8, rue Bréa
75006 Paris
France
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Phone number : 01 43 54 43 61 P., Robert Laffont, 1959, in-12, 282 pp, broché, couv. lég. salie, bon état. Exemplaire enrichi d'un envoi autographe signé de l'auteur sur le faux titre
"« Mère prétend que tout ce que l'on regarde peut devenir une aventure »... Cette citation d'Andersen sert fort opportunément d'exergue aux quarante « contes de l'inattendu » de Gilbert Cesbron, écrits, comme le titre l'indique, pendant que le monde entier dort, avec l'auteur bien éveillé à la barre. Nous sommes donc entraînés dans un monde étrange, fait de visions et de rêves, de prémonitions et de coïncidences étranges ou de miracles, un monde où les bêtes parlent, où les arbres, les pierres, la pluie, le brouillard, la mer et le vent, prennent en charge le destin des hommes. Pour Gilbert Cesbron, tout peut en effet devenir une aventure vers l'inconnu, comme pour les enfants. Le pouvoir infini de fabulation de Cesbron réveille l'écho des profondeurs oubliées de l'enfance. Ces contes sont aussi variés que possible, mais d'une manière ou d'une autre, ils mettent tous l'accent sur une relation cachée entre tous les êtres vivants, sur la communauté de sentiments dans toute la création, en dehors des limites du temps et de l'espace. Ils font preuve d'une grande pitié et d'une grande tendresse pour les petits et les faibles, et en même temps d'un humour délicieux. Ce sont des histoires enchanteresses, techniquement solides, simplement et magnifiquement écrites." (Danielle Chavy Cooper, Books Abroad, 1960)
P., Robert Laffont, 1965, in-12, 251 pp, broché, couv. passée, bon état. Exemplaire enrichi d'un envoi autographe signé de l'auteur sur le faux titre
Une affiche de film un objet de plastique, la mort d'un chômeur, celle de Jean Cocteau : de l'événement le plus solennel au fait le plus banal, il n'est rien qui laisse Gilbert Cesbron indifférent, qui ne suscite en lui un battement de cœur, une inquiétude, une question. Mille questions, et qui nous concernent tous. Les réponses de Gilbert Cesbron tombent, lucides et sévères, car ce sont celles d'un chrétien exigeant et sensible. Mais cet ouvrage contient aussi des contes cruels sur l'époque, ses manies et ses impostures. II s'achève sur un diagnostic de « l'homme malade de son siècle », mais aussi sur une lumière et une espérance : une sentinelle attend l'aurore...
P., Librairie Séguier, 1988, in-8° carré, 361 pp, 12 pl. de photos hors texte, chronologie, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
L'hypothèse principale du livre de Gwendolyne Chabrier est que la compréhension que Faulkner a pu avoir des relations familiales à l'intérieur de ses romans a évolué en fonction de la conception que lui-même a pu se faire de sa propre famille tant parentale que maritale. Parti d'une représentation très sombre des relations familiales où la mésalliance, l'adultère et l'inceste sont le lot tragique des fratries, Faulkner se servant de son travail d'écriture comme d'une thérapie réparatrice, va parvenir au travers de ses romans au fur et à mesure de leur création, à améliorer l'image détériorée qu'il avait de la famille en général et de sa famille en particulier... Mêlant oeuvre et vie, aux confins de l'essai et de la biographie, le livre de Gwendolyne Chabrier parvient très finement à éclairer la biographie par la création sans tomber dans les pièges d'une réduction intempestive ou d'une interprétation sans nuances. (4e de couverture)
P., Dorbon Aîné, s.d. (1911), in-8°, 76 pp, broché, état correct
Amiot-Dumont, 1954, in-8°, 334 pp, broché, qqs rares soulignures crayon, bon état
Flammarion, 1991, in-8°, 475 pp, 16 pl. de gravures hors texte, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Grandes biographies Flammarion)
George Sand n'est que passions multiples et contradictoires : passion du travail et passion du plaisir qu'elle nomme pudiquement "un embrasement céleste". Passion pour son fils, Maurice, et passion pour ses amants qu'elle considère comme autant d'enfants. Passion pour la liberté et passion pour l'esclavage. Passion des voyages qui l'entraînent en Italie ou en Espagne, et passion pour son refuge de Nohant. Passion pour les idées et pour les hommes, et, parfois, pour les femmes, quand cette femme, comme une Marie Dorval, incarne en sa personne le théâtre romantique. Séduisante comme Natalie Barney, intrépide comme Alexandra David-Néel, cousine par alliance de ma chère Marie-Antoinette, George Sand avait tout pour me devenir également chère, et elle l'est devenue depuis que j'ai lu, en 1964, le premier volume de sa Correspondance éditée par Georges Lubin. Vingt-quatre ont suivi, et, de ces lettres, naissent des évidences qui détruisent bien des légendes ! ...
Flammarion, 1992, in-8°, 361 pp, lettre-préface de Marguerite Yourcenar, 16 pl. de photos hors texte, index, broché, couv. illustrée, bon état
La vie de ma chère Natalie Barney est une suite ininterrompue de grandes amours. Car la séduction, la vraie, ignore les méfaits de l'âge. Et depuis sa naissance, le 31 octobre 1872, Natalie n'a pas cessé de séduire et de faire naître les oeuvres les plus diverses des passions qu'inspiraient sa beauté, son esprit, sa personnalité de femme libre en un temps où les femmes l'étaient si peu. Pour elle, Liane de Pougy écrit son roman "Idylle saphique", Renée Vivien compose ses meilleurs poèmes et Romaine Brooks ses meilleurs portraits. Remy de Gourmont lui adresse ses "Lettres à l'Amazone". Mais l'Amazone ne s'est pas contentée d'être une muse. Elle est l'auteur de livres de souvenirs, "Souvenirs indiscrets", "Traits et portraits", "Aventures de l'esprit", qui appartiennent à l'histoire littéraire de notre siècle, comme son salon qu'elle a tenu à Paris, au 20 rue Jacob, de 1910 à 1970, et où elle a reçu ses amis qui se nommaient Anatole France, Paul Valéry, Colette, Pierre Louÿs, Paul Morand, Gertrude Stein, Milosz ou Max Jacob. Le 29 juillet 1963, dans une lettre, Marguerite Yourcenar déclare à Natalie Barney : "Je me suis dit que vous aviez eu la chance de vivre à une époque où la notion de plaisir restait une notion civilisatrice (elle ne l'est plus aujourd'hui)." Cette notion a marqué l'existence de l'Amazone qui, m'ayant choisi pour confident, m'avouait sereinement à l'automne 1963 : "Je crois ne m'être jamais approchée d'un être sans lui faire du bien". Elle me répétait aussi : "Mieux vaut passer sa vie à se créer soi-même qu'à procréer." Cette biographie en forme de témoignage apporte de multiples preuves à ces deux affirmations. (Jean Chalon)
Champion, 1966, 2 vol. gr. in-8°, xi-395 et 475 pp, 60 planches hors texte, index, reliures pleine toile écrue de l'éditeur, bon état
Important ouvrage : Tome I : Maître Alain Chartier, secrétaire du roi ; Pierre de Nesson, le poète de la mort ; Noble homme Jean Régnier, le prisonnier ; Michault Taillevent, valet de chambre de Philippe le Bon ; Pierre Chastellain, dit Vaillant ; Tome II : Un prince des lys et de la poésie : Charles d'Orléans ; Le Pauvre Villon ; Arnould Greban; l'auteur du Mystère de la Passion ; Jean Meschenot, le « Banni de Liesse » ; Maître Henri Baude, élu des finances et poète ; Jean Molinet, rhétoriqueur.
La Ferté-Vidame, Editions Les Temps neufs, 2020, in-8°, 73 pp, 8 pl. d'illustrations hors texte en couleurs, postface de Jean-Marc Hovasse, biographe de Victor Hugo, broché, couv. illustrée, bon état. Edition originale sur papier courant tirée à 200 ex. seulement
Il est un petit poème que Victor Hugo a composé à l’âge de quinze ans, en 1817, mais qui n’a été publié qu’en 1934, peu avant le cinquantenaire de sa mort, et qui dissimule dans son acrostiche le prénom, inaperçu depuis deux siècles, d’un amour de prime jeunesse : Honorine. Qui était Honorine ? En admirateur inconditionnel et passionné du grand écrivain depuis ses vertes années, Éric Chams, qui a percé le secret de ce poème découvert à dix-neuf ans en 1973, conduit pas à pas le lecteur dans les arcanes d’une (en)quête au long cours. Avec une minutie implacable, comme dans sa seconde recherche relative à un mot trompeusement flatteur de Sainte-Beuve sur Hugo, dont il restitue le véritable sens. Et un humour acéré que révèle le billet d’humeur final visant à extirper le grand Hugo de la griffe du temps présent.
Angers, 1944, in-8°, lii-266 pp, 11 pl. hors texte, traces de scotch sur les gardes, cart. à coins
Troesnes, Corps 9 Editions, 1986, in-8°, 245 pp, traduction par R. Berger et F. Suard, introduction historique de Michel Rouche, tableaux généalogiques, glossaire, table des noms propres, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Trésors littéraires médiévaux du Nord de la France)
P., Marpon et Flammarion, s.d. (1891), 2 vol. in-12, lxviii-210 et 322 pp, reliures pleine toile carmin décorées en noir, bleu et or de l'éditeur, titres dorés aux 1er plats et aux dos, qqs rares rousseurs, pt trace de mouillure au tome 2, bon état (Coll. des Epopées nationales)
Par Jean Chapelain (1595-1674), conseiller de Louis XIII en ses conseils, précepteur des enfants, puis administrateur des biens du marquis de Latrousse, chez qui il demeura dix-sept ans, élu en 1634 à l'Académie française. Son âge et ses infirmités lui firent refuser la place de précepteur du Dauphin. Il fut en grande faveur auprès de Richelieu et de Mazarin, pensionné par le duc de Longueville, puis par Louis XIV. Il connaissait le latin, l’italien et l’espagnol ; sa première publication fut la préface d’Adone du poète italien Marini : sa première oeuvre poétique fut La Pucelle, poème en vingt-quatre chants, dont douze seulement furent imprimés (1656), qui contient quelques beaux vers mais dont l’insuccès fit perdre à Chapelain presque tout son prestige.
Grasset, 1972, in-8°, 350 pp, broché, couv. à rabats lég. salie, bon état
"En 1940, c'est-à-dire à trente-quatre ans, j'avais entrepris de me débarrasser de mon enfance en la jetant dans un livre. Ni mes souvenirs, ni moi-même, n'étions sans doute assez mûrs pour que leur récolte me parut longtemps en valoir la peine. Peu satisfait de la forme que je leur donnais, conscient surtout de la banalité du propos, j'enfouis cela au fond d'un tiroir. Des cent pages alors écrites, j'ai extrait plus tard quelques morceaux, notamment la première partie du petit récit intitulé Simone, qui ont pris place dans la mosaïque de l'un ou l'autre de mes ouvrages. Ils eurent le bonheur d'y plaire, parfois plus que le reste, à qui je plais. Je les ai remis ici à leur place, dans leur forme primitive et intégrale. Si ce livre-ci a néanmoins sa chance d'être mené jusqu'au bout, après six lustres d'oubliette – j'en rédige la préface le 8 mai 1970, à titre de pari avec moi-même –, c'est qu'un fait nouveau, ou plutôt quelqu'un a remis en appétit d'écrire le mémorialiste avorté que je fus. Comment ? Par l'intérêt qu'il prend à tout ce que je lui raconte de ma famille et de moi : "Tu devrais écrire ces choses", me dit-on, avec un regard irrésistible. Il a fallu qu'on insistât : tout occupé à vivre, je ne me sentais guère d'humeur à ruminer mon passé. J'écris donc d'abord pour grâce à qui mille souvenirs que je croyais perdus ont refait surface. Peut-être aussi fallait-il être devenu un vieux monsieur, pour avoir le courage de retendre la main au petit garçon abandonné autrefois.À trente-quatre ans, j'avais été stimulé par des vestiges de haine et je voulais régler leur compte aux miens. Aujourd'hui, non seulement j'obéis aux sollicitations de la tendresse, mais l'expérience que j'ai acquise m'incline à plus de compréhension, par là d'indulgence, et je souhaite que les pages qui vont suivre, si cruelles, parfois, paraîtront-elles, soient de poésie autant que de vérité." (M. C.)
P., Nizet et Bastard, 1928, in-8°, 171 pp, biblio, index, reliure pleine toile bleue, dos lisse avec titres dorés (rel. de l'époque), bon état
Le roman mauresque en France aux XVIIe siècle ; au XVIIIe siècle ; au commencement du XIXe siècle. — "Comme la galanterie, le mythe mauresque est d'origine nettement aristocratique. Il est né de l'admiration éperdue que vouent au roman de Ginés Perez de Hita (“Historia de los Vardos de los Négris y Abencerrages...”, Saragosse, 1595, couramment désignée en France sous le titre de “Guerres civiles de Grenade”) des cercles comme ceux de l'hôtel de Rambouillet et de Mme de Sablé. Voiture, l'apôtre et peut être le créateur de ce mythe, diffuse et fait admirer l'ouvrage espagnol avec enthousiasme..." (Micheline Cuénin)
Grasset, 1930, in-8° couronne, 202 pp, broché, couverture rempliée, qqs rares piqures, bon état (Coll. Pour Mon Plaisir). Edition originale numérotée sur papier Alfax Navarre
Albin Michel, 1961, in-12, 186 pp, broché, bon état. Edition en partie originale, certaines nouvelles sont inédites d'autres sont parues en 1946 mais elles sont relues, corrigées et parfois modifiées. Un des 300 exemplaires hors commerce numérotés sur papier alfa "Cellunaf"
Editions de la Nouvelle Revue Critique, 1947, in-12, 182 pp, 10 illustrations et la reproduction en hors texte de deux dessins inédits, broché, bon état
"Les rigoureuses méthodes de recherches de Charles Chassé (1883-1965) l'amenèrent à révéler de quelles mystifications ont procédé la célébrité d'Alfred Jarry et d'Ubu Roi, ainsi que celle du douanier Rousseau. On sait comment Ubu Roi, lors de sa première représentation, en décembre 1896, fut porté aux nues par nombre de critiques et d'auteurs comme une œuvre géniale où l'on voulait voir, sous la farce, la virulente satire d'une bourgeoisie égoïste, stupide et malfaisante, et découvrir un sens profond aux singularités de son vocabulaire. Jarry avait bien révélé, très discrètement, que « Ubu n'était que la déformation par un potache d'un de ses professeurs » et, à sa mort, en 1907, Valette dans le Mercure de France, et Laurent Tailhade avaient dit que Jarry avait écrit la pièce au collège en collaboration avec deux camarades. Le véritable auteur d'Ubu Roi, Charles Morin, alors lieutenant au 15e d'artillerie à Douai, avait d'ailleurs, dès le 17 décembre 1896, dévoilé dans une lettre à Henri Bauër, l'un des plus élogieux critiques de Jarry et de la pièce, les origines et le véritable caractère de celle-ci, tout en se défendant d'en vouloir revendiquer publiquement la paternité. Mais cette lettre demeura ignorée jusqu'au jour où Ch. Chassé la découvrit chez une bibliophile parisienne et l'on continua d'attribuer Ubu Roi à Jarry et de faire l'Ubu le symbole de la muflerie, de l'inconséquence et des ridicules du plus antipathique bourgeois. C'est l'enquête que Ch. Chassé, de retour en Bretagne après la guerre de 1914-18, entreprit auprès d'anciens camarades de Jarry, élèves comme celui-ci du «père Hébé», le professeur qui avait fourni le personnage d'Ubu, qui aboutit à faire la lumière sur la genèse de la pièce et le véritable rôle de Charles Morin, de son frère Henri et d'Alfred Jarry. La fortune le servit en lui faisant rencontrer le premier qui commandait le dépôt d'artillerie de Brest au moment même où lui-même venait d'être nommé professeur à l'Ecole Navale. Dans une brochure, “Sous le masque d'Alfred Jarry. Les sources d'Ubu Roi” (Floury, 1921), il put établir, en se fondant sur un solide ensemble de documents et de témoignages : – 1) Qu'Ubu Roi fut entièrement composé en 1886 par Ch. Morin, alors élève du lycée de Rennes, et n'était qu'un des épisodes fantaisistes imaginés par un groupe de potaches sur le compte d'un professeur aux allures prudhommesques et à la sévérité maladroite dont la classe était le théâtre d'inimaginables chahuts. – 2) Que Jarry, arrivé au lycée de Rennes en 1888, après le départ de Ch. Morin, y fut le camarade du jeune frère de celui-ci, Henri Morin, par lequel il connut la pièce d'Ubu Roi ; c'est Henri Morin qui lui en communiqua le manuscrit et l'autorisa en 1894 à la mettre au théâtre à la condition de changer les noms qui pourraient se prêter à des rapprochements indiscrets. C'est ainsi que le père Hébé devint Ubu. – 3) Qu'autrement le texte de Jarry ne diffère de celui de Ch. Morin que par une dizaine de variantes insignifiantes. La reprise d'Ubu Roi en 1922, par Lugne Poë au théâtre de l'Œuvre fut un four. Mais le personnage d'Ubu demeura un symbole et l'on continue encore d'attribuer Ubu Roi à Jarry. Les Sources d'Ubu Roi furent vite épuisées. Ch. Chassé les a complétées et développées en 1947, additionnées d'une étude sur le Douanier Rousseau, sous le titre : “Dans les coulisses de la gloire, d'Ubu Roi au Douanier Rousseau”. On y verra que, s'il a dépouillé Alfred Jarry de la paternité d'Ubu Roi, il lui a du moins reconnu la gloire d'avoir découvert et lancé le douanier Rousseau. Il paraît en effet certain que si Jarry n'avait pas connu celui-ci, originaire comme lui de Laval, et qui avait été en relation avec son père, et n'avait trouvé drôle de l'introduire parmi des artistes de ses amis pour en faire le jouet d'une énorme mystification, la peinture du douanier serait restée ignorée, même d'Apollinaire auquel Jarry avait fait connaître le naïf artiste et qui prit en charge la renommée de celui-ci après la mort de son ami. Faire l'histoire de cette mystification en restituant une authentique image du douanier Rousseau, parut à Ch. Chassé une belle occasion de s'amuser des inconséquences des snobismes qui font si facilement fortune dans le domaine de l'art plus encore que dans celui de la littérature...". (Armand Rébillon, Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest, 1966)
P., Garnier Frères, s.d. (1908), fort in-12, 486 pp, une gravure en frontispice, broché, rousseurs, qqs marques au crayon en marges, état correct
Texte identique à l'édition précédente (Discours historiques sur la chute de l'empire romain, la naissance et les progrès du christianisme, et l'invasion des barbares), composé en très petits caractères, moins la dernière partie : Analyse raisonnée de l'histoire de France.
Belin, 1989 in-8°, 330 pp, préface de Denis Woronoff, présentation et notes de Jean-Claude Bonnet et Pierre Frantz, broché, bon état (Rapports à l'Empereur sur le progrès des sciences, des lettres et des arts depuis 1789, III)
En 1808, l'Institut présente à l'Empereur cinq tableaux sur les progrès de l'esprit depuis 1789. Ce bilan, qui répond à une commande, relève à la fois du traditionnel « rapport au Prince » et du grand mouvement des statistiques napoléoniennes. Publiés ensemble pour la première fois, ces textes sont le dernier sursaut de la « République des Lettres » au siècle des Lumières.
Laffont, 1993, gr. in-8°, 462 pp, traduit du russe, glossaire des principaux noms cités, index, broché, bon état
Vitali Chentalinsky a, pendant des années, fouillé dans les « terribles » archives littéraires du KGB et cherché tout ce qui concernait les maîtres de la littérature russe, poètes et écrivains, que le régime stalinien a emprisonnés, fait mourir dans les camps, parfois même liquidés d'une balle dans la nuque, et dont il a fait interdire les oeuvres. Grâce aux dossiers d'instruction, aux rapports de procès, aux aveux et à la correspondance interceptée mais aussi grâce aux manuscrits retrouvés, nous découvrons de quels talents nous a privés la répression stalinienne et la folie sanguinaire de l'époque. L'auteur ouvre les dossiers d'Issak Babel, Mikhaïl Boulgakov, Pavel Florenski, Nina Hagen-Thorn, Gueorgui Demidov, Boris Pilniak, Ossip Mandelstam, Léon Tolstoï, Nikolaï Kliouïev, Andreï Platonov, Maxime Gorki...
Nelson, s.d. (v. 1930), in-12, 376 pp, un frontispice en couleurs hors texte, reliure toile crème décorée éditeur
La Renaissance du Livre, 1964, in-8°, 227 pp, (Coll. La lettre et l'esprit)
Honoré Champion, 1982, gr. in-8°, 193 pp, glossaire, broché, bon état
Editions du Pré aux Clercs, 1949, in-12, 63 pp, broché, non coupé, couv. lég. poussièreuse, bon état. Rare, envoi a.s. de l'auteur
Née au Caire en 1920, poète, romancière. dramaturge et essayiste, Andrée Chédid s'inspirera toute sa vie de ses origines méditerranéennes, entre l'Egypte, le Liban et la Syrie. Son premier recueil de poèmes, “Textes pour une figure”, publié en France en 1949, est salué par René Char. Dès lors, elle ne cesse de placer le corps au coeur de son écriture : alliant visage, parole et mouvements, les mots sont pour elle une danse animée par ses influences orientales et occidentales. C'est bien ainsi qu'elle décrit sa poésie, "un corps-à-corps incessant avec la vie", une interaction sans cesse renouvelée entre le corps et l'esprit.