1938 Paris, Daniel CROHN , 1938 23x32 cm, 12 pages imitatation vélin avec un blason pour devise:" Pleno Sydere Plenae"
"There can be no more moving appeal to the imagination than a collaection of autographs.Whereas the printed page ,with its cold formality,masks the author's individuality,his handwriting is almost apart of himself.It is an instrument equalled only by the voice in its power to reveal the strongest emotions and most secret thoughts.Mementoes of a glorious or tragic past,such documents,stirring in their power to awaken a remembrance of things past,call up before our wondering eyes,the mighty pageants of history.
Paris, , 1810-1811. Manuscrit in-4 (19 x 25 cm) de (1)-331 pp. à 23 lignes par page (1 feuillet découpé pages 143/144), demi-vélin vert à petits coins, traces d'étiquette manuscrite sur le dos (reliure de l'époque).
Relation manuscrite inédite d’une cure de somnambulisme magnétique.Ce document autographe unique, complet et inédit, relate les séances quotidiennes d’un magnétiseur avec une patiente, tous deux anonymes (les noms étant soigneusement biffés). Il s’agit d’un témoignage rare sur la pratique du somnambulisme magnétique, une méthode psychofluidiste développée par le marquis de Puységur dans le prolongement des théories de Mesmer sur le magnétisme animal.Un protocole précis et rigoureux. Le manuscrit débute le 22 septembre, où le magnétiseur rapporte : « Le lendemain, à la même heure, je magnétisai Mme D. Après quelques mouvements nerveux assez forts que je calmai, elle s’endormit, se penchant en arrière sur son fauteuil, comme les deux fois précédentes. Jugeant d’après ce qu’elle m’avait dit la veille que son sommeil, sans être complètement magnétique, pouvait en avoir quelque caractère, je lui pris la main et lui dis de presser la mienne si elle m’entendait. Elle la pressa. Alors, je pris une de ses mains avec chacune des miennes, en la prévenant que j’allais la questionner par oui ou par non ».Le protocole établi permet à la patiente de répondre en pressant la main droite pour « oui » et la gauche pour « non ». Les entretiens ainsi codifiés se poursuivent quotidiennement sur une période de trois mois, formant une cure complète. Chaque séance est minutieusement transcrite par le praticien, avec des observations ajoutées en marge.Le somnambulisme magnétique selon Puységur.Amand Marc Jacques de Chastenet, marquis de Puységur, découvrit en 1784 cet état modifié de conscience qu’il nomma somnambulisme magnétique. Ce phénomène, souvent observé chez des femmes, leur conférait des capacités extraordinaires : voir le passé et l’avenir, diagnostiquer des maladies en visualisant l’intérieur des corps, ou encore développer des talents de guérison et de voyance.Puységur théorisa cette pratique en avançant que le sommeil magnétique pouvait harmoniser la circulation des esprits animaux dans le cerveau, rétablissant ainsi l’énergie nécessaire à ses fonctions. Selon lui, cette capacité résidait dans la volonté humaine plutôt que dans un fluide physique. Toutefois, il croyait que la physique pourrait un jour démontrer scientifiquement l’existence de ce magnétisme. Compassion et bienveillance étaient, selon lui, essentielles pour que le traitement soit efficace.Un témoignage précieux.Ce manuscrit constitue un témoignage exceptionnel sur une pratique marginale mais influente du XVIII siècle, à la croisée de la médecine, de la psychologie et de l’ésotérisme. Il illustre à la fois les méthodes, les observations et les croyances du magnétisme animal à ses débuts, tout en offrant un regard unique sur les interactions entre magnétiseur et patiente.Une pièce d’archive rare, qui enrichit notre compréhension des expériences autour des états modifiés de conscience et des pratiques médicales alternatives à la veille du XIX siècle.Nicole Edelman, L’ampleur du déploiement critique et la réception du somnambulisme magnétique (première moitié du XIXe siècle) in « Un savoir occulté ou pourquoi le magnétisme animal ne fut-il pas pensé « comme une branche très curieuse de psychologie et d’histoire naturelle ? », Revue d'histoire du XIXe siècle, 38 | 2009, 115-132.
Reference : 118404aaf
1887, gr. in-8vo, Manuscrit de 80 p. illustré de qqs dessins à la plume + 16 gravures sur cuivre (4 grand f° en dépl.) avec vues, tirées de Zurlauben, topographie de la Suisse, cahier en d.-toile aux coins simple.
L’histoire commence avec l’histoire connue aujourd’hui comme ‘le voyage d’Afrique’. Un farfelu de Bruxelles, à Schaerbeck, se fait poser, par le cocher devant une vieille bicoque au fin fond du faubourg, d’où notre voyageur va écrire ses magnifiques et hallucinantes rencontres en Suisse tirées d’un vieux Baedecker, lettres écrites dans une misérable mansarde et envoyées par un intermédiaire depuis la Suisse ! Le voyage commence le vendredi 12 Août 1887, départ à 7.20 h. du soir, Gare du Nord. Luxemburg, Strassbourg et puis la Suisse. En anglais l’histoire s’appelle un ‘fireside traveller’. Image disp.
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Reference : 1981.1aaf
Papier 47.5x35.5 cm / Holzrahmen unter Glas 55x45cm, von Hand in rot und grüner Tinte gezeichnete und mit schwarzer Tinte ausgefüllte Tabelle auf einem Papierbogen. Schönschrift mit kalligraph. Initialen in roter Tinte. Jede Spalte steht für einen Kanton: Zürich, Bern, Luzern, Uri, Schwyz, Unterwalden, Zug, Glarus, Appenzell. Ein reparierter Riss oben in der Mitte u. 2 kl. Flecken, ansonsten guter Zustand.
Das Rheintal war im Ancien Régime eine sog. Gemeine Herrschaft und wurde abwechselnd jedes Jahr von einem anderen Kanton regiert. Die Namen der Amtmänner und ihr Regierungsjahr sind aus der Tabelle ersichtlich, wobei Appenzell zu Anfang nur zugewandter Ort war und Bern erst nach dem 4. Landfrieden (1712) einen Vogt stellte (die Spalte blieb fast leer). Image disp.
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Reference : 014972
Paris Loudmer, Poulain, Libert et Castor - Drouot 0 In-8 Brochés couvertures illustrées
LES CATALOGUES des ventes Rasmussen, réalisées le 14 décembre 1979 & le 19 mars 1980 à Drouot, par l'étude Loudmer, Poulain, Libert et Castor. reproductions en noir et en couleurs. Première vacation, 110 lots :Tableaux et sculptures modernes, livres et manuscrits, grès du Japon, meubles, arts primitifs(1 à 59) --- Seconde vacation, 221 lots : livres anciens et modernes, curiosités diverses, tableaux et sculptures modernes, arts primitifs (1 à 115). >Les deux volumes. Très bon 0
Reference : 90537aaf
1692, 14x27 cm, manuscrit bien lisible sur parchemin plié, un peu froissé et avec quelques taches d’encre sur les bords.
Jean François Jost d’Ecublens vend un pré à Sullens à Jacques Puthod de Sullens. Témoins: Jean Mange de Sullens et Etienne Grivel de Bunnens. Image disp.
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1831. Un feuillet 25 x 30 cm.
On relève les noms de Valparaiso, Lima, Bordeaux, Le Havre.
Reference : 591080
2ff. manuscrits in-folio d'une écriture fine et serrée du XVIIe.
Généalogie du XIIe au XVIe siecles. Alliances de Folligny, de Dampierre, de Monchy, de Longauney, etc. La curiosité de ce document réside également dans les différents filigranes présents. Papier filigrané Benoit (Coeur) Colombier, papetier d’Ambert (Puy-de-Dôme) avec un filigrane aux armes de Colbert. Bonne condition. - Frais de port : -France 4,95 € -U.E. 9 € -Monde (z B : 15 €) (z C : 25 €)
Reference : 1056.1aaf
28 x 47 cm deutsche Urkunde auf 26 Linien in deutscher Kurrentschrift, hs. auf Pergament in brauner Tinte, Dorsualnotiz, gefaltet. 1 BLATT
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Reference : 88318aaf
env. 32x22 cm, 21 documents sur papier, pliés verticalement, de 2 à 16 ff. chacun, différentes écritures, 3 documents dactylographiés, un document avec quelques déchirures, sinon bon état.
Documents privés importants (conventions, titres de possession, ventes, etc.) surtout de la famille Gallier, mais aussi Barbier, Richard, Robert et Dufresne (apparenté au Gallier) de la ville de Tain-l’Hermitage ( Dép. de la Drôme) et des alentours. La plupart est manuscrite dans une cursive de notaire du temps et porte le sceau royale, voire de la République Française. Les premiers 4 documents datent des années 1680 - 1690, 11 documents datent de la première moitié du XVIIIe s. A noter ici plusieurs conventions et grangeages (donner une terre à bail, en prenant pour la rente moitié des fruits) du notaire royal Jacques Ginouze Gallier, châtelain de la ville de Tain autours de 1730. 6 documents datent du XIXe et XXe s. (dont 3 dactylographiés). Plusieurs documents traitent du domaine des Vosserts près de Chantemerle. Image disp.
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(Un précieux manuscrit calligraphié sur vélin, sans doute destiné à un membre très éminent de la Chancellerie Royale de Louis XIV) "TARIF DES DROITS DU SCEAU, TANT DE 1672, 1674, 1691, QUE DE L'AUGMENTATION DE 1704, QUE LE ROY DE L'ADVIS DE MONSIEUR LE CHANCELIER VEUT ESTRE LEVEZ A L'AVENIR SUR LES LETTRES ET EXPEDITIONS QUI SERONT SCELLEES EN LA GRANDE CHANCELLERIE...". s.d. (vers 1704) 4 parties en 1 volume in-12° (175x125 mm) (dimensions pages 169x114 mm) (7) ff. b. de papier, (1) f. b. de vélin, (48) ff. de vélin, (1) f. b. de vélin, (7) ff. b. de papier. Reliure de l'époque en maroquin noir. Encadrement de triple filet doré sur les plats avec fleurons dorés aux angles et fleurs de lys dorés en écoinçons. Dos à cinq nerfs avec compartiments décorés avec fleurs de lys et titre en lettres dorées. Roulette intérieure dorée. Tranches dorées. Précieux et rarissime manuscrit sur vélin, parfaitement calligraphié, dans sa reliure du temps en maroquin noir aux fleurs de lys, sans doute destiné à un des membres les plus éminents de la haute administration royale. A l'époque le Chancelier en charge (de 1699 à 1714) était le M.is Louis Phélypeaux, C.te de Maurepas et de Pontchartrain (1643-1727), qui "redonna à la chancellerie une importance et un éclat oubliés depuis la vieillesse de Pierre Séguier". Manques aux coiffes et partie inférieure du mors du premier plat fendu sur 3 cm, mais très bel exemplaire avec intérieur frais et magnifiquement conservé. Le texte est divisé en quatre parties. La première présente les tarifs par actes et par offices ; vient ensuite la liste des archevêchés et des évêchés ; suit un état de ce que doivent payer les chancelleries supérieures ; et, enfin, un "Tarif des droits de la Chancellerie de Paris et des chancelleries près de nos cours présidiaux...". Cette dernière partie semble ne pas être reprise dans l'édition de 1704. Ce rarissime manuscrit sur les droits de la Chancellerie royale et leur augmentation de 1704 est le précieux témoignage de la période fort troublée des dernières années du règne de Louis XIV. Nous sommes en pleine guerre pour la succession au trône d'Espagne, déclenchée en 1701 à la suite du décès de Charles II (le 1er novembre 1700), mort sans descendance. C'est le grand conflit qui oppose la France des Bourbons, qui soutient le Duc d'Anjou (futur Philippe V d'Espagne), deuxième fils du Grand Dauphin et petit-fils de Louis XIV, à l'Autriche des Habsbourg, qui soutient Charles, second fils de l'Empereur Léopold Ier. En 1702 l'Angleterre, le Saint-Empire romain germanique et les Provinces-Unies déclarent la guerre à la France, une guerre qui durera douze ans et qui épuisera toute l'Europe jusqu'à 1713 et aux signatures des Traités d'Utrech et de Rastatt (1714). Le coût des armées françaises est faramineux et l'augmentation des droits de chancellerie est un des premiers moyens employés pour remplir les caisses de l'Etat. Mais cela ne suffira pas. La France sera particulièrement frappée par la crise financière de 1709, étroitement liée à l'inflation causée par les colossales dépenses de guerre et aggravée par la plus terrible famine de son histoire, celle de l'hiver de la même année (avec 600.000 décès, le prix du blé multiplié de six à dix fois dans de nombreuses villes du royaume et le Roi obligé à mettre ses pierreries en gage de la monnaie royale). Les conséquences de cette crise enorme tourneront la France de la Régence (après la mort de Louis XIV en 1715), toujours en très grave déficit, au système de Law. Le présent manuscrit fut sans doute rédigé par un copiste professionnel ou maître en écriture. Nous avons pu localiser seulement 4 autres exemplaires en reliure identique ou similaire : Institut de France (1 vol. in-fol., 1ère partie réalisée en 1691, les deux suivantes en 1704, provenant de la collection Godefroy : dans les collections publiques parisiennes depuis 1760 (170x110 mm et 175x120 mm), BNF (acquis dans les années 1960 (170x120 mm)), Ranbervillers (168x112 mm) et Nevers (don à la bibliothèque en 1851 (170x110 mm)). Le texte fut imprimé à Paris chez la V.ve Laurent Raudet au format in-4°. (LCPCECO-0004) (5.500,00 €)
(Un précieux manuscrit calligraphié sur vélin, sans doute destiné à un membre très éminent de la Chancellerie Royale de Louis XIV) (www.cepays-ci.com)
Reference : 11023
Mézin, 1716. 8 pp., sur papier vergé filigrané, cachets de la généralité de Bordeaux.
Bon état.
Reference : 323
Les deux ff. sur vélin blanchi sont reliés par un sceau de la Cour de Justice.
Très beau document
Reference : 68832aaf
1849, in-8vo, 5 Bl. + 18 leere Bl., H.-Leder, Buchdeckeln mit Abnutzungsspuren, ansonsten sehr guter Zustand.
Es handelt sich bei einem "Wanderbuch" um ein eidgenöss. Ausweispapier (Passeport), ausgestellt durch die Kantone, für ihre wandernden Handwerksgesellen, welche sich an ihrem jeweiligen Aufenthalts- und Arbeitsort melden mussten. Ein wandernder Geselle ohne seine Papiere riskierte als Landstreicher in seinen Heimatkanton abgeschoben zu werden. Meyer war 21 Jahre alt, als er 1849 auf Wanderschaft ging. Die Einträge und Stempel geben jeweils Auskunft über Aufenthaltsort, Betragen und Leistung und über sein nächstes Ziel. Sein Weg führte über Zürich nach Bern und Aarberg, wo er den Winter über arbeitete. Die Einträge im darauffolgenden Frühling dann über Neuenburg, Lausanne, Freiburg, Solothurn und Bern nach Biel, wo er von 1850 bis 1853 blieb. Danach liess er sich ein Visa für Frankreich ausstellen und war Mitte des Jahres über Basel, Rheinfelden wieder auf der Heimreise. Ein interessantes Zeugnis der behördlichen Praxis der 'Fremdenpoilzei' zu Beginn des schweiz. Bundesstaates. Image disp.
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S.l.n.d. (Paris, , c.1677). Manuscrit petit in-4 (16 x 23 cm) de 91 pp., veau brun, dos orné à nerfs (reliure de l’époque).
Tragédie anonyme qui fut représentée sur le théâtre du Collège de Clermont de la Compagnie de Jésus - collège de Louis le Grand - le 5 août 1677 pour la distribution des prix fondés par le roi. L’argument et le scénario sont attribués au Pères Charles de La Rue (1643-1725) et René Rapin (1621-1687), empruntés à la pièce Agathocles du même Charles de La Rue. Contient : Prologue de l’Amour et de l’Amitié ; Lysimachus Tragédie Acte I (- V) ; pièce liminaire.Provenance : séminaire saint François Xavier de la Société des Missions Étrangères fondée rue du Bac à Paris en 1663 (inscription manuscrite postérieure dans la marge supérieure du prologue « de la classe de St François Xavier rue du Bacq ») - société qui recruta et forma des prêtres destinés à l'évangélisation des pays extra-européens. La première chapelle du séminaire dédiée à la Sainte-Famille, fut remplacée en 1683 par celle dédiée à Saint François Xavier. Avant la Révolution, le séminaire prenait des pensionnaires dont le confesseur de la reine Marie Leczynska et l’abbé Edgeworth de Firmont, dernier confesseur de Louis XVI. Ce séminaire rebâti en 1736, fut supprimé en 1792 ; sa bibliothèque contenant alors 20000 volumes. Il fut vendu en 1796 et rétabli en 1805. De 1802 à 1868, sa chapelle a été succursale de Saint-Thomas-d’Aquin. Remplacée à cette dernière date par l’église Saint François Xavier dont la construction venait d’être achevée, elle a été alors rendue au séminaire. La Société des Missions Étrangères se trouve encore aujourd’hui 128 rue du Bac. Rare copie manuscrite contemporaine de sa création d'une pièce présentée en 1677 au Collège Louis le Grand de la Compagnie de Jésus à Paris. Coiffes usées, pâles rousseurs.Sommervogel VI, col. 230, n°112 ; Desgraves, Répertoire des programmes des pièces de théâtre jouées dans les collèges en France 1601-1700, n°109.
Sans lieu, , 1803. In-4 manuscrit de (2)-142 pp. à 25 lignes par page, veau marbré, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge, triple filet doré d’encadrement sur les plats, tranches dorées (reliure de l’époque).
Une nouvelle adaptation théâtrale du conte moral de Marmontel : Le Philosophe soi-disant ou faux sage. En 1803, une version théâtrale anonyme du conte de Marmontel Le Philosophe soi-disant fut achevée, marquant une nouvelle étape dans l’histoire des adaptations de cette œuvre. Parue initialement en 1759 dans le Mercure de France avant d’être intégrée en 1765 au recueil des Contes Moraux, cette satire met en scène la mésaventure d’un philosophe prétentieux rejeté par une société mondaine en raison de son manque de naturel et de sa froideur.Le conte et ses premières adaptations dramatiques. La popularité du récit avait déjà inspiré deux pièces de théâtre au XVIIIe siècle. En 1766, Louis Lesbros de la Versane proposa une comédie en trois actes et en vers, conservant le titre Le Philosophe soi-disant. L’année suivante, Amélie Caroline de Kinschot donna une version en prose sous le même titre, imprimée à Maestricht. Ces adaptations, bien que fidèles à l’esprit moqueur de Marmontel, reflétaient l’atmosphère légère et spirituelle propre au siècle des Lumières.L’adaptation de 1803 : un renouvellement critique. La nouvelle version de 1803, rédigée après la mort de Marmontel (1723-1799), introduit un changement notable dans le titre, enrichi de l’expression faux sage. Ce terme, employé par Madame de Genlis pour critiquer la moralité des Contes Moraux, reflète une évolution des sensibilités. Madame de Genlis, figure influente de la littérature édifiante au tournant du siècle, dénonçait en particulier Le Philosophe soi-disant comme l’exemple d’un « faux sage tenu en laisse par une vieille et riche présidente ».En outre, cette adaptation témoigne d’une volonté d’actualiser et d’élargir la critique sociale du conte originel. À la distribution classique (Clarice, la Présidente de Ponval, Cléon, Ariste), s’ajoutent de nouveaux personnages, tels que Monsieur Grapineau, un financier, ainsi qu’un notaire, un maître d’hôtel et un laquais. Ces ajouts enrichissent l’intrigue et offrent un reflet plus large des interactions entre les différentes classes sociales de l’époque.Le contexte littéraire et moral de l’époque. L’année 1803 s’inscrit dans une période où les questions de morale et de vertu occupent une place centrale dans les débats littéraires. Madame de Genlis publie Le Philosophe pris au mot ou le mari corrupteur la même année, poursuivant son entreprise de critique des valeurs héritées du XVIIIe siècle. Cette nouvelle adaptation anonyme de Le Philosophe soi-disant, en se positionnant dans ce contexte, participe à ce mouvement qui cherche à dépasser les ambiguïtés morales des Contes Moraux de Marmontel.Conclusion : Avec Le Philosophe soi-disant ou faux sage, cette adaptation de 1803 renouvelle le regard porté sur une œuvre emblématique des Lumières. Tout en conservant l’esprit critique de Marmontel, elle enrichit la portée dramatique et sociale du récit, répondant aux attentes morales d’un public post-révolutionnaire. Elle illustre ainsi comment une œuvre peut être réinterprétée au fil des siècles, pour mieux s’adapter aux enjeux de son temps.Beau manuscrit d'une pièce inédite, relié à l'époque. Quelques discrètes restaurations. Barbier, III, 874 ; Soleinne III, 3202.
, , 1888. Manuscrit in-12 sur papier vergé de (2)-XXV-261 pp. encadrées d'un filet rouge, chagrin prune, dos à nerfs, titre et date à froid sur le dos, encadrement de filet à froid sur les plats, gardes moirées, tête dorée, non rogné (reliure de l'époque).
Cette œuvre anonyme, conçue comme une suite naturelle à Madame Chrysanthème de Pierre Loti (1887), s'inscrit dans le contexte de la vogue japonaise qui marque la fin du XIXe siècle en France. Rédigée dans un style mêlant prose et poésie, elle reprend les protagonistes du roman original, tout en introduisant de nouveaux éléments narratifs et thématiques.Une continuité littéraire et sentimentale. Le narrateur, identifiable comme Loti lui-même, évoque la genèse de cette suite dans une préface teintée d'une légèreté complice : « L'occasion c'est vous qui eûtes le privilège de la fournir : ce sont toujours les femmes qui mettent le feu aux poudres, c'est d'elles que part l'étincelle. Un livre de P. Loti que vous aviez lu vous plaît, vous désirez savoir s'il me plaira aussi, vous me le prêtez : le lendemain cet ouvrage avait une suite, Chrysanthème une rivale, Loti un nouvel amour... »Le récit conserve son cadre à Nagasaki, où les personnages du roman initial – Loti, son frère Yves, Chrysanthème, et Madame Prune – gravitent autour d’une nouvelle figure féminine, Tintin San, décrite comme une « mousmé » née en 1888. Ce terme, introduit en France par Loti, contribue à l’imagerie exotique qui séduisit le public français.Un jeu littéraire et poétique. La structure narrative se distingue par son dialogue entre prose et poésie. Cette alternance confère à l’œuvre une tonalité ludique et légère, tout en explorant les thèmes de l’amour éphémère et de l’exotisme. Une strophe emblématique traduit la fragilité des sentiments et des relations :Je ne suis qu'une pauvre fleur ;Sans parfum comme sans couleur !Tintin San me cueille et m'oublie !Loti me reçoit, puis - folie -Pour me punir de ma pâleurDans un in-folio me plie,Sans parfum, comme sans couleur…Je ne suis qu'une pauvre fleur !Une des premières manifestations de la mode japonaise. Cette œuvre, bien que mineure dans la production littéraire de son époque, illustre l’impact durable de Madame Chrysanthème sur la fascination française pour le Japon. En adoptant le prisme de la fantaisie amoureuse et en jouant sur les codes de l'exotisme, elle témoigne de la manière dont le roman de Loti a inspiré une série de créations littéraires et artistiques.Conclusion : entre hommage et parodie. Ce texte se situe à la croisée de l’hommage à Loti et de l’interprétation fantaisiste de son univers. Ancrée dans le japonisme fin-de-siècle, cette suite anonyme prolonge les aventures sentimentales du narrateur, tout en participant à l’élaboration d’une image idéalisée et romancée du Japon, qui allait marquer durablement l’imaginaire collectif européen.
Tours, , 1887. 6 feuillets manuscrits et 2 planches reliés en 1 vol. in-4, chagrin brun, dos à nerfs, titre doré, dentelle intérieure (reliure de l’époque).
Copie manuscrite sur papier à en-tête de la Mairie de Tours des délibérations relatives « à l’hommage de reconnaissance que la municipalité de Tours offrit spontanément en 1786 pour tous les services qu’il avait rendus à la cité » à Etienne Benoist de la Grandière (1733-1805, dernier maire de la ville sous l'Ancien Régime de 1780 à 1790) - établie à la demande de son descendant Edmond de la Germonière, ornée d'un buste circulaire de Benoist de la Grandière gravé en deux états, noir et bistre.« Fils de Louis Benoist de la Grandière, avocat qui fut également maire de Tours de 1768 à 1771, Etienne Benoist de la Grandière suit des études de droit à Orléans. Reçu avocat il occupe à Tours les fonctions de juge assesseur à la maréchaussée, conseiller royal au bailliage et procureur du roi aux Eaux et Forêts. Maire de la ville à partir de 1780, il oriente son action sur le développement économique et urbanistique de Tours. Il rétablit les foires franches, source de richesses importantes pour la ville, et obtient un édit accordant la liberté de navigation sur la Loire. Il soutient la fondation de l’école gratuite de dessin, destinée en particulier à fournir de nouveaux modèles aux soyeux de Tours. Epaulé par l’Intendant du Cluzel, Etienne Benoist de la Grandière participe à l’essor urbanistique de la ville. Dès 1780 sont élevés à l’entrée du nouveau pont, le palais de justice et l’hôtel de ville, le maire fait également surélever les bords de Loire pour éviter les dommages liés aux crues. Annobli par Louis XVI en 1787, il joue un rôle de plus en plus important au sein des assemblées provinciales. Le mandat de Benoist de la Grandière cesse le 21 juillet 1789, l’ancien corps de ville étant remplacé par un comité provisoire » (Sophie Join-Lambert).On joint 1. Lettre manuscrite datée 1890 avec photo épinglée adressée signalant à La Germonière la découverte de portraits peints de son aïeul ; 2. Nécrologie de La Grandière imprimée dans le Journal d’Indre et Loire n°497 du Samedi 30 Frimaire an quatorze (année 1805).
Belle lettre autographe signée par le Procureur du Roi. La lettre adressée au Procureur Général est datée du 10 novembre 1841. À propos d'un incident qui a eu lieu à l'audience de rentrée … En feuille Très bon Marseille 1841
S.l.n.d., , 1685 vers . Manuscrit in-12 de (5) pp. 1 f.bl. 170 pp. 1 f.bl. 244 pp. maroquin noir, dos orné à nerfs, plats ornés d'un décor à la Duseuil, fleuron d'angle de petits fers, roulette sur les coupes, tranches dorées sur marbrure (reliure de l'époque).
Rare recueil de pièces et dialogues imités des livrets d'opéras de Lully vers 1685 quand l’heure était à la célébration de la paix et des triomphes du roi Louis XIV tandis que l'édit de Nantes était révoqué afin d'établir l'unité de la foi dans le royaume. L’ouvrage contient, d’une écriture uniforme et presque sans rature : - Dialogue sur la Paix (pages 1 à 36) - Le Temple de la Paix ou Les Triomphes Immortels de Louis Le Grand, comédie héroïque (pp. 37 à 130)- Second dialogue (pp. 131 à 159)- Compliment à « Monseigneur de Meaux (Bossuet) » (pp. 161 à 163). - Prologue (pp. 165 à 170)- Agatarque ou la rare Métamorphose, comédie (pp. 1 à 227). - [Horace]. Traduction françaises de dix odes d'Horace (feuillets liminaires en tête et fin d'exemplaire copiés d'une main différente du reste du recueil).Ce recueil resté inédit, dont chaque pièce est anonyme, célèbre la paix intérieure du royaume de France – une paix qu’il ignore au XVIe siècle et dans la première moitié du XVIIe siècle – et la paix européenne que les guerres du Grand roi ont permis d’enraciner, comme d'autres pièces connues et publiées le firent dans la même période. Spécialiste des opéras allégoriques, Jean-Baptiste Lully créa en 1685 L'Idylle sur la Paix composée sur un poème de Jean Racine en référence à la trêve de Ratisbonne, signée le 15 août 1684, où Louis XIV était présenté en héros et sauveur de la paix et Le Temple de la Paix, opéra-ballet en six entrées sur un livret de Philippe Quinault, représenté à Fontainebleau devant le roi le 12 septembre 1685, pour célébrer la paix établie par le traité de Regensburg, en août 1684. L'éloge de Bossuet « admirable prélat dont la haute noblesse (…) » sous la forme d'un compliment, rappelle aussi le rôle et l'influence de l'évêque de Meaux quand l'édit de Nantes fut révoqué, consulté sur les réformés qui avaient abjuré leur foi protestante pour se convertir au catholicisme.Les pièces sont inconnues à Godard de Beauchamps dans ses Recherches sur les théâtres de France (Paris, Prault 1735) qui mentionne pour l'année 1685 les pièces suivantes (III, p. 185) : L'Idylle de la Paix par les sieurs Racine et Lully ; Les Amours de Vénus & d'Adonis, comédie héroïque avec des machines & des intermèdes représentée à Paris par les Comédiens du roi, avant leur départ pour Fontainebleau ; Représentation des comédies et ballets dansé le jour de la fête du roi le 6 novembre 1685 ; Le Triomphe de la paix, opéra en trois actes représenté par l'Académie royale de Marseille, avec un prologue et un avis au lecteur. Marseille Charles Brebion, musique du sieur Gautier ; La brillante Journée ou le carrousel des galants Maures. Beau manuscrit XVIIe d'une écriture fine et lisible, relié à l'époque en maroquin noir à la Duseuil. Quelques pâles mouillures marginales.
1873 PREFACE PAR J. SEEKER.Edité par Chez C. Coulet, Montpellier, 1873In-8 broché, 63 pp. Un des 242 ex. numérotés.Parfait état .
Ray L4*
Reference : 1457.1aaf
24x21.5 cm, double feuille en parchemin, belle écriture bien lisible du notaire Sandoz. Bel état.
Image disp.
Phone number : 41 (0)26 3223808
Reference : 112450aaf
env. 1726 - env. 1885. 36 documents juridiques, lettres personnelles, extraits et copies de proclamations, etc., sous forme de 17 feuilles, 11 double-feuilles, 7 cahiers et 1 enveloppe, conservés dans un classeur. classeur orange
Documents patrimoniaux du Val de Travers dans le canton de Neuchâtel. Fonds de la famille Tissot et de quelques familles apparentées notamment les familles Sandoz, Pettremand ou Pettermand, Montandon et Huguenin à Ponts-le-Martel et dans les communes voisines telles que la Sagne, Petit Martel, Brot et Coffrane. Il contient des extraits de justice et de registres paroissiaux, des lettres personnelles, des copies de proclamations rappelant l’histoire politique mouvementée du canton de Neuchâtel pendant le XVIII et XIXe s., une demande en mariage par écrit et plusieurs oraisons funèbres. A noter particulièrement: les extraits de justice concernant un cas de contagion du bétail (criminelle) et Marie Madeleine Tissot, „chirusienne“ (=chirurgienne) qui traite des malades, notamment le fils du pasteur en 1778. Inventaire détaillé disponible sur demande.
Phone number : 41 (0)26 3223808
Reference : 96542aaf
42.5 x 26 cm. sur double page.
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Reference : 96544aaf
24.5 x 38 cm, documents sur deux feuilles en papier.
1) 2 août 1860. Certificat d’études de l’Académie de Lausanne, faculté de Théologie. John Tuscher obtient le diplôme de licencié en Théologie. / 2) 14 septembre 1861. Arrêté du Conseil d’Etat pour la nomination de John Tuscher au poste de pasteur de la paroisse de l’Abbaye. Signé L. Blanchenay. Image disp.
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