8, rue Bréa
75006 Paris
France
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Phone number : 01 43 54 43 61 Secaucus, New Jersey, The Citadel Press, 1973, in-4°, 192 pp, 434 photos
Klincksieck, 1968, in-8°, 246 pp, broché, discret C. de bibl., couv. lég. salie (Collection d'Esthétique, sous la direction de Mikel Dufrenne)
MIEGE (B.), J.-P. Simon, R. Prédal, J.-P. Jeancolas, Chi-Yan Wong, J.-L. Alibert .
Reference : 17640
(1980)
Editions Universitaires, 1966, in-12, 190 pp, 32 pl. de photos hors texte, filmographie, dos lég. abîmé, discret C. de bibl., envoi a.s. (Coll. Classiques du Cinéma)
Editions Universitaires, 1954, 2 vol. in-12, 151 et 110 pp, un portrait et 17 photos hors texte, dos lég. abîmés, discret C. de bibl. (Coll. Classiques du Cinéma)
Balland, 1982, in-8°, 443 pp, index, broché, bon état
Presses de la Cité, 1988, gr. in-8° carré, 312 pp, 125 dessins et photos dans le texte et hors texte, filmographie, reliure cartonnée illustré de l'éditeur, bon état
Pierre Horay, 1957, in-8°, 219 pp, 8 pl. de photos hors texte, couv. illustrée rempliée, ex. du SP, discret C. de bibl.
Ed. OCFC, 1978, in-8°, 532 pp, Préface de M. Dubost
Tours, Maison Mame, 1938, in-12, 224 pp, 82 photographies du film dans le texte, reliure demi-basane fauve, dos à 5 faux-nerfs filetés et soulignés à froid, pièces d'auteur et de titre basane vermillon et verte, tête dorée (rel. de l'époque), sous étui cartonné recouvert de papier fantaisie, bon état
“Sœurs d'armes” est un film français réalisé par Léon Poirier et sorti en 1937 (d'après le livre d'Antoine Redier, “La Guerre des femmes”). Le film retrace la vie de Louise de Bettignies et de Léonie Vanhoutte qui, durant la guerre de 14-18, organisèrent dans le nord de la France et en Belgique un service de renseignements au profit des services secrets britanniques.
Institut Lumière, Actes Sud, 1997, gr. in-8° oblong, 830 pp, qqs photos, filmographie, index, reliure demi-veau glacé acajou, dos à 4 nerfs soulignés à froid, pièces d'auteur et de titre chagrin vert et noir, fleurons dorés, couv. illustrée conservée, bon état. Exemplaire très bien relié
"Toute ma vie j'ai aimé l'eau qui coule. L'une de mes passions est de descendre un fleuve, de suivre son cours, calme ou agité, ses tours et ses détours. Aujourd'hui, la mer est là qui s'offre à ma vue, et le moment est venu d'entreprendre l'histoire de ma vie (...) J'ai soixante-quatorze ans et treize semaines. A mon âge, chaque semaine compte. Soixante-quatorze ans n'est pas un âge très avancé, mais c'est un âge respectable, un âge auquel on se rend compte que certaines choses que l'on avait toujours eu l'intention de faire – lire toute La Comédie humaine, faire l'ascension du Kilimandjaro, suive le Douro des Grèdes jusqu'à l'Atlantique – ne le seront, pour la plupart, probablement jamais. (...) J'ai grandi avec le cinéma, l'ai quitté et y suis revenu, j'ai vieilli avec lui. J'ai vu de grandes inventions techniques, comme l'avènement du parlant et l'arrivée de la couleur, bouleverser la profession, ruiner des milliers de personnes et en enrichir quelques-unes. J'ai vu la malédiction d'un excès d'argent et de pouvoir entre les mains d'un trop petit nombre ruiner cette industrie de façon répétée, et pourtant, il y a toujours eu d'étonnants talents créateurs pour émerger de la dévastation causée par cette stupidité crasse et revitaliser une fois de plus la profession. J'ai vu des spectateurs faire une longue queue pour voir un nouveau film, et le même soir j'ai regardé des heures de nullité à la télévision. J'ai vu ... que n'ai-je pas vu ? " — Réalisateur vénéré de Martin Scorsese, Jean-Pierre Melville, John Boorman et Bertrand Tavernier, Michael Powell (1905-1990) est l'auteur du “Voyeur”, de “Colonel Blimp”, du “Narcisse noir” et des “Chaussons rouges”. Un demi-siècle de cinéma est évoqué dans ces Mémoires étincelantes où se révèle un portraitiste hors pair (Selznick, Churchill, Hitchcock) doublé d'un admirable écrivain. Enfin publié en France, “Life in Movies”, l'une des meilleures autobiographies écrites par un metteur en scène, est plus qu'un grand texte sur le cinéma : tout simplement un grand livre.
Premier Plan numéro 14, 1960, in-8°, 144 pp, 31 pl. de photos hors texte, filmographie commentée (Guy Jacob), une vie dans le cinéma (André Heinrich), Jacques Prévert et le Groupe Octobre (Bernard Chardère), extraits de dialogues, textes inédits, discret C. de bibl.
Seghers, 1962, in-12 carré, 224 pp, 16 pl. de photos hors texte, filmographie et biblio, index, deuxième plat abîmé, discret C. de bibl., (Coll. Cinéma d'aujourd'hui)
Premier Plan numéro spécial 22-23-24, 1962, in-8°, 405 pp, 48 pl. de photos hors texte, couverture à rabats illustrée, discret C. de bibl.
Editions Universitaires, 1966, in-12, 189 pp, 32 pl. de photos hors texte, filmographie, dos lég. abîmé, discret C. de bibl. (Coll. Classiques du Cinéma)
Denoël, 1951-1952, 2 vol. in-8°, x-370 et 546 pp, 386 illustrations sur 128 pl. hors texte, chronologie des principaux films, biblio, index, brochés, très bon état
Denoël, 1947, in-8°, 626 pp, 262 illustrations, chronologie, index, broché, très bon état
Denoël, 1948, in-8°, 438 pp, nouvelle édition revue et augmentée, 243 illustrations, chronologie, filmographies, index, broché, très bon état
"M. Georges Sadoul, l'un des meilleurs spécialistes et critiques français du cinématographe, commence la publication d'une importante Histoire générale du Cinéma, qui comprendra plusieurs volumes. Le premier, qui vient de paraître, relate l'Invention du Cinéma (1832-1897), depuis les travaux des précurseurs jusqu'aux débuts de l'essor planétaire du cinéma. (...) Nous suivons d'abord le détail de l'invention des appareils au cours du siècle dernier : étonnante, complexe aventure oti grouillent des centaines d'inventeurs, bricoleurs, artisans, hommes d'affaires et affairistes, des savants de génie et des aventuriers, des apôtres et des faussaires, et que jalonnent des noms comme ceux de Joseph Plateau et de Stampfer, de Horner qui, dès 1834, créa la bande d'images, de Du Mont, Ducos du Hauron, Cook, premiers constructeurs de « caméras », de Maybridge, qui réalisa les premières véritables prises de vues ; de notre grand Etienne-Jules Marey, qu'on retrouve, en cette seconde moitié du siècle à tant de détours des recherches les plus nouvelles, appliquées à l'activité motrice et industrielle de l'homme ; d'Edison qui, sur un autre plan, est inséparable de la civilisation mécanicienne où l'humanité s'engage alors définitivement ; de l'attachant Emile Reynaud, des frères Lumière. La seconde partie du volume retrace, d'alerte et vivante manière, à partir des lanternes magiques et ombres chinoises, l'histoire des premiers spectacles de vues animées..." (Georges Friedmann, Annales ESC, 1946)
Pierre Horay, 1957, in-8°, 219 pp, 12 pl. de photos hors texte, couv. illustrée à rabats, discret C. de bibl., édition originale, envoi a.s.
Editions Universitaires, 1966, in-12, 190 pp, 32 pl. de photos hors texte, filmographie, bibliographie, dos lég. abîmé, discret C. de bibl., envoi a.s. (Coll. Classiques du Cinéma)
Editions Universitaires, 1966, in-12, 189 pp, 32 pl. de photos hors texte, filmographie, bibliographie, dos lég. abîmé, discret C. de bibl. (Coll. Classiques du Cinéma)
P., Henri Veyrier, 1981, gr. in-8°, 460 pp, 48 pl. de photos hors texte, liste alphabétique des réalisateurs, liste chronologique des films, fiches techniques et résumés des 220 films analysés, broché, couv. à rabats, bon état
"Le titre choisi par Siclier, critique au “Monde”, exprime le désir de l'auteur de ne pas porter sur le cinéma de la France occupée "le regard d'un intellectuel politisé des années 70 sur un passé non directement vécu". L'ambition de ce volume n'est pas de présenter une analyse idéologique mais, plus modestement, de livrer le témoignage d'un spectateur dont les jugements concernent la qualité des oeuvres plus que leur message réel ou supposé. Siclier, comme tant d'autres adolescents, a vécu l'Occupation plus ou moins en marge de conflits dont l'écho n'arrivait souvent qu'assourdi dans sa petite ville. II le reconnaît simplement, et le charme de son livre tient sans doute à la chronique discrète qu'il fait de sa jeunesse à Troyes. Une jeunesse exemplaire dans sa banalité, à laquelle seul le cinéma pouvait apporter la part de rêve indispensable. Mais nul impressionnisme dans ces souvenirs : l'auteur s'appuie sur une documentation précise, a revu tous les films qu'il évoque et a rencontré certains acteurs et réalisateurs. Le spécialiste trouvera donc dans cet ouvrage une foule de renseignements, dont l'intérêt est aussi historique car ils aident à mieux comprendre les ambiguités et les contradictions de la France de Vichy. Sans prétendre résumer un travail aussi riche, l'on signalera un passionnant chapitre sur la Continental, société allemande opérant en France, chargée d'inonder le marché de "films [...] divertissants mais nuls" afin de hâter la décadence morale du pays ; parmi de nombreuses comédies de valeur inégale, destinées à combler le vide laissé par le cinéma américain (interdit), elle produisit quelques authentiques chefs-d'oeuvre, dont Le Corbeau. Siclier, à l'occasion de tel ou tel film marquant, évoque également les principales tendances du cinéma français d'alors, qui se caractérise par l'importance des adaptations littéraires et la persistance de comédies boulevardières traditionnelles : échapper à la vigilance de la censure, affirmer la continuité et l'éclat de la culture française malgré la défaite, oublier la guerre, telles étaient les préoccupations essentielles. Les signes de l'idéologie dominante sont perceptibles dans ces films mais elle n'épargnait totalement personne, comme le montre courageusement le cinéaste résistant Louis Daquin. Toutefois, Siclier insiste avec raison sur l'écart existant entre le message explicite ou implicite des films et leur réception par un public souvent critique. Surtout, la plupart des oeuvres présentées se rattachaient au cinéma d'avant-guerre, transgressant parfois ouvertement l'ideologie pétainiste, comme dans Voyage sans espoir. Sur les 220 films tournés sous l'Occupation, beaucoup n'ont plus qu'un intérêt documentaire. Mais l'on note l'apparition de talents qui devaient marquer le cinéma français par la suite, comme Becker ou Bresson. Siclier consacre les dernières pages à étudier rapidement les films sur la Résistance, évoque le toumant de 1971 avec le choc provoqué par Le Chagrin et la Pitié ainsi que la vogue actuelle de films sur la Collaboration : "Depuis 1945 l'époque Pétain, mythifiée ou demythifiée, refoulée ou éclairée, n'a pas cessé de hanter le cinéma français"." (Jean Paulhan, The French Review, 1983) — "Pour tout travail sur le cinéma de l’Occupation, l’ouvrage de J. Siclier offre un double intérêt. Le témoignage d’un jeune cinéphile reconstitue à merveille l’atmosphère d’illusion des salles des « années noires ». Mais en contrepoint apparaît le jugement de l’adulte qui a médité sur la période, peut-être poussé par la volonté d’exorciser ses souvenirs. A travers l'analyse des 220 longs métrages tournés en France entre 1940 et 1944, J. Siclier y développe sa thèse : l’inexistence d’un cinéma de Vichy, vitrine artistique de l’État français, 1940-1944 marquant la persistance de structures dans une nouvelle conjoncture politique." (Jean-Marc Lafon) — De l'Armistice à la Libération, le cinéma français a continué à exister. Des cinéastes et des acteurs se sont expatriés, mais deux cent vingt longs métrages de fiction ont été réalisés sous le régime de Vichy par des cinéastes aussi prestigieux que Robert Bresson, Marcel Carné, Henri-Georges Clouzot, Jacques Becker, Sacha Guitry, Marcel Pagnol et Jean Delannoy. Pour Jacques Siclier, ce cinéma n'a pas été aussi lié qu'on a bien voulu le dire au régime de Vichy. Et s'il y a eu des films pétainistes, il n'y a pas eu, contrairement à l'opinion reçue, de "Cinéma de Vichy". Son livre n'est pas seulement l'analyse, titre par titre, de tous ces films et de leurs conditions de production, mais une réflexion sur l'esprit du temps et la psychologie des spectateurs de cinéma en France occupée. C'est à cette lumière que l'on peut revoir Les visiteurs du soir, Le corbeau, Les inconnus dans la maison, Le ciel est à vous, L'éternel retour et Les enfants du paradis.
Aubier, 1977, in-8°, 319 pp, 32 pl. de photos hors texte in fine, filmographie, note bibliophique, index, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. historique)
La lumière se rallume, les yeux clignent; la rupture brutale de la fin du film crée chez le spectateur un manque, un vide que l'on chercher à combler par une discussion ou par le recours à des commentaires, à des articles critiques. Mais comment lire un film ? Pierre Sorlin, prenant l'exemple du cinéma italien – celui qui en Europe permet le mieux d'envisager les problèmes de notre société – propose une méthode de "lecture" qui tienne compte de la spécificité du fait filmique. — "Pierre Sorlin (1933-2025) a été un des artisans du renouvellement des études du champ cinématographique. Grâce à ses travaux, le cinéma devient un nouvel objet à problématiser. Né à Bourg-en-Bresse, le 19 août 1933, agrégé d’histoire en 1955, il fut, avec Marc Ferro (1924-2021), Annie Goldmann (1931-2020) et Michèle Lagny (1938-2018), un des représentants significatifs du courant cinéma et histoire en France. Après avoir commencé sa carrière universitaire comme historien de l’époque contemporaine, Pierre Sorlin s’intéresse ensuite essentiellement aux rapports entre cinéma et historiographie. Il théorise l’usage du document audiovisuel comme outil de compréhension essentielle du XXe siècle à une époque où l’archive écrite restait sacralisée par les historiens. Dans “Sociologie du cinéma” (Aubier, 1977), le document audiovisuel devenait un témoignage dans le domaine de l’histoire sociale..." (Kristian Feigelson, Le Monde, 28 jan. 2025)
S.l. (Bruxelles), Chez l'auteur, s.d. (1950), in-8°, 316 pp, on joint le prière d'insérer (4 pp) et la carte de visite de l'auteur