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France
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Phone number : 01 43 54 43 61 P., Editions de la Maison des sciences de l'homme/Presses Universitaires de Lille, 1980, in-8°, 222 pp, 22 photos sur 12 pl. hors texte, glossaire, biblio, broché, bon état
"Consacré à la production du sel dans les marais de l'Atlantique qui s'étendaient naguère de l'île de Ré au golfe du Morbihan, voici un livre exemplaire, et qui devrait être appelé à figurer parmi les classiques de l'ethno-technologie, tant par la finesse de l'analyse technologique qu'il propose que par les perspectives qu'il ouvre pour la saisie des rapports entre techniques et société..." (Jean-Pierre Digard, L'Homme, 1982)
Seuil, 1974, in-8°, 189 pp, broché, couv. illustrée, bon état
"Louis Lengrand est né en 1921 à Abscon, dans le Nord ; il a commencé à travailler à la mine à 13 ans. Au bout de 30 ans de service, il a bénéficié d'une retraite anticipée : il est silicosé à 80%. Sur les 50 enfants qui firent jadis leur communion avec lui, 45 devinrent mineurs : à 52 ans, il reste parmi les quatre ou cinq survivants. Son histoire n'est ni exceptionnelle ni édifiante : s'il peut nous la raconter, c'est qu'il a appris le français voici deux ans. Ses camarades qui n'ont pas été comme lui en sanatorium ne s'expriment encore qu'en chtimi. Passant de la révolte à l'humour, de la dureté à une certaine tendresse, Louis Lengrand parle d'une France que nombre de français ne connaissent guère."
Gallimard, 1996, gr. in-12, 361 pp, 12 pl. de gravures hors texte, biblio, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Archives)
L'histoire de l'abbatiale Saint-Denis, haut lieu de la monarchie française, ne s'est pas arrêtée avec la fin de l'Ancien Régime, ni même avec la destruction des tombeaux royaux ordonnée par la Convention en 1793. Napoléon Ier, attentif à l'appel de Chateaubriand, en ordonne la restauration et l'élit comme lieu de son tombeau ; Louis XVIII y transfère les cendres de Louis XVI ; Napoléon III souhaite y être enterré. A la mort de Viollet-le-Duc, en 1877, les travaux sont presque achevés, mais l'avènement de la République et les conflits avec l'Eglise vont-ils faire de la basilique un monument sans usage ? Commence alors un troisième chapitre dans la chronique de ce "lieu de mémoire" entre tous exemplaire : celui de sa réaffectation culturelle. Comment concilier le souvenir des rois et des empereurs, l'exercice du culte et les exigences d'un tourisme toujours plus nombreux ? Le Saint-Denis d'aujourd'hui saura-t-il assumer ses héritages contradictoires ? Sans doute n'est-il pas de lieu où soit posé avec davantage d'acuité le plus difficile des problèmes du patrimoine : quelle vie rendre à nos grands monuments ? — "Les ouvrages consacrés à l'histoire de l'abbaye de Saint-Denis par Jacques Doublet (1625), Michel Félibien (1706) et Félicie d'Ayzac (1860) dispensent en un récit continu l'essentiel sur l'église abbatiale et les événements qui s'y déroulèrent depuis l'époque mérovingienne jusqu'au début du XIXe siècle. Mais aucune relation suivie ne rapportait l'existence mouvementée que connut l'édifice depuis la Révolution jusqu'à aujourd'hui. C'est cette lacune que vient combler le livre de Jean-Michel Leniaud qui, en dépit de son titre, ne s'occupe pas de la ville. Il apporte, classe et expose avec clarté une masse d'informations sur les restaurations, « dérestaurations » et « rerestaurations » subies par l'église pendant cette période et sur les agitations et tribulations de ceux qui en assumèrent la responsabilité. Une présentation agréable fait alterner le texte de l'auteur qui crée le lien discursif et critique, imprimé en italique, avec de longues citations extraites des documents les plus importants (archives, correspondances, rapports, articles de presse), imprimés en caractères romains..." (Anne Lombard-Jourdan, Bibliothèque de l'école des chartes, 1997)
Calmann-Lévy, 1930, pt in-8°, 256 pp, 5 plans, biblio, broché, bon état (Coll. Châteaux, décors de l'histoire)
"Livre vivant, agréable à lire, et donnant au lecteur tout l'essentiel du sujet, du primitif manoir de Jean Bernier à ... Mme la duchesse d'Uzès, en passant par les souvenirs des personnages historiques qui semblent l'avoir particulièrement affectionné. Les principales sources de références sont indiquées à la fin de l'ouvrage." (Revue d’Histoire moderne et contemporaine, 1933)
Grasset, 1938, in-12, 300 pp, 4 gravures hors texte, reliure demi-basane fauve, dos à larges faux-nerfs, titres et fleurons dorés, couv. illustrée et dos conservés, dos lég. défraîchi, bon état (Coll. La petite Histoire, 4)
Librairie de Paris, 1960, gr. in-8°, 127 pp, préface du duc de Lévis-Mirepoix, dessins par G. Silvestri, photographie originale du château de Chamarande en frontispice, planches d'armoiries en couleurs contrecollées, 14 planches de gravures et photos hors texte, reliure pleine toile rouge de l'éditeur, armoiries à froid au 1er plat, dos uniformément passé, bon état. Edition originale, un des 500 ex. numérotés sur papier vergé d'Arches à la forme reliés pleine soie
France-Empire, 1972, pt in-8°, 528 pp, reliure cartonnée de l'éditeur, jaquette illustrée, traces de scotch sur les gardes, bon état
"Projeté par la presqu'île du Cotentin en pleine mer de la Manche et protégé par les deux cornes de la Hague et de la Hougue, le port de Cherbourg offre une zone de mer relativement calme, en dedans de quelques redoutables courants de marées connus sous le nom de raz et redouté des anciens navigateurs". En octobre 1920, l'auteur y embarque sur un vieux croiseur-cuirassé... En mars 1946, il découvre les ruines de son arsenal... L'amiral Lepotier est un marin doublé d'un solide historien. Il entreprend ici, en plus de 500 pages, de raconter l'Histoire de la ville de Cherbourg et nous offre, en même temps qu'un formidable récit historique, quelques fines analyses, notamment sur la bataille de la Hougue, et sur l'importance géostratégique du port de Cherbourg.
France-Empire, 1976, pt in-8°, 475 pp, 12 pl. de photos hors texte, cartes, éditeur, jaquette illustrée, bon état
Adolphe Lepotier (1898-1978) devient matelot de la Marine nationale en 1917. Deux ans plus tard, il accède au grade d'enseigne de vaisseau. En juin 1938, il est promu capitaine de corvette et nommé commandant du torpilleur Trombe. Le 3 juillet 1940, il parvient à s'échapper lors de la bataille de Mers el-Kébir (Algérie). Il est promu capitaine de frégate en mars 1943 et nommé commandant du torpilleur Tempête avec lequel il participe à la libération de la Corse. Il est promu contre-amiral en 1952 et nommé major général à Brest l'année suivante. Il quitte la Marine nationale en 1954. Il se fit l’historien de combats sur mer, de nos ports de guerre, Brest, porte océane ou Toulon, porte du Levant...
France-Empire, 1978, pt in-8°, 532 pp, 16 pl. de gravures et photos hors texte, annexes, cart. éditeur, jaquette illustrée abîmée et recollée avec du scotch, sinon bon état
L'histoire des ports de la Seine de 1204 à1978 : Rouen, Honfleur, Le Havre, Antifer. Vauban qui, en 1681, venait d'agrandir le port de Dunkerque avait présenté un projet du même ordre pour celui du Havre, mais ce fut surtout, après la paix de 1763, puis celle de 1783, que l'essor du commerce maritime du Havre fut freiné par l'exiguïté de son port et le peu de développement de ses quais, ce que l'ingénieur Frissard rappelait en précisant, qu'en 1780, le commerce maritime du port était effectué par cent cinquante navires d'un tonnage moyen de 150 à 160 tonneaux ! Les armateurs affrétaient des navires à Honfleur, et même en Hollande, parce que le port du Havre leur paraissait, ni assez grand, ni assez sûr...
France-Empire, 1972, pt in-8°, 474 pp, 16 pl. de gravures et photos hors texte, reliure cartonnée de l'éditeur, jaquette illustrée, bon état
Par Adolphe-Auguste Lepotier (amiral, 1898-1978). Matelot à dix-neuf ans, il entre à l’Ecole Navale et fera carrière dans la marine. Il se fit l’historien de combats sur mer, de nos ports de guerre, Brest, porte océane ou Toulon, porte du Levant...
P., Crapelet, 1848, gr. in-8°, (4)-124 pp, un grand plan dépliant en couleurs hors texte, reliure demi-maroquin carmin, dos à 5 nerfs filetés et soulignés à froid, titres et fleurons dorés, tranches marbrées (rel. de l'époque), cuir lég. taché, bon état. Ouvrage tiré à 400 ex. seulement, celui-ci pour la bibliothèque du comte de Laborde. Ex-libris Etienne Deville. Rare
"Sous ce titre, M. Auguste le Prévost vient de nous donner un livre instructif et facile à lire, écrit avec ce goût qui assaisonne si bien les œuvres d'érudition. Il s'occupe d'abord du nom même du Tilleul, du nombre des localités qui l'ont porté, de ses différentes formes, et de l'emploi du tilleul au moyen âge. – Le territoire du Tilleul était habité dès le temps des Romains ; deux très anciens chemins s'y croisent. – Le nom de Saint-Martin-le-Vieux est une forte présomption que ce fut là que s'éleva un des premiers oratoires chrétiens du Lieuvin. – Le Tilleul apparaît pour la première fois dans l'histoire au commencement du onzième siècle : il fut alors assigné en douaire à la duchesse Judith. Rentré dans le domaine ducal , il fut aumôné à l'église de Bocherville par Guillaume le Conquérant. – Des seigneurs de la cour de ce roi s'appelaient Fol-Enfant : l'un d'eux donna son nom au Tilleul-Fol-Enfant. – Le douzième siècle est signalé par une lutte entre les seigneurs laïques et les religieux de Bocherville. Au suivant, les seigneurs du Tilleul se distinguent parmi les bienfaiteurs de Saint-Taurin, du Bec et de la Noë. – Suit l'historique des propriétés possédées sur le territoire de Saint-Martin du Tilleul par les abbayes de Saint-Georges et de Lire. – M. le Prévost termine par une revue des familles qui ont occupé le fief du Tilleul. Dans cette revue brillent les Thibouville : l'un d'eux accompagne le Conquérant en Angleterre ; plusieurs autres s'associent aux révoltes de Geoffroi de Harcourt et du roi de Navarre. La touchante histoire de Marguerite de Thibouville s'encadre au milieu des scènes guerrières du règne de Charles V. A l'histoire des seigneurs, M. le Prévost a su mêler l'histoire des paysans. Avec un censier du treizième siècle, il nous met sous les yeux le nom des laboureurs, l'étendue de leurs tènements, et le détail de leurs redevances. Il rapporte les conditions auxquelles les hommes d'une vavassorerie tenaient leur terre, après s'être affranchis, par un rachat, d'un service pénible. Tels sont, en résumé, les points développés par M. le Prévost." (Léopold Delisle, Bibliothèque de l'École des chartes, 1849) — "Propriétaire de la terre du Tilleul, près de Bemay, Le Prévost recueillit tous les titres, tous les actes, tous les documents qui la concernaient. Il a écrit l'histoire de Saint-Martin-du-Tilleul, et cette monographie d'une simple commune rurale est un chef-d'œuvre. Un intérêt sérieux et charmant en accompagne la lecture. On a voulu l'imiter et personne n'a pu l'égaler." (A. Passy, préface à “Mémoires et notes de M. Auguste Le Prévost pour servir à l'histoire du département de l'Eure”, tome 1, 1862) — "Ouvrage assez rare." (Saffroy II, 29885)
Presses Universitaires de Lyon, 1977, 2 vol. gr. in-8°, viii-573 et v-500 pp, 55 graphiques et 60 tableaux, 82 cartes, biblio, index, brochés, couv. à rabats, bon état
C'est dans un large cadre géographique que s'inscrit le travail d'Yves Lequin : Lyon et sa mouvance directe mais aussi le bassin de la Loire, le Dauphiné, la Savoie, le Bugey, le Vivarais, les montagnes du Roannais et du Beaujolais ; il évite ainsi à la fois l'étroitesse de la monographie et les faux-semblants du cadre national confondu avec les appareils parisiens. Livre d'histoire sociale de la classe ouvrière, il éclaire la vie et l'action de ses organisations par les modalités de l'industrialisation, par les évolutions de la vie matérielle et culturelle, par la sociologie des groupes où elles s'insèrent. L'image qui en sort rompt avec l'idée habituelle d'une évolution linéaire. Yves Lequin oppose fortement deux périodes séparées, grossièrement par la grande dépression des années 1880-1890 qui coïncide avec une profonde mutation de toute l'économie régionale. Jusque-là, l'industrialisation n'a pas été rupture mais développement parti de loin ; aussi les groupes ouvriers renforcent-ils leur cohésion en augmentant leu nombre, même si la médiocrité des conditions de travail et de vie correspond bien aux descriptions du temps ; autour du métier naissent des mouvements collectifs et une prise de conscience très précoces d'où sortent des organisations professionnelles d'une puissance insoupçonnée et qui atteignent leur apogée à la veille des années 1880. C'est après 1890, la reconversion totale de l'industrie régionale qui brise leur base militante ; la Belle Époque est un temps d'inquiétudes et d'incertitudes malgré l'amélioration du niveau de vie ; avec la disparition du "métier" liée à une déqualification générale du travail, disparaît ou s'affaiblit l'identité collective. C'est en fait une nouvelle classe ouvrière qui est en train de naître, encore incertaine d'elle-même et souvent prisonnière de conduites revendicatives ou politiques héritées du XIXe siècle, inadaptées au siècle qui naît. — Tome 1 : La formation de la classe ouvrière régionale. Tome 2 : Les intérêts de classe et la République.
Imprimerie Nationale, 1990, in-8°, 138 pp, nombreuse illustrations en noir et en couleurs dans le texte et hors texte, biblio, broché, couv. illustrée à rabats, bon état (Coll. Guides archéologiques de la France)
Nancy, Presses Universitaires de Nancy, 1992, gr. in-8°, 327 pp, 84 illustrations dans le texte, biblio, 5 index, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Histoire contemporaine)
L'image produite en masse et sur papier a atteint de très nombreux publics. A partir de trois corpus, réunis tant auprès des collectionneurs que des musées ou du dépôt légal, trois types d'images sont étudiées. Du XIIIe siècle à nos jours, le vaste courant de l'image pieuse a rythmé la dévotion, les cérémonies religieuses, les souvenirs mortuaires. L'exemple alsacien, axé sur les XIXe et XXe siècles, se fait l'écho des productions françaises, allemandes, suisses, italiennes... Du XVIe au début du XXe siècle, la coutume de donner au filleul ou à la filleule, une pièce de monnaie puis un texte, enfin un texte et une image est une caractéristique des milieux protestants de langue germanique en Alsace et en Moselle limitrophe. L'étude des textes permet de cerner de vastes périodes de stabilité, d'autres de rapides mutations. Quant aux images, elles émettent massivement le baptême, les enfants, les fleurs. Le XIXe siècle, grâce à la lithographie, est incontestablement le temps des imagiers, ceux de la France de l'Est dominant le marché national avec Paris. Des comparaisons entre Metz (Dembour et Gangel), Epinal (Pellerin ; Pinot) et Wissembourg (Wentzel) permettent de dégager l'originalité de chaque imagerie. A la confluence de l'histoire, de l'histoire de l'art, de l'ethnologie, cet ouvrage donne ses lettres de noblesse à l'imagerie, ici, dans ses rapports avec la dévotion populaire.
Revue des Sciences sociales de la France de l'Est, s.d. (1977), gr. in-8°, 18 pp, paginé 102-119, 2 cartes, 5 pl. de gravures et fac-similés hors texte, tableaux, notes, broché, bon état. Tiré à part extrait de la “Revue des sciences sociales de la France de l'Est”, 1977
Il semble que le statut de colporteur ait été temporaire chez les juifs en Alsace. Freddy Raphael et Dominique Lerch soulignent que sur les 54 colporteurs recensés entre 1854 et 1870, seuls 16 exerçaient cette occupation d'une manière habituelle, les autres le faisant à titre exceptionnel ou seulement une année sur deux.
Nantes, Editions ACL, 1985, in-8°, 335 pp, préface de Alain Croix, 25 pages de photos, un plan, broché, bon état, envoi a.s.
Deuxième volume de l'excellente histoire de Nantes de Emilienne Leroux, le premier (paru en 1976 chez un autre éditeur) traite de Nantes des origines à 1914.
Rouen, Lestringant, 1929, 2 vol. in-8°, 154 et 458 pp, biblio, brochés, un dos lég. défraîchi, qqs rares rousseurs, bon état. Rare
Melun, A. Huguenin, 1906, in-12, 235 pp, 24 pl. d'illustrations hors texte, 34 gravures dans le texte et à pleine page, broché, bon état. Rare
Le quartier de cavalerie Augereau, principal site de casernement à Melun au XIXe siècle, le lieu le plus emblématique de la présence militaire à Melun. Tout au long du XIXe siècle, ce quartier de cavalerie ne cessa de s’étendre, jusqu’à devenir, selon l’historien melunais Gabriel Leroy, « une des plus vastes casernes de France ». Ouvrage peu courant étudiant les souvenirs, traditions, voire même les légendes qui se rattachent à la caserne Augereau et aux édifices plus anciens qui existèrent en ces lieux. L'ouvrage s'achève par une nomenclature des régiments qui ont caserné dans la Caserne Augereau. Le quartier de cavalerie Saint-Ambroise s'est développé, de 1780 à 1907, sur une vaste portion de la rive gauche de Melun. Il a peu à peu englobé dans son enceinte plusieurs édifices religieux désaffectés : le couvent des Visitandines dès 1780, le couvent des Ursulines puis des Frères de la doctrine chrétienne en 1818, et l'église paroissiale Saint-Ambroise (vendue comme bien national en 1793, transformée en lotissement par l'architecte Joseph Lesieur, et presque entièrement démolie en 1839). L'emprise militaire s'est également étendue sur le cimetière Saint-Ambroise, déplacé plus à l'est en 1854. L'extension progressive du quartier de cavalerie est allée de pair avec la construction de bâtiments répondant aux normes ministérielles : écuries, logements pour les troupes, forge, manège. A la suite d'une épidémie de dysenterie, le quartier de cavalerie fut déplacé dans les nouvelles casernes élevées en 1900 sur le plateau nord de Melun. Les bâtiments militaires désaffectés furent presque entièrement rasés entre 1905 et 1907. Le manège a cependant subsisté jusqu'aux années 1970, converti en salle des fêtes. Nulle trace ne demeure plus aujourd'hui de cette longue occupation militaire de la rive sud de la Seine.
Gallimard, 1979, in-8°, 426 pp, 2 cartes, un plan ancien de Romans sur double page, 8 fac-similés, biblio, reliure cartonnée de l'éditeur, bon état (Coll. Bibliothèque des Histoires)
"Pendant quinze jours, en février 1580, les habitants de la cité de Romans (Drôme actuelle, Dauphiné d'autrefois) se sont déguisés, masqués de toutes les manières. Ils ont dansé à perdre l'âme, joué, couru, concouru, défilé. Ils se sont défiés entre artisans et notables dans le happening quotidien du carnaval. Un théâtre populaire et spontané opposait rue contre rue, confrérie contre confrérie. Puis, au terme d'une embuscade, montée par le juge Guérin, personnage de Série Noire, les romanais se sont entre-tués."
Gallimard, 1979, fort in-8°, 642 pp, 2 pl. hors texte, biblio, index, reliure toile éditeur, jaquette, bon état (Coll. Bibliothèque des histoires)
Montaillou : petit village de montagnards et de bergers en haute Ariège, à 1300 mètres d'altitude. En 1320, Jacques Fournier, évêque de Pamiers, plus tard pape d'Avignon, y déploie ses talents d'inquisiteur. Maigret avant la lettre, Jacques Fournier finit par déterrer tous les secrets du village. Rien n'échappe à cet évêque fureteur, ni les vies intimes, ni les drames de l'existence quotidienne. En s'appuyant sur cet extraordinaire document de Jacques Fournier, sorte de roman vrai du petit peuple du XIVe siècle, Emmanuel Le Roy Ladurie retrace la vie des habitants de ce village de Haute-Ariège, imprégné de catharisme, et démontre ainsi la possibilité d‘une histoire totale.
LE ROY (Nicole), Patrice Minart, Georgette et François Rezette.
Reference : 113919
(1998)
ISBN : 9782905684974
Saint-Ouen-l'Aumone, Editions du Valhermeil, 1998, in-8° carré (20 x 20,5), 134 pp, texte sur 2 colonnes, 8 pl. en couleurs hors texte, 36 gravures, photos et fac-similés en noir, sources et biblio, reliure cartonnée illustrée en couleurs de l'éditeur, bon état
Viarmes de l'époque préhistorique jusqu'au dernier quart du XXe siècle.
Parigramme, 2006, in-8°, 224 pp, très nombreuses photos en couleurs, index, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
Curiosités, bizarreries, jardins secrets, legs intrigants du temps et de l'Histoire... les environs de Paris réservent bien des surprises. Les amateurs d'aventures insolites arpenteront ainsi les souterrains de Provins, découvriront la péniche-chapelle des bateliers, s'enfonceront dans la forêt de Fontainebleau à la recherche du mystérieux Cyclop, changeront d'horizon au skit orthodoxe du Mesnil-Saint-Denis ou frissonneront au musée des Vampires. Inutile de parcourir le monde pour plonger dans des univers surprenants : le dépaysement est à deux pas du périphérique.
Chaville, Chez l'auteur, 1989, in-8°, 249 pp, 44 photos et 7 illustrations et fac-similés hors texte, sources et biblio, broché, couv. illustrée, bon état
Chaville, Chez l'auteur, 1987, in-8°, 112 pp, 4 pl. de blasons en couleurs hors texte, une gravure, 2 cartes, 6 fac-similés, généalogie, tableau dépliant, broché, couv. illustrée, bon état
Chantonnay, Imp. A. Gaultier, s.d. (1921), gr. in-8°, 63 pp, 2 photos hors texte à pleine page, broché, pt tache en coin, bon état
Jean de Lespinay, 1886-1918. Recueil biographique illustré comprenant un récit de ses faits de guerre par René Vallette (tiré de la Revue du Bas-Poitou, 1921), des témoignages, des extraits de lettres, et des discours prononcés à ses obsèques, le 14 mars 1921.