8, rue Bréa
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France
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Phone number : 01 43 54 43 61 P., Arts et métiers graphiques, 1958, in-4°, 260 pp, 38 figures, 66 planches (dont 3 en couleurs hors texte), un grand plan dépliant in-fine, index, broché, bon état. Bien complet du feuillet d'errata
Alger, Imprimerie Officielle, 1954, gr. in-8°, 128 pp, 68 photos, cartes, broché, bon état
P., Furne, Jouvet et Cie, 1884, in-12, 273 pp, un portrait de l'auteur en frontispice et 65 gravures sur bois dans le texte et hors texte, reliure toile rouge, dos lisse avec titres et caissons en noir, premier plat décoré noir et or (rel. de l'époque), rousseurs éparses, état correct (Coll. Bibliothèque instructive)
L'ouvrage, rédigé par le général Margueritte pour son fils Paul, fut un grand classique de la chasse dans nos possessions d'Afrique du Nord, et ne compta pas moins de six sorties différentes depuis sa première parution à Alger en 1869. Un chapitre (36 pages) est consacré à la chasse au faucon et à la fauconnerie. (Thiébaud, 633 ; Tailliart, 710bis) — Table : Ma première chasse au lion ; Ma première panthère ; La chasse à l'autruche dans le Sahara algérien ; Le lion de la forêt des cèdres ; La chasse au faucon ; Chameau, Mirage, Présages, Divinations, Littérature et poésie arabe de nos jours ; Messaouda el-Harzlia. Episode de guerre entre les Beni-Laghouat, les Larbas et Ksar-el-Hirâne ; Lettre sur les Reggabs du Sud ; Canardville et Lapinbourg.
Denoël, 1987, in-8°, 330 pp, 29 gravures sur 16 pl. hors texte, biblio, index, reliure toile éditeur, jaquette illustrée, bon état (Coll. L'Aventure coloniale de la France)
La construction d'un nouveau domaine colonial a été largement amorcée au cours du demi-siècle qui a suivi Waterloo. Malgré l'échec de la politique émancipatrice des assemblées révolutionnaires, l'indifférence de Napoléon 1er à l'égard du problème colonial, les hésitations de la monarchie de Juillet et de Napoléon III face à l'encombrante et pénible conquête de l'Algérie, de solides points d'appui ont pu être construits outre-mer. De cette vaste fresque, que Jean Martin éclaire par les recherches les plus récentes, se détachent les portraits des conquérants et des défricheurs venus de France – marins, soldats, religieux, administrateurs, commerçants – comme ceux de leurs adversaires, souverains issus de la tradition ou chefs nés de l'insurrection : Bugeaud et Abd el-Kader en Algérie, Doudard de Lagrée et Francis Garnier en Indochine, Faidherbe et El-Hadj Omar au Sénégal, Toussaint-Louverture et Victor Schoelcher aux Antilles. — "... En l'espace d'un peu plus d'un demi-siècle, la France, rassemblant les débris épars de son ancien empire, parvient à jeter les bases de son expansion coloniale moderne. Dès la période qui sépare 1815 de 1870, malgré les succès et les avancées, c'est l'incertitude, l'absence de doctrine cohérente qui dominent. Il faut attendre la IIIe République pour voir le radical et saint-simonien Paul Leroi-Beaulieu assembler un corps de doctrine relativement homogène alors que la construction de l'empire était déjà largement entamée. Simultanément, la France découvrait un islam proche, peintres et écrivains faisaient connaître le visage d'un autre monde, d'autres peuples ; à ce titre l'« algérianisme » ouvrait la voie à l'orientalisme, tel Eugène Fromentin aussi grand peintre qu'il fut grand écrivain. Mais restaient à venir les véritables bâtisseurs d'empire que furent Brazza, Ferry, Lyautey qui achevèrent de 1880 à 1912 l'entreprise amorcée avant la funeste année de 1871. Ajoutons qu'outre un index des noms propres, l'épopée en tableau synoptique procure une vision globale et fournit un aide mémoire de cette aventure trop proche pour être connue comme elle le mérite, c'est-à-dire à l'exclusion de tout manichéisme." (Jean-Michel Vernochet, Politique étrangère, 1987)
P., Arts et Métiers Graphiques, 1955, fort in-4°, xi-541 pp, 286 figures, cartes et plans dans le texte et 108 illustrations photographiques reproduites en héliogravure sur 64 planches, biblio, index, broché, trace d'humidité ancienne au dos, bon état. Edition originale, un des 2000 exemplaires numérotés réservés au Gouvernement général de l'Algérie. On joint un carton imprimé : "De la part de Monsieur le Gouverneur général de l'Algérie"
"Tous les travailleurs connaissent le “Manuel d'art musulman” publié en 1926-1927 par M. Georges Marçais. C'est le même sujet, l'architecture et la décoration des pays occidentaux de l'Islam, traité un peu de la même manière, mais avec quelques modifications et des additions importantes, qu'étudie M. Georges Marçais en un très beau volume richement illustré. (...) L'ouvrage est divisé en neuf parties : les royaumes musulmans au IXe siècle ; le domaine des Fatimides, la Sicile musulmane et normande (Xe au XIIe siècle) ; l'Espagne des Omeyades et le califat de Cordoue ; les royaumes espagnols et les empires hispano-berbères du XIe au XIIIe siècle ; les dynasties héritières des Almohades aux XIIIe et XIVe siècles ; l'art mudéjar – c'est-à-dire l'art des musulmans vivant en terre chrétienne et travaillant selon leur technique et d'après leurs traditions, sous le joug des vainqueurs chrétiens, tandis que l'art « mozarabe » est l'art des Espagnols convertis ou restés chrétiens travaillant pour les vainqueurs musulmans ; le Maroc sous les dynasties chérifiennes ; l'Algérie turque ; la Tunisie des derniers hafeides et des Turcs. Chaque partie comprend une introduction historique ; une étude détaillée des monuments religieux, civils et militaires, de la technique et de la décoration ; une conclusion. (...) Tel est ce volume que M. Georges Marçais a écrit non seulement avec une parfaite connaissance du sujet, mais encore avec un goût délicat et une précision qui emportent la conviction." (Marcel Aubert, Bulletin Monumental, 1955) — "L'Islam occidental a dans le monde musulman son individualité propre qu'il est en ce moment particulièrement important de tâcher de comprendre par la connaissance de son histoire, de toute son histoire. C'est pourquoi le beau livre que vient de publier M. Georges Marçais sur son architecture vient à l'heure qui convient. Chaque chapitre en est précédé d'une introduction sur “Les conditions historiques”, de telle sorte que l'ensemble de ces introductions préliminaires constitue par lui-même tout un livre permettant de saisir au mieux tout ce qui dans le passé explique et conditionne le Maghreb d'aujourd'hui. Ce gros ouvrage de quelque 550 pages réunit les résultats de plus de cinquante années de recherches dans un domaine où le maître de nos études d'art musulman a en vérité frayé les voies..." (Elie Lambert, Journal des savants, 1956)
Calmann-Lévy, 1897, in-12, ii-412 pp, reliure demi-chagrin havane, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titres dorés (rel. de l'époque), bon état
L’auteur est le petit-fils de Régnier, « Grand-juge » sous Napoléon Ier, et titré duc de Massa. Le marquis de Massa (1831-1911) fit une carrière aux Guides puis aux Spahis et fut officier d'ordonnance. Il participa aux campagnes d'Italie, du Mexique et à la guerre de 1870. Ces souvenirs un peu décousus concernent à la fois les affaires militaires et la vie mondaine sous le Second Empire. Bon récit en particulier sur la vie officielle à Paris, les attentats dont l'Empereur fut l'objet, la campagne du Mexique, l'Exposition universelle de 1867, le siège de Sedan. Seuls les deux derniers chapitres concernent la Guerre de 1870 : à titre d'écuyer de l'empereur, Philippe de Massa assista aux débuts de la guerre franco-allemande. Après le 4 septembre, il reprit du service et fit la campagne de la Loire et celle de l'Est, auprès du général Bourbaki. Ses souvenirs ne sont pas sans intérêt.
P., Henri Jonquières, 1930, in-8°, lxvii-178 pp, préface et notes par H. d'Alméras, 10 gravures hors texte, pièces justificatives, broché, couv. rempliée lég. salie, bon état (Coll. Jadis et Naguère). Un des 500 ex. numérotés sur vélin chiffon du Marais
"Il est piquant de constater que le récit de ce boulevardier et de ce vaudevilliste, qui s'était fait nommer secrétaire du maréchal de Bourmont pour suivre la campagne, est la source à laquelle ont puisé, plus ou moins directement, presque tous les historiens qui ont écrit le récit de la conquête d'Alger. Ce directeur de théâtre écrit avec esprit et les détails qu'il donne n'ont pas été contestés par la critique. C'était d'ailleurs un homme de coeur, car il n'hésitait pas, en 1831, à protester contre le traitement scandaleux que la Révolution de Juillet faisait subir au maréchal. Enfin, ce n'était certes pas un sot, celui qui termine ce livre d'Anecdotes... pour servir à l'histoire de la conquête d'Alger en montrant dans cette conquête « l'événement le plus glorieux et le plus fécond de l'histoire moderne ». Son livre méritait bien d'être réédité. Une préface spirituelle évoque la vie de cet historiographe improvisé, auquel sa femme, Mme Dorval, par ses amours orageuses avec Alfred de Vigny, avait déjà assuré une place dans les coulisses de l'histoire littéraire. Aux pièces justificatives publiées par Merle, M. d'Alméras a joint d'intéressantes notes complémentaires extraites de divers ouvrages, dont l'une, qui reproduit intégralement le texte de Merle, montre avec quel sans-gêne celui-ci a été pillé." (G. Lestien, La Quinzaine critique des livres et des revues, 1930) — "Le seul livre sur la prise d'Alger qui ait été écrit, à l'époque de la conquête, par un civil ayant assisté aux événements." (Taillart, 1931) — Merle était le secrétaire particulier du comte de Bourmont, qui commandait l'expédition . "Je ne suis lié ni par la crainte ni par la reconnaissance. N'ayant ni sollicité ni obtenu de faveurs, je dirai franchement ce que j'ai vu".
P., Dentu, 1831, in-8°, xvi-317 pp, 4 plans et cartes dépliants hors texte, broché, couv. imprimée, rousseurs, état correct. Edition originale
Complet de ses 4 planches dépliantes. Merle était le secrétaire particulier du comte de Bourmont, qui commandait l'expédition. "Je ne suis lié ni par la crainte ni par la reconnaissance. N'ayant ni sollicité ni obtenu de faveurs, je dirai franchement ce que j'ai vu". — Edition originale du "seul livre sur la prise d'Alger qui ait été écrit, à l'époque de la conquête, par un civil, ayant assisté aux événements." (Taillart, 1931)
P., Henri Jonquières, 1930, in-8°, lxvii-178 pp, préface et notes par H. d'Alméras, 10 gravures hors texte, pièces justificatives, broché, couv. lég. jaunie, bon état (Coll. Jadis et Naguère)
"Il est piquant de constater que le récit de ce boulevardier et de ce vaudevilliste, qui s'était fait nommer secrétaire du maréchal de Bourmont pour suivre la campagne, est la source à laquelle ont puisé, plus ou moins directement, presque tous les historiens qui ont écrit le récit de la conquête d'Alger. Ce directeur de théâtre écrit avec esprit et les détails qu'il donne n'ont pas été contestés par la critique. C'était d'ailleurs un homme de coeur, car il n'hésitait pas, en 1831, à protester contre le traitement scandaleux que la Révolution de Juillet faisait subir au maréchal. Enfin, ce n'était certes pas un sot, celui qui termine ce livre d'Anecdotes... pour servir à l'histoire de la conquête d'Alger en montrant dans cette conquête « l'événement le plus glorieux et le plus fécond de l'histoire moderne ». Son livre méritait bien d'être réédité. Une préface spirituelle évoque la vie de cet historiographe improvisé, auquel sa femme, Mme Dorval, par ses amours orageuses avec Alfred de Vigny, avait déjà assuré une place dans les coulisses de l'histoire littéraire. Aux pièces justificatives publiées par Merle, M. d'Alméras a joint d'intéressantes notes complémentaires extraites de divers ouvrages, dont l'une, qui reproduit intégralement le texte de Merle, montre avec quel sans-gêne celui-ci a été pillé." (G. Lestien, La Quinzaine critique des livres et des revues, 1930) — "Le seul livre sur la prise d'Alger qui ait été écrit, à l'époque de la conquête, par un civil ayant assisté aux événements." (Taillart, 1931) — Merle était le secrétaire particulier du comte de Bourmont, qui commandait l'expédition . "Je ne suis lié ni par la crainte ni par la reconnaissance. N'ayant ni sollicité ni obtenu de faveurs, je dirai franchement ce que j'ai vu".
P., Henri Jonquières, 1930, in-8°, lxvii-178 pp,pp, préface et notes par H. d'Alméras, 10 gravures hors texte, pièces justificatives, reliure demi-basane carmin, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titres dorés, signet, couv. et dos conservés (rel. moderne), discret C. de bibl., bel exemplaire (Coll. Jadis et Naguère)
"Il est piquant de constater que le récit de ce boulevardier et de ce vaudevilliste, qui s'était fait nommer secrétaire du maréchal de Bourmont pour suivre la campagne, est la source à laquelle ont puisé, plus ou moins directement, presque tous les historiens qui ont écrit le récit de la conquête d'Alger. Ce directeur de théâtre écrit avec esprit et les détails qu'il donne n'ont pas été contestés par la critique. C'était d'ailleurs un homme de coeur, car il n'hésitait pas, en 1831, à protester contre le traitement scandaleux que la Révolution de Juillet faisait subir au maréchal. Enfin, ce n'était certes pas un sot, celui qui termine ce livre d'Anecdotes... pour servir à l'histoire de la conquête d'Alger en montrant dans cette conquête « l'événement le plus glorieux et le plus fécond de l'histoire moderne ». Son livre méritait bien d'être réédité. Une préface spirituelle évoque la vie de cet historiographe improvisé, auquel sa femme, Mme Dorval, par ses amours orageuses avec Alfred de Vigny, avait déjà assuré une place dans les coulisses de l'histoire littéraire. Aux pièces justificatives publiées par Merle, M. d'Alméras a joint d'intéressantes notes complémentaires extraites de divers ouvrages, dont l'une, qui reproduit intégralement le texte de Merle, montre avec quel sans-gêne celui-ci a été pillé." (G. Lestien, La Quinzaine critique des livres et des revues, 1930) — "Le seul livre sur la prise d'Alger qui ait été écrit, à l'époque de la conquête, par un civil ayant assisté aux événements." (Taillart, 1931) — Merle était le secrétaire particulier du comte de Bourmont, qui commandait l'expédition . "Je ne suis lié ni par la crainte ni par la reconnaissance. N'ayant ni sollicité ni obtenu de faveurs, je dirai franchement ce que j'ai vu".
P., Editions Auguste Picard, 1927, in-8°, 440 pp, 211 illustrations, broché, bon état
Tome I seul (sur 2 : le tome II traite de l'orfèvrerie, des cuivres, de la verrerie, de la céramique et des tissus et tapis). "Ayant à citer dans son livre les noms d'un grand nombre de dynasties et de princes, qui ont régné dans le monde musulman du VIIe au XVIIIe siècle de notre ère, ayant à faire allusion à de multiples événements politiques, M. Gaston Migeon a estimé nécessaire de placer en tête un précis de l'histoire des civilisations musulmanes et à la fin un tableau chronologique des faits. Par cette heureuse disposition l'histoire de l'art est ainsi encadrée par l'histoire des événements politiques et des institutions. Dans ce premier volume, M. Gaston Migeon traite de la peinture et de la miniature, de la sculpture décorative sur pierre, de la mosaïque, de la sculpture sur bois, des ivoires, des bronzes et de la ferronnerie, des monnaies et des armes. Il procède, dans chaque chapitre, par ordre géographique, passant du Maghreb à l'Egypte, de la Syrie à la Mésopotamie, de la Perse à l'Inde. (...) A son exposé, M. Gaston Migeon a joint un nombre considérable de figures. Il cite en outre les recueils où sont publiés, ainsi que les musées où sont conservés les monuments, qu'il n'a pas reproduits. Chaque chapitre se termine par une bibliographie. Ce manuel est donc une vaste synthèse dans laquelle les descriptions d'un nombre considérable de monuments d'art déjà connus sont classées et coordonnées... "(Henri Dehérain, Journal des savants, 1927)
Comité national métropolitain du Centenaire de l'Algérie, s.d. (1931), in-8°, 112 pp, 17 gravures, broché, état correct
Editions Sociales, 1972 pt in-8°, 310 pp, 8 pl. de photos hors texte, biblio, broché, couv. illustrée lég. salie, bon état (Coll. Souvenirs)
"Qui connaît la déportation en Afrique de nombreux antifascistes et patriotes, dès le printemps 1941 ? Bien peu ! Car il s'agit d'une déportation méconnue. Avec la collaboration d'une centaine de ceux qui vécurent ce drame, utilisant des témoignages directs, l'auteur a reconstitué l'itinéraire de ces hommes et de leurs frères de combat d'Algérie, du Maroc et de Tunisie. Pour beaucoup il s'agira de véritables révélations. L'ouvrage constitue aussi une auscultation psychologique de la vie concentrationnaire et une analyse historique d'événements trop restés dans l'ombre, notamment pour l'Afrique du Nord." (4e de couv.) — "Recueil de souvenirs et de témoignages de Français déportés en Afrique du Nord dès 1939-40, ce livre ajoute à la masse des documents historiques concernant la dernière guerre mondiale. A. M. revendique pour ces insoumis de la première heure la qualité de « résistants » glorieusement reconnue à leurs successeurs dans la France occupée. Le dossier est intéressant, la thèse soutenue fragile." (Revue française de science politique, 1973)
Pygmalion, 1986, gr. in-8°, 451 pp, 16 pl. de gravures hors texte, 4 cartes, chronologie, glossaire, biblio, index, broché, discret C. de bibl. sur la page de faux-titre, bon état, envoi a.s.
PUF, 1964, in-8°, xx-286 pp, portrait photo de Ch.-André Julien en frontispice, préfaces de Jean Sarrailh, Jean Roche et André Aymard, bibliographie des écrits de Ch.-André Julien, 8 planches hors texte, broché, bon état
17 études érudites par Robert Delavignette, Jacques Berque (Remarques sur le tapis maghrébin), Germaine Tillion (Les femmes et le voile dans la civilisation méditerranéenne), Régis Blachère, René Raynal, Germain Ayache, Pierre Renouvin (L'Afrique centrale dans les relations anglo-allemandes en 1912-1914), Paul Sebag, Jean-Louis Miège (Tanger, la guerre d'Espagne et les corsaires colombiens, 1821-1826), Roger Le Tourneau (Occupation de Laghouat par les Français, 1844-1852), André Raymond (La France, la Grande Bretagne et le problème de la réforme à Tunis, 1855-1857), Jean Ganiage (La population de la Tunisie vers 1860. Essai d'évaluation d'après les registres fiscaux), André Nouschi, Pierre Guiral, Charles-Robert Ageron (Le mouvement "Jeune-Algérien" de 1900 à 1923), Pierre Marthelot, Gérard Destanne de Bernis.
Editions du Fuseau, 1965, pt in-8°, 263 pp, préface du Bachaga Boualam, broché, bon état. Édition originale enrichie d'un envoi autographe signé et d'une carte de visite a.s. de l'auteur
Julliard, 1962, in-8°, 471 pp, 3 plans, un fac-similé, sources, broché, couv. illustrée à rabats, bon état (Coll. Il y a toujours un reporter)
Cent témoins directs, qui furent aussi, le plus souvent, les protagonistes des évènements qu'ils relatent et commentent ont founi la matière vivante de ce livre. Successivement sont évoqués : la constitution et la mise sur pied, à Toulon, du corps expéditionnaire et de l'armada qui doit le transporter, la traversée et ses multiples incidents, le débarquement à Sidi-Ferruch, la campagne, la prise d'Alger, et le tableau de la Régence en 1830, enfin. Mais cette histoire de l'expédition de 1830 par ceux qui l'ont vécue, serait incomplète si elle limitait aux seuls aspects militaires d'une entreprise qui, dès le premier jour, eut de profondes incidences politiques. Aussi Henri Noguères a-t-il donné également la parole aux témoins qui ont à Paris, assisté aux délibérations des ministres de Charles X, mené campagne dans la presse pour ou contre l'expédition...
Stock, 1972, fort gr. in-8°, 693 pp, une carte, annexes, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état
"La politique de Vichy est au cœur du témoignage de Pierre Ordioni. C'est un récit foisonnant de vie, d'action et de réflexions historiques. Mais cette évocation bousculant l'histoire officielle, ne plaira sans doute ni aux militaires, ni aux fonctionnaires civils, ni aux gaullistes, ni aux giraudistes, ni à la Gauche, ni à la Droite. Cela constitue tout son intérêt et aussi ses limites. La trame de ces mémoires est faite de la destinée d'un officier ballotté par les événements de la seconde Guerre mondiale : campagne de Lorraine, stalag, évasion, Paris au début de l'occupation. Devenu par hasard directeur de cabinet du préfet d'Alger, l'auteur est révoqué pour « gaullisme », puis à nouveau nommé de Vichy auprès des gouverneurs généraux Châtel et Peyrouton avant de rejoindre, désabusé, le 2e Spahis algériens qui débarquera en Provence en août 1944. Dans ses diverses fonctions, Ordioni est un observateur attentif, notant les gestes et les paroles de son entourage. La galerie des portraits des chefs militaires et des responsables politiques, à Vichy – où l'auteur se rend à plusieurs reprises – et à Alger, est un véritable jeu de massacre. C'est une mise en accusation impitoyable des clans qui se sont partagés et se partagent le pouvoir en France. L'ambition, la mesquinerie, la trahison sont les attributs essentiels d'une classe politique dont émerge la figure du général Weygand, promoteur de l'armée d'Afrique du Nord, auquel l'auteur voue un véritable culte. Face à l'intransigeance des gaullistes, l'ouvrage constitue en effet une certaine réhabilitation du personnel de Vichy : Pétain, Peyrouton, Pucheu, Darlan. La collaboration officielle, faite de ruse et de calculs, cacherait un double jeu constant pour préserver l'essentiel. L'analyse de l'anglophobie, du problème israélite et de l'« ordre catholique » à Vichy est bien menée. A Alger, Ordioni est le témoin de la montée du fascisme (1942), des répercussions embrouillées du débarquement allié, des complots autour du meurtre de Darlan et de l'éviction de Giraud. L'éclairage de ces événements est souvent neuf par suite des attaches politiques de l'auteur. Fils de militaire, à la stricte éducation janséniste, Ordioni est en effet un utopiste, nourri des théoriciens et des historiens d'extrême-droite. Au-delà de ses rêves de restauration, il évoque les complots de 1937, le C.S.A.R., la Synarchie, la guerre d'Espagne, tout en ouvrant des perspectives sur la guerre d'Algérie. Son livre mérite d'être lu par tous ceux qui s'intéressent à l'évolution politique de l'armée, face au Front populaire, à de Gaulle, aux alliés et au communisme. On y trouvera une nostalgie de la chouannerie et de la noblesse d'Ancien Régime avec son culte de l'amitié et de l'honneur." (Francis Koerner, Revue française d'histoire d'outre-mer, 1974
Calmann-Lévy, 1890, in-8°, xiv-513 pp, reliure demi-chagrin vert, dos à 5 nerfs filetés, titres et fleurons ornés (rel. de l'époque, qqs épidermures, bon état, mais il MANQUE les 2 cartes dépliantes, qui ont été omises par le relieur (Vicaire VI, 282)
Journal de l'expédition de Mascara – Journal de l'expédition des Portes de Fer – Lettres diverses concernant l'Afrique. — Fils aîné de Louis-Philippe et de Marie-Amélie, le duc d'Orléans se distingua à la prise de Mascara en 1835 et à l'expédition des Portes de Fer en 1839. L'ouvrage comprend les journaux de ces expéditions et les lettres du duc relatives à l'Algérie. En 1842, âgé de trente-deux ans seulement, le duc d'Orléans fut tué lors de l'emballement des chevaux de sa voiture. — "Le nouveau volume du duc d'Orléans, publié par ses fils : Récits de campagne, se compose de lettres écrites d'Afrique, principalement au général puis maréchal Valée, et de deux journaux des expéditions de Mascara (1835) et des Portes-de-Fer (1839). Ces journaux, écrits au jour le jour, sont pétillants de verve, étincelants de couleur, admirables de hauteur de vues, de curiosité universelle, de large et clairvoyante intelligence. Si on les rapproche de l'Histoire des campagnes d'Afrique, parue en 1843 et 1870, on y trouvera bien plus de fraîcheur d'impression et de force de style. Ce sont des modèles de narration militaire et aucun Français ne les lira sans sentir battre son coeur et parfois ses yeux se mouiller au récit de tant d'actions héroïques si gaiement accomplies, de tant de souffrances si allègrement supportées." (Gabriel Monod, Revue historique, 1890)
Calmann-Lévy, 1890, in-8°, xiv-513 pp, 2 cartes dépliantes hors texte (une de l'Oranais, l'autre de la Kabylie), reliure demi-chagrin vert bouteille, dos à 5 nerfs filetés, titres dorés (rel. de l'époque), dos uniformément passé, bon état (Vicaire VI, 282)
Journal de l'expédition de Mascara – Journal de l'expédition des Portes de Fer – Lettres diverses concernant l'Afrique. — Fils aîné de Louis-Philippe et de Marie-Amélie, le duc d'Orléans se distingua à la prise de Mascara en 1835 et à l'expédition des Portes de Fer en 1839. L'ouvrage comprend les journaux de ces expéditions et les lettres du duc relatives à l'Algérie. En 1842, âgé de trente-deux ans seulement, le duc d'Orléans fut tué lors de l'emballement des chevaux de sa voiture. — "Le nouveau volume du duc d'Orléans, publié par ses fils : Récits de campagne, se compose de lettres écrites d'Afrique, principalement au général puis maréchal Valée, et de deux journaux des expéditions de Mascara (1835) et des Portes-de-Fer (1839). Ces journaux, écrits au jour le jour, sont pétillants de verve, étincelants de couleur, admirables de hauteur de vues, de curiosité universelle, de large et clairvoyante intelligence. Si on les rapproche de l'Histoire des campagnes d'Afrique, parue en 1843 et 1870, on y trouvera bien plus de fraîcheur d'impression et de force de style. Ce sont des modèles de narration militaire et aucun Français ne les lira sans sentir battre son coeur et parfois ses yeux se mouiller au récit de tant d'actions héroïques si gaiement accomplies, de tant de souffrances si allègrement supportées." (Gabriel Monod, Revue historique, 1890) — "Journal de l'expédition de Mascara, 1835, rédigé au jour le jour pour sa femme et sa famille ; Journal de l'expédition des Portes de Fer, 1839, écrit pour la duchesse d'Orléans. Lettres diverses concernant l'Algérie." (Taillliart, L'Algérie dans la littérature française, 1943)
P., Editions de la Maison des sciences de l'homme, 2004, in-4°, 415 pp, 129 gravures, photos et plans (11 en couleurs), notices biographiques, sources et biblio, index, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
Qu'est-ce que le patrimoine dans une société en quête de repères ? Quel passé celle-ci choisit-elle de privilégier dans sa lecture de l'histoire ? Dans le cas de l'Algérie, la notion de patrimoine accompagne un mouvement d'appropriation et d'identification où la sélection des objets et leur conservation jouent un rôle essentiel. L’auteur nous convie à suivre ce mouvement, depuis le premier sentiment à l'origine d'une conscience patrimoniale jusqu’à cette “Algérie latine” qu'exalte le moment du Centenaire, commémorant la conquête à grand renfort de manifestations, tandis que les revendications politiques qu'expriment les nouvelles élites autochtones, formées en majorité à l'école républicaine, présagent le déclin du temps colonial. La question du patrimoine en Algérie a toujours été un facteur d'échanges, de négociations, mais aussi de tensions entre les deux rives de la Méditerranée. Elle nous donne aujourd'hui l'occasion de reconsidérer, en même temps que le passé colonial de la France, le passé français de l'Algérie.
Laffont, 1966, gr. in-8°, 414 pp, 16 pl. de photos hors texte, biblio, index, broché, couv. illustrée à rabats, bon état. Tome 1 seul (sur 2)
Au lendemain de l’armistice de juin 1940, l’Afrique du Nord représente, avec la Flotte, l’un des rares atouts qui restent à la France. Qui tiendra Alger s’assurera, militairement et politiquement, une carte maîtresse. Aucun ne l’ignore, des joueurs que nous voyons pousser leur pion sur « l’échiquier d’Alger ». Ni Roosevelt, ni Churchill, ni de Gaulle, ni Pétain, ni Weygand, ni Darlan, ni Mussolini, ni Franco. Seul Hitler, malgré Gœring et Raeder, ne comprend pas l’importance stratégique du bastion nord-africain. Mais voici que d’autres personnages entrent dans la partie : Noguès, Catroux, Juin, Giraud, Murphy et « les Cinq », le comte de Paris... Le premier tome nous mène jusqu'à l'aube du 8 novembre 1942, quand la flotte américaine paraît au large des côtes. Les centaines de documents inédits, de témoignages nouveaux, de révélations, d'anecdotes qui le composent, jettent un éclairage neuf sur la grande et la petite histoire des années 1940-1942.
P., L'Edition moderne, Librairie Ambert, s.d. (1913), 2 vol. in-8°, 320 et 332 pp, 2 frontispices dont un portrait en héliogravure de l'auteur au tome I, brochés, bon état (ouvrage couronné par l’Académie française, Prix Montyon 1914). Rare
"N'allez pas croire, sur la foi du sous-titre : Voyages d'autrefois que les Souvenirs dont M. Jules Patenôtre nous offre aujourd’hui le tome second, remontent à une époque reculée. Il n’y a pas si longtemps que l'auteur a quitté la carrière. Les notes de voyage publiées, dans ce volume, nous promènent, cette fois, de Hong Kong à Pékin (1879), puis à travers la Mongolie. De Pékin à Paris par le Japon et les États-Unis. Après un séjour à la Cour de Suède, nous retournons en Asie, au temps des difficultés en Indo-Chine (1884), où M. Patenôtre collabora à l'œuvre de l'amiral Courbet. Le hasard des missions diplomatiques nous conduit encore au Maroc et enfin à Washington. Bien que la politique ne soit pas le principal objectif de ces Mémoires, ceux-ci présentent pourtant – et il n’en pourrait être autrement – un intérêt historique très sérieux." (La Belgique artistique et littéraire, 1914) — "Dans son numéro de juillet dernier, le Bulletin a déjà signalé à nos collègues le premier volume de cet ouvrage où l'un de nos diplomates contemporains les plus fidèles au culte des lettres, retrace trente ans de souvenirs recueillis au cours d'une carrière aussi brillante que fertile en pérégrinations. A trente-cinq ans ministre de France à Stockholm (1880), M. Patenôtre avait déjà, en dehors de l'Algérie où il avait été envoyé à sa sortie de l'Ecole Normale en 1867 – et où il fit campagne en 1871 – parcouru, en service diplomatique la Grèce, le Levant, la Perse, l'Amérique du Sud, les Indes et le Siam. Telles sont les diverses étapes du voyage que sans effort aucun de notre part la première partie de ces Souvenirs nous permet d'accomplir, ou du moins de vivre en pensée. Dans la seconde, M. Patenôtre nous conduit tout d'abord en Extrême-Orient, c'est-à-dire à Hong Kong, Macao, Canton et à Pékin où il fut Chargé d'Affaires en 1879-1880. Avant de quitter alors la capitale chinoise, où il ne devait pas tarder à revenir comme titulaire de la Légation, il pousse une pointe jusqu'en Mongolie. Puis, il nous entraîne à sa suite en Suède, au Maroc, aux États-Unis, où deux ans après son arrivée comme Ministre, il fut élevé au rang d'Ambassadeur (1893). De Washington, M. Patenôtre devait passer à Madrid, où pendant cinq ans il a représenté la France. Mais, pour le moment, les souvenirs du distingué diplomate s'arrêtent à sa mission outre Atlantique..." (Ed. Clavery, Bulletin de la Société franco-japonaise de Paris, 1914) — Mémoires de Jules Patenôtre. Né le 20 avril 1845 à Baye d’un père notaire ; normalien et licencié en droit, professeur de l’Université entre 1867 et 1871 ; entre au ministère des Affaires étrangères le 25 juin 1872 en tant qu’attaché à Athènes, puis à Téhéran à partir du 25 octobre 1873 ; attaché payé à la direction politique le 1er septembre 1875 ; secrétaire à Buenos-Aires le 15 septembre 1876 ; rédacteur à la direction politique le 25 décembre 1877 ; nommé secrétaire de première classe à Pékin le 7 décembre 1878, sous les ordres de Brenier de Montmorand ; devient chargé d’affaires à Pékin en l’absence de ce dernier à partir du 20 avril 1879 ; nommé ministre plénipotentiaire à Stockholm le 16 octobre 1880 ; promu ministre plénipotentiaire de première classe le 12 septembre 1883 et affecté à ce titre à la légation à Pékin ; prône la guerre auprès du gouvernement Ferry durant ses négociations de paix avec le gouverneur-général du Jiangnan-Jiangxi, Zeng Guofan, à l’été 1884 ; évincé des pourparlers de paix entrepris par Ferry puis Freycinet début 1885 ; signataire du traité de paix du 9 juin 1885 avec Li Hongzhang ; disgracié et rappelé en France à l’été 1885 par Freycinet, qui confie la négociation du traité de commerce franco-chinois à Cogordan ; mis en disponibilité le 10 juin 1886 ; ministre plénipotentiaire à Tanger en 1888 ; ambassadeur à Washington le 25 mars 1893 ; muté à Madrid en 1897 ; mis en disponibilité et promu en même temps grand officier de la Légion d’honneur le 29 août 1902 ; mis à la retraite en 1906 ; décède à Menton en 1925.
Editions du Fuseau, 1964, pt in-8°, 254 pp, broché, bon état (Coll. Les chemins du réel). Edition originale (il n'est pas annoncé de grand papier), enrichie d'un envoi a.s.
"Ce recueil est une petite contribution à l'histoire du sentiment patriotique en France pendant les premières années du deuxième règne de Charles de Gaulle". Recueil de chroniques publiées de mai 1958 à juillet 1962 dans "Aspects de la France", au style toujours aiguisé, cinglant et spirituel. L’essentiel de ces textes traite des évènements d’Algérie. Jacques Perret paiera cher, au propre et au figuré, ses attaques incessantes contre celui qui abandonne l’Algérie, ses Pieds-Noirs et ses harkis. — "Jacques Perret polémiste, même si l'on ne partage pas les opinions de l'auteur, on est bien obligé de reconnaître le talent." (Dominique Gaultier)
Editions du Fuseau, 1964, pt in-8°, 254 pp, broché, bon état. Edition originale sur papier d'édition (il n'est pas annoncé de grand papier)
Réunion d'articles publiés de mai 1958 à juillet 1962 dans "Aspects de la France" par l'auteur du Caporal épinglé. "Ce recueil est une petite contribution à l'histoire du sentiment patriotique en France pendant les premières années du deuxième règne de Charles de Gaulle."