P., Emile Lechevalier, 1889, gr. in-8°, VIII pp-666 colonnes-(1) pp + 1 f. n. ch. (catalogue de la Librairie Lechevalier). broché, couv. rempliée. Edition originale
Colonnes 609 à 666 : Table alphabétique des localités mentionnées dans ce dictionnaire. Ce « dictionnaire contient les dénominations ethniques spéciales aux habitants de tous les chefs-lieux de département et d’arrondissement sans exception ; il relate encore celles qui s’appliquent aux gens originaires de nombreuses régions ou bourgs, comme aussi il fournit des renseignements sur cette catégorie d’individus qu’on appelait jadis des cagots, agots, cascarots, gahets. » (Extrait de la préface). Chaque article est accompagné d’un exemple, comme dans le Littré.
London, J.M. Dent & Sons, 1975, in-8°, xii-162 pp, 15 gravures et photos sur 16 pl. hors texte, 28 cartes et figures dans le texte, index, reliure éditeur, jaquette illustrée, bon état. Texte en anglais
Un essai qui retrace le développement de l'homme et son influence sur le paysage de Lakeland (comté de Cumbria, dans le nord-ouest de l'Angleterre) depuis le Néolithique jusqu'à nos jours.
Flammarion, 1944-1946 27 vol. in-12, imprimés sur vélin des Vosges, index des personnages, reliures demi-chagrin bleu à coins, dos à 4 nerfs soulignés à froid, titres dorés, couv. et dos conservés, têtes dorées (rel. de l'époque), qqs dos lég. frottés, qqs épidermures sans gravité, bon état
Complet. — Conçus par Jules Romains comme la synthèse ambitieuse et multiforme de vingt-cinq années de vie française entre 1908 et 1933, Les Hommes de bonne volonté constituent l'un des ensembles romanesques majeurs de notre temps. Constituée de 27 volumes, publiés régulièrement entre 1932 et 1946, l'œuvre débute le 6 octobre 1908 par une présentation de Paris et des protagonistes, et se termine le 7 octobre 1933. Les personnages sont nombreux, et représentatifs des différentes classes de la société. On y trouve des hommes politiques, des actrices, un enfant qui habite à Montmartre, une famille du 16e arrondissement, un chien, des étudiants, un prêtre… Même si certains romans se focalisent sur un des personnages, le but de l'auteur est plutôt de rendre compte, à une date donnée, de la vie de chacun. Au fil de ces vingt-quatre années, on voit donc des personnages évoluer dans la société, se marier, faire faillite ou mourir. On a donc la grande histoire (la Première Guerre mondiale, la construction de l'Europe) et la petite (les criminels, les hommes d'affaires, les mondaines et les demi-mondaines...). Servant de fil rouge, deux personnages se retrouvent régulièrement au fil des romans : Pierre Jallez et Jean Jerphanion se rencontrent à l'École normale, rue d'Ulm, dans le premier roman, où ils entrent comme élèves. Malgré leurs différences d'origines (Jerphanion est provincial, fils de paysans, Jallez est parisien), ils deviennent amis, et n'ont de cesse de comprendre et commenter leur époque, tous deux soucieux d'apporter leur pierre, fût-elle petite, à l'édifice humain. — "De très nombreuses destinées, entrecroisées ou parallèles, animent, au cours d'aventures tragiques ou légères, sentimentales ou comiques, ce tableau panoramique d'une époque confrontée à une page capitale de son histoire : Louis Bastide, l'enfant de Montmartre au cerceau enchanté ; le délicieux chien Macaire, découvrant à ras de terre un Paris insolite ; Quinette, le relieur criminel plongé dans la fatalité de ses entreprises ; le parlementaire idéaliste Gurau, qui affronte les financiers sans scrupules du Cartel pétrolier et les coquetteries de la jolie Germaine Baader ; Haverkamp, l'affairiste, à qui la création d'une station thermale prépare un destin hors du commun ; les deux normaliens : Jallez, dont le récit des amours enfantines avec la jeune Hélène trace une poétique description de Paris ; Jerphanion, que le rêve d'une société débarrassée de ses féodalités n'empêche pas de conquérir le cœur d'une petite modiste, Jeanne. D'autres encore : Laulerque et Clanricard, les instituteurs, qui partagent avec Sampeyre, leur maître en "bonne volonté", l'espoir d'un monde pacifié... Par son tournoiement maîtrisé de personnages aussi divers qu'attachants, le vaste roman de la maturité de Jules Romains demeure un témoignage inégalé sur les songes, les tourments et les aspirations d'une génération." (Olivier Rony) — Tome 1. Le 6 octobre.– 2. Crime de Quinette. – 3. Les Amours enfantines. – 4. Eros de Paris. – 5. Les Superbes. – 6. Les Humbles. – 7. Recherche d'une église. – 8. Province. – 9. Montée des périls. – 10. Les Pouvoirs. – 11. Recours à l'abîme. – 12. Les Créateurs. – 13. Mission à Rome. – 14. Le Drapeau noir. – 15. Prélude à Verdun. – 16. Verdun. – 17. Vorge contre Quinette. – 18. La Douceur de la vie. – 19. Cette grande lueur à l'Est. – 20. Le Monde est ton aventure. – 21. Journées dans la montagne. – 22. Les Travaux et les Joies. – 23. Naissance de la bande. – 24. Comparutions. – 25. Le Tapis magique. – 26. Françoise. – 27. Le 7 octobre.
Tallandier, 2004, in-8°, 199 pp, broché, bon état. Cycle de conférences 2001-2002 du Centre d'études d'histoire de la Défense.
Les empires sont des ensembles en mouvement ayant une prétention à l'universalité, d'où la question essentielle de leurs limites, au-delà desquelles ne sauraient vivre que des barbares... La notion de frontière est récente à l'échelle de l'histoire des civilisations, mais elle est surtout relativement étrangère à la notion d'empire conquérant. C'est pour cette raison au'on applique le plus souvent aux empires les termes de « confins » ou de « marches », plus conformes à l'esprit des temps concernés et plus cohérents qu regard du projet impérial. La naissance de la frontière dans son sens actuel est étroitement liée à l'Etat-nation, et donc a priori incompatible avec la notion d'empire, qui est le plus souvent multinational. Pour illustrer cette problématique, c'est naturellement vers l'empire unanimement considéré comme le modèle absolu que débute cet ouvrage : l'empire romain et son limes. On verra ensuite comment le califat de Cordoue, aux confins de l'empire abbasside, a conçu son limes avec l'Espagne chrétienne. Suivront les exemples des empires chinois, avec le rôle qu'a joué - ou que n'a pas joué - la Grande Muraille face à des logiques le plus souvent nomades. Quant à la langue anglaise, elle a conservé, aujourd'hui encore, cette distinction entre Border et Frontier qui fut aussi bien pertinente en Angleterre face aux clans écossais, qu'aux Etats-Unis lors de la conquête de leur espace à l'Ouest du pays. L'étude des empires russe et habsbourgeois mettra en relief la façon dont ont été organisées leurs marches d'Ukraine, dans le premier cas, balkanique dans le second. Enfin, on verra si les puissances moyennes liées aux deux grandes alliances militaires de l'après-guerre - OTAN et Pacte de Varsovie - ont été conçues ou non, par leur superpuissance respective, comme des marches - communément qualifiées du terme plus militaire de « glacis ». Autant de questions auxquelles six auteurs ont répondu avant de laisser la place à une synthèse d'ensemble.
Bloud et Gay, 1936, in-12, 181 pp, biblio, édition originale, ex. numéroté sur vélin alfa Ruysdael. (Coll. Bibliothèque catholique des sciences religieuses)
Hachette, 1948, in-12, 318 pp, broché, couv. piquée, papier jauni, état correct
Fayard, 1985, in-8°, 335 pp, biblio, broché, bon état (Coll. L'espace du politique)
Taschen, 1997, fort in-8°, 711 pp, très nombreuses illustrations en noir et en couleurs, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
Avec Le Musée hermétique, l'auteur nous entraîne en un fascinant voyage dans un monde haut en couleurs : celui de l'alchimie et de la mystique, de la cabale et de la magie, de la Rose-Croix et de la franc-maçonnerie. Ce compendium illustré, avec ses notes explicatives, ses gloses et ses très nombreuses citations des textes hermétiques, nous transporte de façon tout à fait inédite dans l'univers des sciences occultes qu'il nous présente comme les tableaux d'une exposition. Un vaste parcours d’images qui s’ouvre sur des cosmogrammes médiévaux et des représentations de la mystique chrétienne et se termine avec le romantisme, en passant par le monde de l’alchimie. Une iconographie abondante et remarquable.
Seuil, 2004, in-8°, 446 pp, index, broché, bon état (Coll. L'Univers historique)
A l'aube du XXIe siècle, la démocratie est à la fois triomphante et incertaine. L'évidence désormais universellement revendiquée de ses principes s'accompagne en effet d'une perplexité croissante sur les formes de son accomplissement. D'un côté, on en appelle à davantage de pluralisme et de décentralisation, à l'extension des contre-pouvoirs ; de l'autre, on demande plus de politique et on souhaite l'instauration d'un lieu central où prendrait forme une volonté commune efficace. Si le procès de la centralisation et du jacobinisme a mille fois été instruit depuis Tocqueville, une autre histoire reste encore à prendre en compte : celle des fortes résistances à ce jacobinisme. Car ce "modèle" n'a pas cessé d'être massivement dénoncé en même temps qu'il était généralement décrit comme dominant: il n'est donc pas figé mais s'est largement amendé. Pierre Rosanvallon est ainsi conduit à proposer une nouvelle interprétation d'ensemble du système politique français.
Seuil, 1990, in-8°, 370 pp, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. L'univers historique)
Le très petit nombre des travaux consacrés à l'histoire de l'Etat français contraste singulièrement avec la vigueur des jugements qui s'expriment à son propos. D'où le décalage : l'Etat comme problème politique, ou comme phénomène bureaucratique, est au cœur des passions partisanes et des débats philosophiques tout en restant une sorte de non-objet historique. Ce quasi-vide, Pierre Rosanvallon a voulu commencer à le combler dans cet ouvrage, qui est à la fois bilan et programme. Bilan, il propose une première synthèse des travaux disponibles et offre une vaste bibliographie commentée. Programme, il dessine un nouveau cadre conceptuel pour comprendre l'histoire de l'Etat.
Delagrave, 1916, gr. in-8°, 128 pp, illustrations de Raynolt, 16 pl. de photos hors texte, reliure pleine toile décorée de l'éditeur, titres dorés et motif de chapiteau gothique à froid au 1er plat, tranches rouges, bon état
Par l'historien d'art Léon Georges Rosenthal (1870-1932). — "Un excellent exposé des principes qui ont présidé à l'origine et à l'épanouissement de notre art gothique, de cet art dont les Allemands s'acharnent aujourd'hui à détruire les plus belles manifestations." (Revue Historique, 1917) — Ce livre sera couronné par le Prix François-Joseph Audiffred, 1917, que décerne l’Académie des Sciences morales et politiques à « l’ouvrage imprimé le plus propre à faire aimer la morale et la vertu et à faire repousser l'égoïsme et l'envie, ou à faire connaître et aimer la patrie ». — "Le martyre de l'art français, c'est celui auquel nous assistons depuis le commencement de cette guerre : les sauvages bombardements et la destruction de tant de monuments de notre histoire et de notre art national depuis les cathédrales et les beffrois de nos villes jusqu'aux plus humbles églises de nos campagnes. Nous avons tous ressenti au plus profond de nos coeurs la douleur de ces blessures et de ces pertes, et un sursaut de révolte nous a dressés contre les vandales. Cependant, observe l'auteur de ce livre, « sommes-nous bien assurés d'avoir, pour cette révolte, accompli tout notre devoir envers les monuments qui ont été mutilés, insultés ou détruits ? Connaissions-nous assez les pierres martyres, les avions-nous entourées d'une piété assez diligente, pour mesurer l'outrage qu'elles ont subi ? » M. Rosenthal a donc pensé qu'il était nécessaire de faire mieux connaître, afin d'en mieux sentir le prix, les monuments que nous avons perdus et ceux qui nous restent, et dans une causerie familière il trace à grands traits, à « la gloire de l'art français», le tableau des créations du génie de notre race à travers les siècles, du Moyen âge jusqu'à nos jours et en dégage la signification et les leçons que nous devons en tirer." (Auguste Marguillier, La Chronique des arts et de la curiosité, 1917)
P., Informations Techniques des Services Vétérinaires, Revue du Syndicat National des Vétérinaires Inspecteurs du Ministère de l'Agriculture, 1985, in-4°, 343-325 pp, préface d'Edouard Boureau, très nombreuses illustrations et photos en noir et en couleurs dans le texte et hors texte, cartonnage illustré de l'éditeur, bon état
Numéro spécial 92 à 95 de la revue Informations Techniques des Services Vétérinaires. — Depuis quelques années, les Informations Techniques des Services Vétérinaires s'attachent à présenter des synthèses sur des sujets d'actualité : didactiques, abondamment illustrées, rédigées par plusieurs spécialistes, elles offrent à un public averti une connaissance mise à jour sur des thèmes variés qui touchent aussi bien à la pathologie animale, sous ses divers aspects, qu'à l'hygiène, à la transformation, à la qualité des produits. L'année qui marque le centenaire de la vaccination contre la rage offrait aux Informations Techniques l'occasion de célébrer l'événement en consacrant à cette maladie un numéro spécial qui soit un ouvrage d'une portée et d'une ambition plus larges qu'à l'accoutumée. Ce numéro spécial rassemble les contributions d'un grand nombre de personnalités compétentes et présente un ensemble qui est moins un thuriféraire de l'oeuvre pastorienne qu'un ouvrage historique et un document scientifique faisant le point de nos connaissances sur l'infection rabique.
Stock, 1931, in-12, 187 pp, broché, pt mque au dos, bon état
Préliminaires. Les Preuves du transformisme. L'Origine de la vie. Le Lamarckisme. Le Darwinisme. Le Mutationnisme. L'Origine de l'homme. Index des principaux ouvrages consultés. —"Bonne vulgarisation, tributaire d'ailleurs d'excellents ouvrages cités en index." (Revue des Sciences philosophiques et théologiques, 1933)
L'Edition d'Art, H. Piazza, 1977, pt in-8°, xii-175 pp, ornementation dessinée par Paul de Pidoll, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Épopées et légendes)
Les aventures du plus célèbre des héros irlandais : le terrible Cuchulainn. Témoins d'une immense tradition orale celtique, les mythes irlandais ouvrent une fenêtre passionnante sur les croyances, la société et la culture des Celtes protohistoriques. — "Quand les filles de Calatin, sous la figure de trois corbeaux, reparurent à Emania, le héros en était parti (...) Alors les horribles femelles virèrent au-dessus du vallon (...) une grande terreur s’empara de tous ceux qui entendaient le hourvari ; les chiens se mirent à hurler. (...) Alors le courroux poignit Babb, la plus acharnée des trois monstres..." — Fondée en 1920 par l'éditeur d'origine italienne Henri Piazza installé à Paris au 19 rue Bonaparte, active durant plus d'un demi-siècle, la collection « Épopées et légendes » proposa un important fonds de grands textes fondateurs de toutes les civilisations (épopée, chanson de geste, mythe fondateur, matière de Bretagne et de France, saga, etc.). Chaque texte était dit renouvelé, c'est-à-dire réécrit, adapté en français moderne, et présenté par un spécialiste.
Armand Colin, 1937, pt in-8°, viii-648 pp, 131 gravures dans le texte, 38 cartes et croquis, biblio, cart. éditeur, bon état (Coll. Cours d'Histoire Ch. Guignebert, classes de Philosophie et de Mathématiques)
Albin Michel, 1958, in-8°, 462 pp, 8 planches en couleurs et 48 planches en héliogravure hors texte, biblio, broché, couv. rempliée illustrée en couleurs, pt accroc au dos, bon état
L'Edition d'Art, H. Piazza, 1926, pt in-8°, v-182 pp, biblio, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Epopées et légendes)
La littérature arabe ancienne est marquée par des légendes, des contes, des récits. Avant l’advenir de l’Islam, cette littérature n’a pas été écrite, mais existait en forme orale, transmise de génération en génération. Parmi les héros les plus marquants des histoires de cette époque préislamique est le grand cavalier-poète, guerrier et protecteur de femmes, Antar. Antar est né d’une mère esclave, noire, et n’est pas reconnu par son père jusqu’à ce qu’il démontre d’une façon incontestable, contre toute espérance, qu’il est un cavalier redoutable. Cet homme, devenu légendaire, vit encore aujourd’hui grâce à la littérature populaire, et son histoire, le Roman d'Antar, a traversé les siècles, d’abord en forme orale, puis écrite. Le Roman d'Antar est devenu connu des Européens à partir de la fin du XVIIIe siècle ; en 1801 Joseph Von Hammer a découvert au Caire un manuscrit complet du roman dont la première moitié datait du XVe siècle, tandis que la deuxième moitié était plus récente . Terrick Hamilton a fait une traduction vers l’anglais en 1820, d’une version syrienne abrégée du roman. L'épisode racontant la mort de Antar était très admirée par Lamartine. Le compositeur russe Rimsky Korsakov s’est inspiré de la légende d'Antar pour composer une œuvre musicale en 1868 ; au début du vingtième siècle, Gabriel Dupont a composé un opéra basé sur la vie d'Antar. En 1923, Rouger a publié à Paris “Le Roman d’Antar d’après les anciens textes arabes”. En 1954, Cedric Dover s’est intéressé à l’histoire d'Antar comme un exemple ancien de littérature noire. En 1978 Diana Richmond a repris le travail de Terrick Hamilton, Devic et Gustave Rouger pour une version abrégée en anglais. En 1980, H. T. Norris a fait une traduction partielle du roman en anglais... — "En Occident, l’épopée de Antara n’est connue aujourd’hui pratiquement que des spécialistes de la littérature arabe. Pourtant, même si ses premières traductions en langues européennes virent le jour bien après celle des Mille et une Nuits, elle fut considérée par de nombreux arabisants occidentaux comme étant supérieure aux Mille et une Nuits et intéressa de nombreux intellectuels occidentaux tout au long du 19e siècle. La geste en question est connue du public européen dès 1777 grâce à la “Bibliothèque universelle des romans”, mais c’est au siècle suivant que les traductions et les études qui la concernent fleuriront, lorsque les premières versions manuscrites achetées à des conteurs locaux sont ramenées en Europe. Dès 1819 paraît “Antar, a Bedouin Romance”, une traduction partielle de l’épopée effectuée par T. Hamilton. La même année sort en français un ouvrage anonyme intitulé de la même manière, “Antar roman bédouin”, publié par Bertrand. En 1836, Fulgence Fresnel, qui a vécu en Orient, se penche à son tour sur l’épopée d’Antar, dont il traduit des extraits, dans ses Lettres sur l’Histoire des Arabes avant l’islamisme. En 1848, Gustave Dugat publie dans le Journal Asiatique la traduction d’un autre épisode de la geste, “Antar en Perse ou les chamelles açâfir”. En 1864 paraît une autre traduction, “Les aventures d’Antar fils de Cheddad”, due à L. M. Devic. La même année, Alphonse de Lamartine publie un petit essai sur le poète arabe, sobrement intitulé “Antar”, dans lequel, après un long avant-propos sur le sens de l’Histoire, puis une série de considérations romantiques sur l’esprit nomade, il narre la biographie du héros. Quelques années plus tôt, le même Alphonse de Lamartine avait offert une place de choix à Antar, à côté d’Homère, Socrate, Cicéron et Rustem, dans sa “Vie des grands hommes” éditée en 1856. En 1868 paraît “Aventures d’Antar : roman arabe”, une autre traduction partielle de l’épopée par M. De Hammer, basée sur un manuscrit conservé à la Bibliothèque impériale de Vienne. Une autre traduction, due encore une fois à L. M. Devic, paraîtra en 1898 sous le titre de “Antar. Poème héroïque arabe des temps préislamiques”. L’intérêt pour cette épopée perdurera dans les premières décennies du 20e siècle : en 1910, Chekri Ganem publie une pièce en cinq actes, en vers, intitulée “Antar”. En 1921, le même Chekri Ganem, en collaboration avec Gabriel Dupont, publie une pièce intitulée “Antar : conte héroïque en quatre actes et cinq tableaux”, s’inspirant de la fameuse épopée, et deux années plus tard une nouvelle traduction adaptée de l’épopée paraît, cette fois sous la plume de Gustave Rouger." (Xavier Luffin, La tradition épique arabe, un genre à (re)découvrir en Occident, 2011)
Genève, Constant Bourquin, les Editions du Cheval Ailé, 1959, in-8°, 137 pp, broché, couv. très lég. salie, bon état (Coll. Bibliothèque du Cheval Ailé)
"Rougier donnera plusieurs conférences dans le réseau de l’Alliance française, qu’il publiera en 1947 sous le titre “La France en marbre blanc. Ce que le monde doit à la France”. Ces conférences présentent un portrait de l’apport de la France à la culture européenne. Le portrait de l’esprit et du rationalisme français qu’y trace Rougier à grand renfort de clichés a ceci de particulier que, plutôt que de suivre l’idée convenue selon laquelle les sources de la culture française sont à Rome, Rougier présente une « généalogie » de la France comme héritière du « génie » et du « rationalisme » grec. En cela, il est l’héritier de la « prière sur l’Acropole » de Renan..." (Claudia Berndt et Mathieu Marion, Vie et oeuvre d’un rationaliste engagé : Louis Rougier (1889-1982), Philosophia Scientiæ, 2006)
Hachette, 1911, in-12, 304 pp, index, reliure demi-percaline chocolat, dos lisse orné d'un fleuron et d'un double filet doré en queue, pièce de titre basane noire (rel. de l'époque), bon état
Portraits de dames d'autrefois, de Héloïse à Delphine Gay, par Joseph Henry Roujon (1853-1914), haut fonctionnaire, essayiste et romancier. Il fut le secrétaire de Jules Ferry, puis le directeur des Beaux-Arts en 1891. En 1899, il est élu membre libre de l’Académie des beaux-arts, dont il devient secrétaire perpétuel en 1903. Il est élu membre de l’Académie française en 1911. — "Ce volume n'est qu'un recueil d'articles ; mais ces articles ne sont pas seulement d'une forme exquise, ce sont aussi des morceaux d'histoire ou de critique littéraire brillants et solides tout ensemble, nourris par l'étude et la réflexion de toute une vie. L'histoire occupe une large place dans la galerie de portraits de “Dames d'autrefois” que nous offre aujourd'hui M. Roujon. D'Héloïse à Dorothée de Courlande en passant par Éléonore d'Este, la reine Margot, Marie de Médicis, Christine de Suède, Mme Guyon, la reine Caroline, Mme Dubarry, Mme Roland, Lady Hamilton, Mme de Staël, nous trouvons dans ces pages, non seulement les pastels les plus délicats et les plus spirituels, mais l'intelligence la plus pénétrante des époques et des caractères." (G. Monod, Revue Historique, 1911)
Hachette, 1911, in-12, 304 pp, index, broché, couv. lég. défraîchie, bon état. Edition originale (il n'est pas mentionné de grands papiers). On joint une lettre a.s. de l'auteur (au poète et critique Fernand Gregh, mais ce n'est pas précisé sur la lettre), à en-tête de l'Institut de France et datée de 1904, où il évoque Victor Hugo
Portraits de dames d'autrefois, de Héloïse à Delphine Gay, par Joseph Henry Roujon (1853-1914), haut fonctionnaire, essayiste et romancier. Il fut le secrétaire de Jules Ferry, puis le directeur des Beaux-Arts en 1891. En 1899, il est élu membre libre de l’Académie des beaux-arts, dont il devient secrétaire perpétuel en 1903. Il est élu membre de l’Académie française en 1911. — "Ce volume n'est qu'un recueil d'articles ; mais ces articles ne sont pas seulement d'une forme exquise, ce sont aussi des morceaux d'histoire ou de critique littéraire brillants et solides tout ensemble, nourris par l'étude et la réflexion de toute une vie. L'histoire occupe une large place dans la galerie de portraits de “Dames d'autrefois” que nous offre aujourd'hui M. Roujon. D'Héloïse à Dorothée de Courlande en passant par Éléonore d'Este, la reine Margot, Marie de Médicis, Christine de Suède, Mme Guyon, la reine Caroline, Mme Dubarry, Mme Roland, Lady Hamilton, Mme de Staël, nous trouvons dans ces pages, non seulement les pastels les plus délicats et les plus spirituels, mais l'intelligence la plus pénétrante des époques et des caractères." (G. Monod, Revue Historique, 1911)
P., Pierre Lafitte et Cie, s.d. (1913), in-8°, 80 pp, 8 tableaux reproduits en couleurs sur 8 pl. hors texte et une illustration en noir, cart. illustré de l'éditeur, imprimé sur bouffant, qqs rares rousseurs, bon état (Coll. Les Peintres illustres n° 49)
Sous la direction d'Henry Roujon, secrétaire perpétuel de l'Académie des Beaux-Arts, Pierre Lafitte (1872-1938) fonde en 1909 la collection, « Les Peintres illustres / Artistic-Bibliothèque en couleurs », proposant des biographies de peintres avec des reproductions de tableaux en volumes cartonnés. C'était la première fois que l'édition en couleurs d'une série de biographies d'artistes était mise à la portée de tous. Initalement prévue en 24 volumes (un par mois), le succès amènera l'éditeur à publier une deuxième série (volumes 25 à 48), puis une troisième, jusqu'à atteindre 66 volumes parus à la mi-1914 (sur 72 prévus : il semble que le déclenchement de la guerre ai provoqué l'arrêt de la collection). Les textes ne sont pas signés, mais sont d'un bon niveau. Il est certain qu'Henry Roujon a écrit lui-même un certain nombre de volumes de la première série ; par ailleurs on sait qu'Henri Barbusse a écrit celui sur Meissonier et François Crastre ceux sur Rosa Bonheur, Bastien-Lepage, Puvis de Chavannes, Le Corrège, Véronèse, Henner et Goya.
P., Pierre Lafitte et Cie, s.d. (1909), in-8°, 80 pp, 8 tableaux reproduits en couleurs sur 8 pl. hors texte et une illustration en noir, cart. illustré de l'éditeur, imprimé sur bouffant, qqs rares rousseurs, bon état (Coll. Les Peintres illustres [n° 4])
Sous la direction d'Henry Roujon, secrétaire perpétuel de l'Académie des Beaux-Arts, Pierre Lafitte (1872-1938) fonde en 1909 la collection, « Les Peintres illustres / Artistic-Bibliothèque en couleurs », proposant des biographies de peintres avec des reproductions de tableaux en volumes cartonnés. C'était la première fois que l'édition en couleurs d'une série de biographies d'artistes était mise à la portée de tous. Initalement prévue en 24 volumes (un par mois), le succès amènera l'éditeur à publier une deuxième série (volumes 25 à 48), puis une troisième, jusqu'à atteindre 66 volumes parus à la mi-1914 (sur 72 prévus : il semble que le déclenchement de la guerre ai provoqué l'arrêt de la collection). Les textes ne sont pas signés, mais sont d'un bon niveau. Il est certain qu'Henry Roujon a écrit lui-même un certain nombre de volumes de la première série ; par ailleurs on sait qu'Henri Barbusse a écrit celui sur Meissonier et François Crastre ceux sur Rosa Bonheur, Bastien-Lepage, Puvis de Chavannes, Le Corrège, Véronèse, Henner et Goya.
P., Pierre Lafitte et Cie, s.d. (1912), in-8°, 80 pp, 8 tableaux reproduits en couleurs sur 8 pl. hors texte et une illustration en noir, cart. illustré de l'éditeur, imprimé sur bouffant, qqs rares rousseurs, bon état (Coll. Les Peintres illustres n° 45)
Sous la direction d'Henry Roujon, secrétaire perpétuel de l'Académie des Beaux-Arts, Pierre Lafitte (1872-1938) fonde en 1909 la collection, « Les Peintres illustres / Artistic-Bibliothèque en couleurs », proposant des biographies de peintres avec des reproductions de tableaux en volumes cartonnés. C'était la première fois que l'édition en couleurs d'une série de biographies d'artistes était mise à la portée de tous. Initalement prévue en 24 volumes (un par mois), le succès amènera l'éditeur à publier une deuxième série (volumes 25 à 48), puis une troisième, jusqu'à atteindre 66 volumes parus à la mi-1914 (sur 72 prévus : il semble que le déclenchement de la guerre ai provoqué l'arrêt de la collection). Les textes ne sont pas signés, mais sont d'un bon niveau. Il est certain qu'Henry Roujon a écrit lui-même un certain nombre de volumes de la première série ; par ailleurs on sait qu'Henri Barbusse a écrit celui sur Meissonier et François Crastre ceux sur Rosa Bonheur, Bastien-Lepage, Puvis de Chavannes, Le Corrège, Véronèse, Henner et Goya.
P., Pierre Lafitte et Cie, s.d. (1910), in-8°, 80 pp, 8 tableaux reproduits en couleurs sur 8 pl. hors texte et une illustration en noir, cart. illustré de l'éditeur, imprimé sur bouffant, qqs rares rousseurs, un coin recollé, bon état (Coll. Les Peintres illustres n° 24)
Sous la direction d'Henry Roujon, secrétaire perpétuel de l'Académie des Beaux-Arts, Pierre Lafitte (1872-1938) fonde en 1909 la collection, « Les Peintres illustres / Artistic-Bibliothèque en couleurs », proposant des biographies de peintres avec des reproductions de tableaux en volumes cartonnés. C'était la première fois que l'édition en couleurs d'une série de biographies d'artistes était mise à la portée de tous. Initalement prévue en 24 volumes (un par mois), le succès amènera l'éditeur à publier une deuxième série (volumes 25 à 48), puis une troisième, jusqu'à atteindre 66 volumes parus à la mi-1914 (sur 72 prévus : il semble que le déclenchement de la guerre ai provoqué l'arrêt de la collection). Les textes ne sont pas signés, mais sont d'un bon niveau. Il est certain qu'Henry Roujon a écrit lui-même un certain nombre de volumes de la première série ; par ailleurs on sait qu'Henri Barbusse a écrit celui sur Meissonier et François Crastre ceux sur Rosa Bonheur, Bastien-Lepage, Puvis de Chavannes, Le Corrège, Véronèse, Henner et Goya.
P., Pierre Lafitte et Cie, s.d. (1912), in-8°, 79 pp, 8 tableaux reproduits en couleurs sur 8 pl. hors texte et une illustration en noir, cart. illustré de l'éditeur, imprimé sur bouffant, qqs rares rousseurs, bon état (Coll. Les Peintres illustres n° 48)
Sous la direction d'Henry Roujon, secrétaire perpétuel de l'Académie des Beaux-Arts, Pierre Lafitte (1872-1938) fonde en 1909 la collection, « Les Peintres illustres / Artistic-Bibliothèque en couleurs », proposant des biographies de peintres avec des reproductions de tableaux en volumes cartonnés. C'était la première fois que l'édition en couleurs d'une série de biographies d'artistes était mise à la portée de tous. Initalement prévue en 24 volumes (un par mois), le succès amènera l'éditeur à publier une deuxième série (volumes 25 à 48), puis une troisième, jusqu'à atteindre 66 volumes parus à la mi-1914 (sur 72 prévus : il semble que le déclenchement de la guerre ai provoqué l'arrêt de la collection). Les textes ne sont pas signés, mais sont d'un bon niveau. Il est certain qu'Henry Roujon a écrit lui-même un certain nombre de volumes de la première série ; par ailleurs on sait qu'Henri Barbusse a écrit celui sur Meissonier et François Crastre ceux sur Rosa Bonheur, Bastien-Lepage, Puvis de Chavannes, Le Corrège, Véronèse, Henner et Goya.