8, rue Bréa
75006 Paris
France
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Phone number : 01 43 54 43 61 Mame, 1970, in-8° oblong, 157 pp, discret C. de bibl., envoi a.s.
Hachette, 1972, in-8°, 234 pp, documentation, biblio, index, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
Editions du Félin, 1992, in-8°, 203 pp, annexes, broché, couv. illustrée, bon état
Corrêa, 1951, in-12, 252 pp, traduit de l'américain par Jean Cathelin, broché, couv. illustrée, bon état. Edition originale, ex. du SP, prière d'insérer joint
Dick Grace (Richard Virgil Grace) (1898-1965) est né à Morris, Minnesota et était un des premiers pilote de voltige à se spécialiser dans les crashs d'avions pour le cinéma (« stunt-men »), c'est-à-dire les figurants audacieux qui exécutent, devant l'appareil de prises de vues, les acrobaties les plus périlleuses. On peut le voir notamment dans les films “Sky Bride”, “The Lost Squadron”, “Wings” (“Les Ailes”, 1927) et “Lilac Time” (1928). Il a servi dans l'Armée de l'air des Etats-Unis pendant les deux guerres mondiales, comme copilote de bombardier B17 au-dessus de l'Allemagne au sein du 486th Bombardment Group pendant la Seconde. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages, dont L'Escadrille de la Mort (1931) (“Squadron of Death”, 1929), “Crash Pilot”, “I am still alive”, et “Visibility Unlimited”. Grace fut l'un des rares pilote cascadeur à Hollywood qui soit mort de vieillesse. — "Colonel de l'Armée de l'Air, combattant 14-18 et 39-45, Dick Grace a eu des aventures plus inattendues et intéressantes que les récits de guerre. Pionnier de l'aviation, baladin du ciel de meetings, il se mesura avec les éléments sans mécano ni radio. Le centre d'intérêt du livre concerne les métiers successifs de Dick Grace à Hollywood : accessoiriste, acrobate, dompteur, spécialiste des accidents sur mesures pour les films à sensations. Nous le voyons satisfaire au mépris de sa vie et avec le plus grand sang-froid aux exigences des scénarios, non sans y récolter parfois de graves blessures. Tom Mix et des réalisateurs célèbres évoluent autour de lui. En dépit du ton général d'humour, il arrive que l'on frémisse en le lisant ; mais l'émotion ne nous est jamais donnée par des effets qui sentent le chiqué et la mise en scène. C'est un témoignage d'une grande valeur humaine dont la traduction a rendu fidèlement le langage parfois argotique." (prière d'insérer)
Editions Universitaires, 1966, in-12, 189 pp, 32 pl. de photos hors texte, filmographie, bibliographie, dos lég. abîmé, discret C. de bibl. (Coll. Classiques du Cinéma)
HORSTIG-PRIMUZ (Olga), avec la collaboration de Ginette Billard.
Reference : 121733
(1990)
ISBN : 9782709609463
JCLattès, 1990, in-8°, 189 pp, 12 pl. de photos hors texte, reliure demi-chagrin fauve, dos à 2 larges nerfs soulignés à froid, pièce de titre chagrin noir en long, couv. illustrée et dos conservés, bon état. Exemplaire bien relié, envoi a.s.
Brigitte Bardot l'appelle Marna Olga. C'est la dame la plus célèbre du cinéma français. Mais aussi la plus discrète. Pendant quarante ans, Olga Horstig-Primuz a été l'agent des plus grands acteurs français et étrangers. Edwige Feuillère, Michèle Morgan, Brigitte Bardot, Charlotte Rampling, Alain Delon à ses débuts, Dirk Bogarde, Curd Jurgens, Gérard Oury et bien d'autres ont été ses poulains. Elle a négocié pour eux avec les plus grands producteurs, elle les a conseillés et aidés quand ils en avaient besoin. Entre elle et eux, ce fut d'abord une histoire d'amour et d'amitié. Aujourd'hui, Marna Olga raconte ses souvenirs, les émotions d'une vie consacrée au cinéma et au théâtre, à l'ombre des étoiles. Elle fait ainsi revivre ses amis disparus, Luchino Visconti, Sir Laurence Olivier, Vivien Leigh... Grâce à elle, l'âge d'or du cinéma dévoile ses feux les plus secrets. — "(...) Je lis systématiquement toutes les biographies d'acteurs et je leur trouve un point commun qui, par sa persistance, ne peut exprimer qu'une vérité, je veux parler de l'éloge d'Olga Horstig-Primuz comme amie et comme agente. J'espère que cette concordance générale vous fait plaisir et surtout qu'elle vous incitera à écrire vos souvenirs". (François Truffaut, extrait d'une lettre adressée à l'auteur le 13 novembre 1978)
Armand Colin, 1961, in-12, 296 pp, 68 illustrations, annexes, biblio, broché, bon état (Coll. Kiosque. Les faits, la presse, l'opinion)
"Ce livre bien fait analyse de façon détaillée la part prise par le cinéma depuis 1895 dans la presse traditionnelle et la révolution qu'il lui a imposée dans le domaine de l'information." (Revue française de science politique, 1962)
Minard - Lettres modernes, 1966, pt in-8°, 96 pp, 2 pl. de photos hors texte, études de Barthélemy Amengual, Jean Gili, Claude Perrin, Vincent Pinel, Alain Virmaux, Christian Zimmer
New York, Atheneum, 1973, in-8°, xi-306 pp, 8 pl. de photos hors texte, index, reliure toile éditeur, jaquette illustrée, infime manque à la jaquette, bon état. Edition originale. Texte en anglais
Sur les années noires du maccartysme dans les milieux du show-business aux Etats-Unis.
Minard - Lettres modernes, 1968, pt in-8°, 111 pp, 4 pl. de photos hors texte, bio-filmographie, études de Barthélemy Amengual, Jacques Belmans, François Debreczeni, Philippe Haudiquet, Aleksander Jackiewicz, Stanislaw Janicki, Boleslaw Michalek
Grasset, 1989, gr. in-8°, 810 pp, traduit de l'américain, 90 photos sur 32 pl. hors texte, index, broché, bon état
Pour tous ceux qui, éblouis, ont aimé “Un tramway nommé Désir” ou “Sur les quais”, Elia Kazan est le dernier mythe vivant du rêve américain et de son cinéma, de ses légendes. Pourtant, ce Grec d'Anatolie arrivé aux Etats-Unis à l'âge de quatre ans, n'est pas un mythe simple. Dans cette autobiographie, on découvrira à la faveur d'une terrible lucidité, son goût pour l'ambiguïté, dont il s'est fait une étrange réputation. “Une vie” raconte aussi comment, dans les années trente, Elia Kazan devint membre du Parti communiste. Mais, bien vite, il en démissionne et, lorsque McCarthy déclare ouverte la chasse aux sorcières, Kazan accepte de témoigner devant la Commission des activités antiaméricaines. Beaucoup de ses amis ne lui pardonneront jamais et l'on attendait, sur ce sujet, ses aveux les plus graves. Aujourd'hui, Elia Kazan, cet homme pétri de contradiction et de générosité, révèle ce que furent vraiment ses "revirements" politiques, ses relations avec ses trois épouses, la genèse de ses films. Sous sa plume, c'est la résurrection de Hollywood, avec ses fantômes glorieux, de Zanuck à James Dean, de Marlon Brando à Sam Spiegel ou Vivien Leigh...
Secaucus, New Jersey, The Citadel Press, 1973, in-4°, 256 pp, le célèbre film de Buster Keaton en un peu plus de 2100 photos (Coll. The Film Classics Library)
Calmann-Lévy, 1988, in-8°, 271 pp, traduit de l'américain, 16 pl. de photos hors texte, broché, couv. illustrée, bon état
Cette histoire véridique relate un des crimes les plus étranges et mysterieux commis à Hollywood... En 1922, le réalisateur William Desmond Taylor fut abattu d'un coup de revolver. La police ne put jamais arrêter l'assassin.... Quarante ans plus tard, King Vidor décida de mener une enquête dans le but ensuite de tourner un film. Voici l'histoire de cette enquête. Plus noir qu'un roman policier de Dashiell Hammett ou de Raymond Chandler, la découverte du Hollywood des années vingt...
S.l.n.n., s.d., pt in-4°, en feuillets, [2] ff. et 29 planches de dessins de croquis préparatoires au scénario de l'adaptation cinématographique de l'Insoutenable Légèreté de l'être réalisée par Philip Kaufman, avec Daniel Day-Lewis et Juliette Binoche en 1988 (dont une double planche), sous portefeuille cartonné rose avec titre en noir (“The Unbearable Lightness of Being”), bon état
"Tiré du scénario de L'insoutenable légèreté de l'être, d'après le roman de Milan Kundera". Vingt-neuf planches de 22 x 28 cm, format paysage, toutes magnifiquement imprimées sur papier bristol blanc-crème. Avec page de titre et liste des planches de 1 à 29 avec leurs titres. Le tout dans une chemise portefeuille rose pâle avec cravate de soie rose. Non daté. Le tirage n'est pas indiqué. L'écrivain Jean-Claude Carrière (1931-2021) a co-scénarisé le film avec Philip Kaufman. Les planches sont probablement basées sur ses story-boards.
Fernand Nathan, s.d. (1950), in-8°, 160 pp, 114 photos en noir dans le texte et à pleine page, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état (Coll. Petite histoire de l'art et des artistes). Edition originale
Pierre Bordas & fils, 1995, pt in-4°, 327 pp, 163 illustrations (dont 9 en couleurs), filmographie, biblio, index, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
Méprisé par les Lettres et les esthètes des années vingt, réhabilité par les Surréalistes dès 1929, redécouvert et adopté par les générations actuelles de cinéphiles, Louis Feuillade (1873-1925) incarne le cinéma populaire – le vrai cinéma – dans sa noblesse et sa truculence. Une biographie de référence, d’une grande richesse, qui permet de porter un regard nouveau sur toute une époque du cinéma français. Comme quoi, à l’image de Fantômas, des vampires ou de Judex, les êtres les plus fascinants préfèrent souvent l’ombre à la lumière...
P., Jean-Jacques Pauvert, s.d. (1965), gr. in-8°, 48 pp, 76 photographies, broché, couv. illustrée, 2e plat lég. sali, bon état (Coll. Vedettes du cinéma)
"Les meilleurs documents photographiques sur les débuts, la carrière et les multiples visages des vedettes du cinéma. Une biographie, une filmographie complètes."
Henri Veyrier, 1983, gr. in-8°, 278 pp, 32 pl. de photos hors texte, lexique, index, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
Une étude du cinéma d'espionnage comme reflet du climat et des événements d'une époque. ,;Sommaire : Errol Flynn, espion nazi ? ; 1ere partie : Espionnage et Propagande ; 2ème partie : Espionnage et Vulgarisation ; lexique des abréviations ; index des films cités ; index des noms cités.
LAGAYETTE (Pierre) et Dominique SIPIERE (dir.).
Reference : 116195
(2001)
ISBN : 9782729807504
Ellipses, 2001, gr. in-8°, 240 pp, biblio sur le crime à l'écran, broché, couv. illustrée, bon état (CAPES-Agrégation Anglais). Recueil d'études rédigées en anglais ou en français par des universitaires spécialistes de civilisation américaine ou de cinéma
L'étude du Crime à la ville et à l'écran à l'immense avantage de détourner les regards convenus. Elle s'attache à l'envers des choses de la vie américaine : l'envers de la prospérité et du business des années vingt, l'envers de la Grande crise de 1929, l'envers du New Deal et celui de l'après guerre de Truman ou d'Eisenhower. Avec le crime organisé, on effectue une visite guidée de l'autre Amérique, celle que les Américains eux mêmes, à force de vouloir l'ignorer, ont failli laisser ronger la République idéale. L'art, comme toujours le meilleur des antidotes, a réussi là où les bulldozers de l'idéologie démocratique avaient échoué : emprisonner les nuisibles dans une histoire, les écraser implacablement sur une toile d'argent, où leurs gesticulations ne menacent plus personne. Après tout, si le crime organisé fut un échec social et politique, sa vision cinématographique n'en fut-elle pas le plus grand succès ? En 1929, c'est parce que le film se met à parler que le crime y trouve une voix, ou un accent. Dès lors, le gangster effraie et séduit, la censure se renforce, mais le cinéma donne à cette voix contrainte son urgence et une subtilité qu'on n'attendait pas.
Plon, 1935, in-8°, viii-423 pp, reliure demi-maroquin carmin à coins, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titres dorés, tête dorée, bon état
"L'intérêt du livre est plus journalistique que littéraire ou critique, mais l'auteur, qui a une certaine réputation en tant que dramaturge et romancier, écrit avec charme et a ce don, que nous aimons appeler français, d'introduire des considérations personnelles et philosophiques dans un sujet qui pourrait être traité d'une manière purement factuelle ou analytique, et le livre gagne donc en lisibilité... Dans la première partie, “L'Equipée des jeunes auteurs”, Lang donne un compte rendu détaillé de la tentative infructueuse faite en 1925 par une soixantaine de jeunes auteurs dramatiques parmi les plus talentueux pour former un théâtre indépendant... La morale de leur échec est quelque peu complexe, mais Lang souligne "le manque de foi et d'enthousiasme sincère" des jeunes auteurs. Dans la dernière partie, il propose une discussion assez éclairante sur les problèmes du cinéma français. Le bilan de la France en la matière de 1900 à 1930, tant sur la scène que sur l'écran, est loin d'être brillant, et Lang met en lumière les causes de l'échec dans les deux domaines. La partie centrale et principale du livre est consacrée au compte rendu des entretiens que Lang a eus avec quarante hommes de lettres au cours de l'été 1929 et qui ont été publiés à l'origine dans “Les Annales”. Les observations de ces hommes, parmi lesquels figurent les plus grandes figures littéraires d'aujourd'hui, observations faites en cet été de prospérité sur les sujets les plus divers – littérature, politique, problèmes de la vie contemporaine – sont souvent fascinantes à lire aujourd'hui. Discrètement, Lang a essayé d'orienter les discussions vers les questions de l'avenir de la littérature et de l'évolution de la société. Et l'on est frappé par le fait que si peu d'entre eux semblent avoir eu une idée de ce que l'avenir leur réservait. Certains étaient totalement absorbés par leurs travaux littéraires, d'autres affichaient un désenchantement de bon aloi, d'autres encore trahissaient un profond découragement. Les mots d'Henri Béraud sont presque une épitaphe pour un grand groupe d'entre eux : "Nous sommes des vieux de quarante-cinq ans. Giraudoux est un vieux, Cocteau est un vieux, aussi vieux que Joffre ou Poincaré. C'est comme ça. Tous, tous, même les moins de trente ans, nous écrivons pour les morts."..." (Haakon M. Chevalier, University of California, Books Abroad, 1937) — Par André Lang (1893-1986), journaliste et dramaturge français, collaborateur à France-Soir et au Figaro pendant près de vingt ans.
Boulogne, Editions Alain Mathieu, 1978, in-4°, 128 pp, très nombreuses photos dans le texte et à pleine page, chronologie, broché, couv. illustrée, bon état
CNRS Editions, 2000, gr. in-8°, 318 pp, biblio, index, broché, bon état
Sylvie Lindeperg entreprend ici la première étude globale des actualités filmées de la Libération, d’août 1944 à décembre 1945, avec un souci constant de chronologie et de contextualisation. Par ailleurs, l’auteur, isolant trois thèmes - la scénographie du général de Gaulle, le retour des déportés et les procès d'épuration -, analyse la production des images qui les constituent dans un dialogue constant avec des acteurs, des témoins et des experts.
Plon, 1978, gr. in-8°, 315 pp, traduit de l'américain, 32 pl. de photos hors texte, notes, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
Comédien inspiré ou histrion sans envergure, metteur en scène génial ou provocateur en mal de publicité, poète fou ou simulateur adroit..., que n'a-t-on pas dit et écrit sur Antonin Artaud ! Depuis sa mort en 1948, il exerce la même fascination sur ses disciples et ses détracteurs, et chaque année voit au moins une publication lui être consacrée. Un jeune universitaire américain, Thomas Maeder, intrigué par le phénomène, cherchant à le comprendre, subit à son tour cette fascination. Durant deux années, il a vécu en France, interrogeant tous ceux qui ont connu Artaud, s'imprégnant de son oeuvre, retrouvant des lettres inédites. Avec une tendresse filiale, sans chercher pourtant à voiler ses errements, Thomas Maeder retrace la vie du poète maudit : ses relations avec toute l'intelligentsia parisienne entre 1920 et 1948, la création du théâtre Jarry, les manifestations du surréalisme, l'existence affreuse des internés dans les asiles d'aliénés durant la guerre, les amitiés fidèles qu'i suscita. Qui était Artaud ? Ses traits sont restés familiers aux cinéphiles. Mais sa véritable nature transparaît-elle derrière le masque grimaçant de Marat, dans le Napoléon d'Abel Gance, ou derrière le visage lumineux de Frère Massieu dans la Passion de Jeanne d'Arc de Carl Dreyer ? Thomas Maeder s'est efforcé de répondre en toute lucidité : ni ange ni démon, Artaud n'était qu'un homme, mais un homme qui choisit de vivre toutes les passions jusqu'à l'absolu.
Institut des Hautes Etudes Cinématographiques, 1965, gr. in-8°, 184 pp, un dépliant, discret C. de bibl. (Coll. cours et publications de l'IDHEC, série Sciences et techniques)