Paris, Baudoin Frères, 1828, 7 X 11 cm., Relié 345 pp. Pleine basane, dos à nerfs orné de filets dorés et d'un fleuron. Epidermures et rares rousseurs, nom au stylo sur une garde.
Pierre-Jean de BERANGER est un chansonnier français prolifique, qui remporta un énorme succès à son époque.
Paris, à la librairie d'Alexis Eymery, 1816 In-12 de (1) f., XVI, 232 pp., maroquin rouge, trois filets dorés sur les plats, dos à nerfs orné et doré, coupes et bordures décorées, tranches dorées sur témoins (Durvand-Thiret).
Edition originale rare du premier livre de Béranger. Frontispice gravé et vignette au titre. La gloire de Béranger, qui ne s'éteignit pas à sa mort, après avoir duré plus de trente ans, est un des phénomènes les plus curieux de l'histoire littéraire. L'admiration qu'on lui portait égalait, si elle ne dépassait pas, celle qui allait à un Hugo ou à un Lamartine. La masse des lecteur aimait en lui une forme de poésie authentiquement populaire, qui répondait beaucoup plus que la poésie des grands Romantiques à ses goûts profonds. Il était en fait l'héritier d'une tradition de prosaïsme poétique tout à fait conforme au sentiment français. Très bel exemplaire non rogné et bien établi par Durvand. Clouzot, Guide du bibliophile français, 49.
A Paris, chez les Marchands de nouveautés, 1825. Un vol. au format gd in-16 (157 x 103 mm) de 215 pp. et 1 f. bl. Reliure de l'époque de pleine basane glacée et marbrée blonde, filet et dentelle dorés encadrant les plats, dos lisse orné de doubles filets gras dorés, filets maigres dorés, roulettes dorées, larges fleurons romantiques dorés, pièce de titre de maroquin marine, titre doré, palette dorée en queue, chaînette dorée sur les coupes, tranches jaspées.
Edition en partie originale ''composé de 53 Chansons nouvelles''. (in Vicaire). ''Edition originale de la troisième partie''. (in Escoffier). L'ouvrage s'agrémente d'une vignette en page de titre ainsi que de charmants ornements typographiques. Vicaire I, Manuel de l'amateur de livres du XIXème, 400 - Escoffier, Le Mouvement romantique, 526 - Carteret I, Le Trésor du bibliophile, p. 154. Angles émoussés. Quelques discrètes rousseurs dans le texte. Tâche claire affectant un feuillet. Du reste, bonne condition.
Paris, Chez les Marchands de Nouveautés, 1825. 9 x 16, 215 pp., très nombreux culs-de-lampe, reliure dos/coins cuir, tranches ocrées, bon état (pas trop de rousseurs et peu foncées).
"Edition originale de la 3e partie; exemplaire de 1er tirage contenant le texte en entier, sans les cartons des pages 101, 128, 156 où certains vers ont été remplacés par des points; ex-libris de N. Dujardin (avocat)."
Paris Chez les marchands de nouveautés 1825 1 vol. relié in-16, demi-veau lavallière à coins, dos à nerfs orné de frises et filets dorés et à froid, filets dorés sur les plats, couvertures illustrées conservées, non rogné (Durvand-Pinard), 215 pp. Edition originale. Bel exemplaire, bien complet des trois chansons partiellement censurées (avant et après les cartons), dans un joli pastiche de reliure romantique.
Paris Perrotin 1833 1 vol. relié in-16, demi-chagrin à coins bordés d'un filet doré, dos lisse orné en long d'un motif doré romantique, tête dorée, couvertures conservées, XLVII + 249 pp. Edition originale truffée d'un beau portrait par Scheffer contrecollé en frontispice, dans une jolie reliure de l'époque. Ex-libris : Breton Estanove, Mas Grenier. Carteret, I, 135.
Paris, Perrotin, 1833, 10 X 15 cm., relié, 249 pp. Demi-basane, dos lisse à décor romantique, tranches marbrées. Légères rousseurs.
Édition originale. A Paris, chez les Marchands de Nouveautés - 1821 - 246 et 252 pages. Ex libris.Jolie reliure bradel demi vélin ivoire. Dos lisse avec pièce de titre brune. Non rogné. Très rares rousseurs. Très bon état. Bel exemplaire. Format in-12°(16x11).Pierre-Jean de Béranger (1780-1857), est un chansonnier français prolifique qui remporta un énorme succès à son époque. De très nombreuses et grandes figures du XIXe siècle ont rendu hommage à Béranger de son vivant. Chateaubriand : "Sous le simple titre de chansonnier, un homme est devenu un des plus grands poètes que la France ait produits". Goethe : "Béranger est le génie bienfaisant du siècle". Sainte-Beuve : "C'est un poète de pure race, magnifique et inespéré". Eugène Sue cite une strophe entière de sa chanson "le Dieu des bonnes gens" dans son roman-feuilleton Le Juif errant. Sans le citer, Sue évoque "ce couplet de l'immortel chansonnier". Victor Hugo fait chanter quelques vers de Béranger à Éponine dans Les Misérables.
1829-1833 En tout 5 vols in-12, maroquin marine, filets dorés en encadrement sur les plats, dos à nerfs ornés de caissons de fleurons dorés, coupes et bordures décorées, tranches dorées (Pouillet).
Edition originale collective des chansons de Béranger, bien complète du volume de chansons politiques et érotiques paru à l'étranger. Exemplaire réunissant, en premier tirage, les deux suites de gravures destinées à l'illustrer : 103 vignettes hors texte d'après les compositions des frères Johannot, Charlet et Grandville. Elles sont gravées au burin et tirées sur papier vélin. 53 vignettes hors texte des mêmes mais tirées dans des encadrement typographiques. Très bel exemplaire bien relié et sans rousseurs.
Phone number : + 33 (0)1 42 89 51 59
Paris, Perrotin, 1857 1 volume In-8° (15 x 22,8cm) Reliure d'époque demi-basane blonde à petits coins; dos à fleurons à froid et pièces d'auteur et de titre ornées de pointillés dorés et bordées de faux nerfs soulignés de filets dorés, roulettes et filets dorés aux coiffes; tranches jaspées. 1 faux-titre, 1 titre, III + 374p., 1 feuillet. Dos, charnières et coins frottés (ornements à froid du dos presque disparus); petites taches jaune pâle en marge supérieure des 4 premières feuilles, bien propre ensuite; ex-libris contrecollé et manuscrits.
1ère édition de ce recueil des derniers textes du chansonnier Pierre-Jean de BERANGER (1780-1857); précédés d'une lettre de l'auteur à Perrotin de 1838 et de sa "Préface pour mes dernières chansons" de 1842 (édition postérieure à celles des "oeuvres complètes"). Extrait du catalogue éditeur in fine.
Paris, Perrotin, 1859. In-8°, XII-312p. Reliure demi-chagrin noir, dos lisse orné d'un décor doré, tête dorée.
Edition originale. Avec en frontispice un portrait de Béranger en pieds gravé d'après A. de Lemud. Notre exemplaire est en outre truffé d'une quinzaine de gravures imprimées par S. Raçon.
Amsterdam [Bruxelles] Aux dépens de la Compagnie [Poulet-Malassis] 1864 1 vol. relié in-12, demi-chagrin rouge, dos à nerfs orné d'étoiles dorées, (4) + 173 pp. (manque le frontispice, brunissure marginale aux 4 premiers feuillets). Edition originale. Agréable reliure de l'époque. Oberlé, 855.
Émouvante lettre du célèbre chansonnier. Béranger demande la grâce du poète Pierre Lachambaudie, incarcéré après le coup d'état de décembre 1851 au fort d'Ivry et présentement transporté à Brest d'où il doit être déporté à Cayenne. Pour plus de renseignements voyez la notice avant notre nO 906. « Les Fables de Lachambaudie ont eu et ont encore un grand succès; deux fois l'académie les a couronnées ... Lachambaudie a toujours tenu une conduite honorable, malgré son extrême pauvreté. Le besoin de nourrir sa famille lui a donné le courage de colporter lui-même ses œuvres et peut-être en est-il résulté pour lui des accointances qui ont pu le compromettre, lui, homme pacifique et ami de l'ordre. Tel est l'homme, Monsieur le Ministre, pour qui je viens vous supplier de suspendre l'arrêt de déportation qui pèse sur sa tête et qui sera un arrêt de mort ... » « Ami de l'ordre » n'est sans doute pas la meilleure définition que l'on puisse donner de Lachambaudie, mais que ne dirait-on pas pour sauver un ami des chaînes du despotisme ? Quoiqu'il en soit, une fois de plus Béranger fit libérer son ami, ainsi qu'il l'avait déjà fait en 1848.
Paris, Pierre Douville, s.d. (1908) in-8, XV pp., 416 pp., avec un portrait-frontispice, broché.
Tout rapprochait le magistrat normand aux fortes convictions libérales et le chansonnier aux thèmes politiques, toujours en verve contre les pouvoirs en place. Ce dernier avait d'ailleurs défendu Dupont en 1818 quand le ministère omit son nom dans les nouveaux cadres de la magistrature, ce qui revenait à le destituer de ses fonctions de président de chambre à la cour royale de Rouen. Une chanson à la manière de Béranger, Le Trembleur, avait vengé l'offense : "Héritier de la gloire antique, / Admiré de tous les Français, / Le front ceint du rameau civique, / Sous le chaume vivez en paix. / À votre renom j'ai beau croire, / Je pense comme nos ventrus : / On ne vit pas de pain sec et de gloire. / Mon cher Dupont, je ne vous connais plus. / Dupont, Dupont, je ne vous connais plus."
Paris, Perrotin, 1857 1 volume In-8° (14,5 x 23cm) Reliure d'époque demi-basane bleu nuit; dos lisse à 6 petites roulettes dorées, auteur et titre dorés. 1faux-titre, 1titre, 332p.; 1frontispice hors texte, 1 vignette en cul-de-lampe. Reliure frottée, particulièrement le papier de couvrure des plats (manquant sur les bords et avec petit manque sur le 1er plat); pâle mouillure le long de la couture des 4 premières feuilles, puis s'amenuisant en marges inférieures par la suite; cachets d'ancienne bibliothèque.
Ouvrage posthume du chansonnier Pierre-Jean de BERANGER (1780-1857), "poète national" de son époque, au grand succès populaire, et qui fut l'objet de plusieurs procès, dont le récit se termine dans les années 1830 (avec citations de textes); lettres et fin de vie de l'écrivain en appendice; notes avec citation de poèmes; portrait en pied en frontispice, eau-forte d'un dessin de CHARLET de 1834.
Paris, Perrotin, 1857, 1 demi chagrin, dos orné, tranches jaspées ; in-8, f.t., gravure en frontispice: portrait en pied dessiné par Charlet, titre, 332 pp., vignette par Daubigny gravée par Lavoignat, légères rousseurs ;
Phone number : 06 80 15 77 01
P., Perrotin, 1859. Grand in-8 broché, couv. moderne rempliée, couv. anciennes conservées, [2] ff., 399 pp., portrait en frontispice d'après Charlet.
Précédée du catalogue de la librairie Perrotin (8 pp.) Rousseurs éparses, toutes marges conservées, état convenable. - Frais de port : -France 4,95 € -U.E. 9 € -Monde (z B : 15 €) (z C : 25 €)
P., Perrotin, 1858. Grand in-8 pleine toile bleu marine, dos lisse, auteur et titre doré, [2] ff., 399 pp., portrait en frontispice d'après Charlet.
Rares rousseurs, grand de marges, bonne condition. - Frais de port : -France 4,95 € -U.E. 9 € -Monde (z B : 15 €) (z C : 25 €)
Paris, Perrotin, 1857 gr. in-8, 332 pp., portrait en frontispice d'après Charlet, demi-basane rouge, dos lisse, filets dorés Traces noires au dos. (reliure de l'époque).
Tulard, 130. "En dehors de détails biographiques qui appellent bien des critiques, on peut retenir quelques pages sur Brumaire, les entrevues avec Lucien Bonaparte, la composition du Roi d'Yvetot, le policier Piis faisant vendre ses poésies par des gendarmes, l'entrée des alliés à Paris".Bertier, 93.Édition originale. LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
P., Perrotin Libraire, 1859. In-12, br., couv. jaune impr. en noir, en partie non coupé.
Troisième édition après l'Originale de 1857 chez le même éditeur. Catalogue de "La Librairie Perrotin" broché en tête d'ouvrage. Couv. quelque peu émoussée et empoussiérée, quelques rousseurs, sinon, bon exemplaire de lecture.
Perrotin 1860 416 p. in-8 br., ornée d'un portrait en pied dessiné par Charlet, d'une photographie d'après le marbre de M. Geoffroy-Dechaume et de 8 grav. d'après Daubigny, Sandoz et Wattier, couv. et dos défraichis avec petits manques papier, quelques rousseurs, bien complet de ses illustrations
Perrotin, Paris 1845, 14x22,5cm, relié.
Troisième édition en partie originale car augmentée de deux airs avec accompagnements de piano par Mme Mainvielle-Fodor. Reliure en demi basane marron à coins, dos lisse très légèrement passé orné de pointillés et filets dorés ainsi que de filets à froid et comportant de petites traces de frottements, frises à froid en encadrements des plats de papier à la cuve, quelques traces de frottements sur les tranches, reliure de l'époque. Petites rousseurs éparses, un tampon imprimé sur la page de faux-titre en guise d'ex-libris. Rare. - Photos sur www.Edition-originale.com -
08/11/1850 BELLE ET LONGUE LETTRE DE BÉRANGER QUI RÉPOND AUX SOLLICITATIONS DUN AMI EN MISSION AU GUATEMALA.Il le remercie de son envoi, …Vos oiseaux sont magnifiques et vos vers me semblent dheureuses et brillantes inspirations. Limprovisation sy fait peut-être un peu trop sentir [...]. Quant à vos couroucous (cest ainsi quon nomme au Jardin des Plantes vos grimpeurs du Guatemala) ils nous ont ravis ; malheureusement, réduit comme je suis à une étroite mansarde où je nai pas place pour mes livres, je ne saurais donner à vos deux envoyés place dans mon grenier [...]. Ne me plaignez pas de cette dégringolade, qui na influé ni sur ma santé ni sur mon humeur... Il a appris par M. de Lesseps que la mission de Valois au Guatemala avait été prolongée, et ...Mes demandes de Consulat pour vous sont toujours reçues bien froidement [...]. Vous mécrivez que V. Hugo est bien disposé à vous servir. Sans laccabler de lettres ne pourriez vous obtenir quil fît des démarches pour vous [...]. Mais de ce côté encor ma recommandation ne serait pas influente. Je vous ai dit et répété que je vivais loin du monde, comme il convient à un homme de 70 ans. Je nai donc plus de crédit : tâchez donc, si vous le pouvez, de vous faire des protecteurs plus puissans (sic) quun pauvre vieux (sic) ermite dont les prières sont loin davoir lappui des grands personnages de lépoque...En juin 1848 à la demande de Béranger, dont l'ascendance paternelle était picarde comme celle de son ami Valois, ce dernier obtenait un poste au consulat français du Guatemala.Alfred de Valois qui aimait écrire en vers et en prose publia un recueil de poésie en 1863 chez Hetzel : Papier perdu, et des récits de voyages chez Dentu en 1861 : Mexique, Havane et Guatemala : Notes de voyage.
09/04 …Vous êtes toujours malade et toujours sortie. Cest bon signe... remarque Béranger qui a rapporté à sa correspondante un texte : …Jai fait de petites croix aux endroits qui me semblent avoir besoin dêtre retouchés. Vous devinerez bien ce que ces croix veulent dire, si nous sommes daccord sur la nécessité des corrections. Quand vous ne devinerez pas, cest que je me serai trompé. Je suis très satisfait de lensemble de ce morceau qui contient de très beaux passages…
P., Perrotin, 1860-1866, 9 vol. gr. in-8°, * pp, brochés, couv. imprimées lég. salies, rousseurs éparses, dos du volume de Musique brisé consolidé avec du papier cristal, état correct
Première édition de la Correspondance. Les Chansons de Béranger reproduisent l'édition des oeuvres complètes de 1847 avec les mêmes jolies gravures sur acier. Le volume de Dernières chansons avait paru en 1857 chez Perrotin, mais les superbes gravures de Lemud n'ont été gravées qu'en 1860. Ma Biographie, composé par Béranger durant sa résidence en Touraine (1840) ne fut publié qu'après sa mort en 1857. Détail : 1. Chansons de Béranger. Contenant 53 gravures sur acier d'après Charlet, A. de Lemud, Johannot, Grenier, Jacque, Pauquet, Penguilly, de Rudder, Raffet, Sandoz, les dix chansons publiées en 1847 et le fac-similé d'une lettre de Béranger. P., Perrotin, 1865, 2 vol., xl-411 et 401 pp. - 2. Dernières chansons de P.-J. de Béranger de 1834 à 1851. Avec une préface de l'auteur. Illustrées de 14 dessins de A. de Lemud gravés sur acier. P., Perrotin, 1866, 374 pp. - 3. Correspondance de Béranger, recueillie par Paul Boiteau. P., Perrotin, 1860, 4 vol., 431, 443, 460 et 394 pp, un portrait gravé sur acier en frontispice du premier volume. - 4. Ma Biographie, écrite par Béranger avec un appendice et des notes. Ornée d'un portrait en pied dessiné par Charlet, d'une photographie d'après le marbre de M. Geoffroy-Dechaume et de 8 gravures d'après Daubigny, Sandoz et Wattier. P., Perrotin, 1860, 416 pp. - 5. Musique des chansons de Béranger, airs notés anciens et modernes. Neuvième édition, revue par Frédéric Bérat augmentée de la musique des chansons posthumes, d'airs composés par Béranger, Halévy, Gounod et Laurent de Rillé, avec deux tables, l'une alphabétique, l'autre historique des 450 airs du recueil. P., Perrotin, 1865, 344 pp. Le volume de musique est illustré par Grandville de 80 gravures hors texte dont un portrait et un titre "Album de Grandville". Il comprend aussi une vignette de titre. Les Chansons de Béranger (1780-1857) furent poursuivies par le parquet pour délit d'outrage aux bonnes moeurs, à la morale publique et religieuse, offense envers la personne du roi, provocation au port public d'un signe extérieur de ralliement non autorisé par le roi. Béranger comparut devant les assises le 8 décembre 1821 et fut condamné à 3 mois de prison et 500 francs d'amende pour neuf chansons seulement.