8, rue Bréa
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France
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Phone number : 01 43 54 43 61 Le Pavillon, Roger Maria éditeur, 1971, in-8°, 357 pp, préface de Ernest Labrousse, avant-propos de Jean Dubois, broché, bon état
Thèse de troisième cycle (1970) sur le vocabulaire du Congrès de Tours. — "Cet ouvrage s'inscrit dans une large recherche pluridisciplinaire. Il intéresse l'historien puisque l'étude porte sur le XVIIIe Congrès du Parti Socialiste (S.F.I.O.) tenu à Tours en 1920. Il y fut décidé d'adhérer à la IIIe Internationale (Internationale Communiste) par une large majorité, qui donna au parti la dénomination « communiste », tandis que la minorité reconstituait un parti « socialiste ». Mais cet ouvrage intéresse également le linguiste. On y analyse, en effet, une série de textes (titres de journaux, discours les. plus longs, manifestes terminaux, etc.) par la méthode de Z. Harris. L'auteur démembre les textes par des procédures particulières de segmentation et, à partir de thèmes relativement neutres ou « à définir » (comme le mot « socialisme »), il constitue des classes de prédicats. Les phrases sont ramenées à des schémas comparables par l'utilisation systématique des renseignements que nous fournit la grammaire (ainsi la réduction des phrases emphatiques à des phrases assertives). Le sens du texte est alors donné par l'ensemble des prédicats constitués autour d'un mot. Une des conclusions principales qui se dégage est la suivante : il existe une continuité historique dans le lexique politique entre 1920 et les cinquante années qui ont précédé..." (Albert Verdoodt, Revue belge de philologie et d'histoire, 1976)
La Renaissance du Livre, s.d. (1923), in-12, 312 pp, broché, couv. lég. salie, sinon bon état (Documents et témoignages contemporains)
Dans cet ouvrage sur la politique des débuts de la Troisième République (Waldeck-Rousseau et le waldeckisme, Combes et le combisme, l'Affaire Dreyfus, du pacifisme à l'antipatriotisme, la guerre à l'idée religieuse, cuisine politique 1900-1910, etc.), Louis Marcellin a synthétisé certains des sentiments anti-parlementaires qui s’étaient développés en France au cours des décennies précédant la Première Guerre mondiale. Sinon, l'auteur s'excuse de n'avoir pas observé l'ordre chronologique pour ce quatrième volume, paru après “Politique et Politiciens pendant la guerre” (2 vol.) et “Politique et Politiciens d'après guerre”. — "Dans son nouveau volume, “Politique et Politiciens d'avant guerre”, parmi cent portraits et mille anecdotes, notre confrère L. Marcellin conte celle-ci : après le 18 mars, Raoul Rigaud fut nommé préfet de police... Voici le décret qui fut pris : « Article Premier. – La préfecture de police est supprimée. Art..2. – Le citoyen .Raoul Rigaud est chargé des fonctions que remplissait le préfet de police »." (Le Figaro, 23 mars 1924)
La Renaissance du Livre, 1923, in-12, 410 pp, broché, état correct (Coll. Documents et témoignages contemporains)
La vie politique en France de l'armistice de 1918 à 1923. L’auteur a également publié « Politique et Politiciens pendant la guerre » (2 tomes).
Grasset, 1973, in-8°, 249 pp, broché, bon état
"Ecrit au lendemain des élections législatives de 1973, l'ouvrage de G. M. constitue une synthèse des analyses, des objectifs et de l'image de lui-même que le Parti communiste français entend promouvoir pour détruire les préventions qui existent à son égard et qui font obstacle à la victoireélectorale de l'union de la gauche. Reprenant les critiques essentielles adressées par le mouvement communiste au régime capitaliste et à « ce qu'on appelle par antiphrase “le monde libre” », il s'attache surtout à démontrer le caractère humaniste, patriotique et démocratique du projet et de la pratique communistes. G. M. réaffirme l'attachement de son parti aux valeurs et aux procédures de la démocratie représentative et renouvelle les garanties offertes notamment à la petite propriété, à la démocratie locale, aux libertés intellectuelles et religieuses par le « régime démocratique nouveau » que le PCF entend contribuer à instaurer. D'une lecture aisée, l'ouvrage aborde de front la plupart des questions posées au PCF, même si les réponses qu'il y apporte n'emportent pas toujours la conviction, par exemple lorsque, prompt à déceler et à dénoncer l'antisoviétisme, il brosse un tableau fort peu critique de la réalité socialiste en Europe orientale, tout en niant l'existence d'un « modèle » de socialisme. L'ensemble traduit néanmoins un incontestable effort pour dépeindre avec simplicité et sincérité un Parti communiste « à coeur ouvert » qui entend assumer tout à la fois l'ambition révolutionnaire et l'héritage de la tradition française." (Revue française de science politique, 1974)
Editions Sociales, 1980, in-8°, 201 pp, broché, couv. illustrée d'une photo de G. Marchais, bon état
Grasset, 1977, in-8°, 224 pp, broché, couv. illustrée d'une photo de G. Marchais, bon état
"Amis ou adversaires, les Français ont les yeux tournés vers le Parti communiste. Ils voient en lui une force influente de la vie nationale. Ils veulent savoir ce que sont les communistes et ce qu'ils proposent. Ils le veulent d'autant plus qu'ils ont conscience de vivre un de ces moments importants où beaucoup de choses peuvent changer en France. Parmi les questions innombrables qui lui sont posées au cours de ses nombreux déplacements à travers les régions de France, ou dans son courrier quotidien, Georges Marchais a retenu celles qui reviennent constamment. Il s'agit d'interrogations essentielles, qui portent sur des points auxquels les Français attachent une importance décisive. Ces questions sont au nombre de dix : dans ce livre, Georges Marchais y répond à son habitude. Franchement." (4e de couverture)
PUF, 1953, in-8°, viii-240 pp, biblio, index, broché, couv. lég. salie, bon état (Coll. Bibliothèque de la science économique)
"C'est une heureuse idée qu'a eue M. Marchal de faire revivre la pensée économique en France, et d'en rassembler les récentes manifestations. Cette mise en ordre, d'apparence facile, est en fait une entreprise très délicate dont M. a tiré le meilleur parti et qui rendra les plus précieux services. On notera en particulier le conflit de « l'économisme » et du sociologisme et les progrès des recherches sur le comportement. Quelque peu oublié par la doctrine libérale, l'homme reprend une place essentielle dans les débats." (Alfred Sauvy, Population, 1953) — "Dans l'avant-propos de l'ouvrage qu'il vient de faire paraître sous ce titre, le professeur André Marchal exprime la crainte d'être accusé « d'erreurs grossières, d'omissions, de parti pris, d'incompréhension, de confusionisme et de modernisme ». Abordant, ce qui est plus délicat encore que l'actualité des faits, celle de la pensée, l'auteur s'exposait à bien des périls ; il a su triompher de tous. Son analyse – et ceci ne surprendra point ceux qui ont lu ses précédentes oeuvres – n'omet rien d'essentiel ; elle est claire, concise, impartiale. C'est dire qu'il n'est pas question de la résumer..." (Pierre Dieterlen, Revue économique, 1953)
Jean Picollec, 1986, in-8°, 482 pp, notes, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
Mermoz ? Un aviateur, certes. L'un des plus grands... Le héros de la fameuse Aéropostale. L'animateur d'un mouvement politique et social, aussi, membre éminent du Parti social français créé par le colonel de La Rocque. Mais surtout un homme. Avec ses qualités. Et ses faiblesses... Sous la plume de Bernard Marck, Jean Mermoz, le pilote audacieux, vainqueur du désert, de l'océan, de la nuit, de la montagne et du temps, se fait fils attentionné et tendre, amant multiple et fougueux, camarade fidèle et farceur, ami des enfants. Assurément, il présentait le bon profil pour faire face. Reconstituée à partir d'une correspondance abondante et souvent inédite, de confidences et de nombreux témoignages, voici une vie intense et palpitante. Récit d'une passion exemplaire, cette biographie vous révèle une âme et vous ouvre les portes d'un cœur. Non, Jean Mermoz n'a pas disparu dans l'Atlantique Sud, le 7 décembre 1936 ! Il vous attend dans ce livre...
Chez l'Auteur, Université de Paris I -Panthéon Sorbonne, 1986, 3 vol. in-4°, 601 pp, pagination continue, texte dactylographié, biblio, brochés, bon état
Thèse pour le doctorat d'état sous la direction de René Girault. — I. Les derniers vestiges du communisme monolithique ; II. L'Eurocommunisme ; III. Le retour de la Chine dans le mouvement communiste international. — Le récit du dernier acte d’une épopée qui commença en 1917 avec la Révolution d’octobre, cette thèse raconte la fin d’un rêve et la disparition d’un mythe : celui de la révolution mondiale et de l’avènement d’une cité idéale : la patrie des travailleurs. Le « socialisme réel » des pays de l’Est européen et de l’Asie, l’« orientation » vers le même socialisme de certains pays d’Afrique, la recherche d’une « troisième voie » par certains partis communistes occidentaux, devaient déboucher sur une configuration nouvelle du communisme mondial ; mouvement monolithique dans les années vingt et trente, celui-ci apparaît de nos jours comme le plus morcelé et le plus divisé. Des sources de première main et des témoignages directs des principaux dirigeants communistes à travers le monde ont permis à Lilly Marcou d’en brosser cette histoire méconnue et parfois inconnue.
Pygmalion, 2002, gr. in-8°, 398 pp, 8 pl. de photos hors texte, un tableau généalogique, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
Après une jeunesse romanesque et tumultueuse, Carol II devint, une fois monté sur le trône, le plus grand monarque de la Roumanie moderne. Pendant ses dix années de règne (1930-1940), il ne cessa d'œuvrer à la modernité, à l'urbanisation, à l'éducation et à l'essor culturel de son pays, luttant contre la Garde de Fer qui semait la terreur et contre les querelles incessantes des formations politiques. Et pourtant, les trahisons se succédaient autour de lui : celles de sa mère et de sa fratrie, de sa femme, des dignitaires qui l'entouraient, des puissances occidentales, de Hitler et de Staline. Personnage insaisissable et imprévisible dans sa vie privée, il refusa néanmoins de se séparer de sa maîtresse honnie, qui nuisait à sa popularité. Il mourut, oublié de tous, rejeté par son fils, dans un exil solitaire au Portugal, où un cercueil provisoire abrite encore sa dépouille. Le temps est aujourd'hui venu de rendre sa vraie stature à cet homme inclassable, de redécouvrir son itinéraire dans l'Europe mouvementée de l'entre-deux-guerres, de comprendre sa complexité fascinante et ses contradictions déroutantes. Grâce à des sources inédites, principalement le journal intime de Carol et des documents d'archives ayant appartenu à la maison royale, Lilly Marcou retrace son cheminement et dresse le bilan de son règne. Elle nous fait découvrir un homme à la fois fort et vulnérable, un roi fidèle et éclairé, hédoniste et toujours amoureux, un esprit lucide et vigilant qui, entièrement dévoué à son pays, combattit pour le bonheur de son peuple.
Ramsay, 1986, in-8°, 491 pp, biblio, annexes, index, broché, bon état
Récit du dernier acte d’une épopée qui commença en 1917 avec la Révolution d’octobre, ce livre raconte la fin d’un rêve et la disparition d’un mythe : celui de la révolution mondiale et de l’avènement d’une cité idéale : la patrie des travailleurs. Le « socialisme réel » des pays de l’Est européen et de l’Asie, l’« orientation » vers le même socialisme de certains pays d’Afrique, la recherche d’une « troisième voie » par certains partis communistes occidentaux, devaient déboucher sur une configuration nouvelle du communisme mondial ; mouvement monolithique dans les années vingt et trente, celui-ci apparaît de nos jours comme le plus morcelé et le plus divisé. Des sources de première main et des témoignages directs des principaux dirigeants communistes à travers le monde ont permis à Lilly Marcou d’en brosser cette histoire méconnue et parfois inconnue.
Société Générale d'Imprimerie et d'Edition, 1932, in-12, 380 pp, broché, rares qqs soulignures crayon. Bon état
Editions de Minuit, 1968, in-8°, 281 pp, broché, couv. à rabats lég. salie, état correct. Edition originale en français, augmentée d'une préface inédite de l'auteur (Vignes, 547)
Marcuse propose dans son Homme unidimensionnel une critique du monde moderne qui emporte à la fois le capitalisme et le communisme soviétique, basée sur la constatation, dans les deux systèmes, de l'augmentation des formes de répression sociale (qu'elle soit d'ordre privé ou public). Ainsi, la tendance, dans les pays supposément marxistes, à la bureaucratisation était, pour Marcuse, tout aussi opposée à la liberté que dans les pays occidentaux.
New York, Monthly Review Press, 1991, in-8°, 302 pp, une carte, photos dans le texte, glossaire, chronologie, broché, bon état. Texte en anglais
Denoël, 2001, in-8°, 333 pp, traduit de l'anglais, ouvrages cités, discographie, index, broché, couv. illustrée, bon état
1967, l'Amérique est doublement en guerre. À l'extérieur avec la guerre du Vietnam, à l'intérieur avec les émeutes raciales et le « Summer of love » californien. Le pays « où tout est possible » est en train de sombrer. 1967, Bob Dylan enregistre en secret, dans le sous-sol d'une maison de Woodstock nommée Big Pink, ce qui deviendra les mythiques “Basement Tapes” (les bandes du sous-sol). Il incarne cette Amérique déchirée. Déjà, deux ans plus tôt, au festival de Newport, le fantôme de l'électricié s'est emparé du chanteur et son public ne le supporte pas. Celui qui représentait jusqu'alors la renaissance du folk américain et de son rêve de paix devient le prophète d'une révolution en marche. Greil Marcus met en lumière la violence et la démesure de la réaction suscitée par le virage qui valut à Dylan d'être traité de « Judas ». Les “Basement Tapes” sont le reflet d'un pays clandestin, d'une république invisible qui cherche ses racines dans une tradition orale muant au gré des secousses du grand drame américain.
Société libre d'Emulation de la Seine-Maritime, 2003, gr. in-8°, 139 pp, 24 illustrations dans le texte, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
8 études érudites. Ce bulletin rassemble les contributions d'un colloque organisé à Rouen en octobre 2002, dont le thème général portait sur "Les Hauts-Normands et l'innovation technique et sociale aux expositions universelles (1851-1937)". Nous signalons plus particulièrement deux articles : celui consacré aux moteurs Simplex d'Edouard Delamare-Deboutteville et Léon Malandin ainsi qu'un autre sur le cinéorama de Raoul Grimoin-Sanson.
P., Comité pour l'histoire économique et financière de la France, 1991, 2 vol. in-8°, P., Comité pour l'Histoire Economique et Financière de la France/Imprimerie Nationale, 1991, coll. "Histoire économique et financière de la France", 2 volumes in-8, 1456p. (pagination continue), figures, graphiques et tableaux, bibliographie & index, broc
MARGAIRAZ (Michel), J.-L. Robert, Pierre Saly, Michel Pigenet.
Reference : 107168
(1998)
Editions Atlande, 1998, in-12, 320 pp, 10 cartes et graphiques, chronologie, biblio, glossaire, index, broché, bon état (Coll. Clefs Concours)
Hatier/Rageot, 1987, in-4°, 330 pp, préface de Charles Biétry, 430 photos, palmarès, reliure simili-cuir bordeaux éditeur, jaquette illustrée, bon état
P., Ernest Flammarion, s.d. (1927), in-12, 297 pp, broché, bon état
L'adaptation théâtrale de ce célèbre roman des Années folles (en 1929, plus d'un million d'exemplaires avaient été tirés en France), bien moins commune que le livre, et suivie surtout par 100 pages de documents sur le scandale (pp. 199-297 : Histoire d'un film, le livre et l'outrage aux moeurs, Quelques opinions, Documents). — Le roman présente une jeune femme indépendante menant une vie sexuelle très libre, avec des partenaires aussi bien masculins que féminins... Monique Lerbier est heureuse : elle épousera bientôt l'homme qu'elle aime. Un soir, pourtant, elle le surprend en compagnie de sa maîtresse. Humiliée, elle se venge avec le premier venu, puis, au lieu de rentrer dans le rang comme ses parents le lui intiment, elle décide de prendre en main son destin et ses amours. Avec gourmandise, curieuse de tout, Monique va alors multiplier les expériences émancipatrices, avec des femmes comme avec les hommes qu'elle ravale au rang de simples reproducteurs ou de "belles machines à plaisir"... Si les femmes ont commencé à se couper les cheveux "à la garçonne", c'est grâce à ce roman de 1922 qui fut le plus grand best-seller des Années folles... Victor Margueritte (1866-1942) s'est fait surtout connaître par le caractère audacieux de ses ouvrages, qui traitent de sujets alors polémiques, comme la libération de la femme ou l'union entre les peuples : “La Garçonne” (1922), le plus connu de ses romans, fut l'objet d'un énorme scandale qui assura le succès de l'auteur et consacra son nom parmi les écrivains sulfureux de l'époque. Il lui valut également d'être radié de la Légion d'honneur...
Autrement, 1998, in-8°, 225 pp, 6 photos, une carte, chronologie, biblio, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Naissance d'un destin)
"Fort bien documenté, cet ouvrage ne concerne par définition que l'enfance et les années de formation du personnage, mais là encore, l'hagiographie ou la diffamation ont tellement sévi que cette intelligente mise au point est tout à fait bienvenue." (Libération, 1998)
Seuil, 2017, in-8°, 382 pp, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
Le 23 janvier 1917, une grève spontanée d'ouvrières du textile entraîne les métallos voisins et les partis révolutionnaires réticents, et débouche sur l'abdication du tsar et la constitution du premier soviet. Les femmes accèdent soudain à des fonctions dirigeantes. Premier livre à s'intéresser à leur rôle dans la révolution russe, le travail de Jean-Jacques Marie brosse une galerie de portraits hauts en couleur, mais surtout éclaire la façon dont l'émancipation des femmes est intimement liée à la rupture historique de 1905-1917. Il retrace cette lutte, ses avancées, décrit ses égéries et le changement de mœurs qu'elles imposèrent. Il permet ainsi de dégager quelques grandes figures de femmes révolutionnaires, des héroïnes populistes – troquant la volonté utopique d' « instruire le peuple » contre la tentative d'abattre les dignitaires du régime (Sofia Perovskaia, Vera Figner) – aux respectueuses pétitionnaires fusillées ou sabrées du Dimanche rouge. Il revient sur le passage de l'acte individuel héroïque à l'action collective dans un monde soudain en mouvement (Maria Spiridonova, Inessa Armand, Alexandra Kollontaï), mais aussi sur le choc de la mobilisation et de la guerre. Qu'elles soient commissaire aux armées, théoricienne, agitatrice, chef de guerre, journaliste engagée, terroriste ou à la tête de bandes insurgées, l'irruption de ces femmes accompagne un changement législatif et social radical, du droit de vote et de l'éligibilité à toutes les fonctions au droit à l'avortement, immenses avancées vers l'égalité qui furent, comme tant d'autres, piétinées par Staline.
PUF, 1997, gr. in-8°, 191 pp, biblio, index, broché, bon état (Coll. Connaussance de l'Est)
Criminalité, mafia, corruption font la une des organes de presse russes. Le monde du crime est-il le présent et l'avenir de la Russie démocratique ou bien constitue-t-il un épouvantail brandi par des journalistes assoiffés de sensationnel et des politiciens retors ? Pour répondre à cette question décisive, cet ouvrage établit une géographie économique de la mafia, recense la liste de ses principaux secteurs d'activité, démonte les mécanismes de son fonctionnement, étudie ses réseaux d'influence et sa pénétration au sein de l'État et de ses principales composantes (administration présidentielle, ministères de l'Intérieur, de la Défense, Procurature...). La Russie du crime examine enfin le rapport entre les réformes économiques engagées à partir de l'effondrement de l'URSS et les différentes manifestations du crime organisé à l'intérieur et à l'extérieur de la Russie, en même temps que leurs incidences sur la société.