8, rue Bréa
75006 Paris
France
E-mail : clio.histoire@free.fr
Phone number : 01 43 54 43 61 P., Société française d'Archéologie et Orléans, Pillault, 1953, in-8°, 474 pp, nombreuses illustrations photographiques et plans, broché, bon état (CXe session, 1953).
Introduction à l'histoire des églises de la Suisse romande (J. Vallery-Radot). Lausanne : Le Vieil-Évêché, Le château Saint-Maire, L'église Saint-François, La cathédrale (E. Bach). Les vitraux anciens de la cathédrale de Lausanne (J. Lafond). Saint-Sulpice (E. Bach). Château de Vufflens (L. Blondel). Saint-Pierre-ès-Liens, cathédrale Genève, et ses origines (L. Blondel). Sculptures et mobilier de la cathédrale Saint-Pierre de Genève (W. Deonna). Églises, édifices publics et maisons particulières de Genève (L. Blondel, W. Deonna). Abbaye de Bonmont (Fr. Bucher). L'église Notre-Dame de Valère à Sion (H. Holderegger). Le Musée de Valère à Sion (A. de Wolf). Saint-Pierre-de-Clages (P. Bouffard). Les anciennes basiliques de Saint-Maurice d'Agaune (L. Blondel). Le trésors de Saint-Maurice d'Agaune (J.-M. Theurillat). Le château de Chillon (E. Pélichet). L'ancien prieuré de Saint-Jean de Grandson (H.R. Hahnloser). Les chapiteaux sculptés de l'église Saint-Jean de Grandson (S. Steinmann-Brodtbeck). Neuchâtel (J. Courvoisier). Les mosaïques romaines d'Orbe (E. Pélichet). Les peintures murales de l'église de Montcherand (E. Bach). Romainmôtier (E. Bach). Le tombeau de François 1er de la Sarra-Montferrand à la Sarraz (E. Bach). Payerne (H. Reinhardt). La cathédrale Saint-Nicolas à Fribourg (A. A. Schmid). Laille de Fribourg (A. Bovy). L'Abbaye de Hauterive (A. A. Schmid). Gruyère - Le château et la ville (H. Naef).
Denoël, 1968, in-8°, 473 pp, notes in-fine, broché, couv. illustrée, bon état. Avant d'entreprendre sa seconde carrière, celle d'écrivain, Conrad avait passé vingt ans à naviguer.
Editions Henri Didier, 1938, in-12, 234 pp, broché, bon état (Coll. Les Grands écrivains étrangers)
CONSTANTINESCU (Miron), Constantin DAICOVICIU, Stefan PASCU.
Reference : 14650
(1970)
Roanne, Editions Horvath, 1970, gr. in-8° carré, 503 pp, préface de Georges Castellan, 30 planches de gravures et photos et 7 cartes hors texte, glossaire, chronologie, sources et biblio, index, reliure toile éditeur, jaquette illustrée, bon état (Coll. Histoire des Nations européennes)
"Nos lecteurs connaissent déjà l'existence de cette collection de manuels d'histoire européenne qui s'enrichit d'année en année de nouveaux ouvrages tout à fait remarquables. L' "Histoire de la Roumanie" est d'autant plus intéressante qu'elle est généralement mal connue du lecteur français. Cette synthèse de première main qui rassemble les conclusions d'un quart de siècle de recherches met en particulier en relief comment ont pu se former le peuple roumain et la langue roumaine durant le millénaire qui sépare l'évacuation de la Dacie par Aurélien en 271, de l'apparition des organisations étatiques au XIIIe s. Continuité étonnante d'une langue, d'une culture et d'une âme européennes, forgées dans une incessante lutte d'avant-garde, au sud-est de l'Europe, d'abord contre les peuples des steppes, puis face aux Ottomans. Faire un exposé synthétique de cette histoire « à la lumière de la conception matérialiste historique » comportait quelque risque d'obnubilation en certains secteurs fondamentaux ; le rôle par exemple de l'Eglise y est trop discrètement mentionné, car il fut certainement plus déterminant que le développement des forces productives ou la lutte des classes pour la prise de conscience nationale. Les auteurs: C. Daïcoviciu, spécialiste de l'histoire des Daces, S. Pascu, médiéviste, M. Constantinescu, sociologue engagé dans le mouvement ouvrier, ont par leur probité et leur haute compétence pallié les inconvénients d'une méthode réductrice et rendu raison du défi à la philosophie du pur devenir que représente la permanence de cet îlot de latinité au milieu d'une mer slave. La nature c'est le cadre géographique de la Dacie romaine, cet espace carpato-danubien où la chaîne de montagnes, loin de constituer un mur de séparation, est une véntable colonne vertébrale et, par ses cols nombreux et d'accès facile, une voie d'échanges entre les habitants des trois régions principales: Transylvanie, Valachie et Moldavie ; c'est aussi la population essentiellement daco-romaine, enracinée dans le terroir par son activité agricole ou pastoralo-agraire et soudée par sa communauté de langue : le latin. L'aventure ce sont les vagues successives d'étrangers qui au cours des siècles de formation de l'Etat ont recouvert en partie ou en entier le territoire : tantôt ils ont imposé une domination éphémère (Goths, Huns, Gépides, Avars) ; tantôt, établis massivement, tels les Slaves entre le VIle et XIe s., ils ont été vite assimilés à l'ethnie et à la culture originelles, formant bientôt un front commun contre les nouvelles vagues d'envahisseurs (Petchenègues, Coumans, Magyars, Mongols) ; à l'époque moderne la tutelle oppressive des empires (austro-hongrois, ottoman... ) n'a pu étouffer l'aspiration à l'unité qui au seuil de l'époque contemporaine prend corps dans l'élection d'Alexandru Ioan Cuza, en 1859, comme chef unique des principautés de Moldavie et de Valachie, ce qui représente « l'acte de naissance de l'Etat national roumain moderne » (p. 273) ; il faudra toutefois attendre l'union de la Transylvanie à l'automne de 1918 pour que soit achevé l'Etat national roumain, proclamé République populaire le 30 décembre 1947." (Revue Thomiste)
Plon, 1931, in-12, ix-240 pp, 11 gravures hors texte, broché, bon état (Coll. Les Grandes Figures coloniales)
"Le livre de M. Constantin-Weyer est bien écrit, clairement présenté. L'auteur ne s'est servi que des œuvres de Champlain et de bons ouvrages de seconde main, dont celui de Dionne. Sa biographie contient des pages intéressantes (un exposé de la lutte soutenue par Champlain et les missionnaires contre les spéculateurs). Elle est juste de ton et contient peu d'erreurs. L'auteur croit que la polygamie était rare chez les Algonquins, dont les Hurons sont la principale branche. Wrong (The Rise and Fall of New France, t. I, p. 227) montre excellemment le contraire." (E. Préclin, Revue Historique, 1932) — "Il s'agit plus ici d'une analyse des livres antérieurs, particulièrement de celui de Dionne, et des écrits de Champlain lui-même, mais très agréable et qui pourra en suppléer la lecture pour le grand public. C'est de la bonne vulgarisation." (Revue d'histoire des Colonies, 1932)
Plon, 1931, in-12, ix-240 pp, 11 gravures hors texte, broché, couv. lég. abîmée, papier lég. jauni, état correct (Coll. Les Grandes Figures coloniales)
"Le livre de M. Constantin-Weyer est bien écrit, clairement présenté. L'auteur ne s'est servi que des œuvres de Champlain et de bons ouvrages de seconde main, dont celui de Dionne. Sa biographie contient des pages intéressantes (un exposé de la lutte soutenue par Champlain et les missionnaires contre les spéculateurs). Elle est juste de ton et contient peu d'erreurs. L'auteur croit que la polygamie était rare chez les Algonquins, dont les Hurons sont la principale branche. Wrong (The Rise and Fall of New France, t. I, p. 227) montre excellemment le contraire." (E. Préclin, Revue Historique, 1932) — "Il s'agit plus ici d'une analyse des livres antérieurs, particulièrement de celui de Dionne, et des écrits de Champlain lui-même, mais très agréable et qui pourra en suppléer la lecture pour le grand public. C'est de la bonne vulgarisation." (Revue d'histoire des Colonies, 1932)
Laffont, 1978, gr. in-8°, 320 pp, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Vécu)
Des maquis français à ceux d'Amérique centrale, un héros légendaire que Guevara appelait « mon frère ». Jean Contenté est mort d'un cancer juste avant la parution de l'ouvrage. — "Il était beau, il avait la voix de Luis Mariano, les femmes l'adoraient, il aurait pu faire une carrière de chanteur de charme. Mais on le retrouve dans une région perdue du Costa Rica, formant à la guérilla Che Guevara, Fidel Castro et tous les chefs de la révolution cubaine avec leurs futures troupes. C'est que Jean Contenté, enfant de Paris, avait en lui la graine de l'aventure et une passion de la liberté ardente comme une fièvre. La guérilla, il l'a lui-même apprise à dix-sept ans en France, dans les maquis de la Résistance, avec un ancien de l'armée républicaine espagnole. Il en sort nanti pour la vie d'un idéal et d'une des plus vieilles devises de l'humanité : « Guerre aux tyrans ! » Il va se battre dans la Légion de Begin pour l'indépendance d'Israël, puis, pendant vingt années, en Amérique centrale, dans la Légion des Caraïbes, cette mystérieuse armée secrète de combattants de tous pays, qui ont juré là-bas la mort des dictatures et dont il finit par devenir le chef. Extraordinaire destin, que celui de ce diable de Français, défiant à l'autre bout du monde des despotes, au nom des grands principes de 1789, combattant au côté de son « frère » Che Guevara, puis condamné à mort par Raul Castro pour avoir renié la révolution cubaine devenue trop dictatoriale, et à la poursuite duquel le Nicaragua lance toute une armée, quitte à violer la frontière d'un Etat voisin. Oui, extraordinaire figure, à la fois haute en couleurs, tranquille et modeste comme un Gary Cooper de western (colt compris, sauf que, là, ce n'est pas du cinéma), mais surtout d'une pureté rare – la pureté de l'homme fidèle jusqu'au bout aux plus beaux de tous les idéaux humains : Justice et Liberté." (4e de couv.)
Plon, 1933, pt in-8°, xviii-256 pp, 4 gravures hors texte, reliure demi-basane beige, dos à 3 larges nerfs soulignés à froid, titres dorés, couv. et dos conservés, papier lég. jauni, bon état (Coll. Nouvelle bibliothèque des voyages)
Alonso de Contreras a passé une partie de sa vie à courir la Méditerranée sur les galères de Malte ; il nous montre l'Espagne de son temps, le royaume de Naples, la Sicile, la Rome pontificale et sa verve, son talent sont si drus et si verts, qu'on a peine à quitter le livre. Il en est peu de plus captivant et plus haut en couleurs que ces souvenirs d'un soldat d'Espagne au début du XVIIe siècle. (Introduction).
Plon, 1933, pt in-8°, xviii-256 pp, 4 gravures hors texte, broché, papier lég. jauni, bon état (Coll. Nouvelle bibliothèque des voyages)
Alonso de Contreras a passé une partie de sa vie à courir la Méditerranée sur les galères de Malte ; il nous montre l'Espagne de son temps, le royaume de Naples, la Sicile, la Rome pontificale et sa verve, son talent sont si drus et si verts, qu'on a peine à quitter le livre. Il en est peu de plus captivant et plus haut en couleurs que ces souvenirs d'un soldat d'Espagne au début du XVIIe siècle. (Introduction).
P., Chez Nyon, l'ainé, Mérigot, le jeune, 1789 in-8°, 259 pp, cartonnage plein papier crème, pièce de titre basane verte (rel. de l'époque), coins et coupes émoussés, intérieur propre, bon état (Relation des Voyages entrepris par ordre de Sa Majesté britannique, et successivement exécutés par le commodore Byron, le capitaine Carteret, le capitaine Wallis et le capitaine Cook, dans les vaisseaux le Dauphin, le Swallow et l'Endeavour. Traduite de l'anglois. T. V)
Premier voyage de James Cook. Table du tome 5 : I. Description de quelques Isles situées dans le voisinage d'Otahiti. Divers incidents qui nous arrivèrent. Spectacle dramatique et plusieirs particularités relatives aux coutumes et moeurs des habitants ; II. Passage d'Oteroah à la Nouvelle Zélande. Incidens qui survinrent lorsqu'on fut débarqué, et tandis que la vaisseau mouillait dans la baie de Pauvreté ; III. Description de la Baie de Pauvreté. Aspects du Pays adjacent. Traversée de-là au cap Turnagain et à Tolaga. Description du pays et de ses habitants. Plusieurs incidens qui nous arrivèrent sur cette partie de la côte ; IV. Traversée de la Baie de Tolaga à la Baie Mercure, dans la Nouvelle Zélande. Plusieurs incidens qui nous arrivèrent à bord et à terre. Description de plusieurs vues du pays, ainsi que des Heppahs ou villages fortifiés des habitants ; V. Traversée de la baie de Mercure à la Baie des Isles. Expédition le long de la rivière Tamise. Description des indiens qui habitent ses bords. Beau bois de charpente qui y croit. Plusieurs entrevues avec les naturels du pays en diffèrentes partie de la côte. Combat contre eux sur une des isles ; VI. Traversée des la Baies des Isles au canal de la Reine Charlotte, en tournant le cap Nord. Description de cette partie de la côte ; VII. Séjour dans le canal de la Reine Charlotte. Passage à travers le détroit qui sépare les deux isles, et retour au Cap Turnagain. Horrible coutume des habitans. Mélodie remarquable des oiseaux. Visite faite à un hippah, et plusieurs autres particularités.
P., Chez Nyon, l'ainé, Mérigot, le jeune, 1789 in-8°, 231 pp, cartonnage plein papier crème, pièce de titre basane verte (rel. de l'époque), coins et coupes émoussés, intérieur propre, bon état (Relation des Voyages entrepris par ordre de Sa Majesté britannique, et successivement exécutés par le commodore Byron, le capitaine Carteret, le capitaine Wallis et le capitaine Cook, dans les vaisseaux le Dauphin, le Swallow et l'Endeavour. Traduite de l'anglois. T. VII)
Premier voyage de James Cook. Le tome VII comprend : La traversée de la Baie de la Trinité à la Rivière Endéavour, la Nouvelle-Galles (Australie), la Nouvelle-Guinée, l'Ile de Savu.
P., Chez Raymond, 1819 4 vol. in-8°, 96-368, 390, 448 et 103-386 pp, préface du traducteur, 2 tableaux dépliants, reliures demi-basane brune, dos lisses, pièces de titres et de tomaison basane noire, filets et monogramme dorés, tranches marbrées (rel. de l'époque), mors faibles, 2e plat frotté au tome I, qqs pages salies à la fin du tome I, restauration ancienne au dos du tome IV, bon état
Récit du troisième et dernier voyage d'exploration de James Cook, au cours duquel le navigateur a visité la Nouvelle-Zélande, la Polynésie (Tonga et Tahiti), a découvert les îles Hawaï et les îles de l'archipel. Le 9 février 1776, l’Amirauté britannique chargea le lieutenant James Cook de faire un voyage d’exploration afin de découvrir un passage Nord-Ouest entre le Pacifique et l’Atlantique. De nombreuses îles furent visitées et une île australe fut découverte (Tubuai). Cette relation du troisième et dernier voyage du capitaine Cook – qui mourut assassiné en 1779 par les indigènes des îles polynésiennes – apporta de nombreuses observations nouvelles sur les mœurs et coutumes insulaires et une description plus précise des îles visitées. La fin du voyage a été écrite par le capitaine James King.
Payot, 1985, fort in-8°, 440 pp, 7 cartes, biblio, index, broché, couv. illustrée, qqs soulignures stylo et stabilo, état correct
Albin Michel, 1993, in-8°, 412 pp, 19 cartes, biblio, index, broché, qqs annotations crayon, bon état (Coll. L'Evolution de l'humanité)
P., SEDES, 1991, fort in-12, x-483 pp, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Regards sur l'histoire)
Chambéry, Editions Présence, 1971, in-8°, 231 pp, index, broché, marques au stylo en marge de 6 pages, bon état (Coll. Le Soleil dans le Coeur)
P., Société de l'histoire des colonies françaises, 1918, gr. in-8°, 83 pp, (sur 128), imprimé sur papier vergé, broché, bon état (Revue de l'histoire des Colonies françaises, 6e année, 1er trimestre)
On trouve aussi dans ce numéro : De l'Inde à la plaine de Grenelle, les aventures du capitaine Dubuc (François Rousseau, 17 pp) et des Comptes-rendus et notes bibliographiques.
Publisud, 1995, in-8°, 215 pp, une carte, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
Version abrégée et actualisée de la thèse de doctorat en science politique de l'auteur. — Cet ouvrage impartial et très clair aborde les TOM du Pacifique-Sud dans leur dimension régionale et donne une vue d'ensemble des évolutions politiques contemporaines en Océanie. — "Le grand mérite de l'ouvrage d'Isabelle Cordonnier est d'informer, de faire découvrir l'histoire récente et la complexité d'une région où la présence française est hélas plus souvent justifiée ou combattue par la proclamation que par l'analyse. (...) L'image détestable de la France dans la région lui interdira de s'appuyer sur son environnement pour inventer un nouveau style de développement, un nouveau post-colonialisme. Au moment où la France se doit de repenser la géographie de son influence et de ses interventions stratégiques dans le monde, notre présence dans le Pacifique risque d'être de plus en plus questionnée. Isabelle Cordonnier explique longuement pourquoi, comment, et aide ainsi à replacer les cahots du court terme dans le long cours d'une politique peu brillante où tous les responsables français métropolitains ou locaux ont pris, depuis quatre décennies, leur part de responsabilité." (Dominique David, Politique étrangère, 1995)
La Découverte, 1989, in-8°, 385 pp, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Textes à l'appui)
Ce livre propose une enquête historique en profondeur sur les causes des conflits qui déchirent le Proche-Orient depuis plusieurs décennies. Au départ de cette enquête, un constat : l'étonnant parallélisme entre le processus de violence né en Europe centrale avec la "balkanisation" de la fin du XIXe siècle et celui qui caractérise aujourd'hui la "libanisation" du Machrek. En mobilisant une documentation historique considérable, trop souvent oubliée, Georges Corm montre que ces deux processus ont une origine commune : le déclin puis l'effondrement des empires multiethniques – l'Empire austro-hongrois, l'Empire ottoman et celui des tsars –, sous l'effet de la montée en puissance des Etats-nations modernes. Cette analyse, nourrie notamment des travaux de Hannah Arendt, permet à l'auteur de porter un regard neuf sur les bouleversements nés du choc de la modernité européenne dans l'Orient contemporain : intrusion du wahabisme et du sionisme qui conduit à la création de l'Arabie saoudite et de l'État d'Israël, mutations sociales qui traversent les élites dirigeantes du Machrek, révolution palestinienne et éclatement du Liban pluraliste... Elle lui permet aussi de faire une critique radicale de la nouvelle école française d'orientalisme, pour laquelle l'islamisme constitue trop souvent la clé d'explication unique des événements du Proche-Orient.
P., Unesco, 1979, gr. in-8°, 155 pp, biblio, broché, bon état
Quel crédit faut-il accorder aux arguments historiques communément invoqués par les Sud-Africains blancs (16 % de la population de l'Afrique du Sud, en 1979) pour justifier le "développement séparé" dont l'objectif est d'exclure de la communauté nationale les Sud-Africains noirs ? Aucun, répond Marianne Cornevin qui, tenant compte des acquis de la recherche moderne, présente ici une réfutation des falsifications majeures de l'histoire officielle sud-africaine en même temps qu'une étude fouillée de l'idéologie de l'apartheid.
Berger-Levrault, 1962, in-8°, 715 pp, 2e édition, 16 cartes, 47 photographies hors texte, biblio, index, reliure demi-basane fauve mordorée à coins, dos à 4 nerfs soulignés à froid, titres dorés, filets à froid sur les plats (rel. de l'époque), mors fendus proprement recollés, dos uniformément passé, bon état (Coll. Mondes d'outre-mer)
"L'auteur s'en explique dans l'introduction : son histoire des peuples de l'Afrique noire nous présente beaucoup de noms, de faits, de localisations. Comment en serait-il autrement ? On ne peut ici se dégager des lignes générales, puisque le grand intérêt de ce livre, c'est d'avoir retrouvé les faits ignorés et de nous les faire connaître. On ne peut rêver travail plus sérieux comme en témoigne le long chapitre (p. 21 à 73) sur les sources, la bibliographie précise (p. 671 à 685), et l'Index alphabétique. M. Cornevin a eu le rare mérite de ne pas se laisser décourager par la marqueterie géographique, qui, se compliquant par les contrecoups des migrations, des conquêtes, des guerres, nous donne une histoire très parcellaire découpée dans l'espace et le temps, et dans laquelle il est difficile de mettre de l'ordre. Ces conditions initiales ne rendent pas toujours le fil aisé à suivre, mais on doit féliciter d'autant plus l'auteur d'avoir entrepris sa tâche. Cette histoire des peuples de l'Afrique noire sera très utile à consulter sur un point précis, sur une région ou sur une époque. C'est un instrument indispensable auquel il faudra recourir." (L. Genet, Bulletin de la Société d'histoire moderne, 1962) — "C'est toute l'histoire de l'Afrique noire jusqu'à sa conquête par l'Europe que veut embrasser M. Cornevin. Le premier tiers de son livre touche à de nombreuses questions d'ordre général, les deux autres sont l'exposé des connaissances actuelles, par provinces ethno-géographiques, avec une part privilégiée pour l'Afrique de l'Ouest. Il ne s'agit donc pas d'une recherche originale ; l'auteur a fait le point et donné une base de travail : projet excellent, l'africaniste ayant besoin d'un livre de référence historique détaillé et l'étudiant (sensu latissimo) celui d'une introduction et d'un cadre d'études. L'utilité du livre ne fait aucun doute. Il n'a pas d'équivalent, en langue française surtout. Son découpage interne et son index rendent son usage très commode. Il rassemble une masse énorme de données. M. Cornevin a donc bien mérité de l'histoire africaine..." (Henri Moniot, Cahiers d'Études Africaines, 1962)
Berger-Levrault, 1962, in-8°, 715 pp, 2e édition, 16 cartes, 47 photographies hors texte, biblio, index, broché, couv. illustrée, dos uniformément passé avec petites taches, bon état (Coll. Mondes d'outre-mer)
"L'Histoire s'est trop limitée jusqu'ici à l'Europe, excluant notamment l'Afrique noire et l'Océanie. La Collection « Mondes d'Outre-Mer » se propose de contribuer à combler cette lacune. Dans ce cadre, C., administrateur en chef de la France d'Outre- Mer et auteur d'une “Histoire de l'Afrique des origines à nos jours”, et d'une “Histoire du Togo”, a entrepris de montrer que l'histoire africaine précoloniale, le plus souvent considérée jusqu'à présent comme une branche annexe de l'ethnologie, de la sociologie et de la linguistique, devait être considérée comme une branche de l'histoire universelle. Son livre constitue un bilan de nos connaissances sur le passé des divers peuples de l'Afrique noire, plus particulièrement sur leur passé précolonial. Une première partie est consacrée aux questions générales : recension des sources, préhistoire, répartition du peuplement primitif, migrations, influences étrangères, caractères généraux des civilisations africaines. La deuxième partie, consacrée à l'Afrique de l'Ouest étudie successivement les différents peuples de cette région. La troisième partie, enfin, étudie le reste de l'Afrique noire, beaucoup plus vaste, mais moins densément peuplée. C. rectifie au passage nombre de faits inexactement rapportés ailleurs. Son livre constitue un instrument de travail de grande qualité, indispensable à ceux qui s'intéressent au passé du continent noir." (Population, 1961) — "L'auteur s'en explique dans l'introduction : son histoire des peuples de l'Afrique noire nous présente beaucoup de noms, de faits, de localisations. Comment en serait-il autrement ? On ne peut ici se dégager des lignes générales, puisque le grand intérêt de ce livre, c'est d'avoir retrouvé les faits ignorés et de nous les faire connaître. On ne peut rêver travail plus sérieux comme en témoigne le long chapitre (p. 21 à 73) sur les sources, la bibliographie précise (p. 671 à 685), et l'Index alphabétique. M. Cornevin a eu le rare mérite de ne pas se laisser décourager par la marqueterie géographique, qui, se compliquant par les contrecoups des migrations, des conquêtes, des guerres, nous donne une histoire très parcellaire découpée dans l'espace et le temps, et dans laquelle il est difficile de mettre de l'ordre. Ces conditions initiales ne rendent pas toujours le fil aisé à suivre, mais on doit féliciter d'autant plus l'auteur d'avoir entrepris sa tâche. Cette histoire des peuples de l'Afrique noire sera très utile à consulter sur un point précis, sur une région ou sur une époque. C'est un instrument indispensable auquel il faudra recourir." (L. Genet, Bulletin de la Société d'histoire moderne, 1962) — "C'est toute l'histoire de l'Afrique noire jusqu'à sa conquête par l'Europe que veut embrasser M. Cornevin. Le premier tiers de son livre touche à de nombreuses questions d'ordre général, les deux autres sont l'exposé des connaissances actuelles, par provinces ethno-géographiques, avec une part privilégiée pour l'Afrique de l'Ouest. L'utilité du livre ne fait aucun doute. Il n'a pas d'équivalent, en langue française surtout. Son découpage interne et son index rendent son usage très commode. Il rassemble une masse énorme de données. M. Cornevin a donc bien mérité de l'histoire africaine..." (Henri Moniot, Cahiers d'Études Africaines, 1962)
Berger-Levrault, 1969, in-8°, 554 pp, troisième édition revue et augmentée, préface de Hubert Deschamps, 16 cartes et croquis, 46 photos hors texte, biblio, index, broché, dos passé, bon état (Coll. Mondes d'outre-mer)
Tallandier, 1990, fort in-8°, 514 pp, 11 cartes, tableau chronologique, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
Du Mississippi au Mékong, de Terre-Neuve à l'île Bourbon, du Levant aux lagons océaniens, de l'Inde des comptoirs à l'Afrique Noire des explorateurs, pendant huit siècles, les Français ont découvert, combattu, commercé, construit, évangélisé, voyagé, conquis, exploité un peu partout dans le monde. Cette longue aventure de la présence française outre-mer, dont la colonisation ne représente qu'un des aspects, les auteurs de cet essai ont voulu la traiter comme une histoire chronologique. Les portraits des acteurs connus ou presque anonymes y alternent avec la relation des événements et l'exposé des politiques... — "Avant sa mort survenue brutalement en 1988, l'éminent spécialiste de l'histoire africaine qu'était Robert Cornevin avait entrepris et rédigé aux deux tiers cet ouvrage que son épouse et collaboratrice a achevé. A la fois précis et clair, de lecture agréable, il se veut le manuel détaillé qui permet de faire revivre l'action des Français outre-mer dans un récit méthodique et événementiel à jour des recherches récentes des historiens. Il était indispensable de faire le point, après une longue période de silence sur cette question que la décolonisation avait rendu tabou, mais en tenant compte des acquis des nombreuses thèses et études approfondies, souvent limitées dans l'espace et/ou le temps qui ont renouvelé profondément cette partie de notre histoire. Robert et Marianne Cornevin ont réussi la gageure de réaliser une telle synthèse, œuvre de vulgarisation intelligente, s'appuyant sur un solide appareil critique (notes, chronologie, bibliographie abondante) et onze cartes simples et claires. L'ouvrage est divisé en onze chapitres chronologiques d'inégale importance, mais qui traduisent bien les différentes étapes de notre histoire coloniale. Chaque chapitre comporte, en dehors de quelques paragraphes sur l'évolution générale (administration des colonies ou économie par exemple), plus ou moins développés selon la période, une revue systématique de chacun des territoires coloniaux de la France. Ces paragraphes de synthèse, bien présentés et bien placés, font que ce morcellement géographique n'est pas un handicap, tout en permettant à chacun de retrouver aisément, dans une table des matières liminaire très détaillée, la colonie qui l'intéresse personnellement en la situant dans l'évolution générale. Il est évidemment hors de question de résumer un tel ouvrage, qui est un excellent manuel, où notre action coloniale est présentée avec un évident souci d'objectivité sereine. Il met d'ailleurs à sa juste place le rôle des hommes, ministres comme Richelieu ou Colbert, explorateurs de Jacques Cartier à La Pérouse et à René Caillé. Ce volume se lit aisément et avec plaisir." (Jean Tarrade, Revue française d'histoire d'outre-mer, 1991)
Les Editeurs Français Réunis, 1971, in-8°, 332 pp, 8 pl. de photos hors texte, annexes, broché, couv. illustrée, bon état
Ce livre n’est aucunement un ouvrage didactique sur les jeunes, mais seulement un ensemble d’observations et de réflexions nourries de relations vécues, de documents et de récits authentiques. Un fait est au centre du livre : l’enfant vietnamien ne s’est pas contenté de survivre, il a vécu, grandi, il s’est développé, même aux jours les plus sombres des bombardements ; dans l’entrelacs des problèmes qu’il faut résoudre malgré la guerre : problème de démographie galopante difficile à enrayer, problème de logement particulièrement ardu dans un pays ravagé par les bombes, problème de santé, d’hygiène, d’enseignement et de culture. Ce livre ne donne pas un tableau exhaustif de la jeunesse au Vietnam mais rassemble seulement les feuillets qu’il a été donné à l’auteur de tourner durant près de deux années sur la vie quotidienne des jeunes, dans ce pays. L'auteur est professeur d'histoire, docteur en ethnologie, et a vécu et travaillé près de deux ans au Vietnam.