Presses de la Cité, 1977, gr. in-8°, 254 pp, 16 pl. de photos hors texte, 2 cartes, documents en annexes, broché, couv. illustrée, bon état
Pour montrer l'importance, la vitalité et l'efficacité de la résistance normande, Raymond Ruffin a entrepris de faire revivre quelques uns des principaux groupes de l'armée de l'ombre en Normandie : Maquisards du Calvados, de l'Eure, de la Manche, de l'Orne et de la Seine-Maritime ; Groupes francs de Rouen, du Havre, d'Evreux, d'Alençon, d'Argentan, de Granville, de Vire, d'Elbeuf, d'Avranches, d'Orbec, de Vernon, de Pont-Audemer, d'Yvetot, de Blangy-sur-Bresle, de Domfront, de Ferté-Macé, de Saint-Hilaire du Harcouët ; Réceptionnaires de parachutages de Neufchâtel, de Lyons-la Forêt, de Sées, de Mortagne, de Flers, de Fougerolles-du-Plessis, de Condé-sur-Noireau, d'Ecouché, de Laigle ; Sédentaires du renseignement de Caen, de Saint-Lô, de Falaise, de Mortagne, de Lisieux, de Fécamp, de Vassy, de Thury-Harcourt, de Deauville, de Gisors, des Andelys ; Certes, ils ne figuent pas tous, les valeureux volontaires du combat pour la liberté, mais, à travers l'activité répressive des séides de la Gestapo et de leurs suppôts, qui leur fut si funeste, à travers cet éventail largement ouvert sur la province normande, l'auteur nous montre bien que les Résistants furent, n'en déplaise aux historiographes de bibliothèques, une force essentielle dans les combats pour la libération.
Genève, Éd. Famot, 1974, 256, 256 pp. in-8, rel. cart. édit. couv. skyvertex bleue, t.1 & t. 2 ; ill. cart. phot. Coll : Les Français dans la Résistance
Bel ex.Complet en deux vol.
Illustré de photographies d'Archives en noir et blanc hors-texte, cartes et plans. Genève, Éditions Famot, 1975. 2 volumes in-12 (18x12cm) reliure éditeur skyvertex bleu, orné d'un blason surmonté de la croix de Lorraine dorée. 248pp. + 252pp.
Collection: Les Français dans la Résistance, récits présentés par le colonel Rémy.
P., Grange Batelière, 1972, in-8°, 286 pp, 32 pl. de photos hors texte, reliure skivertex carmin éditeur, dos lisse orné de caissons dorés, titres et encadrement dorés au 1er plat, bon état
Né à Vannes (Morbihan) le 6 août 1904, Gilbert Renault, directeur d'un organisme de financement des films français en 1937, a vu sa vie transformée par la guerre où il est devenu Rémy, celui dont sir Dansey, l'un des chefs de l'Intelligence Service britannique, devait dire qu'il était « le plus extraordinaire agent secret » qu'il eût jamais rencontré. « Plein d'allant et de dynamisme, [... avec] une sensibilité aux nuances parfois mystiques, [... avec une parole] nette, précise, mesurée », tel apparut Rémy à son chef, le colonel Passy, fondateur des services secrets de la France libre, qui écrivit : il fut le « pilier essentiel de tout ce que je pus créer ». Rallié au général de Gaulle, le 28 juin 1940, Gilbert Renault effectua son premier retour en France, via le Portugal et l'Espagne, en novembre 1940. Chargé de surveiller les mouvements allemands sur la côte atlantique, il organisa des liaisons solides avec l'aide d'un de ses amis, consul de France à Madrid. « Un par un, pierre vivante par pierre vivante », il sut recruter des agents de grande qualité qui fournirent les plans des bases sous-marines allemandes, un échantillon de nouveau métal, des modèles de papiers d'identité, les éléments qui permirent le raid de Bruneval et la destruction de radars allemands dès février 1942. Sous les pseudonymes de Jean-Luc, de Raymond puis, à partir de septembre 1941, de Rémy, Gilbert Renault fit de son réseau — la Confrérie Notre-Dame (C.N.-D.) — une « firme à succursales multiples » dont la maison mère était la France libre, Carlton Gardens, Londres...
France-Empire, 1974, pt in-8°, 325 pp, une photo hors texte du capitaine Michel, 6 cartes, broché, jaquette illustrée, bon état, envoi a.s.
"Parachuté une première fois en France, le capitaine Michael Trotobas, de l'armée britannique, est fait prisonnier. Réussissant à s'évader, il regagne l'Angleterre via Gibraltar et se porte aussitôt volontaire pour une nouvelle mission, accomplie dans le cadre du sabotage de la machine de guerre ennemie. Il est pratiquement dénué de tous moyens quand il arrive à Lille, au cours de la dernière semaine du mois de novembre 1942, mais la chance lui sourit sous la forme de bonnes volontés qui se manifestent à lui de toute parts. En peu de temps, il a jeté les bases de son réseau, qui prendra le nom de Sylvestre-Farmer, car ce guerrier a l'âme bucolique et rêve de créer, après la guerre, une exploitation agricole... En attendant, il passe immédiatement à l'action, soutenu par le concours enthousiaste d'hommes et de femmes des départements du Nord et du Pas-de-Calais, les "Ch'timis" comme ils aiment à s'appeler. Coup sur coup, des dépôts de locomotives sautent, des trains de munitions et de carburant explosent, des usines que l'ennemi utilise à son service sont neutralisées. La tête du "Capitaine Michel" est mise à prix par la Geheime Feld Polizei, mais il demeure insaisissable jusqu'à ce que, le 27 novembre 1943, il soit abattu par une rafale de mitraillette. Loin de s'incliner, ses camarades français redoublent d'audace et font payer cher à l'adversaire la mort de leur chef."
Plon, 1980, gr. in-8°, 244 pp, broché, couv. illustrée, bon état
"Macht geht vor Recht , « la force prime le droit » : Le propos n’a pas été tenu par Bismarck, comme il lui fut dit, mais il exprime parfaitement la ligne de conduite de celui qu’on appela « le chancelier de fer », et Hitler le fit sien. Cette brutale affirmation, qui se fonde sur la force des armes, est fausse non seulement dans le principe qu’elle énonce mais aussi dans la réalité des faits. D’innombrables exemples l’ont prouvé alors que le IIIe Reich national-socialiste se trouvait au faîte de sa puissance, et le phénomène qu’on a dénommé « la Résistance » en donna la démonstration dans tous les territoires qu’il soumettait à son joug. Pour l’illustrer, Rémy a choisi, dans « Combattre jusqu’au bout », quelques faits exemplaires dont il garantit la parfaite authenticité et qui revêtent les plus divers aspects. Tenant en échec la force qui leur était opposée, des hommes et des femmes firent preuve, chacun et chacune à sa manière, d’une invincible irréductibilité à transiger avec le vainqueur du jour, donnant ainsi un magnifique exemple, qui reste toujours valable, de ce que peut faire la foi dans les valeurs essentielles sans lesquelles la vie ne vaut pas d’être vécue." (4e de couverture)
Monte-Carlo, Raoul Solar, 1947, gr. in-8°, 193 pp, nombreuses photos sur 39 planches hors texte, répertoire des noms et des pseudonymes, broché, bon état. Edition originale sur papier courant
Troisième livre de Souvenirs du colonel Rémy, après “Mémoires d'un agent secret de la France libre” et “Le livre du courage et de la peur”. Celui-ci concerne la période novembre 1943 - août 1944.
Perrin, 1970, in-8°, 338 pp, 24 photos sur 16 pl. hors texte, 10 cartes, un fac-similé, reliure skivertex havane de l'éditeur, titres en blanc au 1er plat et au dos, bon état (« La Ligne de démarcation »)
Agé de trente-six ans, Gilbert Renault s’embarque le 18 juin 1940 à bord d’un chalutier qui, échappant de justesse à l’emprise de la Wehrmacht, le transporte de Lorient au Verdon, d’où un cargo suédois le conduit en Angleterre. Volontaire pour une mission secrète en France occupée, il quitte la Grande-Bretagne dès le 10 août, avec mission de surveiller les mouvements de l’ennemi tout le long de la côte atlantique. Le réseau qu’il crée sous le nom de Confrérie Notre-Dame couvre, dix-huit mois plus tard, l’ensemble de la France occupée et la Belgique. Sans cesse pourchassé par l’Abwehr et la Gestapo, celui qui est devenu « Rémy » devra à l’héroïsme de ses camarades qui, sous la torture, dans les camps de déportation ou au poteau d’exécution, refuseront de le livrer, de n’être jamais pris. Et c’est sous l’uniforme qu’après le débarquement il reviendra participer à la libération de sa Bretagne natale. De lui, le général de Gaulle a écrit : « Notre Rémy fut des premiers, parce qu’il est des meilleurs. Et c’est pourquoi, après tout ce qu’il a fait – qui est si grand ! – il sait qu’il reste tant à faire. » Il restait entre autres choses, à écrire l’histoire de ceux qui souffrirent et moururent au service de la France.
Perrin, 1964, in-8°, 373 pp, 16 pl. de photos hors texte, 7 cartes, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état, ex. du SP
"Une dizaine d'histoires vraies, cocasses ou tragiques vécues pendant l'occupation par les personnages et « passeurs » les plus divers et dont le trait commun est le simple courage. Voilà une anthologie de ces faits et de ces héros involontaires auxquels nous devons de ne pas désespérer de l'homme. L'auteur, fort connu par son action dans la « France libre », a eu la patience et le talent, armé d'un magnétophone, de retrouver et de faire parler tous ces témoins et acteurs de notre histoire des années sombres. Documents à verser à la chronique de la guerre 44-45, mais aussi utile, captivante et émouvante initiation de la jeunesse aux événements auxquels ont participé les pères. Un bon travail, une bonne œuvre." (La Revue administrative, 1966) — Agé de trente-six ans, Gilbert Renault s’embarque le 18 juin 1940 à bord d’un chalutier qui, échappant de justesse à l’emprise de la Wehrmacht, le transporte de Lorient au Verdon, d’où un cargo suédois le conduit en Angleterre. Volontaire pour une mission secrète en France occupée, il quitte la Grande-Bretagne dès le 10 août, avec mission de surveiller les mouvements de l’ennemi tout le long de la côte atlantique. Le réseau qu’il crée sous le nom de Confrérie Notre-Dame couvre, dix-huit mois plus tard, l’ensemble de la France occupée et la Belgique. Sans cesse pourchassé par l’Abwehr et la Gestapo, celui qui est devenu « Rémy » devra à l’héroïsme de ses camarades qui, sous la torture, dans les camps de déportation ou au poteau d’exécution, refuseront de le livrer, de n’être jamais pris. Et c’est sous l’uniforme qu’après le débarquement il reviendra participer à la libération de sa Bretagne natale. De lui, le général de Gaulle a écrit : « Notre Rémy fut des premiers, parce qu’il est des meilleurs. Et c’est pourquoi, après tout ce qu’il a fait – qui est si grand ! – il sait qu’il reste tant à faire. » Il restait entre autres choses, à écrire l’histoire de ceux qui souffrirent et moururent au service de la France.
Perrin, 1964, in-8°, 373 pp, 16 pl. de photos hors texte, 12 cartes, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état
"Une dizaine d'histoires vraies, cocasses ou tragiques vécues pendant l'occupation par les personnages et « passeurs » les plus divers et dont le trait commun est le simple courage. Voilà une anthologie de ces faits et de ces héros involontaires auxquels nous devons de ne pas désespérer de l'homme. L'auteur, fort connu par son action dans la « France libre », a eu la patience et le talent, armé d'un magnétophone, de retrouver et de faire parler tous ces témoins et acteurs de notre histoire des années sombres. Documents à verser à la chronique de la guerre 44-45, mais aussi utile, captivante et émouvante initiation de la jeunesse aux événements auxquels ont participé les pères. Un bon travail, une bonne œuvre." (La Revue administrative, 1966) — Agé de trente-six ans, Gilbert Renault s’embarque le 18 juin 1940 à bord d’un chalutier qui, échappant de justesse à l’emprise de la Wehrmacht, le transporte de Lorient au Verdon, d’où un cargo suédois le conduit en Angleterre. Volontaire pour une mission secrète en France occupée, il quitte la Grande-Bretagne dès le 10 août, avec mission de surveiller les mouvements de l’ennemi tout le long de la côte atlantique. Le réseau qu’il crée sous le nom de Confrérie Notre-Dame couvre, dix-huit mois plus tard, l’ensemble de la France occupée et la Belgique. Sans cesse pourchassé par l’Abwehr et la Gestapo, celui qui est devenu « Rémy » devra à l’héroïsme de ses camarades qui, sous la torture, dans les camps de déportation ou au poteau d’exécution, refuseront de le livrer, de n’être jamais pris. Et c’est sous l’uniforme qu’après le débarquement il reviendra participer à la libération de sa Bretagne natale. De lui, le général de Gaulle a écrit : « Notre Rémy fut des premiers, parce qu’il est des meilleurs. Et c’est pourquoi, après tout ce qu’il a fait – qui est si grand ! – il sait qu’il reste tant à faire. » Il restait entre autres choses, à écrire l’histoire de ceux qui souffrirent et moururent au service de la France.
Perrin, 1964-1967, 10 vol. in-8°, 350 pp, environ chacun, 16 à 24 pl. de photos hors texte dans chaque volume (180 pl. au total), nombreuses cartes, qqs fac-similés, cart. éditeur, gardes illustrées, jaquettes illustrées, bon état, envoi a.s. du colonel Rémy sur les tomes 1 à 5
Les 10 premiers volumes (sur 22). — Œuvre monumentale du Colonel Rémy, ces livre relatent des récits de franchissement de la ligne de démarcation, par laquelle les Allemands coupèrent la France en deux, la zone occupée au nord et la zone libre au sud, de juin 1940 à novembre 1942, ainsi que différentes actions de la Résistance française au cours de la deuxième guerre. Hommages aux innombrables Français qui servirent la France au péril de leur vie, ces récits illustrent avec émotion l'héroïsme dont ils firent preuve au quotidien. Des noms connus (Pierre Brossolette, Edmond Jouhaud, dans le chapitre consacré au rendez-vous d'Ouessant) y côtoient l'humble passeur de Salins-les-Bains, dans le Jura. Chaque volume est indépendant des autres et complet en soi. — "De nombreuses histoires vraies, cocasses ou tragiques vécues pendant l'occupation par les personnages et « passeurs » les plus divers et dont le trait commun est le simple courage. Voilà une anthologie de ces faits et de ces héros involontaires auxquels nous devons de ne pas désespérer de l'homme. L'auteur, fort connu par son action dans la « France libre », a eu la patience et le talent, armé d'un magnétophone, de retrouver et de faire parler tous ces témoins et acteurs de notre histoire des années sombres. Documents à verser à la chronique de la guerre 44-45, mais aussi utile, captivante et émouvante initiation de la jeunesse aux événements auxquels ont participé les pères. Un bon travail, une bonne œuvre." (La Revue administrative, 1966)
Plon, 1979, gr. in-8°, 420 pp, broché, couv. illustrée, pt tache sur la tranche, bon état
Bruxelles, J.-M. Collet, 1981, in-4°, 80 pp, tnon paginé, 108 photos et documents provenant des collections personnelles du colonel Rémy, cart. illustré de l'éditeur, bon état
P., Aux Trois Couleurs et Raoul Solar, 1946, 2 vol. gr. in-8°, 221 et 203 pp, préface de Joseph Kessel, 55 pl. de photos et documents hors texte, répertoire des noms et pseudonymes, broché, couv. illustrées d'une vignette, bon état. Edition originale sur papier courant
Deuxième livre de Souvenirs du colonel Rémy, après “Mémoires d'un agent secret de la France libre” parus la même année.
P., Aux Trois Couleurs, 1945, gr. in-8°, 552 pp, un portrait photographique de l'auteur et 10 pl. de photos hors texte, fac-similé d'une lettre du général de Gaulle, une carte, index des noms et des pseudonymes, broché, couv. lég. abîmée avec pt mques, papier lég. jauni, état correct. Edition originale sur papier courant (achevé d'imprimer septembre 1945)
"Célèbres mémoires de Rémy qui donnent sur la clandestinité en France un témoignage de premier ordre." (Revue française de science politique) — "Empreint d’un ton romanesque particulièrement affirmé, ce premier volume des Mémoires d’un agent secret de la France libre dresse avant tout le portrait d’un homme en proie à mille tourments et n'hésitant pas à dévoiler ses faiblesses, ce qui confère à ce récit une tonalité toute particulière. Le 18 juin 1940, Gilbert Renault (alias « colonel Rémy ») rallie l’Angleterre et rencontre le Général de Gaulle, dont il gagne immédiatement la confiance. A sa demande, il accepte de mettre en place un réseau de renseignement français œuvrant pour le BCRA. Après avoir traversé la France de ville en ville, Gilbert Renault parvient au prix d’immenses efforts à gagner la confiance d’hommes et de femmes aux origines diverses, nouant de solides liens d’amitié. Il évoque également son quotidien de résistant avec ses problèmes matériels et ses difficultés d’ordre personnel. Père de famille nombreuse, « Rémy » souffre terriblement de l’absence de ses proches qu’il sait menacés, alors même que son plus jeune fils est emporté par la maladie. A mesure que se développe le réseau – apportant aux alliés de précieux renseignements militaires – surviennent les premières arrestations qui attisent les angoisses de ce chef aux grandes responsabilités. La foi constitue son principal soutien lui qui, catholique pratiquant, décide le 24 décembre 1941 de baptiser son réseau Confrérie Notre Dame (CND) afin de le placer sous la protection de la vierge Marie. Très conservateur, Gilbert Renault s’emploie pourtant de façon surprenante à tisser des liens avec les responsables du mouvement Libération Nord et ceux du Front National, d’obédience communiste. En juin 1942, conscient d’être en grand danger, lui et sa famille parviennent à se réfugier en Angleterre." (Manuel Valls-Vicente, « Ecrits de Guerre et d’Occupation » EGO 1939-1945)
Paris Galerie Daniel Cordier 1961 In-8 en hauteur Un feuillet plié Edition originale
Catalogue invitation de l'exposition organisée du 6 décembre 1961 au 9 janvier 1962. 4 reproductions. Impression en violet et noir. Belle maquette en accordéon. Bon 0
Paris, Éditions Pierre Seghers, 31 Août 1945. 1 vol. de 261 et [3] pp. Broché. Édition originale. Pas de grand papier.
Contient les témoignages émouvants (souvent avant d'être fusillés ou déportés) d'écrivains, dont Marianne.
Paris, Union des Juifs pour la résistance et l'entraide, 1963 in-8, 32 pp., broché.
Réunit les discours, messages et extraits de presse occasionnés par une soirée spéciale (13 novembre 1962) organisée pour la publication de l'ouvrage "Héros juifs de la Résistance française" de David [Ehrlich] Diamant (1904-1994).Au CCF, exemplaires seulement à la BnF, à Nanterre (La Contemporaine) et à la Bibliothèque de l'Alliance israélite universelle. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
S.l., (22) décembre 1943 1 plaquette (140 x 190 mm) de 43 pp., [1] et 1 ff. Agrafé. Non coupé. Édition originale.
Contrairement au n° 1 imprimé à Auch, ce deuxième cahier (il y en aura quatre en tout) sortit des presses de Jacques Haumont à Paris. Y figure l'originale de la Lettre aux Français, quatre pages de Georges Bernanos restées inédites depuis puisqu'elles ne figurent même pas dans la pourtant exhaustive édition de la Pléiade Essais et écrits de combat. On y lira également, entre autres contributions, Plus de conscience de Lestaque (pseudonyme de Jean Cassou) avec l'un de ses Sonnets écrits au secret en pré-originale, un texte au vitriol sur Jean Giono, un portrait dans la même veine de Paul Morand sous la plume d'Antoine Guyon (pseudonyme de Louis Martin-Chauffier) et une critique, fort élogieuse, de Exil de Saint-John Perse signée R. (pseudonyme de Maurice Noël). Enfin relevons une "brève" du même (mais sous son autre pseudonyme, Pierre Vauthier) qui relate très ironiquement la visite en Espagne du directeur de Gringoire, Horace de Carbuccia.
Lyon, Editions de la voix du Peuple, (25 janvier) 1945. 1 vol. oblong (210 x 135 mm) non paginé. Broché. 24 pages de musique notée avec chacune une illustration de G. Manillier.
Commission militaire nationale du C.N.R., 15 mars 1945, in-4°, 48 pp, nombreux dessins, photos et documents, couv. illustrée. Rare publication à la gloire de la résistance contenant des textes de Paul Eluard, Claude Morgan, Claude Roy, André Frédérique, Aragon, Guillevic, Loys Masson, Jacques Yonnet, Jean Tardieu, Tristan Tzara, Edith Thomas, Pierre Seghers, M. Kriegel Valrimont, etc. E.O. Peu courant
[Paris], n° 1 et 2, juin et juillet 1944 ; Paris, Éditions de la Jeune Parque, nouvelle série, n° 1 à 6, décembre 1944 - avril 1945 2 plaquettes (105 x 135 mm) de 16 et 16 p. ; puis 5 vol. (130 x 185 mm) de 82, 87, 83, 85 et 140 p. Brochés. Collection complète de cette importante revue fondée dans la clandestinité par Paul Éluard. Les deux premiers numéros, clandestins, sont particulièrement rares.
Imprimés sur le modèle des revues et tracts largués par la Royal Air Force sur la France occupée, de même format que la plaquette Poésie et Vérité 1942 et que la Revue du monde libre, les deux premiers numéros clandestins de seize pages chacun rassemblent poèmes et textes, la plupart sous pseudonymes, de Gabriel Audisio (Chems-El-Kraha), Jean Bruller (Vercors), Paul Éluard (Jean du Haut), André Frénaud (Benjamin Phélisse), Georges Hugnet (Malo Lebleu), Michel Leiris (Hugo Vic), Jean Lescure (Jean Delamaille), Louis Parrot (Margeride), Jean Paulhan (Juste), Pierre Seghers (Louis Maste), Lucien Scheler (Jean-Paul Mazurier), Jean Tardieu (Daniel Trévoux) et Édith Thomas (Anne). Éluard fera reparaître la revue au grand jour après la Libération, dans une nouvelle maquette, sous les auspices des Éditions de la Jeune Parque et la double maxime « Une Revue qui est de son temps comme on est d'un parti. Une Revue qui est française comme on est universel »..
Paris, s.n., 1945. In-4, 62 pp., broché, couverture originale imprimée (légère insolation, décharges).
Édition collective en partie originale. Elle est illustrée d'un frontispice en noir en trois états de Goerg : l'état définitif, l'état avec une remarque et l'état avec deux remarques, tous signés. Un des 175 exemplaires tirés sur vélin pur fil de Johannot, exemplaire nominatif d'Augustin Merlhou. Les textes sont de Colette, Aragon, Arnoux, Aveline, Billy, Camus, Cassou, Claudel, Dorgelès, Duhamel, Éluard, Guehenno, Malraux, Mauriac, Morgan, Schlumberger, Maurice Schummann, les frères Tharaud, t'Serstevens, Valéry et Vercors. Toutes les contributions sont originales exceptées celle d'Aragon "d'Une petite fille massacrée" qui a paru à La Diane française et de Camus qui extraite d'Une lettre à un ami allemand. Cet exemplaire est exceptionnel en ce que chacune des contributions est signée par son auteur sauf celles de Camus et de Valéry. Il comporte en outre une lettre tapuscrite signée d'André Billy, datée du 26 janvier 1945, 1 p. in-4 adressée au Colonel Pruvost, chef de la Résistance P.T.T. qui a pris l'initiative de cet ouvrage, vendu pour subvenir aux besoins des veuves et des orphelins de guerre. Une seconde lettre tapuscrite, signé de Vercors au même, en date du 25 janvier 1945, 1 p. in-8. Voir photographie(s) / See picture(s) * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
Paris, Éditions de Minuit, coll. « Témoignages », (12, 15 et 17 septembre) 1945 3 vol. (115 x 165 mm). Brochés, sous couvertures orangé. Première édition publique. Toulon ; Le Crime contre l'esprit ; L'Armistice.
[RÉSISTANCE, ALSACE, BIBLIOPHILIE] - ZISLIN (H), MULLER (Dr. Paul) -
Reference : 201015782
Mulhouse, Imprimerie de l'Alsace, 1950; in-8, 36 pp., broché. ILLUSTRATIONS DE ZISLIN - très bon état - exemplaire dédicacé des auteurs - exemplaire n°94.
ILLUSTRATIONS DE ZISLIN - très bon état - exemplaire dédicacé des auteurs - exemplaire n°94.