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‎DI COSTANZO (Jean-Maurice).‎

Reference : 114555

(2001)

ISBN : 9782906431287

‎Allemands et Suisses en Algérie, 1830-1918.‎

‎ Nice, Editions Gandini, 2001, gr. in-8°, 221 pp, biblio, 19 pages de fac-similés, photographies anciennes, cartes et tableaux, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Histoire des temps coloniaux) ‎


‎Les prémices de la présence française et européenne en Algérie au XIXe siècle, avec notamment des Suisses et des Allemands. Le lecteur découvrira ensuite le devenir, jusqu'en 1918, de ces deux minorités euro-étrangères, composante initiale de la communauté “Pied-Noire” et l'explication de l'amnésie identitaire qui a longtemps frappé les Allemands et leurs descendants. ‎

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EUR20.00 (€20.00 )

‎DUBAN (Colonel Ch.).‎

Reference : 124516

(1896)

‎Souvenirs militaires d'un officier français, 1848-1887.‎

‎ Plon, 1896, in-12, 287 pp, broché, couv. lég. salie, bon état‎


‎"L'auteur raconte ses campagnes d'une façon familière et captivante ; il retrace pas à pas les épisodes militaires les plus intéressants auxquels il lui a été donné d'assister, depuis les journées de Juin 1848 jusqu'à nos jours. Expédition de Kabylie, guerre de Crimée, guerre d'Italie, guerre de 1870-1871, telles sont les étapes de cette existence toute devouée au service du drapeau. On y lit, entre autres, des pages extrêmement vivantes sur le siège de Sebastopol, l'assaut de Malakoff, et des détails curieux sur les relations amicales qui existaient, dès cette époque, entre les militaires français et les russes, malgré la guerre des deux nations, ou plutôt des deux gouvemements." (Revue Militaire Suisse, 1896) — Né en 1827, officier subalterne au 11e léger entre 1848 et 1870, Charles Duban est engagé contre les barricades en juin 1848, en Algérie (expédition de Kabylie), puis en Crimée à partir de l'été 1855. Il est serieusement blessé à Magenta (Italie). Ses descriptions comportent des pages intéressantes sur la vie de garnison au début du second Empire (catastrophe du pont d'Angers le 16 avril 1850) et sur le calvaire des blessés après Magenta. En 1870, il participe au siège de Paris comme officier supérieur. Cet officier sorti du rang finit sa carrière comme colonel du 56e de ligne. — "Excellente relation." (Bourachot, 140) ‎

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‎DU BARAIL (Général François-Charles).‎

Reference : 27666

(1894)

‎Mes souvenirs. Tome 1 : 1820-1851. Tome 2 : 1851-1864. Tome 3 : 1864-1879.‎

‎ Plon, 1894-1898, 3 vol. in-8°, 452, 516 et 612 pp, 3 portraits en frontispices, index général au dernier volume, reliures demi-basane prune, dos à 5 nerfs soulignés à froid et ornés de fleurons dorés, couv. conservées (rel. de l'époque), dos passés, qqs rousseurs, bel exemplaire‎


‎Passionnants et vivants mémoires, très bien écrits, dont la consultation est indispensable pour l'histoire militaire française au XIXe siècle, depuis l’Algérie en 1835 jusqu’à son ministère de la guerre en 1873, en passant par l’expédition du Mexique, la guerre de 1870, la captivité en Allemagne, et les combats contre la Commune de Paris. Le premier volume concerne les guerres menées en Afrique du Nord et notamment en Algérie. — "On sait le succès qu'ont eu les Mémoires de Marbot. A mon avis, Mes souvenirs, du général du Barail, dont le premier volume va de 1820 à 1851, ne le leur céderont ni pour le talent du narrateur ni pour l'intérêt des événements racontés. Ce n'est pas l'épopée impériale que nous retrouvons ici, c'est une guerre moins éclatante, moins grandiose, c'est la guerre d'Afrique avec ses surprises, son imprévu, mais où le soldat français se montre tout aussi brave, tout aussi hardi que son aîné. On n'en finirait pas de citer tous les faits d'armes contés dans ce volume avec une verve, un entrain, une légèreté de plume étincelants. Et quelles figures, quelles silhouettes finement enlevées ! depuis les héros bien connus de la conquête, Yusuf, La Moricière, Pélissier, Canrobert, le duc d'Aumale, Bugeaud, Cavaignac, Mac-Mahon, jusqu'à d'autres moins connus. Quel étonnante odyssée que celle de ce Maurice Persat, « décoré par l'Empereur, » qui proclamait la république dès 1840 dans une île où il était seul avec une compagnie de zéphyrs ! quelle figure que celle de Napoléon Bertrand, le fils du maréchal, qui n'était jamais où il devait être, mais qui était partout où on se battait ! Je ne parle pas du lieutenant Guichard, qui, resté à Mostaganem, on devine pourquoi, rentra seul de nuit à Mazagran presque au moment où les Arabes allaient y faire leur attaque légendaire. L'auteur parle de lui-même avec une modestie que l'on sent bien sincère; un peu de cette vanité qu'il n'a pas lui serait cependant aisément pardonnée, car, outre le charme qu'on éprouve à le lire, il donne l'impression d'un homme très brave et d'un très brave homme. Il fallait un courage et un coeur bien rares pour se conduire comme il le fît à l'égard de son ancien sous-officier Ibrahim-ben-Chakar (p. 268). Je n'aurai qu'un point à signaler, un seul, sur lequel je ne partage pas l'avis du général du Barail. Qu'il me permette de lui dire que le véritable esprit républicain n'est pas, comme il le dit, l'antipode de l'esprit militaire (p. 438). Il est au contraire de même nature : qui dit républicain, comme qui dit soldat, veut dire un homme qui met avant tout l'honneur et le devoir. Compris autrement, ces mots n'ont plus de sens. La République en a d'ailleurs bien jugé ainsi..." (Louis Farges, Revue Historique, 1894) — "Comme Barail a accompli en Algérie, où son père déjà exerçait un commandement, toute la première partie de sa carrière depuis son engagement comme cavalier aux Spahis de Yusuf, jusqu'au grade de colonel, ses mémoires sont (le tome I en entier et une partie du tome II) l'histoire d'une partie de l'armée d'Afrique, des dures campagnes de la province d'Oran, de la poursuite d'Abd-el-Kader, des razzias du siège de Zaatcha, de la prise de Laghouat, etc. C'est une image d'un corps de troupes bien singulier, les spahis ; et c'est aussi le défilé de tous les chefs de l'armée d'Afrique, dont beaucoup furent des noms illustres de la IIe République et de l'Empire." (Tailliart, L'Algérie dans la littérature française) ‎

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‎DU BARAIL (Général François-Charles).‎

Reference : 106228

(1894)

‎Mes souvenirs. Tome I : 1820-1851.‎

‎ Plon, 1894, in-8°, 452 pp, un portrait en frontispice, broché, état correct‎


‎Tome I seul (sur 3). Importants mémoires très bien écrits, dont la consultation est indispensable pour l'histoire militaire française au XIXe siècle. Engagé comme simple soldat dans les Spahis en 1839, l'auteur termina sa carrière comme général et fut ministre de la guerre en 1873. Le premier volume concerne les guerres menées en Afrique du Nord et notamment en Algérie. — "On sait le succès qu'ont eu les Mémoires de Marbot. A mon avis, Mes souvenirs, du général du Barail, dont le premier volume va de 1820 à 1851, ne le leur céderont ni pour le talent du narrateur ni pour l'intérêt des événements racontés. Ce n'est pas l'épopée impériale que nous retrouvons ici, c'est une guerre moins éclatante, moins grandiose, c'est la guerre d'Afrique avec ses surprises, son imprévu, mais où le soldat français se montre tout aussi brave, tout aussi hardi que son aîné. On n'en finirait pas de citer tous les faits d'armes contés dans ce volume avec une verve, un entrain, une légèreté de plume étincelants. Et quelles figures, quelles silhouettes finement enlevées ! depuis les héros bien connus de la conquête, Yusuf, La Moricière, Pélissier, Canrobert, le duc d'Aumale, Bugeaud, Cavaignac, Mac-Mahon, jusqu'à d'autres moins connus. Quel étonnante odyssée que celle de ce Maurice Persat, « décoré par l'Empereur, » qui proclamait la république dès 1840 dans une île où il était seul avec une compagnie de zéphyrs ! quelle figure que celle de Napoléon Bertrand, le fils du maréchal, qui n'était jamais où il devait être, mais qui était partout où on se battait ! Je ne parle pas du lieutenant Guichard, qui, resté à Mostaganem, on devine pourquoi, rentra seul de nuit à Mazagran presque au moment où les Arabes allaient y faire leur attaque légendaire. L'auteur parle de lui-même avec une modestie que l'on sent bien sincère; un peu de cette vanité qu'il n'a pas lui serait cependant aisément pardonnée, car, outre le charme qu'on éprouve à le lire, il donne l'impression d'un homme très brave et d'un très brave homme. Il fallait un courage et un coeur bien rares pour se conduire comme il le fît à l'égard de son ancien sous-officier Ibrahim-ben-Chakar (p. 268). Je n'aurai qu'un point à signaler, un seul, sur lequel je ne partage pas l'avis du général du Barail. Qu'il me permette de lui dire que le véritable esprit républicain n'est pas, comme il le dit, l'antipode de l'esprit militaire (p. 438). Il est au contraire de même nature : qui dit républicain, comme qui dit soldat, veut dire un homme qui met avant tout l'honneur et le devoir. Compris autrement, ces mots n'ont plus de sens. La République en a d'ailleurs bien jugé ainsi..." (Louis Farges, Revue Historique, 1894) — "Comme Barail a accompli en Algérie, où son père déjà exerçait un commandement, toute la première partie de sa carrière depuis son engagement comme cavalier aux Spahis de Yusuf, jusqu'au grade de colonel, ses mémoires sont (le tome I en entier et une partie du tome II) l'histoire d'une partie de l'armée d'Afrique, des dures campagnes de la province d'Oran, de la poursuite d'Abd-el-Kader, des razzias du siège de Zaatcha, de la prise de Laghouat, etc. C'est une image d'un corps de troupes bien singulier, les spahis ; et c'est aussi le défilé de tous les chefs de l'armée d'Afrique, dont beaucoup furent des noms illustres de la IIe République et de l'Empire." (Tailliart, L'Algérie dans la littérature française) ‎

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‎DUCHENE (Ferdinand).‎

Reference : 124082

(1926)

‎Kamir. Roman d'une femme arabe.‎

‎ Albin Michel, 1926, in-12, 247 pp, reliure demi-basane fauve mordorée à coins, dos à 5 nerfs, pièces d'auteur et de titre chagrin noir (rel. de l'époque), bon état (Les Barbaresques), envoi a.s.‎


‎Par Ferdinand Duchêne (1868-1956), auteur colonial très prolifique. Nommé en 1895 juge de paix suppléant à Dellys, Ferdinand Duchêne mène une carrière de magistrat en Algérie qui le fait séjourner dans diverses villes avant d'occuper de 1921 à 1932, la fonction importante de conseiller à la Cour d'appel d'Alger. À ce poste, il attache son nom à la réforme du statut juridique de la femme kabyle. Ferdinand Duchêne, qui a appris l'arabe et le kabyle est l'auteur d'une douzaine de romans algériens, échelonnés sur quatre décennies, et dont la plupart sont regroupés dans le cycle « Les Barbaresques ». Plusieurs mettent aux prises, dans un décor quasi immuable, les Européens de Colonsville à leurs voisins indigènes, les Beni-Thour, partagés eux-mêmes en Kabyles et Arabes. Le métier de magistrat transparaît fortement chez le romancier : il rapporte scrupuleusement des faits recueillis au cours de sa vie professionnelle et met en scène des hommes et des femmes rencontrés dans son prétoire à l'occasion de conflits judiciaires concrets. L'oeuvre de Duchêne n'est pas seulement un document sur l'imaginaire colonial d'une époque. Observateur attentif du rapport colonial, Duchêne met en présence des mondes qui s'ignorent jusqu'au moment où ils se confrontent. Et, s'il a contribué à « indigéniser »les colonisés, ce n'est pas sans une certaine empathie pour les femmes et les Kabyles, à laquelle Mouloud Mammeri, par exemple, disait avoir été sensible. (Jean-Robert Henry, in Dictionnaire des orientalistes de langue française, 2012) ‎

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‎DUCHENE (Ferdinand).‎

Reference : 124084

(1932)

‎L'Incroyable histoire de Tali-Thô, la décolorée.‎

‎ Albin Michel, 1932, in-12, 252 pp, reliure demi-basane fauve mordorée à coins, dos à 5 nerfs, pièces d'auteur et de titre chagrin noir (rel. de l'époque), bon état, envoi a.s.‎


‎Par Ferdinand Duchêne (1868-1956), auteur colonial très prolifique. Nommé en 1895 juge de paix suppléant à Dellys, Ferdinand Duchêne mène une carrière de magistrat en Algérie qui le fait séjourner dans diverses villes avant d'occuper de 1921 à 1932, la fonction importante de conseiller à la Cour d'appel d'Alger. À ce poste, il attache son nom à la réforme du statut juridique de la femme kabyle. Ferdinand Duchêne, qui a appris l'arabe et le kabyle est l'auteur d'une douzaine de romans algériens, échelonnés sur quatre décennies, et dont la plupart sont regroupés dans le cycle « Les Barbaresques ». Plusieurs mettent aux prises, dans un décor quasi immuable, les Européens de Colonsville à leurs voisins indigènes, les Beni-Thour, partagés eux-mêmes en Kabyles et Arabes. Le métier de magistrat transparaît fortement chez le romancier : il rapporte scrupuleusement des faits recueillis au cours de sa vie professionnelle et met en scène des hommes et des femmes rencontrés dans son prétoire à l'occasion de conflits judiciaires concrets. L'oeuvre de Duchêne n'est pas seulement un document sur l'imaginaire colonial d'une époque. Le procès-verbal des faits nuit à la fiction mais n'est pas dépourvu d'intérêt documentaire. Observateur attentif du rapport colonial, Duchêne met en présence des mondes qui s'ignorent jusqu'au moment où ils se confrontent. Et, s'il a contribué à « indigéniser »les colonisés, ce n'est pas sans une certaine empathie pour les femmes et les Kabyles, à laquelle Mouloud Mammeri, par exemple, disait avoir été sensible. (Jean-Robert Henry, in Dictionnaire des orientalistes de langue française, 2012) ‎

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‎DUCROT (Général Auguste Alexandre).‎

Reference : 27679

(1895)

‎La Vie militaire du général Ducrot, d'après sa correspondance (1839-1871), publiée par ses enfants.‎

‎ Plon, 1895, 2 vol. in-8°, iv-466 et 477 pp, deuxième édition, 3 portraits gravés (Ducrot en 1839 et en 1870, Joseph Karam) et une carte du Liban en couleurs dépliante hors texte, brochés, C de bibl., bon état‎


‎Cet ouvrage rassemble la correspondance importante du général de 1838 à 1870 (parfois une lettre par jour durant les campagnes qu'il effectue). Ducrot est engagé en Algérie de 1838 à 1851, dans la Baltique en 1854, puis en Italie. Il commande ensuite l'expédition de Syrie, puis un Corps d'armée en 1870. Il commande brièvement l'armée à Sedan. Evadé, il rejoint Paris, mais ses souvenirs du siège ne sont pas détaillés. — "Chacun connaît la brillante carrière du général Ducrot et la part qu'il prit à la préparation de la guerre franco-allemande, puis à cette guerre elle-même ; mais suivre pas à pas, jour par jour, toute la vie militaire du général ; être guidé par lui-même dans les méandres d'une existence des plus actives, voilà la rare fortune qui nous est offerte par ce livre. En 1839, 1840, 1841, 1842, le sous-lieutenant Ducrot est en Algérie ; après un court repos, il repart en 1843 ; c'est en cette année, au mois de mai, qu'il appuie avec ses hommes la cavalerie du duc d'Aumale à la poursuite de la smalah d'Abd-el-Kader. En 1845 et pendant les années suivantes, nous assistons aux poursuites exécutées contre Abd-el-Kader lui-méme, en une série de coups de main heureux, dans lesquels le capitaine Ducrot joua un rôle des plus importants, comme chef des affaires indigénes du général Yusuf... En 1859, il est en Italie... En 1860, le général Ducrot fait partie de l'expédition envoyée en Syrie pour la défense des populations chrétiennes du Liban. Il envoie, le 13 septembre, une courte mais curieuse description de Malte. Il donne des détails sur le rôle de la France dans ces événements si compliqués d'Orient. Ses lettres sont, pleines d'aperçus intéressants, de vues larges et étendues. Le deuxième volume débute par la constatation des faiblesses du second Empire en Syrie, de 1860 à 1862, puis nous montre le général à Nevers, de 1861 à 1864. En 1864, le général Ducrot fut envoyé de nouveau en Algérie, où venait d'éclater l'insurrection de Si-Hamga ; les années 1864 et 1865 se passent à guerroyer. Le général voyait clairement comment il fallait, pour en finir, organiser le pays. Les propositions qu'il fit alors à l'empereur à ce sujet ont servi de base à l'organisation actuellement en vigueur... Le 20 juillet 1870, le général Ducrot insiste auprès du maréchal de Mac-Mahon pour qu'une ou deux têtes de pont soient établies sur la rive droite du Rhin, à Kehl, à Vieux-Brisach. Le maréchal repousse ces propositions, qui cependant auraient pu changer la face des choses en permettant l'offensive par la droite pendant la mobilisation des Allemands. Le 6 août, à la première heure, le général Ducrot fit tout ce qu'il put, d'accord avec le général Raoult, commandant la 2e division du 1er corps (dont le général Ducrot commandait la 1ère, pour déterminer le maréchal de Mac-Mahon à porter le corps d'armée le dos aux Vosges, pour livrer bataille sans que la disproportion des forces fût aussi préjudiciable ; ils y arrivaient quand, l'ennemi attaquant, le maréchal changea d'avis..." (Revue des Questions historiques, 1896) ‎

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EUR120.00 (€120.00 )

‎DÉGUIGNET (Jean-Marie).‎

Reference : 94590

(1999)

ISBN : 9782868431783

‎Mémoires d'un Paysan Bas-Breton.‎

‎ Ergué-Gabéric, Editions An Here, 1999, gr. in-8°, 462 pp, édition établie et annotée par Bernez Rouz, broché, couv. illustrée, bon état‎


‎ Publiées en partie dans la « Revue de Paris » en 1905, et dans le Bulletin de la Société Archéologique du Finistère en 1963, les mémoires de Jean-Marie Déguignet (1834-1905) sont enfin disponibles dans une version non édulcorée. Ce fils de journalier agricole du fin fond de la Bretagne bretonnante nous a en effet laissé un témoignage exceptionnel sur la société du XIXe siècle. Tour à tour mendiant, vacher, soldat, sergent, cultivateur, assureur, débitant de tabac, miséreux, Déguignet nous apporte une vision décapante de la Bretagne du siècle dernier, mais aussi de l'armée impériale... Un témoignage unique sur quatre campagnes du Second Empire : la Crimée, l'Italie, la Kabylie et le Mexique. ‎

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EUR25.00 (€25.00 )

‎EBERHARDT (Isabelle) et Victor Barrucand.‎

Reference : 115469

(1923)

‎Dans l'ombre chaude de l'Islam.‎

‎ P., Librairie Charpentier et Fasquelle, 1923, in-12, 367 pp, reliure demi-veau havane, dos à 4 faux-nerfs pointillés soulignés de doubles filets dorés, pièces d'auteur et de titre basane noire, signet (rel. de l'époque), bon état‎


‎En 1904, quelques mois avant sa mort dans une crue de l'oued à Aïn-Sefra, Isabelle Eberhardt, fatiguée par une série d'épreuves, se réfugie dans le havre de paix de la zaouïa de Kenadsa. Dans cette retraite où elle se fait passer pour un jeune étudiant pieux, elle prend le temps de la réflexion et de la méditation. Calme, nostalgie, doute, incertitude l'étreignent tour à tour, au gré des événements rythmant la vie de cette micro-société, et des subtiles variations du paysage. Et de l'Islam elle donne une vision paisible, celle du sage méditant sur Dieu dans le désert. — Table : Dans l'ombre chaude de l'Islam – Choses du Sahara – Heures de Tunis – Notes sur la vie et les oeuvres d'Isabelle Eberhardt (par Victor Barrucand, pp. 317-363). ‎

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‎EINAUDI (Jean-Luc).‎

Reference : 51322

(1994)

ISBN : 9782910019167

‎Un rêve algérien. Histoire de Lisette Vincent, une femme d'Algérie.‎

‎ Dagorno, 1994, in-8°, 279 pp, annexes, index, broché.‎


‎Le récit de la vie de Lisette Vincent permet de découvrir un pan de l'histoire algérienne. Née en 1908 en Oranie dans une famille de colons, Lisette Vincent est une institutrice pionnière en utilisant les méthodes pédagogiques nouvelles : imprimerie à l'école, méthode Freinet... Favorable aux idées de "progrès", on la retrouve aussi à Barcelone en 1938, enrôlée parmi les Brigades internationales. Puis elle participe à la reconstitution du Parti communiste algérien, ce qui lui vaut d'être emprisonnée. Militant pour l'indépendance de l'Algérie dont elle deviendra citoyenne en 1962, elle finira par s'expatrier dans les années 1970. — "Le récit de la vie de Lisette Vincent permet de découvrir tout un pan occulté de l'histoire algérienne. Il faut dire que Jean-Luc Einaudi n'en est pas à sa première tentative de rappel d'une histoire cachée algérienne. Après Pour l'exemple, l'affaire Femand Yveton (1986), puis La ferme Ameziane, enquête sur un centre de torture pendant la guerre d'Algérie (1991), il a récidivé avec La bataille de Paris, 17 octobre 1961 (1991). Ces ouvrages et le dernier, Un rêve algérien, s'inscrivent dans une volonté de cerner la réalité algérienne, non pas l'officielle mais celle qui porte à la réflexion pour saisir la situation actuelle. Rencontrer Lisette Vincent à travers ce récit, c'est retrouver une part de la mémoire collective, de la lutte pour l'indépendance algérienne et suivre la prise de conscience d'une femme issue d'une famille de colons. Sa prise de conscience du colonialisme fut d'autant plus violente qu'elle sera sans concession et avec toute l'ardeur d'une jeune enseignante. Véritable témoignage sur les campagnes et les conditions de vie des colons comme des Algériens du début du 20e siècle, le récit retrace l'itinéraire d'une femme engagée dans son métier et dans la lutte pour l'émancipation des peuples. L'enseignante, confrontée à une réalité sociale dramatique en particulier en ce qui concerne les enfants algériens, se tournera vers des méthodes pédagogiques nouvelles. Institutrice pionnière, Lisette Vincent apptique la méthode Freinet et fait figure de révolutionnaire : « Ou bien on est libre de dire ce que l'on veut sans craindre la censure adulte, et on s'affirme, on se libère... ou bien on se sent surveillé et dominé et il ne saurait y avoir de liberté... L'école traditionnelle a tellement vidé le travaU scolaire de toute finalité que l'enfant placé devant une feuUle de papier sentait un grand vide se faire dans son esprit ». Le parcours de cette femme nous mène à Barcelone où, en 1938, elle participe aux Brigades internationales en organisant un foyer d'enfants, « une république d'enfants », jusqu'à la Retirada. Puis c'est le retour en Algérie où « le pétainisme triomphait ». « Les Juifs d'Algérie n'étaient plus des citoyens français ; ils étaient redevenus des indigènes, au même titre que les Musulmans. En application du Statut spécial décrété par Pétain, de nombreuses professions leur étaient désormais interdites. » Elle participe à la reconstitution du Parti communiste algérien, vit dans la clandestinité et est finalement arrêtée. Fervente militante de l'indépendance algérienne, elle devient citoyenne algérienne en 1962 et participe à la création de l'Union des femmes d'Algérie qui sera interdite après le coup d'État militaire du colonel Boumedienne en 1965. « J'ai rêvé d'une Algérie où nous aurions vécu avec toutes ces populations mêlées, toutes ces cultures, ces coutumes si diverses qui étaient une véritable richesse. » Elle quittera l'Algérie dans les années 70, « regardée par les autorités comme une étrangère » et déchirée de « quitter ce peuple qu'elle aimait tant. » Un itinéraire hors du commun pour cette femme modeste et intrépide, militante de base. L'ouvrage de Jean-Luc Einaudi raconte sa traversée du siècle, lucide et engagée : « Tant de sang versé, tant de souffrances pour cette indépendance. Et quand je vois mon pays ruiné, ces terres incultes [...] ces seigneurs [...] qui ont dilapidé toutes nos richesses humaines et matérielles. Nous avions fait de si beaux rêves... Et ces années 1962-1965 ont été si exaltantes... » Un rêve algérien qui confirme encore, s'il est besoin, les liens existant entre les deux populations, algériennes et françaises." (Christiane Passevant, L'Homme et la société, 1994) ‎

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EUR25.00 (€25.00 )

‎ESQUER (Gabriel).‎

Reference : 103374

(1929)

‎Iconographie historique de l'Algérie, depuis le XVIe siècle jusqu'à 1871.‎

‎ P., Libraire Plon, 1929, 3 vol. gr. in-folio, xxxvii-111 pp, trois importants volumes en feuilles sous chemises cartonnées à lacets, 40 pages d'avant-propos, 112 pages de texte explicatif, et 1011 illustrations sur 354 planches dont 18 en couleurs, tables des noms et des matières, bon état (Prix Bordin de l'Académie des Beaux-Arts et Barbié du Bocage de la Société de Géographie de Paris)‎


‎"Les trois beaux volumes de M. Gabriel Esquer sont une révélation. C'est l'histoire d'un pays resté longtemps mystérieux racontée de la façon la plus vivante, avec une richesse de documents qui permet de ne rien ignorer des images infiniment variées que les artistes européens nous ont données de l'Afrique du Nord, depuis le XVIe siècle. Ces albums, où l'inédit abonde, nous montrent comment l'Occident a vu l'Orient barbaresque depuis l'époque où l'Espagne s'installa en quelques points de la côte algérienne, tels que Bòne ou Bougie (...) Ce qui est particulièrement curieux, c'est de voir comment les Européens imaginaient la vie musulmane en Afrique du Nord ; à la veille même de la conquête, on n'en connaissait qu'une parodie romanesque, aussi éloignée que possible de la réalité. L'ouvrage de M. Esquer donne sur l'idée que l'on se faisait de l'Algérie, au début du XIXe siècle, des documents précieux et amusants. Toute cette partie qui nous initie à l'Orient africain tel que le voyait l'Occident est pleine d'inédit et d'imprévu. (...) Ces quelques considérations suffisent à nous donner une idée de l'extrême richesse de la publication de M. Esquer ; on y trouve réuni un ensemble de faits, de documents et d'idées qui est un remarquable commentaire de l'histoire de l'Algérie depuis le XVIe siècle jusqu'à nos jours. Par la clarté et l'intelligence de l'exposé, l'abondance et la sûreté de l'information, c'est une oeuvre qui fait le plus grand honneur à la Collection du Centenaire de l'Algérie." (Jean Alazard, Revue Historique, 1930) — "Cette luxueuse publication, la plus volumineuse de toutes celles qu'avait entreprises la Commission du Centenaire, s'est assigné un objet strictement documentaire. (...) L'ouvrage représente un dépouillement à peu près complet de tout ce qui est en Algérie, dépôts publics ou collections privées ; en France, Versailles, Chantilly, le Cabinet des Estampes et la Bibliothèque de la Guerre ont été consciencieusement exploités. Le résultat est de tout premier ordre. Car M. Esquer ne s'est pas borné à recueillir les images et à les publier : il a accompagné cet album de deux introductions, dont l'une est une étude sommaire de la manière dont s'est constituée l'iconographie de l'Algérie, et l'autre une sorte de commentaire continu fournissant pour chaque document des informations qui transforment un peu l'ouvrage en un dictionnaire historique, biographique et même topographique de l'Algérie française..." (J. Tramond, Revue de l'histoire des colonies françaises, 1931) — Plus d'un millier de documents rassemblés par l'archiviste paléographe Gabriel Esquer (1876-1961), administrateur de la Bibliothèque nationale d'Alger. Précédé d'une étude sur l'iconographie historique algérienne, avec une notice sur les documents reproduits et des tables. L'essentiel de la publication est constitué par les oeuvres (peintures, dessins, estampes, images populaires, sculptures, médailles, etc.) que les événements ont inspirées, les portraits, les vues de ville et les aspects du pays. Les oeuvres reproduites ont été choisies non en raison de leur valeur artistique, mais du point de vue documentaire. La plus importante source iconographique relatant l’histoire de l’Algérie. — Détail : Tome I : Texte. Planches I à 66 (XVIe siècle-1826) ; Tome II : Planches 67 à 217 (1827-1837) ; Tome III : Planches 218 à 354 (1838-1871). ‎

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‎ESQUER (Gabriel).‎

Reference : 83488

(1930)

‎Un Saharien : le colonel Ludovic de Polignac, 1827-1904.‎

‎ Emile-Paul, 1930, pt in-8°, 117 pp, un portrait en frontispice, broché, couv. rempliée, bon état‎


‎"La figure si curieuse du colonel Ludovic de Polignac mérite de retenir notre attention. M. Esquer a su, dans les pages rapides et serrées de son livre, présenter l'essentiel d'une vie fort longue dont l'activité s'est surtout dépensée, en terre d'Islam, au service de la grandeur française. Anglophobe, catholique, arabophile, Polignac est avant tout un patriote passionné. N'ayant pas les préjugés monarchiques de son père, le prince Jules de Polignac, il servira l'Empire et la Troisième République. L'Ecole Polytechnique le conduit à l'armée et, en 1859, il est attaché, avec le grade de capitaine, au bureau politique d'Alger. Sa carrière algérienne, ou mieux saharienne, commence. Elle occupera toute son existence, ou peu s'en faut..." (F. Braudel, Revue Africaine, 1930) ‎

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‎ESTAILLEUR-CHANTERAINE (Philippe d').‎

Reference : 53737

(1959)

‎L'émir magnanime Abd-el-Kader le Croyant.‎

‎ Fayard, 1959, in-8°, 217 pp, sources, cart. éditeur, 2 gravures sur les gardes, bon état (Coll. Les Temps et les destins)‎


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‎ESTRE (Henry d').‎

Reference : 103931

(1934)

‎Bourmont (1773-1846). La Chouannerie - Les Cent Jours - La conquête d'Alger.‎

‎ Plon, 1934, pt in-8°, iii-282 pp, un portrait en frontispice, reliure pleine toile brique, pièce de titre basane chocolat, couv. et dos conservés, bon état‎


‎"Brillant et jeune officier aux gardes françaises en 1789, Bourmont émigre dès 1791, mais il rentre en France en 1793 et ne tarde pas à rejoindre les bandes vendéennes et chouannes. Il évite d'ailleurs de se compromettre, se réservant sans cesse pour des temps meilleurs qu'il espère proches. Après le 18 brumaire, voyant s'évanouir ses espérances, il se rapproche de Bonaparte, mais impliqué dans l'attentat de la machine infernale il est arrêté, emprisonné à Besançon. Il peut s'évader, se réfugie à Libonne, rejoint en 1808 le corps expéditionnaire de Junot, et revenu à Paris, il est admis dans l'armée impériale dont il franchit rapidement les grades. En 1814, il est général de division. Au retour de Louis XVIII, il s'empresse de se rallier au drapeau blanc. Un an plus tard, Bourmont sert dans le corps de Ney. Comme son chef, il a promis de ramener l'usurpateur mort ou vif. Comme son chef il trahit Louis XVIII pour Napoléon Ier ; mais à la différence de Ney, il abandonne sa division le matin de la bataille de Ligny, le 14 juin 1815, pour rejoindre à Gand le roi de France. Comblé d'honneurs sous la seconde restauration, Bourmont, témoin au procès de Ney, charge vilainement son ancien général. En 1823, commandant une division française en Espagne, le ministre ultra Villèle doit le rappeler, car le zèle dont Bourmont fait preuve pour la cause royale en Espagne menace de compromettre la politique extérieure de la France. C'est à un tel homme que Polignac fit appel en 1829. Cependant Bourmont n'eut pas le courage de prendre ses responsabilités quand il sentit la révolution imminente. II abandonna son poste de ministre, tout en gardant le titre, pour aller commander le corps expéditionnaire français en Algérie La conquête d'Alger est le seul titre de gloire de ce traître qui termina de 1830 à 1846 son existence en la partageant encore entre les complots légitimistes et l'exil. Bourmont dont le nom pendant longtemps signifia trahison a été traîné dans la boue par la plupart des historiens, mais il a eu aussi deux apologistes, son fils Charles, et, de nos jours, M. Gautherot. M. Henry d'Estre a entrepris d'examiner impartialement le cas Bourmont. Son livre se lit comme un roman, mais on sent sous les chapitres une bonne documentation. Sa compétence militaire l'aide d'ailleurs à résoudre certains problèmes restés obscurs pour des civils. Dans la vie si mouvementée de ce gentilhomme de grands chemins qu'a été Bourmont, il retient particulièrement deux points : la trahison de Ligny et le procès Ney. A Ligny, Bourmont a déserté, mais il n'a pu livrer à l'ennemi aucun document susceptible de compromettre les chances de succès de la Grande Armée. Au procès Ney, la déposition de Bourmont est certes blâmable, mais eut-elle été favorable à Ney, elle n'eut pas évité la condamnation à mort du brave des braves. Au reste, à l'avis de M. Henry d'Estre, la conquête d'Alger rachète les erreurs, les crimes même du maréchal." (Jacques Godechot, Annales historiques de la Révolution française, 1935) ‎

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‎ETCHEVERRY (Jean-Paul).‎

Reference : 25094

(1975)

‎Asnabi reviendra.‎

‎ France-Empire, 1975, in-8°, 341 pp, broché, couv. à rabats, bon état‎


‎Témoignage romancé du général Etcheverry sur son expérience en Algérie, où il a exercé des fonctions lui permettant d'évoquer le processus de l'enchaînement du terrorisme et de sa répression. "Dans une Algérie déchirée par la guerre, subsiste une enclave paisible : Messida, la plus vieille cité française d'Afrique, où depuis quatre siècles, musulmans et chrétiens cohabitent dans la confiance et l'amitié." ‎

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‎ETIENNE (Bruno).‎

Reference : 103347

(1977)

‎L'Algérie, cultures et révolution.‎

‎ Seuil, 1977, in-8°, 333 pp, biblio, lexique, index, broché, couv. illustrée, bon état‎


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‎FAIVRE (Mario).‎

Reference : 109145

(1994)

‎Notes à propos de 1944.‎

‎ Cannes, Editions Santa Maria & Gazelle, 1994, in-8°, 80 pp, 24 photos, broché, couv. illustrée, bon état, envoi a.s. Rare‎


‎Mario Faivre, qui prit part à l'assassinat de Darlan, évoque dans ces notes son année 1944 : le retour à Alger au cabinet du général de Gaulle, l’opération Sussex, puis un long développement sur la campagne d'Alsace au jour le jour. ‎

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‎FAIVRE (Mario).‎

Reference : 5699

(1975)

‎Nous avons tué Darlan. Alger 1942.‎

‎ La Table Ronde, 1975, in-8°, 193 pp, préface de Jean-Bernard d'Astier de la Vigerie, un plan du centre d'Alger, broché, bon état‎


‎"Alger 1941. Se battre en duel sur les hauteurs de la ville. Tirer sur un Junker 52 au cours d'un affût à la palombe. Aimer le soleil, les chevaux et les jeunes filles, mais rêver de rejoindre Londres et la France libre. Etre un jeune homme héroïque et doux. Assassiner l'amiral Darlan et préparer le débarquement allié en Afrique du Nord. Mario Faivre “acteur du complot” a décidé d'être aujourd'hui un témoin. Un témoin difficile à récuser." — Pionnier de la résistance gaulliste en Afrique du Nord, Mario Faivre a été l'un des fondateurs des Corps francs d'Afrique. En janvier 1944, à son retour du Moyen-Orient où il avait rejoint les Forces françaises libres, il est détaché au Quartier général de la Villa des Glycines à Alger, affecté au cabinet du général de Gaulle. En mars 1944, il est affecté au BCRA à Londres et formé pour participer au plan Sussex (libération du territoire français). Fin août 1944, il est parachuté dans les Vosges et rejoint le maquis de la région de Rambervillers. ‎

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‎FARRÈRE (Claude).‎

Reference : 125024

(1924)

‎Mes voyages. La promenade d'Extrême-Orient.‎

‎ Flammarion, 1924-1926, in-8°, 271 pp, nombreuses illustrations photographiques dans le texte, hors texte et en frontispice, reliure pleine toile bordeaux décorée de l'éditeur, titre et pagode dorés au 1er plat, dos lisse avec titre et illustration dorés, bon état‎


‎Relation des voyages de l'auteur en Indochine, en Chine et au Japon. Aujourd'hui, il suffit de monter dans un avion pour, une dizaine d'heures plus tard, descendre au cœur de l'Asie, à des milliers de kilomètres. Claude Farrère, au début du 20e siècle, emmène ses lecteurs en paquebot, pour une longue promenade en Extrême-Orient : de Marseille à Saïgon, de Hong-Kong à Canton, puis Shanghaï et Pékin pour se terminer au Japon. Un voyage au jour le jour, entrecoupé de descriptions de lieux dont les noms sont magiques et font rêver... — "Dans ces conférences faites à l'Université des Annales, on retrouve le brio, le talent de donner du relief et de l'intérêt à tout ce qu'il raconte, qui valent à M. Farrère son légitime succès auprès d'un immense public." (Revue des arts asiatiques, 1926) ‎

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‎FAVRE (Lucienne).‎

Reference : 108956

(1939)

‎Le Bain juif.‎

‎ Grasset, 1939, in-12, 307 pp, reliure demi-basane verte, dos à 5 larges nerfs, pièce de titre basane vermillon (rel. de l'époque), bon état‎


‎"Lucienne Favre met en figuration romanesque des faits historiques. Les émeutes anti-juives de 1898 (juif / Français chrétien) et de 1934 (juif / musulman) et leurs empreintes sur la mémoire juive, c'est ainsi que la vieille juive Rosa, dans Le bain juif, cultive des sentiments de rancœur et de méfiance vis-à-vis des deux autres communautés, française chrétienne et algérienne musulmane..." (Messaouda Yahiaoui, Regards sur les littératures coloniales, 2000) — Par Lucienne Favre (1894-1958). Mariée en 1923 avec maître Gaillard, avocat à la cour d'appel d'Alger, elle entame une carrière littéraire. Par sa beauté, son élégance peu courante, elle est très remarquée dans les milieux algérois. On reçoit beaucoup chez maître Gaillard, dans le quartier du Palais de justice. Les familiers sont le couple Léveilley, Marie-Josèphe et Charles Plâtrier, Edmond Brua et son épouse. Le jeune Camus et Max-Pol Fouchet fréquentent aussi ce cercle. Lucienne, souvent accompagnée par Le Corbusier, se rend à la Casbah où la vie des femmes la fascine. Ses premières oeuvres en sont inspirés. ‎

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‎FLAMENT (Marc).‎

Reference : 20256

(1972)

‎Les Commandos.‎

‎ Balland, 1972, in-8°, 323 pp, 52 pl. de photos hors texte, annexes, biblio, broché, couv. illustrée à rabats, bon état‎


‎I. Des origines... (1940-1942) ; II. En pleine action (1942-1944) ; III. Sous le béret vert (1945-1961). ‎

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‎FOUCHET (Christian).‎

Reference : 17122

(1971)

‎Mémoires d'hier et de demain. 1. Au service du général de Gaulle (Londres 1940, Varsovie 1945, Alger 1962, Mai 1968).‎

‎ Plon, 1971, gr. in-8°, 297 pp, annexes, broché, couv. illustrée, bon état‎


‎Dans ce premier tome de ses mémoires (sur 2), Christian Fouchet évoque les tous débuts de la France Libre à Londres, où il arrive le 17 juin 1940, son expérience de premier Délégué du gouvernement en Pologne en janvier 1945, où il est le seul occidental à assister à l'entrée de l'Armée Rouge à Varsovie, son poste de Délégué du gouvernement aux Indes d'août 1945 à 1947, chargé de veiller au sort futur de l'Indochine française puis de représenter la France auprès des nouvelles autorités indiennes après l'Indépendance (il évoque des propos désapprobateurs du Pandit Nehru concernant la politique française en Indochine). L'auteur, dans un chapitre consacré à la décolonisation, reprend notamment des propos tenus en privé par de Lattre en août 1951 à propos de la guerre en Indochine et évoque Ho Chi Minh qu'il a accueilli à Calcutta en 1946. Il traite ensuite de son action comme ministre des Affaires marocaines et tunisiennes dans le gouvernement Mendès-France en 1954 et comme Haut-Commissaire en Algérie de mars à juillet 1962. Enfin il parle du "Plan Fouchet" de l'hiver 1961, une chance d'union politique de l'Europe qui ne fut pas saisie et des événements de mai 1968, alors qu'il était ministre de l'Intérieur. ‎

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‎FROMENTIN (Eugène).‎

Reference : 7122

(1899)

‎Un été dans le Sahara.‎

‎ Plon, 1899, in-12, xxiii-286 pp, broché, bon état‎


‎Récit du voyage d'Eugène Fromentin à travers le sud algérien, de Medeah à Tadjemout-Aïn-Mahdy, et de son séjour à Laghouat pendant l'été 1853. C'est le début de la colonisation française en Algérie. Contrairement à ce qu'aurait décrit un "touriste ordinaire", Eugène Fromentin ne se satisfait pas de simples descriptions, de trajets, de portraits et de paysages. Il y ajoute de l'émotion, de la sensualité, des couleurs et de l'odeur. La justesse de l'écriture ajoute un supplément de sensation et fait surgir, chez le lecteur, une folle envie de découverte et de besoin d'exotisme. ‎

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‎FROMENTIN (Eugène).‎

Reference : 126275

(1882)

‎Un été dans le Sahara.‎

‎ Plon, 1882, in-12, xxiii-286 pp, 7e édition, reliure demi-charin carmin, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titres et fleurons dorés (rel. de l'époque), cachets de la Société mutuelle de prévoyance des employés de commerce du Havre, bon état‎


‎Récit du voyage d'Eugène Fromentin à travers le sud algérien, de Medeah à Tadjemout-Aïn-Mahdy, et de son séjour à Laghouat pendant l'été 1853. C'est un document précieux sur les difficultés des Français à terminer la conquête de l’Algérie, les gens de l’intérieur étant encore plus farouches, plus décidés, que ceux des côtes, plus faciles à maintenir en paix... Contrairement à ce qu'aurait décrit un voyageur ordinaire, Eugène Fromentin ne se satisfait pas de simples descriptions, de trajets, de portraits et de paysages. Il y ajoute de l'émotion, de la sensualité, des couleurs et de l'odeur. La justesse de l'écriture ajoute un supplément de sensation et fait surgir, chez le lecteur, une folle envie de découverte et de besoin d'exotisme. Entre 1846 et 1853, Eugène Fromentin effectua trois voyages en Algérie qui seront la matière de ses premiers livres. Ne pouvant vivre de sa peinture, il confiera ses souvenirs de voyage à la “Revue de Paris” de juin à décembre 1854. Deux ans plus tard, il les regroupera, profondément remaniés, dans son premier livre, “Un été dans le Sahara”. ‎

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‎GALIBERT (Léon).‎

Reference : 119238

(1844)

‎L'Algérie ancienne et moderne. Depuis les premiers établissements des Carthaginois jusqu'à l'expédition du Général Randon en 1853.‎

‎ P., Furne & Cie, 1844, pt in-4°, (4)-iv-637 pp, premier tirage, illustré de 36 planches hors texte sous serpentes, dont 24 vues gravées sur acier par Rouargue et 12 planches d'uniformes des unités en couleurs (d'après Raffet), reliure demi-basane vert bouteille, dos lisse avec titres et décor doré en long (rel.de l'époque), dos uniformément passé, coiffe supérieure arasée, un coin abîmé, qqs rousseurs, sinon bon état. Bien complet de toutes ses planches et de la carte dépliante en couleurs‎


‎Un des exemplaires à la date de 1844 de l'édition originale (mais imprimés en 1843, comme les autres). L'ouvrage, devenu très classique par la suite, forme la première synthèse illustrée de la conquête et de l'établissement progressif de la France en Algérie, publiée seulement quatorze ans après l'arrivée des Français. A noter, un détail des régiments servant alors en Algérie (les 12 planches d'uniformes s'y réfèrent). — "P. 1 à p. 249 : description de l'Algérie et son histoire depuis l'Antiquité jusqu'en 1830. P. 249 : domination française ; causes de l'expédition ; conquête d'Alger ; histoire de l'occupation et des guerres jusqu'à la prise de la Smala d'Abd-el-Kader. Quelques chapitres importants ; chap. XX, p. 547 : situation de la domination française (1830-1843) : gouvernement et administration ; armée ; finances ; organisation judiciaire ; rétablissement du culte chrétien ; travaux publics ; mouvement commercial ; progrès de la colonisation ; création d'établissements d'instruction publique, sciences et arts. Chap. XXI, p. 579 : statistique historique des régiments envoyés en Afrique depuis 1830 ; c'est l'histoire africaine, tant au point de vue de la guerre que des travaux accomplis, de chacun de ces régiments." (Tailliart, L'Algérie dans la littérature française. Essai de bibliographie, 1296) ‎

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Algérie - Pages d'Histoire - Librairie Clio
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