Plon, 1974, fort gr. in-8°, 506 pp, 48 pl. de photos et documents hors texte, 5 cartes et tableaux, biblio, index, broché, bon état, édition originale, bande éditeur conservée ("stupéfiante révélation en anthropologie"), bel envoi a.s. "à ..., avec l'espoir qu'il goûtera ce noeud gordien de mystères qui finit par ressembler à un noeud de vipères, avec mon admiration, B. Heuvelmans"
À la fin de 1968, Bernard Heuvelmans se trouve, aux Etats-Unis, en face de la dépouille congelée d'un homme qui n'est pas vraiment de notre espèce, un homme velu aux proportions étonnantes, qui a été tué par balles. Une fantastique aventure scientifique, policière et politique commence alors. Elle prend tout son sens avec les travaux de l'historien russe Boris Porchnev pour qui les hommes de Néandertal existent encore. Avec cette affaire de l'homme congelé, dit l'homme pongoïde, la cryptozoologie atteint son point culminant.
Plon, 1974, fort gr. in-8°, 506 pp, 48 pl. de photos et documents hors texte, 5 cartes et tableaux, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
À la fin de 1968, Bernard Heuvelmans se trouve, aux Etats-Unis, en face de la dépouille congelée d'un homme qui n'est pas vraiment de notre espèce, un homme velu aux proportions étonnantes, qui a été tué par balles. Une fantastique aventure scientifique, policière et politique commence alors. Elle prend tout son sens avec les travaux de l'historien russe Boris Porchnev pour qui les hommes de Néandertal existent encore. Avec cette affaire de l'homme congelé, dit l'homme pongoïde, la cryptozoologie atteint son point culminant.
Bordeaux, Fédération historique du Sud-Ouest, 1974, 2 vol. in-4°, vi-692 pp, (pagination continue), 27 planches hors texte, 54 figures in texte, table des figures, table des planches, cart. toile bleue éditeur, jaquettes illustrées (Coll. Etudes et documents d'Aquitaine)
Contributions de H. Enjalbert, J.-B. Marquette, J. Cavignac, Chr. Huetz de Lemps, P. Butel, R. Pijassou, P. Guillaume.
P., Editions de la Maison des sciences de l'homme, 1991, gr. in-8°, 337 pp, biblio, broché, couv. à rabats, bon état
Otto Hintze (1861-1940), considéré avec Max Weber comme l'un des pères fondateurs de la nouvelle histoire sociale en Allemagne, a renouvelé nos connaissances sur la genèse de l'État moderne. Ses débats avec les philosophes, sociologues et historiens de son temps constituent une contribution essentielle à l'histoire intellectuelle du premier tiers du 20e siècle. À travers sa réception de la sociologie naissante, il se révèle être l'historien allemand le plus novateur sur le plan méthodologique. Les dix textes choisis pour cette première édition française présentent certaines de ses contributions majeures à la recherche historique sur la genèse et les spécificités des systèmes politiques et économiques de l'Europe moderne.
PUF, 1949, in-8°, 256 pp, introduction de Pierre Renouvin, index, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Colonies et Empires – Etudes coloniales)
Table : Introduction par Pierre Renouvin ; Jules Ferry, par Ch.-André Julien ; Léopold II, par Jean Bruhat ; Francesco Crispi, par Georges Bourgin ; Joseph Chamberlain, par Maurice Crouzet ; Théodore Roosevelt, par Pierre Renouvin ; index des noms. — "C'est un essai d'histoire et de psychologie politique comparées que tente la collection Colonies et Empires en offrant une série d'études sur Jules Ferry, Léopold II, Crispi, Joseph Chamberlain et Théodore Roosevelt qui furent dans leurs pays respectifs les chefs de ce que l'on a parfois appelé le Parti colonial ou tout au moins qui se chargèrent de canaliser vers l'extérieur les forces vives d'états en pleine expansion économique ou démographique. Etudes de politique intérieure, l'aspect international des questions auxquelles furent mêlés tous ces hommes est assez connu pour que les auteurs n y insistent. Extrêmement, vivant bien que peut-être un peu partial, le Jules Feny de M. C. A. Julien est, entre autres choses, un beau morceau d'histoire parlementaire sur le « plus grand homme d'état colonial de la Troisième République ». Les études de MM. Bruhat, Bourgin, Crouzet et Renouvin mettent en évidence les conditions fort différentes dans lesquelles chacun de ces hommes d'Etat a eu à agir et à lutter mais aussi les moyens souvent très voisins auxquels ils eurent recours pour aboutir. Il y a de frappantes ressemblances entre les rapports tendus de Ferry avec la Chambre française, ceux de Chamberlain avec la Chambre des Communes, ceux de Roosevelt avec le Sénat de Washington, tous les trois manœuvrent, recourent à la mise en présence du fait accompli. Livre plein d'intérêt qui « n'apporte pas seulement des interprétations neuves, comme le signale M. Renouvin dans l'introduction, mais pose aussi des problèmes et pourra orienter d'autres travaux »." (Etienne Taillemite, Revue d'histoire des Colonies, 1950)
[Histoire des Entreprises] – DOYON (André) et Lucien LIAIGRE.
Reference : 112990
(1963)
P., SEVPEN, 1963, gr. in-8°, 31 pp, (sur 75), broché, bon état (Histoire des Entreprises, n° 11, mai 1963)
"L'Hôtel de Mortagne inaugure une autre approche de la transmission de l'innovation, une « pédagogie intermédiaire » entre l'apprentissage dans l'atelier et un enseignement technique plus formel. Il s'agit cette fois de démonstration de machines et d'explication de principes mécaniques menées au dépôt par le directeur et, le plus souvent, par un jeune mécanicien adjoint, Claude-Pierre Molard. On en trouve quelque écho au détour des correspondances entre le Bureau du Commerce et les inventeurs. En 1787, un serrurier mécanicien du faubourg Saint-Antoine, Jean-Baptiste Bara, présente un métier à tricot sans envers et explique qu'il en a eu l'idée d'après un métier anglais déposé à l'hôtel de Mortagne. Si cet enseignement technique prévu à l'Hôtel de Mortagne, voulu par Vandermonde (« ce qui manque..., c'est une pépinière d'ouvriers jeunes et stilés dans l'exercice de ces nouveaux procédés... ») n'est pas facile à mener avant la Révolution et reste controversé ensuite, il trouve des prolongements dans la Petite École (1800) et dans l'École de Filature (1804) installées au Conservatoire des Arts et Métiers..." (Liliane Hilaire-Pérez, Revue d'histoire moderne et contemporaine, 1997) — On trouve dans le même numéro deux autres études : Une maison de commerce à Grenoble au milieu du XVIIIe siècle, la Maison Carny, 1739-1768 (Yves Eveno, 16 pp) ; Les tentatives d'emprunt espagnol en 1823-1825 (Bertrand Gille, 26 pp).
P., SEVPEN, 1959, gr. in-8°, 88 pp, sources, annexes, broché, bon état (Histoire des Entreprises, n° 3, mai 1959)
P., SEVPEN, 1962, gr. in-8°, 111 pp, broché, bon état (Histoire des Entreprises, n° 9, mai 1962)
Procès-verbaux des réunions générales ; Procès-verbaux des comités ; Annexes.
Léningrad, Editions Scolaires d'Etat, 1959, in-8°, 348 pp, qqs cartes et gravures, rel. de l'éditeur, état correct
Manuel soviétique : de la révolution bourgeoise en Angleterre au XVIIe siècle jusqu'à la guerre de 1914-1918.
Seuil, 2001, in-8° carré, 152 pp, traduit de l'anglais (« In the Arms of Morpheus: The Tragic History of Laudanum, Morphine, and Patent Medecines »), 150 illustrations, gravures et photos en noir et en couleurs, biblio, index, reliure toile de l'éditeur, jaquette illustrée, bon état
Rêves et cauchemars met en scène l'histoire d'une substance qui, longtemps considérée comme une panacée, a enchaîné de nombreux écrivains, artistes et citoyens anonymes tout au long du XIXe siècle. L'opium, sève séchée du pavot, avait sa place dans tous les foyers, aisés ou non ; il était couramment utilisé comme remède sous forme de laudanum ou de morphine, pur ou dans des préparations brevetées. De célèbres écrivains et poètes s'adonnèrent au laudanum – une puissante teinture de vin, d'opium, de safran et de cannelle – dont Baudelaire, Wilkie Collins, Lord Byron ou Samuel Taylor Coleridge. Le plus fameux d'entre tous, Thomas De Quincey, en avait tant absorbé qu'il "aurait pu se baigner et nager dedans", disait-il. Lorsque, aux alentours de 1805, la morphine (un alcaloïde de l'opium) fut isolée, la consommation de cette drogue connut un essor sans précédent ; l'on vit des hommes et des femmes de tous milieux s'en faire des piqûres et des mères de famille se rendre au théâtre en emportant leur seringue dans d'élégants nécessaires ou des étuis à cigarettes. A la fin du XIXe siècle, l'opium médicinal était bon marché et facile à se procurer sous forme de remèdes brevetés destinés aux plus pauvres. Au nombre de ces panacées, les sirops pour les poussées dentaires que les mères affectionnées administraient à leurs enfants recueillirent tous les suffrages. Toutefois, au début du XXe siècle, les autorités publiques, alarmées par l'ampleur de la consommation d'opium, prirent des mesures drastiques pour contrôler la diffusion d'une drogue qui était jusque-là en vente libre et partout disponible.
P., Hachette, 1873, in-12, (4)-631 pp, reliure demi-chagrin carmin, dos à 4 nerfs soulignés à froid, auteur, titre et caissons dorés avec semis d'étoiles, encadrement à froid sur les plats, fer de prix doré du Lycée de Coutances au 1er plat, bon état. Edition originale
Livre I : Les origines de la science. Livre II : Astronomie ancienne (Chinois, Hindous, Chaldéens, Origines de l'astrologie, Phéniciens, Hébreux, Egyptiens). Livre III ; Astronomie grecque (Ecole Ionienne, Ecole Pythagoricienne, Ecole d'Elée, Ecole atomistique, Calendrier grec, Ecole académique, Aristote et ses disciples, Ecole d'Alexandrie, Astronomie d'Archimède, Sosigène. Calendrier romain. Réforme Julienne, Ptolémée, Astronomes d'Alexandrie postérieurs à Ptolémée, Ecole d'Athènes, Ecole byzantine). Livre IV : Astronomie romaine, arabe et occidentale (Astronomie romaine, Astronomie arabe, L'astronomie dans l'Occident chrétien de l'Europe depuis le septième siècle jusqu'à la fin du moyen âge). Livre V : Astronomie moderne. Avènement de l'idée pythagoricienne. Les fondateurs de l'astronomie moderne (Copernic, Le calendrier Grégorien, Tycho-Brahé, Kepler, Galilée, Les adversaires de Copernic, de Kepler et de Galilée, Newton, Progrès de l'astronomie depuis le milieu du dix-septième siècle jusqu'au milieu du dix-huitième, Progrès de l'astronomie depuis le milieu du dix-huitième siècle jusqu'à nos jours, Notre monde : La Terre planète, La Lune, Le Soleil, Eclipses, Etoiles filantes, Lumière zodiacale, Les planètes).
London, Chatto and Windus, 1971, in-8°, 319 pp, biblio, index, cart. éditeur, jaquette, bon état. Texte en anglais
PUF, 1992, in-8°, 496 pp, avant-propos de Pierre Chaunu, 41 figures et 15 tableaux, biblio, index, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
"La formation de l'Europe urbaine (XIe-XXe siècles) : le sujet est d'envergure. Les auteurs n'ont pas prétention à l'exhaustivité. Ils situent leur étude dans une perspective purement économique et sociale et s'ils admettent avoir moins insisté sur les aspects politiques, culturels ou morphologiques du développement des villes, leur approche dynamique des mécanismes qui ont contribué à créer les conditions favorables à l'épanouissement urbain s'impose comme une synthèse très stimulante de nos connaissances. Le cadre chronologique et spatial choisi est à la mesure de l'objet : l'analyse du processus d'urbanisation s'inscrit tout naturellement dans la longue durée – le millénaire qui mène des communes médiévales aux agglomérations de l'ère industrielle – et dans l'espace européen pris dans son acception la plus large, de l'Irlande à Constantinople, de Gibraltar à l'Oural. D'inspiration braudélienne, la démarche de Paul Hohenberg et de Lynn Hollen Lees saisit les villes dans la spécificité de leurs fonctions économiques et culturelles : lieux de production et d'échanges – échanges de populations, de biens, d'informations –, mais aussi centres de pouvoir..." (Line Teisseyre-Sallmann, Annales, Histoire, Sciences Sociales)
Cambridge (Mass.) et Londres, Harvard University Press, 1985, gr. in-8°, xiv-398 pp, 41 figures et 15 tableaux, biblio, index, reliure toile éditeur, jaquette illustrée, bon état. Edition originale, envoi a.s. de Paul Hohenberg. Texte en anglais
"La formation de l'Europe urbaine (XIe-XXe siècles) : le sujet est d'envergure. Les auteurs n'ont pas prétention à l'exhaustivité. Ils situent leur étude dans une perspective purement économique et sociale et s'ils admettent avoir moins insisté sur les aspects politiques, culturels ou morphologiques du développement des villes, leur approche dynamique des mécanismes qui ont contribué à créer les conditions favorables à l'épanouissement urbain s'impose comme une synthèse très stimulante de nos connaissances. Le cadre chronologique et spatial choisi est à la mesure de l'objet : l'analyse du processus d'urbanisation s'inscrit tout naturellement dans la longue durée – le millénaire qui mène des communes médiévales aux agglomérations de l'ère industrielle – et dans l'espace européen pris dans son acception la plus large, de l'Irlande à Constantinople, de Gibraltar à l'Oural. D'inspiration braudélienne, la démarche de Paul Hohenberg et de Lynn Hollen Lees saisit les villes dans la spécificité de leurs fonctions économiques et culturelles : lieux de production et d'échanges - échanges de populations, de biens, d'informations –, mais aussi centres de pouvoir..." (Line Teisseyre-Sallmann, Annales, Histoire, Sciences Sociales, 1988)
P., Pont-Royal (Del Duca/Laffont), 1964, in-4° carré, 304 pp, préface du cardinal Eugène Tisserant, 400 illustrations dont 60 en couleurs, 5 cartes, liste chronologique des Papes, index, reliure toile blanche de l'éditeur, jaquette illustrée (pt mque au dos de la jaquette), bon état
Christopher Hollis, le grand écrivain catholique anglais, biographe d'Erasme, de Thomas More et d'Ignace de Loyola, a confié la rédaction des 26 chapitres de cet ouvrage à d'éminents spécialistes, pour chaque période envisagée. Il s'agit donc d'une véritable encyclopédie de la papauté, rédigée dans un esprit de clarté et d'universalité qui permet au lecteur le plus profane en la matière de comprendre d'emblée les problèmes et les faits évoqués.
P., Editions des Musées nationaux, 1976, in-4°, xxxviii-345 pp, un frontispice et 8 planches hors texte en couleurs, 344 illustrations en noir, index, broché, couv. illustrée, bon état (Catalogue de l'exposition tenue au Grand Palais, 17 septembre 1976 - 3 janvier 1977)
"Il n’est pas trop tard de rappeler ce catalogue d’une exposition admirable : L’Amérique vue par l’Europe de 1976. Le catalogue des Musées nationaux est considérable. Rappelons que l’exposition se trouvait organisée à la fois par le musée de Cleveland, la National Galery de Washington et les Musées nationaux français, au Grand Palais de Paris, ce sous la direction de MM. William Talbot pour les Etats-Unis, Pierre Rosenberg pour la France avec la collaboration d’Elisabeth Walter. Le catalogue a été préparé par E. Lee Sherman, J. Carter-Brown et Emmanuel de Margerie, et rédigé par Hugh Honour, traduit par Marie-Geneviève de La Coste Messelière. Il comprend 38 pages en chiffres romains, 345 pages de texte, index des prêteurs et index général. L’exposition regroupait 344 objets provenant de tous les horizons américains et européens, chacun d’eux bénéficiant d’une notice parfois très développée. Le laps de temps recouvert va de Christophe Colomb à l’inauguration de la statue de la Liberté. Un livre magnifique de présentation, d'une richesse foisonnante, présentant parfois de véritables découvertes, au total un instrument de travail unique pour tout historien." (Jean Meyer, Revue Historique, 1985) — "C'est une exposition intelligente, et fort bien documentée, qui va s'ouvrir le 18 à Paris, après avoir été présentée à Washington et à Cleveland. On y a réuni un gros dossier d'estampes, de tableaux, de livres et d'objets, pour illustrer ce que pendant trois siècles Français, Anglais et Allemands ont retenu dans leur représentation du Nouveau Monde, et montrer comment, depuis cette extraordinaire découverte, la culture européenne a assimilé l'apport des voyageurs, des ethnographes, des trafiquants. Découverte d'une étrange nature, propre à enrichi l'herbier et le bestiaire du Vieux Monde ; découverte de créatures étranges vivant nues - et cannibales de surcroît. Découverte de l'existence d'un monde neuf, étranger à l'Antiquité et au christianisme, suscitant une formidable flambée d'imagination, chaque époque apportant de quoi enrichir ces images contradictoires et passionnées, tour à tour rudes et infiniment précieuses de l'Amérique, qui renforcent le mythe, fascinant et inquiétant à la fois." (André Fermigier, Le Monde)
P., Editions de Flore, 1946, in-8°, 270 pp, 16 pl. de gravures hors texte, biblio, index, broché, annotations crayon sur 4 pages, bon état
Sources de l'Opéra ; le drame lyrique florentin ; le Ballet comique de la Reine ; "la guerre des Bouffons" ; l'opéra-comique français ; définition du livret d'opéra ; réalisations scéniques aux XVIe et XVIIe siècles ; l'opéra en France aux XVIIe et XVIIIe siècles ; Mozart dramaturge et metteur en scène ; le théâtre dramatique allemand ; Wagner ; l'espace scénique fonction de la musique ; Adolphe Appia ; etc.
P., Imprimerie Nationale, 1894, pt in-4°, 30 pp, 10 cartes en couleurs volantes (26 x 36 cm) sous étui in fine, cart. imprimé de l'éditeur, bon état
"La navigation côtière a pris, depuis quelques années, un développement considérable dans notre marine militaire et attiré l'attention des officiers sur des questions de navigation laissées depuis longtemps dans l'oubli. La connaissance de la côte, de ses ports, de la manière d'y naviguer, l'étude du pilotage des côtes de France, en un mot, a succédé, chez beaucoup de nos camarades, à l'étude du régime général des vents ou des routes de circumnavigation, legs intéressant de la marine à voiles et des voyages réguliers en Nouvelle-Calédonie..." (Introduction) — "Essai de simplification des nombreux documents existants. Les cartes sont dressées de façon à donner une vue simultanée des courants dans toute l'étendue de la Manche, à chacune des huit différentes heures le jour d'une marée de syzygie moyenne. On y voit que le mouvement des eaux dans la Manche est constitué par oscillation de trois grandes masses liquides. L'une de ces masses est intermédiaire et comme emprisonnée entre les deux autres ; elle se meut d'E.N.E. à W.S.W., en sens inverse de la direction commune qu'ont les deux autres masses liquides." (Annales de géographie, 1895)
P., Téqui, 1990, in-8°, 99 pp, préface de Mgr Pierre Raffin, broché, bon état
L'intérêt suscité par le dernier chapitre de la thèse de doctorat de Janine Hourcade : « La Femme dans l'Église. Etude anthropologique et théologique des ministères féminins », nous vaut la parution de cet ouvrage qui traite exclusivement de « l'ordre des vierges consacrées ». Une vocation féminine par excellence, bien connue aux premiers siècles du christianisme et qui reprend actuellement un essor remarquable. Une étude anthropologique, historique, canonique et spirituelle, fruit d'un intense travail de recherche.
PUF, 1954, in-12, 93 pp, broché, bon état (Coll. Initiation philosophique). Edition originale
P., Réunion des Musées Nationaux, 1980, pt in-4°, 335 pp, plus de 200 photos et figures en noir et en couleurs, biblio sommaire, broché, couv. illustrée, bon état
Catalogue de l'exposition organisée par les galeries nationales du Grand Palais (10 octobre 1980 - 5 janvier 1981), qui avait pour ambition de présenter les liens entre le Patrimoine et la Science telle qu'elle se pratique dans les laboratoires. Elle évoque la prospection archéologique, la préhistoire et le Moyen Age au travers des techniques scientifiques au service de la datation, de la restauration et de la conservation des oeuvres d'art. — Chapitres sur Lascaux, la peinture, le métal, la reine Arégonde, femme de Clotaire Ier (seule sépulture royale d'époque mérovingienne identifiée), la pierre, le vitrail, la céramique, le bois, le textile...
Les Indes savantes, 2009, gr. in-8°, 246 pp, préface de Michael Löwy, postface de Maurice Godelier, biblio, index, broché, bon état
Cet ouvrage se veut à la fois une réflexion générale sur les sociétés précapitalistes, base d'une sociologie de la religion dans une perspective inspirée de la théorie sociale marxiste ; et d'autre part, une série d'études empiriques concernant l'Asie. Sont ainsi abordés la genèse des grandes religions asiatiques, la religion dans les sociétés de castes au sud de l'Inde, le bouddhisme théravada dans le Sud-est asiatique, le judaïsme au temps de Jésus. Analyse marxienne des faits religieux, cette étude montre comment la religion peut, dans certaines sociétés, expliquer les codes sociaux, et constituer de fait le code destiné à les justifier et les reproduire. — François Houtart, professeur émérite de l'Université catholique de Louvain, a enseigné la sociologie de la religion. Chanoine et théologien de la libération, militant altermondialiste, cofondateur du Centre TriContinental (Louvain), il est l'auteur de nombreux ouvrages sur le Tiers Monde.
P., Éditions Rieder, 1929, in-12, 269 pp, préface par F. Sartiaux, index, reliure demi-basane fauve mordorée, dos à 4 nerfs, pièces d'auteur et de titre basane havane, couv. conservée (rel. de l'époque), pt accroc au dos, bon état (Coll. Christianisme, sous la direction de P.-L. Couchoud)
"M. Sartiaux poursuit la publication des inédits d'Albert Houtin en nous donnant cette “Courte Histoire du célibat ecclésiastique” dont vingt chapitres étaient rédigés, qui menaient le sujet des origines jusqu'au seuil du XVIIe siècle, quand la mort interrompit brutalement l'inlassable activité de l'auteur. M. Armand Dulac a revu la rédaction de ce volume, y a inséré des documents réunis par Houtin et en a écrit les quatre derniers chapitres qui résument brièvement la suite de cette histoire. En outre, M. Sartiaux a très utilement extrait d'une collection de notes une cinquantaine de « réflexions » d'Albert Houtin sur le célibat ecclésiastique. Elles sont d'un intérêt que nous jugerions volontiers être au moins égal à celui du reste du livre. Elles montrent dans l'historien qui écrivit “Un prêtre marié” et “Du sacerdoce au mariage” non pas un détracteur, mais presque un apologiste du célibat ecclésiastique et même laïque..." (P. Alphandéry, Revue de l'histoire des religions, 1929) — "Un historien qui croit fermement qu'il faut considérer les faits tels qu'ils sont, accumule les preuves pour montrer qu'à aucun moment dans l'histoire de l'Église catholique romaine, celle-ci n'a été capable de maintenir un clergé célibataire. M. Houtin apporte la preuve que, pendant une grande partie de l'histoire de l'Église, les mariages publics ont été courants au sein de son clergé, et il n'avait pas besoin d'apporter la preuve, bien qu'il l'ait fait, qu'à toutes les époques de son histoire, la chair des prêtres a été faible. Un livre serein et bienveillant, en aucun cas hostile à l'Église ou même à l'institution du célibat en soi, mais résolument hostile à la tromperie et à l'évasion. L'auteur est mort alors qu'il avait poussé son enquête jusqu'à la fin du XVIe siècle, et les derniers chapitres sont dûs à Armand Dulac." (Books Abroad, 1930)
S.l.n.d., (v. 1930), in-4°, 32 pp, + 64 pl. en noir et 10 pl. en couleurs, reliure percaline éditeur
PUF, 1957, in-8°, 205 pp, traduit de l'allemand, broché, couv. illustrée, non coupé, bon état (Bibliothèque Internationale de Musicologie)