Méridiens Klincksieck, 1987, in-8°, 242 pp, préface de Jean Duvignaud, broché, bon état
"Dans l'apparence, le livre de Gérard Namer, “Mémoire et Société”, offre une analyse serrée des textes d'Halbwachs portant sur la mémoire : Les cadres sociaux de la mémoire, La Mémoire chez tes musiciens (texte peu connu, redécouvert et mis en valeur), Topographie légendaire des Evangiles en Terre Sainte et, enfin, La Mémoire collective (ouvrage posthume et inachevé). Il présente aussi, dans la dernière partie, une application des thèses d'Halbwachs à des « terrains » : les juifs égyptiens, la déportation, la bibliothèque, le musée, les commémorations en 1944-1945. Il faut y regarder de plus près pour s'apercevoir que ce que Namer tente de construire à partir de l'oeuvre d'Halbwachs et de terrains d'enquête c'est l'ébauche, l'esquisse d'une théorie sociologique de la mémoire. (...) Dans cet essai de synthèse qu'est “Mémoire et Société”, Namer trace les étapes d'une pensée sociologique sur la mémoire. A notre avis, le grand apport de son livre est qu'il invite à ne plus partir, comme Halbwachs le faisait, des différences entre mémoire sociale (courants de pensée), mémoire collective (mémoire de groupe), mémoire culturelle (la mémoire chez les musiciens par exemple) et mémoire individuelle, mais de ce que lui Namer appelle des pratiques de mémoire. (...) Namer sociologue arrache le temps et la mémoire à l'oubli dans lequel les ont plongés l'évolutionnisme et l'empirisme, avec les notions d'évolution, de progrès, de changement social qui recouvrent tout sans jamais rien définir. C'est, en particulier, dans les « itinéraires sociaux de la mémoire » que, lorsqu'il se produit, le changement social peut apparaître." (Louis Moreau de Bellaing, L'Homme et la société, 1988)
Balland, 1968, in-8°, xi-228 pp, biblio sommaire, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
Survol des principales manifestations du phénomène anarchiste, complètée par les biographies des principaux penseurs. Chapitres sur Cronstadt, Makhno, Bakounine, Max Stirner, la philosophie de Proudhon, la Commune de Paris, la Fédération jurassienne, l'Espagne libertaire.
P., Editions Universitaires, 1970, in-8° oblong, 541 pp, gravures et photos, index, reliure pleine toile rouge de l'éditeur, titres blancs au 1er plat et au dos, bon état. Edition originale
Par Gérard Adam, René Furth, André Monjardet, Gilbert Mury et André Nataf. Contient pages 9-98 plusieurs essais préliminaires : André Nataf : Des Capacités ouvrières, esquisse historique ; Gérard Adam : Le Catholicisme social ; René Furth : L'anarchisme ou la révolution intégrale ; Gilbert Mury : Lettre d'un marxiste-léniniste au lecteur ; La partie Dictionnaire (pp 99-525) contient des illustrations, portraits, cartes en noir et blanc ; En fin d'ouvrage : Repères historiques et Index.
Stuttgart, Berlin, Leipzig, Union Deutsche Verlagsgesellschaft, 1890, gr. in-8°, viii-810 pp, 2e édition, 264 gravures dans le texte, 30 pl. de portraits et 32 pl. de fac-similés dépliants (manuscrits de compositeurs, lettres) hors texte, index, reliure pleine percaline verte, décors polychromes au 1er plat et au dos, date dorée en queue, tranches jaspées (rel. de l'éditeur), bon état. Bel exemplaire. Texte en allemand (gothique)
Excellente encyclopédie de la musique classique écrite par Emil Naumann entre 1880 et 1885, qui fut traduite dès 1894 en anglais, mais jamais en français.
Champ Vallon, 1987, in-8°, 276 pp, 59 illustrations dans le texte et hors texte, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Epoques)
Relier la France à l’Angleterre par une voie terrrestre est une idée qui date du temps des diligences, des lampes à huile et de la marine à voile : le projet le plus ancien remonte en effet à 1802. Ce livre s’attache à retracer la si longue gestation d’un projet presque bicentenaire, et à analyser les résistances qui ont souvent pris un tour passionnel de l'autre côté du Détroit.
Bloud et Gay, 1934, in-8°, 233 pp, préface par Albert Rivaud, supplément par Paul Archambault, Jean Soulairol, Marcel Prélot, biblio, broché, bon état
Plon, 1992, in-8°, 263 pp,
Des premières descriptions de la Nigritie aux projections d'aujourd'hui dirigées sur l'Afrique, la réprésentation fantasmatique du Noir dans l'imaginaire occidental.
P.-Bruxelles, Editions Sodi, 1969, in-8°, 115-(7) pp, reliure demi-toile verte à coins à la bradel, dos lisse avec fleuron et double filet doré en queue, pièce de titre basane noire, plats de couv. conservés (rel. de l'époque), bon état
"... M. Nelod reprend lui-même le recensement depuis Walter Scott, corrige Maigron (Le roman historique à l'époque romantique, 1898) là où il le faut, et nous met a jour sur la situation du roman historique, non seulement en Grande-Bretagne, en Belgique et en France, mais dans tous les autres pays d'Europe et les deux Amériques. Il s'agit donc d'un travail monumental de la plus haute valeur où l'on reconnait à chaque page une parfaite maîtrise du sujet..." (French Studies, 1973)
P., Seuil et Fribourg, Office du Livre, 1987, in-4° (32 x 25,5), 248 pp, 330 illustrations, dont 100 en couleurs, reliure toile éditeur, jaquette illustrée (Coll. Panorama de l'Art Moderne)
Editions du Regard, 1981 in-4°, 75 pp, 34 photographies noir et blanc à pleine page ou sur double page, 11 photographies dans le texte, reliure cartonnée de l'éditeur, jaquette illustrée (très lég. usagée), bon état
Catalogue de l'Exposition d'Helmut Newton à la Galerie daniel Templon, Novembre 1981, Paris.
P., Victor Retaux, s.d. (1902), in-8°, (6)-465 pp, 3e édition, reliure demi-chagrin carmin, dos à 5 nerfs filetés et fleurons dorés, pièces d'auteur et de titre basane carmin (rel. de l'époque), bon état (Curiosités des Lois et Coutumes). Ouvrage couronné par l'Académie française
Tome 3 seul (sur 3) contenant : Emblèmes et symboles de la propriété chez les anciens ; Impôts bizarres, redevances et corvées singulières ; Faits mémorables de l’histoire de la propriété ; Histoire des petits profits populaires ou féodaux ; Curiosités historiques et judiciaires sur le vol ; Particularités sur les témoignages et le parjure. L'aveu et la torture ; Les « jugements de Dieu » ; curieuses ordalies encore en usage ; De la preuve par le combat judiciaire ou duel ; Coutumes et cérémonies du mariage depuis les premiers âges ; Fiançailles – anneau de mariage – charivaris – coutumes matrimoniales de nos anciennes provinces ; Le mariage dans les peuples modernes civilisés ou sauvages ; Procédés et ruses en usage chez les voleurs de profession ; Bandes et associations de voleurs : brigands, pirates, flibustiers ; Les négriers et les razzias humaines; l'esclavage jadis et aujourd'hui. — Important ouvrage d'après les législations et les coutumiers contenant de rares extraits d’écrits sur les croyances. (Caillet, 7994). L'auteur était avocat à la Cour de Paris.
Editions du Félin, 1988, in-8°, 265 pp, préface d'Antoine Faivre, 12 pl. de gravures hors texte, 16 gravures, un portrait et un fac-similé dans le texte, notes, biblio, broché, couv. illustrée, bon état. Edition originale
Pour Hegel, Jakob Boehme était "le premier philosophe allemand". Né en 1575, mort en 1624, il composera une vingtaine d'ouvrages sans pouvoir les faire connaître. Le premier d'entre eux l'ayant fait condamner comme hérétique et emprisonner, il ne put obtenir sa liberté qu'à la condition de renoncer a écrire. Rien de surprenant à cette condamnation. Comme Galilée, Jakob Boehme avait raison trop tôt. Sa pensée, proche par certains aspects de celle de Teilhard de Chardin, annonçait la vision du monde née des découvertes de la physique contemporaine. On comprend que Basarab Nicolescu, docteur ès sciences physiques, physicien-théoricien au CNRS, ait été fasciné par la pensée du philosophe allemand. Il y trouve l'occasion de plaider pour le rapprochement de la science et des traditions religieuses et pour une approche transdisciplinaire des connaissances de notre temps, condition nécessaire, selon lui, une nouvelle Renaissance.
Gallimard, 1982, in-8°, 512 pp, broché, bon état (Coll. Bibliothèque des histoires)
Une histoire critique de l'idéologie républicaine. — Il était temps qu'un historien, bien connu pour son attachement aux Républiques tant au passé que dans la France contemporaine, se demande si, en français, le mot République a un sens, et lequel. Ce livre ne se limite pas à un historique de l'idée républicaine depuis ses origines jusqu'à la grande synthèse idéologique de la Troisième République, en passant par le creuset révolutionnaire, l'oeuvre des Idéologues, les élaborations théoriques du XIXe et la Constitution de 1875. Il est aussi et surtout, sur la base d'une lecture attentive des oeuvres aujourd'hui oubliées des ténors et des Pères fondateurs, des sociologues et des juristes, des historiens et des pédagogues, une histoire critique de la raison républicaine, une enquête sur les fondements de l'ordre républicain : fondements du lien social (le contrat, la Déclaration des droits, le Code civil) ; fondements du lien politique (avec les notions de souveraineté, de représentation, de laïcité). Et plus largement encore, conditions sociales et intellectuelles de la morale et même de la science républicaines.
NICOLET (Claude), Robert Ilbert, Jean-Charles Depaule (dir.).
Reference : 113689
(2000)
ISBN : 9782706813771
Maisonneuve & Larose,MMSH, Ecole française de Rome, 2000, fort gr. in-8°, 1071 pp, biblio, annexes, index, broché, couv. illustrée à rabats, bon état (Coll. U. L'atelier méditerranéen)
C'est dans la zone méditerranéenne que sont apparues, voici quelque 2 500 ans, les premières « mégapoles » de l'histoire : des villes qui se détachent très fortement, sur le fond commun du développement urbain d'abord, parle caractère exceptionnel de leurs dimensions (topographiques et démographiques) ensuite par la conscience que les contemporains et la postérité ont eue, et souvent conservée, de cette exceptionnalité. De la Rome antique à Istanbul et Le Caire modernes, en passant par Carthage, Alexandrie, Athènes, Antioche ou, plus près de nous, Naples et même Venise, ces villes-mondes (ou villes-monstres) ont fasciné les voyageurs ou les historiens. Elles ont connu des croissances spectaculaires, mais aussi des décadences ou même des éclipses, suivies parfois de résurrections frappantes. Réunies, ou séparées, par les vicissitudes de l'histoire, elles racontent à leur manière, celle de la Méditerranée. Au-delà des différences spatiales et temporelles évidentes, qu'ont-elles en commun dans leurs essors, leurs faillites ou leurs renaissances ? Quelles formes nouvelles de fonctionnement ont-elles inventées ? — "Il est difficile de rendre compte d'un colloque aussi riche, d'un colloque concluant quatre années de travail menées par Cl. Nicolet, associant antiquisants, médiévistes, orientalistes, modernistes et contemporanéistes autour du thème des mégapoles méditerranéennes. Les participants ont dans leur très grande majorité répondu à cette demande et il est sûr que les actes de ce colloque publiés à l'École Française de Rome feront date dans les études d'histoire et de géographie urbaines..." (Marie-Dominique Nenna, Topoi, 1996)
JCLattès, 1994, gr. in-8°, 398 pp, 16 pl. d'illustrations hors texte, sources, notes et commentaires, biblio, index, reliure éditeur, jaquette illustrée, bon état (Coll. Les Traversées de l'histoire)
Une fresque haite en couleurs des aventurières de l'art. Mêlant l'étude des mentalités aux aperçus sur la littérature, la religion, et même l'économie, ce livre, jalonné d'anecdotes qui surprendront notre sensibilité, rend justice à ces maîtres du passé et du présent et pose des questions essentielles sur l'art et la manière dont s'en écrit l'histoire.
Nouveau Monde éditions, 2004, in-8°, 443 pp, broché, bon état
Dresden, VEB Verlag der Kunst, 1953, gr. in-8°, 190 pp, 89 reproductions de tableaux en noir dans le texte ou à pleine page, reliure toile éditeur, titres dorés au 1er plat et au dos, bon état. Texte en allemand
Une histoire de la peinture soviétique de 1917 à 1945.
Fernand Nathan, 1991, in-8°, 200 pp, biblio, broché, bon état (Coll. Repères pédagogiques)
"Tout au long du XIXe siècle, et souvent même au XXe, l'une des préoccupations majeures des gouvernements a été de diriger l'opinion publique. Selon François Guizot, qui craignait plus que tout les revendications populaires et les désordres sociaux qu'elles risquaient d'engendrer, « le grand problème des sociétés modernes était le gouvernement des esprits ». Tous les régimes (monarchies, empires, républiques) ont à un moment ou à un autre tenté de dicter aux gens ce qu'ils devaient penser. L'école a ainsi été conçue pour transmettre des valeurs. Afin qu'elle puisse jouer ce rôle, il fallait des maîtres qui adhèrent à ces valeurs. Pour les former, pour les normer, on a inventé les écoles normales. Ce livre retrace l'histoire de ces écoles depuis leur origine en l'an III (1795) jusqu'à leur disparition en septembre 1991. Il révèle le rôle que les hommes politiques ont voulu faire jouer aux écoles normales dans le but de gouverner les esprits des Français." (4e de couverture)
Fayard, 2005, in-8°, 334 pp, notes, index, broché, bon état (Coll. Histoire de la pensée), envoi a.s.
La séparation du savant et du politique s'est imposée au France au début de la IIIe République, libérant un espace dans le débat public qui fut occupé, à partir de l'affaire Dreyfus, par trois nouveaux personnages. Il y eut d'abord, par ordre d'entrée en scène, l'intellectuel révolutionnaire, philosophe d'obédience marxiste, qui se battait pour l'abolition de la division du travail et de l'exploitation de l'homme par l'homme. Vint ensuite l'intellectuel de gouvernement, souvent historien, qui invoqua les "leçons de l'histoire" pour prôner des réformes modérées. Enfin, l'intellectuel spécifique, dans la lignée de Pierre Bourdieu, affirme depuis peu que la science sociale est susceptible de guider la marche des hommes d'action. Tout au long du XXe siècle, ces trois figures de l'engagement intellectuel se sont affrontés sans merci. Tant que la conjoncture a nourri la croyance selon laquelle les savants étaient doués d'une lucidité particulière dans le domaine de la politique, les intellectuels ont eu le vent en poupe. Mais l'effondrement du mouvement ouvrier leur a été fatal. Aujourd'hui, privés d'appuis extérieurs pour se faire entendre sur la place publique, ils sont condamnés à se regrouper et à coordonner leurs efforts s'ils veulent continuer à exercer un magistère dans la cité. C'est ainsi que l'avenir des intellectuels français dépend finalement de la réponse qu'ils apporteront à la seule question qu'ils n'ont encore jamais oser affronter : "Qu'avons-nous en commun ?"
Plon, 1929, gr. in-8°, 32 pp, broché, 2e plat de couv. lég. défraîchi, bon état
Par Pierre de Nolhac (1859-1936), qui fut pendant des années conservateur du Musée de Versailles. — "... Le fronton du temple, cette frise où sont sculptés les dieux, c'est le Testament d'un Latin, chant héroïque, péan triomphal, adieu reconnaissant aux beautés du monde, aux trésors de la tradition et du savoir, au génie antique et aux lumières chrétiennes. Lorsque la malade eut – pour quelques jours – abattu ses forces, obscurci son regard, le poète n'accepta point de quitter le monde radieux où il avait vécu dans les joies de l'intelligence, de l'amitié et de la gloire sans avoir fait entendre son chant du cygne. Grâce à Dieu, il lui sera donné d'en écouter longtemps l'écho, et de le reprendre à la saison nouvelle. Je voudrais que ce large et magnifique poème, vous en eussiez la lecture, comme le poète me fit la grâce de l'entendre... Le poète chante l'honneur du sang français dont il est né ; il salue son Auvergne originelle, et la splendeur de la mer latine, telle qu'elle apparut à ses vingt ans. aux rives de la terre sacrée où respirent encore les dieux. « Par ses mille chemins où chante la Sirène », les héros s'élancèrent à la découverte du monde, à la conquête d'Ilion ou de la Toison d'Or. « Des mythes lumineux du matin et du soir » ils firent apparaitre des personnes divines. Mais « au groupe sublime » de l'Olympe « a manqué la Bonté ». II était réservé au vrai Dieu d'en apporter le mystère de salut au monde. La Méditerranée porta les apôtres de la Foi chrétienne comme les héros d'Homère ; elle entendit alors sur ses rives retentir le cri d'agonie du vieux monde : « Le grand Pan est mort ! » Une Rome nouvelle s'élève à l'empire du monde, pour régner, cette fois, dans la Paix, sur des âmes. Aux frontières assiégées des Barbares, « c'est la Gaule qui veille au salut de l'Empire ». La Gaule conquise sut conquérir à son tour les trésors de la sagesse de Rome, « participer à l'âme commune » et s'enrichir ainsi de sa défaite. Aussi le fils des Arvernes, unissant dans cet hommage pieux sa raison et son coeur, renouvelle « son serment de jeunesse à la Rome éternelle ». Mais, s'il salue l'Eglise catholique qui sait rassembler pour son œuvre de paix et d'amour « les maîtres de beauté, les savants et les saints », l'humaniste chrétien demande la permission d'exprimer un suprême regret, un adieu reconnaissant à la sagesse et à la beauté antiques Sa « journée » finira, plus douce et consolée, si c'est à l'ombre de l'Acropole qu'il relit l'Evangile. Les nouveaux barbares, acharnés à cette œuvre de mort, réussiront peutêtre un jour à briser la tradition qui a fait si longtemps la grandeur spirituelle de la France. Ce jour-là pour faire comprendre et sentir à nos enfants déshérités ce que fut la culture classique et de quelle flamme elle éclairait les esprits, il restera, du moins la ressource de leur faite apprendre par cœur le Testament d'un Latin. Puissent les siècles conserver longtemps ce précieux message." (Jean Des Cognets, L'Ouest-Eclair, 16 sept 1929) — "Les dieux latins, ils ont inspiré, on le sait, l'œuvre entière de M. Pierre de Nolhac ; sur ses poèmes surtout, leur clair sourire plane avec le plus de persuasive douceur. “Le Testament d'un Latin” exposait harmonieusement comment l'âme gauloise a reçu l'empreinte de la civilisation méditerranéenne ; il a suscité jusqu'à cinq traductions italiennes." (Le Figaro) — "... Cette inspiration qui résume son oeuvre et son âme, Pierre de Nolhac vient de l'exprimer avec ampleur dans un grave et sobre poème : “Le Testament d'un Latin”. Ce chant d'une épopée, historique et intérieure, déroule l'aventure de l'âme gauloise fécondée par l'âme latine..." (Maurice Levaillant, Le Figaro) — "M. de Nolhac m'apparaît, en effet, comme un des plus authentiques représentants de la tradition du vers doré, de la sentence enchâssée dans un écrin sans défaut. La perfection est ici atteinte sans effort ni recherche, de par la grâce modérée du Celto-Latin retrempé aux sources originelles." (Yves-Gérard Le Dantec, Revue des Deux Mondes)
Plon, 1929, gr. in-8°, 32 pp, broché, bon état, envoi a.s.
Par Pierre de Nolhac (1859-1936), qui fut pendant des années conservateur du Musee de Versailles. — "... Le fronton du temple, cette frise où sont sculptés les dieux, c'est le Testament d'un Latin, chant héroïque, péan triomphal, adieu reconnaissant aux beautés du monde, aux trésors de la tradition et du savoir, au génie antique et aux lumières chrétiennes. Lorsque la malade eut – pour quelques jours – abattu ses forces, obscurci son regard, le poète n'accepta point de quitter le monde radieux où il avait vécu dans les joies de l'intelligence, de l'amitié et de la gloire sans avoir fait entendre son chant du cygne. Grâce à Dieu, il lui sera donné d'en écouter longtemps l'écho, et de le reprendre à la saison nouvelle. Je voudrais que ce large et magnifique poème, vous en eussiez la lecture, comme le poète me fit la grâce de l'entendre... Le poète chante l'honneur du sang français dont il est né ; il salue son Auvergne originelle, et la splendeur de la mer latine, telle qu'elle apparut à ses vingt ans. aux rives de la terre sacrée où respirent encore les dieux. « Par ses mille chemins où chante la Sirène », les héros s'élancèrent à la découverte du monde, à la conquête d'Ilion ou de.la Toison d'Or. « Des mythes lumineux du matin et du soir » ils firent apparaitre des personnes divines. Mais « au groupe sublime » de l'Olympe « a manqué la Bonté ». II était réservé au vrai Dieu d'en apporter le mystère de salut au monde. La Méditerranée porta les apôtres de la Foi chrétienne comme les héros d'Homère ; elle entendit alors sur ses rives retentir le cri d'agonie du vieux monde : « Le grand Pan est mort ! » Une Rome nouvelle s'élève à l'empire du monde, pour régner, cette fois, dans la Paix, sur des âmes. Aux frontières assiégées des Barbares, « c'est la Gaule qui veille au salut de l'Empire ». La Gaule conquise sut conquérir à son tour les trésors de la sagesse de Rome, « participer à l'âme commune » et s'enrichir ainsi de sa défaite. Aussi le fils des Arvernes, unissant dans cet hommage pieux sa raison et son coeur, renouvelle « son serment de jeunesse à la Rome éternelle ». Mais, s'il salue l'Eglise catholique qui sait rassembler pour son œuvre de paix et d'amour « les maîtres de beauté, les savants et les saints », l'humaniste chrétien demande la permission d'exprimer un suprême regret, un adieu reconnaissant à la sagesse et à la beauté antiques Sa « journée » finira, plus douce et consolée, si c'est à l'ombre de l'Acropole qu'il relit l'Evangile. Les nouveaux barbares, acharnés à cette œuvre de mort, réussiront peutêtre un jour à briser la tradition qui a fait si longtemps la grandeur spirituelle de la France. Ce jour-là pour faire comprendre et sentir à nos enfants déshérités ce que fut la culture classique et de quelle flamme elle éclairait les esprits, il restera, du moins la ressource de leur faite apprendre par cœur le Testament d'un Latin. Puissent les siècles conserver longtemps ce précieux message." (Jean Des Cognets, L'Ouest-Eclair, 16 sept 1929) — "Les dieux latins, ils ont inspiré, on le sait, l'œuvre entière de M. Pierre de Nolhac ; sur ses poèmes surtout, leur clair sourire plane avec le plus de persuasive douceur. “Le Testament d'un Latin” exposait harmonieusement comment l'âme gauloise a reçu l'empreinte de la civilisation méditerranéenne ; il a suscité jusqu'à cinq traductions italiennes." (Le Figaro) — "... Cette inspiration qui résume son oeuvre et son âme, Pierre de Nolhac vient de l'exprimer avec ampleur dans un grave et sobre poème : “Le Testament d'un Latin”. Ce chant d'une épopée, historique et intérieure, déroule l'aventure de l'âme gauloise fécondée par l'âme latine..." (Maurice Levaillant, Le Figaro) — "M. de Nolhac m'apparaît, en effet, comme un des plus authentiques représentants de la tradition du vers doré, de la sentence enchâssée dans un écrin sans défaut. La perfection est ici atteinte sans effort ni recherche, de par la grâce modérée du Celto-Latin retrempé aux sources originelles." (Yves-Gérard Le Dantec, Revue des Deux Mondes)
Gallimard "Bibliothèque des Histoires" 2013, in-8 broché, 592 p. (petite pliure au quatrième de couverture, sinon bel état) Index. Réunit les principaux essais de l'historien sur la France, son identité et sa mémoire, faisant ressortir les entrelacs de la nation, de la République et de la Révolution.
Saint-Lô, Revue du Département de la Manche, 1983, in-8°, 110 pp, qqs gravures et photos
Articles de Philippe Pigelet, Patrice Brasseur, Pierre Boissel (trois cas de sorcellerie), Paule et Roger Lerou (les fêtes en l'honneur de saint Fiacre), Alban Bensa, etc.
Perrin 2008, grand in-8 broché, couverture illustrée à rabats, 774 p. (très bon exemplaire ; épuisé) Notes, bibliographie et index. Tentative réussie d'histoire globale, par le très érudit auteur de livres de référence sur Venise, la Sicile et Byzance, passant avec aisance de la bataille d'Actium à celle de Lépante et de Frédéric de Hohenstaufen à Bonaparte partant pour l'Egypte.
Phébus, 2000, in-8°, 202 pp, discret C. de bibl. Très bon état