaise (daté d'octobre 1778, pp. 67-73). Le château et le parc d'Outrelaize sont situés dans l'actuel département du Calvados (commune de Gouvix). Le texte est suivi d'un Discours sur quelques parties d'un jardin à l'anglaise (avril 1778).3. Mémoire pour former une légion (août 1778, pp. 78-101). Rédigé avec Alexandre de Langeron (1763-1831), le futur général au service d'Alexandre Ier.4. Description rapide de la ville et du port de Brest, et des ouvrages en partie éxécutés, en partie projettés pour sa défense (octobre 1780, pp. 127-160, avec 3 figures dans le texte).5. Réfleqsions sur l'ortografe fransaize [sic] (juillet 1781, pp. 161-178). Fantaisie personnelle de réforme orthographique, qui montre bien, s'il le fallait encore, que la question a toujours été débattue. 6. Mémoires envoyés au marquis de Ségur, secrétaire d'État à la guerre (juillet 1781, pp. 179-196). Sur les troupes à cheval et sur les officiers "à la suite".7. Réflexions sur les corvées, et sur la manière de faire et d'entretenir les grands chemins en France (juillet 1781, pp. 197-207).8. Mémoire sur les plantations (1785, pp. 208-263).9. Mémoire pour solliciter la rénovation des membres des assemblées provinciales par quart dès la fin de 1788, ou par tiers à la fin de 1789 (1787, pp. 269-281).10. Idées pour économiser sur la recette des impôts, et pour faciliter les mouvemens d'argent et la comptabilité du Trésor royal (sans date, pp. 281-317).11. Mémoire destiné à être lû à l'Assemblée provinciale de Rouen, au mois de décembre 1787, comme étant le rapport du bureau établi pour remédier aux inconvéniens de la mendicité (1787, pp. 318-353).12. Réflexions sur les administrations provinciales, par M. de Reverseau, intendant de Moulins (1787, pp. 354-373). Jean-Jacques-Philippe-Isaac Gueau de Gravelle, marquis de Reverseaux (1739-1794) fut intendant du Bourbonnais de 1777 à 1781, puis intendant de la Rochelle de 1781 à la Révolution. Ce mémoire ne semble pas avoir connu d'impression.13. Mémoire sur les bois de la vicomté de Couserans (janvier 1789, pp. 374-424). Parmi ses titres, La Boëssière était vicomte de Couserans.14. Mémoire sur la manière d'encourager le travail des plantations (1790, pp. 425-493). Il s'agit d'une autre version du mémoire précédent. 15. Mémoire sur l'administration des bois appartenant indivisément à des communuatés (1790, pp. 495-504).16. Coup d'oeil topographique sur le Portugal (1er février 1810, pp. 505-517). Le long intervalle qui sépare les pièces 15 et 16 correspond d'une part à l'émigration de La Boëssière (1792), d'autre part à ses activités en émigration, d'abord au service des Princes (1792-1796), puis du Roi de Portugal (1796-1807). Le présent mémoire reflète directement une des missions militaires qui lui furent confiées par les Bragance ; et cette expérience portugaise se poursuivit après le ralliement de l'auteur à Junot (cf. deux mémoires suivants 17, 18 et 20).17. Réflexions sur l'opération de Portugal (28 mai 1810, pp. 518-528). 18. Considérations sur le Portugal ; essai non rédigé, avec des notes de M. le baron Foy, lieutenant général (1er juin 1811, pp. 529-586).19. Note sur la ville de Talavera de la Reyna, extraite partie de divers renseignemens, et partie de l'Histoire d'Espagne du père Marianna (janvier 1812, pp. 587-613, avec un plan manuscrit de la ville contrecollé page 613).20. Projet d'une excursion en Portugal (25 octobre 1812, pp. 614-623).II. Second volume, première partie (reprenant la chronologie de départ).21. Mémoire sur le tribunal des maréchaux de France (1779, pp. 1-20).22. Remarques sur l'instruction provisoire arrêtée par le Roi concernant l'exercice et les manoeuvres de l'infanterie du 20 may 1788 (août 1788, pp. 21-51, avec une planche hors texte).23. Apperçu sur les charges personnelles et réelles : et sur leur origine, avec un projet de liquidation desdites charges (septembre 1789, pp. 74-83).24. Notes sur les pays et vicomté de Couserans (1790, pp. 98-116).25. Lettres sur les émigrés François (pp. 142-146).III. Second volume, deuxième partie.26. Réflexions sur la situation actuelle du Portugal et de sa maison royale, ainsi que sur la conduite qu'il semble que doit tenir Son Altesse royale Monseigneur le Prince du Brésil (20-24 avril 1798, [5] ff. n. ch., 74 pp.). 27. Recueil de mémoires dont l'armée portugaise est directement l'objet (1801, pp. 80-107, texte bilingue sur deux colonnes, français et portugais, avec un tableau dépliant hors texte).28. Fragmens sur la rédaction d'un code militaire en Portugal (août 1801, pp. 108-135).29. Idées sur la police des grandes villes, et principalement sur celle de Lisbonne (janvier 1802, pp. 144-167).30. mémore sur le nombre d'hommes dont une escouade, de quelque arme que ce soit, doit être composée (25 janvier 1802, pp. 168-209, texte en portugais, observations en français).31. Extrait relatif aux mesures tiré de l'Histoire de l'astronomie moderne, par M. Bailly (1804, pp. 210-345, avec 5 tableaux dépliants hors texte).IV. Second volume, troisième partie.32. Brouillon informe d'essais historiques sur la campagne de 1795 faite le long des bords du Rhin, par les troupes de l'Empereur et de l'Empire sous les ordres des feld-maréchaux impériaux comtes de Clairfayt et de Wurmser, et par les troupes de la République de France, commandées par les généraux Pichegru et Jourdan (Londres, 1796, 287 pp.). L'auteur est bien trop modeste : on a affaire à une histoire très complète de cette campagne, en douze longs chapitres, suivis d'un abondant appareil de notes (complété par des collettes assez nombreuses, des tables et un copieux index alphabétique). 33. Pièces relatives à l'habillement de l'armée portugaise (1807, pp. 289-405). Parmi lesquelles un imprimé, Decreto em que Sua Magestade regula as distinçoes, de que devem usar nos seus uniformes os generaes, e officiaes militares. [Lisbonne], Imprimerie royale, s.d. [1806], [2] ff. n. ch., 36 pp., avec 5 planches dépliantes hors texte, dont une aux contours rehaussés de couleurs.De surcroît, on trouve au début du second volume une pièce imprimée :SCOTT (James) : A sermon preached at Park-Street chapel, on the 19th of April 1793 : being the day appointed for a general fast. Londres, J. Robson, T. Becket, J. Walter, W. Richardson, J. Pridden, 1793, [2] ff. n. ch., 15 pp. [= pp. 117-135, suivies d'une traduction en français]. Il s'agit d'une prédication dont la vente devait aider à soulager les prêtres français émigrés à Londres.Vignette ex-libris du Comte de Chambors contrecollée sur les premières gardes. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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s.l., s.n., s.d. (début XIXème), 1 br., couverture muette. manuscrit in-folio de 17 pages, ex-libris; "Bibliothèque de Adrien de Gasparin"
Extrait de "l'histoire de l'Académie Royale des sciences et belles lettres de Berlin" année 1769.Jean-Henri Lambert, philosphe, mathématicien, né à Mulhouse. Inventeur d'un hygrométre.Ce manuscrit a été certainement copié par Adrien de Gasparin, ancien ministre de l'agriculture, au cours de ses études. Il est l'auteur d'études sur l'hygrométrie. (ce document provient de sa bibliothèque).
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S.l., s.d. (1906-1909) in-12 oblong (16 x 25 cm), titre, et 37 dessins. toile grise modeste, dos lisse muet, titre dessiné sur le plat supérieur [Claude - Dessins] (reliure de l'époque). Charnières internes restaurées.
Petit recueil d'esquisses et de dessins de navires (et quelques autres sujets annexes), exécutés au crayon de bois, certains coloriés à l'aquarelle, et quelques-uns seulement légendés, datés et signés. Par ailleurs, une table intermédiaire des dessins a été rédigée après le f. 29, et elle donne quelques indications complémentaires de titres et de dates. 1. La forteresse (30 juin 1908). - 2. Le coucher de soleil (5 juillet 1908). - 3. Incendie en mer, 9 septembre 1908. - 4. [Deux navires à voile]. - 5. [Canot avec hommes d'armes à bord] (aquarellé). - 6. [Accostage de bateaux de plaisance]. - 7. [Vue de la mer la nuit] (aquarellé). - 8. [Mer et volcan en éruption]. - 9. [Esquisse inachevée]. - 10. [Voilier avec pavillon français et nom "Calais"]. - 11. [Vue d'une ville portuaire]. - 12-13. [Scènes de chasse]. - 14. [Navires antiques]. - 15. [Peintre avec chevalet]. - 16. [Matelots buvant dans un estaminet] (aquarellé). - 17. [Tigre] (aquarellé). - 18. Mouillage à Kotonou, Afrique occidentale (aquarellé, 2 février 1909). - 19. [Maison de ville]. - 20. [Deux femmes]. - 20. Dans la grotte : découverte d'un Anglais (aquarellé, 28 janvier 1909). - 21. [Officier devant un vasistas] (colorié au crayon). - 22. Éclaireur (aquarellé). - 23. Naufrage dans les glaces (16 septembre 1908). - 24. Ensemble de navires de différentes époques. - 25. Vers l'Afrique (aquarellé, 10 février 1909). - 26. Coup de vent (aquarellé, 27 février 1909). - 27. Les pêcheurs esquimaux (aquarellé, avec une déchirure latérale, 1er mars 1909). - 28. Bateaux et ballon dans la nuit (décembre 1908). - 29. [Ensemble de pavillons nationaux] (colorié au crayon). - 30. [Scène de naufrage]. - 31. [Officier avec sabre]. - 32. [Navire à vapeur]. - 33. Au marécage (aquarellé, 15 février 1909). - 34. [Paquebot] (colorié au crayon). - 35. [Forteresse en bord de mer]. - 36. Pavillons des côtes de France (colorié au crayon). - 37. Incendie en mer (colorié au crayon, 9 septembre 1906). Rien n'a été trouvé sur ce Claude de La Mortière, mais le style et le thème principal des dessins suggère fortement un adolescent ou un jeune homme fasciné par la mer et la marine. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
S.l. [Rome], s.d. (1848) in-4 carré, [12] ff. n. ch., réglés, couverts d'une écriture fine et lisible (environ 30 lignes par page), demi-veau tabac, dos lisse, pièce de titre cerise en long (reliure de l'époque). Dos frotté.
Il s'agit d'une copie signée et probablement rédigée de la main même de l'auteur l'orientaliste romain Michelangelo Lanci (1779-1867), qui ne survit guère que par ses travaux d'épigraphie arabe et araméenne. Mais il se voulait aussi exégète et entendait éclairer les textes scripturaires par ses connaissances archéologiques ou philologiques. Et là, le fiasco fut complet, sans compter les difficultés que le brave homme rencontra auprès du Saint-Office : en-dehors de son recueil le plus connu, Paralipomeni, ossia illustrazione alla Sacra Scrittura per monumenti fenico-assirii ed egiziani (Paris, 1845, deux volumes), il semble avoir laissé plusieurs manuscrits. Extrait d'un de ces recueils qui ne semblent pas avoir fait l'objet d'une impression telle quelle, notre petit article concerne le prophète Jonas et sa mésaventure "in ventre piscis". - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
S.l., 1839-1841; 2 vol. in-8 carrés, [175] ff. n. ch. ; [340] ff. n. ch., le tout couvert d'une écriture soignée et espacée, très lisible (environ 15 lignes par page), demi-chagrin aubergine, dos lisses cloisonnés et ornés en long, double filet doré sur les plats (reliure de l'époque). Dos uniformément insolés.
Sous ce curieux nom d'"analyses" (18 au premier volume ; 33 au second), nous avons en fait affaire à des instructions catéchétiques des plus classiques à destination non d'enfants débutants, mais de confirmés, comme le montre bien le second volume, où sont développées des notions de théodicée et d'angélologie, certes sommaires, mais d'un niveau au-delà de la compréhension de tout-petits. Les cours correspondent à deux années successives, avec reprise et approfondissement de certaines notions dans les deux volumes (e.g. le péché, les commandements de Dieu et de l'Eglise, les fins dernières). Le cahier final qui contient des indications sur la préparation à la première communion et à la confirmation de l'auteur (respectivement 13 et 14 mai 1841) nous donne des indications plus précise sur l'âge approximatif des catéchisés.Pour le reste, si l'on identifie Berthe de Larsonneau avec la fille aînée de Jean-Victor Larsonneau, elle serait née en 1829 (donc aurait eu douze ans au moment de sa première communion, ce qui est cohérent avec la pratique commune de l'époque), pour se marier en 1849 avec Isidore de Vion de Gaillon (1813-1892), et mourir en 1899.Sinon, elle suivait les catéchismes du jeudi de la paroisse de la Madeleine (de quelle ville ?), au deuxième (puis premier) banc du côté de l'Evangile, comme l'indiquent les mentions précédant chaque instruction, ainsi que les grands cachets de la paroisse, indéfiniment apposés. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Lyon, Pierre Masson (imprimerie de Marius Audin), 1925 ; grand in-8 (277 x 190 mm) ; [20], 525 pp., [1]f. ; couverture crème illustrée sur les deux plats par Bonnardel, tirée en bistre. L’avertissement “Au lecteur” est de Justin Godart, Président de la Société des Amis de Guignol.
Edition originale, exemplaire N° III des X hors commerce sur Hollande, au nom de Marius Audin, seul grand papier avec 20 autres exemplaires numérotés. Exemplaire enrichi de 2 lettres in-8 de Justin Godart destinées à Marius Audin, l’une tapuscrite signée et l’autre, autographe signée, sur papier à en tête du Ministre du Travail, des 5 décembre 1924 et 9 février 1925 ; dans la première, il demande à recevoir un exemplaire d’épreuve pour pouvoir rédiger “L’Avertissement” qu’il a promis pour l’ouvrage ; la deuxième, qui accompagne son texte de 3 feuillets autographes signés, est une explication de son retard et pense qu’Audin a dû le maudire et il conclut “n’empêche que je suis un bon bougre et vous aussi.” Quelques petites traces de manipulation et de poussière avec quelques micro-rousseurs sur certains témoins.
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Blois, 1884. 1 vol. in-12 carré, demi-veau blond avec coins, dos à nerfs orné de caissons dorés, pièce de titre en maroquin rouge, filets dorés sur les plats, tranches marbrées. Reliure de Thiolat (Blois, fin XIXe s.). Ex-libris gravé et cachet de Jules Brosset, organiste de Blois. On joint une photographie (1907) de Gaston Gourmain, peintre céramiste blésois. Manuscrit calligraphié à l'encre brune, titre calligraphié et ornementé de lettrines aquarellées, armoiries peintes au v° (78) ff. de texte avec en-tête et culs-de-lampe dessinés et peints par Gaston Gourmain.
Beau manuscrit calligraphié par Jules Brosset, organiste de la cathédrale de Blois et auteur de nombreuses études sur l'orgue et la musique populaire. Une note de ce dernier indique qu'il a transcrit lui-même ce "charmant roman" publié dans une journal orléanais en décembre 1884 et que son ami le peintre céramiste blésois Gaston Gourmain en a dessiné l'ornementation. Ce conte met en scène un luthier d'Orléans du XVIIIe s. qui s'associe avec un célèbre luthier de Crémone, Ronaldo Amati, qui, avant son retour en Italie lui laisse une recette de vernis en usage chez Stradivarius.
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Arras 2 novembre 1875 in-folio oblong (47 x 64 cm) en feuille
texte sur trois colonnes dans un encadrement de triple filet noir avec fleurons d'angle, sommé d'une croix latine laurée, avec un tirage photographique (9 x 13 cm) contrecollé au centre et représentant les quatre tables commémoratives installées dans la chapelle Saint-Louis de la citadelle.Exceptionnel document sur ces plaques que l'on peut toujours voir sur le site où elles ont été apposées, de chaque côté de la porte d'entrée. Construite par Vauban de 1668 à 1672, la citadelle d'Arras joua un rôle militaire mineur par suite de l'éloignement progressif de la frontière.Jean-Baptiste Lequette (1811-1882) fut évêque d'Arras de 1866 à sa mort
Sérézin, 11 janvier 1918, 1 2 pages manuscrites ;
Lettre de l'historien ardéchois Auguste Le Sourd, adressée au docteur Paul Pouzet de Privas, au sujet de son article sur l'église de Saint-Maurice d'Ibie à paraitre dans la Revue du Vivarais.[...] Je venais de recevoir une lettre de l'imrimeur Habauzit contenant les tristes épreuves ci-jointes. [...] La lettre d'Habauzit ne contenait malheureusement pas que ces épreuves, il y joignait sa facture de 1917 qui est une surprise désagréable. Malgré la fidélité de nos abonnés, il nous reste de quoi payer le n° de janvier prochain et c'est tout. [...] Quand aux clichés de la porte et du clocher ils sont en effet un peu petits, et je suis le coupable. [...] Mais tout ce que nous changerons retardera la Revue [...] M. Filhol, d'Annonay, nous prépare un article sur les plaques muletières ou il compte mettre dix planches, il contribue largement à cette illustration eexceptionnelle, et je craint que ce soit le chant du cygne, en ce qui concerne les gravures. [...]
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S.l., mai 1863 in-8, 211 pp., un f. n. ch. de table, le tout couvert d'une écriture fine, calligraphiée et très lisible (environ 20 lignes par page), demi-chagin havane, dos à nerfs orné de doubles caissons à froid et d'un motif arabisant doré apposé postérieurement en queue, encadrements à froid sur les plats de toile chagrinée, tranches mouchetées (reliure de l'époque). Bon exemplaire.
Curieux roman, apparemment jamais publié, qui forme un récit d'histoire familiale se déroulant à cheval entre l'Algérie et la métropole (Drôme, Provence, spécialement Flassans dans le Var). L'héroïne, Julia, fille d'ouvriers parisiens, se retrouve avec sa famille en Algérie, devient orpheline, etc. On n'a pu retrouver de traces de l'auteur, qui n'écrit pas mal, mais de façon conventionnelle et décousue. Il ne semble pas qu'il ait publié d'autres ouvrages.Exemplaire de Pierre Libaude, avec vignette ex-libris contrecollée sur les premières gardes. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
S.l.n.d. (XVIIIe s.) Petit in-folio de 5 pp.[C30]
Copie manuscrite du XVIIIe s. d'une pièce imprimée à Tours chez Jamet Metayer en 1590 contre la Ligue, qui raconte la prise de Mayenne par Guy de Lusignan baron de Lansac (5 avril 1590) puis la reprise de la ville par les troupes royales.
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S.l., s.d. (vers 1770) in-folio, [16] ff. n. ch., couverts d'une écriture moyenne et lisible (environ 40 lignes par page), nombreuses ratures et biffures, en feuilles.
Petite étude sous forme de brouillon, qui regroupe des fragments d'une notice sur Lille et la Flandre wallonne. Il se compose de plusieurs parties numérotées, mais présente tous les caractères d'un simple canevas, au demeurant sans nom d'auteur. Nous avons, dans l'ordre des numéros apposés aux feuillets :1. Numéro 1. Traité de la Flandre wallonne : ce que c'est que la Flandre wallonne, ses bornes, son sol, son climat, ses villes, ses bourgs, ses villages : ff. 2-3.2. Chapitre second. Lille, capitale de la Flandre wallonne, l'origine de son nom, sa naissance, son accroissement : ff. 4-5.3. Numéro 3 : ff. 6-7. Le texte commence par une mention du mythique Flandebert, qui aurait été le fondateur de la ville : "Flandbertus, ayant fait la paix avec Caius Anstitius lieutenant de César et ayant obtenu tout le pays qui s'étend depuis Cambrai jusqu'à l'océan, à condition cependant d'être soumis aux Romains, bâtit d'abord Harlebec et ensuite Lille. Tel est le sentiment de Pierre Oudegherste [dans ses Annales de Flandre, 1571] ".4. Numéro 4 : ff. 8-9. Suite du texte précédent, décrivant le château de Lille et ses vicissitudes jusqu'en 1605.5. Numéro 5. Position de la ville de Lille, ses édifices tant sacrés que prophanes, ses jardins, ses habitans, ses fauxbourgs : ff. 10-11.6. Numéro 6 : f. 12. Suite de la description des édifices.7. Numéro 7. Richesses de la ville de Lille, son commerce, et ses différents ouvrages : f. 13.8. Numéro 8. Chapitre V : quels sont les princes qui ont habité Lille et qui l'ont embellie, soit par leur présence, soit par leurs ouvrages : ff. 14-16. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, École royale et militaire de Saint Cyr 1829 In-folio 34 X 22 cm. Demi-basane beige, dos lisse orné avec pièce de titre rouge, plats de papier, au premier plat pièce verte bordée d'une frise dorée avec supralibris doré.
Etat correct d’occasion
Paris, 1771 in-8, titre, 50 pp., musique en notation carrée, cartonnage d'attente de papier marbré, dos lisse muet, tranches rouges (reliure de l'époque). Charnières frottées.
Probablement un exemplaire unique de ce livret qui aura été composé pour l'usage du chantre qui le signe sur le feuillet de titre.En dépit de leur célébration spéciale dans la paroisse parisienne au XVIIIe siècle, ni saint René, ni sainte Reine (martyre fêtée le 7 septembre) n'ont laissé de trace dans la structure dévotionnelle de l'église actuelle : aucune des 25 chapelles latérales ne porte leur nom ni aucun monument iconographique ne semble rappeler leur importance passée. Il faut dire que leurs légendes respectives les tiennent loin de la région de Paris (respectivement Angers et la Bourgogne).Aucun manuscrit de cet office signalé au CCF. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
(1970) 1 Livre d'or du restaurant parisien "Chez Louisette" des années 1960-1970, in-12, pleine basane noire, tranches dorées.
Ce livre d'or des années 60-70 contient des autographes, dédicaces et dessins de célébrités de l'époque (Cecil Saint-Laurent, Miss France 1963-Sabine Surget). Le restaurant "Chez Louisette", à Saint Ouen, était très populaire dans les années 60-70, de nombreux chanteurs français y poussaient la chansonnette. En première page, un dessin autographe légendé de SAVIGNAC.
Liège, 16 janvier 1794; petit in-folio, [4] ff. n. ch., initium imprimé, pour le reste couvert d'une écriture moyenne, régulière et lisible, en feuilles.
Reconnaissance de dette contractée par Jean Walther Féchier, prêtre et bénéficier de l'église collégiale de Saint-Pierre (démolie entre 1811 et 1860), au profit de Gérard Ory, marchand brasseur : "Le révérend sieur premier nommé nous a déclaré de se reconnoître redevable (..) d'une somme de deux cent soixante un florins trois sous et douze liards brabant à raison de bière lui vendue et livrée à crédit, et n'ayant argent à la main pour y fournir". - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
[Parthenay], s.d. (3 juillet 1795) in-folio, [4] pp. n. ch., couvertes d'une écriture fine et lisible (environ 40 lignes par page), en feuille, bords fragilisés.
Brouillon de lettre, curieusement daté de l'ancien style, ce qui est étrange pour un conventionnel en mission.Sur la rupture par Charette de son serment et l'attaque, le 7 messidor [25 juin ], du poste républicain des Essarts. Député des Deux-Sèvres, Lofficial (1751-1815), en fin de mission dans l'Ouest, estime de son devoir de collecter le plus d'informations possibles sur l'événement, quoique le lieu de l'incident ne fasse pas partie de sa division. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
S.l.n.d. (1813) in-8, [2] pp. n. ch., couvertes d'une écriture fine et lisible (environ 30 lignes par page), en feuille.
Copie manuscrite réalisée en émigration de la célèbre proclamation de Hartwell, du 1er février 1813, dans laquelle Louis XVIII profitait des revers croissants de Napoléon pour exposer ses intentions politiques : "Le moment est enfin arrivé où la divine Providence semble prête à briser l'instrument de sa colère ! L'usurpateur du trône de Saint Louis, le dévastateur de l'Europe éprouve à son tour des revers (...)".Destinée à ranimer le sentiment monarchique en France, en partie inspirée par Castlereagh dans ses dispositions modérées (le maintien des cadres administratifs et du Code "Napoléon"), elle sera diffusée sur le continent par le biais des agents anglais. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
sans lieu, sans nom, 1780, in-12, XII-292 (i.e. 290, les 2 premières pages étant numérotées 1 & 2 et 3 & 4), veau blond de l'époque, dos lisse et fleuronné, pièce de titre verte, tranches marbrées, Manuscrit anonyme, soigneusement rédigé à l'encre brune, illustré d'un petit dessin au titre et d'un bandeau. Il contient plusieurs articles depuis "Acide" jusqu'à "Zinc". Il s'achève sur une "Explication des caractères chymiques", comportant la légende des nombreux symboles utilisés, et sur un tableau dépliant donnant une "Echelle des affinités" utilisant ces symboles. Oeuvre maîtresse de Macquer, ce dictionnaire est l'un des tout premiers ayant pour objet la chimie. Il a paru pour la première fois en deux volumes en 1766 et a connu de nombreuses réimpressions, dont plusieurs sont contemporaines du présent manuscrit (Chez Didot en 1777-1778, chez les Libraires associés en 1779-1780, etc.) Pierre Joseph Macquer (1718-84) fut professeur de chimie et de pharmacie au Jardin des plantes de Paris. Après avoir publié des "Eléments de chimie" et encouragé par d'autres scientifiques, il décida de publier un dictionnaire de cette discipline qui n'avait jamais été abordée de manière alphabétique jusqu'alors. Cette forme lui permet en outre de développer un certain nombre de sujets qui ne trouvaient pas leur place dans un traité classique. Couverture rigide
Bon XII-292 (i.e. 290, les 2
[Paris] 6, Rond Point de Champs Ely 8 mars 1801 1 p. in-12
Alfred Grandidier (1836-1821), explorateur, membre de l'Académie des Sciences, auteur d'une Histoire Physique, Naturelle et Politique de Madagascar (1895) est également l'auteur d'une importante Bibliographie de Madagascar (1905).Il regrette de ne pouvoir prendre part au Congrès des Sociétés savantes qui se tiendra à Nancy le mois prochain et profite de cette lettre pour vous dire que mon fils partant le 25 de ce mois pour Madagascar, il touchera à Djibouti les premiers jours d'Avril et que peut-être y trouvera-t-il encore le Vte Bourg de Bozas avec lequel il pourrait s'entretenir au sujet de l'exploration projetée dans la grande île. Peut-être pourriez-vous, en écrivant à Mr du Bourg, lui faire part du passage de mon fils, si vous le croyez utile, etc.Joint: 1 carte de visite à la même adresse, datée 23 septembre 1900, 2 pp. in-12 carré qui, visiblement, accompagnait le rapport sommaire que vous m'avez demandé sur le voyage que doit entreprendre le Vte de Bourg. Je crois qu'on peut très blui accorder la mission qu'il demande et qui pourra même entre des mains expérimentées produire des résultats intéressants, d'autant plus que le docteur qui doit l'accompagner sera d'un grand secours pour les collections d'histoire naturelle. Seulement la difficulté est que le départ est prochain, puisque je crois qu'ils veulent prendre le paquebot du 25 octobre!1 autre carte, plus petite, à l'en-tête Alfred Grandidier Membre de l'Institut, message de félicitation daté vendredi matin.La mission conduite par le vicomte Robert du Bourg de Bozas devait, entre 1901 et 1903, traverser l'Afrique, de la mer Rouge à l'Atlantique. Seuls ses compagnons y parvinrent, lui-même perdit la vie sur les rives de l'Ouellé. Cette exploration permit au musée de l'Homme de s'enrichir de près de 700 objets rapportés de l'Éthiopie
Paris, 30 mars 1820; bifeuillet in-12, écrit sur une page, en feuille.
Adressé au chevalier Rigault de Rochefort (né en 1763), ancien magistrat et alors secrétaire des commandements de la duchesse d'Orléans, ce billet (signature peu lisible, de Montaigu ?) exprime ses regrets de n'avoir pu rendre au destinataire un service demandé : "J'espérois beaucoup pouvoir vous rendre le petit service que vous m'avez demandé, mais je vous dirai à ma honte que vous ayant réservé les deux billets de mes deux dames, je ne les ai pas reçus cette année. Ceci n'est pas une gasconnade". - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT