P., Sirey, Société de démographie historique, 1967, gr. in-8°, 440 pp, importante biblio, broché, couv. lég. salie, bon état
Huit études érudites : Mouvement ouvrier et néo-malthusianisme du XXe siècle (A. Armengaud) ; La population d'une grance cité de province au XIXe siècle, essai sur les sources et leur interprétation d'après l'exemple de Bordeaux (P. Guillaume) ; Problèmes de démographie historique du Haut Moyen Age (Ve-VIIIe siècles) (P. Riché) ; Démographie historique et mécanographie électronique (M. Couturier) ; Quelques données statistiques sur les Etats de la confédération germanique dans la première moitié du XIXe siècle (Karl Obermann) ; Mouvements migratoires aux Etats-Unis au XVIIIe siècle (E. Vielrose) ; Le peuplement du Canada français (J.-N. Biraben) ; La mortalité infantile dans la Banlieue Sud de Paris à la fin du XVIIIe siècle, 1774-1794 (Paul Galliano) ; Documents : Révolution française et contraception : dossier languedociens (Emmanuel Le Roy Ladurie) ; Etc.
P., Sirey, Société de démographie historique, 1967, gr. in-8°, 558 pp, importante biblio, broché, couv. lég. salie, bon état
Six études érudites : Les migrations temporaires françaises au XIXe siècle : problèmes, méthodes, documentation (Abel Chatelain) ; Observations sur l'emploi de l'ordinateur pour l'étude démographique d'une paroisse de Caen au XVIIIe siècle (J.-C. Perrot) ; La démographie du pays nantais au XVIe siècle (Alain Croix) ; Données démographiques sur la Bretagne et l'Anjou de 1740 à 1829 (Yves Blayo et Louis Henry, 80 pp) ; L'état actuel des recherches sur l'évolution de la population dans les pays tchèques aux XVIIIe et XIXe siècles (Pavla Horska) ; La population de la paroisse de Laguiole (Aveyron), d'après un recensement de 1691 (Raymond Noël) ; compte-rendus des thèses et mémoires de D.E.S. sur des sujets de démographie historique de Suzanne Roos-Dreyer, A. Higounet-Nadal, A. Poitrineau, etc.
Fayard, 1958, pt in-8°, 218 pp, broché, bon état (Cahier n° 24, septembre 1958 de Recherches et Débats du Centre catholique des Intellectuels français)
Un Cahier imaginé à la suite du premier congrès des Intellectuels Noirs (Sorbonne septembre 1956) et qui regroupe bon nombre des plus importantes signatures africanistes de l'époque. Il réunit les ethnologues Georges Balandier, Geneviève Calame-Griaule, Jean Poirier, et des Africains chantres de la négritude ou des missionnaires africains qui ont joué un rôle essentiel dans la "conscientisation" de la négritude comme Léopold Senghor, le père William Tempels, Louis Achille, François Abglemagnon, le père Alexis Kagame et l’abbé Vincent Mulago. Les articles manifestent la diversité d’approche des Africains sur leur propre culture à travers l’analyse de la philosophie bantoue, la culture des Dogon, les droits coutumiers, les problèmes de développement économique et social. Le cahier souligne ‘"la force du mouvement culturel de réappropriation de l’identité culturelle noire".
Lille, Université de Lille III et Editions Universitaires, 1974, gr. in-8°, 175 pp, 14 cartes, broché, qqs soulignures crayon, bon état (Centre de recherches pour l'étude des religions, 2)
5 études érudites par Claude Langlois (Religion et politique dans la France napoléonienne) ; André Encrevé (Les protestants en décembre 1851) ; Gérard Cholvy (Religion et politique en Bas-Languedoc au XIXe siècle : Mgr de Cabrières, évêque de Montpellier, et la République, 1874-1894) ; Jean Baubérot (Le protestantisme roubaisien face au socialisme guesdiste et au courant libertaire, 1898-1907) ; Jean-Marie Mayeur (Réflexions sur l'histoire des partis catholiques européens).
Editions Sand, 1985, gr. in-8°, 398 pp, préface de Per Jakez Hélias, nombreuses gravures et photos dans le texte, 16 planches en couleurs hors texte, cart. illustré de l'éditeur, bon état (Coll. La Bibliothèque bretonne)
Montpellier, Université Paul Valéry, 1975, gr. in-8°, 377 pp, cartes (dont 2 dépliantes hors texte), tableaux, broché, couv. illustrée, bon état
20 études érudites. — "Le Centre d'Histoire contemporaine du Languedoc méditerranéen-Roussillon (Université de Montpellier) publie les communications présentées au Colloque organisé sur ce thème en juin 1973. Trois thèmes principaux se retrouvent : les problèmes du vin, auxquels se rattache l'étude des structures économiques et sociales, sont abordés par L. Loubère, “Vins et politique en bas Languedoc (1848 à 1914)”, et par R. Pech qui analyse “Les thèmes économiques et sociaux du socialisme ferrouliste à Narbonne (1880-1914)”. L'étude des facteurs religieux dans la vie politique et sociale est l'objet d'articles importants, principalement celui de G. Cholvy, “Religion et politique en Languedoc méditerranéen et Roussillon”, qui met bien en évidence les persistances des antagonismes entre catholiques et protestants. Des études particulières portent plus précisément sur le monde protestant (celles de A. Encrevé et J. D. Roque). Les études de sociologie politique et électorale portent principalement sur la IIIe République : J. Sagnes étudie “Gauche marxiste et gauche jacobine en Biterrois en 1906” ; J. M. Gaillard analyse “La pénétration du socialisme dans le bassin houiller du Gard”. S'y rattachent une étude de R. Huard, “Montagne rouge et Montagne blanche en Languedoc-Roussillon sous la Seconde République”, et une autre de J. R. Maurin sur “La gauche en Lozère sous la IVe République”. R. Laurent, dans un article d'introduction, avait posé le problème : “Droite ou gauche en Languedoc. Mythe ou réalité” ; dans son étude, comme dans d'autres articles, apparaît, en arrière-plan, le radicalisme du XXe siècle ; un thème peut-être pour un prochain colloque de l'Université Paul-Valéry." (A. J. Tudesq, Revue Historique, 1977) — Table : I. Problèmes généraux : Allocution d'ouverture (A. Martel) ; Droite et gauche en Languedoc. Mythe ou réalité (R. Laurent) ; Vins et politique en Bas-Languedoc, 1848 à 1914 (L. Loubère) ; Religion et politique en Languedoc méditerranéen et Roussillon à l'époque contemporaine (G. Cholvy) – II. 1789-1848 : Traditions municipales et vie politique en 1789 (G. Fournier) ; Les magistrats héraultais et la Restauration, 1814-1815 (J.-C. Gegot) ; Une révélation ? Les luttes populaires dans le département de l'Hérault au début de la Monarchie de Juillet, 1830-1834 (S. Vila) – III. L'époque de la Seconde République : Montagne rouge et Montagne blanche en Languedoc-Roussillon sous la Seconde République (R. Huard) ; Protestantisme et politique. Les protestants du Midi en décembre 1851 (A. Encrevé) ; Contribution à la discussion (M. Agulhon) ; Positions et tendances politiques des protestants nimois au XIXe siècle (J.-D. Roque) – IV. Socialisme et syndicalisme : Gauche marxiste et Gauche jacobine en Biterrois à travers les campagnes de Marcel Cachin et Louis Lafferre en 1906 (J. Sagnes) ; Les thèmes économique et sociaux du Socialisme Ferrouliste à Narbonne, 1880-1914 (R. Pech) ; La pénétration du Socialisme dans le bassin houiller du Gard (J.-M. Gaillard) ; Le mouvement de grève de juin et juillet 1936 dans le Bas Languedoc méditerranéen (M. Caron-Leulliez) – V. Felibrige et Royalisme : Droite et Gauche dans l'entourage de Mistral (Cl. Goyard) ; A propos de cinq lettres inédites d'Albert Arnavielle à Charles Maurras (M. Lacave) ; La Gauche en Lozère sous la IVe République (J. R. Maurin) ; Une décennie électorale (1945-1956) dans le Gard. Matériaux de géographie électorale (Abbé H. Chambon) – Clôture du colloque (G. Cholvy).
Desclée De Brouwer, 1961, in-8°, 411 pp, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Les Cahiers de la-Pierre-qui-vire, 17)
Par Olivier Rousseau, Yves Congar, H. S. Alivisatos, C. Konstantinidis, P. Conord, R. Mehl, M. J. Le Guillou, S. B. Maximos IV, E. Mélia, B. Morel, E. Chavaz, G. Colas, H. St. John, J. Sheerin, T. Sartory, P. Y. Emery, M. Morcos, J. L. Napier, P. L'Huillier, André Mandouze (L'Afrique chrétienne, le Donatisme et saint Augustin), C. Bonis (Perspectives sur l'attitude de Photius), J. Meyendorff (Byzance et Rome, les tentatives d'union), J. Lortz (Martin Luther), F. Biot, S. Cwiertniak.
Editions Quart-Monde, Albin Michel, 1991, fort in-8°, 690 pp, broché, bon état
"En octobre 1989 s'est tenu à Caen, à l'initiative du mouvement international ATD Quart Monde, un colloque intitulé "Les plus pauvres dans la démocratie". Placé dans la mouvance des célébrations du Bicentenaire de 1789, il s'en distinguait nettement, par son objectif : les plus pauvres, c'est-à-dire les exclus, les oubliés de l'histoire, et par sa conception qui fit se rencontrer des universitaires, des pauvres et des représentants des organisations qui cherchent à leur rendre leur dignité. La publication des Actes de ce colloque nous vaut un bel ouvrage de réflexion tant d'histoire que de sociologie politique, où sont successivement examinés des thèmes tels que les pratiques sociales de la Révolution, les oeuvres du XIXe siècle, l'intervention de l'Eglise, le problème de l'enfance pauvre face à l'éducation ou la représentation de la pauvreté dans le discours des élites. L'ouvrage bénéficie d'une participation d'universitaires normands (Cl. Mazauric, A. Leménorel, Y. Marec...) à côté de personnalités ou de spécialistes bien connus comme J. Imbert, A. Grosser, Mmes Rebérioux, M. Perrot, Y. Knibiehler, A. Farge, etc. René Rémond et Michel Vovelle, en encadrant de leur propos ce recueil d'études, soulignent l'intérêt qu'il mérite." (Jean-Pierre Chaline, Etudes Normandes, 1992) — "Ce gros volume est la publication des actes du colloque « Démocratie et pauvreté » (Paris 27-28 octobre 1989) rassemblés par J.-L. Caillaux L. Join-Lambert, avec le concours scientifique d'A. Leménoret et Y. Marec. Nous retiendrons la partie de l'ouvrage relative au 18e siècle, soit le chapitre III, «La période révolutionnaire : nouvelles représentations et nouvelles pratiques sociales » (p. 62-188), composé de l'apport de onze communications et de deux rapports de synthèse (Y. Marec et J. Bart). La ligne directrice des communications tend à dégager une idée centrale, mettant en lumière de façon tragique l'un des aspects les plus souvent occultés : alors que le type de démocratie mis en place par la Révolution supposait, par essence, la représentation politique de la totalité des citoyens, les plus pauvres ne furent jamais véritablement inclus dans les mécanismes électoraux, ce qui aboutissait à marginaliser encore davantage ceux que les conditions socio-économiques et la non-maîtrise du langage politique mettaient déjà en dehors de la vie civique. Ce phénomène de «non-représentation » des exclus par leur extrême pauvreté a été congénital à la naissance de la démocratie représentative, puisque dès l'Assemblée constituante un principe fondateur a été posé : on ne partagera pas le pouvoir avec ceux qui ne possèdent rien... Les pauvres constituèrent une catégorie à surveiller, non à associer à la vie politique. Leur appartenance au «peuple souverain » n'est pas contestée, mais l'exercice de la citoyenneté est reportée à plus tard, quand ils seront plus éclairés et un peu moins pauvres, grâce à l'instruction que la Nation va leur donner. La période ouverte par le 10 août 1792 a certes élargi le droit de suffrage à tous, sauf aux femmes, mais il ne semble pas pour autant que les exclus aient massivement participé à la vie publique, y compris au sein des sociétés populaires. Le colloque s'est naturellement intéressé aux rares auteurs qui se sont faits les avocats des pauvres (Babeuf, Robespierre ou encore Dufourny de Villiers) ; tout comme ont été abordées les politiques des Assemblées révolutionnaires dans le domaine de la lutte contre la pauvreté et la mendicité, principalement à travers les différents « comités » chargés de cette grande question. Au total ce long chapitre constitue un utile rappel de l'existence de cette immense masse de pauvres et d'exclus, bien peu présente dans les études de ces dernières années, à l'exception des ouvrages d'A. Forrest et H. Guillemin." (M. Dorigny, Dix-Huitième Siècle, 1992)
P., Assemblée nationale, 1990, in-4°, 111 pp, 86 gravures et photos en noir et en couleurs, broché, bon état
Etudes par Raymond Huard, René Rémond, Michel Winock, Madeleine Rebérioux, Georges Vedel, etc. Ouvrage conçu et réalisé à l'occasion de l'exposition itinérante "Député-Députés" de janvier 1991à août 1992.
Hachette, 1968, fort in-8° étroit, xviii-1240 pp, 35 cartes et plans en noir dans le texte, 2 cartes en couleurs dépliantes hors texte, cartes dans le texte, biblio, glossaire, index des rues et des monuments de Paris, index des lieux et des personnages, reliure pleine toile bleu pâle de l'éditeur, titre doré au 1er plat et au dos, rhodoïd, étui, bon état (Coll. Bibliothèque des Guides Bleus)
"Le « Guide artistique » est un ouvrage spécialisé à l'usage de ceux qui s'intéressent particulièrement aux oeuvres d'art que l'on peut rencontrer en parcourant la France. Il décrit donc essentiellement les oeuvres d'art que l'on rencontre dans les musées, les églises, les bâtiments publics ou privés. Il ne prétend pas donner des « nomenclatures exhaustives et sèches », mais fait ressortir « les traits saillants des oeuvres réunies dans telle ou telle ville » et donne toute son importance à la corrélation entre un artiste, par exemple Corot, et la région, les paysages qu'il a évoqués. C'est par là que ce nouveau guide bleu s'élève à une conception originale et féconde de la présentation du patrimoine d'art de la France. Le choix des collaborateurs garantissait le succès de l'entreprise, puisqu'elle a été confiée à MM. Pierre Cabanne, Marcel Durliat, Jean Favière, Pierre Maurois, Henry de Morant, Pierre Quarré et Jacques Wilhelm. Le « Guide artistique » se présente par itinéraires de telle ville à telle ville, avec variantes par telle ou telle localité. Le texte est accompagné de quelques cartes : les peintres impressionnistes à Paris, Corot, les maîtres de Barbizon et les peintres impressionnistes dans la région parisienne, les principaux séjours des peintres sur le littoral du nord de la France, les églises romanes et gothiques entre Seine, Belgique, et Allemagne, les sculptures des ateliers troyens du XVIe siècle, les sculptures romanes de Bourgogne, et même les boiseries et retables baroques du Sud-Ouest et du Sud de la France, sans compter une carte dépliante des Musées français. On voit donc le haut degré d'originalité et d'intérêt de cet ouvrage qui devrait rencontrer le plus vif succès auprès du public cultivé." (Francis Salet, Bulletin Monumental, 1969)
Hachette, 1967, fort in-8° étroit, xiv-1235 pp, 6 cartes en couleurs dépliantes hors texte, cartes dans le texte, biblio, glossaire, index des lieux et des personnages, reliure pleine toile bleu pâle de l'éditeur, titre doré au 1er plat et au dos, pages de garde ornées d'une carte-index des principaux itinéraires et d'un schéma des distances, rhodoïd, étui, bon état (Coll. Bibliothèque des Guides Bleus).
Le catholicisme français (Louis Chaigne) ; Les Eglises orientales (Louis Chaigne) ; Le protestantisme français (Jean Balédent) ; Le judaïsme français (Josy Eisenberg) ; L'islam (Noureddine Ben Mahmoud). Divisé par sections : Paris et la Région parisienne (par noms de rues), régions du Nord et de l'Est, région du Sud-Est, Centre et Midi, région Ouest, Pyrénées, Gascogne, Béarn, Pays Basque, Haut-Languedoc, Comté de Foix, Roussillon (par noms de villes).
Gallimard, 1966, fort in-12, xx-1883 pp, 306 cartes, schémas et illustrations, biblio, 2 index, reliure plein cuir doré à l'or fin de l'éditeur, jaquette (lég. abîmée), bon état (Coll. Encyclopédie de la Pléiade). Edition originale. Volume épuisé
Sommaire : Géographie physique - Les données - Géographie humaine - Les effectifs humains - Mise en valeur de la planète et aménagements des paysages - Géographie des transports - Géographie culturelle. Ouvrage collectif complété d'index et de tables. — Perçue souvent comme à l'ombre de l'Histoire, sorte d'intendante chargée d'inventorier et de décrire les traits, les mouvements, les peuples, les climats du champ de bataille, la Géographie, patiente, solitaire, poursuit depuis des siècles une investigation qui ne cessera d'être contemporaine de la pensée. Sur les choses, une colline, une vague, un sol, la place d'un coquillage, une baie, la présence de l'homme, la glace, un filet d'eau, le travail, les mouvements d'un grain de sable, la mort, c'est un autre regard qui double le nôtre. Longtemps descriptive, contemplative, la Géographie est venue depuis plus d'un siècle à l'explication. Celle-ci, qui par nature tend à réduire et semble rapprocher de nous les phénomènes, les éloigne ici plus encore, leur donne un aspect fabuleux par l'ampleur (la genèse d'une chaîne de montagnes, l'évocation des paléoclimats, des migrations humaines), la lenteur (la formation et l'acheminement du loess vers l'Asie par le vent, ce qu'il y a de fatal dans l'érosion, l'histoire d'un marais), la diversité s'il s'agit, par exemple, des formes de l'adaptation humaine. Dans l'ensemble, c'est un rappel très fort que l'immobile n'existe pas, rappel implicite et incessant. Si bien que ce qui parle (bien au-delà de tout symbolisme ou anthropomorphisme) dans cette Géographie générale – composée naturellement d'une partie physique et l'autre, humaine – c'est ce par quoi ces deux parties ne se séparent pas, l'universalité du mouvement, la fatalité végétale, la vieillesse toujours là et, prise dans les mêmes rythmes profonds, l'invention humaine, de la cueillette à l'assolement et au laser. Au cœur de la dialectique, les géographes poursuivent patiemment une recherche dont l'expression dans sa diversité, plus qu'ailleurs peut-être, ressemble à son objet.
Nantes, Editions Pleins Feux, 2000, pt in-8°, 122 pp, avant-propos de Francis Chevrier, préface de Maurice Sartre, broché, bon état
Cinq études : Qu'est-ce qu'un grand vin au temps des Romains ? (André Tchernia) – La bataille de l'absinthe sous la IIIe République (Jean-Noël Jeanneney) – Histoire et géographie du restaurant (Jean-Robert Pitte) – Abondance et pénurie carnée dans le cycle saisonnier rural au Liban (Aïda Kanafani-Zahar) – Femmes et nourriture (Michelle Perrot). — Ainsi la condition humaine comporte-t-elle, comme pour toute espèce vivante, l'obligation de trouver sa nourriture quotidienne. L'homme qui, par l'esprit, se pense si proche des dieux, se trouve ramené à sa condition animale pour la satisfaction de ce besoin vital. Valait-il donc la peine de mobiliser tant d'historiens, de solliciter tant de moyens, de convier un si large public, pour ce constat banal, que nous faisons les uns et les autres chaque jour lorsque la faim se fait sentir et que notre estomac réclame ? Non bien sûr, si, pour l'homme, manger était resté au fil d'une histoire multimillénaire, l'apaisement calculé d'un organe exigeant. Mais l'animal doué de raison a réussi à transformer cette fonction biologique en tout autre chose, et c'est ce tout autre chose qui intéresse l'historien.
Flammarion, 1950-1951, 2 vol. in-4°, 396 et 396 pp, 1760 illustrations, photos et cartes en héliogravure dans le texte et à pleine page, 20 planches en couleurs hors texte, biblio, index des noms de lieux et index des noms d'artistes, reliures toile éditeur, bon état
"Voici une nouvelle Histoire générale de l'art, publiée avec une préface de M. Emile Mâle, et enrichie d'un grand nombre de figures présentées avec beaucoup de goût, qui illustrent le texte au fur et à mesure du développement du récit. Les auteurs se sont proposé de mettre en lumière les oeuvres essentielles et les idées directrices ; ils ne se sont pas défendu d'émettre çà et là des hypothèses nouvelles, mais ils ont surtout insisté sur « les solides vérités que les générations d'érudits nous ont conquises ». Ces auteurs sont d'ailleurs des spécialistes éprouvés : M. Eugène Pittard, professeur d'anthropologie au Laboratoire de Genève, s'est chargé de la préhistoire ; M. Georges Contenau, de l'antiquité orientale ; M. Jean Sainte-Fare Garnot, de l'Egypte ; MM. Jean Charbonneaux et Pierre Devambez, de la Grèce ; M. Raymond Bloch, de l'art étrusque et de l'art romain ; M. Emile Mâle, de l'art chrétien primitif et de l'art byzantin, de l'art roman et de l'art gothique ; M. Georges Marçais, de l'art musulman ; M. Jean-Louis Vaudoyer, de la Renaissance ; M. Louis Hautecoeur, des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles ; M. Pierre du Colombier, du XXe siècle, de l'Amérique précolombienne et de l'art des peuples primitifs ; M. René Grousset et Mlles Madeleine Paul-David et Jeannine Auboyer, de l'Extrême-Orient. Cette histoire générale de l'art vient à son heure, et elle connaîtra, nous en sommes certains, un magnifique succès." (Marcel Aubert, Bulletin Monumental, 1952)
Flammarion, 1950, 2 vol. in-4°, 396 et 396 pp, très nombreuses illustrations en noir, planches hors texte en couleurs, reliure toile éditeur, sans les jaquettes, bon état
Textes de Eugène Pittard, Georges Contenau, Jean Sainte-Fare-Garnot, Jean Charbonneaux, Pierre Devambez, Raymond Bloch, Emile Mâle, Georges Marçais, Jean-Louis Vaudoyer, Louis Hautecœur, Pierre du Colombier, René Grousset, Jeannine Auboyer, Madeleine David.
Laffont, 1966, in-4°, xix-490 pp, préface d'André Chastel, 16 pl. en couleurs hors texte, très nombreuses illustrations en noir, biblio, lexique, reliure toile ocre de l'éditeur, titre doré au 1er plat, pt trace d'humidité ancienne, sans le rhodoïd, bon état
Préface (André Chastel) ; Histoire de l'architecture religieuse (Marcel Durliat) ; L'architecture monastique (René Crozet) ; Comment on construisait une église (Régine Pernoud) ; Histoire de la sculpture monumentale (François Souchal) ; La peinture murale (Marc Thibout) ; Le vitrail (Jean Lafond) ; Le mobilier des églises (Georges Costa) ; Iconographie et symbolisme religieux (V.-H. Debidour) ; Vie historique de l'église (Bernard Mahieu) ; Vie liturgique de l'église (Pierre-Marie Gy) ; Vingt siècles de vandalisme (Yvan Christ) ; Les fouilles (Michel Fleury) ; L'art sacré contemporain (Madeleine Ochsé) ; Lexique (Bernard Noël).
Les Hautes Plaines de Mane, Robert Morel, 1968, in-16 carré, 293 pp, broché, bon état
P., Firmin-Didot, 1896, in-4°, xxiii-684 pp, 27 gravures hors texte (dont le frontispice), 67 gravures dans le texte, reliure demi-chagrin chocolat à coins, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titres et fleurons dorés (repris en écoinçons au 1er plat), tranches dorées (rel. de l'époque), tête et coupes lég. frottés, bon état
Par l'abbé Duchesne, Godefroy Kurth, Imbart de La Tour, Ulysse Chevalier, Lecoy de La Marche, Léon Gautier, Marquis de Vogüé, Petit de Juleville, François Delaborde, Edouard Jordan, Noël Valois, l'abbé Pisani, le P. Baudrillart, Alfred Rébelliau, Emmanuel de Broglie, l'abbé Sicard, Georges Goyau, Etienne Lamy, etc. — "... C'est d'abord, pour s'en tenir aux livres les plus goûtés du public, la France chrétienne dans l'histoire (1896), ouvrage publié sous sa direction et qui reproduit, en un chapitre, la thèse de doctorat qu'il avait présentée l'année s précédente à la Faculté de théologie. Le P. Baudrillart y recherche « Comment et pourquoi la France est restée catholique au XVIe siècle ». Soutenance qui fut un « triomphe », disait le recteur de l'époque, Mgr d'Hulst..." (Le cardinal Baudrillart, 1859-1942, par Victor Carrière, Revue d'histoire de l'Église de France, 1942)
Félix Alcan, 1891, in-8°, 356 pp, reliure demi-chagrin carmin, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titres et fleurons dorés, coupes frottées, bon état
Contient : F. Renouvier : De l'accord de la méthode phénoméniste avec les doctrines de la création et de la réalité de la nature. – F. Pillon : La première preuve cartésienne de l'existence de Dieu, et la critique de l'infini. – L. Dauriac : Philosophes contemporains : J.-M. Guyau. – Bibliographie philosophique française de l'année 1890. — « L'Année philosophique », dirigée par Pillon, d'abord publiée en 1868 et 1869, reparaît en 1891 (de 1872 à 1889 elle avait été remplacée par la « Critique philosophique » dirigée par Renouvier, revue d'abord hebdomadaire puis mensuelle). C'est chez Alcan qu'elle est publiée à partir de 1891. « L'Année philosophique » se compose d'une part d'articles, d'autre part d'une substantielle rubrique bibliographique divisée en plusieurs sections qui rend compte de la littérature philosophique publiée l'année précédente.