8, rue Bréa
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France
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Phone number : 01 43 54 43 61 Mexico, Editorial Jerusalem de México, 1966, gr. in-8°, 388 pp, reliure cartonnée illustrée de l'éditeur, très bon état. Traduction en espagnol de "The Committed Life"
Basándose en la eterna sabiduría bíblica y de los Sabios talmúdicos, la Rebetzin Esther Jungreis nos recuerda los principios necesarios para vivir una vida mejor y más comprometida. Inspirador y profundamente conmovedor, este libro llegará a los corazones como ningún otro.
Revue Proche-Orient et Tiers-Monde, 1985, in-8°, 176 pp,
Laffont, 1992, in-8°, xix-233 pp, 8 pl. de photos hors texte, broché, couv. illustrée, bon état, envoi a.s. à Hervé Bourges (“A Hervé Bourges, cet ouvrage qui éclaire quelques responsabilités pas si anciennes qu'on l'imagine. Amicalement ...”)
L'histoire du fichier des Juifs recensées en 1940, retrouvé en 1991. — En 1991, Serge Klarsfeld découvre dans les archives du secrétariat d'Etat aux Anciens Combattants ce qui semble être le fichier de la préfecture de police de Paris. Ce fichier aurait été constitué, entre le 3 et le 19 octobre 1940, dans le cadre du recensement imposé à tous les Juifs domiciliés dans le département de la Seine. A la suite de cette découverte, Annette Kahn se livre à une minutieuse enquête sur le rôle de l'administration française pendant l'Occupation : les recensements, la traque et les rafles, la "disparition" ou la destruction, après la Libération, des archives compromettantes et enfin, au coeur de l'ouvrage, la polémique incompréhensible autour de la conservation et de l'accès au fichier.
Brepols, 1990, pt in-8°, 233 pp, 27 photos en couleurs sur 16 pl. hors texte, 3 cartes, biblio, reliure cartonnée de l'éditeur, bon état (Coll. Fils d'Abraham)
En janvier 1985, la presse internationale révélait qu'un pont aérien secret avait transporté en Israël 15.000 réfugiés falashas chassés d'Éthiopie par la guerre et la famine. Ces fuites empêchèrent l'évacuation des 10.000 falashas restants mais informèrent le grand public de l'existence de ces "Juifs noirs d'Éthiopie" ignorant l'hébreu et partageant le mode de vie des autres Éthiopiens. Steven Kaplan, chercheur à Jérusalem est l'un des meilleurs spécialistes des Falashas. Il replace dans son double contexte, éthiopien et juif, passé et présent, cette communauté insolite, aux origines mystérieuses: restée fidèle à certains usages bibliques abandonnés par le judaïsme, comme les sacrifices, elle n'avait pas hésité à adapter à ses besoins des éléments du christianisme éthiopien (notamment le monachisme ou certains écrits apocryphes qui paraissent ici pour la première fois en français).
Seuil, 1991, in-8°, 421 pp, 32 pl. de photos hors texte, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état. On joint 2 coupures de presse sur l'ouvrage
"André Kaspi offre ici la première synthèse accessible à un large public des nombreux travaux sur les Juifs de France pendant l'Occupation effectués depuis la Libération, et surtout depuis les années quatre-vingt. Etude de la persécution, de la résistance juive, mais aussi de la vie quotidienne. Son objectif : saisir une histoire vue de l'intérieur, tout en la remplaçant dans le cadre de l'histoire de la France et de celle de l'Europe. Indispensable." (Annales ESC, 1993)
Liana Lévi, 1995, in-8°, 206 pp, 9 études par Etienne Fouilloux, Patrick Weil, Robert Frank, Sylvie Anne Goldberg, Esther Benbassa, Michaël R. Marrus, etc.
Grasset, 2011, gr. in-8°, 593 pp, 16 pl. de photos et documents hors texte, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
En octobre 1939, Emmanuel Ringelblum, historien de formation, avait entrepris de rassembler systématiquement les documents touchant le sort des Juifs de Pologne et consitua autour de lui un groupe de bénévoles pour qui l'injonction à sa souvenir (Zokhar) était une forme élémentaire de résistance et qui se donna pour nom de code "Oyneg Shabes" : "Joie du sabbat", en hébreu. Si Ringelblum et sa famille périrent en mars 1944, comme la majorité des quelque soixante membres de ce réseau – historiens, sociologues, économistes, éducateurs, écrivains, poètes, en sorte qu'aucun domaine de la vie ne soit ignoré –, le groupe réussit à travailler d'arrache-pied jusqu'au printemps 1943, pour écrire la chronique de la disparition de la communauté yiddish. Sentant l'imminence d'une fin proche, les archivistes réussirent à cacher des milliers de documents dans des bidons de lait ou des boîtes en fer-blanc avant de les enterrer. Servi par un talent de conteur qui n'est pas sans rappeler celui des Disparus, cet ouvrage est sans conteste un des livres les plus importants sur la Shoah à côté de ceux de Hilberg et de Friedländer. Car au-delà de l'histoire magistrale d'une famille, d'un historien et d'un groupe, au-delà d'un tableau de la culture yiddish et de son inscription dans la culture polonaise et russe de l'époque, c'est véritablement l'histoire de l'Holocauste vécue par ses victimes contemporaines qu'offre ce livre.
Albatros, 1976, in-8°, 238 pp, traduit de l'anglais, 10 cartes, biblio, couv. lég. défraîchie, bon état
“L'ouvrage qui démythifie tous les aspects du conflit israélo-arabe.”
Solar, 1970, in-8°, 245 pp, broché, couv. illustrée, bon état
Sim Kessel était boxeur français professionnel avant la seconde guerre mondiale. Résistant et juif, il fut arrêté à Dijon, puis envoyé à Drancy et déporté à Auschwitz. Il y fut interné pendant deux ans... Vingt-cinq ans plus tard, il témoigne. — "En décembre 1944, j'ai été pendu à Auschwitz. Un concours de circonstances exceptionnel, peut-être unique, m'a sauvé la vie. Je n'ai pas écrit le récit de mon aventure concentrationnaire pour en tirer avantage mais pour témoigner, pour que le souvenir des martyrs soit évoqué, pour que les jeunes, qui le plus souvent n'ont jamais entendu parler des camps, soient informés. Pourquoi ai-je attendu vingt-cinq ans avant de publier ce livre ? Les années ont passé sans que je trouve l’occasion et la force de rassembler mes souvenirs. La réadaptation à la vie a été longue. Trois années de torture quotidienne ne laissent pas seulement des traces physiques. Comme tous les rescapés, j'ai lutté contre l'obsession insupportable du souvenir, chaque page écrite me valait des nuits de cauchemars." (Sim Kessel)
P., Maisonneuve et Larose, 1993, gr. in-8°, 415 pp, préface de Pierre Albert, annexes, biblio, index, broché, bon état
Ouvrage issu de thèse. — "Ce livre, nourri par une longue recherche dans des archives et des centres de documentation israéliens, européens et américains, apporte beaucoup de nouvelles informations sur la vie de la presse mais aussi sur le monde juif européen de l'époque précédant immédiatement l'éclosion du sionisme. Il sera désormais un indispensable ouvrage de référence pour toutes les études sur la société juive et fournira sur les origines d'une presse moins bien connue que la presse yiddish mais tout aussi importante, la matière d'une utile réflexion autour de l'activité et des idées des Bril, Zederbaum, Sokolov, Slonimski... Ces premiers journalistes utilisèrent la langue hébraïque pour le journalisme d'actualité et l'analyse des faits et idées du XIXe siècle européen ; ils sont les ancêtres directs des grands journaux israéliens actuels." (Pierre Albert)
Grasset, 1985, in-8°, 296 pp, traduit de l'américain (“Child of the Holocaust”), broché, couv. illustrée, bon état, ex. du SP
"La nuit dernière les Allemands sont venus et ont emmené tous les Juifs." Par ces mots s'ouvre le cauchemar d'un petit garçon, Juif polonais de neuf ans, Jankele Kuperblum. En une nuit, il perd toute sa famille, se retrouve seul, fuyant de refuge en refuge, persécuté par les adultes dont il ne comprend pas l'acharnement. Avide d'amour encore plus que de pain, il est prêt à trahir sa race et sa foi pour être accepté par ceux qui le pourchassent. Mais on ne change pas ainsi de peau et d'âme, et Jankele l'apprendra cruellement à ses dépens au cours de quatre années de guerre. Ce témoignage authentique a été écrit par la seule personne qui pouvait le faire : Jankele Kuperblum, devenu citoyen canadien sous le nom de Jack Kuper. Sa victoire sur la mort et celle, miraculeuse, de l'innocence sur la haine. — "Jankele, enfant juif polonais, voit en une nuit toute sa famille emmenée par les Nazis. Perdu dans une Pologne rurale profondément antisémite, Il va errer, se cacher et chercher de difficiles et précaires refuges. Petit garçon abandonné, Jankele cherche autant à se faire aimer et accepter qu'à survivre. Au bout de quatre ans de guerre, Il aura effectivement survécu, mais au prix du reniement de ses onglnes et d'une pseudo intégration au monde polonais." (Lectures, juillet-août 1985)
Les Editions Noir Sur Blanc, 2008, gr. in-8°, 443 pp, traduit de l'anglais, 16 pl. de photos hors texte, broché, couv. illustrée, bon état
Alex Kurzem, un Australien moyen d'une soixantaine d'années, ne se sépare jamais d'une vieille mallette en cuir. Il décide un jour de l'ouvrir pour son fils, historien, et, à l'aide des photos et documents qu'elle contient, il lui raconte enfin le drame de son enfance. Par bribes, se désolant des lacunes de sa mémoire, il dévoile l'une des histoires les plus singulières de la Seconde Guerre mondiale : comment un enfant juif de sept ans est devenu la mascotte des nazis. Avec la patience d'un chercheur, mais aussi avec la ferveur d'un fils, Mark Kurzem va retrouver les pièces manquantes, réordonner les événements, identifier les lieux et les acteurs. Ce livre retrace à la fois l'histoire vécue et le chemin de l'enquête, mêlant la voix irremplaçable du survivant au récit d'un historien. Octobre 1941, la Shoah par balles ensanglante la Biélorussie. Caché dans un arbre, l'enfant de cinq ans voit périr sa famille. Sans grand espoir, il s'enfonce dans la forêt glaciale. Lorsqu'il sera découvert, à bout de forces, par des SS lettons, il apprendra à leur cacher qu'il est juif. Très vite, le régiment ira jusqu'à le déguiser d'un uniforme miniature de caporal SS. Malgré son jeune âge, Alex est déchiré entre la conscience du mal auquel il assiste et sa volonté de survivre. "J'étais un animal de compagnie qu'on dressait", explique-t-il à son fils. Les soldats lettons l'ont sauvé de la forêt. Ils lui ont aussi volé son enfance et son identité.
München, Ner-Tamid-Verlag, 1958, gr. in-8°, 406 pp, 32 pl. de photos hors texte, reliure toile éditeur, bon état. Texte en allemand
Solin, 1990, pt in-8°, 199 pp, introduction de Jacquy Chemouni, broché, bon état
Georg Mordekhaï Langer (1894-1943) est initié très jeune à la pensée hassidique, au mysticisme juif. A Prague, il connaît assez intimement Kafka à qui il enseigne l'hébreu. En 1923, il publie cette interprétation psychanalytique du hassidisme. La position de Langer est originale : il refuse le réductionnisme psychanalytique, sans rejeter les découvertes de Freud. Si la psychanalyse lui paraît un outil capital pour comprendre le judaïsme, il ne la considère pas comme une façon de traduire « l’unité du réel ». Reconnaître les pulsions sexuelles, le complexe d’Œdipe, la pulsion de mort, etc., au cœur du judaïsme et de l’histoire juive, n’implique pas un rejet de la croyance religieuse. Selon Langer, l’inconscient est la source de la révélation et les lois juives trouvent leur origine dans l’Éros, mais il n’en conclut pas, à l’instar de Freud et de la majorité de ses disciples, que la croyance est un leurre, un complexe infantile persistant, à la coloration névrotique. Le judaïsme n’a rien à « craindre » de la psychanalyse. Celle-ci ne peut qu’enrichir la compréhension de la « vérité » de la pensée juive. Pour Langer, les systèmes explicatifs juif et psychanalytique se complètent : chacun aborde la réalité sur des plans différents. C'est ainsi qu'adepte du hassidisme, Langer n'en continuera pas moins à publier régulièrement des écrits psychanalytiques dans la célèbre revue Imago que dirigeait Freud.
Calmann-Lévy, 1973, gr. in-8°, 689 pp, 6 cartes, glossaire, biblio, index, cart. éditeur, titres dorés au dos, sans la jaquette, bon état
C'est une histoire exceptionnelle que celle du sionisme. En cinquante ans, ce qui était au départ une utopie aboutit à la création d'un État : Israël. Ce sont les étapes de cette longue marche, faite de succès et d'échecs, de réussites et de tragédies, que retrace, avec l'objectivité de l'historien, le livre de Walter Laqueur. Fondateurs et dirigeants du sionisme, de Herzl à Weizmann, pionniers et chefs politiques, propagandistes et diplomates, tous ces acteurs de l'histoire du sionisme revivent dans ce livre, indispensable à la compréhension du conflit israélo-arabe.
Calmann-Lévy, 1972, in-8°, 298 pp, biblio, glossaire, index, broché, bon état (Coll. Diaspora)
La Grande Revue, 1899, gr. in-8°, 25 pp, broché, couv. lég. salie, état correct. Edition originale
On trouve dans le même numéro (septembre 1899) un intéressant article de Henri Turot sur la guerre américano-philippine, ce conflit armé qui se déroula de 1899 à 1902 dans les Philippines entre les États-Unis et la Première République philippine à la suite de la guerre hispano-américaine (36 pp), une étude de Gaston Bonnier sur le transformisme expérimental (la théorie de l'évolution) (35 pp), une autre sur la chanson populaire aux îles Baléares par Paul Olivier (31 pp) et des souvenirs de jeunesse sous le Second Empire par André Theuriet (45 pp).
LEBIGUE (Jean-Baptiste), Michel GAREL, Dominique COURVOISIER.
Reference : 120108
(2001)
S.l.n.n., 2001, in-4°, 350 pp, nombreuses illustrations en couleurs, reproduction des documents avec un important commentaire, index, reliure pleine toile verte de l'éditeur, jaquette illustrée, bon état
Cette publication a accompagné l'exposition de ces manuscrits à la Bibliothèque nationale de France (janvier 2001). Des manuscrits du Moyen Age, enluminés, à ceux d'Apollinaire, Aragon, Breton, Camus, Céline, Cocteau, Eluard, Gide, Giono, Sartre, etc. —Copieuses notices sur les manuscrits du Moyen Age par Jean-Baptiste Lebigue (pp. 7-129), sur les manuscrits hébreux par Michel Garel (pp. 130-139), sur les manuscrits modernes des XVIIIe et XIXe siècles (pp. 141-176) et sur les manuscrits modernes du XXe siècle (pp. 177-304) par Dominique Courvoisier, suivies de la Description des textes des manuscrits médiévaux (pp. 307-347).
Tours, Editions J. L., 2001 gr. in-8°, 251 pp, 9 photos sur 7 pl. hors texte, 9 photos dans le texte, broché, couv. illustrée, trace de pli sur la couv., bon état, envoi a.s.
P., Rousseau et Cie, 1934, gr. in-8°, 150 pp, broché, dos recollé, bon état (Comité des Délégations Juives, Cahiers n°s 11-14). Rare
"Cette étude, admirablement réalisée et très complète dans son analyse, raconte la terrible histoire du sort des Juifs d'Europe centrale et orientale pour qui le siècle dernier, avec son effondrement du féodalisme et son adhésion partielle au libre-échange et au libéralisme, apparaît aujourd'hui comme un âge d'or. Les extrêmes du nationalisme d'après-guerre, le fascisme à divers degrés d'intensité, le capitalisme d'État et l'arrêt de l'émigration se sont combinés pour provoquer un désastre chez les Juifs de cette région, qui représentent environ 50 % des Juifs du monde. L'État corporatif, qui régit et organise une part croissante de la vie économique de ses citoyens, laisse peu de place aux activités individualistes dans lesquelles les Juifs ont généralement trouvé leur vocation, et offre de larges possibilités à ceux qui veulent empêcher l'entrée des Juifs dans les seules entreprises qui offrent quelque sécurité ou perspectives. L'auteur traite pleinement de la situation en Allemagne, mais il montre clairement que la situation des Juifs dans de nombreux pays voisins n'est guère meilleure – un fait généralement occulté par les aspects dramatiques et sensationnels de l'antisémitisme nazi. Le livre contient des statistiques remarquablement intéressantes sur la population et la répartition économique. Deux faits significatifs sont qu'au cours des cent dernières années, la population juive a été multipliée par cinq, alors que la population mondiale a doublé, et qu'au cours de la même période, les Juifs, qui sont arrivés au douzième rang des peuples européens, ont occupé la quatrième place dans les chiffres de l'émigration." (A. A. Mocatta, International Affairs, Vol. 14, No. 4 , 1935)
Fayard, 1987, in-8°, 365 pp, traduit de l'anglais, notes, index, broché, couv. illustrée, bon état
Au nom de la lutte contre l'Etat d'Israël, les attentats se sont multipliés ces dernières années, en Europe notamment, contre des personnes et des institutions juives. dans les pays arabes, les diatribes et les pamphlets se multiplient contre les Juifs au titre de l'antisionisme : il n'est ainsi pas rare d'y relire les accusations de déicide autrefois lancées par la chrétienté contre les juifs, ou les pires élucubrations raciales telles que l'Europe en connut à partir du XIXe siècle; il est banal d'y voir le génocide nazi minimisé, nié, voire justifié. Aussi Bernard Lewis, orientaliste de réputation mondiale, a-t-il voulu répondre raisonnablement à la question : quelle place occupe dans le conflit israélo-arabe l'antisémitisme – cette haine quasi-viscérale qui, par-delà des divergences politiques évidentes et même un rejet de l'autre, normal en temps de guerre, fait des Juifs une incarnation diabolique du mal par excellence ? Grâce aux perspectives historiques, religieuses et culturelles, l'auteur éclaire les notions de Juifs et de Sémites, de Judaïsme et d'Islam, de sionisme et d'antisémitisme. il révèle les grandes inflexions de l'époque contemporaine: à partir de la Deuxième Guerre mondiale et des agissements de l'Allemagne hitlérienne en pays arabes, les terres d'Islam sont contaminées par un antisémitisme européen destructeur, contre lequel elles étaient jusqu'alors immunisées. Avivé par les défaites face à Israël et par le drame palestinien, l'antisémitisme, qui empoisonna une chrétienté qui en a désormais honte, a-t-il définitivement infecté le monde arabe ? A moins qu'un dialogue israélo-arabe courageusement accepté de part et d'autre ne vienne briser la dangereuse spirale de la haine qui guette déjà chacun.
Stock, 1989, in-8°, 152 pp, traduit du néerlandais, 8 pl. de photos hors texte, broché, couv. illustrée, tranche, premiers et derniers feuillets piqués, état correct (Coll. Judaïsme/Israël)
Le Journal d Anne Frank s'arrête le 1er août 1944. Le 4, la famille Frank fut arrachée à la relative sécurité de « l'Annexe », et déportée. Seul, M. Frank revint. Anne mourut au camp de Bergen-Benson en mars 1945. Six femmes ont partagé sa captivité, au camp de transit de Westerbork à Auschwitz-Birkenau, puis Bergen-Belsen. Willy Lindwer, un journaliste néerlandais, à recueilli leur témoignage. Avec des mots simples, déchirants, ces survivantes parlent d'elles et de l'ultime calvaire de la petite Anne. Le récit des sept derniers mois de sa courte vie, dont on savait jusqu'à présent peu de chose, se présente comme le complément nécessaire du Journal. Il est aussi l'éclairage indispensable d'une des pages les plus sombres de l'histoire de l'humanité.
Editions du Cerf, 2002, in-8°, 291 pp, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
Qui fut Salomon Mikhoëls (1890-1948), cet homme qui se disait "submergé de destins" ? Un tsaddik, "un juste", portant sur les épaules le poids de sa communauté, un homme fidèle à la tradition hassidique qui donnait rendez-vous en son âme à toutes les âmes d'Israël. Et aussi un grand acteur, qui, parce qu'il les interprétait, ressentait les affres et les joies d'un peuple auquel il appartenait et qu'il a souvent représenté. Sonia Sarah Lipsyc, auteur et metteur en scène, donne ici à lire la pièce qu'elle a écrite, s'inspirant de Mikhoëls, laquelle retrace la rencontre imaginaire du grand acteur russe du théâtre yiddish d'Etat avec les figures les plus marquantes du théâtre juif. Deux textes théoriques viennent compléter sa mise en lumière du théâtre juif : Pour une métaphysique du théâtre juif, véritable historique du théâtre juif de l'Antiquité à la création de l'Etat d'Israël en 1948, et Grammaire d'un acteur juif, qui expose, à partir des Causeries sur le théâtre de Salomon Mikhoëls, la philosophie de l'acteur, ses réflexions et ses références à la tradition juive.
P., Lecoffre, 1886, in-8°, xi-506 pp, 6e édition, broché, dos refait toilé, 1er plat de couv. lég. sali, rousseurs éparses sur les premiers et derniers feuillets, bon état
Né en 1836, Joseph Lémann, Juif converti devenu prêtre catholique, consacra toute son existence, jusqu'à sa mort en 1915, à tenter de convertir ses anciens coreligionnaires au christianisme. — "La nation française a eu la générosité – en 1775, sous Louis XVI – d'ouvrir aux Israëlites les avenues de la société ; après quoi, elle ne s'est plus inquiétée des résultats. Quand en s'est aperçu que les juifs étaient citoyens, ils étaient déjà, en partie, les maîtres." (p. V). Deux chapitres relatent l'intéressant procès qui opposa le Juif Cerfbeer à la ville de Strasbourg, au sujet de l'autorisation des Juifs à résider dans la ville.