GARDIKAS-KATSIADAKIS (Helen) et Catherine BREGIANNI (eds.).
Reference : 122385
(2013)
ISBN : 9789604042579
Athènes, Academy of Athens, 2013, gr. in-8°, 303 pp, Introduction de Catherine Brégianni, 16 photos et fac-similés, tableaux et graphiques, broché, couv. illustrée à rabats, bon état. 14 études. Texte en anglais
"L’histoire rurale européenne est en pleine mutation depuis une vingtaine d’année. L’ouvrage dirigé par Helen Gardikas-Katsiadakis et Catherine Bregianni constitue une excellente illustration de ce phénomène. Il est d’autant plus intéressant qu’il porte plus particulièrement sur des espaces (l’Europe centrale et orientale, en particulier la Grèce contemporaine) et une thématique (les coopératives agricoles) qui sont en définitive assez mal connus. Il s’agit, au-delà des aspects institutionnels, qui ont fait l’objet de travaux déjà anciens et parfois datés, de s’intéresser aux conditions de l’émergence des coopératives agricoles, sur le plan institutionnel, économique (comme moyen d’accès au marché et comme moyens de diffusion des innovations techniques par exemple), politique (comme mécanismes de contrôle social). La première partie (six contributions), intitulée « Agricultural cooperatives as factors of national economies : systemic and institutional approches » vise à rendre compte des liens complexes entre la sphère politique et les coopératives dans divers espaces nationaux (Grèce, Estonie, Espagne, Portugal). (...) La seconde partie (quatre contributions), est consacrée à l’examen de l’activité des coopératives dans différents contextes régionaux et dans des conjonctures de moyen et court terme. (...) La troisième partie de l’ouvrage intitulé « Idelogical patterns and Ehtnographical parameters » porte exclusivement sur la Grèce." (Laurent Herment, Histoire et sociétés rurales, 2014)
Dunod, 1980, in-8°, 342 pp, traduit de l'anglais (“Mathematical Puzzles of Sam Loyd” Volume 1 et volume 2), nombreuses illustrations, cart. illustré de l'éditeur, bon état
"L'heure exacte ? Ajoutez au quart du temps depuis minuit la moitié du temps jusqu'à minuit, et vous l'aurez." Voici, parmi plusieurs dizaines présentés dans cet ouvrage, l'un des casse-tête mathématiques que Martin Gardner a choisis dans l'œuvre prodigieusement féconde de Sam Loyd. Inventeur de problèmes d'échecs comme de jeux publicitaires, prestidigitateur, mime, ventriloque, Sam Loyd (1841-1911) est reconnu comme "le plus grand inventeur américain de divertissements mathématiques". Pleins d'humour, d'une présentation anecdotique ou cocasse, ces casse-tête, du "problème de Mme Pythagore" à "la bataille de Hastings" en passant par le "problème du singe" demandent, pour être résolus, astuce, bon sens et logique. Les gravures qui illustrent l'ouvrage sont celles de l'édition originale.
Gallimard, 1978, in-8°, 181 pp, broché, bon état (Coll. Bibliothèque des idées)
François Beauval, 1970, in-8°, 251 pp, un frontispice en couleurs et 10 gravures hors texte, reliure simili-cuir noir éditeur, bon état. Réimpression du livre publié en 1820
Ouvrage consacré aux diverses manifestations et répercussions de la sorcellerie en France, des origines à 1818 : démons, sabbat, la magie au temps des Mérovingiens, des Carolingiens, des Capétiens, des Valois et des Bourbons. — "Rien n'est plus facile au diable que de se faire un corps aérien; mais il faut que le vent soit favorable, et que la lune soit pleine. Quand le diable apparaît sous la forme humaine, il a toujours quelque extravagante disproportion; il est ou trop noir, ou trop blanc, ou trop grand ou trop petit. S'il paraît sous la forme d'une femme, on l'appelle Lamie, au lieu de pieds, elle a des têtes de dragon..."
Garnier Frères, s.d. (1894), in-12, 541-36 pp, 3e édition, table alphabétique et analytique, catalogue Garnier (36 pp) in fine, broché, couv. lég. salie, bon état
Age ; Anaphrodisie sexuelle ; Aspermatisme ; Avantages du célibat ; Bâtards ; Castration ; Causes du célibat ; Célibat ; Célibataires ; Chasteté ; Concubinage ; Continence du célibat forcé ; Dangers ; Dépopulation ; Différences entre les sexes ; Diminution des mariages ; Divorce ; Effets ; Filles ; Folie ; Garçons ; Génie ; Hérédité ; Histoire du célibat ; Hygiène ; Impuissance anticipée. Danger du célibat ; Inconvénients ; Indications du célibat ; Jalousie ; Libertinage ; Maladies du célibat ; Mesures contre le célibat ; Onanisme ; Paresse ; Péril vénérien ; Prostituées ; Prostitution ; Prostitution : clandestine, masculine, officielle ; Pseudo-célibat ; Séparation causée par l'infécondité ; Stérilité ; Suicides ; Syphilis ; Veuvage. — "Dans son ouvrage “Célibat et Célibataires”, le docteur P. Garnier (1819-1901), spécialiste incontesté de la « question génésique », s'attache à montrer que l'artiste est un homme fait d'une autre pâte que le commun des mortels. Classé dans la catégorie des misanthropes, hypocondriaques et autres caractériels, l'artiste célibataire ne se satisfait ni du mariage, ni de la procréation. Fidèle au principe « on ne peut servir deux maîtres », l'artiste ne convole pas ou le fait après avoir d'abord épuisé son suc intellectuel, et Garnier de citer en exemples les noces tardives de La Fontaine et celles de Goethe. « Recommander la continence conjugale aux hommes voués au travail de l'esprit. Une maîtresse pourrait donc leur suffire et c'est ainsi que Sainte-Beuve en usait, dit-on, d'une manière intermittente tous les vendredis », souligne toujours Garnier. Obéissant au principe de la distribution de l'énergie, le docteur constate que « plus le pôle supérieur domine par son activité, plus le pôle inférieur ou génital perd de son énergie »". C'est ainsi que les génies sont de mauvais reproducteurs puisque « tous les efforts de virilité sont concentrés exclusivement dans leurs œuvres » et que « l'élévation de l'esprit en fait d'aussi mauvais générateurs que les idiots »". Le discours médico-philosophique s'ancre dans le code social au point de paraître plein de bon sens. Ainsi se constitue, par sanction implicite, une voix/voie du corps, sorte de fonds commun intériorisé par les individus, où les phénomènes physiques côtoient les observations morales. La version sociale de ces injonctions répercute des certitudes sur la nécessité de ménager sa cervelle, sur l'apparence physique de l'homme d'exception, en clair, toute une physiologie de l'homme de lettres, confortant ainsi l'implantation d'un discours qui n'a plus besoin d'être justifié..." (Françoise Grauby, “Le Corps de l'artiste. Discours médical et représentations littéraires de l'artiste au XIXe siècle”, 2001)
Chartres, Imprimerie Garnier, 1869, in-8°, viii-450-(4) pp, 13 gravures sur bois dans le texte dont 2 réhaussées en couleurs, 37 gravures hors texte, dont 8 réhaussées en couleurs et 2 en doubles pages, bandeaux, lettrines et vignettes, reliure demi-chagrin carmin, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titres dorés, couv. conservées, tête dorée, bon état. Bel exemplaire
Édition originale tirée à 624 exemplaires non justifiés, celui-ci un des 400 sur vergé d'Angoulême, illustrée par de nombreuses planches. I. De l'image et de l'origine de la gravure en taille de bois – II. De l'imagerie chartraine a la fin du XVIIIe siecle et au commencement du XIXe. – III. De l'imagerie de la rue Saint-Jacques, a Paris, dans ses rapports avec l'imagerie en taille de bois. – IV. Des procédés de fabrication employés pour les images, et de quelques produits accessoires de la Dominoterie chartraine. – V. Des cartes a jouer de la fabrique de Chartres. – VI. Des Maîtres Imagiers de Chartres. – VII. Des rapports de l'imagerie orléanaise avec l'imagerie chartraine. – VIII. Des autres fabriques d'images ayant fonctionné en même temps que celle de Chartres, et de l'imagerie actuelle. – IX. Du colporteur lorrain et de son commerce. – X. Canards et canardiers. – XI. De quelques chansons des rues oubliées ou inconnues.
Gallimard, 1974 in-8°, 289 pp, “traduit de l'américain par Françoise Lovat, titre original : A direct flight to Allah", broché, couv. illustrée à rabats, bon état. Deuxième tirage paru la même année que l'édition originale mais avec une couverture un peu différente qui révèle que Romain Gary est l'auteur de ce roman
Stéphanie, mannequin mondialement célèbre, vient faire son charmant métier dans une "démocratie" du golfe Persique, où elle reconnaît avec ravissement les couleurs, les parfums chantés par les poètes persans. Pourquoi faut-il qu'en outre, partout où elle passe, dans les avions, les hôtels de luxe, les palais du désert, elle trouve des têtes fraîchement coupées.,.. Pourvu que la jolie tête de Stéphanie reste accrochée, elle, à son corps séduisant ! Rousseau, agent de la C.I.A. devine derrière ces massacres l'odeur du pétrole et des armes et protège Stéphanie partagée entre l'horreur et la curiosité. Un divertissement de qualité, que s'est plu à écrire l'auteur de "Lady L." Romain Gary s'était amusé à publier ce pastiche de roman d'espionnage sous le pseudonyme de Shatan Bogat (« Satan le riche » en russe). Il nous offre un festival d'humour noir, un divertissement aux multiples rebondissements, toujours réjouissants. Après que son nom eût été révélé, Romain Gary écrivait sur la quatrième de couverture du 2e tirage : "On aurait tort de croire que j'ai choisi un pseudonyme pour “Les Têtes de Stéphanie” parce qu'il s'agit de ce qu'on appelle parfois du bout des lèvres "un roman d'espionnage". Je l'ai fait parce que j'éprouve parfois le besoin de changer d'identité, de me séparer de moi-même, l'espace d'un livre. (...) Je révèle aujourd'hui mon identité réelle parce que de toute façon, certains critiques ont percé le secret de cette "réincarnation"..."
Abbaye de Saint-Wandrille, Editions de Fontenelle, 1946, in-12, 254 pp, préface de Louis Hourticq, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Visions du passé)
Cercle du Nouveau Livre d'Histoire, 1965, gr. in-8°, 380 pp, 47 portraits, gravures et photos sur 8 pl. hors texte, biblio, reliure toile éditeur avec vignette illustrée au 1er plat, rhodoïd, bon état.
"L’objet de ce livre est l’histoire du terrorisme considéré comme arme politique d’une minorité. L’auteur estime que c’est vers 1879 et en Russie qu’avait pris naissance cette forme de lutte contre le pouvoir établi ou la société ; il la distingue nettement des attentats commis contre des personnalités dirigeantes. On peut contester cette thèse : il y a eu dans l’histoire bien des conjurations et surtout des sociétés secrètes à caractère terroriste. Mais c’est là un aspect secondaire lorsqu’il s’agit de juger un tel ouvrage, car on est bien obligé en l’écrivant de se fixer des limites. Ce qui est certain c’est qu’on y trouve d’intéressantes études sur certains mouvements terroristes de notre temps : les terroristes russes, les anarchistes, la Sainte-Vehme, la garde de fer, les Macédoniens, les Irlandais, l’Irgoun, le Front de libération algérien et l’O.A.S. L’auteur aurait pu en ajouter bien d’autres, notamment les organisations nazies en Autriche avant l’Anschluss." (François Honti, le Monde diplomatique, oct. 1965)
P., Henri Gautier, s.d., in-8°, ii-312-iv pp, textes présentés par Paul Gaulot, 25 gravures dans le texte et hors texte, 25 bandeaux et culs-de-lampe, broché, état correct
Cinq-Mars et de Thou, leur complot, leur captivité, leur mort (Vicomte de Fontrailles) ; Le mariage de Louis XIV (Mme de Motteville) ; Deux étapes du retour de l'île d'Elbe : Napoléon à Grenoble et à Lyon (H. Houssaye) ; La dernière prison de Marie-Antoinette (Relation de Rosalie la Morlière, servante à la Conciergerie) ; La peste de Marseille en 1720 (Abbé Papon) ; La réception du Tsarévitch (Baronne d'Oberkirch) ; La machine infernale de Fieschi (Maxime Du Camp) ; Les premiers jours des Etats Généraux, mai-juin 1789 (Marmontel) ; La Révolution de 1830 (Gervinus) ; L'affaire du Collier de la Reine (Lafont d'Aussonne) ; La banque de la rue Quincampoix, Law et son système (Saint-Simon, Duclos, etc.) ; Bonaparte dictateur, le Coup d'Etat de Brumaire (A.-V. Arnault) ; La prise de la Bastille, 14 juillet 1789 (Marmontel).
Hachette, 1909, in-12, xxvii-288 pp, 16 pl. de gravures hors texte, biblio, dos lég. fendu, envoi a.s.
Art et histoire ~ Le Louvre ~ Versailles ~ Le sentiment de la nature dans les beaux-arts ~ L'art de la mise en scène ~ L'orfévrerie dans ses rapports avec la richesse.
Hachette, 1928, in-12, 317 pp, 336 photographies et dessins dans le texte, 54 planches contenant 322 photographies et dessins, reliure toile verte de l'éditeur, dos orné, titres, médaillon et encadrement dorés au 1er plat, bon état
dans la Revue de Paris, 1931, gr. in-8°, 43 pp, broché, couv. lég. salie
On trouve dans le même numéro des études sur La Société japonaise contre le Bolchevisme, par le Dr A. Legendre (24 pp), Pierre Laval, par Ignotus (14 pp), etc.
Didier, 1973, gr. in-8°, 518 pp, un portrait de Marryat en frontispice, notes, biblio, index, broché, bon état (Coll. Etudes anglaises) (Prix 1972 de l'Académie de Marine)
La littérature anglaise étant riche de grands noms, pourquoi se pencher sur Frederick Marryat ou Captain Marryat – puisque telle est l'appellation la plus communément admise – qui semblerait faire plutôt figure de parent pauvre ? Peut-être bien pour cette raison même, car, à lire ses ouvrages nombreux et variés, le lecteur ne peut s'empêcher de remarquer que la critique mutile l'œuvre de Marryat en ne voulant voir en lui que le Captain ; en effet, Conrad qui tenait absolument à se définir lui-même comme un être amphibie a clairement signalé que les héros de Marryat participent de cette même nature ambivalente et que, dans ses œuvres romanesques, l'intrigue se déroule autant sur terre que sur mer.
Flammarion, 1951, 2 vol. gr. in-12, 577 et 575 pp, reliures demi-chagrin noisette, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titres et tomaisons dorés (rel. de l'époque), bon état (Coll. “L'Histoire”)
"De savants critiques ont déjà rendu compte de l'ouvrage de M. Pierre Gaxotte. On ne résiste cependant pas au plaisir de redire combien cette Histoire des Français est attachante. L'auteur y fait montre d'une extrême maîtrise de la langue et d'un art consommé du portrait. C'est un conte souvent merveilleux, toujours dramatique, que l'on croit revivre plus qu'on ne le lit ou qu'on ne l'écoute. Lorsqu'il s'agit de décrire en un millier de pages l'histoire d'un pays sur quelques millénaires, il faut bien dégager quelques constantes et s'y tenir après avoir montré leur permanence : l'entreprise est malaisée. Elle l'est plus encore si l'on prétend, non pas retracer l'histoire de la France, mais en dépeindre le visage souriant triste ou douloureux, en empruntant ses couleurs à la vie quotidienne des Français. Peu d'historiens ont osé se risquer à ce genre de synthèse affective qui se doit d'embrasser l'extrême complexité des caractères et des tempéraments et au delà les transcender. L'auteur ne peut s'abstenir de prendre quelque parti. Il y met une grande part de lui-même, celle qu'il juge la meilleure. Nous connaissions par avance le système de pensée auquel M. Gaxotte resterait fidèle. Et pour les périodes qu'il a plus spécialement étudiées et depuis longtemps parce qu'elles satisfont ses préférences, la description est extrêmement séduisante. Nous savions qu'il ferait belle la part de « l'ordre » et lourdes les responsabilités du « désordre ». Si lourdes que pour les rendre encore plus graves, M. Gaxotte n'a pas hésité à se départir d'une réserve qu'eussent demandée les circonstances (nous songeons notamment à la période 1940-1945 traitée sur un mode ironique qui ne laisse pas de choquer)..." (Jean Boulouis, Revue française de science politique, 1951)
Gallimard, 1962, in-8°, 504 pp, notes et références, biblio, broché, bon état (Coll. Bibliothèque des idées)
P., Paul Blondel, 2004, in-8°, 144 pp, préface de Benjamin Stora, 9 pl. en couleurs hors texte (dont 5 cartes anciennes), 7 photos et un fac-similé, broché, couv. illustrée, bon état, envoi a.s.
Pierre Maurice Geissmann, aviateur, fut l'un des premiers à rejoindre le général de Gaulle à Londres. Il vécut la décolonisation du Maghreb et ne cache pas son admiration pour Pierre Mendès France. Il propose ici, sous forme de courts chapitres, une synthèse de l'histoire des relations entre le monde arabo-musulman et la France, donnant son point de vue sur les débats actuels : laïcité, attentats, intégration. — "Pur produit du baby-boom de 1914-1918, Pierre Maurice Geissmann est né à Paris. – 1933 : ses parents viennent habiter Casablanca. Adolescence très politisée, le Front Populaire, la guerre d'Espagne (il était à Tanger). Puis c'est la “drôle de guerre”... descendu en combat aérien, prisonnier... évadé... rejoint en 1941 les FAFL “Squadron II /20 Bretagne”. – 1946 : démobilisé, marié, retour à Casablanca, carrière à l'International, pour de grands groupes industriels français. Fréquente le milieu des “Français libéraux”, “le mouvement Conscience Française” qui pense que l'ère coloniale est révolue ! – 1963 : Conseiller du Commerce Extérieur de la France..." (4e de couverture)
Mansfield Centre, Martino Publishing, 2004, *, xliii-599 pp, Deuxième Edition Economique avec supplément. (texte bilingue italien/français sur 2 colonnes), quelques illustrations, reliure pleine toile d'éditeur (bon état), réimpression de l'édition de Milan, 1
Genève, Slatkine Reprints, 1993, in-8°, xx-547 pp, biblio, index, broché, bon état. Réimpression de l'édition de Paris, Hachette, 1906.
“La légende de Don Juan” apparaît comme une somme qui servira longtemps de référence aux autres travaux et présente l‟intérêt de recenser, dans une perspective historique et diachronique, les différentes versions permettant d'établir un corpus. Ce travail reste la première tentative de synthèse complète autour du personnage et de ses attestations littéraires et c'est à ce titre qu'il doit encore sa postérité. Dès les premières lignes de son avant-propos, l'auteur annonce cette volonté d'exhaustivité : « Je me propose d‟offrir au public une étude complète sur la légende de Don Juan. » Ce travail est, selon lui, aussi ambitieux qu‟inédit puisque « ce n‟est pas la seule question des origines qu‟il faut traiter, c‟est l'histoire complète de la légende. Elle est à faire. » Ce projet n'est pas, néanmoins, exempt de difficulté et, parmi les obstacles, il souligne, notamment, l'étendue colossale du travail puisqu‟il mentionne le problème de « la longueur de l‟ouvrage », mais aussi sa « complexité » et également le fait qu'il nécessite de « se familiariser avec des littératures et avec des langues. » ... (Aurélia Gournay, “Don Juan en France au XXe siècle : réécritures d'un mythe”, 2013)
Genève, Slatkine Reprints, 1970, in-8°, xx-547 pp, biblio, index, reliure toile éditeur, bon état. Réimpression de l'édition de Paris, 1906.
“La légende de Don Juan” apparaît comme une somme qui servira longtemps de référence aux autres travaux et présente l'intérêt de recenser, dans une perspective historique et diachronique, les différentes versions permettant d'établir un corpus. Ce travail reste la première tentative de synthèse complète autour du personnage et de ses attestations littéraires et c'est à ce titre qu'il doit encore sa postérité. Dès les premières lignes de son avant-propos, l'auteur annonce cette volonté d'exhaustivité : « Je me propose d'offrir au public une étude complète sur la légende de Don Juan. » Ce travail est, selon lui, aussi ambitieux qu'inédit puisque « ce n'est pas la seule question des origines qu'il faut traiter, c'est l'histoire complète de la légende. Elle est à faire. » Ce projet n'est pas, néanmoins, exempt de difficulté et, parmi les obstacles, il souligne, notamment, l'étendue colossale du travail puisqu'il mentionne le problème de « la longueur de l'ouvrage », mais aussi sa « complexité » et également le fait qu'il nécessite de « se familiariser avec des littératures et avec des langues. »... (Aurélia Gournay, “Don Juan en France au XXe siècle : réécritures d'un mythe”, 2013)
Hatier, 1968, gr. in-8°, 640 pp, nombreux documents et cartes, cart. éditeur (Coll. d'histoire Hatier)
Hatier, 1946, in-12, 256 pp, broché, bon état (Cours d'histoire Victor-L. Tapié, Classe de Philosophie-Mathématiques)
Résumé Aide-mémoire pour le Baccalauréat.
Baillière, 1970, gr. in-8°, 448 pp, figures et cartes dans le texte, reliure pleine toile de l'éditeur, jaquette illustrée, trace de mouillure ancienne au 2e plat, bon état
Ce dictionnaire rassemble les termes employés communément dans les publications géographiques. Les définitions sont classées par ordre alphabétique.
L'Edition d'Art, H. Piazza, 1931, pt in-8°, 172 pp, bandeaux et lettrines très ornés (ornementation spécialement dessinée par Paul de Pidoll), broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Epopées et légendes)
Le Roman de la violette ou de Gérard de Nevers est un roman d'aventure, écrit entre 1227 et 1229 par Gerbert de Montreuil et dédié à Marie, comtesse de Ponthieu. Le roman est bâti sur le pari que fait un chevalier, le comte Lisiard de Forez, de séduire Euriaut, la dame aimée par le comte Gérard de Nevers qui en vante la beauté et la fidélité. Lisiard découvre, en interrogeant une méchante vieille, qu'Euriaut porte depuis la naissance sur son sein une marque, une violette, dont Gérard connaît seul l'existence : il se targue, sur cette preuve, d'avoir gagné son pari. Le roi Louis, à la cour duquel appartiennent les chevaliers, malgré la sympathie qu'il éprouve pour Gérard, est lui-même frappé par le récit de Lisiard. Malgré son innocence Euriaut est déclarée infidèle, et le comté de Nevers, enjeu du pari, devient la propriété du conte Lisiard. Gérard emmène sa dame dans la forêt pour lui trancher la tête mais il est attaqué par un serpent monstrueux... — "Renouvellement fort agréable..." (Mario Roques, Romania, 1932)
PUF, 1977, pt in-8°, 384 pp, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Nouvelle Clio)
"La première partie de l'ouvrage (pp. 7-58) présente les sources, les instruments de travail et des orientations bibliographiques. La deuxième partie (pp. 59-243) résume nos connaissances sur la question. La synthèse est claire et bien charpentée. Après avoir décrit les conditions de l'évolution culturelle (les héritages, les influences économiques, sociales et politiques, les relais culturels, les modes d'information), l'auteur analyse l'impérialisme des cultures savantes de 1815 à 1914 et l'avènement de la culture de masse au XXe s. Il examine ensuite la vie religieuse sous ses différentes formes : catholicisme, protestantisme. Église orthodoxe, communautés israélites et Islam... La troisième partie, consacrée à un exposé des débats et recherches (pp. 245-351) est excellente. L'auteur décrit d'abord l'émergence tardive de l'histoire culturelle et les héritages de l'histoire religieuse. Ensuite, prenant du champ par rapport aux tendances et querelles du temps présent, il situe avec justesse l'historiographie actuelle entre la tradition positiviste et historiciste. les sollicitations et fascinations idéologiques (marxisme, structuralisme) et les démarches méthodologiques nouvelles (intrusion du quantitatif, analyse linguistique, références psychologiques et psychanalytiques)." (Jean Pirotte, Revue belge de philologie et d'histoire)