8, rue Bréa
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France
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Phone number : 01 43 54 43 61 Fayard, 1986, in-8°, 422 pp, 5 cartes, annexes, chronologie, glossaire, tableaux généalogiques, biblio, index, broché, couv. illustrée à rabats, bon état. On joint 2 coupures de presse
Babur est un des grands personnages de l'Histoire. Et pourtant, l'Occident ne connaît guère ce descendant de Gengis Khan et de Tamerlan, qui a jeté les fondements de l'empire des grands Moghols. Un homme extraordinaire s'il en fut, conquérant, mais aussi mystique, juriste et théologien, dont les talents d'écrivain sont encore universellement estimés : ses mémoires constituent la meilleure source d'information et sur son époque et sur les événements qui s'y déroulent. Sa vie fut une succession ininterrompue d'aventures. Pendant des décennies, il subit toutes les vicissitudes de la fortune, celle-ci lui donnant trois fois le trône de Samarkand, puis le contraignant à devenir chevalier errant, proscrit traqué, chef de bande, avant de le conduire, en humble courtisan, à la cour d'un roitelet mongol de Tachkent. Et s'il devint roi du pays de Kabul, ce fut pour se lancer dans des entreprises encore plus risquées – une traversée épique de l'Hindu Kuch en plein hiver, des razzias en Inde – et manquer de se faire égorger par des soudards révoltés. Dans sa vie privée, jusqu'au jour de sa mort, il connut toutes les passions : un malheureux mariage précoce, un amour éperdu pour un jeune garçon, un attachement indéfectible à la femme qu'il aimait, une romanesque rencontre avec la fille d'un chef de tribu afghane ; une dilection presque maladive pour sa famille, pour les femmes de son sang surtout... Il vécut tous les rêves et tous les excès, dans les tourments et les repentirs, se montrant clément au point d'en paraître faible, pour passer dans de brusques rigueurs qui l'amenaient à construire, aux marches de son empire, une enceinte de tours avec les crânes de ses ennemis décapités.
Fayard, 1985, in-8°, 347 pp, 4 cartes, chronologie, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
Ce fut pour l'Europe médiévale une véritable révolution culturelle que de découvrir l'immensité du monde. Hormis l'Islam, elle ne concevait pas qu'il pût exister quelque chose en dehors d'elle. Or voilà que, soudain, l'empire mongol de Gengis Khan et de ses successeurs faisant l'unité de l'Asie, des steppes de l'Europe orientale au Pacifique, allait lui permettre d'entrer en contact direct avec les civilisations de l'Asie centrale, de l'Inde, de la Chine et de pénétrer au cœur même des terres musulmanes. Religieux, ambassadeurs, marchands, aventuriers, ils sont des centaines à se lancer sur les routes terrestres ou maritimes de l'Asie. De ce formidable mouvement d'exploration qui dura plus d'un siècle, il nous reste le souvenir de maints voyageurs et quelques livres qui sont autant de témoignages sur la foi, le courage, la naïveté, l'orgueil ou la simplicité de ceux qui les écrivirent. Ils relatent les souffrances endurées, les périls de la route et constituent un tableau à la fois vrai et féérique de terres lointaines dont l'Européen rêvera longuement quand il ne pourra plus s'y rendre.
Seuil, 1961, in-12, 189 pp, 60 illustrations, chronologie, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Le Temps qui court)
Fayard/GLM, 1991, in-8°, 380 pp, 3 cartes, glossaire, généalogies, chronologie, biblio, index, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état.
Tamerlan (1336-1405) a laissé dans l'histoire un souvenir qui rivalise presque avec celui de Gengis Khan. Ce Mongol turquisé régna trente-cinq ans, de 1370 à 1404, à Samarkande, et mena inlassablement des campagnes militaires, toutes victorieuses, qui le conduisirent de Delhi à la mer Egée, de Damas au Turkestan chinois. Entreprises au nom de la guerre sainte musulmane, par un étrange paradoxe, elles eurent pour résultat essentiel la ruine ou l'affaiblissement des plus grandes puissances de l'Islam. Il y a un mystère Tamerlan et même un véritable mythe, né sans doute de ses retentissants succès et aussi de la complexité du personnage. Imprégné des traditions païennes de l'Asie centrale, il se posait en musulman fervent. Boiteux, infirme du bras et de la main, il avait une énergie et une résistance physiques sans égales. Ne pouvant supporter qu'on évoquât devant lui les horreurs de la guerre, il laissait publier, souvent avec une exagération manifeste, le récit de ses innombrables meurtres, et faisait édifier, partout où il allait, des minarets de crânes. Destructeur de villes millénaires, il construisait en même temps dans sa capitale les plus somptueux édifices et jetait les fondements de la Renaissance timouride, l'un des plus beaux fleurons de la religion musulmane. Son époque fut, comme lui-même, au confluent de deux cultures – celle de l'Asie centrale, chamaniste et nomade, et celle de l'Iran, musulmane et sédentaire. Avec ses incroyables raids équestres s'achève le temps où les cavaliers armés d'arcs et de flèches imposaient leur loi dans toute l'Eurasie. — "L'historien Jean-Paul Roux retrace l'itinéraire de ce génie militaire qui bouleversa pour plusieurs siècles l'échiquier du monde." (Pierre Chaunu)
Payot, 1952, in-8°, 217 pp, 8 planches de gravures hors texte, biblio, broché, couv. illustrée, bon état (Bibliothèque Historique)
"Ce livre est le premier ouvrage en langue française sur le monachisme russe. L'auteur était doublement qualifié pour traiter le sujet : le P. Rouët de Journel a consacré son activité scientifique à deux problèmes, l'histoire religieuse de la Russie et la spiritualité orientale. Ces deux domaines se trouvent réunis quand il s'agit du monachisme russe. Le livre se divise en deux parties, histoire du monachisme en général et monographies des principaux monastères russes. (...) L'auteur fait partout apparaître la science de l'historien, la pénétration de jugement propre à l'homme versé dans les études de spiritualité. Le livre garde la trace des conférences qui en sont l'origine et qui forment la substance des divers chapitres." (Antoine Wenger, Revue des études byzantines, 1952)
Seuil, 1956, in-8°, 289 pp, préface de Henri Marrou, broché, non coupé, ex. du SP, état correct (Coll. Esprit)
Gallimard, 1953, in-8°, 353 pp, broché, bon état
Il existait des ouvrages savants sur la civilisation chinoise, sur les millénaires d'histoire, de littérature et de culture de la Chine classique. Il existait, d'autre part, des reportages sur la révolution chinoise et les événements historiques qui viennent, en Asie, de changer la face du monde. Mais il n'existait pas d'ouvrage qui tentât de rattacher la Chine d'aujourd'hui à la Chine d'hier, qui montrât comment la République Populaire Chinoise enfonce ses racines dans le sol très antique de l'Empire du Milieu, qui reliât enfin le peuple de Mao Tsé Toung au peuple de Confucius. C'est ce qu'a accompli Claude Roy avec “Clefs pour la Chine”, le premier ouvrage vraiment total consacré au passé, au présent et à l'avenir du quart des hommes vivants : cinq cents millions de Chinois. C'est le livre prodigieusement vivant et coloré d'un poète autant que d'un historien, d'un sociologue et d'un psychologue, d'un témoin et d'un voyageur qui est aussi un brillant écrivain. Clefs pour la Chine révélera au public français la vie quotidienne du peuple chinois, les étapes bouleversantes de l'épopée révolutionnaire des années 1925-1949, les richesses de la poésie et du théâtre chinois, la présence du passé vivant, et les promesses d'un avenir saisissant. On y partage le destin d'une foule de personnages vrais, paysans, soldats, écrivains, hommes d'État. Livre objectif et passionné, Clefs pour la Chine constitue un document scrupuleux et une fresque passionnante. Il « donne à voir » un continent, son peuple. Il ouvre des perspectives décisives sur l'avenir de l'Asie, dont dépendra celui du monde.
Tours, Ad. Mame et Cie, 1855, in-12, 188 pp, une gravure sous serpente en frontispice, cartonnage romantique doré de l'éditeur, décor à froid sur les plats, une vignette en couleurs au 1er plat, cartonnage un peu défraîchi, rousseurs éparses, sinon bon état
Julliard, 1965 gr. in-8°, 411 pp, 16 pl. de photos hors texte, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
En 1964, Jules Roy, cornaqué par les guides et interprètes de Chine populaire, connut des tribulations du même ordre que celles vécues par l’ambassade Macartnay en 1792-1794. Certes, l’enjeu n’était ni diplomatique, ni commercial, mais son expérience relatée dans “Le Voyage en Chine” est intéressante à lire ou à relire. Fasciné par l’épopée personnelle de Mao, le motif de son voyage était une étude de repérage préparatoire d’un travail sur « La Longue Marche ». Les difficultés rencontrées furent telles que son projet devint irréalisable. « Il est vrai que cette foi que j’avais m’a quitté. Venu en Chine éperdu d’amour et d’admiration, j’en suis reparti amer et terrorisé. ».
Presses universitaires de Nancy, 1991, in-8°, 174 pp, biblio, index, broché, bon état (Coll. Histoire régionale des Etats-Unis). La Nouvelle-Angleterre constitue-t-elle un ensemble homogène ou une mosaïque d'Etats épris d'autonomie ? Un panorama complet de cette région qui a forgé le destin politique, économique et culturel des Etats-Unis.
ROYOT (Daniel), Itzhak GOLDBERG, Daniel LEBARD.
Reference : 94647
(1996)
ISBN : 9782842300265
P., Hoebeke / Musée-Galerie de la Seita, 1996, in-4°, 151 pp, 150 superbes gravures en noir, catalogue des oeuvres, notes biographiques, glossaire, bibliographie et filmographie sommaire, reliure éditeur, jaquette illustrée, bon état
Cet ouvrage réunit les gravures d'artistes américains sur le monde du travail aux États-Unis, au moment de la Grande Dépression, achetées ou commandées par le gouvernement américain entre 1933 et 1943. Des oeuvres de Gotlieb, Sternberg, Lozowick... mais aussi de Hopper et Pollock, plus connus aujourd'hui du grand public. — De l’Amérique de la Dépression, notre mémoire a retenu surtout le krach boursier du 24 octobre 1929, ses retombées dramatiques, puis la période de reconstruction du New Deal, au cours de laquelle Roosevelt prend des mesures pour rendre courage à un peuple désespéré et donner du travail à tous. Les premières commandes de peintures murales sont passées à des artistes comme Rivera ou Orozco, récemment arrivés aux États-Unis, qui avaient entrepris au Mexique de réinventer “un art au service des travailleurs”. Des campagnes de photos sont lancées afin de garder en archives les grands travaux industriels. Elles ont fait l’objet d’expositions rétrospectives. En revanche, on connaît mal les peintures de chevalet et les gravures. Et pourtant, le bilan du programme pour les arts fait état de 5.000 artistes aidés pour 108.000 peintures et, à partir de 11.000 dessins, 240.000 gravures imprimées. La quantité n’a-t-elle pas nui à la qualité ? C’est la question que nous nous sommes posée avant d’entreprendre cette exposition. Avec le recul, l’expérience de l’Art du New Deal, étiqueté ainsi aux États-Unis, se révèle intéressante à plus d’un titre. Les œuvres émanent d’artistes engagés qui tiennent leur premier congrès en 1936 et qui sont proches des ouvriers, autant de témoignages irremplaçables dont ne nous trouvons pas d’équivalent en Europe. Si Otto Dix ou George Grosz – pour citer ceux que nous avons exposés – dénoncent la guerre, ridiculisent leurs contemporains, comme d’autres artistes de leur époque, ceux-ci sont néanmoins restés à l’écart du monde du travail. Sur le plan du style, ces artistes ont travaillé dans la voie du réalisme, allant comme leurs modèles européens jusqu’à la caricature. Ils ont milité pour un art engagé exaltant les vertus d’une Amérique profonde et néanmoins socialisée. Dans ce contexte d’un art subventionné, certains peintres ont émergé. Hopper est reconnu comme le meilleur représentant de l’Amérique profonde tandis que Pollock est devenu l’un des principaux acteurs de l’Expressionnisme abstrait. Cette expérience a modifié la pratique artistique américaine en amenant les artistes à se préoccuper de leur rôle dans la société. Les 150 gravures présentées ici, issues de la collection de Daniel Lebard, illustrent le monde du travail aux États-Unis au moment de la seconde révolution industrielle.
P., Musée-Galerie de la Seita, 1996, in-4°, 151 pp, 150 superbes gravures en noir, catalogue des oeuvres, notes biographiques, glossaire, biblio et filmographie sommaire, broché, couv. illustrée, bon état
Cet ouvrage réunit les gravures d'artistes américains sur le monde du travail aux États-Unis, au moment de la Grande Dépression, achetées ou commandées par le gouvernement américain entre 1933 et 1943. Des oeuvres de Gotlieb, Sternberg, Lozowick... mais aussi de Hopper et Pollock, plus connus aujourd'hui du grand public. — De l’Amérique de la Dépression, notre mémoire a retenu surtout le krach boursier du 24 octobre 1929, ses retombées dramatiques, puis la période de reconstruction du New Deal, au cours de laquelle Roosevelt prend des mesures pour rendre courage à un peuple désespéré et donner du travail à tous. Les premières commandes de peintures murales sont passées à des artistes comme Rivera ou Orozco, récemment arrivés aux États-Unis, qui avaient entrepris au Mexique de réinventer “un art au service des travailleurs”. Des campagnes de photos sont lancées afin de garder en archives les grands travaux industriels. Elles ont fait l’objet d’expositions rétrospectives. En revanche, on connaît mal les peintures de chevalet et les gravures. Et pourtant, le bilan du programme pour les arts fait état de 5.000 artistes aidés pour 108.000 peintures et, à partir de 11.000 dessins, 240.000 gravures imprimées. La quantité n’a-t-elle pas nui à la qualité ? C’est la question que nous nous sommes posée avant d’entreprendre cette exposition. Avec le recul, l’expérience de l’Art du New Deal, étiqueté ainsi aux États-Unis, se révèle intéressante à plus d’un titre. Les œuvres émanent d’artistes engagés qui tiennent leur premier congrès en 1936 et qui sont proches des ouvriers, autant de témoignages irremplaçables dont ne nous trouvons pas d’équivalent en Europe. Si Otto Dix ou George Grosz – pour citer ceux que nous avons exposés – dénoncent la guerre, ridiculisent leurs contemporains, comme d’autres artistes de leur époque, ceux-ci sont néanmoins restés à l’écart du monde du travail. Sur le plan du style, ces artistes ont travaillé dans la voie du réalisme, allant comme leurs modèles européens jusqu’à la caricature. Ils ont milité pour un art engagé exaltant les vertus d’une Amérique profonde et néanmoins socialisée. Dans ce contexte d’un art subventionné, certains peintres ont émergé. Hopper est reconnu comme le meilleur représentant de l’Amérique profonde tandis que Pollock est devenu l’un des principaux acteurs de l’Expressionnisme abstrait. Cette expérience a modifié la pratique artistique américaine en amenant les artistes à se préoccuper de leur rôle dans la société. Les 150 gravures présentées ici, issues de la collection de Daniel Lebard, illustrent le monde du travail aux États-Unis au moment de la seconde révolution industrielle.
Fayard, 1946, in-12, 487 pp, note bibliographique, reliure pleine toile rouge de l'éditeur, dos lisse frotté, qqs rousseurs sur la tranche, état correct (Les Grandes études historiques)
"« L'auteur du livre que voici a essayé d'écrire une Histoire des Etats-Unis destinée à éclairer le présent par la connaissance du passé... Son dessein ne consistait donc ni à élaborer une oeuvre d'érudition et de recherches, ni à composer un récit plus ou moins pittoresque, plus ou moins orné » (page 7). C'est en ces termes fort judicieux que M. Firmin Roz caractérise son ouvrage. Il a évoqué de façon vivante la figure des grands Américains : Washington, Jefferson (p. 122), Marshall (p. 147), Jackson (p. 163), Lincoln (p. 230), Roosevelt et Wilson. En termes précis et heureux, l'auteur dégage les étapes successives de la colonisation américaine et caractérise les progrès de l'industrie. L'histoire des États-Unis depuis 1919 est clairement et judicieusement exposée dans ses grandes lignes. Citons quelques pages particulièrement intéressantes : l'évocation de la vie du peuple américain vers 1789 (p. 97-100), l'histoire du cas Dred Scott (p. 218), du débat Douglas-Lincoln (p. 221), le récit de la bataille de Vicksbourg (p. 245-247). L'information paraît large et sûre. Le fort intéressant ouvrage de M. Firmin Roz rendra des services au grand public cultivé, aux étudiants en anglais et en histoire, ainsi qu'aux professeurs d'histoire non spécialistes." (E. Préclin, Revue Historique, 1930) — Table : Découvertes et Colonisation, 1492-1763. – La lutte pour l'indépendance, 1763-1789. – La Nouvelle République, 1789-1816. – La conscience nationale et les intérêts réginaux, 1815-1840. – L'expansion et l'esclavage, 1849-1860. – La crise de la Sécession, 1860-1876. – L'expansion économique et politique par l'unité, 1876-1896. – Les Etats-Unis puissance mondiale, 1896-1913. – Les Etats-Unis et la Grande Guerre, 1913-1918. – Les Etats-Unis et le temps présent, 1918-1941.
Fayard, 1947, in-12, 487 pp, note bibliographique, reliure demi-toile chagrinée chocolat, dos lisse avec titres dorés et filets à froid (rel. de l'époque signée P. Mage, Lille), bon état (Coll. Les Grandes études historiques)
"« L'auteur du livre que voici a essayé d'écrire une Histoire des Etats-Unis destinée à éclairer le présent par la connaissance du passé... Son dessein ne consistait donc ni à élaborer une oeuvre d'érudition et de recherches, ni à composer un récit plus ou moins pittoresque, plus ou moins orné » (page 7). C'est en ces termes fort judicieux que M. Firmin Roz caractérise son ouvrage. Il a évoqué de façon vivante la figure des grands Américains : Washington, Jefferson (p. 122), Marshall (p. 147), Jackson (p. 163), Lincoln (p. 230), Roosevelt et Wilson. En termes précis et heureux, l'auteur dégage les étapes successives de la colonisation américaine et caractérise les progrès de l'industrie. L'histoire des États-Unis depuis 1919 est clairement et judicieusement exposée dans ses grandes lignes. Citons quelques pages particulièrement intéressantes : l'évocation de la vie du peuple américain vers 1789 (p. 97-100), l'histoire du cas Dred Scott (p. 218), du débat Douglas-Lincoln (p. 221), le récit de la bataille de Vicksbourg (p. 245-247). L'information paraît large et sûre. Le fort intéressant ouvrage de M. Firmin Roz rendra des services au grand public cultivé, aux étudiants en anglais et en histoire, ainsi qu'aux professeurs d'histoire non spécialistes." (E. Préclin, Revue Historique, 1930) — Table : Découvertes et Colonisation, 1492-1763. – La lutte pour l'indépendance, 1763-1789. – La Nouvelle République, 1789-1816. – La conscience nationale et les intérêts réginaux, 1815-1840. – L'expansion et l'esclavage, 1849-1860. – La crise de la Sécession, 1860-1876. – L'expansion économique et politique par l'unité, 1876-1896. – Les Etats-Unis puissance mondiale, 1896-1913. – Les Etats-Unis et la Grande Guerre, 1913-1918. – Les Etats-Unis et le temps présent, 1918-1941.
Plon, 1911, in-12, iv-300 pp, broché, couv. lég. défraîchie, état correct
"L'auteur ne s'est pas contenté de visiter trois beaux pays, l'Irlande, l'Ecosse, le Pays de Galles ; il s'est attaché à éclairer un des problèmes les plus passionnants de l'histoire moderne : Comment la nationalité de ces trois « patries » a-t-elle survécu à leur indépendance ? Tour à tour et en même temps voyageur et historien, peintre et psychologue, il a essayé d'évoquer le destin de ces nations politiquement anéanties depuis des siècles, et dont la personnalité s'affirme encore si vivante." (Bulletin de la Société internationale de science sociale)
P., Paul Hartmann, 1934, in-8°, xii-337 pp, préface de Sébastien Charléty, un portrait de Jacques Cartier en frontispice, 15 héliogravures et une carte du Canada sur double page hors texte, biblio, broché, bon état
"Solide travail de vulgarisation, puisé dans les meilleurs historiens." (Gustave Lanctôt)
P., SPID, 1946, in-12, 423 pp, une carte dépliante hors texte, biblio, broché, non coupé, papier jauni, sinon bon état
Québec, Musée canadien des civilisations, 1995, in-4°, 49 pp, 60 figures, photographies et cartes, broché, bon état
PUF, 1986, gr. in-12, 272 pp, 4e édition mise à jour, 16 pl. de photos hors texte, 40 figures, cartes et plans, index, broché, trace de pliure au 1er plat, bon état (Coll. Nous partons pour...)
Excellent guide culturel.
RUETE (Emily, née Princesse d'Oman et de Zanzibar).
Reference : 99654
(1991)
ISBN : 9782811106041
P., Karthala et Nairobi, CREDU, 1991, in-8°, 328 pp, traduit de l'allemand par L. Lindsay, 4 cartes et plans, 8 pl. de gravures et photos hors texte, généalogie, broché, couv. illustrée, bon état
Par Salmé bint Saïd, l'une des 36 enfants du sultan Saïd, qui naquit à Zanzibar et y passa son enfance et sa jeunesse. Elle s'éprit d'un commerçant allemand qui faisait du négoce dans l'océan Indien et l'épousa, vivant le reste de ses jours en Allemagne. Ecrits en allemand et publiés anonymement en 1886, ces Mémoires parurent en anglais dès 1888 sous le nom de l'auteur Emily Salmé Ruete. Témoignage unique sur la famille régnante et sur la vie à Zanzibar au XIXe siècle, ils séduisent à la fois par la qualité de l'écriture et le récit du destin exceptionnel d'une princesse arabe et musulmane.
SEDES, 1998, in-8°, 192 pp, cartes, chronologie, tableaux généalogiques, biblio, broché, C. de bibl., bon état
L'époque des Tudors et des premiers Stuarts est celle des figures emblématiques d'Henri VIII ou d'Olivier Cromwell et des grands événements dont la mémoire collective a conservé la trace comme la victoire d'Elisabeth II sur l'Invincible Armada, ou l'exécution de Charles Ier en 1649. Elle marque une phase essentielle dans l'émergence de l'Angleterre comme puissance majeure, forte d'une identité protestante affirmée et d'un siècle et demi de développement démographique et économique. Attentif à restituer les luttes politiques et religieuses de cette période, ce livre s'intéresse aussi aux évolutions sociales et culturelles d'une nation diverse. Un choix de sources archive, sources imprimées, œuvre picturale permet à l'étudiant d'approfondir les problèmes essentiels en s'initiant à la technique du commentaire de documents. Enfin, un ensemble d'outils pédagogiques : chronologie, glossaire et bibliographie, donne au lecteur les clefs nécessaires pour pénétrer plus avant dans l'histoire de l'Angleterre du début du XVIe siècle au milieu du XVIIe siècle.
Editions Sociales, 1981, in-8°, 346 pp, 3 cartes, un plan, 9 illustrations, broché, couv. illustrée, bon état
"Portrait du Vietnam après 1975. Envoyé spécial de L'Humanité, A.R. met compréhension et sympathie dans le regard qu'il porte sur ce pays. Ayant rappelé les horreurs de ce qui a été la plus longue guerre du siècle, il souligne l'immensité et l'urgence des problèmes qu'affronté le Vietnam, la paix revenue. Problèmes de société, économiques, politiques, administratifs. A.R. fournit des données chiffrées, des analyses, des témoignages, des anecdotes. S'il s'efforce de réfuter les accusations les plus courantes, notamment à propos des boat-people et de l'annexion du Sud, il reconnaît les défauts de la bureaucratie vietnamienne, avant de conclure qu'il s'agit là d'un «socialisme de transition». En politique étrangère, son analyse est également favorable à Hanoi." (Revue française de science politique, 1982)
P., Société des Missions Evangéliques, 1933, gr. in-8° (18 x 26), viii-414 pp, 76 gravures (dessins de M.-C. Mayor) et 7 cartes, 32 planches de photos hors texte, une carte dépliante et 7 cartes hors texte, biblio, reliure demi-basane havane à coins, dos muet à 4 faux-nerfs, bon état
London, Macmillan and Co, 1916, 4 vol. in-8°, xxiv-426, xi-540, xi-589 et vii-608 pp, 127 pl. de photos hors texte, 3 cartes dépliantes en couleurs, glossaire, index, reliures percale verte de l'éditeur, C. de bibl. annulés, bon état. Edition originale. Texte en anglais
Une étude ethnologique très détaillée des habitants de chacune des principales provinces de l'Inde. Robert Vane Russell (1873-1915) a été membre de l'« Indian Civil Service » et « Superintendent of Ethnography» pour les provinces indiennes. Il a été responsable du recensement de l'Inde en 1901 et a élaboré les nombreux volumes des « Central Provinces District Gazetteers ».
P., Firmin-Didot frères, 1848 in-8°, (4)-212-207 pp, 31 gravures et cartes, reliées in fine, texte sur deux colonnes, reliure demi-basane verte, dos lisse, pièce de titre basane carmin (“L'Univers - Egypte moderne”) (rel. de l'époque), dos, coiffes et mors frottés, mque à la coiffe sup., qqs rousseurs, bon état (Coll. L'Univers pittoresque. Histoire et description de tous les peuples)