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Reference : 209656

‎Traicté de l'agriculture‎

‎S.l.n.d. (XVIIIe s.) in-folio, [4] ff. n. ch., couverts d'une écriture moyenne, calligraphiée, très lisible (environ 40 lignes par page), texte sur deux colonnes, en feuilles, légèrement ébarbées. ‎


‎Très bref, ce petit manuscrit se présente comme une suite de techniques pratiques ; sont exposées successivement :1. La méthode pour tracer des fossés [trous] arborés, planter des arbres et de les entretenir. - 2. La manière d'enter et de cultiver plusieurs types d'arbres (ormes, chênes, vigne, amandiers, noizilliers [= noisetiers], châtaigners, cerisiers, coigniers [= cognassiers], figuiers, pommiers, néfliers, mûriers, noyers, pêchers, pins, poiriers, pruniers, sorbiers, lauriers). - 3. La manière de cultiver certaines plantes, comestibles ou non (roses, melons, abricots, etc.). - 4. Une recette "pour faire frutifier un arbre qui ne porte fruit".Belle écriture. ‎

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Reference : 203498

‎Traité de mariage du 26 avril 1790‎

‎S.l., s.d. (avril 1790) in-4, [3] pp. n. ch. écrites sur peau de vélin, graphie cursive et moyennement lisible, en feuille. ‎


‎Grosse du contrat de mariage passé devant le notaire royal et tabellion du bailliage de Dieuze, entre le cordonnier Nicolas Houpert et Anne-Marie Chrisman. Le bailliage de Dieuze, enclavé dans le temporel de l'Evêché de Metz, n'exista comme entité administrative de la Lorraine que de 1751 à 1790. ‎

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Reference : 216190

‎Voyage aux Etats-Unis. Juin-juillet 1929‎

‎S.l., s.d. (décembre 1929) 3 vol. in-16, [132] ff. n. ch ; [89] ff. n. ch. ; [77] ff. n. ch., le tout couvert d'une écriture moyenne et généralement lisible (environ 15 lignes par page), quelques biffures et ratures, demi-toile, dos muets. ‎


‎Très intéressant journal de voyage d'un certain R. P. rédigé cinq mois après le séjour à partir de notes (cf. III, f. 62) sur trois petits carnets d'écolier à papier réglé.Il s'agit de la relation d'un déplacement professionnel, ce qui change heureusement des relations purement touristiques qui abondent : R. P., habitant à Vincennes, père de famille inquiet de sa progéniture (I, f. 70), et catholique pratiquant, est requis de passer deux mois aux Etats-Unis sur "un simple coup de téléphone de la direction de la Cie lorraine", avec un représentant de cette dernière société (un certain Zemb). Des éléments glanés ultérieurement laissent fortement penser qu'il est employé de la Compagnie française pour l'exploitation des procédés Thomson Houston, filiale française de General electric company (GECO), fondée en 1893 et destinée à appliquer dans la construction des lignes et du matériel roulant de tramways, les techniques issues des brevets américains dont elle possède les droits d'exploitation. C'est en effet un représentant français de la société Thomson-Houston electric company (Mr. Pingan) qui réceptionne les deux voyageurs à leur arrivée à New York.Quoique absolument pas anglophone, et sans enthousiasme aucun de sa part, il a été chargé de recueillir des renseignements techniques pour les fabrications de la Compagnie lorraine, notamment par l'observation des procédés employés en usine, et spécialement de l'organisation du travail, ce qui lui donnera l'occasion d'exprimer à plusieurs reprises son irréductible différence d'avec les Américains ("nous devons chercher à réduire nos frais de fabrication en 'standardisant' - puisqu'il faut employer cet affreux barbarisme - le travail de nos ateliers. Mais je suis loin de partager l'état d'esprit de certains Français, et notamment de ces ingénieurs de l'Alsthom, de Belfort, présents ici, qui tout en se défendant d'avoir à apprendre de l'Amérique, n'en ont pas moins une mentalité que je qualifierais d''industrielle' et d''américaine', dont l'argent, le bien-être, le luxe constituent l'idéal").1. Traversée, depuis Le Havre, sur le paquebot "L'île de France" (12 juin - 18 juin), qui suscite beaucoup d'ennui et de "passivité". Les descriptions tournent naturellement autour des repas et des effets du tangage ; quelques notations intéressantes sur la chapelle du bord et les passagers.2. Séjour à New York, à l'Hôtel Commodore, et à Schenectady, siège social de l'International general electtic company (18 juin - 7 juillet). A noter, des remarques assez développées sur le fordisme (I, ff. 73-76), sur les prix et salaires (I, ff. 101-106), ainsi que sur le goût des Américains pour les automobiles.3. Passages à Buffalo, Cleveland (peu profitable professionnellement), aux chutes du Niagara, (8 juillet - 11 juillet). Le narrateur détaille dans cette partie, comme en une synthèse, les installations des usines et laboratoires visités (Schenectady et Cleveland). Intéressantes notes sur les rapports entre ouvriers et chefs de service aux Etats-Unis, infiniment plus simples qu'en France.4. Séjour à Boston, pour la visite d'une usine de la GECO sise à Lynn, puis à Chicago (11 juillet - 17 juillet). Une visite aux abattoirs de Chicago arrache au narrateur des considérations bien proches des préoccupations les plus contemporaines sur le sort des animaux d'élevage.5. Séjour à Philadelphie, justifié par une visite à un fournisseur d'anthracite de Pennsylvanie (18 juillet).6. Retour à New York et voyage de retour sur le France (19 juillet - 26 juillet).Dans l'ensemble, le texte associe une description naïve de tout ce qui apparaît "différent" ou "étrange" au visiteur français à une palette de jugements assez tranchés sur les Américains, généralement à la limite du cliché répandu alors en Europe : leur pragmatisme sans profondeur ni états d'âme, leur "laisser-aller" systématique dans la tenue, l'excessive liberté des jeunes femmes, leur sens de l'argent, leur vénération aveugle de la richesse sont les principales caractéristiques sur lesquels le narrateur revient sans arrêt ... Les critiques plus ou moins implicites de la prohibition, du pharisaïsme protestant, vont dans le même sens.En résumé (III, ff. 69-70) : "Après le travail, après les affaires, il est un troisième degré dans la passion des Américains : c'est leur haute considération pour l'argent. Il me semble que, dans ce pays où, faute de communauté d'origine, on n'a pu avoir une formation commune, l'on ait cherché à se retrouver frères dans un commun amour de la richesse, de l'or (...). C'est là ce qui m'a le plus déplu aux Etats-Unis. J'ai trouvé très typique cette façon d'évaluer gens et choses par le nombre de dollars dont ils disposent ou qu'elles ont coûté. La valeur morale s'efface devant le prix en dollars." Qu'on ne s'y Trump pas ! LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎MANUSCRIT.‎

Reference : 793

‎Voyage d'Italie.‎

‎ 1837. Petit carnet in-4 (env. 17 x 22 cm) de 231 pages, et (4) pages de table, demi-toile grise, étiquette de titre manuscrite sur le premier plat.Ce journal, anonyme, féminin, décrit un voyage en Italie commencé le 22 janvier 1837, depuis Aix en Provence, par Ancone, Poligno, Spoletto... , Rome, Capone et jusqu'au 29 avril 1838 à Naples. L'écriture est fine et lisible, et il y a peu de ratures.La voyageuse, qui accompagne un ami, s'attarde avec précision sur les descriptions des monuments et de leurs décorations, mais décrit aussi avec plaisir les paysages ; ses considérations religieuses, grâces et prières sont également très présentes. La majeure partie de cette relation de voyage (près de 120 pages) concerne la capitale italienne, et l'auteure évoque avec ferveur St Pierre, le Colisée, la villa Médicis, le Vatican, les antiquités, les nombreuses églises, les palais romains, etc. ‎


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‎[MANUSCRIT]. ‎

Reference : 226986

‎Voyage en Italie. 1768. Deuxième volume‎

‎S.l., s.d. (1769) in-4, 175 ff., couverts d'une écriture cursive, moyennement lisible (environ 20 lignes par page), ratures et biffures, cartonnage d'attente de papier marbré, dos à nerfs Coiffes rognées, charnière supérieure entièrement fendue, coins et coupes abîmés. (reliure de l'époque).‎


‎Notre manuscrit documente la seconde partie d'un tour en Italie, laquelle se déroula du 19 octobre 1768 au 26 mai 1769, selon l'itinéraire suivant :I. Route de Florence à Rome par Lorette (ff. 1-17). - II. Route de Rome à Naples (ff. 18-22). - III. Naples (ff. 22-54). - IV. Route de Naples à Rome (ff. 55-56). - V. Rome (ff. 57-145). - VI. Route de Rome à Livourne (ff. 146-153). - VII. Livourne (ff. 154-156). - VIII. Pise (ff. 157-160). - IX. Lucques (ff. 160-162). - X. Gênes (ff. 163-171). - XI. Route de Gênes à Antibes et à Marseille (ff. 172-175). La graphie n'étant pas toujours régulière, il présente certaines difficultés de lecture pour quelques vocables.Le début du texte permet de fixer exactement l'époque du périple : "Beaucoup de personnes nous querellèrent de ce que nous n'attendions pas à Florence l'arrivée de l'Empereur qui devoit accompagner en novembre l'archiduchesse Reine de Naples. Comptant nous trouver à Rome pour les fêtes que l'on préparoit à l'Empereur, et à Naples pour celles que l'on devoit faire à l'occasion du mariage du monarque, nous avions pris note parti de renoncer à celles de Florence". Il s'agit en effet des festivités célébrées dans les différentes cours de la Péninsule pour le mariage de Marie-Caroline d'Autriche (une des filles de Marie-Thérèse) avec Ferdinand IV de Naples, qui avait eu lieu par procuration le 12 mai 1768, avant l'acheminement de la princesse dans ses nouveaux États. 1. De Florence à Rome. Les étapes de nos voyageurs sont bien fixées et classiques : Imola, Faenza, Ravenne, Forli, Césène, Savignano, Rimini, Fano, Senigaglia, Ancône, Lorette (longue description), Macerata, Tolentino, Foligno, Spolète, Terni, Città Castellana. Chacune de ces localités a droit à une description sommaire, et parfois à une anecdote se déroulant en son sein (procès à Imola, vente de vin à Forli, évidemment le pèlerinage à Lorette, les fêtes des Apennins, cascade des Marmore, etc.). Le rédacteur est bien un "Aufklärer" en tout cas, comme en témoignent ses réflexions sur les dévotions à Lorette : "À la vérité, les pèlerins donnent dans des enfantillages en faisant un certain nombre de fois le tour de la Santa Casa sur leurs genoux à nud ; mais ils sont moins blâmables que les gens instruits à la tête de la maison qui en dépend, lesquelles doivent entretenir la foy et la dévotion par de bonnes exhortations, et non en autorisant des pratiques purement extérieures".Le premier séjour romain des voyageurs ne dura que douze jours, à l'issue desquels ils voulurent profiter de la clémence de l'arrière-saison pour gagner Naples.2. De Rome à Naples. Ils passèrent donc par Frascati, et les villas Tuscolane, par le monastère du Mont-Cassin, par Capoue et Caserte. Suit la première partie principale du manuscrit, consistant en la description de Naples, méthodiquement explorée selon deux axes (d'une part, les églises, palais et autres monuments ; d'autre part, "les antiquités et les curiosités naturelles"). Les églises sont ma foi la chose la plus commune à Naples, et notre rédacteur d'égrener les visites, sans pourvoir prétendre à l'exhaustivité (plus de 500 bâtiments consacrés au culte dès l'époque baroque) : Duomo San Gennaro, Saint-Philippe-de-Néri, Saint-Laurent, Saint-François-Xavier, le Saint-Esprit, Sainte-Marie des Âmes du Purgatoire, San Paolo Maggiore, Saint-Jean-l'Évangéliste, les Saints-Apôtres, San Giovanni a Carbonara, le Gesù Nuovo (à propos duquel est annexée une longue relation de l'expulsion des Jésuites le 19 novembre 1767), Santa Chiara, Il Carmine [Santa Maria del Carmine Maggiore], L'Ascension, etc. Ici, comme cela vaudra plus tard pour les sanctuaires de Rome (cf. infra), et conformément au goût de l'époque, ce sont les tableaux exposés dans les chapelles, absides, ou sacristies, qui retiennent le plus l'attention du narrateur.Suivent les palazzi (du moins une partie) : Palais royal, Palazzo della Torre, Palazzo della Rocca, Palazzo Francavilla, etc. ; puis les monuments des environs : Chartreuse San Martino, le Château Saint-Elme, le "Tombeau de Virgile", Pouzzoles, les localités du Golfe, le Lac d'Agnano (drainé en 1870), le Vésuve (avec une relation de l'éruption des 19-20 octobre 1767, la plus récente alors enregistrée).Mention obligatoire en cette seconde moitié du XVIIIe siècle : les sites d'Herculanum ("l'ancienne Herculée") et de Pompéi occupent les ff. 48-49. Enfin, le récit se termine par la présentation (des plus sommaires) des visiteurs à la Cour de Naples : "Le Roy habitait Portici quand nous eûmes l'honneur de luy être présenté le 3 de décembre par M. de Choisieul [sic] notre ambassadeur [= Renaud-César de Choiseul-Praslin, 1739-1791]. Nous nous [?] avec deux abbés de condition, Lorrains, en face de la table où le Roy dînoit. Sa grande occupation fut de nous examiner les uns après les autres pendant plus d'une demi-heure : en sortant de table, au lieu d'entrer tout de suite dans son appartement, il se détourna à gauche, nous fit une légère inclination de tête sans nous parler et rentra sur le champ. L'on nous avoit prévenus que c'étoit la manière dont il recevoit les étrangers ..."3. De Naples à Rome. "Voulant revenir à Rome avant les grandes pluies, nous quittâmes munis de passeports Naples le 13 de décembre, enchantés de la beauté du climat. Nous prîmes la route de la poste". Elle les mena de Fondi à Velletri à travers la zone de ce qui était alors les fameux Marais Pontins (Agro Pontino). Ce n'est qu'à l'occasion de ce second séjour que le rédacteur donne une description détaillée de la ville de Rome. Il commence évidemment par les églises, qu'il chiffre à 330 ("en tout, y compris les couvents, hôpitaux et les chapelles"), ce qui semble très sous-estimé (il en existe plus de 900 aujourd'hui, et, même en retranchant les constructions du XIXe et du XXe siècle, on est loin du compte). En tout cas, le paradoxe de la situation est bien posé : "Ce nombre prodigieux de lieux saints, continuellement ouverts, beaucoup trop considérable pour le peu d'habitants, est la cause que l'on ne voit jamais que très peu de personnes dans les temples. Saint-Pierre même, où la majesté divine réside dans le sanctuaire le plus attirant, réunit à peine cent personnes à la fois dans le temps des offices." Ceci dit, il commence sa description par Saint-Pierre évidemment (ff. 60-65), continue par les palais du Vatican et le Château Saint-Ange (ff. 65-69), puis détaille un certain nombre de sanctuaires et de monuments remarquables. À savoir, dans l'ordre d'exposition (qui correspond grosso modo à une exploration en escargot depuis Saint-Pierre) : San Pietro in Montorio, et son tempietto [Janicule] ; Sainte-Marie du Transtévère ; Sainte-Cécile ; San Francesco a Ripa [Transtévère] ; San Giovanni Battista dei Fiorentini ; le Palais Farnèse ; le Palais Corsini ; le Palais Spada ; Saint-Philippe-de-Néri ; la Trinité des Monts [Pincio] ; villa Médicis ; villa Ludovisi ; villa Borghese ; villa Albani ; villa Barberini ; San Andrea al Quirinale ; Santa Maria della VIttoria ; Saint-Nicolas-des-Lorrains ; Saint-Louis-des-Français ; le palais Giustiniani ; Santa Maria in Campitelli ; Saint-Pantaléon ; Sainte-Agathe-des-Goths ; San Lorenzo in Damaso ; Saint-Romuald ; Sant'Andrea della Valle ; San Carlo ai Catinari ; Santa Maria sopra Minerva (avec la place et le Panthéon) ; Santi Ambrogio e Carlo al Corso ; Santa Maria del Popolo ; le Gésù ; Saint-Ignace et le Collège romain ; le Palais Ruspoli ; le Palais Borghèse ; le Palais Doria ; le Palais de l'Académie de France ; le Palais de Monte Citorio ; le Palais Albani ; le Palais Colonna ; le Capitole ; l'Aracoeli ; San Pietro in Carcere ; les vestiges romains du Campo Vaccino ; Saint-Jean-de-Latran et la Scala santa ; villa Giustiniani ; Sainte-Marie-Majeure ; Saint-Pierre-aux-Liens ; Sainte-Praxède ; Sainte-Croix de Jérusalem ; Sainte-Bibiane [Esquilin] ; Saint-Eusèbe [idem] ; San Stefano Rotondo [Celio] ; villa Mattei ; Sainte-Agnès-hors-les-Murs ; Saint-Laurent-hors-les-Murs ; Saint-Sébastien-hors-les-Murs ; Sant'Urbano alla Caffarella ; San Gregorio al Celio ; Saint-Paul-Hors-les-Murs et ses environs ; Sainte-Marie-in-Cosmedin et le temple de Vesta.Suit un long passage su les places publiques et les fontaines qui les ornent (ff; 119-129). Les dernières pages sont consacrées aux environs immédiats de la ville (Tivoli, Este, Albano, Castello [= Castel Gandolfo], l'abbaye de Grottaferrata).Enfin, cette partie se termine par des réflexions générales sur le gouvernement de l'État romain, le style de vie des cardinaux, de la noblesse romaine, et de la bonne bourgeoisie,le genre d'occupations des Romains (les théâtres, les opéras, une description du Carnaval, passage obligé, se trouve à la fin).Comme à Naples, les voyageurs furent officiellement présentés au pape le 27 décembre 1769. Le Souverain Pontife était alors le célèbre Clément XIV Ganganelli, qui venait juste d'être élu le 18 mai précédent, et devait se signaler par l'immortel bref Dominus ac Redemptor. Voici le détail de l'audience pontificale : "Nous fûmes présentés avec deux abbés lorrains par monsieur le chevalier de Laparelli, Florentin, maître de chambre de l'ambassade de France. Notre introducteur garda son épée ; nous autres, nous la quittâmes ; nous fîmes les trois génuflexions d'usage, et arrivés aux pieds de Sa Sainteté qui étoit assise à un bureau couvert d'un dais, nous baisâmes successivement une croix d'or brodée sur sa mule de velours rouge. Le pape, sans avoir l'air de faire attention à cet acte d'humilité auquel sont soumis tous ceux qui veulent luy parler, nous entretenoit de diverses choses relatives à notre voyage. Nous restâmes debout pendant un demi quart-d'heure. Il nous combla de bénédictions pour nous et notre famille (...). Nous le quittâmes en baisant sa mule une seconde fois, et nous nous retirâmes en arrière, en faisant encore les trois génuflexions". C'est en somme moins sommaire que le protocole expéditif de Ferdinand IV. 4. Voyage de retour.Il s'effectua à partir du 11 avril, soit après les cérémonies de la Semaine sainte (longuement décrites à la fin de la partie précédente), et passa par Ronciglione, Caprarola, Viterbe, Montefiascone, Aquapendente, San Quirico, Sienne (où les voyageurs s'attardèrent davantage, ff. 149-154), Livourne (ff. 154-156), Pise (ff. 156-160), Lucques (ff. 160-162). De Livourne, on abandonna la voie de terre pour s'embarquer en direction de Gênes (ff. 163-172), puis de Gênes à Antibes (2 mai), port-frontière entre le comté de Nice et la France (en passant, une brève description de Monaco). À partir d'Antibes, le voyage s'effectue de nouveau par voie de terre (Fréjus, Marseille, Aix, Orange, Montélimar, Valence, Vienne, Lyon, et Paris, rejoint le 26 mai au soir).En conclusion, "Notre voyage a été des plus heureux ; nous n'avons désiré de le voir achevé que pour goûter la douce satisfaction de revoir nos parents, nos bons amis et nos connaissances". Ainsi-soit-il. ‎

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Reference : 228794

‎Voyage en Normandie de J. B. Caron et E. Guillaume.‎

‎S.l., 1851 in-folio, 55 pp. sur texte réglé, couvertes d'une écriture moyenne, régulière, très lisible (environ 40 lignes par page), sans ratures ni biffures, toile grise, dos lisse orné de filets dorés, encadrement de quadruple filet à froid sur les plats, titre poussé en lettres dorées au centre du plat supérieur (reliure de l'époque).‎


‎Amusant manuscrit, probablement couché au propre à partir de notes journalières et qui relate jour par jour une excursion apparemment de loisirs effectuée du 3 au 17 septembre 1851 par quatre architectes (Hesnard, Bonnet, Guillaume et Caron). Partis en train de Paris, les quatre voyageurs passent leur première nuit dans une auberge des Andelys, et effectuent leur périple alternativement à pieds et en chemin de fer, plus rarement en diligence. Leur finalité est clairement ce que nous appellerions "touristique", avec aussi un intérêt professionnel pour les techniques de construction ancienne : ils visitent tous les monuments et "curiosités" du trajet, donnant un compte-rendu souvent détaillé des édifices (églises, palais, mais aussi habitations rurales, qui semblent les retenir particulièrement), et des panoramas. Les principales localités visitées sont : Rouen, Trouville, Sainte-Adresse (près du Havre), Ouistreham, Caen, Carentan, Valognes, Cherbourg (le pire moment du voyage, avec un hébergement indigne), Bricquebec (où tous sont pris d'irrépressibles coliques), Coutances, Granville, Avranches et Mortain ; mais maints villages et hameaux font l'objet de notations à partir du moment où ils ont été traversés. À la fin, Hesnard quitte le groupe pour rejoindre un oncle, et les voyageurs ne sont plus que trois.Curieusement, le texte s'interrompt brutalement alors que le groupe approche du Mont-Saint-Michel : "Pendant ce temps, le Mont s'approche et nous en voyons les détails de plus en plus distinctement (...). Nous sommes prêts d'arriver, mais nous avons été vus de loin et voici des gens qui accourent pour nous engager à prendre leur auberge. Nous les laissons dire, car notre choix est fait. Enfin voici la porte du mont Saint-Michel, du moins la première porte". Le journal s'achève ainsi et ne semble pas avoir été continué.L'identification des quatre jeunes architectes est difficile, en raison du peu de données biographiques du manuscrit, mais il est probable que: Caron soit Jean-Baptiste Caron (1825- avant 1906) ; Guillaume soit Edmond Guillaume (1826-1894) ; et Hesnard, Émile Hesnard (1825-1903), qui fit ultérieurement une carrière d'acteur sous le pseudonyme de Montrouge. Tous venaient juste de terminer leur formation à l'École des Beaux-Arts de Paris (sortie le 6 juin 1851). ‎

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‎MANUSCRIT]‎

Reference : 51576

‎[Éléments chimiques, métalliques et minéraux : descriptions]‎

‎S. l, fin du XIXe siècle, in-12, non paginé (155 feuillets env.), demi-basane maroquinée vert sombre, dos lisse et muet, Ce petit manuscrit renferme un recueil de descriptions, de formules et de préparations chimiques, peut-être rédigées à l'occasion d'un cours de chimie. Il est dépourvu de titre et ouvre sur une partie intitulée "Recherche de l'arsenic (suite)" : les parties précédentes n'ont pas été conservées. Ces notes comprennent notamment des courts aperçus historiques sur la découverte de certains éléments. On y trouve notamment l'arsenic et l'antimoine, le carbone, silicium, bore, zizcomium, etc. Cachet de la papeterie des arts & métiers Hte Garolle, Paris. Dos usé. Couverture rigide‎


‎Bon non paginé (155 feuillets‎

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‎[MANUSCRIT] ‎

Reference : 220684

‎État actuel des affaires générales concernant les finances du royaume de France qui constate les revenus et dépenses du Roy. Avec les affaires générales extraordinaires faittes en France depuis et compris l'an 1756 jusqu'à la fin de l'année 1762 au sujet de la guerre, et les affaires particulières qui se font en France annuellement, en faveur de la Cour de Rome, des évêques, des comtes, pairs, &c‎

‎S.l., s.d. (1763) in-4, [3] ff. n. ch., 150 pp., couvertes d'une écriture épaisse et très lisible, brochés sous couvertures de papier doré à motifs floraux de l'époque. ‎


‎Un nombre important de dépôts publics conserve des exemplaires de ces états financiers dressés pendant la Guerre de Sept ans, avec des dates diverses qui vont jusqu'à 1765 : BnF, Arsenal (exemplaire du marquis de Paulmy), Archives nationales, Bibliothèque de l'Hôtel de Ville (une copie réalisée en 1812 pour Mollien), Reims, Rouen et Valenciennes. À une époque où ce genre de documents ne faisait naturellement l'objet d'aucune publication (celle de Necker fera scandale en son époque), il s'agissait de copies destinées à des membres du gouvernement ou de l'administration. Deux détails permettent cependant d'inférer que les copies en étaient réalisées à un nombre relativement important d'exemplaires : les couvrures, toutes de papier doré à motifs floraux, comme ici ; et, sur notre premier volume, la marque "Le prix est de 15 livres", retrouvé sur un état de 1759, qui atteste d'une circulation monnayée.Pour notre exemplaire, nous avons un correspondant presque exact dans le manuscrit coté 949 de la Bibliothèque de Reims (même date, mais chiffrage différent). Le contenu en est, comme tous les états financiers publics d'Ancien Régime, approximatif et sans vrai détail : "Dans les documents originaux, comme dans les recueils qui les compilent, il est rarement précisé de quel type de dépense ou de quel type de revenu il s'agit. Rédigés dans un but pratique, sans publicité, les comptes et les états n'ont pas à se qualifier pour ceux qui les utilisent" (Alain Guéry, Les Finances de la monarchie française sous l'Ancien Régime, in : Annales, 1978).Séduisant exemplaire dans une élégante brochure dorée. LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎[MANUSCRIT] ‎

Reference : 220683

‎État actuel des affaires secrêttes & générales des finances du Royaume de France contenant : 1° Les revenus & dépenses ordinaires du Roy. - 2° Les revenus royaux, tant aliénés & destinés à perpétuité que pour un tems limité. - 3° Les affaires extraordinaires, faites en France depuis l'année 1755, au sujet de la guerre contre les Anglois, & autres affaires. - 4° Les affaires particulières, qui se font annuellement dans le royaume en faveur de la Cour de Rome, des évêques, des ducs, comtes & pairs, &c‎

‎S.l., 1759 2 vol. in-4, [3] ff. n. ch., 88 pp. ; [35] ff. n. ch., brochés sous couvertures de papier doré à motifs floraux de l'époque. Disparate dans la teinte des motifs floraux sur chacun des volumes. ‎


‎Un nombre important de dépôts publics conserve des exemplaires de ces états financiers dressés pendant la Guerre de Sept ans : BnF, Arsenal (exemplaire du marquis de Paulmy), Archives nationales, Bibliothèque de l'Hôtel de Ville (une copie réalisée en 1812 pour Mollien), Reims, Rouen et Valenciennes. À une époque où ce genre de documents ne faisait naturellement l'objet d'aucune publication, il s'agissait de copies destinées à des membres du gouvernement ou de l'administration. Deux détails permettent cependant d'inférer que les copies en étaient réalisées à un nombre relativement important d'exemplaires : les couvrures, toutes de papier doré à motifs floraux, comme ici ; et, sur notre premier volume, la marque "Le prix est de 15 livres", qui atteste d'une circulation monnayée.Pour le premier volume, nous avons un correspondant exact dans le manuscrit coté 1-161 de la Bibliothèque de Rouen (même date, même chiffrage).Le second volume a pour intitulé : Supplément aux affaires généralles concernant les finances du royaume de France, ou Suite des affaires extraordinaires faittes en France depuis et compris l'année 1758 jusqu'à la fin de celle de 1761 à cause des sommes extraordinaires levées dans le royaume pour subvenir aux dépenses extraordinaires au sujet de la présente guerre. Il ne semble pas signalé au CCF.On joint : un bifeuillet également manuscrit de recettes et dépenses pour l'année 1763, avec un extrait de la Théorie de l'impôt [par le marquis de Mirabeau].Séduisant exemplaire dans une élégante brochure dorée. LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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Reference : 11492

(1756)

‎État de l'école royale militaire.‎

‎ [1756]. 1 vol. in-8. Plein maroquin havane, dos à faux-nerfs orné, pièce de titre de maroquin rouge, roulette dorée en encadrement sur les plats, tranches dorées. 24pp (Édit du roi), [1]f, [7]ff (table alphabétique), [1] f tableau, [1]f titre, 45ff, [1]f titre, 21pp. ‎


‎Intéressant manuscrit faisant état de la composition de l’École royale militaire au XVIIIe siècle. D’une belle écriture italique, le texte réglé en rouge commence par la copie de l'édit du Roy, portant création d'une École royale militaire, donné à Versailles au mois de Janvier 1751. Il comprend 24 articles en 24 pages et a été rédigé par Ysabeau. Une table alphabétique puis un tableau présentant l’état, par compagnie, de Messieurs les élèves de l’École royale, au 1er juillet 1756. Viennent ensuite un état des faits justifiés par Messieurs les élèves pour leur admission puis l’État des personnes attachées à l’hôtel : État-Major, chapelle, langue latine, danse, intendance, grands et petits commensaux, apothicairerie, boulangerie, buanderie… 20 gravures du XVIIIe siècle contrecollées ornent l’ouvrage. On joint huit autres gravures non contrecollées ainsi qu'une lettre du relieur Bénard datée de 1894, indiquant notamment le prix pour la restauration de cet ouvrage : " Restauration de la reliure, du texte, remettre des gardes etc. coutera 25 f. environ. " Un doux prix qui fait rêver. Fondée en 1751 sur le modèle des académies de cadets de Saint-Pétersbourg et de Berlin, à l'instigation du financier Pâris-Duvernier et de Mme de Pompadour, l’École royale militaire de Paris est l’un des rares exemples d’écoles citées dans l’Encyclopédie . Elle y est même présentée comme un modèle idéal : l’organisation spécifique des enseignements et la place accordée au corporel en font l’une des premières mises en oeuvre des principes d’éducation des philosophes des Lumières.Gardes à recoller, coins émoussés. ‎

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‎[MANUSCRIT] ‎

Reference : 223998

‎État général de la perte de matière imposable faite par le département de Seine-et-Oise pour cause de distractions de bois et domaines, soit comme dotation de la Couronne, et de distractions à cause de nouvelles délilitations de territoire avec les départemens environnans ; en exécution des lois du 19 ventôse an IX [10 mars 1801], du sénatus-consulte organique du 28 floréal an XII [18 mai 1804], des décrets des 16 thermidor an XIII 4 août 1805], 11 août et 27 juillet 1808 et du sénatus-consulte du 30 janvier 1810‎

‎S.l. [Versailles], s.d. (1816) in-folio, [7] ff. n. ch. un f. vierge, en feuilles. ‎


‎Dispose, sous forme de tableaux, et par arrondissement, les estimations des bois distraits de l'administration communale, et donc soustraits aux impositions afférentes, le tout dans le cadre des contributions fixées pour chaque département pour l'entretien des troupes d'occupation.On joint la lettre explicative accompagnant cet état : Extrait du procès-verbal du Conseil général (un bifeuillet in-folio écrit au premier et signé de Peyronet, secrétaire général de la préfecture). ‎

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‎[MANUSCRIT 112 DESSINS] METHODE DE LATREILLE.‎

Reference : 5674

‎ENTOMOLOGIE - COLÉOPTÈRES, ORTHOPTÈRES, LÉPIDOPTÈRES‎

‎France, première moitié du XIXe s. 1 vol. in-4° (292 x 227 mm.), en feuilles, (8) ff., 10 p., 90 p. (les coléoptères), 16 p. (les orthoptères), 11 p. (les névroptères), 48 p.(les hyménoptères), 43 p. (les lépidoptères), 18 p. (les hémiptères), 21 p. (les diptères), (1) f. (les rhipiptères), 4 p. (les parasites et les siphonaptères), 2 p. (Thysanoures), 5 ff. bl. Chemise en chagrin maroquiné brun, encadrement noir sur les plats, dos lisse avec titre doré en long, fermoirs (dos passé, quelques frottements, un fermoir manquant, quelques taches dans le volume, notamment sur le feuillet de titre).‎


‎Magnifique manuscrit entomologique, illustré de 112 très beaux dessins dans le texte, principalement des coléoptères, et de 2 dessins préliminaires de papillons. uvre dun entomologiste resté anonyme, il est basé sur la méthode du célèbre Pierre-André Latreille (1762-1833) divisant les insectes en familles. On doit à ce dernier dimportantes Considérations générales sur lordre naturel des animaux composant les classes des crustacés, des arachnides, et des insectes ; avec un tableau méthodique de leurs genres, disposés en familles (Paris, Schll, 1810) & une Histoire naturelle et Iconographie des Insectes coléoptères dEurope, 1822. Lauteur, qui semble préparer un ouvrage, pourrait être un de ses disciples. Les dessins, très fins, font deviner à merveille le relief & laspect exact des insectes. Ils sont accompagnés de précises descriptions : « Les Clairones se distinguent par leurs mandibules dentées, par leurs palpes terminés en massues, par leurs tarses dont le pénultième article est bilobé et dont le premier est souvent très court et peu visible et par leur corps ordinairement presque cylindrique, avec la tête et le corselet plus étroits que labdomen. » (Fig 6 et 7). Les descriptions anatomiques sont en général suivies des noms latins, de la précision du milieu de vie, de lalimentation, des sous-genres ou types, de léventuel caractère nuisible, de laspect des larves, etc. On notera encore quun système de renvois permet de décrire par le menu les différents organes de chaque insecte. Ainsi du crabe doré : « On y distingue alors en général sept parties (Fig. 5, k, organe sécréteur de ce genre) » (chapitre sur les coléoptères, p. 5). Fascinante plongée dans la complexité du monde des insectes. 1 vol. 4to (292 x 227 mm.), sheets, (8) ff., 10 p., 90 p. (Coleoptera), 16 p. (orthopterans), 11 p. (Neuroptera), 48 p. (Hymenoptera), 43 p. (Lepidoptera), 18 p. (Hemiptera), 21 p. (Diptera), (1) f. (Rhipiptera), 4 p. (Parasites and Siphonaptera), 2 p. (Thysanurans), 5 bl. ff. Brown morocco chagrin jacket, black framing on boards, smooth spine with long gilt title, clasps (spine faded, some rubbing, one clasp missing, a few stains in volume, notably on title page). Magnificent entomological manuscript, illustrated with 112 beautiful drawings in the text, mainly of beetles, and 2 preliminary drawings of butterflies. The work of an anonymous entomologist, it is based on the method of the famous Pierre-André Latreille (1762-1833), who divided insects into families. We owe to him important Considérations générales sur l'ordre naturel des animaux composant les classes des crustacés, des arachnides, et des insectes ; avec un tableau méthodique de leurs genres, disposés en familles (Paris, Schll, 1810) & a Histoire naturelle et Iconographie des Insectes coléoptères d'Europe, 1822. The author, who seems to be preparing a book, could be one of his disciples. The fine drawings reveal the exact relief and appearance of the insects. They are accompanied by precise descriptions: "The Clairones are distinguished by their toothed mandibles, by their club-ended palps, by their tarsi whose penultimate article is bilobed and whose first is often very short and not very visible, and by their usually almost cylindrical body, with the head and corselet narrower than the abdomen." (Figs. 6 and 7). Anatomical descriptions are generally followed by Latin names, details of living environment, diet, subgenera or types, possible harmfulness, appearance of larvae, and so on. A system of cross-references provides a detailed description of the different organs of each insect. In the case of the golden crab, for example, "There are generally seven parts... (Fig. 5, k, secretory organ of this genus...)" (chapter on Coleoptera, p. 5). A fascinating dive into the complexity of the insect world.‎

J-F Letenneur Livres Rares - Saint Briac sur Mer
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‎[MANUSCRIT] Ad. NOGUES‎

Reference : 22166

(1838)

‎CAHIER MANUSCRIT DETAILLE DES VENDANGES DE "LA MARTINIERE" A LA FRESNAY (LA FRESNAIE) EN BOUGUENAIS (44020) depuis les années 1838 jusquà 1874 puis de 1887 à 1893 puis en 1904 et 1905, par Ad. NOGUES Propriétaire, Vendanges en Muscadet et Gros-Plant des clos des BELLIANS (BELIANS), du clos PICARD, du clos des FAUCHETELLERIES, du clos GAULTIER, de la GILETTERIE et le clos des PIERRES-ANNE‎

‎BOUGUENAIS 1838/1905 -in-4 plein-VELIN un fort volume, reliure plein velin ancien parcheminé in quarto (binding full vellum in-quarto) à l'italienne, dos long muet, titre à l'encre brune au centre du premier plat, fermeture à cordonnet, toutes tranches lisses rouges, cahier vierge vendu à l'origine par FOREST Imprimeur-Libraire et marchand de papier à Nantes rue de la fosse (étiquette imprimée de FOREST collée en haut à gauche du dos de la première de couverture, livre manuscrit à l'encre brune sur papier velin ligné et filigrané, rempli de l'année 1838 à l'année 1905, avec des lignes horizontales bleues et des colonnes verticales rouges prés-imprimées, 188 pages manuscrites, ‎


‎Detail des Sommes faites dans le jour et dans chaque morceau (dans quel CLOS), détails de l'Emploi des Journaliers(au Pressoir, à conduire, Sommier, porteur de seilles, à couper), détail du Nom des Journaliers (hommes et Femmes), journées et prix des journées données, Nombre de Bariques Récoltées : en Muscadet, en Gros-Plant etc.......RARE DOCUMENT SUR LA VIGNE ET LE VIN A BOUGUENAIS...... en trés bon état (very good condition). en trés bon état ‎

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EUR450.00 (€450.00 )

‎MANUSCRIT. A. FARKAS. ‎

Reference : 99948419

(1870)

‎GEOMETRIE ANALYTIQUE‎

‎ 1870, 2 volumes In 1870, 2 volumes In-8 entiérement manuscrits datés et signés respectivement 30 avril 1870 et 25 juin 1870. A. FARKAS. Environ 1300 pages d'une écriture fine parfaitement lisible, avec figures intercalées dans le texte. Bon état.‎


‎ Toutes les expéditions sont faites en suivi au-dessus de 25 euros. Expédition quotidienne pour les envois simples, suivis, recommandés ou Colissimo. ‎

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‎[MANUSCRIT - AFFAIRE DES POISONS] ‎

Reference : 206298

‎Edit du mois de juillet 1682 contre les devins, magiciens, et empoisonneurs, rapporté dans le Journal des audiences tom. 3, liv. 8, ch. 35 pag. 632 et 633 de l'édition de 1733‎

‎S.l., s.d. (mil. du XVIIIe s.) in-4, [7] ff. n. ch., couverts d'une écriture moyenne et lisible (environ 20/22 lignes par page), en feuilles, cousu. ‎


‎Copie privée du célèbre Edit du Roy, pour la punition de différents crimes, dont l'originale fut publiée en 1682, et qui se trouve former la réponse juridique à la fameuse Affaire des poisons. Il fut publié après la dissolution de la Chambre ardente instituée à cet effet (et que le public dénomma couramment Cour des poisons), et la clôture d'une instruction où seuls les éxécutants avaient été jugés et condamnés, le Souverain ayant reculé devant la divulgation des commanditaires. ‎

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‎[manuscrit] (Affaire de succession concernant les ancètres directs du prix Nobel Claude Simon).‎

Reference : 18943

‎Précis (copie corrigée) Pour madame Adelaïde Micoux, veuve de M. Jean Pierre La Combe -St-Michel (second mariage), général de Division; inspecteur général d'artillerie; grand officier de la Légion d'honneur; chevalier de la couronne de fer; demeurant à Paris, defenderesse.Contre Mr Eugène Boudon (fils de Jean-Pierre Lacombe de Saint-Michel, de par son premier mariage) propriétaire demeurant à St Michel de Vax (Tarn), demandant.Recel d'une somme immence et de plusieurs bijoux de prix, par un héritier (fils de Jean-Pierre Lacombe Saint-Michel, issu de son premier mariage), au préjudice de la veuve (second mariage de Jean-Pierre Lacombe Saint-Michel), légataire du quart de la succession de son mari.‎

‎ s.l., s.n., 1818, 1 cahiers libres. manuscrit de 28 pages, ‎


‎Mémoire d'un Procés survenu à la mort du général Jean-Pierre Lacombe de Saint-Michel, entre son fils (premier mariage) et sa veuve (second mariage).Dans ce mémoire est reproduit le contenu d'une lettre du général: "[...] je laisse ici dans un pot à eau vingt quatre mille napoléons; plus six mille dans mon secrétaire [...] de plus un rouleau de quelques Louis et quelques sacs d'écus sur lesquels je compte prendre le payement des diamants [..]".Le Conventionnel et général d'Empire tarnais, Jean-Pierre Lacombe-Saint-Michel est né et mort au château de Saint-Michel de Vax (Tarn). Il est l'ancètre direct du romancier, prix Nobel de littérature Claude Simon.Figure historique et romanesque, il est le personnage principal du roman de Claude Simon, les "Géorgiques". Choderlos de Laclos (auteur des "Liaisons dangereuses", son capitaine-major, l'initiat à la franc-maçonnerie. Il fût l'ami de Danton et participa à la Prise de la Bastille. ‎

Librairie Ancienne du Vivarais - Saint Etienne de Boulogne

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‎[Manuscrit - Afrique, Africana] Marius Perret (1851-1900), ‎

Reference : 008047

‎En Colonne au Sénégal.‎

‎[Manuscrit - Afrique] Marius Perret (1851-1900), En Colonne au Sénégal. [ca.1891], in-8, 78-3p. Exceptionnel journal de Marius Perret lors de l'expédition du colonel Dodds (colonne du Fouta). Ce manuscrit semble entièrement inédit bien qu'il fût clairement destiné à être publié, probablement dans Le Tour du Monde, journal auquel il collaborait. Certaines parties ont été supprimées, notamment celle sur les espions. Peut-être y a-t-il eu un véto militaire ou politique à cette publication ? Il s'agit d'une version remise au propre puis corrigée à de nombreuses reprises (plusieurs encres différentes). On remarquera qu'il y a deux versions pour la fin du manuscrit - les 3 pages supplémentaires. La première version a été réécrite quelques mois après la première, probablement pour tenir compte de la mort d'Abdoul Boubakar, tué par des maures quelques mois après l'expédition. Cela permet de dater le manuscrit de 1891. Notons que Perret n'était pas militaire. Il est en fait le premier peintre français à aller au Sénégal et il suivit l'expédition comme médecin. En effet, le médecin militaire était indisposé et Perret l'a donc remplacé (il était médecin de formation). Reliure moderne, plein buffle noir, dos lisse, corps de l'ouvrage composé de pochettes en plastique de conservation dans lesquelles sont glissés les feuillets. ‎


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‎[MANUSCRIT - AMIRAL DE FRANCE] ‎

Reference : 223420

‎Observations [Avec :] Projet de proposition de loi‎

‎S.l.n.d. (1814) 2 opuscules in-folio, [4] ff. n. ch. ; [8] ff. n. ch., en feuilles. Bords salis. ‎


‎Dossier qui propose, sous forme d'un projet de loi, le rétablissement de la fonction et de la juridiction de l'Amiral de France, après les dispositions prises sous l'Empire."Le sénatus-consulte du 28 floréal an XII [18 mai 1804], en créant un grand-amiral, n'a établi qu'une dignité, sans jurisdiction et sans fonctions réelles. Aussi, quand celui qui en était revêtu quitta la France pour aller figurer sur un trône [Joachim Murat], ne crut-on pas devoir s'occuper de lui donner un substitut. Le véritable amiral de France, au contraire, était le chef de toute la marine du Royaume (...)". Sur ces bases, est proposé un projet de loi en 29 articles visant à ressusciter l'ancienne Amirauté, supprimer le Conseil des prises et rétablir 21 tribunaux d'amirauté, 4 conseils et une cour suprême. Le Conseil des prises maritimes se trouve particulièrement dans le viseur du rédacteur, qui en dit tout le mal possible. De fait, il sera supprimé le 9 janvier 1815, avant son rétablissement en 1854 (il existe toujours actuellement).Comme l'on sait, si la dignité d'Amiral de France existe toujours actuellement dans l'État (même sans titulaire vivant, comme pour celle de maréchal de France), elle est purement honorifique et ne confère pas de juridiction particulière sur la marine. ‎

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‎[MANUSCRIT] ANDRIEUX (François-Guillaume)‎

Reference : 189170

‎[Lettres à Onésime Leroy]‎

‎S.l., s.d. (1833) in-8, chagrin bouteille, dos lisse muet, enacdrement de simple filet à froid et guirlande dorée sur les plats, tranches dorées, dentelle intérieure, gardes doublées de tabis blanc Exemplaire un peu déboîté. (rel. de la fin du XIXe).‎


‎Ce recueil d'amateur réunit dans un même volume trois L.A.S. à l'en-tête de l'Institut de France - Académie Française (Andrieux en était secrétaire perpétuel depuis 1829), toutes adressées au dramaturge Onésime Leroy, en son domicile de Passy :I. La première du dimanche 3 février 1833 (un feuillet), avec une longue apostille de Leroy sur la visite qu'Andrieux lui fit à Passy peu de temps après.II. La deuxième (chronologiquement, mais troisième du recueil) est du 18 février 1833 (deux feuillets).III. La troisième (placée en deuxième position) est du 14 mars (un feuillet).Elles portent toutes sur l'achat d'une maison à Passy pour loger l'écrivain, qui préfèrerait cependant louer. Malade et fatigué, il demande à Leroy d'effectuer pour lui les démarches (visites, demandes de renseignements, etc.). Il est peu probable que ces dernières aient abouti : Andrieux mourut le 10 mai 1833 à Paris, et fut inhumé au Père-Lachaise. Rien donc qui concerne l'oeuvre aimable et voltairienne du littérateur, ni encore moins son activité politique, déjà lointaine (il fut membre du Conseil des Cinq-Cents, puis du Tribunat).Ont été joints dans le volume aux trois documents de base :1. Un feuillet manuscrit d'introduction. - 2. Un portrait de l'auteur, gravé au trait par Frémy. - 3. Une notice imprimée (paginée 312-317). - 4. Un extrait de ses poésies (Le Meunier Sans-souci ; Une promenade de Fénelon), accompagné de deux portraits (Frédéric II, Fénelon). - 5. Des coupures de journaux diverses sur le même auteur. LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎MANUSCRIT ANONYME‎

Reference : 85388

(1759)

‎Journal d'un voyage fait à Paris en 1759‎

‎, 1759 (30 juillet - 14 septembre), in-8, [1]-405-[33] pp. manuscrites à l'encre (les pages 29 à 58 manquent). Relié avec 3 livrets de visite imprimés, de 16-16-16 pp, parchemin de l'époque, dos muet, Intéressant document relatant le voyage à Paris et dans ses environs d'un groupe de touristes Belges durant l'été 1759. Une seule main a rédigé la totalité du manuscrit : ce narrateur s'exprime à la première personne du pluriel, prenant ainsi la plume pour lui et ses compagnons. La lecture nous apprend peu de choses sur la composition de ce groupe ; ni l'identité précise de ses membres, ni leur âge, ni leur nombre ne sont précisés. nous savons néanmoins qu'ils viennent de Mons*, que ce sont de "grand amateurs qui se considèrent comme des provinciaux et qui [se sont] rendus à Paris uniquement pour y voir toutes les beautés qui s'y trouvent" (p. 174). Nous apprenons que l'un d'eux est un abbé (p. 172) et qu'ils ne sont pas des personnages de premier plan, puisqu'ils ne voyagent pas avec les meilleures recommandations, ce que confirme, entre autres, ce petit épisode : le groupe tente d'obtenir une audience de l'intendant Collin en vue d'acquérir les billets qui leur permettront de voir les maisons de la marquise de Pompadour, mais ils se trompent de personnage et rencontrent, à la place un certain homonyme, procureur au Parlement... (p. 175). Du reste, pour se permettre un tel voyage, il demeure certain qu'ils font partie de la petite noblesse ou de la bourgeoisie. Les visiteurs n'ont pris part à aucune mondanité lors de leur séjour : il s'agit d'un voyage purement culturel, pratique prisée depuis la Renaissance. Le manuscrit ne contient pratiquement que la description des monuments et des sites visités, dans un style plutôt prosaïque, laissant assez peu de place aux impressions particulières. L'entrevue avec le pseudo intendant Collin est l'une des rares anecdotes qui donne un peu d'humour au récit (on y apprend par ailleurs que leur compagnon abbé fut laissé à la rue pendant l'entretien, de crainte qu'il n'ait des airs de "marchandise de contrebande pour une pareille visite"). Le périple débute le 30 juillet 1759, avec le départ de Mons, dans la diligence qui les conduit à Lille ; de Lille, ils prennent une autre diligence, qui les amène à Paris, qu'ils atteignent le 6 août. Les étapes de ces trajets sont l'occasion de visites, notamment de la Nouvelle-Aventure à Lille, dont le narrateur fait une description assez précise, qu'il accompagne d'un plan tracé à la main. Arrivés à Paris par la barrière, les voyageurs sont conduits au bureau de la diligence au Grand Cerf. Ainsi commence la visite de Paris, qui se fait en fiacre : "La première chose qui frappe un étranger en entrant dans cette ville c'est la quantité de monde que l'on voit dans les rues" (p. 26). Nos voyageurs arrivent en effet en pleine période de foire saint Laurent et, de surcroit, le jour même où un homme a été roué vif "pour avoir tué son prétendu pour posséder sa femme" (p. 26), ce qui avait accru le nombre de badauds. Les visites s'enchaînent dès lors sur un rythme effréné. Les pages 29 à 58 du manuscrit étant manquantes, nous ignorons leur programme pour les journées du 8 et 9 août. Les commentaires du narrateur sont plutôt laconiques, que ce soit pour décrire les diverses églises et couvents de Paris, le Palais du Luxembourg, les Invalides, les Tuileries, la Bibliothèque Sainte-Geneviève, le Val-de-Grâce ou encore l'Observatoire. Ils prennent plaisir à effectuer la promenade du boulevard "ou des remparts comme on dit en province" (p. 92), de la rue Saint-Honoré à la porte Saint-Antoine. Tous les dimanches, ils assistent à la messe, dans les diverses églises de Paris. Notons qu'ils se rendent à l'hôpital de la Salpêtrière (p. 154 et suiv.), où sont élevés les enfants trouvés et enfermées "filles de mauvaise vie et les insensées" ; il y voient des jeunes filles Couverture rigide‎


‎Bon [1]-405-[33] pp. manuscrites‎

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‎MANUSCRIT ANONYME‎

Reference : 147303

(1910)

‎Recherches sur les méthodes de restauration végétale des sols‎

‎ Manuscrit 1910, cahier In-8 entièrement manuscrit de 118 pages, avec table des matières. Porte la mention "manuscrit de concours pour le prix Vilmorin" Un tampon du Touring Club de France, Secrétariat Général portant la date du 21 janvier 1910 et le N° enregistrement 41223. Quelques dessins. Des annotations, d'une autre main, en marge pertinentes et parfois amusantes. Ecriture fine et très lisible. Une curiosité qui aborde aussi le problème des incendies et des crues. Bon état.‎


‎ Toutes les expéditions sont faites en suivi au-dessus de 25 euros. Expédition quotidienne pour les envois simples, suivis, recommandés ou Colissimo. ‎

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‎MANUSCRIT | ANONYME‎

Reference : 59092

‎Table des remèdes contenu dans la cave de Monsieur Bertaut au mois d'août 1736 - Maladies auxquelles les remèdes qui sont dans cette cavette peuvent être propres‎

‎, [circa 1736], in-16, (5) 49 (5) pp, Maroquin noir de l'époque, plat orné à froid d'une riche dentelle, dos à 4 nerfs, Curieux manuscrit de pharmacie ancienne et de remèdes médicaux qui trouve son origine dans l'inventaire de la cave ou "cavette" d'un dénommé "Bertaut". Le manuscrit se compose de deux écritures différentes. Une première, qui couvre principalement les premiers et derniers feuillets non chiffrés, liste les produits trouvés dans la cave de Monsieur Bertaut : gouttes d'Angleterre, eau de cannelle, baume du commandeur, élixir de propriété, tartre émétique, esprit de vin camphré, eau impériale, eau thériacale, eau vulnéraire, huile essentielle de Lavande, eau de Mélisse, teinture stomachique d'absinthe et teinture anodine de Sydenham. A la suite de cette liste, l'auteur anonyme donne les "vertus et doses" des différentes préparations. Une seconde main, toujours de l'époque, mais employant une encre noire et d'une écriture plus serrée, donne la liste des maladies pour lesquelles les précédents remèdes peuvent être employés. Ce second auteur anonyme donne aussi les "doses selon les causes et les circonstances de ces maladies". Les maladies décrites sont : l'apoplexie, l'assoupissement, la chute d'enhaut, le choléra morbus, la colique bilieuse ou venteuse, les contusions, les douleurs d'estomac, les rhumatismes, la dysenterie, l'évanouissement, la faiblesse, la léthargie, les morsures, la perte de sang, le poison, la syncope et les vapeurs. Ce manuscrit à usage personnel, qui fut probablement rédigé pour un riche particulier (M. Bertaut lui-même ?), apporte, du fait de son double classement, une peu courante aisance d'emploi : tout malade disposant des remèdes listés peut lui-même se prescrire le médicament adéquat. Rare exemple de manuel pharmaceutique privé, richement relié Couverture rigide‎


‎Bon (5) 49 (5) pp.‎

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‎MANUSCRIT] ANONYME‎

Reference : 89621

‎Traité de mathématique [et] Élémens de géométrie‎

‎s.l, s.n, XVIIIe s, in-4, [103 ff.], Basane brune de l'époque, dos à nerfs et fleuronné, Beau manuscrit, non signé et non daté, rédigée d'une belle écriture, bien lisible, à l'encre brune. Il contient deux parties : La première constitue un traité d'arithmétique et de mathématiques générales, comportant un traité de la grandeur (opérations sur les grandeurs et du rapport des grandeurs) Le seconde est un traité de géométrie, Élemens de géométrie, beaucoup plus étendu : lui-même comportant deux parties, la première consacrée aux lignes, figures planes et superficies ; la seconde aux corps et figures solides. L'ouvrage est illustré de nombreux dessins marginaux, soigneusement exécutés à l'encre et rehaussés au lavis, notamment de jolis petits paysages illustrant les Principes de la longimétrie (Des élémens de géométrie, première partie). Les dernières pages du manuscrit sont manquantes. Reliure usée. Bel état intérieur. Couverture rigide‎


‎Bon [103 ff.]‎

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‎[MANUSCRIT- ARMEE DU NORD] ‎

Reference : 216896

‎Armée du nord. [Ordres du jour]‎

‎Valenciennes, Bouchain ou Oisy, 30 avril 1793-19 août 1793 in-8 carré, [137] ff. n. ch., couverts à plusieurs mains, écritures généralement moyennes et très lisibles (environ 20 lignes par page), vélin rigide à lacets, dos lisse Exemplaire un peu déboîté. (reliure de l'époque).‎


‎Carnet qui regroupe les ordres du jour de l'Armée du Nord, depuis celui du 30 avril au 1er mai 1793 à celui du 19 août de la même année. Ils sont signés successivement de Dampierre, ou de leurs adjudants-généraux (Bourgeois, Lenglet, d'Aubignac). Particulièrement troublée, cette période voit la formation soutenir l'essentiel de l'effort de guerre de la République contre ses ennemis, notamment autrichiens, et est marquée par un renouvellement frénétique des généraux au commandement.Les ff. 105-115 sont occupés par des Lettres écrites au général Baussancourt, interrompant la série des ordres du jour (entre celui du 24 au 25 et celui du 25 au 26 juillet). Elles courent du 16 mai au 8 juin 1793. François de Baussancourt (1742-1795) avait été promu général de Brigade provisoire par le général Dampierre le 12 avril 1793, pour l’armée du Nord. Il commandait l’avant garde de cette armée, lorsque les Autrichiens s’approchèrent de Bouchain le 23 mai 1793. Il s’y maintint et réussit à les repousser. Il fut néammoins suspendu de ses fonctions le 2 août 1793, comme noble, arrêté et emprisonné à Barbonne. Libéré de prison le 28 novembre 1794, il ne fut pas réintégré, et il en mourut de chagrin le 2 octobre 1795. ‎

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‎[MANUSCRIT - ARMÉE DE SAMBRE-ET-MEUSE] ‎

Reference : 222998

‎[Journal]‎

‎S.l., s.d. (1796) in-folio, [468] pp. n. ch., couvertes d'une écriture moyenne, régulière, assez lisible (environ 40/45 lignes par page), vélin souple, dos lisse muet, tranches marbrées Gardes refaites. (reliure moderne).‎


‎Passionnantes lettres de campagnes.Il s'agit d'un ensemble incomplet (la numérotation commence à 37), regroupant de nombreuses missives chiffrées 37-1055 et s'étageant seulement du 8 ventôse au 21 germinal an IV [27 février - 10 avril 1796]. De nombreuses lettres sont adressées au général Jean-Auguste Ernouf (1753-1827) comme chef d'état-major ; ce qui correspond à la période où il exerça ces fonctions à la tête de l'Armée de Sambre-et-Meuse, commandée alors par le général Jourdan, soit du 4 juillet 1794 au 20 septembre 1796. Dès lors, en raison du très grand nombre de missives expédiées sur une si courte durée, de leur nature diverse (billets à des particuliers, circulaires générales, consignes détaillées, réponses hiérarchiques, etc.), et avec des destinataires extrêmement variés (commissaires des guerres, expéditeurs et inspecteurs des vivres, représentants en mission, etc.), on a certainement affaire à un registre général concernant toute l'armée : les expéditeurs ne sont pas précisés, mais sont probablement multiples. À partir du 7 germinal seulement [27 mars 1796], figure une localisation qui est successivement : Berghem - Cologne - Düren, et qui correspond au passage des unités de la Hollande conquise en 1795 à la Rhénanie (pour y affronter l'armée autrichienne). Il va de soi que tous les aspects des unités en campagne sont abordés, mais spécialement ceux tenant au ravitaillement, aux fourrages, aux vins, ce qui laisse suggérer une provenance depuis le commissariat des guerres.Cf. Six I, 425. LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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