Chanson nouvelle à l'occasion de l'arrêt du Parlement contre le parallèle de la doctrine des payens avec celle des Jésuites sur l'air de Beribis. En feuille Très bon 1726 1 volume in-8°
édition originale
Marseille Imprimerie Moullot et Fils 1886. Grand diplôme orné par Ricaud (hauteur 39,5cm, largeur 49cm environ) portant dans des cartouches les devises "Travail", "Progrès" et un décor allégorique (la ville de Marseille avec sa couronne crénelée confiant une branche de lauriers à une Renommée ailée portant sa fine trompette le long du bras gauche). Au centre, flanqué de l'avers et du revers d'une belle médaille imprimée en doré, les lieu et nom de la récompense avec, ajouté à l'encre, le nom du bénéficiaire "Mrs Palanca et Cie pour les parfumeries" et, en-dessous de part et d'autre "Le président de la Commission Rossat", "Le Maire de Marseille Allard". Le diplôme est dans un beau cadre doré d'époque (hauteur 46,5cm, largeur 56,5cm) et protégé par une vitre. Le diplôme, en très bon état a une patine chamois, la vitre est en bon état, ainsi que le cadre. Bel ensemble décoratif.
Ce diplôme est l'une des nombreuses récompenses dont fut honorée, au fil du temps, cette importante parfumerie marseillaise qui avait des comptoirs à Paris, à Grasse et en Afrique du Nord, disparue dans les premières années du XXIe siècle.
Paris, , 1717. Manuscrit in-folio (225 x 325 mm) de (204) ff. sur papier timbré de la Généralité de Paris, vélin, dos lisse muet, titre manuscrit sur le premier plat, traces de lacet (reliure de l'époque).
Inventaire après décès, établi au mois d'avril 1717, d'un conseiller du roi, ancien payeur des rentes de l'Hôtel de Ville de Paris, demeurant au 16 rue Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie, dans le Marais : Inventaire des meubles, papiers (…) de Michel Joseph Charpentier devant Boursier le Bridon notaire au Châtelet de Paris, datté au commencement du 19 avril 1717 arrêté le 26 du même mois.« La cession d’un office comme celui de payeur des rentes de l’Hôtel de Ville de Paris, l’un des plus coûteux de l’époque, s’appuie sur des exigences prenant sens, d’une part, dans de larges pratiques de transmission familiale, et, d’autre part, dans un univers de notabilité socialement fermé. Les familles négociantes qui l’ont investi, depuis la Régence, y ont transféré leurs crédits personnels au service du crédit monarchique : le versement des arrérages de rentes sur l’État auprès des porteurs. Ainsi la vente de ces offices dessine les contours d’un espace politique et économique, bourgeois, habité de fronts de parenté qui se perpétuent à travers elle » (Mathieu Marraud, Vendre aux héritiers : circulation et immobilisation de l’office de payeur des rentes au XVIIIe siècle).Précieuse et rare archive parisienne conservée dans sa première reliure concernant l'office de payeur des rentes de l’Hôtel de Ville de Paris sous la Régence.
, , 1751-1753. Manuscrit in-4 à 28 lignes par page de (498) pp., table, veau granité, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge, tranches rouges (reliure de l'époque).
Rare recueil manuscrit de dix parodies d'opéra parmi les plus représentées au Théâtre de la Comédie Italienne entre 1751 et 1753, à l'époque où le couple Favart entama son règne sur le genre - jusqu’à ce que Charles-Simon devienne directeur de l’Opéra-Comique en 1758 - avec la troupe d'acteurs dont les noms sont indiqués dans chaque distribution : Madame (Justine) Favart, Dehesse, Astrandi, Rochard, Carlin, Chauville etc. « Les réécritures comiques d’opéra, représentées sur les théâtres de la foire et des boulevards comme à la Comédie-Italienne de Paris et sur les théâtres privés, connaissent une vogue étonnante au siècle des Lumières. Parodier l’opéra, ce n’est pas écrire contre l’opéra, mais plutôt participer à sa promotion en jouant le double jeu de la critique et du divertissement. Les parodistes comme Fuzelier, Favart, Romagnesi ou Despréaux, manient autant l’art des vaudevilles que celui du pastiche, et possèdent une riche culture littéraire et musicale. Des opéras de Lully à ceux de Gluck, rares sont les œuvres à succès qui n’ont pas été parodiées ». Contient : 1. Favart (Charles-Simon). Raton en Rosette, ou la vengeance inutile. Parodie de Titon et l'aurore représentée pour la première fois sur le Théâtre de la Comédie Italienne le 28 mars 1753 (66 pp.).2. Gondot (Pierre Thomas). Les Fêtes des environs de Paris. Parodie des fêtes grecques et romaines représentée pour la première fois sur le Théâtre de la Comédie Italienne le 4 juillet 1753 (54 pp.).3. Renout (Jean-Julien-Constantin). Les Couronnes, ou le Berger timide. Pastorale, parodie de la feste de l'hymen ; deuxième entrée des Amours de Tempé (47 pp.).4. Favart (Charles-Simon). Tircis et Doristhée. Pastorale, parodie d'Acis et Galatée représentée pour la première fois sur le Théâtre Italien le 4 septembre 1752 (53 pp.).5. Favart (Charles-Simon). Les Amours de Bastien et Bastienne, parodie du Devin de village représentée pour la première fois sur le Théâtre de la Comédie Italienne le 4 aoust 1753 (32 pp.).6. Favart (Charles-Simon). Les Indes dansantes, parodie des Indes galantes jouées pour la première fois sur le Théâtre de la Comédie Italienne le 26 juillet 1751 (61 pp.).7. Favart (Charles-Simon). Les Amours champêtres, Parodie de l'acte des Sauvages, joués pour la première fois sur le Théâtre de la Comédie Italienne le 1751 (37 pp.).8. Favart (Charles-Simon). Fanfale, parodie d'Homphale représenté pour la première fois sur le Théâtre de la Comédie Italienne le huit mars 1752 (46 pp.).9. Gondot (Pierre Thomas). Les Bergers de qualité. Parodie de Daphnis et Chloé représenté pour la première fois sur le Théâtre de la Comédie Italienne le 1753 (40 pp.).10. Favart (Charles-Simon). Les Amants inquiets Parodie de Thetis et Pelée joués pour la première fois sur le Théâtre de la Comédie Italienne le 1751 (52 pp.)« Le couple Favart marque durablement le genre de la parodie dramatique d’opéra jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, puisque des parodies comme Les Amours de Bastien et Bastienne ou encore Raton et Rosette sont représentées bien après la Révolution. Dès les années 1750, Favart est perçu comme le maître de la parodie dramatique. Le duo Favart est une machine bien rodée : que Charles-Simon compose la totalité de la pièce ou ne soit qu’un correcteur au-dessus de l’épaule de son épouse, il a toujours une part au spectacle. Il compose seul ou en collaboration onze parodies entre 1751 et 1762 ; mais il supervise aussi la création des parodies d’opéra de son épouse, écrites à plusieurs mains. Son épouse est l’attraction de la Comédie-Italienne. Elle se produit dans toutes les parodies créées sur ce théâtre en l’espace de dix ans (trente de 1751 à 1762) ; les parodistes composent, à cette époque, pour ses talents. « Le rôle de Tircis est rendu dans la plus grande perfection par Mlle Favart, qui est la plus aimable chanteuse de vaudevilles que nous ayons eue : elle est aussi charmante dans son travestissement que dans son état naturel : qu’elle soit nymphe, bergère ou savoyarde, qu’elle danse, qu’elle chante, sous quelque forme qu’elle se présente, elle est sûre de plaire ». Les Amours de Bastien et Bastienne, parodie du Devin du village de Rousseau par Mme Favart et Harny de Guerville synthétise bien l’omniprésence des Favart et surtout les innovations qu’ils proposent sur la scène italienne à partir des parodies dramatiques d’opéra. Favart s’impose comme le père de la parodie ; Harny de Guerville écrit ainsi dans l’avertissement qui précède l’édition de son opéra-comique Le Petit-Maître en province : « On me pardonnera aisément de citer par préférence M. Favart. Il est permis à un écolier d’avoir quelque prédilection pour son maître. C’est lui qui m’a donné les premières leçons de l’art dramatique. Bastien a été fait sous ses yeux. » Mme Favart impose sa réforme du costume : « Ce fut elle qui, la première, observa le costume ; elle osa sacrifier les agréments de la figure à la vérité des caractères […] Dans Bastienne, elle mit un habit de laine, tel que les villageoises le portent ; une chevelure plate, une simple croix, les bras nus et des sabots. » L’hégémonie des parodies des Favart s’observe, en outre, par leur reprise outre-Rhin et en province » (Pauline Beaucé).Manuscrit du XVIIIe siècle, d'une belle écriture, très lisible. Ex-libris manuscrit ancien à l'encre brune "Mr Teilhard de Rochecharles" (Pierre Teillard de Rochecharles ? lieutenant général du bailliage d'Andelat, auteur de La Haute-Auvergne sous l'Ancien régime).Pauline Beaucé, Parodies d’opéra au siècle des Lumières : Évolution d’un genre comique. Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2013.
Passe-port délivré à Avignon signé par le maire Roque de Saint-Pregnan Bon Avignon 1837 1 feuille 35 X 26 cm
Reference : 9115
Passe-port délivré par le maire de Carpentras Denis-Xavier Waton et signé également par le préfet Delattre. Très bon Carpentras An XIV 1 feuillet in-4°
Reference : 2092
vers 1470, 1 feuillet (20 x 24 cm)
Peinture sur vélin du dernier tiers du 15 éme siècle.Il s'agit d'une bible résumée en Français, écrite d'une petite bâtarde nerveuse, mais très lisible. (après l'initiale) "Après la mort de Moyse nostre seigneur parla à Josué qui estoit fils de Num / et ministre de Moyse/ et luy dist Moyses dist il mon sergent est mort/ lieve toy et passe (le jourdaing)
Reference : 9114
Permis de port d'armes délivré à un habitant de Carpentras, département de Vaucluse. Daté du 24 fructidor an treize. Très bon Avignon An 13 1 feuillet in-4°
***. Non daté. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Ouvrage de 24 pages, illustré de dessins en couleurs, hors-texte. Police du texte, manuscrite.. . . . Classification Dewey : 91-Manuscrits
... Gén. Montgomery, Le Général Juin, Le Général Zhukov, Les soldats, Classification Dewey : 91-Manuscrits
Reference : 88251aaf
1937, gr in-8vo (22x17cm), XXX karierte Bl. mit verschiedenen Handschriften gefüllt, reich mit Farbstift u. kolorierten Tuschzeichnungen im Text illustriert und mit 12 eingeklebten s/w Fotos (6x9cm) ausgestattet, durchgehender Wasserfleck am rechten Rand (nicht störend), guter Zustand, schwarzer Pappeinband d. Z., Spuren von Aufklebern, leicht berieben, fest und guter Zustand.
Pfadi-Erinnerungen von jungen Schaffhauser Pfadfinderinnen aus der Zwischenkriegszeit. Das Heft der Pfadfinderinnengruppe ‘Hirsch’ wurde von den Mitgliedern selbst geschrieben, bzw. mit Zeichnungen und Fotos illustriert. Das Gesetz der Pfadfinderinnen und ein Porträtfoto der einzelnen Gruppenmitglieder bilden die Einleitung. Die Pfadfinderinnen sind um die 13 bis 15 Jahre alt und nennen sich u.a. Neger, Bünzli, Knopf, Baby, Chüngel, Knirps, Büffel und Chröttli. Die Chroniken ihrer Abenteuer wurden abwechselnd von den verschiedenen Mädchen aufgeschrieben und reich mit Farbstift und Tinte illustriert. Es werden Ausflüge gemacht, es wird gemorst, es werden Grotten erforscht, Opern einstudiert und aufgeführt, Knoten geknüpft, Lieder gesungen, Lager besucht und Fressnachmittage abgehalten. Auch Abzeichen zugunsten der schweizerischen Winterhilfe für Arbeitslose werden in der Stadt Schaffhausen, am Schwabentor und auf dem Fronwagplatz, verkauft. Image disp.
Phone number : 41 (0)26 3223808
Reference : 104609
1 volume in-8 de 200x135x45 mm environ, titre 3 ff. (index), 687 pages, 1 f. blanc, pleine basane brune marbrée, dos à nerfs portant titres dorés, tranches mouchetées de rouge. Avec des figures dans le texte et 2 hors texte. Ouvrage entièrement manuscrit, Matières scientifiques et Philosophie. Quelques rousseurs et pages brunies, mors fendus par endroits mais structure solide.
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(vers 1953) signée de Blanc et Demilly (236x177mm), collée sur un support cartonné sous verre (326x254mm).
Autographe “Amical souvenir Pierre Brasseur” et signature autographe au crayon gras rouge Blanc et Demilly. Cette photographie est de la même série que celle du catalogue de la vente Millon et Ass. du 13 octobre 2008, sous le N°97. Petit manque de papier gommé au sous-verre, beau tirage et belle expression du grand comédien.
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, , 1788-1789. Manuscrit petit in-folio (31 x 23,5 cm) sur peau de vélin de (49)-272 pp., titre à encadrement ornemental peint sur peau de vélin, basane marbrée, dos orné à nerfs (reliure de de l'époque).
Le terrier rénové de la seigneurie d’Hérouval, situé dans la paroisse de Montjavoult, offre un témoignage précieux des pratiques administratives et féodales à la fin de l’Ancien Régime. En 1783, Pierre Masse, un roturier originaire de Picardie, obtient des lettres à terrier délivrées par la chancellerie de Paris pour formaliser les droits et les possessions liés aux terres, fiefs et seigneuries d’Hérouval et de Vallière, lesquelles s’étendaient dans le bailliage de Chaumont-en-Vexin, rattaché à la généralité de Rouen. Cette démarche s’inscrit dans le cadre d’une réaction féodale exacerbée au XVIIIe siècle, où les seigneurs, confrontés à l’érosion progressive de leurs privilèges, s’efforçaient de protéger et de valoriser leurs droits face aux mutations sociales et économiques.Le terrier rénové se distingue par son organisation et sa richesse documentaire. Les pièces liminaires comprennent un « Domaine utile de la Seigneurie d’Hérouval », une table alphabétique des noms des censitaires enrichie de lettrines anthropomorphes, ainsi que les lettres à terrier et la sentence d’entérinement nécessaires à la validation juridique du processus. Ces éléments traduisent une volonté explicite de régularité et d’exhaustivité, caractéristiques des terriers à cette époque, qui constituaient de véritables cadastres avant l’heure. Ils rassemblaient non seulement les déclarations des tenanciers, mais aussi les résultats d’arpentages détaillés, afin de garantir une description précise des biens fonciers et des droits associés.Pierre Masse, principal acteur de cette rénovation, incarne à la fois l’ambition et la fragilité de la bourgeoisie rurale de l’époque. Fils de Picardie, il gravit les échelons sociaux par une série d’alliances stratégiques et d’opportunités financières. En 1769, il épouse en secondes noces Marie Clémence Phanye, veuve d’un receveur de Beaugrenier, consolidant ainsi son intégration dans les cercles de la gestion seigneuriale. En 1773, il est mentionné comme receveur de Beaugrenier, avant de s’autoproclamer seigneur d’Hérouval en juin 1789, après avoir acquis ce domaine des mains des Gallet. Toutefois, son statut de roturier l’empêcha de représenter le fief aux États généraux, illustrant les limites sociales d’un système encore rigidement structuré autour de la noblesse.Les épreuves de Pierre Masse ne furent pas moindres. En mars 1778, il figure parmi les principales victimes de l’affaire Sevestre, un épisode tragique au cours duquel Julien Sevestre, habitant de Vaudancourt, incendia plusieurs propriétés à Montjavoult, Vaudancourt et Boury. Masse perdit trois fermes à Beaugrenier, un revers économique considérable dans son ascension sociale. Malgré cela, il joua un rôle notable dans la vie politique locale, notamment en rédigeant le cahier de doléances de Montjavoult en tant que syndic. Ce document se distingue par une rédaction soignée et une élévation de pensée, traduisant les aspirations de la communauté à une justice sociale accrue.La rénovation du terrier d’Hérouval s’inscrit dans une pratique juridique encadrée par les institutions royales. Obtenir des lettres à terrier supposait une demande officielle auprès de la chancellerie, justifiée par la nécessité de préserver des droits menacés ou de consolider des possessions jugées insuffisamment reconnues. Ces lettres autorisaient le seigneur à contraindre les censitaires à produire leurs titres de propriété et à passer de nouvelles reconnaissances, sous peine de sanctions ou de saisies. Le terrier constituait ainsi une arme juridique et économique pour les seigneurs, leur permettant de maximiser la perception des redevances, des lods et des ventes, et de s’assurer de la fidélité des tenanciers face aux mutations foncières.Cette démarche reflète une société à la veille d’un basculement historique. La réaction féodale, bien qu’intense dans les années 1780, s’opposait à une dynamique sociale irréversible marquée par la montée en puissance de la bourgeoisie et l’affirmation des revendications populaires. Si Pierre Masse parvint à gravir les échelons du système seigneurial, son parcours illustre également les contradictions d’un monde en mutation, où les traditions féodales s’effondraient sous le poids des transformations sociales et économiques. La Révolution française, qui éclaterait peu après, allait définitivement balayer ces pratiques séculaires, reléguant les terriers et les droits féodaux au rang de vestiges historiques.
Reference : 11011
Nérac, Mézin, 1818. Ensemble de 4 pp. Manuscrites sur vélin filigrané, cachets imprimés, timbre à sec.
Parfait état.
Reference : 3136
Turin, 1807 Lettre à en tête de l’empire français, tampon impérial du gouvernement général des départements au delà des alpes Lettre de nomination de Monsieur Chaudron Chef de Bataillon au titre de commandant d’armes de la ville de Turin. Daté et signé à Turin le 28 février 1807 par le Général MenouContre signé par le général Dauzert.
Le général Abdallah Menou s’était converti à l’islam lors de la campagne d’Egypte et avait épousé une dame Zobaïdah. Après la perte de l’Egypte le général Abdallah Menou fut nommé gouverneur général de la ville de Turin où il décéda en 1810. Rare pièce signée du très atypique général Menou.
Reference : 112300
26 x 48 cm., pliée en quatre. Datée 1543. Donation consentie par Jehan UBEDON tondeur d'huille [sic] et Anthonnette DUFOUR son épouse, demeurant à Valenciennes (59) ; en faveur de Simon UBEDON leur fils, tondeur d'huille, époux de Margherite fille d'Antoine TEL. D'un domaine sis à Sebourg (59), comprenant maison, grangette, étable, etc.
Reference : 112301
36 x 47 cm., pliée en six. Datée 28 avril 1543. Arrentement consenti par Simon CORNUT, laboureur, et Marie MACHON, son épouse, demeurant à Rombies (59) ; en faveur d'Henry PORTIER-MACHON, demeurant à Cabottes (59) ; d'une pièce de terre sise à Sebourg (59) ; moyennant une rente annuelle de ... £ tournois (effacée), payable par moitié à la saint Jean-Baptiste et à Noël.
Reference : 112302
26 x 56 cm. Datée 2 mars 1549. Accords passés entre : d'une part Margherite TAVERNE, veuve de Jehan DUPONT, laboureur de la Porte Cambrisienne, banlieue de Valenciennes, comme mère et tutrice de leurs enfants ; d'autre part Mahieu WIART, tisserant en drap et Jehanne HAMART, son épouse, veuve en 1° noces de feu Aubert DUPONT, comme mère de Jennet DUPONT, demeurant en la ville de Valenciennes (59) ; à propos de la succession des feux Jehan DUPONT et Jacqueline CABARET, mariés, du PETIT WARGNY. Acte passé devant les mayeur et échevins de la ville de SEBOURG (59).
A Paris, , 1764. Manuscrit in-8 (14 x 22 cm) de (1)-81 pp. à 24 lignes par page, maroquin rouge, dos à nerfs orné de macles, pièce de titre en maroquin vert, triple filet doré d’encadrement sur les plats, gardes de de papier dominoté, tranches dorées (reliure de l’époque).
Luxueux mémoire manuscrit relatif à l’établissement d’un « cadastre général » ordonné par déclaration royale du 21 novembre 1763, réforme menée par le ministre Henri Bertin qui se heurta à l'hostilité du Parlement de Paris. Créé pour permettre une meilleure répartition de l'impôt, on imagina une division « en trois objets généraux la Campagne, les Villes de l’Intérieur, les Ports de Mer » exposés et détaillés comme suit : « La Campagne. On suppose ici l’étendue territoriale du Royaume représentée dans une seule Paroisse dont le sol réunit les trois genres, sans exception des espèces, c’est-à-dire tout ce qui dérive de l’Animal, du Végétal et du Minéral (…) Villes de l’Intérieur du Royaume. Paris. Circonférence, Fossés, Fortifications, Bâtisse, Tariffées, Taillables etc. (…) Ports de Mer. Villes, Bourgs, Villages et Frontières du Royaume. Havre de Grâce. Nous prendrons pour modèle de ce Plan une ville maritime, nous lui supposerons tout ce qui constitue la force des Places frontières, Fortifications, Citadelles, Château. Après en avoir examiné la situation et l’état actuel, nous passerons à celui de la Marine, des Magasins et des Chantiers, Des Ports enfin des Havres des côtes et des Rades ».« Durant tout le XVIIIe siècle, le projet d’un “ cadastre général ” du Royaume ne cessa d’être agité par les administrateurs et les publicistes. Il faillit prendre corps en 1763, sous le ministère de Bertin (Henri Bertin, 1720-1792, contrôleur général des finances de Louis XV, Ndlr), c’est-à-dire, proprement vers l’apogée du despotisme éclairé français. Le «cadastre» alors envisagé devait, d’ailleurs, comporter simplement le dénombrement et l’estimation des biens, par écrit. L’établissement de plans n’était pas prévu. La tentative échoua. L’hostilité des parlementaires et plus généralement la faiblesse latente qui minait tout l’appareil gouvernemental et dont les résistances des cours n’était qu’un des symptômes, ne permirent même pas, semble-t-il, un commencement d’exécution, outre la circulaire de Bertin du 27 août 1763 avec questionnaire aux intendants, et la circulaire de rappel de L’Averdy (François de L'Averdy, 1724-1793 contrôleur général des finances de Louis XV successeur de Bertin Ndlr) » (Marc Bloch). Superbe manuscrit remarquablement calligraphié à l’imitation d’un imprimé qui porte in fine la signature “Alix Vicaire de St Honoré / de St Marc”, relié en maroquin rouge aux armes du maréchal de Soubise (macles sur le dos, les armes sont dessinées au lavis en guise de bandeau dans le texte) ; Charles de Rohan, prince de Soubise, Pair de France, maréchal de France, né le 16 juillet 1715 à Versailles et mort le 1 juillet 1787 à Paris, fut militaire et ministre d’État sous Louis XV puis Louis XVI : « Les livres du maréchal de Soubise étaient reliés pour la plupart sans armes, ornés simplement de macles et de mouchetures d’hermine couronnées, frappées alternativement entre les nervures du dos » (Olivier-Hermal-Roton, XX, 2034). Traces brunes sur le plat supérieur, légers frottements.Un exemplaire au Catalogue général des manuscrits des bibliothèques publiques de France, Départements, tome XL. Arras. Supplément, Fonds Victor Advielle n° 341. [Voir : Marc Bloch - pseudonyme "M. Fougères", Plans cadastraux de l'Ancien Régime in Mélanges d’histoire sociale, N°3, 1943. pp. 55-70].
Reference : 94083aaf
ca. 1900 - 1910, in-8vo, 45 unnum. Bl. + 26 w. Bl., in feiner deutscher Kurrentschrift (mind. 3 verschiedene Hände) geschrieben (ca. 22 Zeilen/S.), 1 Bl. mit aufgeklebtem Zeitungsausschnitt, am Schluss ein Bl. mit Kinderzeichnung in Wasserfarben (Blume), guter Zustand, mit Widmung der Mutter an ihre Kinder zu Erinnerung, dunkelblauer Orig.-Pappband mit reicher Prägung in Gold und Schwarz sowie dem Titel „Poesie“ auf Vorderdeckel u. Blindprägung auf Hinterdeckel, Goldschnitt, schönes Exemplar.
Prächtig gebundenes Poesiealbum der Zeit um 1900, voll von handgeschriebenen deutschen Gedichten. Die Verse sind meist lustig, teils auch kritisch, davon viele in deutscher Mundart. Viele lassen sich identifizieren oder sind mit dem Autoren bezeichnet, so einige Frankfurter Mundartgedichte von Friedrich Stoltze (1816-1891), vom Mundartdichter Carl von Gumppenberg (1833-1893), von Adalbert Harnisch (1815-1889), Anton Jarisch und K. Sinnrock. Gegen Schluss noch 2 französische Stücke vom Dichter André Theuriet (1833-1907) ,les confitures’ und ,La fourmi et la cigale’ von Joseph Autran (1813-1877). Am Schluss die Widmung eines Kindes an seine Mutter, in französischer Sprache, geschrieben in Genf 1910, signiert Dora Heintz. Image disp.
Phone number : 41 (0)26 3223808
, , (1773). Manuscrit petit in-4 de (2)-299 pp., 18 lignes par page à l'encre brune, veau marbré, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge, triple filet doré d'encadrement sur les plats, tranches dorées (reliure de l'époque).
Cette relation inédite retrace un voyage en France entrepris durant la dernière année du règne de Louis XV, en 1773, et couvre principalement les provinces du Poitou, de l’Aunis, de la Saintonge et de l’Angoumois. Le récit, intitulé "Relation d’un voyage que j’ai fait en 1773, à l’Isle Dieu, Rochefort, Tonay-Charente, Verrières, Montmorillon, & Aurillac", est structuré en onze lettres adressées à une correspondante, Mademoiselle Boudet.Le jeune voyageur, accompagné de deux compagnons, quitte Paris le 21 juin 1773. Après trois semaines de périple, il atteint l’île d’Yeu, premier point d’étape. Trois lettres, datées des 11 et 19 juillet ainsi que du 8 août, décrivent ce lieu en détail : « Je vous avais promis, ma chère sœur, de vous faire la description de l’Isle Dieu. La voici. » Les observations incluent des récits sur la pêche en mer, les pratiques locales et la vie insulaire.Les étapes suivantes le mènent à Tonnay-Charente, où il fait halte entre le 17 et le 30 août. Depuis cette ville portuaire, il visite Rochefort, qualifiée de « porte des colonies ». Au XVIIIe siècle, Rochefort jouait un rôle stratégique en tant que base navale destinée à approvisionner les colonies françaises de l’Atlantique, incluant la Nouvelle-France, les Caraïbes, la Guyane et divers comptoirs africains. Le voyageur note les strictes procédures d’accès au port : « On nous fit avoir un billet du commandant, précaution nécessaire et sans laquelle on ne peut voir le port. »Le périple se poursuit à travers le Poitou, où il traverse Niort et Lusignan avant de s’arrêter à Verrières et Montmorillon. Dans ses lettres du 12 septembre et du 14 octobre, il décrit ces lieux avec une précision remarquable, notamment les discussions avec M. Robert de Beauchamps, maître de forges à Verrières, qui lui fournit des explications approfondies sur l’industrie sidérurgique locale.Le 3 octobre, à Aurillac, il exprime un profond attachement pour cette région : « J’avais toujours eu, depuis mon départ de Paris, un très grand désir d’aller à Aurillac, capitale de la Haute Auvergne, parce que j’en suis originaire. » La dernière lettre du récit, écrite depuis Blandy-les-Tours, près de Paris, le 3 novembre, marque la fin de ce périple.Le volume se conclut par une liste détaillée des étapes de l’itinéraire, intitulée "Noms de tous les endroits où j’ai passé" (pages 285-299). Le voyage, long de 540 lieues et s’étalant sur quatre mois et demi, traverse douze provinces : l’Île-de-France, l’Orléanais, la Touraine, l’Anjou, la Bretagne, le Poitou, l’Aunis, la Saintonge, le Berry, la Marche, le Limousin et l’Auvergne.Ce récit constitue un témoignage précieux, non seulement pour ses descriptions minutieuses des lieux visités, mais aussi pour l’aperçu qu’il offre sur les infrastructures, les industries et la vie quotidienne dans la France de l’Ancien Régime..Provenance : le comte René Philipon (1870-1936) avec ex-libris, châtelain de Vertcoeur, collectionneur et mécène, spécialiste en ésotérisme, publia plusieurs textes sur ce sujet.Très beau manuscrit relié à l'époque d'une grande lisibilité (quelques biffures). Discrètes restaurations aux coiffes et aux coins.
, , 1657-1658. Manuscrit in-folio (34 x 23 cm) de (123) ff., basane brune, dos orné à nerfs (reliure de l'époque).
Précieux armorial manuscrit de la Maison Brisay de Denonville illustré de 26 blasons, 3 arbres généalogiques blasonnés dont 1 sur double-page et les grandes armoiries en guise de frontispice, le tout peint à l'époque.La pièce fut établie et signée par le notaire Berchère pour Octave de Brisay, chevalier de Malte en 1658, fils de Pierre de Brisay et Louise d’Alès de Corbet, frère de l'illustre Jacques-René Brisay de Denonville gouverneur général de la Nouvelle-France de 1685 à 1689, maréchal de camp, sous-gouverneur des ducs de Bourgogne, d’Anjou et de Berry.La famille Brisay du Poitou, dont l’origine remonte à plus de 500 ans, se revendiquait de Torquatus Byrsarius, un défenseur des territoires entre la Loire et la Vilaine au IXe siècle, et prétendait descendre des comtes d’Anjou et des rois Plantagenets. La seigneurie de Brisay, fondée au XIe siècle, fut transmise à Pierre de Brisay (1523-1598), qui hérita de la seigneurie de Denonville en Beauce. Abbé de Saint-Père-en-Vallée, il se convertit au protestantisme et épousa Jacqueline d'Orléans. Leur fils, Jacques, se distingua dans l'armée huguenote et mourut en 1625 lors du siège de Bréda.Pierre de Brisay, né en 1607, hérita de plusieurs titres et se distingua dans l'armée et la politique, notamment en servant sous Louis XIII et Louis XIV. En 1636, lui et sa femme revinrent au catholicisme, et il fut nommé à diverses fonctions, dont maréchal de camp en 1668. De leur mariage naquirent quatorze enfants, dont Jacques-René, futur gouverneur de la Nouvelle-France. Cet enfant, marqué par son éducation calviniste, devint un homme pieux et fervent défenseur du clergé.Ex-libris "Henry Chandon de Briailles 1898-1937", petit-fils du bibliophile Baudreuil de Fontenay. Très beau manuscrit d'une remarquable fraîcheur.Inconnu à Saffroy (III, 37449-37451) ; W. J. Eccles, Brisay de Denonville, Jacques-René de, marquis de Denonville, dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 2, Université Laval/University of Toronto, 2003.
, , 1802-1859. 6 parties en 1 fort vol. in-4 (18 x 23 cm) manuscrit à l'encre brune, vélin rigide, dos à nerfs, titre manuscrit sur le premier plat, lacets, tranches rouges (reliure de l'époque).
Registre manuscrit ouvert en 1802 pour les terres, champs, clos, prés et vignes de Prinçay, Crouailles, Blenay, Bourpin, La Gibourgère, Dercé, Mirbeau dans le département de la Vienne, en six livres comptables : 1. Livre des Frais des Fonds de Terre 2. Livre de Rencontre du produit des fonds de terre (des vins de Crouaïl, Prinçay, des Moeurs, du fourrage des prés, de la récolte de la Bouette, de la récolte de la Stipendie, compte de blé de Mirbeau) 3. Rentier de Maupiou-Marcou 4. Livre de Ferme 5. Livre des Échéances, des rentes et fermes 6. Livre des Impôts. Commencé sous le Consulat (le Rentier de Maupiou-Marcou est daté “15 Pluviôse an 10” tandis que le Livre des échéances est libellé en mois révolutionnaires de Vendémiaire à Fructidor) puis rapidement abandonné, le registre est repris et complété un demi-siècle plus tard, mieux renseigné pour les années 1850-1859, augmenté de papiers divers (correspondances, factures etc.) relatifs à la même période. Rare archive poitevine manuscrite entre Consulat et Second Empire.
Reference : 89727aaf
ca. 1630, in-4to, texte écrit sur papier filigrané dans une très belle écriture cursive humaniste du XVII siècle, foliation manuscrite au recto postérieur (3 + 79 ff. + 2 + 2), + 1 feuille volante d’index ms. de la même main de la foliat., exlibris gravé de F. (Frédéric) Raisin sur garde + ms. avec date ‘1910’, et son nom ms. sur la reliure ‘F. Raisin’, reliure en parchemin décorée en or avec des encadrements de filets et une ornementation florale centrale, titre manuscrit sur premier plat, tranches dorées. Manuscrit en très bon état.
Abrégé manuscrit du début du XVII siècle (l’année la plus tardive mentionnée dans l’ouvrage est 1615), dans lequel on trouve décrit le fonctionnement des alliances entre les premiers Cantons et entre la Confédération et les puissances voisines (France, Milan, Autriche, Bourgogne, Savoye) „assavoir s’il convient envoier ambassadeurs de tous les cantons ou de quelques uns seulement, quand il est question de contracter allience“ etc., comment se déroulent les journées de Suisse où les ambassadeurs des Cantons se rencontrent, les jugements et sentences que l’on donne, la description des républiques de chaque Canton et leur fonctionnement.La date de 1291, qu’on ne rencontre pas dans le texte, fut choisie seulement à la fin du XIXe siècle comme date de naissance de la Suisse, année où fut rédigé le plus vieux document écrit connu actuellement (mais retrouvé tardivement en 1758) parlant d'une alliance entre des cantons suisses : Uri, Schwyz, qui donnera son nom au pays, et Nidwald, (vallée inférieure d'Unterwald). Ces cantons confirmèrent leur volonté de liberté après la bataille de Morgarten contre l'armée du Saint-Empire romain germanique, en 1315, par le pacte de Brunnen. Les territoires avoisinants, Lucerne, Zurich, Glaris, Zoug et Berne se rapprochèrent d'eux au XIVe siècle, fondant ce que l'on appelle aujourd'hui la Confédération des VIII Cantons. La fin du XVe siècle vit une première opposition entre les villes et campagnes qui aboutit finalement au convenant de Stans (1481), avec l'aide de Nicolas de Flue, qui ouvrit la porte à cinq nouveaux cantons : Fribourg, Soleure, Appenzell, Bâle et Schaffhouse. Ainsi, au début du XVIe siècle, la Confédération des XIII Cantons vit le jour. Le texte, par la suite, relate également des divers rapports entre la Confédération Suisse et les puissances voisines qui caractérisèrent la période de l’Ancien Régime.On peut ainsi profiter d’un intéressant ouvrage (inédit, car on n’a pas rencontré l’attestation d’autres exemplaires imprimés et même manuscrits) qui est un bon aperçu, agréable à la lecture, de l’histoire de la Confédération Suisse au Moyen-Age et pendant l’Epoque Moderne. Image disp.
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Paris, Société de Graphologie (Ligugé, Vienne, Imprimerie E. Aubin), 1921 ; in-8, broché ; IX, (3), 147 pp.
Edition originale du tome III, non coupé, en bon état général. Etudes de l'écriture de : Jean Ajalbert, Louis Barthou, Paul Bolo "le Pacha", Gaston Calmette, Georges Clémenceau, François de Curel, Déroulède, Erckmann-Chatrian, Mgr Fabre, Fonssegrive, Comte Friant, André Gide, Général Lambert, Mata Hari, Général Melchior, Jules Méline, Emilie de Morsier, Général Peigné, Alexandre Ribot, Lord Roberts, Jules Roche, Félicien Rops (3 études), Dr Schweitzer, R.P. Sertillanges, Duchesse d'Uzès, Venizelos, Téodor de Wyzewa.
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