8, rue Bréa
75006 Paris
France
E-mail : clio.histoire@free.fr
Phone number : 01 43 54 43 61 Hachette, 1917, in-12, 241 pp, préface de M. Arthur Balfour, 2 cartes, broché, bon état (Coll. Mémoires et récits de guerre)
"M. Henry Ruffin est correspondant de guerre de « l'agence Havas », M. André Tudesq du « Journal » ; ils ont suivi les opérations sur le front anglais dans le premier semestre de 1917. Dans les deux premiers mois de l'année, les communiqués portent en général ces mentions : « Rien à signaler. - Nuit calme sur le front. - Pas de changement. » Mais, en réalité, il se passe beaucoup de choses quand rien ne se passe ; et nos correspondants nous disent quelles sont ces choses : raids d'avions sur les lignes ennemies, coups de main, capture de prisonniers, série de petites offensives précédées de minutieuses préparations. Mars fut « la saison des délivrances ». C'est l'époque du fameux repli Hindenburg. Les Tommies entrent à Grandcourt et à Miraumont; à leur suite, nos deux écrivains sont dans Péronne et sur le Mont-Saint- Quentin, dans Bapaume, dans Nesle, d'où les Allemands ont enlevé un grand nombre de jeunes filles et de femmes. Les ennemis ont écrit sur les murs « au revoir » et ils sont en effet revenus, à l'heure où nous écrivons ce compte-rendu; mais, sans doute, ils en seront de nouveau prochainement chassés. Avril, mai, juin 1917 furent « la saison des grandes offensives »: l'offensive de l'Artois qui donne aux Alliés la crête de Vimy et les mène à Liévin, presque, aux portes de Lens, et, plus au sud, presque aux portes de Saint-Quentin; l'offensive des Flandres qui, par la conquête de Messines et Wytschaete, élargit le rayon autour d'Ypres. Ici, à la date du 8 juin 1917, s'arrête brusquement le récit. Nous avons lu avec émotion ces pages, tout ensemble précises comme un procès-verbal et vibrantes de l'impression fraîche, et nous nous associons à tous les éloges données à « notre camarade Tommy », le héros anglais, écossais, irlandais, canadien, australien, néo-zélandais, défendant sur la Somme et l'Yser la cause même de la liberté et de la civilisation." (C. Pfister, Revue Historique, 1918)
Payot, 1916, in-12, 254 pp, reliure demi-percaline verte, dos lisse orné d'un fleuron et d'un double filet doré en queue, pièce de titre chagrin brun (rel. de l'époque : cachet Relié par les mutilés de la guerre), bon état
"Ces réflexions généreuses, entremêlées d'anecdotes savoureuses, d'observations pittoresques, forment l'un des témoignages les plus intéressants et les plus vivants que nous ayons sur la guerre et sur l'état d'âme des combattants." (La Revue des Deux-Mondes)
Denoël, 1951-1952, 2 vol. in-8°, x-370 et 546 pp, 386 illustrations sur 128 pl. hors texte, chronologie des principaux films, biblio, index, brochés, très bon état
Perrin, 1917, in-12, xvi-262 pp, reliure demi-basane fauve, dos à 4 nerfs guillochés et soulignés à froid, titre, auteur, caisson fleuronné et filets dorés, couverture (salie) et dos conservés, bon état
Édition originale (pas de grand papier) de ce qui forme sans doute le titre le moins connu de l’écrivain et poète André Salmon (1881-1969), lequel servit pendant la guerre dans le 66e Bataillon de Chasseurs à pied. Le chassebi ou chass’bi désigne le simple soldat de ces unités. Cet ouvrage daté 1917 (mis en vente le 10 novembre 1916) a d'abord été publié, au moins partiellement, dans le journal “L'Intransigeant”, en octobre 1915. Les premiers extraits étaient signés « Le Chass’bi », les suivants André Salmon.
Chez l'auteur, dépôt général Librairie Victorion, 1917, in-8°, (4)-352 pp, reliure percaline bleue, dos lisse avec pièce de titre basane havane, fleuron et doubles filets dorés, couv. conservées (rel. de l'époque), bon état. Edition originale
Violente attaque contre le journal le “Bonnet Rouge” et la propagande pacifiste. — "M. Charles Sancerme, l'auteur du livre “les Serviteurs de l'ennemi”, a adressé la lettre suivante à M. le procureur Lescouvé. Cette lettre, déposée par lui, le 10 juillet, à dix heures et demie du matin, au cabinet du. M. Lescouvé, n'a pas encore reçu de réponse. – « Paris, le 10 juillet 1917. Monsieur le Procureur de la République, Le soussigné, Sancerme Charles, demeurant à Paris, 52, rue de Bourgogne, père, parent et ami de soldats tués ou blessés en défendant la patrie, A l'honneur de déposer entre vos mains une plainte pour intelligence avec l'ennemi et trahison contre : 1) Vigo, dit Miguel Almereyda, directeur du journal le “Bonnet Rouge” ; 2) Emile Para, dit Georges Clairet, rédacteur au même:journal ; 3) Marion et Duval, administrateurs du “Bonnet Rouge” ; 4) Brizon, député, rédacteur audit journal ; 5) Contre inconnus, rédacteurs anonymes ou bailleurs de fonds audit journal. A l'appui de ma plainte, j'ai l'honneur de vous remettre un ouvrage intitulé : “les Serviteurs de l'ennemi”, dont je suis l'auteur et où vous trouverez, jour par jour, les preuves de mon accusation. Veuillez agréer, etc. Charles Sancerme. » – Le procureur de la République a reçu la plainte et a transmis à M. Drioux, juge d'instruction, le volume que lui a remis M. Sancerme et qui constitue le document que le plaignant a déposé à l'appui de sa requête." (Le Figaro, 2 août 1917) — "Le 26 mai 1917, Almereyda publia, malgré l'interdiction des censeurs, un article qui se terminait par une menace de révolution à peine déguisée. Il est important de souligner que chaque ligne du journal était passée au crible, ce qui rendait impossible toute action de propagande au bénéfice de l'Allemagne. Le 18 juin, le Président du Conseil et le ministre de la Guerre apprirent du préfet de police les détails relatifs à la saisie du chèque Duval et de sa restitution ; Ribot fit immédiatement saisir le Garde des Sceaux par l'intermédiaire du ministre de la Guerre. Le scandale du “Bonnet Rouge” – relayé par l'extrême droite d'un côté, et par Clemenceau de l'autre – risquait d'avoir de graves répercussions politiques en France ; en effet, l'enquête avait établi que les fonds provenaient d'un banquier de Mannheim nommé Marx, réputé pour être un homme de paille du S.R. allemand. Une instruction judiciaire fut ouverte... Charles Sancerme, un publiciste, profita de ce climat délétère pour publier un recueil de coupures du “Bonnet Rouge” ; son ouvrage voulait mettre en évidence l'existence d'un plan de propagande en faveur de l'Allemagne dans les colonnes du journal depuis 1915. Sancerme fit remarquer que des articles, parus dans “La Gazette des Ardennes”, la “Frankfurter Allgemeine” et le “Berliner Tageblatt”, reprenaient les mêmes thèmes que ceux du “Bonnet Rouge”..." (Olivier Lahaie, La guerre secrète en Suisse, 1914-1918)
Payot, 1930, in-8°, 173 pp, préface de l'amiral Scheer, commandant en chef de la flotte allemande de haute mer pendant la guerre, traduit de l'allemand [Die Höllenmaschine im U-Boot. Berlin, Scherl, 1928], 14 photos hors texte, broché, bon état (Coll. de mémoires, études et documents pour servir à l'histoire de la Guerre mondiale)
Editions Soteca, 2010, in-8°, 413 pp, préface de Jacques Frémeaux, postface de Olivier Forcade, 11 photos dans le texte, 6 cartes, sources et biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Vivre dans la guerre)
Ouvrage issu de thèse. — Quand éclate la Grande Guerre, le nord du département de la Seine, épargné par les opérations militaires, participe néanmoins par le biais des réquisitions, à l'effort consacré à la défense de la France. Cette banlieue ne connaît guère le feu qu'à travers les raids aériens allemands et les explosions qui se produisent dans les dépôts de munitions. Les premières conséquences de la guerre sont les mouvements de populations qui l'affectent dès l'origine et tout au long du conflit, et notamment le flot incessant des réfugiés qui fuient devant l'armée allemande. Touchée par le manque et la cherté des denrées alimentaires et du combustible, elle a pu, et notamment grâce à la politique interventionniste de ses élus, passer, non sans quelques privations, ce cap difficile, mais ceci au prix d'un endettement des communes. Cependant, le conflit est pour la banlieue nord et nord-ouest de Paris, une période de plein emploi qui contraste avec la situation d'après-guerre. L'essor de l'industrie a procuré du travail aux anciens résidants comme aux nouveaux arrivants, mais néanmoins, en raison de la hausse vertigineuse du coût de la vie, les dernières années de la guerre voient se développer des mouvements sociaux importants ainsi qu'une progression des idées socialistes, dans un environnement matériel et moral dégradé.
Flammarion, 1929, in-12, 249 pp, broché, bon état. Edition originale, un des 300 ex. numérotés sur papier Alfa
Durant la Première Guerre mondiale, Georges Scapini est mobilisé au sein du 39e RI, unité avec laquelle il sera deux fois blessé. De cette expérience qui le marquera profondément dans sa chair (il perd la vue en 1915), il en tirera ce témoignage paru en 1929. Devenu par la suite président de l'association des Aveugles de guerre, il sera plus tard, sous le gouvernement de Vichy, chef du Service diplomatique des prisonniers de guerre à Berlin, avec le rang d'ambassadeur.
Hachette, 1918, in-12, xii-243 pp, traduit de l'anglais, préface d'Ernest Lavisse, broché, bon état (Coll. des Mémoires et récits de guerre)
L'état matériel et moral de l'Allemagne et de ses alliés par Georg Abel Schreiner qui, jusqu'à la rupture des Etats-Unis avec l'Allemagne, fut correspondant, pour l'Europe centrale, d'une agence télégraphique américaine. Ernest Lavisse l'annonce en ces termes : « Le livre de M. Schreiner est un témoignage de premier ordre pour l'historien, pour l'homme politique, pour tout homme qui veut comprendre ». — "L'auteur est né Boër; après avoir combattu contre les Anglais, il se fit naturaliser aux États-Unis et fut, jusqu'à l'entrée en guerre de sa nouvelle patrie, correspondant d'une agence télégraphique américaine, chargé d'étudier les répercussions de la guerre sur les États centraux. Il écrivit l'avant-propos de son livre à New-York en janvier 1918 ; il ignore donc toute la dernière année de la guerre et n'en prévoit absolument pas le dénouement réel. Il émet même des affirmations que l'événement a rudement démenties. (...) cependant ce livre est remarquable d'observations de détail, d'indications précises, de jugements personnels ; il va même jusqu'à braver d'une façon assez inattendue les opinions courantes. (...) M. Schreiner explique d'une façon peu banale l'entrée en guerre de la Turquie (p. 199). Le grand-vizir lui dit : « L'Entente nous offrait de nous garantir pour trente ans l'intégrité de notre territoire. Des garanties ! Nous savons ce qu'en vaut l'aune. Lorsque la Turquie reçoit une nouvelle garantie, c'est signe infaillible qu'on va violer quelque engagement. Nous nous sommes rangés du côté des Allemands, parce qu'ils ne nous offraient aucune garantie. » Talaat bey ajouta : « Nous avons compris que la guerre européenne serait pour nous le dernier coup. Les Russes veulent Constantinople et les détroits ; les Italiens veulent la Cilicie, sans songer que la prétention des Grecs a le pas sur la leur. La Thrace serait allée aux Bulgares et l'Angleterre aurait pris tout le reste. » ..." (Th. Schoell, Revue Historique, 1919)
Colmar, Imp. Les Editions d'Alsace, 1931, in-8°, 432 pp, broché, couv. illustrée, bon état. Rare
Sur l’offensive de l’Aisne en avril-juin 1917 (pp. 196-228), l'auteur mélange des souvenirs personnels et des informations recueillies après coup sur l'offensive (conférence de Compiègne par exemple). Il décrit l'installation de la division aux carrières de Romain à partir du 6 février 1917, la division au travail, réparer, créer, camoufler les routes, organiser les dépots de munitions… notamment les pistes et boyaux en rondins du bois de Beaumarais. La division laisse la place aux troupes d'attaque le 9 avril. Dans la nuit du 15 au 16, le 33e RI est porté de Meurival à son emplacement de combat, SO des Blancs-Sablons. Des accidents ont lieu à cause de grenades dont les musettes sont bourrées... L'auteur stationne au poste de secours de la légion et assiste les derniers soins aux nombreux mourants du 201e qui sont là. Le 73e, lui, a gagné les pentes du plateau d’Oulches. Mais pas de signal d’avancer : l'offensive est arrêtée...
JC Lattès, 1982, in-8°, 284 pp, broché, couv. illustrée, bon état
Lucien Bersot, fantassin sur le front de l'Aisne en février 1915, fut affublé, en plein hiver, d'un pantalon de toile blanche. Martyrisé par le froid, il réclama, en toute logique, un pantalon de laine comme en portaient ses compagnons. Un jour, devant son insistance, le sergent fourrier lui en tendit un en loques, maculé de sang, celui d'un mort. Il lui intima l'ordre de le revêtir tout de suite. Il s'y refusa... Le soldat Lucien Bersot sera fusillé pour avoir refusé de porter le pantalon d'un mort, après une parodie de procès. Selon Antoine Prost, le soldat Bersot avait un passif de refus d'obéissance et d'opposition qui n'ont pas incité à l'indulgence.
Minard, 1968, gr. in-8°, 455 pp, une carte sur double page hors texte, broché, couv. lég. salie, bon état
Pamfil Seicaru, ancien directeur du journal « Curentul », un de plus influents quotidiens de Bucarest dans l'entre-deux-guerres, fut décoré de la Croix de Guerre 1914-1918 avec deux citations. Il est un des représentant de "la génération des tranchées", groupe littéraire de droite déçu par l’évolution de la politique roumaine d’après la Première Guerre mondiale.
Editions Cathay, 1977, gr. in-4°, 256 pp, abondamment illustré en noir et en couleurs, cartes, broché, couv. illustrée, bon état
SHERMER (David), Ronald HEIFERMAN, S. L. MAYER.
Reference : 74480
(1977)
ISBN : 9782245006191
Le Livre de Paris, Odège, 1977, gr. in-4° (24 x 32), 512 pp, plus de 600 gravures, photos et cartes en noir et en couleurs, index, reliure cartonnée illustrée de l'éditeur, un mors fendu sur 13 cm, bon état
En soixante terribles années de luttes et de violence, cinq conflits internationaux ont déjà modifié la balance du pouvoir, mis fin à la domination européenne dans le monde et marqué l'avènement des super-puissances : l'URSS, les Etats-Unis, la Chine... Et ce n'est pas fini, la violence continue, la lutte fait toujours rage. “Les Conflits du XXe siècle” tracent un tableau objectif et complet de cette période troublée, se fondant sur des milliers de documents d'archives, les récits des témoins, les déclarations officielles ou secrètes. Le livre comporte trois volets : Le premier consacré à la guerre 1914-1918, le deuxième à la seconde guerre mondiale, le troisième aux guerres qui ont enfiévré trois régions du globe : la Corée, le Viet-nam et le Moyen-Orient. Des centaines d'illustrations saisissantes, puisées à toutes les sources, font de cet ouvrage exceptionnel un véritable reportage... — Sommaire : Introduction par S. L. Mayer, La Première Guerre mondiale par Davis Shermer, La Seconde Guerre mondiale par Ronald Heiferman, Les guerres récentes par S. L. Mayer, Index. — Compte-tenu du poids du livre (2,8 kg), nous serons amenés à demander des frais d'envoi plus importants en cas d'expédition.
DelPrado/Osprey Publishing, 2000, gr. in-8°, 64 pp, 67 photos, 8 pl. de profils d'avions en couleurs par Mark Rolfe, couv. illustrée, bon état (Coll. Les Combats du Ciel)
Gallimard, 1986, in-8°, 328 pp, portrait de l'auteur en frontispice, une carte sur double page, broché, couv. illustrée, bon état
Les lettres que le capitaine (puis chef de bataillon) Benjamin Simonet a adressées à sa femme entre le 6 août 1914 et le 26 mars 1915 ont été écrites au jour le jour, presque toutes au crayon, souvent dans les tranchées, sous la pluie ou sous les obus. Elles ne savent jamais rien du lendemain. Elles nous font revivre un an de guerre sur le front, aussi loin des historiens postérieurs que de la presse de l'époque. Elles nous donnent aussi la mesure d'un homme et nous montrent les ressources d'une singulière droiture en proie à des exigences contradictoires. (L'Editeur).
P., Pierre Vitet Editeur, 1917, in-12, iv-316 pp, préface de l'Abbé Wetterlé, broché, état correct
"Sous ce titre évocateur : De Verdun à Mannheim, M. J. Simonin, médecin-inspecteur du 4e Corps d'Armée, réunit de poignants souvenirs : impressions vécues, enregistrées au jour le jour. L'auteur ne colore pas les événements, il raconte ce qu'il a vu." (L'Ambulance, organe officiel de la Croix verte, février 1918) — "Le Dr Simonin, prisonnier, a publié : De Verdun à Mannheim, où il reproduit des récits d'Allemands du moment de l'incendie de la cathédrale de Reims. Ces extraits sont des sujets de profond intérêt parce qu'on connaît peu de chose en France de la façon allemande de présenter les événements à Reims. Le Dr Simonin a été transféré de Verdun en Belgique, et de là à Mannheim." (Travaux de l'Académie nationale de Reims, 1919) — "C'est un récil bien attachant que nous donne sous ce titre M. le médecin-inspecteur Simonin. Ecrit avec une simplicité de bon aloi qui n'exclut ni la sincérité, ni l'élégance, ce livre nous retrace les étapes douloureuses de la captivité que l'auteur a subie en Allemagne après qu'une glorieuse blessure reçue dès le début de la campagne l'eut séparé des blessés auxquels il donnait sans compter son dévouement et ses soins. Nous le suivons ainsi pas à pas depuis le premier jour de la mobilisation jusqu'à sa rentrée en France à la fin de septembre 1914, et nous revivons avec lui toutes les angoisses de ces premières semaines de la guerre où les événements se précipitèrent avec une telle rapidité qu'on put croire que la France ne résisterait pas au choc brutal de l'ennemi. Mais ce qui nous émeut par dessus tout au milieu de ces souvenirs poignants enregistrés au jour le jour, ce sont les pages où le Dr Simonin nous retrace le martyre de deux petits villages de Belgique qui, à la fin d'août 1914, connurent toutes les infamies : « Les crimes d'Ethe et de Gomery, écrit l'abbé Wetterlé dans l'émouvante préface où il présente l'ouvrage au public, resteront l'éternelle flétrissure de l'armée germanique. Jamais vainqueur ne fit preuve d'une sauvagerie aussi rebutante, d'un tel sadisme de cruauté. Comment un peuple qui se disait civilisé, a-t-il pu se laisser entraîner à de pareilles ignominies? La mentalité allemande éclate là dans toute son horreur ! » Et en effet, en lisant ces pages empreintes d'une indignation contenue qu'on ne peut manquer de partager, on se prend a douter que des hommes de notre temps aient pu accumuler froidement autour d'eux tant d'horreurs et tant de cruautés inutiles. Et pourtant l'impartialité si sincère avec laquelle l'auteur nous en fait le récit ne permet pas de récuser son témoignage. Mais quel contraste avec l'indomptable bonne humeur de nos troupiers, avec la noble attitude et le dévouement inlassable de nos médecins et de nos infirmiers, avec la dignité et la belle tenue morale de quiconque porte l'uniforme français ! Aussi le simple récit de ces heures douloureuses, où l'auteur anime tout sans presque jamais parler de lui, est-il un réconfort en même temps qu'un encouragement à persévérer dans la lutte jusqu'au châtiment de la race maudite à jamais souillée par ses propres excès." (F. L., La Réforme sociale, 1918)
Association Soissonnais 14-18, 1996, in-4°, 28 pp, 4 pl. de photos en couleurs hors texte, 31 photos dans le texte, une carte et un croquis, broché, couv. illustrée, bon état
Historique de la ferme ; Les combats ; Le soldat artiste ; Soissonnais 14-18 ; Autour de Confrécourt.
Hachette, 2004, in-4°, 285 pp, nombreuses illustrations en noir et en couleurs, reliure éditeur, jaquette illustrée, bon état
La vie quotidienne, les uniformes des soldats, les nouvelles armes, une chronologie de la guerre.
Presses de la Cité, 1966, in-8°, 251 pp, 2 planches hors texte (portraits photographiques de Pétain et de Gaulle avec envois a.s. au général Spears), cart. éditeur, jaquette, bon état
"Quoi que suggère le titre, il ne s'agit pas là d'un nouveau parallèle, mais de deux récits : Pétain et de Gaulle ont sauvé leur patrie, l'un en 1917, bien plus qu'à Verdun, lorsqu'il mata les mutineries, l'autre en 1940, de la manière qu'on sait. L'ensemble se lit avec intérêt même si la méthode historique de l'auteur du Témoignage sur une catastrophe est moins assurée que son humour." (Revue française de science politique, 1967)
Payot, 1927, in-8°, 246 pp, traduit de l'allemand, reliure demi-percaline carmin, dos lisse avec pièce de titre basane noire et fleuron doré (rel. de l'époque)(pièce de titre montée à l'envers), bon état (Coll. de mémoires, études et documents pour servir à l'histoire de la Guerre mondiale)
Souvenirs sur la guerre sous-marine allemande. En 1914, Spiess, avec Weddigen, torpilla, sur le U-9, le Hogue, le Cressy et l'Aboukir.
Berger-Levrault, 1914, in-12, 60 pp, broché, couv. lég. salie, bon état (Coll. Pages d'histoire - 1914-1915)
Berger-Levrault, 1917, in-12, 319 pp, broché, bon état (Coll. Pages d'histoire - 1914-1917)
London, Henry Frowde: Hodder & Stoughton, s.d. (1916), gr. in-8°, (100) pp, non paginé, 6 planches d'illustrations hors texte (3 en couleurs), 32 illustrations en noir dans le texte, 7 cartes, cart. illustré de l'éditeur, dos toilé, état correct. Texte en anglais
Bel album patriotique à destination du jeune public, abondamment illustré, décrivant les différents théâtres d'opération de l'armée britannique pendant la Grande Guerre (The Spirit of Britain, Trench Warfare, The Action at Loos, The Fight ay the Suez Canal, The Dardanelles, The Campaign in Mesopotamia, The Expedition to Salonika, Colonial Wars, Air Raids, The Heroic Side of the War, Heroism in the Ranks). — 'Herbert Strang' est le pseudonyme de George Herbert Ely (1866-1958) et Charles James L'Estrange (1867-1947), qui publièrent avec succès de très nombreux récits d'aventures et documentaires entre 1903 et 1939.
Plon, 1939-1940, 2 vol. in-8°, ii-499 et 396 pp, 16 planches de photos hors texte, biblio, brochés, bon état
Les 2 volumes relatifs à la Première Guerre mondiale de cette monumentale biographie en 6 tomes d'Aristide Briand (1862-1932). — Si on excepte Jaurès, trois hommes dominent la vie politique française durant les trente premières années du XXe siècle : Clemenceau, Poincaré et Briand. — Briand revient au gouvernement fin juillet 1914, d'abord comme ministre de la Justice de René Viviani, puis d'octobre 1915 à mars 1917, comme président du Conseil, détenant le portefeuille des Affaires étrangères. Il joue donc un rôle essentiel dans la première phase de la guerre. Le 25 décembre 1916, au début de son sixième gouvernement, dont le ministre de la Guerre est maintenant Lyautey, Joffre est remplacé comme commandant en chef par Nivelle, favorable à la reprise de la stratégie offensive et qui prépare une grande opération pour le printemps 1917. En février 1917, Briand est confronté aux débuts de la révolution en Russie. Le départ de Lyautey en mars entraîne la chute du ministère, avant que Nivelle ait lancé l'offensive du Chemin des Dames, qui sera d'ailleurs un échec. Combattu depuis des mois avec acharnement par Clemenceau, leader des jusqu'auboutistes, il cesse d'être ministre en mars 1917...