Reference : 119362aaf
um 1786, in-Folio, Deutsche Handschrift in Tinte auf Papier, Schweiz, Ende 18. Jhd. 196 beids. beschr. Bl. Tls leicht fleckig, Auf vord. Innendeckel mehrere Besitzverm. versch. Mitglieder einer Familie STEPHANI, 18. - 19 Jhd. Enthält eine Aarauer Stadtgeschichte mit Eintr. bis zum Jahre 1786. Pergament der Zeit. Gebrauchsspuren, Schließbänder fehlen.
Sammlung von historiografischen und chronikalen Texten, beginnend mit der Frühzeit der Stadt, gefolgt von Zusammenfassungen und teils Abschriften der Freiheiten der Stadt Aarau, deren Erneuerung oder Bestätigung durch Könige und Kaiser sowie verschiedenen Verträgen und Vorkommnissen aus der Region. Der Autor behandelt wichtige politische und kriegerische Ereignisse im Aargau (Bauernkrieg, Villmergerkriege) mit teils umfangreichen Abschriften der Friedensverträge. Gefolgt von einem Friedensgebet 1712 sowie einem Schauspiel “Das verwirrte aber wider hergestelte Griechenland zu einem kurtzen Schauw-Spiel vorgestellet. In dem Jahr, da das verwirret Schweitzerland wider in seine vorige Ruh und Wohlstand gesetz worden. Den 1. September Anno 1712” (Schauspiel von Johann Rudolf Nüesperli von Aarau, in Bern aufgeführt). Es folgen diverse Liedtexte und Gedichte. Danach in Form von kurzen Jahreseinträgen die Jahre von 1716 bis 1786. Mit Abschrift eines Manifestes zur im Juli 1749 in der Stadt Bern aufgedeckten Verschwörung samt den Gerichtsurteilen (Henzi-Verschwörung). Alles ohne Korrekturen von derselben Hand in Schönschrift verfasst. Image disp.
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Vente d’une pièce de vigne dépendant du prieuré de Moustier en Bourgogne. Transcription jointe. très bon 1652 2 pages 1/2 in-4°
Reference : 11022
Mézin 1855. 4 pp., manuscrites, sur papier vergé filigrané; timbre impérial imprimé et timbre à sec.
Parfait état.
Reference : 6875
Donation entre Messire Marcel de Cavaillon de Romey, Chevalier seigneur de Saussac, résidant à Avignon, rue Petite Fusterie d’une part et Marie Charles Louis D’Albert, Duc de Luynes et de Chevreuse, d'autre part, de terrains situés sur les rives du Rhône en dessous de Pont Saint Esprit. Beau cachet de cire sous papier, aux armes de la ville d'Avignon. 6 folios de parchemin brochés. 9 juillet 1766. 33 x 24,5
Édition originale
Reference : 11028
Mézin, 1783. 4 pp., de format in 4° sur parchemin, double timbre de la généralité de Bordeaux.
Parfait état.
Reference : 11025
Mézin, 1840. 4 pp., de format in 4°, manuscrites; sur papier vergé filigrané, timbre royal et cachet à froid.
Bon état.
Reference : 11015
Mézin, 1813. 2 pages manuscrites sur vélin filigrané; cachet impérial imprimé et timbre à sec.
Parfait état.
Reference : 11019
Mézin, 1856. 4 pp. Manuscrites sur papier vergé filigrané; cachet impérial et timbre à sec.
Parfait état.
Reference : 11012
Nérac, Mézin, 1854. Liasse de 12 pp., manuscrites, sur beau vergé filigrané. Cachets imprimés, timbres à secs.
Parfait état.
Reference : 11035
Moncrabeau, 1903. 6 pp., manuscrites, sur vergé filigrané, timbres et cachets.
Parfait état.
Reference : 2562
Le treize floréal an douze, 4 ff. Lettre in-folio, 25 x 35 cm, manuscrites à l’encre noire sur papier bleuté reliés d’une ficelle,
Prise par la marine française d’un corsaire anglais, avouant avoir capturé une tartane et sa cargaison sans lettre de course valable. En conséquence de quoi, à la suite de l’application du droit maritime, l’état français saisi le corsaire et sa prise, sans possibilité d’appel.Document très rare
Lyon, le 16 août 1818, "Broché, Façonné et Uni" ; in-8, broché ; 24 pp.
Edition originale fort rare de cette brochure qui engage le roi à gouverner avec modération et respect des artisans et des travailleurs, et qui constitue une sorte de réponse aux évènements qui se sont déroulés à Lyon en 1817, sorte de fausse conspiration contre le roi. Ce document semble être resté anonyme. Petites rousseurs, bon exemplaire.
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Reference : 68415aaf
1835, in-4to, Original-Pappband.
Seckelmeisterrechnung für die Gemeinde Aefligen für die Jahre 1835 und 1836 von Seckelmeister David Lehmann, Bauer und Gemeinderat in Aefligen, 53 S. + 2 leere Bl., Originalkartonumschlag marmoriert, etwas abgegriffen, allgemein guter Zustand, gut lesbare Schreiberschrift, zwischen den Seiten 2 Exempl. eines vorgedruckten Formularblattes "Unterstützungstabelle", ausgefüllt für die Gemeinde Bollingen (Erhebung der bedürftigen Haushaltungen und Massnahmen der Gemeinde zur Unterstützung), s.d.Prozessakten für Jakob Lehmann, Davids sel(igen Sohn), Landwirt von Aefligen gegen Elisabeth Lehmann, geb. Hager, Klägerin, 1876/77, 78 S., Originalkartonmappe mit eingebundenen Protokollauszügen und eingeklebten Belegen und Attestaten, Umschlag fleckig, ansonsten guter Zustand, gut lesbare Schreiberschrift, zwischen den Seiten 20 Briefe, Rechnungen und andere Papiere (nur ein Teil zum Prozess, der Rest betreffend Anna Maria Lehmann aus Oberburg, ca. 1900). Die Ehefrau von Jakob Lehmann beantragt die Scheidung von ihrem Ehemann und will das Sorgerecht für die 2 Kinder. Prozessakte umfasst Klage und Wiederklage am Amtsgericht Burgdorf.
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Sans lieu, , 1887. Album in-4 de (2) ff. manuscrits et 49 aquarelles de forme médaillon sur papier Whatman montées sur papier fort, demi-veau fauve glacé à coins, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge (reliure de l' époque).
Collection complète de 49 aquarelles originales demeurées inédites signées « A. Baudon ».Reconstitution en images de l'affaire Fualdès depuis le meurtre jusqu'à la décapitation des condamnés : « au matin du 20 mars 1817, le corps du procureur Antoine Bernardin Fualdès était retrouvé égorgé dans l’Aveyron. Une extraordinaire affaire commençait, retentissant fiasco policier et judiciaire sur lequel se sont penchées plusieurs générations d’historiens, de chercheurs et de criminologues. Dans un pays usé par les guerres napoléoniennes, agité par des complots et des conspirations, l’affaire Fualdès agit comme un révélateur. Elle annonce le mariage entre la presse écrite et les chroniques judiciaires, le crime et les récits populaires, l’encre et le sang. En fait foi la profusion d’images produites : lithographies et estampes sont publiées par dizaines. Quant aux chansonniers, ils propagèrent une complainte qui sera fredonnée jusqu’à la fin du dix-neuvième siècle. » (Musée Fenaille).L'album manuscrit contient un titre, une introduction sur l'histoire de la «Complainte» composée en 1818 suivis d'une bibliographie de neuf ouvrages sur le procès.L'illustration comprend les portraits en médaillons des onze personnages principaux avec leur nom du procès réunis sur le frontispice et 48 médaillons circulaires accompagnés d'une strophe de la complainte calligraphiée; le tout dessiné et aquarellé par Auguste Baudon (1821-1905) médecin à Mouy (Oise) et malacologiste, auteur d'un catalogue des mollusques de l'Oise (1855, 1862) dont il dessina les planches (Mollusques marins des îles Açores par Henri Drouët ; 2 planches dessinées par le dr. Baudon). Baudon était également sculpteur et peintre - une "peinture représentant plusieurs escargots d'eau douce" fut exposée" à l'Exposition universelle de 1870 à Paris. Il publia sur l'archéologie, la paléontologie, l'anthropologie et l'histoire de sa région : il était membre de la société savante du département de l'Oise.Provenance : Bibliothèque Philippe Zoummeroff, Crimes et châtiments, n° 296.
Reference : 93954aaf
1829-1834, quer in-8vo, 24 lose Blätter mit Goldschnitt und Wasserzeichen, in der Grösse passend zur Schatulle, alle mit handschriftlichen Widmungen mit Tinte in deutscher Kurrentschrift einseitig beschriftet und 5 davon mit farbigen Original-Illustrationen (davon 1 kolorierter Stich), bei 1 Blatt wurde ein hellblaues Seidenband als Schriftspiegelbegrenzung in das Papier eingewoben (eine Ecke leicht beschädigt), 1 weiteres Bl. mit einer reparierten Ecke, ansonsten guter Zustand, lederüberzogene, aufwändig verzierte Schatulle in Form eines Buches mit Goldschnitt (lässt sich aufklappen wie ein Buch), Deckel und Unterseite mit neogotischen Architekturelementen in Blindprägung verziert, eingefasst von reicher Goldprägung an den Kanten und am Rücken, mittig das goldgeprägte Wort ‘Irene’ in Frakturschrift eingefügt, Schatulle innen mit hellblauem Papier ausgeschlagen, im Boden des Kästchens ist ein hellblaues Seidenband fixiert, Innendeckel mit Goldprägung an den Innenkanten und eingefügtem Stich ‘Die Holstein Brücke in Lübeck’. Mit passendem Schuber. Schönes Exemplar.
Reizvolles Poesialbum der Biedermeierzeit in fein gearbeiteter Schatulle, welche speziell für einen solchen Zweck angefertigt wurde und anschliessend noch den Namen der Besitzerin auf dem Deckel eingeprägt bekam. “Irene” steht wohl für Irene Medikus (auch Medicus), welche von Freundinnen und Freunden, vor allem aber von ihren Vettern und Basen (Cousins und Cousinen) Gedichte und Reime zu Themen wie Freundschaft, Lebensglück, Jugend, Erinnerung, Abschied usw. erhielt. Ausstellungsort ist oft die Stadt Mainz, was möglicherweise auch der Wohnort der Besitzerin war. Andere stammen aus Gernsheim, Wertheim a/M, Wöllstein und Wiesbaden. Einige sind mit feinen kolorierten Zeichnungen von Blumenranken oder Putenengeln versehen. Speziell zu erwähnen sind ein Blatt mit eingeflochtenem Seidenband und ein anderes, welches der Aussteller mit einem Stich bedruckte und dann kolorierte (Putenengel mit Harfe). Schönes Beispiel der aufblühenden bürgerlichen Kultur in Deutschland. Image disp.
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Reference : 72662aaf
en 1855. in-8vo, 30 ff., légèrement tachés, reliure en cartonnage original, dos fendu, sinon bon état,
"Naître, vivre, mourir! Tout le destin des hommes." Ainsi commence ce livret rempli de poèmes et textes (20 en tout) en français et en allemand. Les thèmes principaux sont la philosophie, l'amour et la femme, tirés des oeuvres de différents auteurs contemporains. Nous trouvons des passages de plusieurs pages à côté de dictons et citations d’une ligne. Les auteurs cités sont entre autres Burard, Jean Paul, Schiller, F. Oyex, Mélanie Waldor, la reine Hortense, Burger, P. Christian, Hyppolyte Luvas et Villenave. Image disp.
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Reference : 136459aaf
écrit à Vernex (la famille) et Montreux (les amis), (datés entre 1896 - 1901). in-8vo, feuilles de poésie et textes (30 en tout et qqs vides) en français et qqs-uns en allemand. Avec ca. 20 images collées, reliure en soie originale avec fermoir.
Image disp.
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Reference : 92902aaf
34.5x44 cm, diplôme sur papier plié, préimprimé et rempi à la main, signé Napoléon, avec timbre (empreinte) sur le papier, bon état.
Document officiel du Second Empire. Le boucher Haismann de Sermamagny (Ht. Rhin, aujourd’hui Terr. de Belfort), après trois mois d’emprisonnement, peine subi pour outrage public à la pudeur, jugé par le tribunal de Belfort, il est réhabilité dans tous ces droits. Lettre de réhabilitation présenté en audience publique par le procureur général. Cette lettre est timbrée de l’empreinte du second Empire, basée sur le sceau avec l’inscription ,Napoléon, Empereur des Français’.
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Sans lieu ni date (début XIXème siècle). 3 pp. in folio manuscrits.
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, , 1828-1877. Manuscrit in-folio à l’encre brune (42 x 27 cm) de (1)-160-(8) ff. en belle page, 187 grandes miniatures dans le texte finement coloriées à l'époque, demi-vélin à coins, dos lisse muet (reliure de l'époque).
Superbe album de famille entièrement calligraphié, orné et enluminé, réalisé par Adélaïde Céleste de La Ruée dont le contrat de mariage en 1814 avec Didier d'Andigné de Mayneuf ouvre le recueil ; il s’achève le 1er avril 1874 avec la mention "Fin de mon Grand Livre" et la généalogie de la branche Mayneuf d’Andigné sous le titre "Époques de la mort de plusieurs de nos parents ainsi que de leur naissance". Les années 1875, 1876 et 1877 prolongent l'album avec les recettes générales idoines. « Mr Didier d’Andigné né le 2 mars 1793, conseiller auditeur à la Cour Royale de Rennes a reçu en partage du 4 août 1819, la Métairie de la Paillardière située en St. Gault, la Métairie de la Hamelinière, située en St. Gault & en Quelaines ». Avec les métairies de Chassepierre, Pinellière et la Haute Touche, c'est l'ensemble des recettes annuelles (achats de terres, mises en fermage) de ces différents domaines appartenant à la famille Andigné de Mayneuf qui sont consignés entre 1819 à 1877. Le plan de chaque métairie figurant les chemins et sentiers bordés d'arbres est entièrement dessiné et peint à la gouache dont 1. Année 1827. Métairie de la Paillardière. Plan compartimenté, 23 sections (feuillet 33) ; 2. Année 1829 Métairie de la Chassepierre, paroisse de Quelaines, plan compartimenté 1-21 (f.42) ; 3. Année 1830. Hamelinière. Plan compartimenté 23 sections (f. 48) ; 4. Année 1833 Plan compartimenté 1-15 de la "Pinellière autrement appelée Maison-neuve en St. Gault" (f.58) ; 5. Année 1836. La Haute Touche. Plan compartimenté, sections A-Z (f.65).La remarquable illustration entièrement dessinée et peinte à la gouache, est composée d'une Nativité en frontispice (feuillet 5), d'un titre à encadrement historié pour la naissance en 1823 de Marie-Augustine de Mayneuf du Teillay (f.19) et 185 grandes vignettes couvrant une incroyable variété de sujets dont des portraits et des vues, des scènes de villages, des places publiques, des scènes de piété ou liturgiques dont une prise d'habit d'une religieuse, des scènes historiques, de représentations théâtrales etc. ; elles illustrent aussi les événements familiaux, naissances et décès dont le mariage de Sophie d'Andigné en 1829, la "mort de Mlle Dumesnil notre tante" la même année, la "mort de notre chère Marie le 10 juillet 1847", la naissance d'Anna le 11 mars 1848 etc. Les dix-neuf derniers feuillets sont illustrés de deux compositions par planche sans texte.Les illustrations dont la veine naïve les rattache à un art populaire d'une remarquable facture, ne sont ni signées ni datées mais probablement l'oeuvre d'Adélaïde d'Andigné de Mayneuf (feuillet 4, un portrait de jeune femme en médaillon est daté "20 Xbre 1874"). Le format vignette employé (qui n’excède généralement pas ici vingt centimètres) et le nombre de portraits représentés inscrit également cet album dans le genre de la miniature très en vogue depuis le XVIIIe siècle. Exceptionnel recueil d'art populaire dont chaque illustration d'une grande fraîcheur est une miniature peinte à la gouache, provenant de la famille d'Andigné originaire d'Anjou, établie vers 1525 en Bretagne, où elle a donné plusieurs conseillers au Parlement de Bretagne, à Rennes et le député du Maine-et-Loire Louis-Gabriel-Auguste comte d'Andigné de Mayneuf (1763-1839). [Voir : Andigné, Marie-Antoinette. Généalogie de la maison d'Andigné illustrée de 383 blasons et contenant l'index complet des alliances depuis 1200 et l'inventaire des titres de la maison d'Andigné. [Saint-Poix] (Mayenne) : [M.-A. d'Andigné], 1971].
Sans lieu, , 1540. Manuscrit sur parchemin in-folio (350 x 260 mm) de (57) ff. à environ 25 lignes par page, vélin souple à recouvrement, titre manuscrit répété sur les plats (reliure de l'époque).
L'acquisition de la seigneurie de Bosgouet par Anne de Montmorency : une archive exceptionnelle. Cette archive éclaire un épisode marquant de la carrière d’Anne de Montmorency, l’une des figures les plus influentes du royaume sous François Ier. Le manuscrit sur parchemin, établi en 1540 par Jean Moges, lieutenant général de Jehan de Stontenill, et signé par G. Fautret, détaille l’adjudication de la terre et seigneurie de Bosgouet, située près de Rouen en Normandie, en faveur du connétable. Ce document constitue un témoignage précieux sur les mécanismes d’enrichissement des grands officiers royaux au XVIe siècle.Anne de Montmorency : un grand homme d’État et mécène de la Renaissance. Filleul d’Anne de Bretagne, Anne de Montmorency (1493-1567) fut un proche compagnon d’enfance de François Ier, partageant avec lui une éducation au château d’Amboise. Guerrier et diplomate, il joua un rôle décisif dans les affaires du royaume : présent à la bataille de Marignan (1515), négociateur de la libération de François Ier après sa capture à Pavie (1525), il accéda aux plus hautes charges de l’État, notamment celles de Grand Maître de France (1526) et de connétable (1538).Son influence sous François Ier fut immense. Entre 1526 et 1541, il bénéficia régulièrement de faveurs royales, allant des charges officielles aux dons de terres et revenus. Son patrimoine atteignit des proportions extraordinaires, incluant plus de 600 fiefs, 130 châteaux et seigneuries, ainsi que plusieurs hôtels parisiens. Chantilly et Écouen comptent parmi ses réalisations architecturales emblématiques, témoignages de son rôle de mécène et de bâtisseur de la première Renaissance française.La seigneurie de Bosgouet : un jalon dans la consolidation de son patrimoine. La seigneurie de Bosgouet, mentionnée pour la première fois dans les premières années du XVIe siècle comme appartenant à François Le Cornu, receveur des tailles, passa par plusieurs propriétaires avant d’être mise en vente pour dettes en 1539. Parmi ses possesseurs figure Maître Pierre Le Lieur, conseiller du roi à la Cour de l’Échiquier de Normandie, membre d’une famille rouennaise renommée, probablement apparentée au poète et échevin Jacques Le Lieur, auteur du Livre des Fontaines.Après avoir été saisie par les créanciers des Le Lieur, la seigneurie fut adjugée à Anne de Montmorency pour la somme de 12 000 livres tournois lors de ventes successives les 27 octobre et 8 novembre 1539. Le manuscrit en question, accompagné d’un document annexe détaillant le transfert du domaine, reflète l’importance de cette acquisition dans la stratégie patrimoniale du connétable, qui consolidait ainsi son implantation en Normandie, région stratégique pour le royaume.La postérité du document. La seigneurie de Bosgouet fit l’objet d’études érudites, notamment une publication de Gustave-Amable Prévost dans les Travaux de l’Académie des sciences, belles-lettres et arts de Rouen (1903). Prévost y retraçait l’histoire de cette terre, depuis ses premiers propriétaires jusqu’à son acquisition par Anne de Montmorency, situant l’archive dans un fonds privé lié à la famille Power, derniers détenteurs de la seigneurie au XVIIIe siècle.Ce document constitue aujourd’hui une source précieuse pour les historiens, non seulement pour l’étude de la carrière et des stratégies d’Anne de Montmorency, mais aussi pour comprendre les dynamiques économiques et sociales des fiefs normands sous l’Ancien Régime. Malgré les altérations du manuscrit (mouillures, piqûres et déchirures marginales), son contenu reste un témoignage remarquable de l’histoire féodale et politique du XVIe siècle.Provenance : collection Guy Dubois de Rouen (historien normand, collaborateur au Bulletin de la commission départementale des Antiquités de la Seine-Maritime). Voir : G.-A. Prévost, Note sur deux ventes sur saisie de la seigneurie du Bosgouet au XVIe siècle (Rouen, L. Gy, 1903) ; Rentet, Thierry « Anne de Montmorency (1493-1567). Le conseiller médiocre ». Les conseillers de François Ier, édité par Cédric Michon, Presses universitaires de Rennes, 2011.
Paris Musée des Arts décoratifs 1962 In-8 à l'italienne Broché, couverture illustrée
Catalogue de cette exposition organisée par François Mathey au pavillon de Marsan. Couverture illustrée en couleurs par Mathieu. Préface de Francis Ponge "L'objet, c'est la poétique", reproduit en facsimile du manuscrit. 485 notices d'objets commandés spécialement pour l'exposition aux artistes : Jean Arp, Jean Dubuffet, Max Ernst, Giacometti, Ipousteguy, Meret Oppenheim, Man Ray, Dorothea Tanning... La première exposition de 1960 était intitulée "Antagonismes". > Bel exemplaire TRES BON ETAT 0
Reference : 008692
Paris Musée des Arts décoratifs 0 Broché, couverture illustrée
RARE REUNION de ces 2 catalogues d'exposition organisées par François Mathey et Julien Alvard au Pavillon de Marsan. ---- 1. FEVRIER 1960 --- Sous l'égide du Comité des arts du Congrès pour la liberté de la culture. Volume in-4 carré, couverture illustrée. Préface de Georges Salles, préface de Herbert Read, texte liminaire de Julien Alvard et présentation des oeuvres de Agam, Alechinsky, Alonso, Appel, Bacon, Benrath, Bettencourt, Bruui, Bryen, Dado, Degottex, Domoto, Dubuffet, Ensor, Fantin-Latour, Fautrier, Feito, Fontana, Giacometti, Götz, Guitet, Hantaï, Hartung, Hundertwasser, Kandinski, Karskya, Kemeny, Klein, Kline, Laubiès, Le Parc, Mthieu, Matta, Messagier, Michaux, Millares, Mitchell, Mortensen, Moreau, Nevelson, Riopelle, Rothko, Francis, Soto, Soulages, Tal coat, Tapiès, Ting, Tinguely, Tobey, Ubac, Vasarely, Whistler, Wols, Zao Wou Ki ... 104 pp. --- 2. MARS 1962 --- Volume in-8 à l'italienne, couverture illustrée en couleurs par Georges Mathieu. Préface de Francis Ponge "L'objet, c'est la poétique", reproduit en facsimile du manuscrit. 485 notices d'objets, sculptures, bijoux, meubles... commandés spécialement pour l'exposition aux artistes : Jean Arp, Jean Dubuffet, Max Ernst, Giacometti, Ipousteguy, Meret Oppenheim, Man Ray, Dorothea Tanning... Plis d'impression avec fente page 19. >LES 2 CATALOGUES. Bon 0
Paris, , 1867-1905. Ensemble 359 ff. manuscrits déreliés (38,5 x 15 cm).
Extraits des registres à colonnes de l’agence de « billets d’auteur » Porcher Havez pour les comptes des auteurs compositeurs dramatiques de 1867 à 1905, au premier rang desquels Eugène Labiche, Charles Gounod, Leconte de Lisle, Jules Massenet, Guy de Maupassant et Georges Feydeau mais aussi Jules Lacroix, Édouard Lalo, Philippe Gille, Judith Gautier, Louis Gallet, Gourdon de Genouillac, Grenet-Dancourt, Alfred Grévin (créateur de costumes), Ludovic Halévy, Henri Agoust, Maurice Hennequin, Léon Hennique, Abel Hermant, Paul Hervieu, Edmond Missa, Jules Lemaître, Alphonse Lemonnier, Henri Meilhac etc. ainsi que les comptes posthumes de Théophile Gautier (†1872).Sous chaque nom est consigné par année le détail de ses pièces représentées suivi de l’« état (ou total) général des billets reçus depuis … jusqu’au … » le tout timbré et contresigné par l’artiste. De nombreux renvois en bas ou haut de page (« suite du folio 11 du registre 24… reporté registre 46 folio 292… suite folio 545 registre 22 ») indiquent un nombre important de registres où un même nom peut être reporté et expliquent la pagination erratique de l’ensemble.L'initiative d'une société des auteurs dramatiques appartient à Beaumarchais en 1777. Grâce à la lutte qu'il entreprit par la suite, une loi est ratifiée par Louis XVI le 19 janvier 1791 et reconnaît pour la première fois le droit d'auteur et sa protection. Un an avant la naissance en 1829 de la Société des auteurs-compositeurs dramatiques, première institution chargée de faire reconnaître et protéger les droits de propriété sur les œuvres artistiques (SACD), Jean-Baptiste Porcher fonda à Paris une agence pour la gestion et l’émission des « billets d’auteurs » en vertu d’un règlement de la Comédie-Italienne du 20 juillet 1781 qui stipulait que « les auteurs auront droit de donner des billets le jour de la représentation de leurs pièces ». L’agence Porcher, dont le directeur était Prudhommeaux disposait ainsi de billets vendus chaque soir devant les théâtres.« À côté de la rémunération pécuniaire, l’auteur qui fait représenter une pièce a droit à un certain nombre de billets qu’on appelle billet d’auteur. Ces billets, qui constituent un droit pour l’auteur, puisqu’ils forment une partie de la rémunération qui lui est due pour la représentation de sa pièce, sont mis en vente dans le public au moyen d’intermédiaires spéciaux. Les billets d’auteur sont vendus au public par des intermédiaires qui les proposent aux abords du théâtre aux allants et venants. L’auteur les cède à une grande agence dite de « succès dramatiques » qui les lui rachète avec 50% de rabais. Les plus importantes et les plus connues sont celles de Mme Porcher et de MM. Porcher et Havez. Ces agences à leur tour répandent les billets d’auteur dans le public par l’intermédiaire d’individus dont c’est l’unique profession. » (Joseph Astruc).Source comptable précieuse pour l’histoire du droit d’auteur et du théâtre français au XIXe siècle.Joseph Astruc, Le Droit privé du Théâtre ou Rapports des Directeurs avec les auteurs, les acteurs et le public, Stock 1897, page 121.
Sans lieu, , 1880. In-folio manuscrit en belle page de (3)-178 ff., frontispice et 39 vignettes aquarellées dans le texte, culs de lampe en noir, demi-maroquin noir à coins, dos à nerfs, titre doré sur le dos, tranches rouges (reliure de l’époque).
Le Déménagement d’un Grand Collectionneur : Une Traversée de Paris en 1880.Entre chaos et curiosité érudite.Dans un récit pittoresque datant de 1880, l’organisateur du déménagement de Jules Audéoud, collectionneur d’objets d’art et mécène éclairé, consigne avec précision les péripéties de cette entreprise titanesque. Ce manuscrit offre un rare aperçu de l’activité des déménageurs parisiens au XIXe siècle tout en révélant l’éclectisme et la richesse de la collection Audéoud, aujourd’hui dispersée dans plusieurs institutions nationales.Un déménagement mémorable.Contraint de quitter son hôtel vétuste de la rue de Hambourg en septembre 1880, Jules Audéoud emménage dans une maison encore inachevée de la rue Ampère. Malgré des conditions précaires, le transfert de ses biens, étalé sur dix jours, mobilise des charrettes à bras et des brancards pour transporter des trésors d’une extrême délicatesse : horloges, pendules, instruments de musique anciens, porcelaines, bibelots précieux et une bibliothèque garnie d’éditions rares. Parmi ces objets, certains occupent une place de choix : La pendule à planétaire de Janvier, chef-d’œuvre de mécanique, dont le déménagement nécessitait des précautions particulières ; L’orgue serinette de Davrainville et d’autres instruments rares ; La pendule de Van Hoof, une pièce unique déposée soigneusement sur un brancard.Le transfert devient le prétexte à des digressions érudites sur l’origine et la découverte de ces objets, transformant cette entreprise logistique en une véritable aventure culturelle.Une collaboration singulière.Monsieur Baladier, proche du collectionneur et calligraphe talentueux, prend en charge la direction de ce déménagement. Son récit mêle anecdotes personnelles et descriptions précises des étapes du transfert. Il se souvient également du refuge généreusement offert par Audéoud durant la Commune, période où il réalisa des œuvres calligraphiques remarquables, dont La Maison de mon oncle. Ce manuscrit, orné de gravures et de dessins coloriés par Audéoud lui-même, symbolise leur amitié durable.Un legs culturel.Décédé prématurément en 1885, Jules Audéoud laisse derrière lui une collection remarquable, léguée aux Musées nationaux par sa nièce. Grâce à l’intervention d’Alfred Darcel, directeur du Musée de Cluny, ces œuvres furent réparties entre plusieurs institutions : Musée de Cluny : sculptures, peintures et meubles espagnols ; Conservatoire des Arts et Métiers : horloges et instruments de musique, notamment des guitares espagnoles qu’Afféoud appréciait particulièrement ; Musée des Arts Décoratifs et Musée de Rouen : divers objets et copies de peintures, témoins des échanges artistiques entre la France et l’Espagne.Le prix Jules Audéoud, institué en 1886, perpétue la mémoire de ce philanthrope en récompensant des travaux relatifs à l’amélioration des conditions ouvrières.Un manuscrit précieux.Ce manuscrit, illustré d’un superbe portrait aquarellé de Jules Audéoud et de 39 vignettes évoquant les épisodes de ce déménagement épique, constitue une source unique. Témoignage de l’époque et hommage à un collectionneur visionnaire, il éclaire un moment clé de l’histoire culturelle parisienne à la fin du XIXe siècle