Librairie Camille Sourget

Mlle Camille Sourget

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‎BARBEY D'AUREVILLY, Jules‎

Reference : LCS-17504

‎Les Diaboliques. La véritable édition originale des Diaboliques condamnée par la justice.‎

‎L’une des plus précieuses éditions originales littéraires du XIXe siècle. Paris, E. Dentu, 1874.In-12 de (1) f., viii pp., pp. 7 à 354, (1) f. de table. Demi-maroquin tabac, dos à nerfs orné de filets dorés, tranches mouchetées. Reliure de l’époque. 175 x 110 mm.‎


‎Précieuse édition originale de l’un des plus célèbres ouvrages sulfureux de Barbey d’Aurevilly.Vicaire, I, 305 ; Carteret, I, 110.Exemplaire de premier état, avec les coquilles (p. 15 : vnos ; p. 25 : seulemen,t ; p. 121 : s’enrudir ; p. 124 : lui ; p. 186 : Hartfort ; p. 311 : lui et qu’il ; p. 322 : produite).« Ouvrage fort rare et très recherché, l’édition ayant été en partie détruite à la suite d’un procès ». (Carteret).« Très recherché, une grande partie des exemplaires possède une couverture portant la mention ‘Deuxième édition’. Ils sont évidemment dépréciés ». (Clouzot 25).De l’édition originale tirée à 2200 exemplaires, 480 exemplaires qui se trouvaient chez le brocheur furent détruits par l’auteur et l’éditeur à la suite des poursuites du Parquet de la Seine.Condamnées en effet par la justice en ce qu’elles invoquaient l’ingérence du Diable dans les affaires humaines, ces nouvelles campent plusieurs cas surprenants de perversion morale dans lesquels l’Esprit du Mal s’incarne dans une femme : « Le rideau cramoisi », « Le plus bel Amour de Don Juan », « Le bonheur dans le crime », « Le dessous de cartes d’une partie de whist », « A un diner d’athées », « La vengeance d’une femme ».L’une des plus précieuses éditions originales littéraires du XIXe siècle.Bel exemplaire d’une grande fraicheur, dénué de toute rousseur, conservé dans sa reliure strictement de l’époque, condition rare.‎

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EUR6,500.00 (€6,500.00 )

‎BEAUVOIR, Simone de‎

Reference : LCS-17850

‎La Force des Choses. Exemplaire de tête, l’un des 35 imprimés sur vélin de Hollande Van Gelder, provenant de la collection de Pierre-Lucien Martin qui l’a revêtu d’une superbe reliure mosaïquée.‎

‎Rare édition originale de ce roman autobiographique de Simone de Beauvoir, tirée à 160 exemplaires seulement. Paris, Gallimard, 1963. In-8 de 686 pp., (2) pp. Maroquin bleu marine, plats recouverts de daim bleu nuit avec, sur le premier, un grand rectangle vertical de box de même couleur avec le titre de l’ouvrage et la date de l’édition mosaïqués en grandes capitales de box grenat, chaque initiale étant inscrite dans un petit caisson carré de box irisé noir, dos lisse orné de petits rectangles mosaïqués de box vert et bleu ciel, ces derniers portant les initiales du nom de l’auteur, du titre de l’ouvrage et de la date de l’édition poussés en lettres dorées, doublures de papier grenat et gardes de papier bleu ciel, tête dorée, non rogné, couvertures imprimées et dos conservés. Chemise à dos transparent et étui. Pierre-Lucien Martin, 1964. 206 x 138 mm.‎


‎Rare édition originale de ce roman autobiographique de Simone de Beauvoir, tirée à 160 exemplaires seulement. Exemplaire n°10, l’un des 35 exemplaires de tête sur vélin de Hollande Van Gelder. « En 1963 Simone de Beauvoir publie le troisième volume de ses souvenirs : ‘la Force des choses’. Avec une sincérité aussi dépourvue de vantardise que de masochisme, l’auteur reprend son autobiographie où elle l’a laissée, c’est-à-dire en 1944, à la libération de Paris. Avec impartialité aussi quoiqu’elle reconnaisse : ‘Je suis objective dans la mesure bien entendu où mon objectif m’enveloppe’. Certes, à partir de 1944, l’histoire de Beauvoir est devenue quasi publique. Mêlée beaucoup plus que naguère aux événements politiques, elle va se recouper avec certaines autres des œuvres de l’auteur… Ces souvenirs évoqués sont de tous ordres ; ce sont aussi bien des aspects de la vie politique et sociale que des visages, des livres, des films, des rencontres. Aux yeux de Simone de Beauvoir, tout a une égale importance, chaque fait en lui-même n’étant jamais essentiel, mais l’ensemble aidant de toute évidence à sa réalisation propre : ‘il s’agissait de me réaliser, non de me former’. A partir de la guerre, l’histoire de Simone de Beauvoir c’est surtout celle de ses œuvres dont la publication s’échelonne au long des années, les romans d’abord, puis son essai sur ‘le Deuxième Sexe’, mais c’est aussi celle de Sartre qui commence à connaître une grande célébrité. Après le prix Goncourt des ‘Mandarins’, c’est la guerre d’Algérie qui va mobiliser en grande partie son attention, puis les évènements de mai 1958 et l’arrivée au pouvoir du général de Gaulle, le procès Jeanson, le manifeste des 121. L’ouvrage se termine avec le printemps de 1963 et la fin des hostilités en Algérie ; et l’auteur de conclure : ‘ce qui m’est arrivé de plus important, de plus irréparable depuis 1944, c’est que - comme Zazie – j’ai vieilli’ ». (Dictionnaire des Œuvres, IV, 484). Magnifique exemplaire provenant de la collection personnelle de Pierre-Lucien Martin qui l’a revêtu en 1964 d’une superbe reliure mosaïquée. Le présent exemplaire a figuré a figuré à sa vente du 20 mai 1987 sous le n°37. Provenance : P. L. Martin et François Ragazzoni avec ex libris.‎

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EUR9,500.00 (€9,500.00 )

‎BENCIRECHI, Abbé.‎

Reference : LCS-17894

‎Leçons hebdomadaires de la langue italienne à l’usage des Dames. Suivies de deux Vocabulaires ; d’un Recueil des Synonimes Français de l’Abbé Girard, appliqués à cette Langue ; d’un Discours sur les Lettres Familières, & d’un Précis des Règles de la Poésies Italienne. Dédiées aux Dames Françaises par M. l’Abbé Bencirechi, Toscan, de l’Académie des Apatistes de Florence, de celle des Arcades de Rome, & Professeur de L. Itale. Nouvelle édition avec Additions faites par l’Auteur. Les célèbres Leçons hebdomadaires de la langue italienne à l’usage des Dames reliées en maroquin de l’époque aux armes d’Elisabeth-Philippe-Marie-Hélène de France, sœur de Louis XVI, appelée Madame Elisabeth.‎

‎Edition originale définitive des Leçons hebdomadaires de la langue italienne à l’usage des Dames, enregistrée à la chambre royale le 9 janvier 1778 par l’Abbé Bencirechi. Paris, chez l’Auteur et Fetil, 1778. In-12 de (1) f., vii pp., (1) p., 324 pp., vii pp., (3) pp. Plein maroquin rouge, triple filet doré autour des plats, dos à nerfs fleurdelysé, filet or sur les coupes, roulette intérieure, doublures et gardes de papier à décor floral doré, tranches dorées. Reliure armoriée de l’époque. 168 x 92 mm.‎


‎Edition originale définitive des Leçons hebdomadaires de la langue italienne à l’usage des Dames, enregistrée à la chambre royale le 9 janvier 1778 par l’Abbé Bencirechi. L'abbé Bencirechi, originaire de Toscane, était membre l'Académie des Apatistes de Florence, et de celle, non moins célèbre, des Arcades de Rome. Il aimait se dire « connu et protégé par plusieurs personnes d'un rang distingué » car ses manuels s'adressaient surtout à des dames de qualité, comme on peut le voir dans ses Dédicaces. Il a, pendant huit ans, résidé à Vienne en Autriche où il enseignait la langue italienne aux Dames de la Cour, et à d'autres « personnes de distinction » dans cette ville. Arrivé à Paris aux environs de 1771, il y fut également professeur d'italien pendant de nombreuses années. L’abbé Bencirechi semble donc avoir une expérience plutôt mondaine de l’enseignement. Les Leçons hebdomadaires de la langue italienne à l'usage des Dames, parues en 1772, sont dédiées aux Dames françaises, tout comme l'édition de 1778, peu différente de la précédente. L'auteur déplore que, contrairement à tant de pays d'Europe où les femmes ne dédaignent pas de parler italien, le public féminin français boude encore une langue pourvue de tant d'attraits. Le souci de ne pas lasser ses élèves se retrouve dans le plan même de son livre. Par peur d’ennuyer les Dames avec une nomenclature trop sèche, il la donnera insensiblement, aux endroits nécessaires. Il commence par quelques explications sur la prononciation italienne, pendant deux semaines, suivies des neuf parties du discours ou de l’oraison présentées tour à tour, tout au long des semaines suivantes : l’article, le nom, le pronom, le verbe, le participe, l’adverbe, la préposition, la conjonction et l’interjection. Toujours dans un souci de ne pas trop fatiguer les Dames, et leur éviter d'avoir à se procurer un dictionnaire, il rédige, à la suite de chaque leçon, deux petits vocabulaires français-italien et italien-français. Ainsi tous les mots nécessaires à chaque version seront expliqués progressivement et au moment opportun. Le choix des mots aussi, pris dans leurs préoccupations et leur vie quotidienne, plaira aux Dames en mêlant les connaissances utiles et agréables. Avec une telle méthode, la présence d'un Maître ne sera pas nécessaire, tout au plus une fois par semaine, pour la correction de la traduction hebdomadaire, et pour acquérir une bonne prononciation et l'habitude de parler la langue. Pour Bencirechi, les trois traités qui suivent les Leçons paraissent indispensables et seront présentés entièrement en italien car il suppose les Dames assez avancées maintenant dans la connaissance de la langue. 1 - Il est nécessaire quand on parle de savoir choisir les termes justes : l'abbé Bencirechi offre donc à ses élèves le Recueil des Synonymes français de l'abbé Girard, appliqués à l’italien. 2 - L'art épistolaire, tout comme celui de la conversation, est pratiqué souvent avec brio, et de façon naturelle, par les femmes qui pourront lire avec profit le Discours sur les lettres familières. De nombreuses Grammaires des Dames en France proposent des Conseils pour les Lettres, ou des Modèles de Lettres, pour chaque occasion de la vie. 3 - Le Précis des Règles de la versification italienne leur permettra d'apprécier la poésie. » (Madeleine Reuillon-Blanquet). Précieux et fort rare exemplaire du « dernier enfant de Louis Dauphin » relié en maroquin à ses armes, ses « volumes, selon Olivier, étant en général reliés simplement en veau marbré ou granité. » Elisabeth-Philippe-Marie-Hélène de France, huitième et dernier enfant de Louis, dauphin, fils de Louis XV, et de Marie-Josèphe de Saxe, et sœur de Louis XVI, appelée Madame Elisabeth, naquit à Versailles le 3 mai 1764 et vécut le plus souvent loin de la cour, dans sa petite maison de Montreuil, uniquement occupée d'œuvres de bienfaisance ; à partir de 1789, cette vertueuse princesse vint partager les dangers de Louis XVI, refusa d'émigrer et fut enfermée au Temple avec la famille royale. Accusée d'entretenir des relations avec ses frères émigrés, elle fut condamnée à mort par le tribunal révolutionnaire le 10 mai 1794 et guillotinée le même jour sur la place de la Révolution. « Sa bibliothèque, qui contenait des ouvrages de piété, d'histoire et de science, fut transportée à la Bibliothèque Nationale ; les volumes sont en général reliés simplement, en veau marbré ou granité. » (Olivier-Hermal). L’exemplaire porte non seulement ses armoiries mais aussi son rarissime ex-libris dessiné par Dezauche présent dans ses quelques livres préférés.‎

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EUR5,900.00 (€5,900.00 )

‎BERNARDIN DE SAINT PIERRE‎

Reference : LCS-1864062

‎Études de la nature. Rare édition revue et corrigée par Bernardin de Saint-Pierre, en partie originale, comprenant Paul et Virginie au tome IV, les Vœux d'un solitaire, et les contes philosophiques du Café de Surate et de La Chaumière indienne au tome V.‎

‎Provenance : cachet de bibliothèque russe sur les faux-titres, poinçon de même provenance sur les planches. Paris, Imprimerie de Didot Jeune chez Didot, Née de La Rochelle et de Senne, 1792. 5 volumes in-12 de: I/ (2) ff., 1 frontispice, xxxvi pp., 1 planche depl., 648 pp. ; II/ (2) ff., 3 planches dépliantes, 652 pp. mal ch. 625; III/ (2) ff., 595 pp.; IV/ (2) ff., lxxxviii pp., 532 pp.; V/ (2) ff., xxxiv pp., (1) f., 411 pp.; et lvi pp., 72 pp., (1) f. pour La Chaumière indienne. Maroquin rouge, encadrement de filets, perlé, pointillé, ondulé, dos lisses ornés de caissons losangés et larges fleurons, coupes décorées, doublure et gardes de tabis bleu, tranches dorées. Reliure de l’époque. 168 x 98 mm.‎


‎Edition revue et corrigée par Bernardin de Saint-Pierre, en partie originale, comprenant Paul et Virginie au tome IV, les Vœux d'un solitaire, et les contes philosophiques du Café de Surate et de La Chaumière indienne au tome V. Le tome 5 est ici en édition originale. Elle est ornée d'un frontispice, dessiné par Moreau et gravé par Simonet, d'une carte dépliante de l'Hémisphère atlantique et de 3 estampes botaniques. Le retentissement des Études, qui connurent de nombreuses rééditions, lui apporta, après une vingtaine d'années de pauvreté et d'errances, l'aisance matérielle, la reconnaissance sociale et même une réputation de savant que, à tort ou à raison, la postérité n'a guère ratifiée. Le titre ne doit pas induire en erreur : plus que du traité didactique, l'ouvrage relève de l'essai, voire d'une forme de littérature personnelle : « Descriptions, conjectures, aperçus, vue, objections, doutes, et jusqu'à mes ignorances, j'ai tout ramassé : et j'ai donné à ces ruines le nom d'Études, comme un peintre aux études d'un grand tableau auquel il n’a pu mettre la dernière main. » Dépassant la science descriptive de leur temps, les Études annoncent ainsi des disciplines nouvelles comme l'éthologie ou l'écologie. Mais leur intérêt est aussi littéraire. On y trouvera des analyses d'une grande acuité sur le sentiment voluptueux de la mélancolie et le plaisir légèrement morbide que dispensent ruines et tombeaux, ainsi que de splendides tableaux de paysages, parmi les premiers de la littérature française, à la fois précis, colorés et pénétrés d'un sentiment panique de la puissance de la nature, qui, tout en s'inscrivant dans la vogue du « genre descriptif » de la fin du siècle, annoncent Chateaubriand. Bernardin livre son Avis sur cette édition : « La première édition de cet ouvrage, qui parut en décembre 1784, s'est trouvée presque épuisée en décembre 1785. Depuis sa publication, je n'ai qu'à me féliciter des témoignages honorables d'amitié que m'ont donné des personnes de tout état et de tout sexe, dont la plupart me sont inconnues. Les unes sont venues me trouver, et d'autres m'ont écrit les lettres les plus touchantes pour me remercier de mon livre ; comme si, en le donnant au public, je leur avois rendu quelque service particulier. Plusieurs d'entre elles m'ont prié de venir dans leurs châteaux, habiter la campagne où j'aimerois tant à vivre, m'ont-elles dit. Oui sans doute j'aimerois la campagne, mais une campagne à moi, et non pas celle d'autrui. J'ai répondu de mon mieux à des offres de service si agréables, dont je n'ai accepté que la bienveillance. La bienveillance est la fleur de l'amitié ; et son parfum dure toujours, quand on la laisse sur sa tige sans la cueillir. » Quant à l'édition, il la considère à juste titre comme la meilleure : « Depuis longtemps les amis des Lettres et les Bibliographes désiraient une édition des ‘Etudes de la Nature’ d'un format commode, portatif, et en même temps agréable dans une bibliothèque ; celle que nous leur offrons aujourd'hui réunit tous ces avantages. Elle a été revue très-exactement par l'auteur ; l'on a apporté à la correction des épreuves et à la partie typographique des soins tout particuliers. » Bel exemplaire. Provenance : cachet de bibliothèque russe sur les faux-titres, poinçon de même provenance sur les planches.‎

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‎Bernardin de Saint-Pierre, Jacques-Henri‎

Reference : LCS-17460

‎Paul et Virginie Précieux exemplaire appartenant au tirage de grand luxe au format grand in-folio avec les figures coloriées.‎

‎La plus belle édition ancienne de Paul et Virginie, ornée « d’un portrait par Laffite, gravé par Ribault et 6 figures par Gérard, Girodet, Isabey, Laffite, Moreau et Prudhon, gravées par Bourgeois de la Richardière, Bovinet, Mecou, Pillement fils, Prot et Roger. Paris, de l’Imprimerie de P. Didot l’aîné, 1806.Grand in-folio de (2) ff., 1 portrait, xcii pp., 194 pp., (3) ff. de Liste des souscripteurs, 6 planches hors-texte en couleurs. Portrait piqué. Demi-maroquin rouge à grain long à coins, dos lisse finement orné, pièce de titre de maroquin olive, tranches dorées. Etui. Reliure légèrement postérieure.464 x 303 mm.‎


‎La plus belle édition ancienne de Paul et Virginie, ornée « d’un portrait par Laffite, gravé par Ribault et 6 figures par Gérard, Girodet, Isabey, Laffite, Moreau et Prudhon, gravées par Bourgeois de la Richardière, Bovinet, Mecou, Pillement fils, Prot et Roger.Les figures sont très belles. La composition touchante de Moreau et surtout la dramatique figure du Naufrage de Virginie par Prudhon rendent ce volume très intéressant. » (Cohen, 931).Graesse, Trésor de Livres rares, VI, 226« Paul et Virginie » marque une étape dans le roman français. Bernardin de Saint-Pierre a cristallisé dans son œuvre et dans ce roman, toute la littérature de voyage si abondante en ce temps, mais qui n’offrait pas grand mérite littéraire. Il a transporté les thèses de Rousseau qui, lui, ne connaissait que la Suisse et la France, sous les Tropiques. Bien mieux, il a réussi à montrer, - ce que Rousseau n’avait pu faire, - des hommes vivant à l’état de nature, tels du moins qu’on pouvait les imaginer en cette fin du XVIIIe siècle.Comme romancier et comme peintre, il est le prédécesseur de Châteaubriand. Parlant des aurores boréales par exemple il écrit : « l’éclat de ses feux, joint à la lumière tremblante de la lune, rend les nuis d’une magnificence singulière ; le paysage est éclairé d’un jour sombre et doux ».Et par là, Bernardin de Saint-Pierre est bien à l’origine d’un vaste courant qui va de Châteaubriand à Pierre Loti. »Le présent ouvrage fut imprimé en six états différents : ordinaire, 72 fr. ; avant la lettre, 120 fr. ; avec figures peintes, 240 fr. ; in-folio, 120 fr. ; in-folio avant la lettre, 168 fr. ; in-folio figures coloriées, 288 fr.Le présent exemplaire appartient au rare tirage le plus luxueux et le plus rare, in-folio avec les figures coloriées.« Quelques exemplaires ont été tirés de format in-folio » (Rahir, Bibliothèque de l’amateur, 628).Précieux exemplaire, l’un des rares au format grand in-folio, avec les figures dans le rare état en couleurs, conservé dans son élégante reliure en demi-maroquin rouge finement orné.‎

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EUR13,000.00 (€13,000.00 )

‎BOCCACE‎

Reference : LCS-1864066

‎Le Décaméron ‎


‎L’influence du «Décaméron» sur la nouvelle européenne a été considérable,tant en Italie qu’en France. Elle est manifeste dans «L’Heptaméron» de Marguerite de Navarre.Les Contes de La Fontaine, comme on sait, reprennent quelques nouvelles les plus lestes, ce qui n’a pas peu contribué à la réputation d’auteur grivois qui a longtemps pesé sur Boccace. Mais aucun de ses épigones ne l’a égalé dans la construction d’un véritable livre, doté d’une unité organique, ni dans la représentation de ce que, par référence à La Divine Comédie de Dante,la critique a appelé la «Comédie Humaine».Boccace. Le Décaméron de Jean Boccace, traduit par Antoine le Mâcon. Londres (Paris) 1757-1761.5 volumes in-8 de: I/ 1 frontispice, 1 portrait, viii pp., 320 pp., 22 figures numérotées, plus 1 frontispice et 1 gravure libre ; II/ 292 pp., 1 frontispice et 22 figures numérotées, 6 gravures libres ; III/ 203 pp., 1 frontispice et 22 figures numérotées, 2 gravures libres ; IV/ 280 pp., 1 frontispice et 22 figures, 8 gravures libres ; V/ 269 pp., 1 frontispice et 22 figures numérotées, 3 gravures libres.Plein maroquin rouge, triple filet doré sur les plats, fleurons d’angles frappés or aux angles, dos lisses richement ornés, pièces de titre et de tomaison de maroquin olive, filet or sur les coupes, roulette intérieure dorée, tranches dorées. Reliure de l’époque.196 x 130 mm.Premier tirage de la plus recherchée des éditions françaises parues au XVIIIe siècle du «Décaméron» de Jean Boccace. «Ornée de 5 frontispices, 1 portrait, 110 figures et 97 culs-de-lampe par Gravelot, Boucher, Cochin et Eisen, [...] cette traduction française, publiée par les mêmes éditeurs que ceux de l'édition italienne, est plus recherchée et se paie souvent plus cher ». Cohen, col. 160.«L’un des livres illustrés les plus réussis de tout le XVIIIe siècle» (Cohen), parfaitement adapté au chef-d’œuvre de Boccace, écrit entre 1350 et 1355, dans lequel sont rassemblées cent nouvelles racontées en dix jours par sept femmes et trois jeunes hommes.«La prose d’art italienne a trouvé en Boccace son maître.Au XVIe siècle, Pietro Bembo désigne le Décaméron comme un modèle de langue et de style. Les nouvelles trouveront - créeront- leur public auprès des marchands: ce public instruit mais non lettré, c'est-à-dire non latiniste, dont les «gentes dames amoureuses» de la dédicace représentent l'image idéalisée.L'influence du Décaméron sur la nouvelle européenne a été considérable, tant en Italie (de Giovanni Sercambi à Masuccio Salernitano, de Bandello à Firenzuola, Da Porto, Lasca…) qu’en France, où il a été traduit dès 1545 par Antoine Le Maçon. Elle est manifeste dans L'Heptaméron de Marguerite de Navarre. Les Contes de La Fontaine, comme on sait, reprennent quelques nouvelles - les plus lestes, ce qui n'a pas peu contribué à la réputation d'auteur grivois qui a longtemps pesé sur Boccace. Mais aucun de ses épigones ne l'a égalé dans la construction d'un véritable livre, doté d'une unité organique, ni dans la représentation de ce que, par référence à La Divine Comédie de Dante, la critique a appelé la « Comédie humaine ».« Gravelot dessina l'ensemble de l'illustration avec une verve et un talent remarquables » (R.Portalis).« Les dessins de ce joli livre, spirituels et délicatement ombrés de bistre, sont parmi ses meilleurs ; on sent que ces sujets gais lui conviennent ; quant aux groupes d'enfants répandus dans les culs-de-lampe, ils sont tous gracieux, et il a réussi à faire de cet ouvrage, qui eut un très grand succès et se répandit rapidement, grâce à ses figures, en France, en Angleterre et en Italie, un des modèles du genre. »«Le premier grand chef-d’œuvre de Gravelot issu de ce long « apprentissage » est l'illustration du Décaméron de Boccace. D'après les frères Goncourt, Gravelot était plutôt « avare de son talent » et n'accordait aux éditeurs que peu de dessins pour un livre. Aussi était-ce à l'époque un véritable événement que de voir paraître un ouvrage presque entièrement illustré de sa main.« Charmante fantaisie où le crayon et l'imagination du dessinateur, se jouant cette fois dans du passé qui n'était que le passé des contes, habille les Pampinées au goût de la rue Saint-Honoré, transporte sur le fond d'architecture de Saint-Sulpice les rendez-vous de Santa-Maria-Novella, l'horizon de Florence sur un terrain du Grand-Trianon, et fait ainsi une traduction à la française où Boccace est arrangé à la mode de l'idéal que s'en fait la France de Louis XV. Assemblées, promenades, festins, petites personnes pimpantes, minois, fripons, fines nudités ciselées, petit peuple de ballet enrubanné, fleuri, étincelant dans la vive lumière de la gravure ainsi qu'à la lumière d'une scène, tout cela défile comme une féerie badine de Cythère à Lilliput. » (Goncourt, t. 2, p. 282).Dans cet exemplaire d’exception à très belles marges (Hauteur: 214 mm), 88 hors-texte possèdent le paraphe des toutes premières épreuves se trouvant dans l'édition en italien. D'après Cohen ces épreuves peuvent figurer dans les exemplaires de la traduction française : « On trouve également des figures marquées du paraphe indiquant les premières épreuves insérées dès l'origine dans des exemplaires de cette édition. » (col. 161). «On joint souvent à cette édition et surtout à la traduction française, une charmante suite libre de 1 frontispice et 20 planches non signés, mais de Gravelot, portant le titre d’“Estampes galantes des Contes du Boccace. À Londres.”» (Cohen, col. 159).Splendide exemplaire enrichi du frontispice portant «Estampes galantes des Contes de Boccace» et d’une «charmante suite libre» de 20 figures.Très précieux exemplaire, complet de la suite libre, relié en plein maroquin rouge de l’époque.Provenance : ex-libris Biblioth. D. D. de Fréval sur le contre-plat.‎

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EUR38,000.00 (€38,000.00 )

‎BOCCACE‎

Reference : LCS-1864065

‎Le Philocope ‎


‎Édition originale de l’histoire de Roméo et Julietteen français publiée en 1542.Précieux, rare et bel exemplaire à grandes marges de Camille Desmoulinsavec ex-libris calligraphié.Boccace, Adrian Sevin. Roméo et Juliette suivi du Philocope de Messire Jehan Boccace Florentin, Contenant l'histoire de Fleury et Blanchefleur, divisé en 7 livres traduictz d'italien en françoys par Adrian Sevin, gentilhomme de la Maison de Gié.Paris, Gilles Corrozet, 24 février 1542.In-folio de vi ff. et 174 ff. Veau brun, plats encadrés de filets à froid, dos à nerfs orné, coupes décorées, tranches jaspées. Reliure du XVIIe siècle.310 x 200 mm.Edition originale de l’histoire de Roméo et Julietteen français et édition originale du Philocope contenant l’Histoire de Fleury et Blanchefleur traduite de Boccace par Adrian Sevin en 1542.La Croix du Maine, I, p. 8 et 52; A. Cohn. «A. S.’s Bearbeitung der Sage von Romeo und Julia», Shakespeare, Jarbuch, XXIV, 1889, p. 122 sqq; H. Hauvette, «Une variante fr. de la légende de Roméo et Juliette», RLC I, 1921. P. 329spp; M. Simonin, «La disgrâce d’Amadis», SF, 1982, p. 1-30. M. S.«Adrian Sevin traducteur (1542) du Philocolo de Boccace est le premier à faire connaître dans sa dédicace à Claude de Rohan, comtesse de Saint-Aignan, l’histoire de Roméo et Juliette».«Adrian Sevin (Francia) publico, en 1542, una traducciôn del Filocolo de Boccaccio. En el prologo incluyo un cuento basado en el Giulietta e Romeo de Luigi da Porto, dedicado a la excelente e ilustre dama seňora Claude de Rohan, condesa de Santos Aignan.Sevin intento disfrazar a da Porto llevando la accion a Courron, en la antigua peninsula del Peloponeso. El autor cambio a Romeo por Halquadrich, hijo de Malchipo, y a Giulietta por Burglipha, hija de Karilio. A Tebaldo lo llamo Phoraj y a Pietro, Bostruch.La ùnica diferencia importante que se puede encontrar con relacion a la obra de Da Porto, ademas del tremendo jaleo que organizo con los nombres, es que, al final de la historia, Burglipha toma la mitad del veneno de serpiente que Halquadrich le ofrece y muere junto a él. » (Romeo y Julieta,la historia a través de los tiempos).“Da Porto’s novel was published posthumously at Venice without date about the year 1530. It is substantially the story familiar to us, but there are variations in detail, and certain personages of the drama are wanting. Romeo masks not as a pilgrim but as a nymph; the lovers touch hands and whisper their passion in the torch-dance; the wooing and winning are not swiftly accomplished; the sentence of banishment is not pronouced until after some happy bridal days and nights have followed the secret marriage; the nurse has not yet appeared in the story; for Paris we have here the Count of Lodrone; Juliet awakens from her drugged sleep in the tomb before the poison has quite overcrowed the spirit of her husband, and a dialogue ensues, the motive of which has been idealised and exalted in the opera of Gounod. This form of the tragic scene was unknown to Shakespeare, who could have conveyed into it the beauty and dignity of passion; when Otway, and subsequently Garrick, with Otway as his guide, varied from the Shakespeare close, they struck false notes and fell into the phrases of convention and pseudopathos.Adrian Sevins’s French transformation of the story of Romeo and Juliet into the story of Halquadrich and Burglipha (1542) does take a place in the direct line of the development of the tale.”Le volume contient à la suite l’édition originale de la traduction française d’une œuvre de Boccace, le Philocope, un des romans amoureux les plus prisés pendant la Renaissance. Deux enfants s'aiment depuis leur plus tendre enfance, tout les sépare. Elle est chrétienne et de naissance servile, il est fils de roi et sarrazin. C'est l'Amour qui viendra à bout de ces nombreux obstacles que cette situation va produire. Cette traduction d'Adrien Sevin, natif de Meung-sur-Loire faite sur l'édition italienne de Venise 1538 est dédiée à Madame Claude de Rohan, Comtesse de Saint- Aignan.Belle impression de Denys Janot agrémentée de 36 vignettes avec encadrement gravées sur bois dans le texte dont une en grand format, restées anonyme mais attribuées à Jean Cousin.Précieux exemplaire à grandes marges.Provenance: Jules Clarétie (ex-dono); Camille Desmoulins (ex-libris manuscrit).Ex-dono manuscrit daté du 24 avril 1878, signé de Matton Aîné « Offert à M. J. Clarétie, en souvenir de la biographie de mon malheureux parent».‎

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EUR13,000.00 (€13,000.00 )

‎Boileau-Despreaux.‎

Reference : LCS-17620

‎Œuvres diverses avec le Traité du sublime ou du merveilleux dans le discours. Edition originale des Œuvres de Boileau reliée en maroquin de l’époque.‎

‎Précieux exemplaire relié en beau maroquin rouge de l’époque orné d’un décor à la Duseuil. Paris, Denys Thierry, 1674. In-4 de 1 frontispice, (2) ff., pp. 1 à 142, (4) ff., pp. 143 à 178, 1 second frontispice, (1) f. de privilège, (4) ff. de préface, 102 pp., (5) ff. Relié en plein maroquin rouge, plats ornés d’un décor à la Duseuil, dos à nerfs orné de fleurons dorés, coupes décorées, roulette intérieure, tranches dorées. Reliure de l’époque. 242 x 175 mm.‎


‎Édition originale. Tchemerzine, I, 745. Elle est ornée d’un beau frontispice gravé par Landry et d’une planche gravée en tête du Lutrin par Chauveau. Outre les IX premières Satires, le Discours au Roy et le Discours sur la Satyre, l’édition contient les quatre premières Epistres, l’Art poétique complet, et les quatre premiers chants du Lutrin. « Une vie assez terne, une œuvre finalement peu abondante – et pourtant Boileau reste un des grands vivants du XVIIE siècle : plus que ses livres, c’est le personnage qui s’impose, et c’est son action directe, orale, sur son temps qui est la plus importante. Les idées de Boileau ont irrité les ‘philosophes’ ; les romantiques les ont bafouées, malgré l’effort tardif de réhabilitation de Sainte-Beuve. Elles peuvent sembler aujourd’hui conventionnelles. En 1660, elles étaient révolutionnaires. Boileau était de plain-pied avec son temps : l’un des rares critiques à avoir mieux jugé ses contemporains que ses prédécesseurs, il a certes médit de Ronsard, mais peut-on dire qu’il se soit trompé sur les chapelains, Cotin Scudéry ? Il n’avait pas de système ; il obéissait aux impulsions de sa raison chaleureuse, aux ardeurs ou aux colères de son goût, qui détestait le laborieux, le compliqué, mettait la perfection dans l’aisance, l’apparente facilité et combattait pour un art ‘naturel’, avec pour idéal la simplicité. Amener la poésie française au niveau où les ‘Provinciales’ avaient élevé la prose, débarrasser la poésie de ses oripeaux conventionnels et de la préciosité, tel fut, selon Sainte-Beuve, le rôle de Boileau, tant de fois diffamé depuis trois cents ans, mais qui reste peut-être le seul théoricien littéraire du passé encore lisible, et encore lu ». Jacques Patry. Précieux exemplaire relié en beau maroquin rouge de l’époque orné d’un décor à la Duseuil. Les éditions originales des grands classiques français sont particulièrement recherchées dans cette condition et Tchemerzine cite plusieurs exemplaires en maroquin tardif : Duru, 250 Fr ; Noulhac, 300 Fr ; un exemplaire en veau, 30 Fr et un seul exemplaire en maroquin de l’époque à la Duseuil, 6 255 Fr. Provenance : ex libris manuscrit sur le titre Carolus Feron.‎

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‎BOSSUET‎

Reference : LCS-A2

‎Discours sur l’Histoire universelle. Pour expliquer la suite de la Religion & les changemens des Empires. « De bons esprits continuent de tenir le ‘Discours’ de Bossuet pour une des œuvres capitales de la littérature française ».‎

‎Edition originale. Paris, Sébastien Mabre-Cramoisy, 1681. In-4 de (1) f., 561 pp., (7). Relié en veau blond glacé de l’époque, triple filet doré d’encadrement sur les plats, dos à nerfs orné de fleurons dorés, pièce de titre de maroquin rouge, double filet doré sur les coupes, tranches rouges. Reliure de l’époque. 257 x 188 mm.‎


‎«Le ‘Discours sur l’Histoire universelle’ qui parait en 1681 est un éblouissant chef-d’œuvre qu’on a pu comparer à ‘La Cité de Dieu’ de Saint Augustin et qui se présente comme une philosophie de l’histoire, depuis les origines jusqu’à l’époque chrétienne. Très informé, fondé sur une multitude de faits, sur une connaissance de l’histoire, particulièrement de l’histoire romaine, aussi complète qu’on la pouvait avoir à cette date, il a pour idée centrale que Dieu gouverne le monde dans le respect de la liberté humaine. «Ce qui est hasard à l’égard de nos conseils incertains est un dessein concerté dans un conseil plus haut, c’est-à-dire dans ce conseil éternel qui renferme toutes les causes et tous les effets dans un même ordre». De bons esprits continuent de tenir le ‘Discours’ pour l’œuvre capitale de Bossuet et aussi pour une des œuvres capitales de la littérature française. Montesquieu ne l’a pas éclipsée. Elle est unique par la majestueuse grandeur des vues et la précision contrôlée du détail. Si cette œuvre grandiose a marqué dans l’histoire de l’esprit humain, elle a marqué aussi une étape dans l’histoire de l’esprit de Bossuet. Elle a formé en lui, peut-on dire, l’historien au sens moderne du mot». Le ‘Discours sur l’Histoire universelle’ est aussi un cours d’histoire générale qui fut écrit uniquement pour l’éducation du dauphin. Fondé sur la Révélation, il embrasse toute la suite des temps qui se sont écoulés depuis la création du monde jusqu’à l’empereur Charlemagne. «Il se divise en trois parties; la première s’intitule ‘Les époques’; la seconde, ‘La suite de la religion’ et la troisième ‘Les empires’.» Dans la première, l’auteur s’attache à résumer dans l’ordre chronologique les principaux événements dont le monde fut alors le théâtre. Dans la seconde, il aborde la religion chrétienne: exaltant sa marche progressive, il montre comment, préparée par Moïse, elle aboutit au triomphe de l’Eglise. Dans la dernière, il étudie les empires de l’antiquité: les causes de leur grandeur et de leur décadence, leur lente destruction mutuelle, leur unification enfin par les Romains – laquelle devait faciliter la diffusion de l’Evangile.» «Le ‘Discours sur l’Histoire universelle’ fait grand honneur à son auteur dans la mesure même où il nous permet d’admirer les incroyables ressources de son génie. Il ne s’agit pas seulement de ce style plein d’antithèses qui fait de lui le plus grand de nos prosateurs. Mais du fond même de l’ouvrage: la richesse de l’information n’a d’égale ici que l’ampleur de la conception. Qu’on y ajoute la sûreté de l’analyse. D’où il suit que, mis à part l’objectif et les moyens, Bossuet se révèle ici le précurseur de Montesquieu». Précieux exemplaire, grand de marges, conservé dans sa première reliure en veau blond glacé de l’époque. Provenance: du Cabinet de livres de M.A.P. de Fontenay Seigneur de Sommant, Noiron, Président et Lieutenant Général au Baillage et Siège Présidial d’Autun (ex libris gravé daté de 1770).‎

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‎BOSSUET‎

Reference : LCS-186413

‎Traitez du libre-arbitre, et de la concupiscence. Edition originale de deux traités majeurs de Bossuet.‎

‎Editions originales de deux traités majeurs de Bossuet reliées à l’époque en maroquin rouge aux armes de Charles-Gaspard-Guillaume de Vintimille du Luc, successivement évêque de Marseille, puis archevêque d’Aix et enfin archevêque de Paris. Paris, Barthélémy Alix, 1731. 2 parties en 1 volume in-12 de 26 pp., (3) ff. de table, 155 pp., (1) f.bl., (1) f. de titre, 218 pp., (6) ff. Relié en plein maroquin rouge de l’époque, filet à froid sur les plats, armes frappées or au centre, dos à nerfs richement orné, filet doré sur les coupes, roulette dorée intérieure, tranches dorées sur marbrures. Reliure de l’époque. 168 x 94 mm.‎


‎Edition originale de deux traités majeurs de Bossuet. Bibliothèque de Backer, n°998; Bulletin Morgand et Fatout, n°129; Rahir, La Bibliothèque de l’amateur, 336; Tchemerzine, I, 905; Brunet, Bossuet fut nommé précepteur du Dauphin en 1670 et le Traité du libre-arbitre est l’un des ouvrages composés pour l’éducation du futur souverain. Le sujet abordé traite du ‘moyen d’accorder notre Liberté avec la certitude des décrets de Dieu’. La question de savoir s’il existe des choix humains indépendamment de la souveraine grâce de Dieu venait de diviser les catholiques de France en deux camps: les jésuites, soutenus par le haut clergé ainsi que par le Roi, et les jansénistes de Port-Royal, minoritaires mais solidaires autour de brillantes autorités théologiques et intellectuelles telles que Arnault et Pascal. Or les années qui virent Bossuet précepteur du Dauphin coïncident presque exactement avec la Paix de l’Eglise de France (1668-1678). De plus, les jansénistes furent parmi les rares personnes à ne pas entrer en conflit avec Bossuet, même si sa situation à la Cour ne permettait pas à ce dernier d’afficher trop haut l’intérêt qu’il portait à la théologie de Port-Royal. Aussi la richesse du Traité du libre-arbitre réside principalement dans la synthèse fragile mais courageuse (c’est tout de même au futur Roi de France que Bossuet s’adresse), de deux doctrines pourtant farouchement opposées. Ce texte méconnu donne la très juste mesure d’une période de tolérance officielle bientôt vaincue par le raidissement des libertés en matière de religion. Le Traité de la concupiscence, composé vers 1693, reflète quant à lui l’époque suivante, période trouble où les positions doctrinales sont beaucoup plus rigides et les mœurs beaucoup plus libres. Evêque de Meaux depuis 1681, écouté par la cour qui se déplace de Paris et de Versailles pour ses prêches, docteur incontesté de l’Eglise de France, Bossuet s’en prend ici aux libertins, aux mondains, vitupérant contre le mensonge de leur esprit et la vanité de leur vie. Ce texte devait s’intituler Considérations sur les paroles de Saint Jean: ‘N’aimez pas le monde’ mais le neveu de Bossuet, évêque de Troyes et préfacier de cette édition, a préféré l’autre titre, plus sévère. Le lien avec Versailles s’est maintenu jusqu’à la fin de la vie de Bossuet. Il occupait une place essentielle au sein de la cour de France, il était conseiller du Roi en ses conseils et conseiller ordinaire en ses conseils d’Etat. Précieux exemplaire relié en maroquin rouge de l’époque aux armes de Charles-Gaspard-Guillaume de Vintimille du Luc (1655-1746). Il fut archevêque d’Aix dès 1708 puis abbé de Saint-Denis à Reims en 1710. En 1724, il fut nommé chevalier de l’Ordre du Saint-Esprit par Louis XV, et devint ensuite archevêque de Paris et pair de France en 1729. «Ce prélat, qui se trouva mêlé à toutes à toutes les controverses jansénistes et qui ne sut pas imposer ses idées de modération, par faiblesse de caractère, mourut à Paris le 13 mars 1746, à l’âge de 90 ans, laissant une belle bibliothèque, richement reliée». (Olivier, pl. 1429). «La collection de ce bibliophile émérite jouissait, de son temps, d’une grande réputation par la beauté des volumes et l’élégance des reliures» (Guigard, Armorial du Bibliophile, I, 379). Les éditions originales de Bossuet conservées en maroquin de l’époque armorié ont de tous temps été recherchées des bibliophiles.‎

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‎BOSSUET‎

Reference : LCS-17656

‎Traitez du libre-arbitre, et de la concupiscence. Ouvrages posthumes (donné par Jacques-Bénigne, neveu). Magnifique exemplaire regroupant deux éditions originales majeures de Bossuet relié en maroquin rouge de l’époque.‎

‎Les éditions originales de Bossuet conservées en maroquin de l’époque ont de tous temps été recherchées des bibliophiles. Paris, Barthélémy Alix, 1731. 2 parties en 1 volume in-12 de 26 pp., (3) ff. de table, 155 pp., (1) f.bl., (1) f. de titre, 218 pp., (6) ff. Relié en plein maroquin rouge de l’époque, filet à froid encadrant les plats, dos à nerfs richement orné, avec roulettes fleurdelysées en pied, filet or sur les coupes, roulette dorée intérieure, tranches dorées sur marbrures. Reliure de l’époque. 168 x 94 mm.‎


‎Édition originale de deux traités majeurs de Bossuet. Bibliothèque de Backer, n°998 ; Bulletin Morgand et Fatout, n°129 ; Rahir, La Bibliothèque de l’amateur, 336 ; Tchemerzine, I, 905 ; Brunet, I, 1139. Bossuet fut nommé précepteur du Dauphin en 1670 et le Traité du libre-arbitre est l’un des ouvrages composés pour l’éducation du futur souverain. Le sujet abordé traite du ‘moyen d’accorder notre Liberté avec la certitude des décrets de Dieu’. La question de savoir s’il existe des choix humains indépendamment de la souveraine grâce de Dieu venait de diviser les catholiques de France en deux camps : les jésuites, soutenus par le haut clergé ainsi que par le Roi, et les jansénistes de Port-Royal, minoritaires mais solidaires autour de brillantes autorités théologiques et intellectuelles telles que Arnault et Pascal. Or les années qui virent Bossuet précepteur du Dauphin coïncident presque exactement avec la Paix de l’Eglise de France (1668-1678). De plus, les jansénistes furent parmi les rares personnes à ne pas entrer en conflit avec Bossuet, même si sa situation à la Cour ne permettait pas à ce dernier d’afficher trop haut l’intérêt qu’il portait à la théologie de Port-Royal. Aussi la richesse du Traité du libre-arbitre réside principalement dans la synthèse fragile mais courageuse (c’est tout de même au futur Roi de France que Bossuet s’adresse), de deux doctrines pourtant farouchement opposées. Ce texte méconnu donne la très juste mesure d’une période de tolérance officielle bientôt vaincue par le raidissement des libertés en matière de religion. Le Traité de la concupiscence, composé vers 1693, reflète quant à lui l’époque suivante, période trouble où les positions doctrinales sont beaucoup plus rigides et les mœurs beaucoup plus libres. Evêque de Meaux depuis 1681, écouté par la cour qui se déplace de Paris et de Versailles pour ses prêches, docteur incontesté de l’Eglise de France, Bossuet s’en prend ici aux libertins, aux mondains, vitupérant contre le mensonge de leur esprit et la vanité de leur vie. Ce texte devait s’intituler Considérations sur les paroles de Saint Jean : ‘N’aimez pas le monde’ mais le neveu de Bossuet, évêque de Troyes et préfacier de cette édition, a préféré l’autre titre, plus sévère. Le lien avec Versailles s’est maintenu jusqu’à la fin de la vie de Bossuet. Il occupait une place essentielle au sein de la cour de France, il était conseiller du Roi en ses conseils et conseiller ordinaire en ses conseils d’Etat. Magnifique exemplaire, particulièrement frais et grand de marges (hauteur : 168 mm), conservé dans sa reliure en maroquin rouge de l’époque d’une qualité rare. Les éditions originales de Bossuet conservées en maroquin de l’époque ont de tous temps été recherchées des bibliophiles.‎

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EUR5,500.00 (€5,500.00 )

‎BOTON, Pierre.‎

Reference : LCS-18443

‎La Camille de Pierre Boton, Masconnois. Ensemble les resveries & discours d'un Amant désespéré. L’une des plus rares éditions originales romanesques et poétiques du XVIe siècle.‎

‎Edition originale et unique, parfaitement conservée, de ce recueil romanesque et poétique d’une rareté insigne. A Paris, par Jean Ruelle,1573. In-8 de (8) ff., 63, (1) f., titre dans un encadrement gravé sur bois. Tache claire p. 37, f. 53 rogné court avec atteinte a la manchette. Veau blond glacé, triple filet doré encadrant les plats, dos à nerfs orné de filets dorés, pièce de titre de maroquin noir, filet or sur les coupes, tranches dorées. Reliure du début du XIXe siècle. 153 x 96 mm.‎


‎Édition originale et unique, parfaitement conservée, de ce recueil romanesque et poétique d’une rareté insigne. Le jugement le plus récent et l'un des plus autorisé, celui de Marcel Raymond, place Pierre BOTON (1555-1618) parmi les meilleurs poètes de la province française de son époque. Cet ouvrage témoigne de la grande vivacité de poètes de province, à la fin du règne de Charles IX. "Né à Mâcon vers 1555, avocat dans cette ville et ligueur à la fin des guerres de religion, il fut député auprès du duc de Mayenne, alors à Dijon, en juillet 1587. Après l'abjuration d'Henri IV il passa au parti royal et fut nommé président en l'élection de Mâcon. Il siégea, à ce titre, aux Etats du Mâconnais et et fut délégué par eux aux Etats de Bourgogne de 1599 et de 1622. Il mourut à 63 ans." (P. Vauxelles, Dictionnaire de biographie française. Les biographies antérieures le donnent mort en 1598, qui est la date de sa dernière oeuvre connue). Viollet-le-Duc, le premier, entreprit timidement de faire valoir La Camille de Pierre Boton (dans sa "Bibliothèque poétique", 1843), en dépit de l'opinion de ses prédécesseurs. "On n'a de renseignements sur Pierre Boton que ceux qu'il donne de lui-même dans ses poésies ; c'est-à-dire qu'il était fort jeune quand il les composa, nonobstant les avis qu'il recevait de toutes parts de se livrer à un travail plus fructueux. Ces conseils, impuissants comme toujours, excitaient sa colère, qu'il exhale avec amertume dans une épître en prose qu'il adresse au lecteur, comme il paraît, à l'exemple d'Etienne Forcadel, que c'est l'usage alors ; mais Boton est plus violent [...] Nous n'avons malheureusement pas de journaux de ce temps, et je ne puis connaître l'effet que cette épître fit sur l'esprit des critiques d'alors ; mais les biographes, et en particulier l'abbé Goujet, font un sévère reproche à Boton de sa hauteur et de ses airs de mépris, qui, ajoute-t-on, lui conviennent moins qu'à tout autre ; ce que je nie, sans approuver les injures de Boton ; mais certes son talent, et il en a, n'est pas inférieur à celui de la plupart de ses contemporains". Le jugement porté par l'abbé Goujet ("Bibliothèque françoise...", 1740-1756) sur La Camille, et sur Pierre Boton, fut conditionné par des considérations morales, et l'agacement qu'a pu produire sur cet austère prêtre janséniste du 18e siècle, la violente Epitre au lecteur d'un jeune et fougueux poète décidé à se faire connaître, en dépit des conseils de prudence que formulait son entourage. De l'aveu des spécialistes, l'oeuvre est empreinte d'une ferveur, d'une conviction et d'une authenticité remarquables qui en font tout le charme. Exemplaire en parfaite condition, conservé dans son élégante reliure en veau blond glacé. Bibliographie : Barbier, Ma bibliothèque poétique, IVè partie, tome I, Genève, 1998; Brunet, I, 1143 ; Suppl., I, 157; Raymond, L'Influence de Ronsard sur la poésie française, P., 1927, Genève, 1993; Viollet-le-Duc, Catalogue des livres composant la bibliothèque poétique de M. Viollet Le Duc... Paris, 1843; cat. Herpin, n°168, «recueil très rare»; cat. Techener, 1859 n° 27, «rare».‎

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Littérature - Librairie Camille Sourget
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