8, rue Bréa
75006 Paris
France
E-mail : clio.histoire@free.fr
Phone number : 01 43 54 43 61 P., Editions de la NRF, 1922, in-12, 231 pp, traduit de l'anglais par Mme H. Mirabaud-Thorens, broché, bon état. Edition originale, un des rares exemplaires de passe hors commerce sur papier vélin pur fil Lafuma-Navarre
Gallimard, 1957, in-12, 226 pp, traduit de l'anglais par E. Pieczynska, broché, papier lég. jauni, bon état
Ces souvenirs ont été écrits par l'auteur dans sa cinquantième année, peu avant son départ pour l'Europe et l'Amérique, en 1912, l'année même où parut le premier livre rédigé par lui-même en anglais. Ces tableaux rétrospectifs, présentés d'une manière toute familière et comme se jouant, contiennent l'histoire suivie de sa vie antérieure et celle des diverses productions littéraires par lesquelles s'exprimera sa forte personnalité.
Perrin, 1987, in-8°, 460 pp, 12 pl. de documents hors texte, une carte, index, broché, couv. illustrée, bon état
La France a presque toujours entretenu avec la mer des rapports difficiles, basés souvent sur l'ignorance, l'indifférence et l'incompréhension. L'importance des océans, leur rôle moteur dans le développement des civilisations ont été fréquemment méconnus et les Français n'ont participé que tardivement au grand mouvement des découvertes. Le retard n'est-il pas, dans bien des domaines, une constante de notre histoire ? De tous les pays riches en frontières maritimes, la France est le seul chez lequel, malgré l'action énergique et lucide de quelques hommes d'état, de Richelieu à Georges Leygues, l'existence même d'une force navale sera périodiquement remise en cause, contestée dans son principe. Et d'ailleurs l'histoire de la Marine est fort peu connue des Français en dehors de quelques grandes figures comme Suffren Jean Bart ou Surcouf. Supprimer la marine restera une idée récurrente chez les gouvernants et tous les prétextes seront bons pour tenter de la justifier. L'histoire de la marine française est donc une étrange alternance de points forts et de faiblesses. La France sut, par épisodes, se construire de grandes flottes : celle de Louis XIV et Colbert, celle de Louis XVI, celle du second Empire, à la pointe du progrès technique, celle de la IIIe République finissante. Mais entre ces sommets, survinrent bien des méthodes d'abandon aux lourdes conséquences. Ces hauts et ces bas de la marine française, Etienne Taillemite, grand spécialiste de l'histoire maritime, nous les restitue avec clarté et précision, de la guerre de Cent Ans à nos jours. De défaites en victoires, d'amiraux malheureux en marins éclatants, de commis négligents en ministres lucides, de positions perdues en marchés reconquis, on mesure en parcourant ces six siècles combien la France a toujours eu besoin des océans et combien elle a parfois cruellement souffert de ses incohérences en matière navale. — "Par la force des choses, les Capétiens demeurent longtemps des terriens. Ce n'est qu'en 1203, par la prise de possession de la Normandie, qu'ils accéderont à la mer. Se posera alors le problème d'une force navale. Mais il faudra attendre... Richelieu pour mettre en oeuvre une politique maritime globale. Que de temps, que d'occasions perdus ! Les grands moteurs de l'économie ont toujours été les ports. C'est l'avis de Colbert et, plus tard, de Louis XVI. 1790 marque probablement l'apogée de la marine royale. Puis ce sera l'effon-drement révolutionnaire. Trafalgar préfigure Waterloo. Au XIXe siècle sous l'impulsion personnelle de Napoléon III, la « Royale » connaît un renouveau inespéré. Cet effort ne s'est pas démenti depuis et, de nos jours, la marine française est devenue la pointe de diamant de la dissuasion nucléaire. Une fort bonne étude." (Lectures, 1988)
Mame, 1939, in-8°, 123 pp, 23 gravures et photos, une carte, cart. illustré de l'éditeur, bon état
Klincksieck, 1957, in-8°, viii-174 pp, illustrations de Mme H. Guillot, broché, bon état (Coll. Etudes arabes et islamiques)
Aubier, 1945, in-8°, 298 pp, une carte, bibliographie pages 275-282, index, broché, pt déchirure sans manque sur 2 feuillets, bon état. Edition originale
Historien, spécialiste de l'Europe centrale et de l'âge baroque, Tapié enseigna au Brésil de 1939 à 1943. Il composa et publia cet ouvrage à son retour en France. — "Ce livre rendra des services aux lecteurs français désireux de se familiariser avec un vaste domaine d'histoire, peu accessible de chez nous ; il leur fournira, le cas échéant, le détail précis, la référence exacte dont ils pourraient avoir besoin. Le livre est écrit avec clarté, à la fois selon un plan chronologique (première partie : L'âge politique 1810-1870 ; seconde partie : L'âge économique, 1870-1914) et géographique qui facilite les recherches, sinon toujours les vues d'ensemble..." (Fernand Braudel, Annales ESC, 1948)
Calmann-Lévy, s.d. (1908), in-12, iii-381 pp, reliure demi-percaline fauve, dos lisse avec fleuron et double filet dorés, pièce de titre basane noire (aux deux-tiers manquante), signet (rel. de l'époque), bon état
André Tardieu (1876-1945), qui écrit dans le Figaro et le Temps, publie en 1908 ses “Notes sur les Etats-Unis”. Tardieu est le futur haut-commissaire français aux Etats-Unis de 1917-1918. Principal collaborateur de Clemenceau pendant la Conférence de paix de Paris, il appartient à la génération politique qui arrive aux affaires en 1929. N'ayant participé directement, ni à l'Affaire Dreyfus, ni aux luttes politiques qui l'ont suivie, c'est avec une certaine sérénité qu'il réclame pour la France un pouvoir à la fois plus autoritaire et plus personnalisé. Déjà, en 1908, comparant le pouvoir exécutif en France et aux États-Unis dans ce livre, il écrivait ces lignes : « La fatalité de notre histoire a confondu la lutte pour la République avec la lutte contre le pouvoir personnel. Or, rien ne prouve qu'il y ait incompatibilité entre ces deux termes et qu'une république exige, pour vivre en sûreté, une impersonnalisation du pouvoir, c'est-à-dire son annulation au profit du Parlement ».
Philadelphia, University of Pennsylvania Press, 1995, gr. in-8°, xv-282 pp, 24 illustrations, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état. Texte en anglais
"Devotional "occasions" or experiences by Irish Catholics form the crux of this powerful, first book-length anthropological study of Irish Catholicism. Rich in ethnographical material, wide-ranging archival sources, insightful cultural observations, vivid accounts of individual experiences, and thoughtful scrutiny of religious questions and theories illuminate twenty years of ethnographic fieldwork. From these varied resources Lawrence Taylor creates a memorable account of the forces that shape local forms of Catholicism in southwest Donegal."
Fernand Sorlot, 1942, in-12, 377 pp, traduit de l'anglais et présenté par Lucienne Escoube, broché, couv. lég. défraîchie, état correct
"Le récit qui va suivre, en dépit de son apparente fantaisie dans le domaine du crime et de l'aventure, est cependant puisé aux sources les plus authentiques. Ameer Ali n'est pas une création de son biographe, le colonel Taylor, mais un personnage réel que l'officier connut, alors qu'il avait été chargé, dans un vaste territoire des Indes, de découvrir, réprimer et détruire la funeste association secrète des Thugs."
Tahiti, Au vent des îles, 2004, in-8°, 532 pp, 16 gravures et photos, reliure souple illustrée de l'éditeur, bon état
La “découverte” de Tahiti (1767-1769), les récits des voyageurs inventèrent une société où les jeunes femmes auraient eu pour règle de pratiquer “l’amour libre” et même de le faire “en public”. Le discours fut un point de vue masculin centré sur l’Europe, dissertant sur les variétés humaines et les couleurs de peau, mais aussi sur la supposée nature universelle des femmes. — A l'arrivée de Bougainville à Tahiti en 1768, un curieux épisode marque la naissance d'un mythe durable : un chef de village amène une jeune fille à bord et, la dénudant, la propose aux officiers français interloqués. Une fois à terre, plusieurs d'entre eux font la même expérience. La publication de ces récits plus ou moins enjolivés, puis confirmés par d'autres navigateurs, diffusa l'idée qu'il s'agissait d'une forme d'hospitalité typiquement polynésienne. A Tahiti, en particulier, les femmes étaient très désirables et s'adonnaient spontanément à l'amour en public. Ainsi naquit le mythe de la « nouvelle Cythère » et de la sexualité libre des Polynésiens. Serge Tcherkézoff reprend, avec un luxe de détails, l'intégralité de ce dossier pour déconstruire une légende dont les effets contagieux sont parvenus jusqu'à influencer les ethnographes du xxe siècle. Il explore, en particulier, les fantasmes des Européens du XVIIIe siècle concernant la nature féminine, la blancheur des Polynésiennes et les préconstruits antiquisants qui leur font voir « Vénus », « Hélène » et « Priape » aux Antipodes. Il analyse les autres éléments qui, comme les danses de « vahinés », confortent l'image d'une société entièrement vouée à la sensualité... — En retournant aux journaux de bord, on entrevoit la face demeurée cachée de ce que furent les premiers contacts entre les Tahitiens et les Européens. Les "femmes" qui vinrent au devant des visiteurs étaient de très jeunes filles ; loin de sourire, elles tremblaient de peur, puis jouaient en pleurant un rôle imposé par les adultes. L"amour" n'avait rien à faire dans ces scènes. Et les danses présentées n'avaient rien d'érotique. Ce livre restitue ce qui s'est réellement passé sur les rivages de Tahiti. Il reprend aussi tout le dossier des interprétations concernant les postures et la "nudité" dans la danse polynésienne, ainsi que le malentendu occidental sur la place de la "sexualité" dans la culture. Mais comment a-t-on pu se tromper à ce point ? Ce livre retrace aussi l'émergence, puis les influences réciproques des deux inventions, raciale et sexuelle-sexiste, qui ont créé le mythe. L'ancien mot "Polynésie" fut redéfini quand les savants européens voulurent distinguer "deux races" dans le pacifique : "claire" et "noire" (Polynésiens/"Mélanésiens"), D'autre part, avec la "découverte" de Tahiti (1767-69), les récits des voyageurs inventèrent une société où les jeunes femmes auraient eu pour règle de pratiquer "l'amour libre" et même de le faire "en public". Tout se mêla : les visiteurs furent subjugués parce que ces femmes si "libres" leur parurent "très blanches" de peau. Le discours fut un point de vue masculin centré sur l'Europe, dissertant sur les variétés humaines et les couleurs de peau, mais aussi sur la supposée nature universelle des femmes. La vie publique, chez les aristocrates et chez les imprimeurs de Paris et de Londres, fut une course au sensationnel, à coup de rumeurs et de publications fantaisistes. Surtout la réécriture du journal de bord en un récit officiel "offert au roi" a tout brouillé : les faits quotidiens du séjour des Français à Tahiti, en avril 1768, et du séjour des Anglais un an plus tard ont disparu derrière la présentation imaginaire d'une supposée "coutume" locale. Les récits européens n'ont pas seulement exagéré, ils ont tout déformé. Depuis deux siècles, la vision européenne de la Polynésie "traditionnelle" repose sur une immense méprise. (4e de couverture) — L’analyse historique extrêmement documentée proposée par Serge Tcherkezoff dans ce livre permet d’illustrer les malentendus qui peuvent surgir lors des contacts entre témoins européens et acteurs indigènes, chacun des partenaires développant sa propre vision des choses à propos de l’autre sur la base de ses propres préjugés. Dans le cas particulier le mythe de la liberté sexuelle des tahitiennes a induit des ravages dans la pensée occidentale jusqu’à aujourd’hui...
Lausanne, L'Âge d'homme, 1994, in-8°, 175 pp, traduit du serbe, broché, couv. illustrée, bon état
Dobritsa Tchossitch, le Dostoïevski et le Tolstoï de notre temps (selon Geoges Haldas), aime à se définir comm le « biographe des destinées humaines en terre serbe au XXe siècle ». Son œuvre est la vive mémoire d'un peuple – le peuple serbe – que cinq décennies de communisme avaient privé de son histoire et de sa spiritualité. C'est donc sur la recommandation immense autorité intellectuelle et morale que Dobritsa Tchossitch fut élu, en juin 1992, président de la nouvelle Yougoslavie (Serbie et Monténégro). Il héritait d'un pays épuisé par le blocus, assailli de réfugiés et harcelé de l'extérieur par une campagne de calomnie jamais vue. C'est sous la menace permanente d'une agression internationale et dans un climat de profonds déchirements internes que cet homme paisible dut gouverner, tant bien que maI, l'Etat le plus haï au monde. Il n'en reste pas moins que, pendant l’année que dura sa présidence, la Yougoslavie fut dirigée par la plus éminente figure intellectuelle qu'on pût rencontrer à la tête d'un Etat. A la différence d'autres intellectuels-présidents, Tchossitch ne fut guère salué par ses collègues européens. Ni l'importance de son œuvre, ni son passé de grand dissident, ni la générosité de ses idées, ne suffirent à briser le boycott qu'on lui opposa. Privé de soutien extérieur, il fut destitué au bout d'une année par l'aile extrémiste du Parlement. Ce livre retrace l'épopée politique de Dobritsa Tchossitch. Depuis ses mises en garde précoces sur l'éclatement de la Yougoslavie titiste jusqu'à ses derniers discours, en temps de guerre, devant ses concitoyens ou devant le Parlenænt européen. On y trouve les réponses d'un esprit universel aux questions les plus douloureuses de la destinée yougoslave : le problème des sécessions, la question serbe hors de Serbie, le sort futur du Kosovo. On y découvre surtout le drame d'un homme imbu de justice et de raison à une époque qui ne reconnaît que le langage de la force et de la haine. — Dobritsa Tchossitch, né en 1921, participa à la lutte antifasciste de 1941 à 1945 puis occupa de hautes fonctions dans la Yougoslavie communiste. Devenu écrivain. il se distança de l'idéologie régnante et devint, dès 1968, le premier dissident du pays. Paru dans les années 70, “Le Temps de la Mort”, son roman épique sur la Première guerre mondiale, marqua le réveil de la conscience nationale serbe.
TEASDALE (Guillaume) et Tangi VILLERBU (dir.).
Reference : 119404
(2015)
ISBN : 9782846544108
Les Indes savantes, 2015, gr. in-8°, 316 pp, 4 illustrations dans le texte, broché, couv. illustrée, bon état
La Guerre de Sept Ans (1756-1763) ne peut plus être considérée comme la fin de l’Amérique française. Certes l’État français disparaît du continent nord-américain (excepté pour une brève parenthèse en 1800 et 1803), mais les dynamiques culturelles, sociales, démographiques l’emportent ici sur les événements d’ordre guerrier ou politique. Un vaste « corridor créole », qui court des Grands Lacs au golfe du Mexique le long de la vallée du Mississippi et qui inclut les basses vallées de tous les affluents de la grande rivière, se forme alors et existe jusqu’au milieu du XIXe siècle, jusqu’à ce que d’autres dynamiques mettent fin à son existence. Ce vaste ensemble demeure animé par des migrations francophones, internes ou venues des vallées du Saint-Laurent ou de la rivière Rouge, ou encore depuis la France elle-même. Ce volume collectif témoigne dans leur variété de la vigueur des recherches récentes sur le sujet. De la Louisiane à Détroit en passant par Sainte-Geneviève, Saint-Louis ou Vincennes, ce sont tous les pôles de développement de cette Amérique française qui sont analysés, du temps des révolutions atlantiques à la veille de la Guerre de Sécession quand les États-Unis cherchent encore la meilleure définition d’eux-mêmes et que les francophones doivent trouver leur place dans les évolutions de la jeune République. En croisant l’histoire culturelle et celle des relations internationales, les approches genrées et l’histoire des missionnaires, l’histoire des réseaux migratoires et celle du patrimoine, la question de la langue et celle du métissage, les auteurs espèrent donner à lire une autre Amérique. — 10 études érudites (6 en anglais).
P., Sté d'édition géographiques maritimes et coloniales, 1923, gr. in-12, vi-271 pp, reliure pleine percaline verte de l'éditeur, titres dorés au 1er plat et au dos, 2e plat abîmé (trace de mouillure ancienne), état correct
P., Sté d'édition géographiques maritimes et coloniales, 1925, gr. in-12, 8-392 pp, reliure pleine percaline bordeaux de l'éditeur, titres dorés au 1er plat et au dos, état correct
Payot, 1954, in-8°, 238 pp, préface de Henri Labouret, 8 pl. de gravures et photos hors texte et 2 cartes, broché, manque la page de faux-titre, bon état (Coll. Bibliothèque scientifique), envoi a.s.
Seuil, 1977, pt in-8°, 319 pp, index, broché, état correct
P., Maison de la Bonne Presse, 1922, fort in-12 (15 x 10,5 cm), xliv-802 pp, 75 cartes et plans (dont 35 dépliants en noir et en couleurs hors texte), panorama dépliant de Jérusalem, index, reliure pleine percaline verte souple de l'éditeur, titres dorés au 1er plat et au dos, tranches rouges, dos lég. frotté, bon état. Rare
Nouvelle édition, soigneusement revue et augmentée, de cet ouvrage rédigé par des professeurs de Notre-Dame de France à Jérusalem. La première édition, de xxxiii-522 pages seulement, date de 1904. Notre-Dame de France est une vaste et puissante bâtisse dont la construction, organisée par les Assomptionistes, débute à la fin du XIXe siècle. Située sur une des collines qui domine Jérusalem, elle témoigne d'une grandeur passée, où elle accueillit et protégea les pèlerins de passage dans la Ville sainte. L'édifice fut également considéré comme un institut scientifique : les Assomptionistes disposèrent rapidement d'une imprimerie et d'une grande bibliothèque, et contribuèrent à immortaliser la Palestine et Jérusalem en se livrant à des travaux photographiques (voir Dominique Trimbur, « Une présence française en Palestine - Notre-Dame de France », dans le Bulletin du Centre de recherche français de Jérusalem, 1998)
Editions Baudinière, 1931, in-12, 284 pp, reliure demi-basane brune, dos à 5 nerfs, titres dorés (rel. de l'époque), dos lég. frotté et épidermé, bon état, envoi a.s.
"Nous voici à la veille des élection d'où doit sortir l'homme qui aura la charge de guider, quatre années durant, la République des Etats-Unis d'Amérique. Grand événement. (...) M. Hoover se représente. Qui est M. Hoover ? Pour répondre à la question, il faut avoir lu la remarquable étude que M. François de Tessan, le distingué député de Seine-et-Marne, a consacré au député sortant..." (Louis Bonnard, “L'Homme Libre”, 1er novembre 1932)
Berger-Levrault, 1970, in-8°, 483 pp, 12 cartes, biblio, index, broché, un cachet sur la 1ère garde, bon état, ex. du SP, envoi a.s.
"Les pages qui suivent n'ont pas la prétention de contenir autre chose qu'un survol de l'Outre-Mer français. Elles ont été écrites dans une double intention. En premier lieu, pour tâcher de faire prendre conscience à nos concitoyens de ce qu'a été au cours des siècles cet outre-mer français, des problèmes qu'il pose présentement et des perspectives d'avenir qu'il peut ouvrir. En second lieu, et ce n'est pas le moins important, dans l'intention de chercher à démonter les mécanismes qui – deux fois pendant les quatre derniers siècles – ont amené la croissance puis le dépérissement de ce qui avait été créé hors d'Europe ; mécanismes dont il importe de comprendre et d'évaluer les conséquences. Il y a là en effet une leçon de politique concrète, qui devrait être incluse dans la culture générale « civique » dont tout citoyen devrait être imprégné dans une démocratie moderne. Si cet essai peut parvenir, en tout ou partie, au double résultat précité, il aura atteint son but." (Avant-propos)
Plon, 1983, in-8°, 291 pp, traduit de l'arabe par Gaston Wiet et Zaki M. Hassan, 38 photographies hors texte, reliure toile éditeur, jaquette illustrée, bande conservée ("Le grand écrivain du Moyen-Orient"), bon état (Coll. Terre humaine)
PUF, 1970, in-12, 200 pp, 24 pl. de photos hors texte, 26 croquis, cartes et plans, index, cart. illustré de l'éditeur, état correct (Coll. Nous partons pour...)
Plon, 1930, in-12, 292 pp, reliure percaline verte, dos lisse, titres et filets dorés en tête et en queue (rel. de l'époque), papier jauni, bon état
La ville de Monseigneur Idris - Maîtres et serviteurs - Les marchands de la Médina - Juifs du Mellah - La Chirât et la fête - Allah, les saints et les génies - Chorfa et chérifet - Un grand mariage - Les femmes et l'amour - Le tombeau de l'esprit - Le jardin des procès - Histoire d'Azouaou.
Plon, 1948, in-12, 244 pp, broché, couv. lég. salie, bon état. Un des 60 ex. numérotés sur papier pur fil Lafuma (premier papier, avant 210 alfa)
Jérusalem - Petite histoire des Juifs ou les Drames du Ghetto - La Jument errante. — "Le Chemin d'Israël, publié non sans réticence chez Plon en 1948, est un centon composé de trois extraits d'ouvrages publiés avant la guerre. Il n'est tiré qu'à 8800 exemplaires. Dans l'avant-propos, l'éditeur prend ses distances avec ses auteurs : ces courts récits « composent une sorte d'histoire d'Israël, telle du moins qu'elle apparaît à des écrivains qui ne sont ni des exégètes, ni des historiens, encore moins des philosophes, mais seulement des esprits rêveurs qui aiment se pencher sur un peuple passionnant entre tous ». Très vite, l'éditeur écrit à ses auteurs : "Contrairement à ce que vous pensiez et comme nous le craignions un peu d'avance, le chiffre des commandes reçues jusqu'à ce jour montre bien que les libraires sont réticents.." Le livre se vend mal et suscite de nouvelles réactions. « Contrairement sans doute à votre volonté, mais effectivement, vous avez contribué à entretenir et attiser l'antisémitisme », leur écrit un compositeur de musique de Neuilly, qui se dit déconcerté par un ouvrage où voisinent des notations justes et « des affirmations erronées qui ressemblent aux calomnies de Goebbels et Julius Streicher ». La LICA condamne leur « antisémitisme sournois »." (Michel Leymarie, “La Preuve par deux. Jérôme et Jean Tharaud”, 2014)
France Loisirs, 1983, in-8°, 280 pp, annexes, glossaire, index, reliure toile éditeur, jaquette illustrée (très lég. abîmée), bon état (Coll. Terre humaine)
Golfe Persique : face aux Iraniens, dans le Chatt Al-Arab, les Arabes chiites du Sud irakien ; un peuple inconnu. Depuis la nuit des temps, ces tribus de pêcheurs et de chasseurs vivent sur douze mille mètres carrés de marécages. Vaincus au VIIe siècle par les Arabes venus du désert, c'est en 631 qu'ils se convertiront au chiisme pour mieux se révolter contre l'ordre établi. Wilfred Thesiger, l'un des plus grands explorateurs de ce siècle, de la lignée de Lawrence d'Arabie, a vécu dans l'intimité de ces Maadan, de fin 1951 jusqu'à 1958, se découvrant une fraternité virile avec le peuple arabe. On connaît, sa traversée historique du grand désert du sud de l'Arabie, relatée dans le "Désert des déserts", grand classique publié par Terre Humaine. Thesiger nous fait vivre avec des hommes d'un autre âge. On participe à de véritables vendettas, aux rites mortuaires, aux mariages, aux circoncisions pratiquées par l'auteur lui-même, on rencontre les "mustrarjils" – vraies amazones, nées femmes, mais se voulant hommes –, les danseurs homosexuels. Depuis 1955, cette civilisation millénaire ne résiste pas au progrès. L'une des sociétés les plus singulières de l'histoire arabe s'avance à grands pas vers la ruine qu'achève la guerre irako-iranienne qui se poursuit depuis des années, précisément dans ces marais, aux abords de Bassora.
Plon, 1983, in-8°, 280 pp, annexes, glossaire, index, reliure toile éditeur, jaquette illustrée, bon état (Coll. Terre humaine)
Golfe Persique : face aux Iraniens, dans le Chatt Al-Arab, les Arabes chiites du Sud irakien ; un peuple inconnu. Depuis la nuit des temps, ces tribus de pêcheurs et de chasseurs vivent sur douze mille mètres carrés de marécages. Vaincus au VIIe siècle par les Arabes venus du désert, c'est en 631 qu'ils se convertiront au chiisme pour mieux se révolter contre l'ordre établi. Wilfred Thesiger, l'un des plus grands explorateurs de ce siècle, de la lignée de Lawrence d'Arabie, a vécu dans l'intimité de ces Maadan, de fin 1951 jusqu'à 1958, se découvrant une fraternité virile avec le peuple arabe. On connaît, sa traversée historique du grand désert du sud de l'Arabie, relatée dans le "Désert des déserts", grand classique publié par Terre Humaine. Thesiger nous fait vivre avec des hommes d'un autre âge. On participe à de véritables vendettas, aux rites mortuaires, aux mariages, aux circoncisions pratiquées par l'auteur lui-même, on rencontre les "mustrarjils" – vraies amazones, nées femmes, mais se voulant hommes –, les danseurs homosexuels. Depuis 1955, cette civilisation millénaire ne résiste pas au progrès. L'une des sociétés les plus singulières de l'histoire arabe s'avance à grands pas vers la ruine qu'achève la guerre irako-iranienne qui se poursuit depuis des années, précisément dans ces marais, aux abords de Bassora.