cahier in8 broché,5 p.manuscrites,bon état
L'ancienne église (détruite...) Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 200 €
Sans lieu
sans date (fin 19e), in-4, n.p. 3f. pour 3 pages; 15 f. pour 28 pages; 9 f. blancs, plus un feuillet de notes ou transcriptions en latin. Sous couvrure rapportée, plus petite, annotée de calculs et titrée : Cahier de dime. Cahier de notes sur le droit Canon, olographe : Des Personnes; Des Choses; et Notes diverses et questions sur la théologie dogmatique et morale (2 dernières pages). Manipulé, pertes marginales.
S.l., s.d. (vers 1950) in-12, [48] ff. n. ch., 41 ff. demeurés vierges, demi-percaline noire, dos lisse muet, tranches rouges (reliure de l'époque). Exemplaire un peu déboîté.
Ce petit carnet (un cahier d'écolier réglé) qui se présente sans titre ni date ni auteur rassemble en fait :1. De très nombreuses petites notices manuscrites rédigées sur des papiers contrecollés sur les pages du carnet (à partir du f. 26 cependant, elles sont insérées sans être collées). Chacune aborde un micro-aspect de la vie de Napoléon, sans ordre particulier (lieux de séjour, états de service, dates importantes anecdotes, etc.), avec, au départ, une prédominance des notices consacrées aux endroits comme dans un Itinéraire. Le tout est assez déroutant : sur une même page se côtoient des faits d'origine très diverse, coexistent des époques totalement différentes de la vie de l'Empereur , sans qu'on puisse saisir quel principe a pu unir ces membra disjecta. Un exemple suffira : ff. 9v et 10, on passe du passage de Napoléon à Mâcon le 13 mars 1815 à l'ampliation d'un arrêté du Comité de salut public du 15 septembre 1795, à l'expédition de Sardaigne, puis Toulon, puis à la composition de la garnison de Grenoble, etc.On pense à des notes qui devaient compléter ou illustrer un texte suivi, mais rien n'est en fait moins sûr ; il s'agit encore plus difficilement de memoranda, étant donnée l'extrême dispersion des matières, sans fil conducteur ni index. Plus vraisemblablement, un loisir d'amateur qui accumulait à mesure les citations ou anecdotes qui lui plaisaient.2. Des coupures de presse sur des événements napoléoniens, surtout au début du carnet, présentant le même désordre fondamental.3. Quelques cartes postales ou illustrations extraites de périodiques (e.g. f. 3., "Chambre de Napoléon qu'il occupa avec Joséphine le 10 janvier 1802 et à son retour de l'île d'Elbe le 15 mars 1815" à Autun). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
[Vers 1895]. 1 vol. petit in-folio, (32 x 21 cm) ; [2] ff., 99 pp., [1] f., [9] pp. (appendice), 4 f. bl. et 2 cartes dépl. Reliure en demi-chagrin brun à coins, dos à nerfs orné de fleurons, plats de percaline bordeaux, larges roulettes dorées sur les plats, titre doré au premier plat.
Importante étude manuscrite sur la localité de Bouin (sur la côte atlantique, au nord de la Vendée, face à l'île de Noirmoutier, à la frontière de la Loire-Atlantique). Étude complète, à la fois historique, géographique, topographique, économique, culturelle et sociologique, illustrée de cinq cartes manuscrites en couleurs (dont deux dépliantes), d'un dessin hors texte et de dis photographies. Bouin était autrefois régie à la fois par la Bretagne et le Poitou, et a longtemps été considérée comme la limite méridionale de la Bretagne, avant d'être affectée à la Vendée lors de la création des départements. Au cœur d'une vaste zone de marais, Bouin était autrefois une île, séparée du continent par le cours du Dain (bras d'eau de mer), mais à la suite d'envasements successifs, la construction de digues de protection a permis la création de polders, qui ont rapproché les terres de Bouin du continent (aujourd'hui seulement séparés par le canal du Dain et par le Falleron au nord). - Cartes manuscrites en couleurs hors texte : l'île de Bouin à la fin du XVIIe siècle (p. 2) ; Carte de la Vendée (p. 12) ; Commune de Bouin d'après l'atlas cantonal de la Vendée (p. 45). - Dessin : Ancienne Tour du Guetteur faisant partie du mur d'enceinte du château (démolie en 7bre 1890), (dessin à l'encre boire sur calque contrecollé à la p. 49). - Photographies contrecollées et légendées : Façade principale de l'église de Bouin (vue prise de la route des Brochets), (p. 9) ; Port de l'Epoids (Écluse et entrée du port), Vue prise en aval de l'Écluse (p. 16) ; Écluse des Champs, Vue prise du côté de la mer (25 juillet 1895), (p. 20) ; Bouin (Vue prise de la route des Brochets), (p. 28) ; Hôpital (Propriété de la Reinerie), vue prise de la prairie nord (p. 44, une photo suppl.) ; Ancienne Chapelle de l'Epoids (Vue prise de la route du port), (p. 60) ; École communale de Garçons, ancienne maison seigneuriale (p. 72) ; Costume de la Campagne (p. 91, une photo suppl.) – Les tirages de ces photographies sont très pâles. - Cartes dépliantes, manuscrites et en couleurs, in-fine : plan général de Bouin d'après le travail de l'agent-voyer cantonal et carte du canton de Beauvoir-sur-Mer d'après l'atlas cantonal de la Vendée. - Chapitres : 1. Situation et formation de l'île de Bouin. Première colonisation et submersion. L'île d'Orée. Seconde colonisation. Divers noms de l'île. – 2. Les anciens ports de Bouin. Transformations successives de la baie de Dain. Les nouveaux étiers. – 3. Enceinte primitive de l'île de Bouin. Terrains d'alluvions conquis sur la mer. Conséquences des endiguements. – 4. Les Seigneurs de Bouin. Partie bretonne ; partie poitevine. L'île Marat. Bouin, chef-lieu de canton. – 5. Franchises de l'île de Bouin. Droits seigneuriaux. Justice et Administration. – 6. Guerres soutenues par les habitants de Bouin. Invasions normandes. Guerres de religion. Incursion des Espagnols et des Anglais. – 7. Guerres soutenues par les habitants de Bouin. Guerre de la Vendée. – 8. Bouin depuis la Révolution. Le bourg. Places. Champ de foire. Fontaines publiques. – 9. Canaux. Ports. Ponts. Routes. – 10. Monuments. – 11. Hôpital. Services divers : Bureau de poste, Douanes, Ponts-et-Chaussées, phare, Recette-buraliste, Recette des Douanes, etc. – 12. Cure. Halles et marchés. Bascule. Services divers (suite). – 13. Ruines. – 14. La Campagne. Aspect général. Nature du sol. État de la propriété. Fermiers, Régisseurs, journaliers. – 15. Agriculture. Mode de labour. Instruments aratoires. Engrais. Produits agricoles. – 16. Élevage du bétail. Prés et fourrages. Denrées fourragères. Betteraves, Choux, Maïs. Moyens de transport, Charrettes. – 17. Productions de la ferme : Volailles, Canards, Œufs. Commerce, Industrie. Pêche. – 18. Population. Son origine. Statistique. Répartition de la population. – 19. Population. Costume. Maisons du marais. Nourriture. Habitudes. Noces. Jeux divers. Langage. – 20. Chauffage des habitants. Les nombreuses familles. Les sorciers. Les sobriquets. – 21. Climatologie. Météorologie. Fièvres du marais. – 22. Productions. Règne animal. Animaux terrestres. – 23. Productions. Règne végétal. Céréales. Greniers. Légumes secs. Fourrages. – 24. Règne minéral. Sel marin. – 25. Instruction. Instruction primaire. Legs Luneau. Statistiques. – Appendice : Coutumes et Us locaux. La Guillannu ou Guillanneu. Noces, Bals. Moisson. Un intérieur à la Campagne.
Mauriac (Auvergne), 1927. In-8 (154 x 210 mm), 2 ff. bl., 24 ff. n. ch., 4 ff. bl. Vélin blanc, plats aquarellés d'un grand motif central, au premier plat la Vierge à l'enfant en grand habit, au plat inférieur la basilique Notre-Dame des Miracles, dos lisse, lacet central, mouillure au dos et sur les bords des plats, plats légèrement empoussiérés et épatés, gardes de moiré vert et or (reliure de l'époque).
Beau manuscrit enluminé, consacré à l'histoire de la basilique Notre-Dame-des-Miracles à Mauriac en Auvergne, dans le diocèse de Saint-Flour, et au pèlerinage qui y a cours. Le manuscrit a été confectionné pour la fête de Marie, en mai 1928. Il s'achève sur des hymnes latines. Le manuscrit, écrit en gothique sur papier simili Japon, est illustré de 2 aquarelles sur les plats, d'1 aquarelle à pleine page représentant la chapelle du Puy st Mary, d'un décor aquarellé en bandeau à chaque page (soit 18 bandeaux et 1 cul-de-lampe) et d'initiales rubriquées et majuscules peintes. Le hors-texte aquarellé est signé I. Nugam 1927. L'église romane de Notre-Dame des Miracles fut construite au XIIe siècle près du monastère bénédictin Saint-Pierre et de la Chapelle Notre-Dame des miracles, qu'on dit fondés par Théodechilde, fille de Clovis, à qui la Vierge Marie était apparue. Signe de son importance, le 13mai 1855, la Vierge a été couronnée et parée d’un diadème d’or et de pierreries, offert par le Pape Pie IX et l’église venait d'être érigée en basilique mineure par le Pape Benoît XV en octobre 1921. Sur une garde, note manuscrite à l'encre : "Diocèse de Saint-Flour, Imprimatur Sancti-Fleri die 18 octobris 1927. Vaulx (?). Ecclesia I. St Flour ". Exemplaire unique.
S.l., s.d. (1821) petit in-4, 15 pp., en feuilles.
Copie manuscrite d'une pièce imprimée célébrant en termes grandioses, voire grandiloquents la mort de Napoléon. Elle reproduit exactement l'imprimé, y compris la souscription et la ponctuation : "Le printemps avait été sans fleurs, & la sève desséchée par le vent du nord ; la nature était triste : il semblait que le monde allait perdre une âme qui etnait à sa création ... La vie ou la mort d'un grand homme est une calamité pour le genre humain !"Pour l'imprimé : cf. Davois III, 61. Un seul exemplaire au CCF (BnF). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Circa 1820. 1 volume petit in-folio, (32 x 20,5 cm) ; [7] pp. Reliure moderne couverte de papier vert à la Bradel, pièce de titre de maroquin noir en long.
Intéressant manuscrit de 7 pages contestant un projet de loi protectionniste qui visait à favoriser la navigation française en soumettant "sans distinctions à une augmentation de droits tous les vaisseaux étrangers qui aborderont nos côtes". L'auteur estime qu'il est louable et souhaitable de protéger notre marine, mais que ce projet de loi s'avèrera inefficace. "La navigation étrangère serait découragée là où elle nous est favorable et ne serait pas assez écartée là où elle est en concurrence avec la nôtre". L'auteur souhaite que les navires étrangers qui apportent en France des biens concurrençant notre agriculture ou notre pêche payent des droits élevés. Mais il craint que taxer les navires qui apportent ce dont nous avons besoin "et exportent ce que nous avons de trop [...] serait nuisible au commerce national et à l'agriculture, ce qui serait fatal à nos manufactures". Ces mesures protectionnistes feraient diminuer notre commerce, ce qui "ne profitera pas à la classe ouvrière, occupée à la construction des vaisseaux, ou condamnera à l'oisiveté celle employée au commerce". Ce système serait également nuisible à notre exportation et donc à notre agriculture, "les produits de nos manufactures ! Qu'on songe de quelle importance il est d'attirer des hôtes aussi utiles quoi ! Ils viennent chez nous et payent bien cher ce que nous avons fabriqué et l'on voudrait nous réduire à aller le leur offrir chez eux et à le leur donner au rabais au prix qu'ils voudraient bien y mettre ! Quoi ! Ils viennent nous offrir les matières premières qu'ils reccueillent chez eux et qui sont nécessaires à nos fabriques et on préférerait que nous fussions chez eux les leur demander et les leur payer au prix qu'il leur plairait de les estimer ! Ah ! Loin de repousser de pareils hôtes il faudrait les exciter à fréquenter nos marchés, il faudrait les attirer par des primes d'encouragement". Également pour la navigation française : "oublie-t'on que presque tous les objets nécessaires à la construction des vaisseaux [...] nous sont portés ordinairement par le Pavillon étranger qu'on veut repousser". Enfin l'auteur craint que cette mesure ne se retourne contre nous et que nos voisins vexés ne l'appliquent à leur tour à nos navires, que ce système "qui paraissait d'abord imaginé pour la protéger, ne lui procurerait cependant aucun avantage réel et finirait par lui porter le coup de la mort en lui rendant l'entrée de tous les ports de l'Europe encore plus inaccessible que ne le serait aux étrangers l'accès aux nôtres". En conclusion, l'auteur propose de ne pas surimposer les productions non manufacturées de l'Europe, les cuirs en poil, les bois de teinture, les indigo et les cochenilles ; de soumettre à de forts droits les importations de vins, eaux-de-vie, liqueurs, marchandises manufacturées à l'étranger similaires à celles manufacturées en France, les poissons et les denrées coloniales (autres que cuirs en poil, bois de teinture, indigo et cochenilles) ; et de rétablir "le droit de 20 % de leur valeur, tel qu'il était perçu avant la révolution, sur les marchandises du Levant, lorsque'elles appartiennent à des étrangers, lorsqu'elles ont été entreposées en pays étrangers et lorsqu'elles viennent sous pavillon étranger".
s.l., s.n., s.d. (XVIIème ou XVIIIème), 1 1 feuillet manuscrit de 11 x 10 cm ;
[...] Extraits d'opium par digerstion.... Gr III - formez trois bols, ajoutant à chacun s. q. de conserve de roses pour lui donner un volume convenable [...].
Phone number : 06 80 15 77 01
Challes les Eaux, 1897, 1 1 feuillet manuscrit à en-tête imprimée, signé ;
Le docteur Paul Raugé est l'auteur d'ouvrages sur la médecine thermale.
Phone number : 06 80 15 77 01
S.l.n.d. (1832) in-8, [44] ff. n. ch., couverts d'une écriture soignée, moyenne et parfaitement lisible (environ15 lignes par page), texte dans un encadrement de filet noir, volutes en débuts et fins de chapitres, quelques rosaces aquarellées au début du chapitre sur la mort de l'Empereur, broché sous couverture d'attente de papier gris, titre calligraphié sur la première couverture.
Très original recueil de pièces, dont la date peut se déterminer par les indications du dialogue fictif en fin d'opuscule : intitulé Le Carliste raisonnable, il met en scène les positions politiques d'un républicain, d'un libéral, d'un "napoléoniste" et d'un carliste, et suppose déjà accomplies les Journées de Juillet et le renversement de Charles X. Par ailleurs, une des pièces recopiées du recueil a été donnée à l'impression en 1832 (cf. infra).On a affaire à un carnet où un fervent de Napoléon a réuni des textes divers, généralement liés à la période impériale, et certains déjà imprimés :1. Mort du maréchal Duroc, duc de Frioul ([1813], ff. 1-2). - 2. Vie du sergent Hubert, digne émule de la gloire de Napoléon (ff. 4-9). Il s'agit de la reproduction d'une pièce imprimée donnée par un certain G. Levasseur à l'adresse de Draguignan en 1832, et qui présente la vie fictive d'un fidèle parmi les fidèles, lequel voudra en 1817 faire évader l'Empereur de Sainte-Hélène. - 3. Du Grand Napoléon. La mort de Napoléon (ff. 11-22, avec plusieurs pièces de vers). - 4. Sentiment d'un citoyen sur les cancers héréditaires (ff. 23-25). Là encore, pièce imprimée sur la mort de Napoléon dont l'ancien soldat et charbonnier Frédéric Degeorge (1797-1854) est l'auteur (Paris, juillet 1821). - 5. Beau trait de Murat (ff. 26-27). - 6. Sentiment d'un ancien guerrier sur la bataille de Waterloo (ff. 28-31, vers attribués à "Eugène Lavestine, chef de bataillon à cheval"). - 7. Le Carliste raisonnable, ou Le Triomphe du libéralisme (ff. 32-35). - 8. Les Préceptes d'un père à son fils, par ordre alphabétique (ff. 36-40). - 9. L'Aigle d'Austerlitz, et le coq gaulois, entretien dédié à la Garde nationale de Paris (ff. 41-44). Pièce imprimée également (en 1830), et dont l'auteur est Pierre Colau. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
sans nom [1810 ?] 1 vol. relié in-12, basane fauve, dos lisse, pièce de titre de maroquin bordeaux et frises dorées, non paginé (261 pages calligraphiées à l'encre noire d'une belle main). Manuscrit d'un amateur de lépidoptères réalisé essentiellement à partir du "Dictionnaire vétérinaire et des animaux domestiques", somme de 6 volumes parue entre 1770 et 1775. Les principales espèces sont répertoriées : nymphes, sphynx, teignes avec une prédilection pour les phalènes... Une cinquantaine de pages restées vierges en fin de volume. Reliure d'époque usée aux coupes, coiffes et coins avec de petits manques de cuir parcellaires, mais l'intérieur est resté très frais.
Sans lieu 1757 in 12 (18x12,5) 1 volume relié pleine basane foncée époque, dos à nerfs orné (fleurons dorés), 87 pages, finement manuscrites à la plume Me Jean MELENET, Avocat au parlement de Dijon, auteur de plusieurs factums de procés. Bon exemplaire ( Photographies sur demande / We can send pictures of this book on simple request )
Bon Couverture rigide
S.l., s.d. (vers 1810) bifeuillet in-folio (30 x 21 cm), [3] pp. n. ch., couvertes d'une écriture fine et très lisible (environ 30 lignes par page), musique notée "in fine" (intitulée "ribambelles espagnoles que chante le peuple"), quelques ratures et biffures, en feuille.
Brève notice d'un Français sur la ville de Saragosse et ses habitants, qu'il est possible d'attribuer à la période des deux sièges de la Guerre de l'Indépendance (1808 ou 1809), avec dans le texte deux contextualisations, d'abord 'une brève mention concernant la cathédrale de La Seo (une des deux de la ville) : "le pavé de celle-ci qui s'achevoit en l'année 1806" ; puis une notice incidente sur les anciennes promenades arborées : "il y avoit de très belles promenades qui conduisoient au Canal impérial [Canal impérial d'Aragon] et au Monte Torrero qui est sur bord du Canal, mais pendant le siège tous les arbres ont été coupés ou mutilés par les boulets".On a donc bien affaire au texte d'un Français en séjour dans la région (militaire ou civil ?), lequel s'intéresse aux églises et couvents, aux collèges, à la population totale ("Il y a 4500 maisons qui contiennent 9500 familles et 42 000 âmes"), aux activités économiques de la cité ("les arts et métiers de la ville sont en grande décadence ; il n'y a à distinguer que les tanneurs, les cordiers, les alpargateros ... et les ouvriers en laine"), et du pays environnant ("le païs est très fertile en vins, oliviers, grains et légumes"). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
s.l., s.n., s.d. (fin XIXème ou début XXème), 1 broché, couverture muette marbrée, légères mouillures. in-4 manuscrit de 23 pages de portées musicales (paroles et musique) ;
"L'Erreur", paroles de Mme Desbordes Valmore, musique de Théophile Bayle. - "Larmes d'amour", paroles de mr Antignac, musique de Sauvage. - "Mon pauvre coeur, console toi", paroles et musiques de Mr L. - "l'amour et l'amitié" par mr de Parseval. - "Il n'est plus là", paroles de monsieur Jouy, musique de Moniot. - "Eloigne toi", par A. Romagnesi. - "le Printemps", nocturne à deux voix. - "le Berger du Tage", boléro à deux voix. - "les Souvenirs", musique par H. Du S... - "Ave Maria" pour Mlle de la Gervaisais, par H. Plantade père.
Phone number : 06 80 15 77 01
Sans lieu ni date (première moitié du XIXème siècle). Un feuillet in 8 manuscrit.
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S.l. [Reims], s.d. (1711) petit in-8, 249 pp. couvertes d'une écriture moyenne et lisible (environ 20 lignes par page), [7] pp. vierges, [24] ff. n. ch. de table, veau brun granité, dos à nerfs cloisonné et fleuronné, pièce de titre cerise, tranches mouchetées de rouge (reliure de l'époque). Coiffes et coins un peu frottés, mais bon exemplaire.
En raison de l'importance de l'archidiocèse de Reims, il existe de nombreux pouillés manuscrits de ses bénéfices, rédigés à différentes dates, et notamment dans les dépôts de la ville. Mais par ailleurs, plusieurs imprimés reproduisent la liste des bénéfices de Reims à des dates diverses : dans la collection de 1648, en 8 volumes in-4 (avec Bordeaux, Bourges, Lyon, Paris, Rouen, Sens et Tours) ; dans celle de 1698, en 4 volumes in-4 (avec Rouen, Paris et Bourges). Notre texte lui-même semble avoir fait l'objet d'une impression, si l'on en croit la cote VE-466-8 de la BnF.Exemplaire de Henri Jadart (1847-1921), conservateur de la Bibliothèque municipale de Reims jusqu'en 1914, qui l'a acheté en 1877, avec étiquette ex-libris contrecollée sur les premières gardes. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
[Vers 1690]. 1 vol. in-12. 13,9 x 10,3 cm. 72ff. Plein maroquin rouge d'époque, encadrement à la dentelle sur les plats avec motifs floraux et fleurs-de-lys, dos à nerfs orné, titre doré "Heur Chre" au dos, contreplats et gardes de papier gaufré vert et or, tranches dorées, chemise de demi-maroquin à rabats et étui.
Manuscrit soigneusement écrit dans une belle calligraphie. Encadrement du texte au crayon. L'écriture a été attribuée à Berthault. Son nom est doré au dos de la chemise et annoté au crayon au dos du feuillet de garde.Deux petite gravures XVIIe rehaussées en couleurs ont également été contrecollées au dos des gardes.Signature manuscrite au dernier feuillet : Rosaly de (nom barré) de (nom barré) Blondelle de Rieux.De la bibliothèque de Mortimer. L. Schiff, avec son ex-libris contrecollé. Ce manuscrit est référencé dans le catalogue de sa bibliothèque, au numéro 2123.> Catalogue of a selected portion of the famous library […] formed by the late Mortimer L. Schiff. 1938.Rousseurs aux feuillets liminaires blancs. Petite griffure au second plat. Manque à la coiffe supérieure de la chemise et déchirure au caisson inférieur.
s.l. n.d. Manuscrit enluminé du XIXe, non signé, non daté. Un volume in-4 plein maroquin rouge, plats à encadrements de filets, plaque en creux dorée et entourée d'une frise à froid, dos lisse muet, gardes moirées, tranches dorées, [2ff.] blancs, [8ff.] présentant chacun une enluminure à pleine page autour d'une prière latine ou française calligraphiée et un motif symbolique au verso, [2ff.] blancs. Très bel exemplaire.
La librairie est ouverte du mardi au samedi de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 19h00. Commandes par courriel ou téléphone. Envoi rapide, emballage soigné.
Phone number : 02 31 86 36 38
S.l., s.d. (vers 1700) 8 parties en six forts volumes in-folio, couvertes d'une écriture moyenne, cursive, espacée et relativement lisible (environ 20 lignes par page), demi-chevrette fauve à coins, dos à nerfs ornés de guirlandes et fleurons dorés, pièces de titre vertes, tranches rouges [volumes I-V] ; basane brune, dos à nerfs cloisonné et fleuronné, pièce de titre cerise, encadrement de triple filet à froid sur les plats, tranches mouchetées de rouge [volume VI], (rel. de la fin du XVIIIe). Dos frottés, coins et coupes abîmés.
Exceptionnelle réunion de copies manuscrites de procès-verbaux des Assemblées du clergé de France, pour la fin du XVIe siècle et la première moitié du XVIIe siècle.C'est en octobre 1561, lors du Colloque de Poissy, que des prélats (mais non formellement députés par le clergé de France) s'engagèrent pour la première fois à venir en aide aux défaillantes finances royales en se chargeant de payer les arrérages dus par le Trésor aux rentiers de l'Hôtel de Ville de Paris, en échange de quoi le Roi garantissait l'inviolabilité des biens ecclésiastiques, objet de la vindicte protestante. Mais c'est en 1579 (Assemblée de Melun) qu'une première réunion de députés cette fois-ci dûment mandatés régularisa cette situation au départ et, après avoir déclaré nuls les contrats de 1561, s'engagèrent à assurer pour six ans le paiement des rentes constituées par le Roi sur la ville de Paris, tandis que le souverain s'engageait en retour à rembourser le capital. Si, après les six ans passés, la dette n'était pas éteinte, le Roi devait autoriser une nouvelle assemblée. C'est naturellement ce qui se produisit, et c'est ainsi que naquit la périodicité des Assemblées du clergé, exemple unique (et limité au premier Ordre) d'une représentation spécifique et permanente d'une classe de sujets face au Roi, sous l'Ancien Régime. Dès lors, les Assemblées du clergé se réunirent régulièrement jusqu'en 1788, généralement tous les cinq ans à partir de 1625, et à raison de deux types :1. L'Assemblée des comptes (ou Petite assemblée), consacrée à examiner les comptes du receveur général de l’Assemblée, durant 3 mois (en principe) et convoquée normalement les années se terminant par 0. - 2. L'Assemblée du contrat (ou Grande assemblée), composée de 64 membres, ayant à décider du renouvellement des décimes et aussi du versement du "don gratuit" au Roi, durant six mois, et tenue les années se terminant par 5.Les questions financières et les relations avec la monarchie demeuraient leur objet propre, mais, en fonction de la conjoncture, elle furent systématiquement consultées sur toutes les questions de politique religieuse qui agitaient le royaume.Pour comprendre l'importance de notre recueil, il faut rappeler les conditions générales de diffusion (manuscrite ou imprimée) des procès-verbaux de ces assemblées. Dès l’Assemblée de Melun, en 1579, on avait prévu que les secrétaires devraient faire dix-huit ou vingt copies manuscrites du procès-verbal pour les provinces, et que tous ceux qui auraient besoin d’extraits auraient recours soit à l’original conservé aux archives, soit à ces copies. En 1625, on prévoit également l’envoi de copies aux diocèses. Une toute première tentative d’impression fut mise en route, mais resta alors inaboutie : le volume finit à la page 448 et n’a pas été achevé ; presque tous les exemplaires ont de surcroît été saisis et brûlés. C’est en 1635 que l’impression apparaît comme mode de diffusion effectif et normal : elle est généralement confiée à l’imprimeur Vitré sous le contrôle des secrétaires, pour être distribuée aux provinces et aux députés, deux exemplaires étant remis aux archives.En 1641 pourtant (cf. infra), on revient aux copies manuscrites au nombre de 53 pour les mêmes destinataires (le caractère chaotique de l'Assemblée de Mantes explique à notre sens en grande partie ce retour en arrière provisoire). Dès 1645, on fait retour à l’impression, et, à partir de 1660, l’envoi de l’exemplaire imprimé est fait par diocèse et non plus par province ; il s’agit d’un envoi à l’intention des archives du diocèse, indépendamment de celui qui est fait personnellement aux évêques. Quand un procès-verbal est trop court pour justifier un volume, on imprimait ensemble deux sessions comme on fit en 1693 et 1695.Il est surtout à noter que les imprimés ne sont pas la reprise intégrale des volumes manuscrits, dans lesquels figurent un certain nombre de développements jugés accessoires et sans doute indignes de l’impression ; des différences qui peuvent aller – c’est le cas pour les procès-verbaux de 1655 et 1715 – jusqu'à des divergences entre le manuscrit et l’impression. De toute manière, la diffusion de ces textes sous l'Ancien Régime est strictement limitée aux structures et personnes intéressées, ce qui n'empêcha pas la réalisation de copies privées, catégorie à laquelle semble appartenir notre exemplaire, sans qu'on puisse préciser dans quel contexte (cf. infra) ; elles restèrent de toutes façons limitées, et de diffusion restreinte, surtout à cause de la technicité des matières (rappelons que l'essentiel de l'activité des assemblées se concentre sur les questions financières).Notre recueil se distribue donc comme suit :I. Assemblée de 1585-1586. 1. Elle occupe les deux premiers volumes ([2]-823 et pp. chiffrées 824-1534). - 2. Il n'existe pas de version imprimée complète des procès-verbaux de cette assemblée, comme de toutes celles tenues avant la chambre ecclésiastique des Etats de 1614, et a déccision de 1625, mais on en trouvera un résumé dans le recueil de Duranthon intitulé Collection des procès-verbaux des Assemblées-générales du clergé de France, depuis l'année 1560, jusqu'à présent, rédigés par ordre de matières, et réduits à ce qu'ils ont d'essentiel (Paris, 1768, volume I), ce qui vaut aussi pour les assemblées suivantes de notre recueil jusqu'à celle de 1641 incluse. Cf. Lelong I, 6843. Aux Archives, cote G8 - 610.Réunie en vertu du contrat du 20 février 1580, l'Assemblée générale de 1585-1586 commença par compléter le règlement intérieur de ces réunions, arrêté dès 1579 et qui ne devait plus que varier à la marge jusqu'à la fin de l'Ancien Régime : sans changer les règles déjà établies concernant le président, les secrétaires et les promoteurs, on rappela que l'assemblée ne pouvait être déclarée légitime et ouverte qu'après la validation des procurations et mandats ; que les décisions prises par les députés engageaient tout l'Ordre du Clergé.Elle affirma ensuite nettement la totale liberté du don du clergé, compte tenu de l'affectation des décimes ordinaires au service des rentes de l'Hôtel de Ville. Au chapitre des questions proprement religieuses, et à la veille d'une nouvelle guerre civile, le clergé remercia le Roi de la révocation de la liberté de conscience des Réformés, le pressa de faire officiellement recevoir les décrets du Concile de Trente, de confirmer l'autorisation de conciles provinciaux, de déclarer vacants les bénéfices usurpés par des laïcs ou des simoniaques.Un peu oubliée par la suite en raison du contexte politique troublé jusqu'à la fin du XVIe siècle, cette assemblée est importante en ce qu'elle clôt la période de rodage de l'institution : les règles adoptées seront désormais reconduites tacitement, et, à partir de cette date, les assemblées ultérieures "convoquées en la manière accoutumée", sans innovation, en fonction des pouvoirs donnés par la précédente réunion.II. Assemblée de 1605-1606.1. Elle occupe le volume III ([2]-716 pp.). - 2. Pas de version imprimée complète. Cf. Lelong I, 6854. Aux Archives, cote G8 - 624.Ouverte le 27 juillet 1605, ses délibérations ne se terminèrent que le 20 avril 1606. Elle fut marquée par des remontrances assez sévères adressées au roi sur la situation religieuse de la France, et revint de nouveau sur la réception des décrets du Concile de Trente. Henri IV, assez vexé du ton employé, répliqua que l'enregistrement de Trente contrariait les "libertés de l'Eglise gallicane", tout en assurant q'u'il s'emploierait à faire pression sur les Parlements.III. Assemblée de 1610.1. Elle occupe les ff. [1]-[119] du volume IV. - 2. Pas de version imprimée. Cf. Lelong I, 6858. Aux Archives, cote G8 - 629B.IV. Assemblée de 1612.1. Elle occupe les ff. [120]-[219] du volume IV. - 2. Pas de version imprimée. Cf. Lelong I, 6859. Aux Archives, cote G8 - 631.V. Assemblée de 1617.1. Elle occupe les ff. [220]-[348] du volume IV. - 2. Pas de version imprimée. Cf. Lelong I, 6862. Aux Archives, cote G8 - 636.VI. Assemblée de 1619.1. Elle occupe les ff. [350]-[441] du volume IV. - 2. Pas de version imprimée. Cf. Lelong I, 6863. Aux Archives, cote G8 - 642.VII. Assemblée de 1641.1. Elle occupe le volume V (839 pp.). - 2. Pas de version imprimée. Cf. Lelong I, 6877. Aux Archives, cote G8 - 650.Réunie exceptionnellement à Mantes en raison des intrigues de Léonor d'Etampes, évêque de Chartes (Mantes était dans sa juridiction), cette assemblée convoquée avec retard (elle aurait dû avoir lieu en 1640) laissa un souvenir amer dans l'Eglise Gallicane en raison des intrigues, cabales et dissensions qui s'étalèrent au cours des six mois de délibérations, et qui avaient pour motif la résistance d'une partie des députés à accorder un don gratuit cette année-là. Il fallut même expulser par la force six prélats opposants, c’est-à-dire les Archevêques de Sens et de Toulouse (qui étaient les deux Présidents), et les évêques d’Evreux, Maillezais, Bazas, Toulon, lesquels furent accablés d’avanies et exilés dans leur diocèse.VIII. Assemblée de 1655-1657.1. Elle occupe le volume VI (1045 pp.). - 2. Une version imprimée (chez Vitré, 1656, in-folio de 1378 pp.) des procès-verbaux rédigée par les secrétaires Henri de Villars (1621-1693) et Jacques de Carbon de Montpezat. Mais, d'après le titre et le contenu, notre version n'est pas celle des Procès-verbaux proprement dits, mais d'une Histoire rédigée au cours de la plume par Robert François d'Aigreville, et dont Lelong a vu un mansucrit chez le chancelier d'Aguesseau. Lelong I, 6885 (procès-verbaux officiels imprimés) et 6886 (version narrative d'Aigreville). Aux Archives, cote G8 - 653 (procès-verbaux) et 654-656 (version d'Aigreville).De loin la plus longue de la période (octobre 1655 - avril 1657), cette Assemblée tenue après la Fronde et le retour de Mazarin eut à s'occuper de deux problèmes politico-ecclésiastiques majeurs : le sort du cardinal de Retz, archevêque de Paris, qui fut l'occasion d'une victoire de l'épiscopat sur les volontés combinées du Roi, de son ministre et du Pape (Retz fut maintenu dans sa juridiction en dépit de son rôle pendant la Fronde et de son exil) ; la question de la grâce et des cinq propositions extraites de Jansénius dans le bref Cum occasione de 1653, et ce fut l'occasion d'une autre victoire, contre Innocent X cette fois, avec le soutien de Louis XIV (protection de Pardaillan de Gondrin, archevêque de Sens contre la vindict du pape). Au demeurant, les prélats reçurent la doctrine de Cum occasione, et jouèrent un rôle doctrinal qui prépare manifestement celui qu'ils jouèrent en faveur du Roi dans la fameuse Assemblée de 1682.Cf. les deux textes fondamentaux que sont, à divers niveaux : 1. Gerbeaux (Fernand) et Hidesheimer (Françoise) : Agence générale du clergé. Répertoire de la sous-série G8 (Paris, 2001). - 2. Blet (Pierre) : Le Clergé de France et la monarchie. Etudes sur les assemblées du clergé de 1615 à 1666 (Rome, 1959, deux volumes).Le recueil a appartenu au docteur de Louvain Jan-Frans ou Jean-François Van de Velde (1743-1823), dernier bibliothécaire de l'ancienne Université de Louvain, qui semble avoir récupéré la copie au cours de ses recherches. Opposant au joséphisme puis à la Constitution civile du clergé, l'abbé Van de Velde subit, de 1784 à toutes les avanies imaginables de la part des pouvoirs successifs, de 1784 à 1800. Il ne faut pas le confondre avec son homonyme et contemporain le vingtième évêque de Gand (1778-1838).Indépendamment de ses fonctions officielles, qu'il remplit avec zèle (l'Université lui dut un accroissement considérable de ses collections notamment à partir des bibliothèques des Ordres et monastères supprimés par le joséphisme), Van de Velde s'était constitué une riche bibliothèque.Ses héritiers vendirent en 1833 cette collection qui comptait près de 450 incunables et 1.300 manuscrits et qui fut "la collection privée de livres et de manuscrits, probablement la plus vaste jamais vendue dans notre pays (la Belgique). Sept semaines - du 5 août au 16 septembre - furent nécessaires, à raison de cinq jours par semaine, pour écouler les 15.355 lots" ( Jan Roegiers). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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Fontainebleau, 31 janvier 1876 in-folio oblong (68 x 96 cm), en feuille, bord supérieur ébarbé.
Beau projet manuscrit qui présente un plan d'attaques imaginaires contre la forteresse de Germersheim (la ville, sise sur le Rhin, avait été fortifiée par Sadi Carnot, fils aîné de Lazare Carnot, à l'époque où la rive gauche du Rhin était française.Visé par le professeur (nom peu lisible), il s'agit clairement d'un travail d'école rédigé par un élève de l'Ecole d'application de l'artillerie, sise à Fontainebleau (quartier des Hémonnières) de 1872 à 1940.L'élève pourrait bien être Charles-Jean Demarçay (1853-1905), X en 1872, et qui finit sa carrière comme capitaine d'artillerie. Il était le petit-fils du général d'artillerie Marc-Jean Demarçay (1772-1839), qui s'illustra pendant les campagnes de la Révolution et de l'Empire (il fut précisément directeur de la première école d'application de l'artillerie et du génie, créée à Metz en 1794). Son frère, le chimiste Eugène Demarçay (1852-1903) fut un collaborateur des époux Curie. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
S.l., s.d. (vers 1790) in-folio, [22] ff. n. ch., couverts à mi-page droite d'une écriture moyenne et très lisible (environ 20 lignes par page), demi-basane Bradel bordeaux à coins, dos orné de C entrelacés (reliure moderne). Petites épidermures au dos.
Non daté, non localisé, ce projet de règlement pénitentiaire apparaît singulièrement abstrait, voire théorique (à aucun moment, on ne sait de quelle hiérarchie relève l'établissement) ; il semble cependant bien accompagner le mouvement de réflexion juridique et sociale sur la détention, ses règles et ses conditions, qui, pour culminer sous la Monarchie de Juillet, occupe la fin du XVIIIe siècle et tout le premier XIXe siècle, à la suite de l'"invention" progressive de la prison comme peine, sinon exclusive (il faudra attendre le XXe siècle), du moins prépondérante.Son contenu est attendu : la gestion des bagnes et de ses occupants. Il aborde dans un premier temps la gestion administrative des bagnes, proposant la division des condamnés en escouades de 36 hommes, chacune dirigée par un argousin et deux sous-argousins, qui "répondront à un chef et à un sous-chef". L'uniforme et la fonction de chaque type de surveillant sont détaillés. Viennent ensuite les questions relatives à la surveillance des forçats et à leur condition de détention : "Tous les forçats auront la teste et la brabe razée et porteront un habillement uniforme ainsy qu' il sera reglé afin que si quelqu'un deux s'echape il ne puisse etre meconnu, et pour plus de sureté ceux qui auront été condamnés a perpétuité seront marqués à leur arrivée dans le lieu de la chaisne d'une fleur de lys à l'épaule droite avec un fer chaud afin que quelque part qu' ils puissent aller on les reconnoisse a cette flétrissure". Les autres sujets abordés concernent la vie quotidienne des détenus, leur nourriture, habillement, enregistrement, déplacements, travaux, le traitement des forçats malades et invalides, la pratique religieuse. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
S.l., s.d. (vers 1900) in-4 et in-8, [2] ff. n. ch. (titre, table), 14 ff. in-4, [5] ff. n. ch. in-4, [12] ff. n. ch. in-8, le tout couvert d'une écriture à l'encre azur, lisible, avec de nombreuses ratures et biffures, en feuilles,
L'ensemble est demeuré à l'état de brouillon, et il comprend trois parties distinctes, rédigées au fil de la plume par une personne manifestement concernée par la révolution de la colonie :I. Une esquisse de l'histoire de Saint-Domingue avant la Révolution, distribuée en sept chapitres et correspondant aux ff. in-4 (1. Avant la découverte. - 2. La découverte. - 3. Les débuts espagnols. - 4. Les flibustiers. - 5. Les débuts français. - 6. L'organisation de la colonie en 1789. - 7. L'état de la colonie en 1789). En fait, seuls les cinq premiers ont fait l'objet d'une rédaction, les deux derniers étant restés à l'état de projet. Les biffures et réécritures sont très nombreuses pour cette partie, et l'ensemble donne une forte impression d'inachevé.II. Une chronologie de l'île allant de 1630 à 1777 (4 premiers feuillets in-8).III. Un ensemble d'analyses et d'extraits d'ouvrages présentés sans grand ordre : la description de la partie espagnole de l'île reprise à Moreau de Saint-Méry ; des extraits de l'Histoire militaire de la révolution de Saint-Domingue du colonel Henry de Poyen (Paris, Berger-Levrault, 1899) ; des résumés de Saint-Domingue. Etude et solution nouvelle de la question haïtienne (Paris, Arthus-Bertrand, 1846), de Romuald Le Pelletier de Saint-Rémy ; des extraits et résumés du Précis historique de la révolution de Saint-Domingue (Paris, Pelletan, 1819), de Clausson. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
, milieu XVIIIe s, in-4, [2]-381 pp, [6] pp. de tables, Vélin de l'époque, titre à l'encre en tête du dos [Cursus phisica. Physica Tom. 3], tranches rouges, Cours de physique manuscrit, non signé et non daté : le texte, soigneusement disposé, est réglé par une légère empreinte dans les feuillets. Il est illustré de dessins à la plume. Le dos est tomé "3". Le manuscrit décrit le système de physique classique tel qu'il était présenté et enseigné durant le XVIIIe siècle - y compris dans l'Encyclopédie. L'époque conçoit alors la discipline comme celle qui pose les fondements de la mécanique, avec un regard sur l'astronomie et sur certains domaines voisins. L'ouvrage est ainsi divisé en deux parties : physique générale et physique particulière. L'auteur se réfère notamment à la philosophie de Berkeley et à la physique leibnizienne - il évoque la traduction de Leibnitz par Émilie du Châtelet. Les dessins représentent des figures mathématiques et mécaniques - force de la roue, rotation par engrenage, vis d'Archimède; des schémas astronomiques et cosmogoniques - systèmes de Ptolémée, de Tycho Brahe et de Copernic; ou encore des figures de démonstration pour l'hydrostatique. Bon état, malgré un décollement en pied du dos; la page de titre est un peu salie. Couverture rigide
Bon [2]-381 pp., [6] pp. de
"Paris, 29 Octobre 1680. 2 pages in 4 (papier bruni, bords renforcés); en latin."
Rapport d’autopsie pratiquée par le Docteur Donaldson sur le corps de Noble et illustre Seigneur Nicolas Toller, décédé à l’âge de 20 ans, le 15 octobre 1680 à Paris, d’une condition bilieuse étendant à la mélancolie… Après la relation de la maladie et de son évolution, puis l’examen du cadavre, on pratique l’autopsie et décrit les organes depuis l’abdomen jusqu’au cerveau.
"Paris, 29 Octobre 1680. 2 pages in 4 (papier bruni, bords renforcés); en latin."
Rapport d’autopsie pratiquée par le Docteur Donaldson sur le corps de Noble et illustre Seigneur Nicolas Toller, décédé à l’âge de 20 ans, le 15 octobre 1680 à Paris, d’une condition bilieuse étendant à la mélancolie… Après la relation de la maladie et de son évolution, puis l’examen du cadavre, on pratique l’autopsie et décrit les organes depuis l’abdomen jusqu’au cerveau.