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Phone number : 01 43 54 43 61 L'Archipel, 2008, in-8°, 430 pp, 8 pl. de photos hors texte, annexes, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
"Paris, 7 juillet 1944. Georges Mandel est extrait de la prison de la Santé. Deux tractions filent sud-est. En forêt de Fontainebleau, une panne est simulée. Invité à sortir, l'ex-ministre de l'Intérieur est fauché d'une rafale de pistolet-mitrailleur, puis achevé de deux balles dans la tête. Exécuté par un milicien, Mandel n'eut-il vraiment qu'un assassin ? À qui profitait donc ce crime, que nul ne revendiqua ? Et pourquoi tuer si tard ce symbole de la République? Aussi sûrement qu'il prévoyait l'issue de la guerre, Mandel se savait condamné. Honni par Hitler, il s'était levé dès 1933 pour désigner le péril nazi. Incarnation du "bellicisme juif", haï par l'Action française comme par tous les champions de l'appeasement, Mandel attirait trop de haines pour ne pas être un objet de chantage. Son exécution, un mois après le Débarquement, a valeur d'avertissement pour Pétain, que ce crime éclabousse. Au-delà de Mandel, dont de nouveaux documents viennent préciser le sang-froid et la lucidité, ce livre éclaire le sort des Reynaud, Blum et Daladier, ministres captifs dont la vie, au gré des promesses et des menaces, aura servi de monnaie d'échange entre Vichy et Berlin. Bras de fer trop inégal: à des degrés divers, juge François Delpla, tant les geôliers que leurs prisonniers furent des instruments d'Hitler. Son ombre s'étend d'un bout à l'autre de ce livre, qui s'appuie notamment sur les dossiers inédits de Charles Courrier, commissaire de police affecté à la garde de Mandel en 1940 et 1941."
Editions Parole et Silence, 2011, gr. in-8°, 190 pp, préface d'Alain Besançon, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
L'épisode micro-historique qui fait l'objet de ce livre (et que beaucoup ignorent) est la destinée de quelques paroisses catholiques qui ont fonctionné dans le "quartier spécial" de Varsovie (le mot ghetto ne figure pas dans les documents allemands) entre octobre 1939 et juillet 1942. A cette date fut déclenchée l'Aktion. c'est-à-dire la déportation de 300 000 Juifs du ghetto vers Treblinka. Comment étaient considérés ces Juifs catholiques par les Juifs demeurant "juifs" du ghetto ? Et comment les Juifs fidèles à leur identité apparaissaient-ils aux yeux des chrétiens issus de leur communauté ? Peter Demboivski creuse ces questions qui ont été pour lui difficiles à penser. difficiles à vivre, plus difficiles à raconter. Mais il a estimé que c'était un devoir pour lui de laisser ce témoignage. Plus de soixante-dix ans nous séparent de ces événements. Les relations entre le monde juif et le monde chrétien ont évolué. Cependant, le poids de ces années quarante se fait toujours sentir. En septembre 1942. les Juifs du ghetto, chrétiens ou pas, ont été déportés vers Treblinka et au printemps 1943 ceux qui restaient se sont soulevés ensemble. Presque tous sont morts. Les trois églises ont été rasées. comme l'avaient été les synagogues. Il ne resta du "quartier" qu'un vaste amas de gravats aujourd'hui déblayé et rebâti.
Denoël, 1979, in-8°, 420 pp, traduit de l'italien, une carte et un plan, broché, couv. illustrée, bon état
Fille d'un dignitaire fasciste abreuvée d'idées fausses sur l'Allemagne, l'héroïne de ce récit décide en 1944 d'aller se faire sur place une opinion personnelle. Elle s'engage alors comme volontaire du travail et tombe de haut : c'est-à-dire parmi de misérables troupeaux d'ouvriers venus de France, de Russie, ou au milieu d'évadés marginaux délinquants, ou encore à Dachau, etc. Pour comble de malheur, elle reçoit un mur sur les reins, alors qu'elle déblayait des ruines et, paralysée des jambes, à l'heure ou le IIIe Reich s'écroule, elle mène une existence d'impotente quasi agonisante, sans cesse à deux doigts du mariage, de la mort ou de la folie, dans divers hôpitaux et train sanitaire...
Michel Lafon, 2007, gr. in-8°, 330 pp, 24 pl. de photos en couleurs hors texte, 6 cartes, broché, couv. illustrée, bon état, envoi a.s.
1941. Les Einsatzgruppen, unités mobiles nazies, s'enfoncent dans le territoire soviétique. Partout où elles encerclent les villages, tous les hommes, femmes et enfants juifs sont rassemblés, dénudés puis abattus avant d'être enterrés dans des fosses communes. Juin 2002. Le père Patrick Desbois part pour l'Ukraine. Village après village, il va recueillir les témoignages de ceux qui ont vu. Fosse après fosse, il récolte les preuves et reconstitue les conditions de ces milliers d'assassinats d'une rare sauvagerie...
L'Harmattan, 2018, in-8°, 190 pp, broché, couv. illustrée, bon état, envoi a.s. à un académicien
Nul n'est plus français que celui qui le devient volontairement. Né à Bruxelles, un adolescent d'origine anglo-belge par sa mère et française par son père choisit à l'âge de 18 ans d'être français à l'exclusion de toute autre nationalité. Mais l'ombre de la Deuxième Guerre mondiale rôde... Ce récit dépeint la vie au quotidien de villages de la Somme, de ses usines de jute et celle d'un collège de Jésuites qui a recueilli des personnages célèbres, tel le général Leclerc. L'auteur découvre chez les adultes qui l'entourent un esprit de résistance, un « esprit de défense ». Il n'y a pas eu de maquis du Vercors dans les plaines des « Hauts de France ». Les terrils et les grands champs de betteraves ne s'y prêtaient guère. Mais la résistance s'y manifestait de façon plus discrète et non moins efficace.
Editions des Ecrivains, 1998, in-8°, 411 pp, 9 pl. de documents et photos hors texte, broché, couv. illustrée, bon état
Recueil de souvenirs et témoignage sur Comines (dans le Nord, à la frontière franco-belge) par l'auteur (1911-2008), sous-officier de réserve au 100e Régiment d'infanterie pendant la campagne de 1939-1940.
Editions Ouest-France/Mémorial de Caen, 1993, in-4°, 236 pp, 240 photos dans le texte et à pleine page (13 en couleurs), 6 cartes et plans, reliure cartonnée illustrée de l'éditeur, bon état
Dans la longue histoire de la Seconde Guerre mondiale, Overlord, nom de code du Débarquement en Normandie, occupe une place particulière. Pour les militaires, l’entreprise alliée demeure un chef-d’œuvre de planification, d’organisation et de coordination. Pour les populations civiles soumises depuis quatre années à la dure loi de l’occupation allemande, l’offensive du 6 juin est inscrite dans les mémoires comme synonyme de fin du cauchemar, de délivrance et de retour de la liberté. A la fois exploit stratégique alliant la surprise à l’audace et événement porteur d’une immense espérance, telle est la place qu’occupe le Débarquement de Normandie dans l’histoire du XXe siècle.
P., Editions De Vecchi, 1972, fort gr. in-8°, 869 pp, nombreuses photos, reliure toile éditeur, jaquette, bon état
"L'aventure hitlérienne marque, sans aucun doute, l'une des périodes les plus sombres de l'Histoire de l'humanité. Ce fut une période de barbarie et d'obscurantisme au cours de laquelle le crime fut érigé en système politique, les persécutions raciales en une doctrine d'État, la police secrète – la Gestapo et les formations paramilitaires qui en faisaient partie – en principaux auxiliaires du pouvoir." (Avant-propos)
Berger-Levrault, 1948, in-8°, 248 pp, broché, un feuillet déchiré sans manque, état correct
L'émouvante et profonde expérience d'un jeune déporté du travail.
Vic-Bigorre, chez l'Auteur, 1978, gr. in-8°, 223 pp, 12 pl. de photos hors texte, broché, couv. illustrée, bon état, envoi a.s. à un académicien
“A défaut d’un récit rigoureusement historique, voici un roman. Composé par un ancien Chasseur avec ce que d’autres ont ajouté à ses souvenirs, il ne rapporte pas tout. Mais l’essentiel, une grande partie de l’essentiel s’y retrouve.“
Perrin, 1989, fort in-8°, 842 pp, préface de Jean Guitton, 16 pl. de photos hors texte, une carte, annexes, biblio, index, reliure skivertex éditeur, bon état
Le 23 janvier 1867 est déclarée, à l'hôtel de ville de Bruxelles, la naissance d'un enfant, nommé Maxime, de parents inconnus. Baptisé à dix ans, il sera un catholique de rigueur. Entré à Saint-Cyr à dix-huit ans, naturalisé à vingt et un, il deviendra l'archétype du soldat. A ce cavalier précis et efficace, on confiera les plus hauts postes. Chef d'état-major du maréchal Foch, il réussit brillamment les missions qu'on lui confie en Pologne et en Syrie. Aussi, le 18 mai 1940, Paul Reynaud le rappelle-t-il pour prendre le commandement en chef des armées françaises. La défaite était déjà consommée. Weygand tentera vainement de la retarder et préconisera l'armistice. Mais, dès le 17 juin 1940, il pensera à la revanche. Ses conceptions différentes de celles de De Gaulle susciteront entre les deux hommes des conflits qui ne s'apaiseront jamais. Délégué général du gouvernement et commandant en chef en Afrique, Weygand forge l'armée qui sera l'ossature du corps expéditionnaire d'Italie et de la 1ère armée. Les autorités du IIIe Reich presseront Vichy de le rappeler en France, l'arrêteront le 12 novembre 1942 et le retiendront en captivité jusqu'à la fin de la guerre. A son retour en France, le pouvoir tentera de le charger des malheurs de son pays. Sa responsabilité sera clairement dégagée. Recru d'épreuves, il gardera jusqu'à sa mort, le 28 janvier 1965, une vitalité d'esprit et une activité exceptionnelles. Ultime manifestation des désaccords de 1940, le général de Gaulle refusera que ses obsèques soient célébrées aux Invalides. C'est avec beaucoup d'objectivité que Bernard Destremau s'est penché sur ce riche destin qui suscite encore des controverses.
Cercle du Nouveau Livre d'Histoire, 1969, in-8°, 332 pp, 53 photos hors texte, biblio, reliure toile éditeur avec une vignette illustrée sur le premier plat, rhodoïd, bon état
Genève, 1976, in-8°, 338 pp, 24 pl. de photos hors texte, index, reliure skivertex éditeur, bon état
Lille, Librairie Tallandier, 1953, pt in-4°, 334 pp, préface du maréchal Juin, 135 photos hors texte, 6 fac-similés hors texte en couleurs, 6 cartes, broché, couv. illustrée, bon état
Belfond, 1979, in-8°, 254 pp, broché, état correct
"Sous le IIIe Reich, une banque juive dirigée par les SS."
Recherches Internationales, 1958, in-8°, 320 pp, Treize études érudites par des historiens communistes : caractère de la guerre de 1939-1945, la Résistance française vue par la Gestapo, le Second Front, l'URSS dans la guerre, vers l'insurrection de Varsovie, résistance à Buchenwald, le complot du 20 juillet, la première bombe A.
Flammarion, 1958, in-12, 218 pp, broché, bon état
"Ancien membre de la Commission de l'Assemblée nationale chargée d'enquêter sur les événements de 1933 à 1945, P. D. a réuni dans ce livre deux études : la seconde, la plus intéressante et la plus longue, porte sur l'attitude du gouvernement de Vichy en 1942. La première est consacrée à une réfutation particulièrement acerbe de l'ouvrage de Benoist-Méchin, “Soixante jours qui ébranlèrent l'Occident”. Ce dernier ouvrage avait l'allure d'un « procès en réhabilitation » ; mais l'acte d'accusation de P. D. aurait gagné à être présenté d'une façon plus sereine." (Revue française de science politique, 1958)
Monte-Carlo, Raoul Solar, 1947, gr. in-8°, 308-(10) pp, préface d'André Gillois (pseud. de Maurice Diamant-Berger, frère de l'auteur), 4 pl. hors texte, illustrations et fac-similés dans le texte, 10 pp d'index, broché, bon état
"Chirurgien dans une clinique parisienne, Lucien Diamant-Berger est convoqué par les autorités d'occupation à la suite d’un trafic illicite de cinq bidons d'essence dont il n'était ni l'acteur ni l'instigateur. Arrêté le 29 mars 1941, il est très lourdement condamné le 30 avril par un tribunal militaire allemand à quatre ans de prison. Abasourdi par une situation qu'il comprend à peine : l'arrestation, l'incarcération à la Santé, le procès (en langue allemande), l'incurie de ses avocats, Lucien Diamant-Berger ne trouve qu'une explication : "l'activité radiophonique de [s]es frères" (p. 13) et son statut de juif auraient ainsi décidé de son sort. Il est de suite remis à l'administration française de la prison de Fresnes où son métier va considérablement influer sur son sort. Sa santé déclinante et son affaiblissement général le conduisent à l'infirmerie et, une fois rétabli, il y reste comme médecin, soignant aussi bien les détenus que les gardiens qui lui permettent de circuler "librement" dans la prison. S'il choisit dans un premier temps de se remémorer ce qu'il a vécu jusqu'alors (notamment à travers des poèmes et des chansons), il peut ensuite, grâce à sa situation privilégiée, écrire un journal de juin 1942 au 29 juillet 1943. De lecture agréable, le foisonnement des descriptions de sa vie quotidienne et la richesse des portraits offrent ainsi une restitution très précise de la vie à Fresnes en 1942-1943, où se mêlent des détenus de toute sorte arrivés ici pour des raisons diverses : résistance civile (propos antiallemands, diffusion de tracts, port de cocardes tricolores, aide aux soldats alliés, etc.) mais aussi des dénonciateurs, des droits communs ou des espions. Il ne manque pas d'expliquer le fonctionnement de l'infirmerie, le dévouement des sœurs religieuses (notamment de Sœur Joséphine) et les nombreux trafics et pots-de-vin entre détenus et gardiens. Cet enfermement, somme toute supportable, s'interrompt brusquement le 29 juillet 1943 lorsqu’en deux heures il est remis aux autorités allemandes et dirigé vers l'Allemagne le lendemain. Conduit avec un petit groupe de Français, il fait halte quatre jours à la prison de Mannheim puis à celle de Ludwigshafen avant de rejoindre la prison de Sarrebruck. Son dossier portant le mot "fatidique" de "jude" (p. 239), Lucien Diamant-Berger reçoit une veste avec une étoile jaune et, à son grand désespoir, est conduit dans une cellule d'isolement où "en aucun coin de la pièce il n'était possible de se tenir debout" (p. 239). Conduit par la suite à la prison de la ville de Deux-Ponts, il est enfermé avec les jeunes alors que les autres détenus, astreints au travail forcé, sont amenés à sortir souvent de la prison. Quant à lui, il est employé comme sellier-bourrelier et, parce qu'il est juif, ne reçoit aucune cigarette, est privé de douche, de promenade avec les autres et subit les pires brimades des gardiens. À partir du printemps 1944, le détenu reprend espoir comme beaucoup d'autres à l'attente de la Libération. La multiplication des bombardements conduit à l'évacuation de la prison vers celle de Bayreuth en septembre 1944. (...) Au mois d'avril 1945, Bayreuth est bombardée et la prison est évacuée le 13 avril, les prisonniers sont dirigés vers les troupes américaines..." (Françoise Passera, « Ecrits de Guerre et d’Occupation » EGO 1939-1945)
Le Pavillon, Roger Maria éditeur, 1971, in-8°, 245 pp, préface d'Albert Ouzoulias (Colonel André), postface de Charles Lederman, 8 pl. de photos hors texte, tableaux, chronologie, annexes (liste de 725 martyrs juifs de la Résistance avec indication de leur appartenance, répartition de ceux-ci dans les groupements de la Résistance, liste des maquis où ils ont combattu, etc.), importante bibliographie de la presse clandestine en français et en yiddish, index, broché, bon état
"Le livre de David Diaman est préfacé par Albert Ouzoulias, dont on sait quel fut le rôle de premier plan qu'il joua au sein des FTPF ; c'est dire qu'il met l'accent sur la participation des Juifs dans le combat livré contre les envahisseurs nazis aux côtés ou au sein des organisations militaires clandestines, animées par le Parti communiste, après l'agression de la Russie soviétique par les armées hitlériennes en octobre 1941. En plus du témoignage de plus de 200 participants à la résistance juive, l'auteur a disposé d'une documentation considérable qu'il exploite avec beaucoup de clarté et de précision ; des tableaux chronologiques, des sous-titres bien choisis, des listes de militants et de victimes de la persécution nazie, la publication des textes essentiels, une illustration pertinente, des statistiques, une bibliographie de la presse clandestine, un index des noms de personnes accroissent sensiblement la valeur des services que l'on peut attendre de l'ouvrage." (Marcel Baudot, Revue d'histoire de la Deuxième Guerre mondiale, 1974)
France-Empire, 1955, pt in-8°, 302 pp, traduit de l'allemand, 4 photos hors texte, broché, jaquette illustrée, bon état
"Ce sont les souvenirs d’un médecin militaire allemand, fait prisonnier dans son poste de secours, à Stalingrad. Il ne raconte à peu prés rien de la bataille elle-même ; mais il s’étend beaucoup plus sur l'année de captivité passée ensuite dans ce secteur reconquis par les Russes. Affecté à plusieurs hôpitaux successifs, où il est chargé de soigner les prisonniers, il insiste sur les conditions précaires d’existence : manque d’air et de lumière (les malades sont entassés souvent dans des caves ou des abris), de chauffage, de nourriture, de médicaments ; il décrit les maladies auxquelles il a fallu faire face, surtout le typhus, la dysenterie, les maladies de carence et, finalement, la tuberculose. Le ton s’efforce d’étre objectif ; les médecins russes avec lesquels il a été en contact lui ont paru parfois méfiants (certains reprochaient aux médecins allemands de laisser mourir leurs malades pour ne pas fournir de main-d’oeuvre à l’URSS), mais compétents et humains ; assaillis eux-mémes de difficultés matérielles, soumis à une bureaucratie tatillonne, ils ne pouvaient souvent rien pour les malades, réduits à un sort misérable. Il réserve ses jugements les plus sévères pour certains de ses compagnons de captivité. Ce récit, qui manque malheureusement d’indications précises de lieux et de dates et qui a été reconstitué aprés coup, reste, cependant, un témoignage vivant et intéressant." (J.-M. d'Hoop, Revue d'histoire de la Deuxième Guerre mondiale, 1956) — "Le témoignage de l'un des survivants allemands de cette bataille titanesque qui joua un rôle décisif dans l'issue de la guerre mondiale. Le médecin-commandant Dibold était en effet affecté à l'une des unités qui combattit longtemps encore après l'encerclement de la 6e armée. Il nous fait revivre les dernières heures de cette lutte et la tragique condition de ses camarades enfermés dans un vaste abri souterrain, éclairé uniquement par des lampes à pétrole faites avec des boîtes de conserves, sans autre défense contre le froid que des vêtements en loques et la chaleur qui montait des corps entassés, sans la moindre installation hygiénique, presque sans médicaments. Le docteur Dibold nous conte le long et douloureux calvaire des survivants faits prisonniers et décimés par le typhus, le scorbut, le paludisme, enfin la tuberculose, cette maladie de la misère et des ténèbres. Les circonstances, à elles seules, confèrent à son récit un caractère pathétique, infiniment émouvant."
Grasset, 1955, in-8°, 251 pp, traduit de l'allemand, broché, couv. illustrée, bon état
"Livre posthume de l'ancien chef des services de presse du ministère de la propagande hitlérienne. Digne de ton, mais contenant peu d'inédit et beaucoup de naïveté. Cette confession d'un ancien admirateur du nazisme pourra sembler aux lecteurs français un plaidoyer « pro domo » : il s'agit de faire peser toute la responsabilité de la deuxième guerre mondiale, et des catastrophes qu'elle a engendrées pour l'Allemagne et pour le monde, sur les épaules du seul Hitler, présenté comme un personnage démoniaque et monstrueux." (Revue française de science politique, 1955)
Saverne, Editions Alfa, 1948, in-8°, 188 pp, broché, bon état, envoi a.s.
Souvenirs de guerre de l'auteur, où son Alsace, avec tous ses particularismes, tient une place prépondérante : premiers pas sur le sol français, Côte d'Azur 1944, sur la Cannebière, Arles, Albi, Agen, dans les vallées des Causses, avec les gars du maquis, Clermont-Ferrand, Vichy, à la découverte de Lyon, impressions de Paris, nuits de Montmartre, vers l'Est, Sarrebourg, de retour en Alsace, avec nos alliés américains, dans les Basses-Vosges, Strasbourg ville de front, entrée à Sélestat, le château du Haut-Koenigsbourg, libération de Colmar, Mittelwihr la Morte, en Alsace du nord, etc.
Comité International de Dachau Editeur, 1979, gr. in-8° carré, 229 pp, 463 photos et documents reproduits, broché, bon état
Bruxelles, Comité International de Dachau, 1979, gr. in-8° carré, 229 pp, 463 photos, cartes et documents en fac-similé, broché, couv. illustrée, bon état
Plus de 200.000 prisonniers furent déportés à Dachau entre les années 1933 et 1945. plus de 42.000 y périrent. Le camp de concentration de Dachau fut le seul qui perdura pendant la totalité des douze années de la domination nazie. Durant cette période, le nombre et l’origine des prisonniers évoluèrent aussi fondamentalement que leurs conditions de vie et leurs chances de survie. (Dr. Barbara Distel)
Charles-Lavauzelle, 1956, gr. in-8°, xiii-191 pp, préface du général de corps d'armée Sir Reginald F. S. Denning, 8 planches de photos hors texte, 8 cartes, broché, qqs rares annotations stylo, bon état