Geneva, Chez l'auteur, 1996. In-4 numéroté par année décrite, reliure à spirales blanches, premier plat bleu imprimé en jaune et blanc, orné d'une rondelle de "V disque".
Un ouvrage écrit en anglais par un genevois et qui contient tous les évènements de la vie musicale de Bechet, ou peu s'en faut, de 1907 à sa mort en 1959. Concerts, engagements, enregistrements (avec les dates, les intervenant, les formats - 78 tours, LPs et CDs), orchestres, tournées,... "Le travail de Guy Demole est en tout point remarquable tant par la richesse et la précision des données que par la facilité d’utilisation pour l’amateur de jazz" [Alain Carbuccia - Hot club de France]. Notons que l'auteur s’est battu aux enchères contre Woody Allen, en 2005, pour acquérir le saxophone soprano de Bechet, emportant finalement la mise... Avec une carte de visite signée par l'auteur.
Librairie de Paris, Firmin-Didot et Cie Imprimeurs -Editeurs, sans date ( 1898); grand in-18° broché, couverture beige illustrée sur les 2 plats, titre en noir; XII, 301pp.( 8)pp.(annonces).Blason de l' Ecole au titre, illustrations dans et hors le texte. Mention de troisième mille sur la couverture .Piqûres à la couverture , rares dans le texte.
" Fondée en 1899 par Edmond Demolins, L'Ecole des Roches a été la première "école nouvelle" en France et l'une des toutes premières en Europe. S'inspirant de l'éducation britannique sur le plan de la synergie entre les activités intellectuelles, sportives et artistiques, de la responsabilisation et de la structure d'internat des "public schools"... ".Envoi autographe signé de l' auteur à Edgar Zévort. ( CO1)
s.d., 11,7x8,9cm, une carte.
Carte lettre autographe signée de la peintre de genre et femme de lettres Virginie Demont-Breton, prenant rendez-vous pour un portrait photographique. - Photos sur www.Edition-originale.com -
s.d., 11,4x9cm, une carte.
Carte lettre autographe signée de la peintre de genre et femme de lettres Virginie Demont-Breton, remerciant une journaliste pour sa critique de son tableau "La Plage" (aujourd'hui conservé au musée des Beaux-Arts d'Arras) dans le journalLe Rappel. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Belle lettre. Elle remercie son correspondant pour l’éloge qu’il a fait concernant son travail ainsi que du travail de son mari, Adrien Demont et de sa fille, Adrienne Ball Demont. Touchée par ces mots, elle lui propose de lui envoyer 2 ouvrages qu’il ne possède pas. « Souvenances. Promenade à travers ma vie » que son mari vient de faire paraître, « cet ouvrage n’est pas dans le commerce, il l’offre à ses amis », et « Tendresse dans la tourmente », qu’elle fît éditer en 1920, « ce sont mes impressions de grand-mère et de patriote, ces heures tragiques exaltaient en même temps ces deux amours ».
[Il Saggiatore, Officine Grafiche Stianti] - DE MONTERA, Pierre
Reference : 46635
(1976)
Estratto dal volume D'Annunzio e il simbolismo europeo, 1 brochure in-8, Il Saggiatore, Officine Grafiche Stianti, 1976, 384-422 pp.
Tiré à part dédicacé par l'auteur. Etat très satisfaisant (couv. lég. frottée)
1 vol. in-12 br., Bibliothèque-Charpentier, Eugène Fasquelle, Paris, 1899, 193 pp.
Rare et bel envoi autographe signé de Robert de Montesquiou "à Madame Soulange-Bodin, affectueux hommage & souvenir". Etat satisfaisant (fentes au dos, ouvrage conservé sous papier cristal ancien). Il s'agit probablement de la femme d'André Souange-Bodin (1855-1937), maire d'Arcangues et président d'honneur de la Croix-Rouge française. Plus fameux dandy de son temps, Robert de Montesquiou (1855-1921) inspira à Marcel Proust de nombreux traits pour son personnage du baron de Charlus.
Union universelle 'Pour supprimer ce crime : la guerre', Paris 1932, 11,5x18cm, broché.
Réédition. Envoi de l'auteur. Un léger manque angulaire sans gravité affectant le premier plat, sinon exemplaire bien complet de l'affiche dépliante de l'Union universelle in-fine, deuxième plat manquant. - Photos sur www.Edition-originale.com -
DEMPSEY (William HARRISON, dit Jack). Boxeur américain (1895-1983).
Reference : 000036
Photographie noir et blanc (233 X 233), collée sur carton fort. Petit éclat.
PHOTOGRAPHIE ORIGINALE enrichie d'un ENVOI AUTOGRAPHE signé : "To Mrs. Claude Beddington, with my best wishes and respects. Your friend, Jack Dempsey". JACK DEMPSEY, boxeur américain, fut champion du monde des poids lourds de 1919 à 1926, année où il perdit son titre face à Tunney. Le 2 juillet 1921, le français Georges Carpentier dit "Le Bombardier" lui disputa son titre et fut vaincu par knock-out à la quatrième reprise. NICE COPY. PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST.
Phone number : 06 21 78 12 79
Genève, aux éditions Quick, [1957]. In-12 broché de 100-[2] pages, couverture imprimée en deux tons, dos muet.
Exemplaire enrichi d'une lettre plus que d'un envoi, couvrant toute le premier feuillet. Cette missive semble être adressée à une dame de la famille Appia, ou qui en était très proche…. La mention "Quick" pour l'éditeur est contrecollée au premier plat et au titre.
1 vol. petit in-8 reliure demi-percaline verte, A. Maloine et Fils, Paris, 1920, 3 ff., 302 pp. et 1 f.
Envoi de l'auteur : "Bien cordial souvenir à M. René Débordes". Bon état. Professeur à la Faculté de médecine et de pharmacie de Bordeaux, Georges Denigès (1859-1951) laissera son nom à l'un des amphithéâtres de l'université Victor Segalen Bordeaux 2, place de la Victoire. Bon état
Envoi de l’auteur, 1 vol. in-12 br., éditions de la Revue Blanche, Paris, 1899, 329 pp.
Envoi de l’auteur, état très satisfaisant (petit manque sur page de faux-titre, qques lég. rouss., bon état par ailleurs). Peu courant. Avec signature de l'auteur.
3 pages in12 oblongues très bon état -
Beau manuscrit musical - Rare -On joint un exemplaire du fascicule imprimé reprenant ces paroles et musique intitulé "Lei Nouè" à Avignoun chez Bonnet fils - (petits accrocs) -Cassan Denis-Casimir, Avignon 1810-1883, fils de savetier, ouvrier en soie, puis employé de l'imprimerie Bonnet. Cet ami de Mistral, Roumanille et Mathieu, disciple de Saboly, composa des Noëls, paroles et musique.
Denise de Déols / VEILLAT (Just)(1813-1866) et Abbé Voisin.
Reference : 64953
(1858)
1858 CHÂTEAUROUX, A. Nuret et Fils, Imprimeurs-Libraires - 1877 - R.24,5x15,5x2,5 - Demi-basane rouge, dos à 4 nerfs titré et fleuronné or; tranches mouchetées; (4), XII et 419 pages; portrait frontispice gravé par P. Kauffmann.
Reliure frottée. Rousseurs. Bon état. ******************************** DÉSTOCKAGE - LA BOUTIQUE FAIT UNE REMISE DE 50 % SUR TOUT LE CATALOGUE: LES PRIX AFFICHÉS TIENNENT COMPTE DE LA REMISE DE 50 %. - librairie.passe-temps@orange.fr - 06 78 36 86 46 ***************************
MAURICE DENIS ACHÈVE LES VITRAUX DE NOTRE-DAME-DE-GENÈVE…« Retenu ici depuis trop longtemps par mes vitraux, je prolonge mon séjour jusque mardi soir pour les voir en place. Je ne vous joindrai donc pas à mon grand regret. Mais puisque vous venez à Genève, entrez à Notre Dame, et vous verrez mes quatre évangélistes (dans le transept). Et essayez de voir ce que la technique des verriers d’ici a ajouté de couleur et d’éclat à mon projet plus terne. C’est pour moi une expérience d’un intérêt capital.A vous.Maurice Denis ».
S.n., s.l. s.d. (circa 1935), 14x18,5cm, une feuille.
Lettre autographe signée de Maurice Denis adressée à Louis Artus (19 lignes rédigées à l'encre noire) redemandant le nom et l'adresse d'un oculiste que son correspondant lui avait initialement recommandé, sa vue faiblissant de plus en plus en raison de son travail de peintre :"Cher monsieur, laissez-moi vous rappeler qu'un jour de l'année dernière, rue de l'université, je crois, vous m'aviez donné le nom d'un oculiste. Après la fatigue de cette exposition - que j'espère, vous avez vue, mes yeux semblent faiblir encore davantage. Avez-vous des références, des témoignages sur ce médecin ? J'ai perdu son nom et son adresse. Je vous serais reconnaissant de me les donner à nouveau. Excusez-moi. [...]" - Photos sur www.Edition-originale.com -
L. Rouart & J. Watelin, Paris 1922, 14,5x19,5cm, broché.
Edition originale sur papier courant, il n'a été tiré que 100 vergé d'Arches en grands papiers. Envoi autographe signé de Maurice Denis à Jacques-Emile Blanche : " à Jacques Blanche en toute sympathie d'art, et peut-être de pensée..." Infimes piqûres sur les gardes. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Lyon, Cercle Lyonnais du Livre, 1931 ; in-4, maroquin janséniste bordeaux, contreplat à triple encadrement de filet doré, autour d'une pièce de soie moire bordeaux, garde de même, contregardes de papier marbré à la main, tranches dorées sur papier ébarbé, couverture rose imprimée dorée conservée, étui bordé (Cretté succ. de Marius Michel) ; vignette de titre et 28 illustrations en couleurs de Maurice Denis, gravées sur bois.
Tirage à 175 exemplaires et trente-cinq suites pour le Cercle Lyonnais du Livre ; celui-ci N°42, imprimé pour Monsieur Georges Faist, avec deux suites, une en noir et une en couleurs et huit feuillets en surnombre, reliés à la suite. On ajoute un dossier composé de la correspondance entre Maurice Bussillet, secrétaire du Cercle Lyonnais du Livre, Francis Jammes, Valette, représentant le Mercure de France détenteur des droits, et Maurice Denis, au sujet de cette édition : 3 LAS de Maurice Denis ; 2 LAS de Francis Jammes et 1 enveloppe ; 2 courriers de M. Valette ; lettres et tapuscrits de Maurice Bussillet et Mathieu Varille. L'illustration de cet ouvrage, très originale, marque un temps fort dans l'oeuvre de Maurice Denis. Dos très légèrement passé et fente à un plat de la chemise, sinon bel ensemble. Port et assurance inclus pour tout envoi en France Métropolitaine (sauf mention contraire).
1760 2 pages in-4, "ce 2 aoust des délices" [demeure de Voltaire près de Genève, 1760], avec cachet de cire rouge au verso du second feuillet et adresse "à Monsieur de Marmontel, chez Madame Geofrin, rue St Honoré à Paris".Très jolie lettre de la nièce de Voltaire à l'encyclopédiste Jean-François Marmontel (1723-1799).Orpheline à l'âge de 14 ans, Marie-Louise Mignot (1712-1790) est placée sous la tutelle de son oncle Voltaire. Contre l'avis de ce dernier elle épouse Nicolas-Charles Denis, un officier de cavalerie qui décède en 1744. Elle ouvre alors un salon à Paris et renoue avec son oncle, devenant sa gouvernante, puis sa compagne. Malgré une brouille passagère et plusieurs relations parallèles, Madame Denis partagera la vie du philosophe jusqu'à sa mort en 1778.Cette lettre est particulièrement piquante puisque Marmontel compte au nombre de ses amants. On peut y lire l'attachement pressant de Mme Denis pour son correspondant : "Nous sommes fort inquiets de vous Monsieur. Vous ne nous avez pas donné le moindre signe de vie depuis votre départ. Que vous est-il arrivé, nous avez vous oublié" ? Puis Mme Denis évoque de la part de son oncle une affaire de mandat auprès du duc de Choiseul par l'intermédiaire d'Étienne-Michel Bouret qui fit fortune dans la collecte d'impôts et qui semble rester sans réponse. Elle ajoute : "Ne faites point comme Mr Bouret, écrivez-moi, ou si vous l'aimez mieux en cas que vous m'entendiez, serrez moi la main, enfin donnez nous quelques marques de votre existence".Elle rapporte ensuite l'agacement de Voltaire en apprenant dans une gazette de Genève la représentation de L'Écossaise le 26 juillet 1760 au théâtre de la rue des Fossés à Paris. "Comme la pièce est anglaise, le traducteur sans doute s'est vu en droit de la faire jouer sans consulter personne et nous l'apprenons par la voix publique. Mon Oncle ne la croyait pas faite pour être jouée au théâtre. Mendez moi je vous prie quel sera le succès de cet ouvrage." Dans cette pièce en 5 actes et en prose écrite sous pseudonyme, Voltaire réplique à la pièce Les Philosophes de Palissot. Il y attaque particulièrement le "folliculaire" Fréron et son périodique L'Année littéraire dans lequel le critique s'opposait farouchement aux philosophes des Lumières. Dans une lettre datée du 31 août suivant, toujours à Marmontel, Voltaire écrira : "dites-moi avec quelle noble fierté l’ami Fréron reçoit le fouet et la fleur de lis qu’on lui donne trois fois par semaine à la Comédie" (Oeuvres complètes de Voltaire, Ed. Garnier, tome 40, p. 506-508).La lettre s'achève sur une pointe de reproche affectueux. "Vous n'aurez rien de plus de moi aujourd'hui. Je veux savoir si vous vivez avant de vous parler. Mais quelque lieu que vous habitiez, ne doutez jamais des sentiments avec lesquels j'ai l'honneur d'être, Monsieur, votre très humble et très obéissante servante".
[Centre de Documentation Universitaire, Tournier & Constans] - DENJOY, Arnaud ; [ MESSAGER, J. ; SEMAH, L. ]
Reference : 36838
(1936)
Cours recueillis par J. Messager et L. Semah, Elèves de l'Ecole Normale Supérieure, 2 vol. in-4 br., Les Cours de Sorbonne, Certificat d'Etudes Supérieures de Calcul différentiel et intégral, Centre de Documentation Universitaire, Tournier & Constans, Paris, s.d. (circa 1936-1938), 118 pp. (pagination continue)
Exemplaire portant au verso du premier feuillet la signature d'Arnaud Denjoy, à titre de "signature confirmant le privilège de l'auteur". Rare exemplaire de ce cours, provenant (avec quelques annotations et compléments) de la bibliothèque de L. Sémah, l'un des deux normaliens ayant mis en forme le cours de Denjoy. Etat satisfaisant (dos abîmés couv. frottée, bon état avec annotations de Lucien Sémah).
2 feuillets (13x21cm) dont 1 recto-verso, une datée de 1952, adressées au poète et revuiste Henri de Lescoët. Il y est question du Prix Les Vacances du poètes et de sa participation au comité de lecture. Il donne sa voix pour le recueil de Michel Manoll.
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Société anonyme de publications périodiques, Paris 1895, 16x23,5cm, relié.
Edition originale. Reliure en demi chagrin olive, dos passé, date dorée en queue, coiffe supérieure frottée, plats de papier marbré marginalement noircis, gardes et contreplats de papier à la cuve, reliure de l'époque. Envoi autographe signé de Louis Ernest Jules Denormandie au président C. Mollet. Agréable état intérieur. - Photos sur www.Edition-originale.com -
sans nom 1973 1 vol. broché Manuscrit autographe de plus 300 pages in-4 sur papier pelure avec de nombreux croquis techniques de visages. Née en 1924, Lucie Francillon est dentiste et praticienne dentiste confirmée en 1973 quand elle aboutit ce travail de synthèse sur la prosopologie apliquée aux patients sujets à des soins dentaires, à notre connaissance resté inédit. Curieux document, bien conservé dans une chemise cartonnée à élastiques.
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1 manuscrit in-folio br., 1er mars 1810 à septembre 1846, 40 ff. paraphés
Exceptionnel "Registre aux déclarations" d'imprimeur du célèbre Libraire-Imprimeur Dentu, dont la dynastie s'imposa dans l'édition durant 3 générations. Morceau d'histoire de l'édition, et de la grande histoire tout court, il est difficile d'exposer la richesse de contenu du présent registre. "Imprimeur-libraire", Jean-Gabriel Dentu avait commencé en 1782 comme ouvrier-imprimeur. Il établit d'abord sa librairie dans une des boutiques de la galerie de bois du Palais-Royal, avant de s'installer, après divers déménagements, rue du Pont-de-Lodi en 1807.Le présent manuscrit détaille l'intégralité des ouvrages imprimés par les Dentu, pour leur compte ou pour celui de tiers, entre le 1er mars 1810 et septembre 1846. On y trouve à la suite d'un numéro d'ordre, le titre des ouvrages, le nom de leurs auteurs, la date d'impression, l'indication très précieuse du tirage et parfois, le bénéficiaire de l'impression (l'essentiel des impressions étant réalisée directement pour le compte de la Librairie Dentu, et cette dernière indication manque souvent).Avec le premier retour des Bourbons, on note le soudain changement de ton. Le premier ouvrage imprimé après le 20 janvier 1814 l'est le 8 avril, 2 jours après l'abdication de Napoléon : il s'agit d'un in-8 tiré à 500 exemplaires, intitulé : "Robespierre et Bonaparte, ou les deux tyrannies". Légitimiste convaincu, Dentu imprime une "Défense de la Constitution" par Malville, de nombreux ouvrages à la gloire de Louis XVI ("Son Testament et sa Mort" ou encore "Nouvel Elysée ou Monument à la Mémoire de Louis XVI et de sa famille" par Amaury Duval, ouvrage ayant valu à l'auteur de figurer dans le Dictionnaire des Girouettes) et nombre de pamphlets anti-napoléonien.En 1815, pendant les Cent-Jours, tout va très vite : imprimeur et éditeur de "Des lois existantes, et du décret du 9 mai 1815", par Louis-Florian-Paul de Kergorlay (premier tirage le 24 mai à 1000 exemplaires, puis le 27 mai à 2000 exemplaires), Jean-Gabriel Dentu est emprisonné sans jugement. Mais dès le 28 juin, à la chute de l'Aigle, les impressions reprennent (Conspiration de Buonaparte contre Louis XVIII par La Martelière, tiré à 500 exemplaires). Jusqu'en 1819, la plupart des tirages oscillent entre 500 et 2000 exemplaires. Rares sont les tirages qui sortent du lot. Succédant à un premier tirage de 1250 exemplaires imprimés quelques jours auparavant, la deuxième édition de la "Proposition faite à la Chambre des Pairs" par le Vicomte de Chateaubriand tirée à 10000 exemplaires le 19 décembre 1816 puis la troisième imprimée à 6000 exemplaires le 3 janvier 1817 font figures d'exception. A partir de Janvier 1819, il imprime les premières livraisons du journal royaliste "Le Drapeau Blanc" (tirage croissant, passant de 2000 à 3000 puis 4000 exemplaires). Afin de contourner la censure, le journal n'est alors qu'une simple brochure. A partir de juin, les impressions du "journal" cessent chez Dentu (en coïncidence avec la transformation en vrai journal quotidien).A partir de 1820, tirages confidentiels ("Naissance de S.A.R. Mgr. le duc de Bordeaux" par O'Mahony tiré à 100 exemplaires) alternent avec des tirages à 10000 exemplaires (ainsi en est-il des trois tirages du "Petit Catéchisme Politique" de Méjan). Les années suivantes, on relève le 18 décembre 1822 le tirage à 10000 exemplaires du prospectus intitulé "Observations sur la saisie du Journal intitulé "Le Régulateur", puis en mai 1830, celui à 30000 exemplaires du prospectus publicitaire du journal "L'Oriflamme", remplaçant du défunt "Régulateur". A compter de décembre 1823, le registre précise le format et le nombre de feuilles nécessaires pour l'impression. Les 60 feuilles in-8 nécessaires à "L'histoire de la Révolution d'Espagne de 1820 à 1823" (septembre 1824, tirage à 1500 exemplaires) font plutôt figures d'exception, car l'impression de brochures, pamphlets et prospectus domine nettement. Malgré ses amitiés légitimistes, Jean-Gabriel Dentu n'échappe pas aux poursuites et aux agaceries de la justice, mais il sait sortir les griffes si nécessaires : en mars 1826, il imprime son Mémoire en défense contre le Procureur du Roi Jacquinot de Pampelune à 10000 exemplaires (15 feuilles in-8).A compter d'avril 1828, la présentation se resserre fortement. Ce changement d'époque, bientôt changement de régime, coïncide avec le passage de témoin de Jean-Gabriel à son fils Gabriel-André Dentu, plus ardent légitimiste encore que son père. Les "Cancans" imprimés à partir de 1831 ("Cancans français", "cancans patriotiques", "cancans officiels", prémonitoira "cancans en prison"...) lui vaudront 6 mois de prison en 1833 (pour les "Cancans fleurissants", "décisifs" et "inflexibles", tirage de 23000 exemplaires le 30 mai 1832 pour ce dernier). Depuis 1835, on relève en fin de chaque année le visa des autorités de police. A partir de 1838, les numéros d'ordre, suivis jusque-là, vont désormais reprendre à zéro chaque année. De mars 1810 à décembre 1837, on peut compter 1559 impressions différentes. Mais les difficultés qui s'accumulaient pour les Dentu en cette décennie sont visibles dans le manuscrit, car les publications s'essouflent. En juin 1845, la mention suivante est portée de la main du commissaire de police Demoulin : "Nous commissaire de police inspecteur de l'imprimerie et de la librairie A. Demoulin, conformément à l'instruction de Monsieur le Ministre de l'intérieur du 20 juin 1845, transcrivons au présent registre aux déclarations l'article de la loi du 21 octobre 1844 relative à la presse soit l'article 14 de ladite loi : Nul imprimeur ne pourra faire imprimer un écrit avant d'avoir déclaré qu'il se propose de l'imprimer... avant d'avoir fait le dépôt en nombre prescrit d'exemplaires, savoir : à Paris, au Secrétariat de la Direction Générale". Le registre se termine au 36ème feuillet, le 9 septembre 1846 ("Sur l'organisation d'une caisse nationale pour les salariés". On sait par ailleurs que l'imprimerie sera liquidée aux enchères en décembre 1847, le matériel étant repris par Plon, Chaix et Lorilleux. L'imprimeur Dentu est mort, mais l'éditeur lui survivra, en la personne du petit-fils, Edouard Dentu.
DENTU, Léonie ; [ FAURE DECAMP Veuve DENTU, Léonie ; CHARAVAY, Etienne ]
Reference : 44436
(1887)
1 dossier sous cartonnier usé à dos de cuir marqué "Autographes" recueillant plus de 330 feuillets (de divers formats, le plus souvent format in-folio) rédigés au recto, s.d. [ circa 1887 ]. On relève les initiales V.E.D. (Veuve Edouard Dentu) au numéro 3031.
Dossier préparatoire partiel du Catalogue de la "Collection Dentu". On notera l'impressionnant travail de rédaction de Louise Léonie Faure Decamps (dite Léonie Dentu), veuve du fameux libraire mais aussi grand collectionneur d'autographes Edouard Dentu (1830-1884). Le présent manuscrit comprend approximativement les numéros 768 à 1085, puis va des numéros 2537 au numéro 3249 (avec quelques trous et quelques compléments non indiqués) du Catalogue publié par Dentu sous la direction d'Etienne Charavay. La dernière partie correspond Au tome II, IIIe fascicule, IVe série : Littérateurs, Grands Ecrivains des XVIIe et XVIIIe siècles, Poètes et Auteurs Dramatiques ; la précédente à une partie du catalogue consacrée aux Souverains et Hommes d'Etat. La copie a été corrigée et réorganisée d'une main rapide, vraisemblablement celle de l'expert ou de l'un de ses collaborateurs. On relève sur de nombreux feuillets les noms des typographes, payés à la ligne. Prix du lot, non séparable.