New York, Harper & Row, 1961, gr. in-8°, xv-559 pp, index, reliure toile éditeur, jaquette, bon état. Texte en anglais
Historien, spécialiste de science politique, professeur à l'Université de l'Indiana de 1956 à 1980, Herbert Muller (1905-1980) traite dans cet ouvrage des principaux développements qui ont affecté la civilisation à travers le monde depuis le début du XIXe siècle. Il aborde notamment la science et la technologie, la philosophie, la littérature, la politique, l'économie, la religion, les beaux-arts, l'éducation, le nationalisme, le communisme et le fascisme... L'auteur consacre un chapitre à l'Extrême-Orient, un au Moyen-Orient et un à l'Amérique latine. Le style de l'auteur est érudit et le livre est très bien écrit.
New York, Oxford University Press, 1963, in-8°, xi-394 pp, biblio, index
P., F. Bertin, 1858-1859, 4 vol. pt in-4°, 384, 307, 403 et 435 pp, 43 planches hors texte gravées par A. Jayer, etc. d'après A. Beauce, Pauquet, Lorsay, etc., index, reliure demi-chagrin havane, dos lisses à faux nerfs et caissons à froid, titres et tomaisons dorés (rel. de l'époque), qqs traces de mouillures claires marginales, bon exemplaire sans les habituelles rousseurs
D'une présentation classique, ordonnée rigoureusement par ordre de règne "indiquant les politiques, les progrès de la civilisation et les hommes célèbres", cette chronologie peut continuer à rendre des services par l'ensemble des faits et dates réunis.
Seuil, 1964, fort in-8°, 783 pp, traduit de l'américain, 159 photos sur 64 pl. hors texte, biblio, index, reliure éditeur, jaquette illustrée (trace d'humidité ancienne sur la jaquette), bon état (Coll. Esprit)
Qu'est-ce que la cité ? Comment a-t-elle commencé ? Quelles ont été les phases de son développement ? Est-elle destinée à disparaître, ou notre planète se transformera-t-elle en une immense ruche urbaine, ce qui serait, pour les villes individualisées, une autre façon de disparaître ? Les besoins qui conduisirent les hommes vers ce mode d'existence recevront-ils un jour les satisfactions qu'ont pu promettre autrefois Jérusalem, Athènes ou Florence ? Est-il encore possible de construire une cité permettant à l'homme de poursuivre un développement harmonieux ? Avant de penser un nouveau mode d'existence urbaine, il faut comprendre la nature historique de la cité et l'évolution de son rôle primitif. Nous serons mieux à même alors d'envisager les décisions qui nous incombent. Il nous appartient de diriger nos efforts vers l'accomplissement de la plus profonde valeur humaine ; ou sinon de subir l'automatisme des forces que nous avons déclenchées. Par l'analyse de la formation des regroupements urbains, cet ouvrage classique fait apparaître les limites démographiques, technologiques et économiques au-delà desquelles la cité ne rend plus possible la survie d'une unité communautaire. Critique d'une organisation économique qui sacrifie le progrès de l'humanité au perfectionnement des machines, l'auteur revient au souci du bien public, à la recherche d'un équilibre écologique et à la coopération sociale comme base de notre milieu de vie. — "La monumentale et captivante synthèse de Lewis Mumford montre comment la connaissance objective des origines et du développement de la cité éclaire la tâche des bâtisseurs de la cité d'aujourd'hui." (Livres et Lectures) — "La vocation sociale de la ville, son rôle essentiel à l'origine, puis ses défaillances à travers l'histoire, tel est le thème dominant de cet ouvrage. Mais l'historien se sépare de L. Mumford au moment où celui-ci, fort de l'enseignement global du passé, qu'il vient de transmettre à ses contemporains, embouche la trompette du prophète pour dénoncer les dangers que représente l'état actuel de la civilisation urbaine." (C. Beutler, Annales ESC, 1966)
Seuil, 1964, fort in-8°, 783 pp, traduit de l'américain, 159 photos sur 64 pl. hors texte, biblio, index, reliure toile éditeur, jaquette illustrée (très lég. abîmée), bon état (Coll. Esprit)
Qu'est-ce que la cité ? Comment a-t-elle commencé ? Quelles ont été les phases de son développement ? Est-elle destinée à disparaître, ou notre planète se transformera-t-elle en une immense ruche urbaine, ce qui serait, pour les villes individualisées, une autre façon de disparaître ? Les besoins qui conduisirent les hommes vers ce mode d'existence recevront-ils un jour les satisfactions qu'ont pu promettre autrefois Jérusalem, Athènes ou Florence ? Est-il encore possible de construire une cité permettant à l'homme de poursuivre un développement harmonieux ? Avant de penser un nouveau mode d'existence urbaine, il faut comprendre la nature historique de la cité et l'évolution de son rôle primitif. Nous serons mieux à même alors d'envisager les décisions qui nous incombent. Il nous appartient de diriger nos efforts vers l'accomplissement de la plus profonde valeur humaine ; ou sinon de subir l'automatisme des forces que nous avons déclenchées. Par l'analyse de la formation des regroupements urbains, cet ouvrage classique fait apparaître les limites démographiques, technologiques et économiques au-delà desquelles la cité ne rend plus possible la survie d'une unité communautaire. Critique d'une organisation économique qui sacrifie le progrès de l'humanité au perfectionnement des machines, l'auteur revient au souci du bien public, à la recherche d'un équilibre écologique et à la coopération sociale comme base de notre milieu de vie. — "La monumentale et captivante synthèse de Lewis Mumford montre comment la connaissance objective des origines et du développement de la cité éclaire la tâche des bâtisseurs de la cité d'aujourd'hui." (Livres et Lectures) — "La vocation sociale de la ville, son rôle essentiel à l'origine, puis ses défaillances à travers l'histoire, tel est le thème dominant de cet ouvrage. Mais l'historien se sépare de L. Mumford au moment où celui-ci, fort de l'enseignement global du passé, qu'il vient de transmettre à ses contemporains, embouche la trompette du prophète pour dénoncer les dangers que représente l'état actuel de la civilisation urbaine." (C. Beutler, Annales ESC, 1966)
Fontenay-sous-Bois, Recherches, 1975, in-8°, 612 pp, dessins de Misha Garrigue, broché, couv. illustrée, bon état (Recherches n° 17 (double), mars 1975)
Ont participé à ce numéro : Aujaleu, Baillon, Bailly-Salin, Bellini, Bonnafé, Daumézon, Guattari, Hazemann, Laurenceau, Mamelet, Mignot, Oury, Paumelle, Rappart, Sabourin, Sivadon, Torrubia, Tosquelles, Vaille. — Cette « histoire de la psychiatrie de secteur », publiée dans la revue “Recherches”, animée par Félix Guattari, porte comme sous-titre « Le secteur impossible ». À la suite des psychiatres qu’ils ont interrogés, les auteurs suggèrent que si la sectorisation était devenue la politique des gouvernements successifs en matière de santé mentale, une authentique psychiatrie de secteur n’existe pas encore réellement sur le terrain et n’existera peut-être jamais...
Payot, 1951, in-8°, 447 pp, broché, état correct (Coll. Bibliothèque historique)
Les religions primitives - L'horizon tribal : Totémisme, tabou - L'horizon civilisé : la Babylonie, les Hébreux, l'Egypte, la Grèce, Rome, l'Inde - Le Bouddhisme - Les religions de la Chine - Mahomet - Le Zoroastrisme - Les Mandéens - Le Jaïnisme.
Lincoln, University of Nebraska Press, 1963, pt in-8°, viii-196 pp, qqs rares annotations stylo sur 13 pp
Cercle du Livre Précieux, 1965, in-8°, 271 pp, reliure simili-cuir éditeur, dos et plats ornés, bon état (Coll. Monumenta Medica). Belle édition
Le Livre Contemporain, 1959, in-8°, 348 pp, préface de Georges Duhamel, cart éditeur, gardes illustrées, rhodoïd imprimé (lég. abîmé), bon état
Hippocrate (par Marcel Sendrail) - Avicenne (André Soubiran) - Paracelse (Anne Argela) - Ambroise Paré (L. Diamant-Berger) - Jenner (Paul Ganière) - Hahnemann (Pierre Vannier) - Bichat (M. et G. Genty) - Dupuytren (Henri Mondor) - Laënnec (Roger Kervran) - Claude Bernard (Léon Binet) - Les anesthésistes (Marcel Fèvre) - Pavlov (Pierre Rentchnick) - Emile Roux (R. Dujarric de la Rivière) - Sigmund Freud (Georges Heuyer) - Fleming (Louis Schwartz).
Lyon, Audin, 1972, gr. in-8°, 624 pp, un portrait en frontispice, bibliographie des écrits d'André Latreille, broché, couv. lég. salie, bon état
"Il est permis assurément de contester le principe des recueils de « Mélanges » où, pour honorer un savant au terme de sa carrière, ses amis, collègues et disciples déversent leur dernière production comme dans un fourre-tout hétéroclite. Mais il faut faire des exceptions quand les contributions de chacun se rapportent aux spécialités du jubilaire et contiennent des apports de valeur à la recherche historique : c'est bien le cas avec ce beau volume offert à André Latreille par les Lyonnais qu'il a formés ou approchés. La personnalité du grand universitaire et du probe historien est célébrée comme il se doit par un bref curriculum, par une utile bibliographie et par des hommages dus à la plume de ses collègues M. Pacaut, J. Gadille et J.-M. Mayeur, à qui s'est joint H. Beuve-Méry en raison des 336 chroniques données au Monde de 1945 à 1972. L'homme et l'oeuvre y sont justement évoqués ; sa modestie m'interdirait d'ajouter une gerbe d'éloges que me dicteraient l'amitié et un simple souci d'équité. Mais il convient de signaler ici ce qui intéresse l'Église de France dans les 47 articles formant ce recueil. Je n'en relève pas moins de 22, à savoir la plupart de ceux qui sont insérés sous la rubrique « Religion et Politique » et sous celle d' « Histoire de Lyon et du Sud-Est ». L'autre rubrique elle-même n'y reste pas étrangère, puisque, à propos de la première guerre mondiale, trois articles traitent de la tentative de médiation pontificale de 1917 et qu'à cette occasion René Lacour, le doyen Renouvin et l'abbé Conzemius abordent l'attitude des catholiquesfrançais face à l'initiative de Benoit XV. (...) Je ne saurais assurément tout analyser et même énumérer, mais j'en aurai assez dit pour suggérer de posséder et de lire un recueil si riche, qui honore un bon historien du catholicisme français." (Jean-Remy Palanque, Revue d'histoire de l'Église de France, 1973)
PUF, 1964, in-8°, xx-286 pp, portrait photo de Ch.-André Julien en frontispice, préfaces de Jean Sarrailh, Jean Roche et André Aymard, bibliographie des écrits de Ch.-André Julien, 8 planches hors texte, broché, bon état
17 études érudites par Robert Delavignette, Jacques Berque (Remarques sur le tapis maghrébin), Germaine Tillion (Les femmes et le voile dans la civilisation méditerranéenne), Régis Blachère, René Raynal, Germain Ayache, Pierre Renouvin (L'Afrique centrale dans les relations anglo-allemandes en 1912-1914), Paul Sebag, Jean-Louis Miège (Tanger, la guerre d'Espagne et les corsaires colombiens, 1821-1826), Roger Le Tourneau (Occupation de Laghouat par les Français, 1844-1852), André Raymond (La France, la Grande Bretagne et le problème de la réforme à Tunis, 1855-1857), Jean Ganiage (La population de la Tunisie vers 1860. Essai d'évaluation d'après les registres fiscaux), André Nouschi, Pierre Guiral, Charles-Robert Ageron (Le mouvement "Jeune-Algérien" de 1900 à 1923), Pierre Marthelot, Gérard Destanne de Bernis.
Toulouse, Privat, 1979, gr. in-8°, 545 pp, une photo de Ch. Morazé en frontispice, cart. gris-bleu de l'éditeur, rhodoïd, bon état
Charles Morazé : essai de biographie (par Pierre Grappin et Philippe Wolff), bibliographie des écrits de Charles Morazé, témoignages de Maurice Béjart, Yéhudi Ménuhin, Paul Mus et Laurent Schwartz, suivi de 39 études érudites par Claude Lévi-Strauss, Jean-Pierre Vernant, Germaine Tillion, Aly Mazahéri, Jacques Le Goff, John Nef, Jean Fourastié, Fernand Braudel, Raymond Aron, François Furet, Emmanuel Le Roy Ladurie, Eric Hobsbawm, René Taton, Alain Touraine, Marc Ferro, Pierre Nora, François Goguel, Jean Poirier, etc.
P., Editions Hispaniques, 1975, 2 vol. gr. in-8°, 466 et 476 pp, une photo de Ch. V. Aubrun en frontispice et qqs planches hors texte, biblio des travaux de Ch. V. Aubrun, brochés, bon état
69 études érudites en français (50) et en espagnol.
P., Damascène Morgand, Edouard Rahir, 1913, 2 forts vol. gr. in-8°, lxxx-558 et 648 pp, une photo héliogravée d'Emile Picot en frontispice et qqs planches hors texte, biblio de ses travaux, reliures demi-toile rouge à coins à la bradel, dos lisses avec fleuron et double filet dorés, pièces de titre basane noire, couv. et dos conservés, très bon état. Edition originale tirée à 500 ex. seulement, un des 475 ex. numérotés sur papier vergé
95 études érudites en français (81), en italien (9), en allemand (3) et en anglais (2). — Le Traité de la saignée de Jehan Le Lièvre, maître régent en la Faculté de Médecine de Paris (1418) (E. Wickersheimer) ; Un régime de santé du XVe siècle pour les petits enfants et l'hygiène de Gargantua (E. Roy) ; La cryptographie grecque, simples notes suivies d'un tableau général des alphabets secrets (C. E. Ruelle) ; Fragments d'un Roman de la Table Ronde (E. Langlois) ; L'étymologie du verbe tuer (K. Nyrop) ; Chronique inédite de la guerre de Bretagne (1487-1492), d'après le livre de raison d'un notaire périgourdin (Ch. Bourel de la Roncière) ; La chronologie des "pastourelles" de Froissart (E. Hoepffner) ; etc.
Mélanges Fernand Dumont – LANGLOIS (Simon) et Yves MARTIN (dir.).
Reference : 109441
(1995)
Les Presses de l'Université Laval, Québec, 1995, gr. in-8°, 556 pp, broché, couv. illustrée, bon état. 39 contributions érudites
Fernand Dumont est né à Montmorency le 24 juin 1927. Après ses études secondaires au Séminaire de Québec, il a obtenu la maîtrise en sociologie de la Faculté des sciences sociales de l'Université Laval. Durant les deux années suivantes, il a poursuivi à la Sorbonne, à Paris, des études de psychologie et a reçu le titre d'élève titulaire de l'École pratique des Hautes Etudes. Il est docteur en sociologie de la Sorbonne et docteur en théologie de l'Université Laval. Professeur au Département de sociologie de l'Université Laval de 1955 à 1994, Fernand Dumont a axé son enseignement sur la théorie sociologique générale, la théorie de la culture, la sociologie de la connaissance et l'épistémologie des sciences humaines. Il a été cofondateur, avec Jean-Charles Falardeau et Yves Martin, de la revue Recherches sociographiques et directeur-fondateur de l'Institut supérieur des sciences humaines. Il a par ailleurs été directeur d'études associé à l'École des Hautes Études en Sciences sociales de Paris en 1965 et professeur invité à la Faculté de philosophie de l'Université de Montréal, au Département d'histoire de l'Université du Québec à Montréal, à la Faculté de théologie de l'Université d'Ottawa et à l'Université du Québec à Trois-Rivières. Fernand Dumont a été le premier président de l'Institut québécois de recherche sur la culture et il en a assumé la direction de 1979 à 1991. "L'horizon de la culture" rend hommage au professeur, au savant, à l'écrivain, à l'homme, au moment où Fernand Dumont vient à peine de mettre un terme à sa carrière active d'enseignant à l'Université Laval, consacrant désormais tout son temps à la réalisation de nouveaux projets d'écriture.
Presses de l'Université de Paris-Sorbonne, 1998, fort gr. in-8°, 838-(2) pp, broché, couv. illustrée, bon état
60 études érudites. – François Caron, tant par sa thèse de doctorat d'Etat consacrée à la Compagnie du chemin de fer du Nord (1973) que par ses autres travaux relatifs à l'histoire économique et à l'histoire des techniques des XIXe et XXe siècles, a profondément renouvelé l'historiographie. Ses qualités scientifiques et humaines ont suscité de nombreuses vocations parmi les étudiants qui, français ou étrangers, ont ainsi constitué sous sa direction une véritable « école » d'historiens des entreprises, des réseaux et de l'innovation. Ces Mélanges qui réunissent aujourd'hui ses collègues et ses élèves sont d'abord et surtout un témoignage de reconnaissance et d'amitié, mais ils offrent aussi, au profit d'un large public, un vaste panorama des avancées les plus récentes et les plus originales de la recherche en histoire contemporaine.
Brest, Les Amis de Gaël Milin, 2003, gr. in-8°, 546 pp, une photo de Gaël Milin, bibliographie de ses travaux, broché, couv. illustrée, bon état. 39 études érudites
Gaël Milin est professeur agrégé et directeur de recherche en littérature française médiévale. Il s'intéresse en particulier à la matière de Bretagne aux XIIe et XIIIe siècles...
Publications de la Sorbonne, 2006, gr. in-8°, 463 pp, qqs illustrations, bibliographie de Ch. Klapisch-Zuber, broché, couv. illustrée, bon état
23 études érudites. —"Contrairement à l'usage, c'est la plume de la dédicataire qui ouvre ce volume de mélanges. Dans un texte précieux et attachant sur son parcours d'historienne, Christiane Klapisch-Zuber retrace la naissance de son intérêt pour l'Italie et la définition progressive d'un domaine de recherche dont elle est devenue la spécialiste : la société florentine des XIVe et XVe siècles. Cette réflexion liminaire d'une grande humilité sur le métier, les méthodes et le statut d'historien(ne) éclaire avec profit les contributions des amis et élèves qui composent le recueil. La première partie de l'ouvrage, intitulée « Témoignages », réunit six regards d'historiens sur leur consoeur, avec laquelle ils ont travaillé ou simplement dialogué. Ces textes reviennent abondamment sur la production scientifique de Ch. Klapisch-Zuber (Jacques Le Goff) et mettent en valeur de façon récurrente la diversité de ses travaux, son souci d'interdisciplinarité et sa capacité d'ouverture sur d'autres horizons que la Florence médiévale. Viennent ensuite quatre parties thématiques : « Les âges de la vie », « La place des femmes», «L'alliance» et «Instants de convivialité», qui réunissent 16 contributions. (...) Trois contributions interrogent enfin la notion de convivialité à l'aune du corps (Didier Boisseuil), de la nourriture (Valérie Bouclier) ou du rire (Jérôme Hayez). Les thèmes défrichés par Ch. Klapisch-Zuber, les problématiques qu'elle a posées, les voies qu'elle a ouvertes innervent cet ouvrage collectif. Et si l'on ne peut que souscrire au court texte amical de Maurizio Bettini invitant Christiane Klapisch-Zuber à poursuivre ses recherches, il ressort de ces mélanges que les séminaires qu'elle a tenus ont d'ores et déjà porté de beaux fruits." (Caroline Jeanne, Revue historique, 2007)
Armand Colin, 1953, gr. in-8°, 452 pp, une photo de Lucien Febvre en frontispice, qqs planches de photos hors texte, qqs illustrations et figures, notes, broché, annotations stylo sur 2 pages, bon état
Tome I seul (sur 2). — Présentations par Fernand Braudel et André Allix suivies de 40 études érudites par Roger Dion, Pierre Vilar, Georges Duby, Paul Leulliot, Roger Bastide, J. Berque, Robert Schnerb, A. Koyré, Pierre Renouvin, Edgar Morin, Pierre Gourou, etc., etc. — "Parmi les allocutions prononcées, les plus pénétrantes ont été celles du Professeur Le Bras et du Professeur Fernand Braudel à qui on doit en guise de préface une « Présence de Lucien Febvre », si entraînante et si juste que chaque mot porte..." (François-Georges Pariset) — Table : Présence de Lucien Febvre (Fernand Braudel) ; En guise d'introduction : Le déjeuner des Baux (André Allix) ; Apostille au "Métier d'Historien" (Georges Bourgin) ; Civilisation : contribution à l'histoire du mot (E. Benveniste) ; Les diverses méthodes d'étude des grands monuments du Moyen Âge (Élie Lambert) ; Introduction à l'étude de la viticulture française (Roger Dion) ; Pérennité et diversité de l'Auvergne. Réflexions d'un géographe sur l'histoire d'une province (André Meynier) ; Géographie ou chronologie du servage ? Note sur les servi en Forez et en Mâconnais du Xe au XIIe siècle (Georges Duby) ; Villes et campagnes : la région du Rhin moyen avant la révolution industrielle (Etienne Julliard) ; Villes d'Alsace (Paul Leulliot) ; L'origine du Bocage en Bretagne (Louis Chaumeil) ; Les bases géographiques de la monarchie Hova (Hildebert Isnard) ; L'excommunication des clercs par les laïques (Gabriel Le Bras) ; Du nouveau sur la secte de Vintras. La Doctrine. Les adeptes (Emile Appolis) ; Formation d'une société protestante au Brésil (E.-G. Léonard) ; Le "Château intérieur" de l'homme noir (Roger Bastide) ; Qu'est-ce qu'une tribu nord-africaine ? (Jacques Berque) ; Economie et histoire. A propos des prix (René Baehrel) ; Bonaventura Cavalieri et la géométrie des continus (A. Koyré) ; Une révolution majeure au Mexique : la route (François Chevalier) ; Porto-Rico, île exemplaire pour le monde tropical ? (Pierre Gourou) ; etc.
La Découverte, 1999, in-8°, 439 pp, bibliographie des travaux de Madeleine Rébérioux, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Textes à l'appui)
"Une partie des nombreux collègues, amis et élèves de Madeleine Rebérioux se sont associés pour rédiger cet épais volume d'hommage qui rend compte de la diversité des curiosités et des activités de la grande spécialiste de Jean Jaurès, militante pour les droits des opprimés et pour l'accès à la culture de tous les exclus de l'abondance. Y est définie une histoire sociale combattante, « celle des hommes et des idées qui ont voulu donner une forme humaine au futur ». Si certains auteurs, passés ou non par le parti communiste, sont issus du marxisme, si presque tous restent définitivement « à gauche », malgré des nuances perceptibles chez les plus jeunes, la variété des contributions est extrême. Les trois maîtres d'oeuvre ont certes subtilement organisé cette trentaine d'articles selon une thématique générale forte, centrée sur « l'étude des milieux à l'écart des normes », qu'il s'agisse du monde ouvrier et même patronal, des femmes, des organisations syndicales et politiques ou des artistes et des écrivains, rassemblés dans une volonté inébranlable de changer un monde injuste ou figé dans des règles archaïques. Mais – ce livre en est une preuve éclatante – la discipline historique est actuellement si foisonnante, dans ses objets comme dans ses méthodes, que le lecteur tangue entre la représentation des mythes urbains, les méandres historiographiques de l'affaire Dreyfus et les difficultés de l'histoire des femmes. Chacun, au gré de ses centres d'intérêt et à l'ombre tutélaite de l'ancienne présidente de la Ligue des droits de l'homme, fera néanmoins son miel de l'une ou l'autre de ces études erudites, occasion quasi buissonnière de tester les qualités des historiens, « ces maîtres de l'imaginaire vrai ». En ce sens, la dette de la communauté vis-à-vis de Madeleine Rebérioux est fort bien acquittée et l'hommage proprement accompli." (Danièle Voldman, Vingtième Siècle. Revue d'histoire, 2000) — « Au reste, qu'est-ce que l'histoire si elle ne pose pas à toute la trajectoire temporelle les questions du présent », écrit Madeleine Rebérioux en 1996 dans la Revue des revues (IMEC), reconnaissant ainsi les multiples liens qui rapprochent le passé, de l'avenir. Ces questions, l'historienne du socialisme, l'historienne de la citoyenneté, l'historienne de Jaurès, n'a cessé, de les poser à ce passé proche et lointain que constituent les XIXe et XXe siècles français. Pour mieux les révéler, elle a choisi de privilégier l'étude des personnes, des groupes, des idées ou des pratiques qui exprimaient toute la tension de l'humanité pour construire un monde meilleur, plus juste, plus égalitaire, plus riche de pensées, de sentiments, de cultures, d'images et d'imaginaires. Formée d'articles, de préfaces et d'interventions, l'oeuvre de Madeleine Rebérioux ne cesse ainsi de susciter des vocations, des prolongements, des débats. Dans cet esprit d'ouverture de champs nouveaux de l'histoire et d'attention particulière pour celles et ceux qui ont voulu frayer des chemins nouveaux à l'humanité, des élèves et des collègues de Madeleine Rebérioux ont choisi décrire ce livre en son hommage, qui est aussi et d'abord un hommage à l'histoire contemporaine. Ce choix de l'histoire est du reste la meilleure façon d'honorer une historienne du contemporain, engagée dans la politique parce que la politique est une autre manière de faire de l'histoire. Autour des pensées d'avenirs et des choix d'avant-garde, la diversité, des contributions de cet ouvrage reflète les multiples influences d'une histoire sociale, intellectuelle et culturelle en constant renouvellement, retrouvant une dimension politique qu'elle n'a jamais quittée. (4e de couverture)
Rivages des Xantons, 2010, gr. in-8°, 522 pp, broché, couv. illustrée, bon état
41 études érudites en hommage à Marcel Launay, spécialiste d'histoire religieuse qui a beaucoup travaillé sur l'Eglise de l'ouest de la France aux XIXe et XXe siècles.
P., Didier, 1952, in-8°, 9-315 pp, 3 cartes, broché, bon état
Tome III seul (sur 4) : Les termes qui rendent l'idée de « blé » et les idées affines dans le latin médiéval d'Italie (Paul Aebischer) ; Lettres de l'impératrice Eugénie à Oscar II, roi de Suède (Carin Fahlin) [Ces lettres conservées dans les archives de la famille Bernadotte, vont de juin 1870 à février 1880, mais presque toutes sont postérieures à la mort de Napoléon III (9 janvier 1875) et même à la mort du prince (1er juin 1879)] ; Une lettre de J.-B. Le Chevalier à Choiseul-Gouffier sur sa mission en Moldavie (27 décembre 1786) (N. A. Gheorghiu) ; Une butte-témoin linguistique : le patois des Protestants du Velay (P. Nauton) ; Les controverses des Jansénistes et la création de l'imprimerie grecque en Moldavie (Emile Turdeanu) ; et 22 autres contributions érudites intéressant l'histoire littéraire ou la linguistique.
Roma, Edizioni Studium, 2004, fort in-8°, xvi-641 pp, un portrait de Paul Poupard en couleurs, bibliographie du Cardinal Paul Poupard, broché, jaquette illustrée, bon état
43 éudes érudites (19 en français, 12 en italien, 7 en anglais, 5 en espagnol) par Lucien Jerphanion, Bruno Neveu, René Rémond, Emile Poulat, Philippe Levillain, Gérard Cholvy, etc.
Berlin, Deutsches Verlaghaus Bong & Co., 1912, fort pt in-4° (19 x 26 cm), 897 pp, (paginées 28-76-161-128-108-152-192-52), 561 gravures et cartes dans le texte, 8 planches doubles en couleurs hors texte, 6 cartes dépliantes + un atlas de 42 cartes en couleurs hors texte (la plupart dépliantes), index, reliure pleine toile gris-bleu de l'éditeur, bon état. Texte en allemand (gothique)
Tome V seul : Géographie (avec un bel atlas de 42 cartes) et Histoire (des origines jusqu'en 1912).