8, rue Bréa
75006 Paris
France
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Phone number : 01 43 54 43 61 Saint-Lô (Manche), Editions de Scripta, s.d. (1943), pt in-8°, 254 pp, (I-XIV [titre, le mouvement anthologique bas-normand, remerciements, préface]-15-254 pp), préface de Jean de La Varende et biographies des auteurs par plusieurs écrivains normands, un des 500 ex. sur papier bouffant constituant l'édition revue et corrigée, broché, bon état
Tome I seul (sur 2). Jean-Louis Vaneille est le pseudonyme de Jean Barbaroux. Un second volume [E-Mal] a été publié en 1943. Un troisième volume, annoncé, n'est jamais paru.
Albin Michel, 1948, in-8°, xxv-560 pp, biblio, index, broché, soulignures stylo sur 2 pp, bon état (Coll. L'Evolution de l'Humanité)
Rouen, Lecerf, 1917, in-8°, 71 pp, biblio, cartonnage éditeur à la bradel recouvert de papier marbré, étiquette de titre contrecollée au 1er plat (cart.défraîchi avec mques au dos), bon état. Édition originale tirée à 350 ex. seulement, celui-ci un des 300 ex. numérotés sur vergé d'Arches
"On l'appelle « le bon gros Saint-Amant. » C'est le nom que lui donne encore son plus fervent admirateur, M. Pierre Varenne, qui vient de lui consacrer une assez charmante notice. Était-il bon ? je n'en sais rien. Gros, ce n'est pas douteux : car il a plaisanté lui-même, et plus d'une fois, de sa « bedaine » et du reste aussi de sa grasse personne. Il s'intitule volontiers « le bon gros Saint-Amant. » Il s'appelait Marc-Antoine Gérard ; et, Saint-Amant, ce dut être un surnom, comme jadis on en donnait à chacun des porteurs d'un même nom : mais volontiers il fut ensuite Marc-Antoine de Gérard, écuyer, sieur de Saint-Amant. Sa noblesse n'était que « bien peu de chose, » dit Tallemant, bourgeois opulent qui avait lui-même choisi ses Réaux. Il naquit à Rouen, l'année que le roi Henri entra dans Paris ; et il eut seize ans à l'avènement de Louis XIII..." (André Beaunier, Revue des Deux Mondes, 1918)
P., Del Duca, 1964, pt in-8°, 253 pp, 48 pl. de gravures, photos et fac-similés hors texte, broché, bon état
Ry, Galerie Bovary Musée des Automates, 1983, in-12, 95 pp, 49 illustrations dans le texte, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
Table : G. Flaubert (biographie) ; Le procès ; Le film des opinions ; Les lieux ; Pélerinage à Ry ; Les personnages ; Les témoins ; Raison d'un choix. — Les origines du roman de Gustave Flaubert.
Albin Michel, 1932, in-12, 316 pp, biblio sommaire, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Les vies authentiques)
Albin Michel, 1942, in-12, 318 pp, jolie reliure demi-maroquin vert époque. Bel exemplaire très bien relié
Albin Michel, 1943, in-12, 253 pp, jolie reliure demi-maroquin vert époque. Bel exemplaire très bien relié
Albin Michel, 1942, in-12, 253 pp, jolie reliure demi-maroquin vert époque. Bel exemplaire très bien relié
Albin Michel, 1946, in-12, 255 pp, jolie reliure demi-maroquin vert époque. Bel exemplaire très bien relié
London, Macmillan & Co, july 1944, in-12, xii-40 pp, cart. toilé saumon de l'éditeur, titres en bleu au 1er plat et au dos, cart. lég. sali, bon état
Second tirage (le premier est de juin 1944) de cette traduction en langue anglaise, oeuvre de Cyril Connolly, directeur de la prestigieuse revue Horizon.
Tchou, 1977, gr. in-8°, 252 pp, brochés, couv. à rabats, bon état. Edition originale, envoi a.s.
"L’ouvrage Les Chevaux du Temps (1977) est décrit comme une récréation que s’accorde l’intellectuel engagé que l’on connaît. Dans un récit-cadre, plusieurs personnages sont chargés à tour de rôle de raconter une histoire, dans la longue lignée de la tradition littéraire. Roman ou nouvelles ? La structure adoptée est ambiguë. Vercors plonge le lecteur dans des univers fantastiques à la manière de Nerval ou de Poe." (Nathalie Gibert-Joly, site Jean Bruller-Vercors)
Gallimard, 1996 gr. in-8°, 514 pp, index, broché, couv. illustrée, annotations crayon, sinon bon état
Du tournant des années 1930 à la fin de la IVe République, certains écrivains, des littérateurs se sont engagés à l'extrême droite. Leur définition : un refus violent de la démocratie. On trouve, au départ, l'Action française de Charles Maurras et ses surgeons : les rebelles (Combat, L'Insurgé), les fils ingrats et reniés (les fascistes de Je suis partout, qui se précipiteront dans la collaboration) et aussi, loin de l'Action française qui parlait de roi, d'élite, d'inégalités, le parti populaire français de Doriot : ce parti qui voulait réunir l' "émotion révolutionnaire" et des préoccupations sociales aux promesses de "grandeur", attira (aussi) des intellectuels – Drieu la Rochelle, par exemple, alla y chercher un public, une action, des émois.L'occupation et le régime de Vichy firent éclater ces courants. Après la Libération, de nouvelles configurations se sont formées, réunissant des ennemis hier irrémissibles, devenus plus sensibles à l'identité de leur haine – la démocratie – qu'à leurs affinités, en fait mal décelables. Ce parcours conduit, en particulier, à éclairer trois objets : la France des années de l'occupation, qu'il faut réévaluer ; le rôle de franges intellectuelles dans de douteux combats antidémocratiques ; enfin, la fragilité de la démocratie : faisant appel à la liberté individuelle, à la raison, elle laisse inassouvis, aux extrêmes, ceux qui attendent de la politique le bonheur (à gauche) et la "grandeur" (à l'extrême droite).
Bibliothèque-Charpentier, 1896, in-12, iv-360 pp, reliure demi-basane rouge époque, dos à nerfs orné de filets dorés, un mors abîmé sur 4 cm
P., Chez Creuzevault, 1942, gr. in-8°, (4)-45-(3) pp, 22 illustrations en couleurs, culs-de-lampe rouges, reliure plein maroquin corail, dos lisse avec auteur et titre dorés et caisson losangé doré, plats ornés d'un quadrillage et d'arabesques dorés, contreplats de maroquin corail, encadrements dorés contenant un rectangle du papier de garde, doubles gardes de papier au motifs floraux, tranches dorées, emboîtage de papier marbré à rebords de chagrin corail, très bel exemplaire
Les dessins de Dignimont ont été gravés par Georges Beltrand et coloriés par Edmond Vairel. Ouvrage seulement tiré à 450 exemplaires sur papier de Rives. Superbe reliure d'art signée Jacqueline Rabaud, fille du compositeur Henri Rabaud.
Paris, la Bonne Compagnie, 1942, in-8°, 268 pp, reliure demi-chagrin rouge, dos lisse avec titre doré, tête dorée, couv. illustrée et dos conservés, exemplaire numéroté sur vélin. Bel exemplaire
P., Léon Vanier, 1889, in-12, ii-133 pp, deuxième édition, en partie originale et imprimée à 1000 exemplaires sur papier courant, reliure demi percaline fauve à la bradel, dos lisse orné d'un fleuron doré, date dorée en queue, pièce de titre chagrin noir, plats de papier marbré, couvertures conservées (rel. de l'époque), bon état
Seconde édition, comprenant de nombreux ajouts, corrections et modifications. Les corrections de Verlaine et de Vanier, éditeur de cette nouvelle édition, portent sur une centaine de mots, d'expressions et de portions de phrases. La ponctuation et l'accentuation y sont nettement améliorées.
P., J. Hetzel, s.d. (1903), pt in-4°, (2) ff-370 pp, cartonnage spécial de la Bibliothèque des Succès scolaires : cartonnage toile « bronze japonisant » (du deuxième type) [1903]. « Ce cartonnage n'existe que dans la couleur jaune bronze et avec les tranches rouges. Le décor est noir et vert : la plaque porte les marques de Paul Souze et du relieur Engel. » (Philippe Jauzac. Jules Verne, Hetzel et les cartonnages illustrés, p. 376, n° 1D), un mors fendu sur 3 cm, sinon bon état, sans autres défauts ni rousseurs
Hachette, 1932, in-4°, 157 pp, cart. rouge éditeur, premier plat orné de motifs floraux dorés (Coll. des grands romanciers). Bon état
Genève, Editions de l'Agora, 1981, in-4°, 252 pp, cartonnage rouge illustré de l'éditeur, dos et premier plat très ornés, tranches dorées (imitation des cartonnages Hetzel), dessins par J. Férat, gravures par Charles Barbant, pour Les Indes noires, dessins par A. Marie pour Un Hivernage dans les glaces. Réédition illustrée des Voyages extraordinaires de Jules Verne, reproduisant intégralement l'édition originale Hetzel (texte et gravures). Très bon état
Julliard, 1985, in-8°, 412 pp, textes choisis et préfacés par Ferny Besson, broché, bon état
Dans ces Bananes de Königsberg, Vialatte raconte l'Allemagne telle qu'il l'a vue, entendue, ressentie, de 1922 à 1949. Arrivé en Allemagne en 1922, Vialatte s'installe à Mayence. Il respire à grandes bouffées ce folklore rhénan dont il a tant rêvé. L'écrivain retrouve l'Allemagne éternelle qu'il imaginait, romantique, teintée de piété monastique, le Rhin mystérieux et sa fascinante Lorelei. Assez vite cependant, son enthousiasme faiblit. Déçu, inquiété par l'Allemagne pro-nazie dans laquelle il voit se dessiner très clairement le péril hitlérien, Alexandre Vialatte, entre 1933 et 1939, ne fait plus que de rares et brefs séjours au-delà du Rhin. Personne ne croit à ses angoisses de Cassandre. Ce qu'il pense, redoute, paraît tellement insensé qu'on le laisse rarement s'exprimer. En janvier 1945, « correspondant de presse », il assiste aux procès des criminels de guerre de Belsen. Il les suit, à la fois fasciné et atterré par l'ampleur et l'horreur du drame, par le flegme des bourreaux qui se présentent comme des champions de l'ordre, du devoir et de l'obéissance. « Ils ouvrent sur l'âme nazie et la psychologie du crime des horizons qu'on ignorait jusqu'à ce jour. » Ces Bananes de Königsberg éclairent et nuancent l'apparence de frivolité qu'Alexandre Vialatte s'est amusé, presque toujours, à donner de lui-même. Elles affirment qu'il est aussi un écrivain profond.
Julliard, 1978, in-8°, 314 pp, préface de Jacques Laurent, introduction de Ferny Besson, broché, bon état
"Vous connaissez Vialatte? Vous aimez? Ces questions n'en étaient pas; elles n'en sont toujours pas; elles font partie d'un mot de passe. Une réponse affirmative permet de classer l'interlocuteur. Si l'on aime Vialatte, c'est qu'on pratique une région de la littérature qui va de Morand à Giraudoux. Encore faut-il se méfier du diagnostic car on peut tomber sur un amateur de Vialatte qui déteste Morand et qui raffole d'Audiberti où, ce qui est le plus grave mais existe, sur un fervent de Kafka qui a intégré Vialatte à sa religion... Alexandre Vialatte mourut le 3 mai 1971. Depuis lors, sous les meilleures plumes le même appel a été répété : il faut publier ses chroniques. L'appel a été entendu, ce livre le prouve. II prouve, en paraissant, que notre civilisation subsiste et que contrairement aux sociétés manichéennes elle est toujours disposée à laisser autant de place aux écrivains mineurs qu'aux hercules de la littérature." (Jacques Laurent)
Julliard, 1979, in-8°, 296 pp, chroniques choisies par Ferny Besson, préface de Jacques Perret, broché, bon état
Etrange destin que celui d'Alexandre Vialatte... De son vivant, méconnu et célèbre : d'une part vénéré par un seul petit groupe d'initiés, d'autre part adulé par les milliers de lecteurs de "La Montagne" qui dévoraient ses chroniques quotidiennes chez le médecin ou le coiffeur. Aujourd'hui, enfin reconnu par tous comme un écrivain de génie. Explorateur des mots, capitaine au long cours de la grammaire et de la syntaxe, Vialatte donne ici ses lettres de noblesse à la chronique en embarquant sur son arche hommes, bêtes, choses, arts et bâtisses dont il étudie les édifiants rapports. Nous le suivons, irrésistiblement aimantés par son humour. Nous évoluons avec délices dans les méandres de la langue française. L'appel de ce magicien du verbe et la cocasserie de son monde sont irrésistibles.
Julliard, 1980, in-8°, 318 pp, chroniques choisies par Ferny Besson, préface de Pierre Daninos, broché, bon état
Dernières nouvelles de l'univers : l'homme aujourd'hui ne descend plus du singe mais de l'avion... Il achète un chien imaginaire qui ne tient pas de place, consomme peu et oblige à prendre de l'exercice... D'éminents chimistes ont inventé un produit miraculeux qui ne tue pas les mites mais leur coupe l'appétit... Gardez-vous bien de rire ! Tout est vrai. Vialatte a toujours raison. Il observe et raconte. Il désarticule le temps à loisir et saisit l'irrésistible cocasserie du monde. Fables, pamphlets, poèmes, prophéties, ces chroniques célèbrent l'art d'écrire. Avec une justesse et une virtuosité qui font mouche.
Hachette, 1967, gr. in-8°, 294 pp, 8 planches en couleurs, 70 gravures, portraits et fac-similés en noir dans le texte, imprimé sur papier vergé, reliure simili-cuir vert bouteille décoré de l'éditeur, rhodoïd, étui carton, bon état (Coll. Génies et Réalités)
Hugo (Jacques de Lacretelle) ; Le Romantique (Pierre Moreau) ; Le Dramatique (Pierre-Aimé Touchard) ; Le Lyrique (Gilbert Sigaux) ; Le Romancier populaire (Roger Ikor) ; Le Visionnaire (Paul Zumthor) ; Le Politique (Henri Guillemin) ; L'Homme (André Maurois) ; Hugo, en somme... (Claude Roy). — "On sait avec quel soin sont édités, illustrés et reliés les volumes de la collection « Génies et Réalités »." (André Gavoty, Revue des Deux Mondes)