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France
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Phone number : 01 43 54 43 61 P., Karthala et Beyrouth, IFPO, 2007, gr. in-8°, 484 pp, 8 pl. de photos en couleurs hors texte, glossaire, biblio, index, broché, couv. illustrée lég. défraîchie, bon état (Coll. Hommes et sociétés)
Depuis l'invasion de l'Irak, l'actualité proche-orientale a propulsé sur la scène médiatique un chiisme dont la "montée", signalée comme une donnée géopolitique majeure au Moyen-Orient, est parfois appréhendée comme un nouveau "péril", en Occident et par certains régimes arabes. C'est ce contexte qui a popularisé l'expression de "croissant chiite" pour désigner et souvent stigmatiser, de l'Afghanistan au Liban, une série de zones chiites, articulées autour de l'Iran et susceptibles de former un bloc servant les intérêts de la République islamique d'Iran. A l'encontre de ce "croissant chiite", ce livre présente les "mondes chiites", au pluriel, dans toute leur complexité. De l'Afrique à la Chine, sans compter les diasporas, on trouve des groupes chiites duodécimains souvent minoritaires, parfois majoritaires. Par sa position géographique et son rôle dans l'histoire, l'Iran est au centre de ces mondes chiites, mais que signifie et que recouvre vraiment cette centralité ? Ce livre réunit des spécialistes des aires géographiques concernées. Il offre un parcours au cœur de ces contextes multiples, où être chiite ne correspond jamais exactement à une même réalité sociale et culturelle, malgré des références communes, doctrinales et politiques. L'exportation de la révolution, qui fut longtemps le paradigme de l'influence iranienne sur les mondes chiites, a fait son temps, même si dans certains cas, tel celui du Hezbollah libanais, son héritage est évident. Quel rôle joue réellement l'Iran dans les chiismes en construction, à Istanbul, Bakou, Boukhara et Tachkent, ou encore chez les chiites de Dakar ?. Le "modèle iranien" n'est plus seulement, et, parfois plus du tout, celui d'un islam politique révolutionnaire. Du clerc rebelle Muqtadâ al-Sadr en Irak aux écoles religieuses où étudient de jeunes Pakistanaises, l'influence iranienne se décline sous de multiples formes. Pour les mondes chiites, l'Iran reste un formidable laboratoire d'idées.
JC Lattès, 1995, in-8°, 238 pp, broché, couv. illustrée, bon état
JC Lattès, 1986, in-8°, 309 pp, préface de Léon Vandermeersch, chronologie, biblio, broché, couv. illustrée, bon état, envoi a.s.
"L'Occident n'a bien souvent de la femme chinoise que l'image d'un être soumis, trottinant sur des pieds bandés depuis la plus tendre enfance, auquel aurait succédé ces dernières années un être libre, à l'allure militaire, ayant abandonné sa féminité pour accéder à la vie publique, voire, à l'instar de la dernière épouse du président Mao, jouer un rôle essentiel dans la vie politique. C'est réduire la Chine à des schémas. C'est oublier qu'à la différence de ses consoeurs des civilisations judéo-chrétiennes, et en dépit du carcan de la morale confusionniste, dont il demeure nombre de séquelles aujourd'hui, l'empire du Milieu n'a pas manqué de musiciennes, d'écrivains, poètes, calligraphes, d'impératrices dont la tyrannie, la cruauté, mais aussi le sens du pouvoir, sont restés célèbres ; qu'à l'aube du XIXe siècle les femmes furent de toutes les sociétés secrètes en rébellion contre le pouvoir mandchou, de toutes les insurrections contre les dominations étrangères ; qu'en 1905, à Pékin, paraissait le premier quotidien féminin ayant jamais existé au monde ; qu'aujourd'hui enfin, et contrairement aux images qui nous en sont données, la femme chinoise sait revendiquer sa féminité. Certes il y a aujourd'hui dans les têtes des femmes de Chine des audaces révolutionnaires qui peuvent réserver quelques surprises, mais on ne saurait les apprécier qu'en les éclairant du passé, de ce monde complexe aux traditions amoureuses et sexuelles si différentes des nôtres, qui assurent la continuité de la Chine." (4e de couverture)
Hachette, 1985, in-8°, 298 pp, une carte hors texte, broché, couv. illustrée, bon état
Ils étaient, ou avaient été, navigateurs, missionnaires, soldats de marine, commerçants, médecins, administrateurs, douaniers, employés des postes, ingénieurs, aventuriers, planteurs... Débarqués d'un paquebot des Messageries maritimes sur les quais de Saigon entre 1860 et 1914. Vite intégrés à la société coloniale ou lentement marginalisés. Tous plus ou moins intensément atteints du « mal jaune ». Sous la rude autorité des amiraux-gouverneurs, les premiers arrivés ont vécu la période héroïque et fondé la première ville française : Saigon. Une société originale, marquée par son environnement asiatique, à la fois soucieuse de conformisme et riche d'extravagances, y voit le jour. Au fil des années, d'autres communautés françaises se constituent à Phnom-Penh, à Hanoi, à Vientiane. En marge de ces sociétés urbaines, loin de la vie facile et des pièges qu'elle comporte, quelques centaines d'exilés choisissent l'isolement et les dangers de la brousse. La vie quotidienne de ces défricheurs, coureurs de jungle, géographes, missionnaires des tribus, aventuriers pittoresques, fait partie de ce qui fut la geste d'une Indochine qui n'existe plus, sinon dans l'imaginaire d'une histoire légendaire et révolue.
Calmann-Lévy, 1972, in-8°, 325 pp, 2 cartes, chronologie, biblio, broché, couv. à rabats, pelliculage du dos lég. décollé, bon état (Coll. Archives des sciences sociales). Edition originale, ex. du SP
"Voici un livre agréable à lire, libéré de préjugés, essayant de jeter un regard neuf sur ce qu'il est convenu d'appeler la Révolution mexicaine. Mais, comme le demande l'auteur, peut-on parler de la Révolution mexicaine ou doit-on parler des révolutions mexicaines – au moins deux – entre 1910 et 1940 ? L'auteur vient de soutenir une grosse thèse sur ce qu'il a appelé la « Christiade », c'est-à-dire la révolte des Cristeros et il prépare un autre livre sur le sinarquisme, version mexicaine du fascisme. Il est donc un peu le spécialiste des révolutionnaires anti-révolutionnaires. Ce qui éveille son sens critique. Le livre qu'il nous donne ici est très complet. La première partie nous montre l'évolution de 1910 à 1940 : fin du Porfiriat (la rétrospective sur le temps de Diaz est très bonne), temps des troubles (1914-1920), les Sonoriens (Huerta, Obregon, Calles), les Cristeros, Calles et Cardenas. La deuxième partie est une analyse : évolution économique, réforme agraire, société, institutions politiques et idéologie, tout est examiné et fait de ce petit livre un grand livre d'histoire totale. Quoiqu'il en soit des jugements de l'auteur, son analyse reste scientifique, judicieuse, précise et précieuse, d'autant plus précieuse que c'est le seul travail important en langue française que nous ayons sur la révolution mexicaine." (Frédéric Mauro, Cahiers du monde hispanique et luso-brésilien, 1973) — "... A un public français, traditionnellement ignorant des langues étrangères et des histoires extra-européennes, Jean A. Meyer offre ici l'occasion de comprendre les événements qui ont bouleversé la societé mexicaine entre 1910 et 1940. Son ouvrage repose sur une solide bibliographie ; il est d'une écriture élégante; et, en plusieurs endroits, il ouvre des perspectives neuves..." (Guy Bourdé, Le Mouvement social)
Armand Colin, 1975, gr. in-8°, 367 pp, cartes et tableaux, biblio, glossaire, chronologie, quelques soulignures crayon, broché, état correct (Coll. U)
Le Monde et l'Europe, du XVIe au XVIIIe siècle : ce sont les grandes découvertes, les migrations des aventuriers blancs et des esclaves noirs, la première ruée vers l'or, la lutte pour la domination des mers, l'élan des conquêtes de marchés et des expéditions scientifiques, les mythes du Bon Sauvage et du Sage chinois, l'apogée d'une civilisation transatlantique fondée sur le système de la plantation, des acculturations spirituelles, artistiques et alimentaires qui dessinent le profil du monde moderne. Des Conquistadores aux Insurgents, des cosmographies merveilleuses héritées du Moyen Age à l'investigation méthodique de la sphère terrestre enfin circonscrite au siècle des Lumières, voilà trois siècles où mouvements des capitaux, structures économiques et sociales, mentalités, pouvoirs politiques sont profondément modifiés. Les acteurs de ce "drame qui a pour scène l'univers", ce sont les découvreurs et les colons, les coureurs des bois et les révoltés du Bounty, les jésuites missionnaires et les dissidents des églises protestantes, mais aussi les épices et le sucre, le maïs et le riz, le thé et le café, la soie et le coton, la peste et la syphilis. Grand sujet... mais que de questions ! Pourquoi la Chine se détourne-t-elle au XVIIe siècle de l'aventure maritime ? Pourquoi le Far East de la Russie, la Sibérie, est-il plus lentement occupé que le Far West américain ? Pourquoi la traite des Noirs et l'esclavage prennent-ils fin si lentement ? Quels sont les effets de ces immenses mouvements de population sur les équilibres démographiques des vieux empires et des "nouveaux" pays ? Pourquoi enfin la prédominance – et à quel prix ! – de l'Europe ?
Flammarion, 1911, in-12, 335 pp, 24 illustrations, cartes, broché, bon état (Bibliothèque de Philosophie scientifique)
Les trois parties du livre traitent de la géographie sociale, de la civilisation des peuples noirs et de la mise en valeur de l'Afrique par les Européens et, enfin, du relèvement de la race noire. — "Étude générale des sociétés noires avec lesquelles l'Europe et la France ont pris contact en Afrique. Essai de géographie sociale et d'histoire de la civilisation des peuples noirs. Doctrine de politique indigène et coloniale." (Revue militaire française)
Aubier, 1995, in-8°, 321 pp, 5 cartes, biblio, index, broché, couv. illustrée, soulignures et annotations crayon, bon état (Coll. historique)
Faut-il avoir peur des nationalismes en Europe centrale ? Ce livre souhaite mettre fin à deux légendes. Première légende : les nationalismes qui avaient disparu sous le communisme ont connu un brusque réveil après 1989. En fait, les nationalismes ont survécu au communisme et n'ont jamais cessé de reparaître chaque fois que les pouvoirs centraux se sont affaiblis, du printemps de Prague à Solidarnosc. Deuxième légende : les nationalismes mènent nécessairement à la violence et à la guerre. En réalité, les nationalismes ont pour but essentiel non pas l'écrasement de leurs adversaires, mais le renforcement du contrôle sur leurs propres partisans. Les guerres utilisent le nationalisme, mais elles sont provoquées par d'autres facteurs : par les rivalités entre grandes puissances au XIXe siècle, par les idéologies totalitaires au XXe siècle ; et, dans le cas de l'ex-Yougoslavie, par la volonté des clans communistes de se maintenir au pouvoir en s'abritant derrière l'idéologie grand-serbe et la purification ethnique. Les nationalismes sont des forces qu'il faut savoir maîtriser et diriger. Pour cela, il importe d'abord de les connaître dans leur développement historique. En Europe centrale, ils sont enracinés durablement dans le passé, dans la vie religieuse, dans l'imaginaire social et dans toutes les formes vivantes de la sociabilité. Leur rôle peut être bénéfique. Ils représentent la principale force d'intégration dans des sociétés hétérogènes et divisées. Nulle modernisation, depuis le XIXe siècle, ne peut s'accomplir sans leur aide. Cet ouvrage a pour but de permettre au lecteur occidental de comprendre ces pays dans leur complexité.
P., Victor Palmé, 1887, fort in-8°, xi-388 pp, un portrait de l'auteur en frontispice et 42 gravures dans le texte et hors texte, reliure percaline rouge décorée noir et or de l'éditeur, coupes bisautées, tranches dorées, dos passé et lég. sali, qqs rares rousseurs (plus prononcées sur les premiers feuillets), bon état
Ernest Pellegrin Joseph Michel (1837-1896), docteur en droit et avocat natif de Nice, abandonna son métier pour assouvir sa passion des voyages. Il fit presque aussi bien que Phileas Fogg, le personnage de Jules Verne, puisqu'il boucla le tour du monde en 240 jours. De cette expérience, qu'il renouvela plusieurs fois, il tira notamment deux relations. De retour à Nice, il se consacra à ses affaires et à des œuvres de charité. L'auteur fera suivre ce premier volume (sans mention de tomaison d'aucune sorte) de deux autres en 1888 (Equateur, Panama, Antilles, Mexique, Iles Sandwich, Nouvelle-Zélande, Tasmanie, Australie) et 1890 (Nouvelle-Galles du Sud, Queensland, Nouvelle-Calédonie, Australie du Sud, Ile Maurice, Ile de la Réunion, Iles Seychelles, Aden, Palestine, Egypte).
P., Dentu, 1861, in-8°, vii-450 pp, reliure demi-chagrin noir, dos à 4 nerfs soulignés à froid, titres dorés (rel. de l'époque), qqs rares rousseurs, bon état
« Première histoire d'Autriche. Ecrite d'après des documents authentiques. » — "... Telles sont les sources diverses auxquelles j'ai puisé. Elles m'ont fourni une histoire vraiment secrête du gouvernement autrichien, de son ambition déloyale, de ses pernicieux manèges et de sa violence hypocrite. Mon œuvre ne contient pas une phrase, ni même un seul membre de phrase, qui ne soit appuyé sur une preuve. Le cabinet de Vienne le sait bien, car ses scribes n’ayant pu me réfuter, il a pris, en 1857, la mesure grossière d'interdire dans toute la monarchie le journal “Le Siècle”, où mon livre paraissait en articles, constatant par cette maladresse l'exactitude de mes renseignements et la fidélité de mes récits. Lorsqu'ils eurent été publiés en volume, la même mesure frappa l'ouvrage : un décret spécial lui ferma la frontière, l'empécha d’éclairer les populations autrichiennes. Aussi l'éditeur de la traduction hollandaise a-t-il fait dessiner sur la couverture un billot et une hache, accompagnés de ces mots : “In Oostenryk verboden” (Interdit en Autriche). (...) Le livre que j'offre au public montrera l’origine du système autrichien, la manière dont il s'est constitué, dont il a fonctionné depuis Ferdinand II. Beaucoup de lecteurs seront étonnés de voir jusqu'où il plonge ses racines dans le passé, comme d’apprendre qu'il est parvenu jusqu’à nos jours sans la moindre modification. Le régime infâme sous lequel s’est longtemps débattu l’ltalie n'avait pas été inventé pour elle, ne lui était nullement particulier. Toutes les provinces de l'Autriche ont été successivement ou simultanément traitées avec la même hypocrisie sanguinaire, avec la même stupidité implacable. Les archives de l’histoire n'offrent rien de pareil. La démence des empereurs romains pâlit elle-même à côté de la démence des Habsbourgs. Plus d’une fois, nous avons frémi en écrivant ces pages lugubres..." (préface)
Fort-de-France, Imprimerie officielle, s.d. (1949), gr. in-8°, 15 pp, broché, couv. imprimée, bon état, envoi a.s.
P., Editions Auguste Picard, 1927, in-8°, 440 pp, 211 illustrations, broché, bon état
Tome I seul (sur 2 : le tome II traite de l'orfèvrerie, des cuivres, de la verrerie, de la céramique et des tissus et tapis). "Ayant à citer dans son livre les noms d'un grand nombre de dynasties et de princes, qui ont régné dans le monde musulman du VIIe au XVIIIe siècle de notre ère, ayant à faire allusion à de multiples événements politiques, M. Gaston Migeon a estimé nécessaire de placer en tête un précis de l'histoire des civilisations musulmanes et à la fin un tableau chronologique des faits. Par cette heureuse disposition l'histoire de l'art est ainsi encadrée par l'histoire des événements politiques et des institutions. Dans ce premier volume, M. Gaston Migeon traite de la peinture et de la miniature, de la sculpture décorative sur pierre, de la mosaïque, de la sculpture sur bois, des ivoires, des bronzes et de la ferronnerie, des monnaies et des armes. Il procède, dans chaque chapitre, par ordre géographique, passant du Maghreb à l'Egypte, de la Syrie à la Mésopotamie, de la Perse à l'Inde. (...) A son exposé, M. Gaston Migeon a joint un nombre considérable de figures. Il cite en outre les recueils où sont publiés, ainsi que les musées où sont conservés les monuments, qu'il n'a pas reproduits. Chaque chapitre se termine par une bibliographie. Ce manuel est donc une vaste synthèse dans laquelle les descriptions d'un nombre considérable de monuments d'art déjà connus sont classées et coordonnées... "(Henri Dehérain, Journal des savants, 1927)
Seghers, 1978, in-8°, 217 pp, 8 pl. de photos hors texte, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état (Coll. Mémoire vive). Souvenirs d'une femme originaire de l'une des régions les plus déshéritées du globe, l'extrême-nord de la Norvège, le Finnmark. Une vie hors du commun : une enfance terrible et misérable, des combats incessants contre la neige et la tempête, la mort tragique de son mari, etc. Dankert-Anna, c'est la mémoire vive du Grand Nord.
Payot, 1935 in-8°, 310 pp, traduit de l'anglais par Marc Logé, broché, couv. illustrée (très lég. abîmée), bon état (Coll. d'études, de documents et de témoignages pour servir à l'histoire de notre temps)
Un ouvrage cherchant à prouver que « L’Inde ne sera jamais une nation tant que l’hindouisme, avec ses superstitions et ses rites bestiaux, n’aura pas disparu » et que c'est « un pays détestable ou deux cents millions d'hommes ne possèdent pas, à eux tous, le plus petit élément de vertu ou même de qualité humaine ». — Table : Introduction ; Le Lingam ; Sacrifices de sang ; Tortures ; Brahmanes ; Les castes : Tribus des collines ; Caste des chasseurs ; Caste des commerçants ; Caste des tisserands ; Caste des mendiants ; Caste des cultivateurs ; Caste des potiers ; Caste des tireurs de “Toddy” ; Caste des artisans ; Caste des journaliers ; Caste des nomades ; Caste des charretiers ; Les castes diverses (Khoja, barbiers, Juifs, Chrétiens syriens) ; Astrologues ; Danseuses ; Serviteurs ; Légendes des dieux ; Le Daçahara de Mysore ; Superstitions ; Magie ; Cérémonies ; Mariage ; Conclusion.
SCEMI, 1972, gr. in-8°, 366 pp, 106 photos hors texte en héliogravure, 8 pl. hors texte en couleurs, 22 cartes et croquis, reliure toile éditeur, 1er plat illustré, rhodoïd, bon état. Edition originale, exemplaire hors commerce réservé aux Bibliophiles de l'Aventure (Coll. Connaissance de l'Asie)
SCEMI, 1968, gr. in-8°, 357 pp, 64 pl. de photos hors texte en héliogravure, 8 pl. hors texte en couleurs, 21 cartes et croquis, reliure toile éditeur, 1er plat illustré, rhodoïd, bon état. Edition originale, exemplaire hors commerce réservé aux Bibliophiles de l'Aventure (Coll. Connaissance de l'Afrique)
Masson, 1970, gr. in-8°, 173 pp, 5 cartes, biblio, broché, bon état (Coll. Un siècle d'histoire, 1870-1970)
"Ouvrage classique, clair, bien présenté et bien informé, destiné aux étudiants. Sur 16 chapitres, 4 sont consacrés à la papauté : brefs mais assez précis pour éviter d'égarer. En ce domaine où les idées sont généralement si nébuleuses, voire déformantes, c'est une qualité qu'on appréciera. Et il est bon que l'action de la papauté puisse être replacée dans le cadre de la péninsule dont son destin a si longtemps paru inséparable." (Emile Poulat, Archives de sociologie des religions, 1972) — Table : Les grandes étapes de l'Unité italienne ; Les débuts du royaume d'Italie ; Vers la maturité (1896-1914) ; L'Italie dans la première guerre mondiale ; Naissance et avènement du fascisme ; Mise en place et évolution intérieure de l'Etat fasciste (1922-1940) ; Evolution économique et sociale de l'Italie fasciste ; Politique extérieure de l'Italie fasciste ; L'Italie dans la seconde guerre mondiale ; Le « miracle italien » (1945-1970) ; Pie IX (1846-1878) ou le refus du monde moderne ; De Léon XIII à Benoit XV (1878-1922) ; Pie XI et Pie XII (1922-1958) ; Jean XXIII et Paul VI (1958-1970) — L'histoire de l'Italie de 1870 à 1970 a été rédigée par Pierre Milza ; celle de la Papauté par Serge Berstein.
Comité national métropolitain du Centenaire de l'Algérie, s.d. (1931), in-8°, 112 pp, 17 gravures, broché, état correct
Hachette, 1966, in-4°, 155 photographies de Xavier Miserachs en noir et en couleurs, textes de Manuel Vazquez et Peter Coughtry, reliure cartonnée illustrée de l'éditeur, bon état
Xavier Miserachs i Ribalta (1937-1998) est un photographe catalan. Il expose son travail à Barcelone à partir de 1956. Son travail rappelle le néoréalisme et est représentatif des années de reprise économique espagnole, 1950-1960. Ses photographies le révèle comme créateur d'une nouvelle image de la ville et de ses habitants.
Lyon et Paris, 1868-1919, 50 années en 47 vol. in-4°, 640 pp, environ chacun, très nombreuses gravures sur bois in et hors texte, cartes dépliantes hors texte, précieux index dans chaque volume, tous les volumes sont reliés en demi-chagrin rouge époque, sauf 8 vol. reliés pleine toile
Ensemble exceptionnel de cette rare revue, ici complète de la première année (1868) jusqu'à l'année 1919, moins les années 1913 et 1914. Cette revue, composée de lettres adressées par les missionnaires établis dans toutes les parties du monde, donne des renseignements de premier ordre sur la vie, les mœurs, la langue, des indigènes de tous les pays, la géographie, la faune, la flore, etc. Les premières années sont très rares.
Missions Etrangères de Paris – Collectif.
Reference : 56035
(1984)
ISBN : 9782213013893
P., Le Sarment/Fayard, 1984, gr. in-8°, 252 pp, 40 portraits, photos et fac-similés, 3 cartes, broché, couv. illustrée, bon état
L'Histoire de l'Eglise en Corée est étonnante. Tout a commencé il y a deux siècles. Ce sont les Coréens eux-mêmes qui sont allés chercher en Chine des renseignements sur la religion chrétienne dont parlait un livre qu'ils avaient entre les mains. Baptisé à Pékin, le premier chrétien coréen retourne dans son pays, raconte, explique, baptise... Quelques années plus tard, avant même l'arrivée du premier prêtre, il y avait déjà des milliers de chrétiens en Corée. Très vite, leur ferveur et leur fidélité furent mises à l'épreuve : de sanglantes persécutions firent environ 10.000 martyrs mais l'Eglise avait pris racine en Corée. Deux cents ans plus tard, c'est une Eglise en pleine expansion (108.000 baptêmes de "nouveaux chrétiens" en 1982), qui accueille le pape en Corée du Sud. En Corée du Nord, en revanche, tout a été fait pour anéantir le christianisme. — C'est aux Pères des Missions Etrangères de Paris que le pape confia la mission de Corée dès le début. Plusieurs de leurs Anciens versèrent leur sang, en témoins de la foi, à côté des chrétiens coréens et aujourd'hui encore, plusieurs membres de cette société missionnaire travaillent en Corée. Ils ont puisé dans leurs archives particulièrement riches en documents de première source, ils ont interrogé les chrétiens de Corée. Le résultat est un beau livre émouvant et proche de nous : les voies de l'Esprit, en effet, sont mystérieuses et l'allégresse des martyrs face à la mort laisse le lecteur stupéfait. Ce livre rapporte aussi les réactions de deux missionnaires exégètes et théologiens et d'un journaliste français qui ont réfléchi sur cette surprenante Histoire de l'Eglise en Corée.
Payot, 1938, in-8°, 310 pp, traduction du capitaine de frégate René Jouan (Battles with Giant Fish), 8 pl. de photos hors texte, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. de documents et de témoignages pour servir à l'histoire de notre temps)
Par Frederick Albert Mitchell-Hedges ["Aka Mike Hedges", 1882-1959], explorateur et aventurier britannique, membre de la Royal Geographical Society, chargé de missions par le British Museum. Il affirmait avoir réalisé des découvertes archéologiques en Mésoamérique. En 1924, sa fille adoptive Anna Mitchell-Hedges, qui l'accompagnait sur le site maya de Lubaantun au Belize y aurait découvert un crâne de cristal dans les ruines d'une pyramide. En 1930, l'américain George Gustav Heye, homme d'affaires et collectionneur d'objets amérindiens, finance une expédition vers la Mosquitia à la recherche de la mythique cité de Ciudad blanca. Il en confie la direction à Frederick Mitchell-Hedges. Lors de cette première expédition, ce dernier tombe gravement malade, terrassé par la dysenterie et une crise de paludisme. Rétabli, il revient aux États-Unis avec plus d'un millier d'objets prétendument archéologiques et affirme que les populations locales lui ont parlé d'une cité abandonnée où s'élèverait une gigantesque statue de singe qu'ils appelleraient la Cité perdue du dieu singe. Heye lui confie alors la responsabilité d'une seconde expédition vers la Mosquitia mais Mitchell-Hedges se contente d'explorer des îles au large des côtes honduriennes où il découvre des statues de pierre qu'il affirme être des vestiges de l'Atlantide. Les supercheries de Mitchell-Hedges finissent par s'ébruiter et lui retirer tout crédit auprès des archéologues. Dans ses écrits ultérieurs, Mitchell-Hedges prétendra avoir combattu au côté de Pancho Villa, d'avoir travaillé comme agent secret pour les États-Unis durant la Première Guerre mondiale, d'avoir recherché des monstres marins dans l'Océan Indien avec le fils de Conan Doyle...
Tokyo, Japan Press Service, 1985, in-8°, 519 pp, traduit du japonais, reliure pleine toile bordeaux de l'éditeur, titres dorés au 1er plat et au dos, jaquette (lég. frottée), bon état. Peu courant
Par Kenji Miyamoto (1908-2007), Secrétaire Général du Comité Central du Parti Communiste Japonais de 1958 à 1977.
PUF, 1973, pt in-8°, 414 pp, 15 cartes, sources et biblio, index, cart. éditeur, bon état (Coll. Nouvelle Clio)
Alger, Société Historique Algérienne, 1957, in-8°, 18 pp, broché, bon état. Tiré à part extrait de la “Revue africaine”