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‎MONTAND], CANNAVO (Richard), QUIQUERE (Henri).‎

Reference : 112369

(1981)

‎Le Chant d'un homme. Yves Montand. ‎

‎Paris Robert Laffont 1981 1 vol. broché in-8, broché, couverture illustrée, 305 pp., 16 planches hors texte. Édition originale de cette biographie. Exemplaire enrichi d'un double envoi autographe signé des auteurs à Alain Resnais qui fit tourner une seule fois Yves Montand, en 1966, dans La Guerre est finie, film politique sur un scénario de Jorge Semprun. Exemplaire provenant de la bibliothèque d'Alain Resnais.‎


Vignes Online - Eymoutiers
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EUR50.00 (€50.00 )

‎Montandon Jacques, North Marcel (ill.): ‎

Reference : 12160

(1973)

‎Neuchâtel à table. Légende, histoire et vérité de la gourmandise en pays de Neuchâtel. ‎

‎Neuchâtel, Ides et Calendes, 1973. In-4, cartonnage illustré, dans un état très proche du neuf. ‎


‎Très bel exemplaire, enrichi de deux dessins originaux de Marcel North: le premier propose une Helvetia ma foi très sympathique, devant la Grande-Joux, et occupe toute la première garde. Le second se trouve en page de faux-titre, il est encadré de la mention manuscrite "A Monsieur Pierre Graber, Président de la Confédération"; il s'agit en effet de l'exemplaire offert au Président par le Conseil communal de Neuchâtel, "lors de la torrée à la Grande-Joux" (dont on joint une carte postale). A noter enfin un hommage signé par l'auteur et l'illustrateur. Tout est dit. ‎

La Bergerie - Carouge
CHF200.00 (€204.70 )

‎MONTAND Yves‎

Reference : 76154

(1946)

‎Lettre autographe signée adressée à Marcel Duhamel à propos du film Les Portes de la nuit de Marcel Carné‎

‎Paris 21 janvier 1946, 21x27cm, 1 page 1/2 sur un feuillet.‎


‎Précoce lettre autographe signée du jeune premier Yves Montand adressée à Marcel Duhamel à propos du film Les Portes de la nuit de Marcel Carné. Une page et demie rédigée à l'encre bleue sur un feuillet ligné. Pliure inhérente à l'envoi et deux perforations en marge gauche sans manque de texte. Jamais publiée, cette lettre a été lue sur France Culture dans l'émission «?La Boîte à lettres?» en novembre 2014. Dandy aux multiples casquettes, Marcel Duhamel fut directeur d'hôtel, éditeur et créateur de la Série noire chez Gallimard, traducteur notamment d'Hemingway et de Steinbeck et amant de... Simone Signoret. Grand amateur de jazz, il fut également l'un des piliers des caves germanopratines et eut même droit à son occurrence dans le célèbre Manuel de Saint-Germain des Prés dans lequel Boris Vian écrivit à son sujet?: «?Duhamel [...] a eu une vie fort variée dont le récit nous entraînerait en dehors des limites de ce volume?; mais, à tous les moments de son existence, il a conservé une dignité dans l'allure très caractéristique, et on ne m'ôtera jamais l'idée que Marcel Duhamel est un enfant naturel de feu le roi George V d'Angleterre?» Très belle lettre, évoquant Jean Gabin, Marlène Dietrich et Jacques Prévert, écrite au lendemain des essais d'Yves Montand pour le film Les Portes de la nuit de Marcel Carné, deuxième film dans lequel joua le jeune premier. Après l'immense triomphe des Enfants du Paradis l'année précédente, le duo Carné-Prévert se reforma en 1946 pour la réalisation des Portes de la nuit et le choix du rôle principal se porta rapidement sur Jean Gabin qui avait déjà travaillé avec eux sur Le Quai des Brumes et Le Jour se lève. Avec Marlène Dietrich, ils étaient supposés incarner les rôles principaux mais abandonnèrent finalement le projet à la dernière minute, l'Ange bleu ne souhaitant pas interpréter le rôle de la fille d'un collaborateur. Les réalisateurs furent donc contraints de trouver de nouvelles têtes d'affiche et Édith Piaf, quelques mois après leur séparation, recommanda Yves Montand à Jean Carné. Il semblerait pourtant que Marcel Duhamel ait également appuyé la candidature du jeune homme?: «?Je veux te dire combien j'ai été toucher [sic] l'orsque [sic] j'ai appris la façon avec la quelle [sic] tu m'as défendu et mis en valeur aux yeux de Carné. Je n'ai jamais été très fort pour composer, ou tourner de belle [sic] phrases - je ne trouve qu'au fond de mon cur qu'un grand merçi [sic].?» Yves Montand, vingt-six ans à l'époque, connaissait déjà un grand succès au Théâtre de l'Étoile où il faisait la première partie de la Môme, mais n'avait à son actif qu'un seul film tourné la même année, Étoile sans lumière de Marcel Blistène. Cette belle lettre témoigne de l'enthousiasme et de la candeur du jeune Yves Montand, subjugué par l'univers du septième art et très honoré d'interpréter un rôle destiné à une étoile du cinéma?: «?Carné m'avais [sic] proposé tout simplement le rôle de Jean Gabin - oui mon vieux, j'ai fait des essais jeudi 17 janvier, 14 numéros exactement - des scènes de violence et d'homme. Nous avons vu la projection, le samedi matin, crois mon cher Marcel, que je n'exagère pas en te disant que c'était vraiment extraordinaire [...] tu pourras d'ailleurs demandé [sic] à Jacques Prévert et à Carné lui-même...?» Marcel Duhamel fit la connaissance de Prévert à Istanbul au service militaire et les deux compères ne se quittèrent dès lors plus. Prévert semble avoir été totalement conquis par le jeu de Montand?: «?Je passe sous silence les compliments à n'en plus finir de Prévert.?» Carné, quant à lui, paraît hésitant?: «?Tu me connais, j'ai demandé à Carné samedi si oui ou non je faisais le film [...] Il m'a répondu "mon cher Montand, je ne sais pas encore tout ça ne dépend pas de moi, le film a été déjà vendu à l'étranger avec comme distribution Gabin et Marlène. Je ne peux que vous dire que je suis désolé si je fais maintenant le film avec Gabin, vous avez d'énorme possibilité [sic] et je tiens à faire ce film avec vous, aussi je vous demande d'attendre jusqu'à mardi."?» Montand obtiendra finalement le rôle et le film connaîtra une grande réussite commerciale avec deux millions d'entrées. Les lettres d'Yves Montand sont rares et recherchées. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
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EUR2,800.00 (€2,800.00 )

‎MONTANT Docteur Roger.‎

Reference : c3550

‎ Film documentaire sur les seins et la mode à travers les siècles.‎

‎ Largentière, Imprimerie E. Mazel, 1936 ; brochure in-8°, couverture rose pale imprimée en noir, dos muet; 60pp. et 2 planches hors texte; 6 illustrations de seins ( art et cas médicaux) ; Piqûres à la couverture, rares au texte.‎


‎Rare brochure, tirée à part de " L'Association médicale".Envoi autographe signé de l'auteur sur le titre. (GrD2) ‎

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EUR30.00 (€30.00 )

‎MONTASSIER (Valérie-Anne).‎

Reference : 114604

(1980)

ISBN : 2213006792

‎Les Années d'après-guerre, 1944-1949.‎

‎Paris Fayard 1980 1 vol. broché in-8, broché, 371 pp., index. Envoi autographe signé de l'auteur à Anne Sarraute, qui a souligné quelques passages au crayon. Très bon état.‎


Vignes Online - Eymoutiers
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EUR15.00 (€15.00 )

‎MONTAUT MANSE Bernat de‎

Reference : 12251

‎LI TRELUS AUBEN clartes d'aurore‎

‎ Avignon Roumanille 1913In 8 broché, 197 pages. Portrait de l'auteur sur un cheval en frontispice Excellent etat. ENVOI DE L'AUTEUR Ouvrage bilingue avec traduction en regard‎


Livres Anciens Komar - Meounes les Montrieux

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EUR45.00 (€45.00 )

‎MONTEAUX (Jean).‎

Reference : 10033

‎Barnum.‎

‎ Paris, Grasset, 1975. In-8, broché, couverture illustrée, 313 pp. ‎


‎Planches hors-texte. Envoi autographe de l'auteur. Photos sur demande.‎

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EUR20.00 (€20.00 )

‎MONTEGUT (Emile)‎

Reference : 46403221

‎DEUX LETTRES AUTOGRAPHES signées, [à Louis Dépret]; 29 avril 1882 et 27 mai‎

‎ 3 pp., in-8En avril 1882, Montégut remercie son correspondant d’un compte rendu littéraire paru dans L’Echo du Nord, s’excusant longuement de ne pas lui avoir répondu plus tôt pour le livre que Dépret lui envoya il y a deux longues années. Cinq ans plus tard, nouveau compte rendu, nouveaux remerciement, nouveaux oublis et nouvelles excuses : “je suis d’autant plus confus de votre sympathique obligeance qu’elle se porte sur un personnage qui, aussi reconnaissant qu’il vous soit en réalité, doit vous paraître bien ingrat (...). J’ai été touché, plus que je ne saurais vous le dire de votre bon et persistant souvenir. La définition de l’écrivain original qui a des vues et qui les exprime comme il vaut m’a ravi, car outre qu’elle m’a coûté ce titre si enviable d’original, elle rend à merveille une certaine liberté qui m’a toujours caractérisé et que je n’ai jamais abdiquée sous aucun prétexte.”Pour Louis Dépret, un auteur Malassis, voir la notice en tête du n°418 dans le Catalogue Poulet-Malassis de Gérard OBERLEMONTEGUT (Emile)“Montégut, dit J.J. Launay, allait faire partie (avec Asselineau, Babou, Lacour, Monselet, Weill...) de la colonie littéraire qui généralement à l’automne, débarquait à Alençon et payait plus ou moins son écot en comptes rendus de la saison théâtrale locale. La réputation hospitalière de Malassis n’était plus à faire et le bruit en était monté jusqu’en la capitale. Alfred Busquet écrivait dans le Gazette de Paris ‘ “... Voici maintenant venir, flamberge au vent, l’Ecole d’Alençon, représentée par cinq ou six hommes de lettres groupés autour d’un imprimeur... C’est généralement autour d’une table qu’ils délibèrent. La littérature inter pocula et syphos n’est pas toujours la plus mauvaise. Demandez à Boileau et à Chapelle...”.Emile Montégut vit le jour à Limoges en 1824. Alors qu’il étudiait le droit à Paris il débuta à la Revue des Deux Mondes par un article sur Emerson dont les idées étaient encore inconnues en France. Dès lors il devint un des rédacteurs les plus féconds de la célèbre revue qui publia ses articles de critique littéraire, ses portraits, ses excursions dans les littératures étrangères. De 1848 à 1851 il y exposait sa philosophie sociale, dictée par les évènements d’alors. Elle est plutôt réactionnaire. Il collabora également au Moniteur (1862-65), Au Journal de Paris (1865-70). Après la guerre il retourna à la Revue des Deux Mondes. Il mourut à Paris en 1895. Son oeuvre est importante. Outre les traductions de Macaulay, de Shakespeare, d’Emerson, nous lui devons des essais politiques, littéraires, des récits de voyage, des souvenirs.MM. Pichois et Ziegler attribuent à Montégut la rédaction de la note accompagnant la publication de 18 poèmes des Fleurs du Mal dans la Revue des Deux Mondes, laquelle note se terminait par : “ce qui vous paraît ici mériter l’intérêt, c’est l’expression vive et curieuse, même dans sa violence de quelques défaillances, de quelques douleurs morales que, sans les partager ni les discuter, on doit tenir à connaître comme un des signes de notre temps”. “Au fond, ut dixerant Pichois-Ziegler p. 334 les Fleurs du Mal étaient insérées à titre clinique”.Madame Barine tenait Montégut pour “un des trois ou quatre grands magasins d’idées des quarante dernières années”. Baldensperger et Lichtenberger admirèrent en lui le délicat connaisseur des littératures allemande et anglaise.Pour plus d’informations cf. Le Livre du Centenaire. Cent Ans de vie française à la Revue des Deux Mondes (1929). Article Montégut par A. Bellessort (pp. 231-38). - Laborde-Milaà. Un essayiste Emile Montégut-Escoffier, 1922.‎


Librairie du Manoir de Pron - Montigny sur Canne

Phone number : 03 86 50 05 22

EUR120.00 (€120.00 )

‎MONTEGUT (Emile)‎

Reference : 46403216

‎LETTRE AUTOGRAPHE SIGNEE [Philarète Chasles], 5 juillet 1849 ‎

‎ 4 pp. in-8De Limoges, le jeune Montégut sollicite l’appui de Philarète Chasles pour placer un article au Journal des Débats et lui annonce sa venue prochaine dans la capitale: “lorsque j’arriverai à Paris et que j’irai vous voir, ne soyez pas étonné et ne me recevez pas trop mal, je vous prie, si ma personne vous fait de l’effet d’une métamorphose d’Ovide réalisée. Au contraire, recevez moi bien à cause de l’agréable spectacle que je vous procurerai. Je désire que l’envie de me contempler dans cet état pythagorique, dans mon nouvel avatar, vous prédispose à me rendre le petit service que je réclame de vous et que le contenu de ce paquet vous expliquera (...)MONTEGUT (Emile)“Montégut, dit J.J. Launay, allait faire partie (avec Asselineau, Babou, Lacour, Monselet, Weill...) de la colonie littéraire qui généralement à l’automne, débarquait à Alençon et payait plus ou moins son écot en comptes rendus de la saison théâtrale locale. La réputation hospitalière de Malassis n’était plus à faire et le bruit en était monté jusqu’en la capitale. Alfred Busquet écrivait dans le Gazette de Paris ‘ “... Voici maintenant venir, flamberge au vent, l’Ecole d’Alençon, représentée par cinq ou six hommes de lettres groupés autour d’un imprimeur... C’est généralement autour d’une table qu’ils délibèrent. La littérature inter pocula et syphos n’est pas toujours la plus mauvaise. Demandez à Boileau et à Chapelle...”.Emile Montégut vit le jour à Limoges en 1824. Alors qu’il étudiait le droit à Paris il débuta à la Revue des Deux Mondes par un article sur Emerson dont les idées étaient encore inconnues en France. Dès lors il devint un des rédacteurs les plus féconds de la célèbre revue qui publia ses articles de critique littéraire, ses portraits, ses excursions dans les littératures étrangères. De 1848 à 1851 il y exposait sa philosophie sociale, dictée par les évènements d’alors. Elle est plutôt réactionnaire. Il collabora également au Moniteur (1862-65), Au Journal de Paris (1865-70). Après la guerre il retourna à la Revue des Deux Mondes. Il mourut à Paris en 1895. Son oeuvre est importante. Outre les traductions de Macaulay, de Shakespeare, d’Emerson, nous lui devons des essais politiques, littéraires, des récits de voyage, des souvenirs.MM. Pichois et Ziegler attribuent à Montégut la rédaction de la note accompagnant la publication de 18 poèmes des Fleurs du Mal dans la Revue des Deux Mondes, laquelle note se terminait par : “ce qui vous paraît ici mériter l’intérêt, c’est l’expression vive et curieuse, même dans sa violence de quelques défaillances, de quelques douleurs morales que, sans les partager ni les discuter, on doit tenir à connaître comme un des signes de notre temps”. “Au fond, ut dixerant Pichois-Ziegler p. 334 les Fleurs du Mal étaient insérées à titre clinique”.Madame Barine tenait Montégut pour “un des trois ou quatre grands magasins d’idées des quarante dernières années”. Baldensperger et Lichtenberger admirèrent en lui le délicat connaisseur des littératures allemande et anglaise.Pour plus d’informations cf. Le Livre du Centenaire. Cent Ans de vie française à la Revue des Deux Mondes (1929). Article Montégut par A. Bellessort (pp. 231-38). - Laborde-Milaà. Un essayiste Emile Montégut-Escoffier, 1922.‎


Librairie du Manoir de Pron - Montigny sur Canne

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‎MONTEIL Amans Alexis‎

Reference : 4767

‎1769 - 1850. Historien, libraire et “archéographologue”. 6 L.A.S. ‎

‎Adressées à Monsieur de Saint Albin, à propos d’articles que ce dernier devait faire passer dans Le Constitutionnel. Traces de cachet de cire rouge. ( 1833 - 1836) ‎


EUR250.00 (€250.00 )

‎MONTEILHET Hubert - NARCEJAC‎

Reference : 743184

‎Les cavaliers de Belle-Île.‎

‎Editions De Fallois Paris 2001 In-8 ( 225 X 155 mm ) de 397 pages, broché sous couverture illustrée. Edition originale. Précieux exemplaire de la bibliothèque de Renée NARCEJAC ( ou Kitty SWANSON, femme et collaboratrice de Thomas NARCEJAC célèbre écrivain de romans policiers avec son compère BOILEAU ), envoi autographe signé de l'auteur à celle-ci. Parfait état.‎


Phone number : 04 91 42 63 17

EUR20.00 (€20.00 )

‎MONTEIRO Arlindo Camilo‎

Reference : 27987

(1938)

‎Les doctrines médicales de William Cullen et de John Brown en Portugal et en Espagne‎

‎S.n., Lisboa s.d. (circa 1938), 19x25,5cm, broché.‎


‎Edition originale. Envoi autographe de Arlindo Camilo Monteiro en tête de la page de faux-titre. Une trace de pliure angulaire en pied du premier plat, sinon rare et agréable brochure. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
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EUR80.00 (€80.00 )

‎[Editions du Cerf-Volant] - ‎ ‎MONTELS, Jean ; RAT, Maurice‎

Reference : 61308

(1968)

‎La petite Napoléon [ Edition originale - Livre dédicacé par l'auteur ]‎

‎Préface de Maurice Rat, 1 vol. in-12 br., Editions du Cerf-Volant, 1968, 99 pp.‎


‎Bel envoi de l'auteur à son préfacier : "A Maurice Rat, "Quand même", avec toute ma reconnaissance". Bon exemplaire pour cette biographe de Napoléon-Elisa Baciocchi 1806-1869), nièce de Napoléon Ier. ‎

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EUR95.00 (€95.00 )

‎MONTEPIN Xavier de (Apremont 1823 - Paris 1902) - Ecrivain français‎

Reference : GF16173

‎Lettre Autographe Signée à Balattier Bragelonne - Paris le 30 juillet 1868 - ‎

‎ 1 page in12 + adresse - bon état -‎


‎Il envoie la dernière partie de "la Morte-Vivante" par le chemin de fer - Pour la suite, ce sera le mois prochain - "Si le manuscrit n'arrivait pas, écrivez moi" - Réouverture jeudi 11 avril 2024 - Nous traiterons vos commandes à ce moment là -‎

Galerie Fert - Nyons

(SNCAO)

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‎MONTEPIN Xavier de & SAINT-AIGNAN CHOLER‎

Reference : 19256

(1877)

‎Les tragédies de Paris‎

‎Dentu, Paris 1877, 13x19cm, broché.‎


‎Edition originale. Envoi de Xavier de Montépin. Dos passé comportant deux petites déchirures en pied, sinon agréable exemplaire. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
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‎[Chez Durand] - ‎ ‎MONTESQUIEU‎

Reference : 63934

(1755)

‎Considérations sur les Causes de la Grandeur des Romains, et de leur Décadence [ Exemplaire donné à Charlotte Grouchy épouse de Cabanis par M. de Condorcet ]‎

‎1 vol. in-12 reliure de l'époque plein veau marbré brun, dos lisse orné, Chez Durand, Paris, 1755, 2 ff., frontispice, 365 pp. et 1 f. n. ch.‎


‎Exemplaire modeste mais de provenance remarquable : une note manuscrite autographe de Charlotte Grouchy, l'épouse du médecin et philosophe Pierre Jean Georges Cabanis (1757-1808) précise en page de titre de l'exemplaire : "donné par M. de Condorcet". Il semble que Cabanis ait connu Condorcet lors de son admission dans le salon de Mme Helvétius. Cabanis deviendra d'ailleurs suspect en 1793 pour avoir aidé Condorcet dans sa fuite. Etat moyen (dos frotté, fentes en mors, forts travaux de vers en marges). Prix en l'état pour ce rare témoignage de l'amitié de Nicolas de Condorcet pour Cabanis et son épouse.‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR750.00 (€750.00 )

‎[MONTESQUIOU] ‎

Reference : 190016

‎2 P.S. au Procès-verbal des séances du Corps législatif‎

‎Paris, 22 février et 16 mars 1813 , 1 pp. bi-feuillet in-folio sur vélin, cachet sous papier aux armes impériales en pied ; 2 pp. bi-feuillet in-folio, en-tête de l’Extrait du P.V. des séances du Corps législatif, sceau sous papier. ‎


‎Extrait du procès-verbal de la séance du 22 février 1813 faisant état des candidats à la présidence du Corps législatif et du choix arrêté par l’Empereur ; "(…) Nous avons nommé et nommons Président du Corps législatif, le comte de Montesquiou (…)." La liste faisait état de 5 candidats dont le comte de Montesquiou-Fezensac, les Sr Ver-Huell et Caraman, le général Daubigni et le baron Bourlier.Pièce collationnée à l’originale et signée par le général DESFOURNEAUX, vice président du Corps législatif, Lemarchant de Gomicourt, Janot, Aubert et Digneffe, secrétaires.Joint le procès-verbal de la séance du 16 mars, avec le vote pour la nomination du comte de Montesquiou : "Le Corps législatif procède par appel nominal au scrutin secret pour la désignation de trois candidats qui doivent être pris dans les 1e, 2e et 5e séries, restantes en l’année 1814 pour la nomination à faire par S.M. l’Empereur et Roi, à la Présidence du Corps législatif (…). Le compte des votes est fait à la tribune par MM. les Secrétaires (…). Mr le comte de Montesquiou-Fezensac de la 2e série, a acquis la majorité absolue, ayant réunie deux-cent soixante huit suffrages" (sur 301).Ancien écuyer du comte de Povence, ayant échappé aux persécutions durant la Révolution, Anne-Elisabeth-Pierre comte de Montesquiou-Fezensac (1764-1834) était entré au Corps législatif en 1805 comme député du Nord, nommé en 1808 président de la commission des Finances ; maire de Saintes en 1809, fait comte d'Empire, Montesquiou prit les fonctions de Grand Chambellan de France en remplacement de Talleyrand qui venait d'être élevé à la dignité de Vice-Grand Electeur. Il remplaça Fontanes à la présidence du Corps législatif dès 1810. Sa femme, descendante de Louvois, avait été choisie comme Gouvernante des Enfants de France pour élever le Roi de Rome. ‎

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‎[MONTESQUIOU] ‎

Reference : 190393

‎Papiers militaires‎

‎1817-1833 , 3 P.S. et 5 L.S à Anatole de Montesquiou, 8 pp. divers format (in-4 et in-8) dont en partie imprimée. ‎


‎Correspondance et papiers militaires d'Anatole de Montesquiou, ancien aide de camp de Berthier, puis de l'Empereur, concernant ses états de service :- Etat des services détaillé et signé du comte Anatole de Montesquiou (13 octobre 1817) ; - Lettre du directeur du ministère de la Guerre, dans laquelles Montesquiou est maintenu dans son grade de colonel, "classé dans la cavalerie depuis la formation du Corps royal d'Etat-major", avec son traitement de non-activité pendant 10 ans (24 juillet 1819).- Lettre du lieutenant-général de France, chef d'état-major de la 1ère Division, demandant de le rejoindre avec ses papiers militaire (16 novembre 18--).- Lettre du ministre de la Guerre, Clermont-Tonnerre, proposant au duc de Doudeauville, ministre de la Maison du Roi, la place d'aide de camp titulaire auprès du duc d'Orléans pour le colonel de Montesquiou, alors chevalier d'honneur de la duchesse (11 apût 1826).- Billet du prince de Broglie accordant un "congé jusqu'à parfaite guérison" au maréchal de camp de Montesquiou, alors commandant l'Ecole spéciale militaire (23 février 1828).- Lettre circulaire du comte de Bourmont, annonçant à Montesquiou que son fils, sous-lieutenant au 43e de ligne, passe aux Gardes du Corps, compagnie de Noailles (16 janvier 1830). Joint une lettre du général sous-directeur du ministère, concernant une prolongation de congé pour son fils, lieutenant au 6e Hussards (18 juin 1833).Issu d'une des plus illustres familles de France, entré comme simple soldat deux ans avant d'être appelé par la conscription, Anatole de Montesquiou-Fezensac (1788-1878) était au 8e de Cuirassiers lorsqu'il fut appelé aide de camp de Davout ; il sera officier d'ordonnance de l'Empereur le 28 mars 1809, prenant part au en cette qualité à la campagne d'Allemagne, distingué à Wagram et maintenu dans ses fonctions comme capitaine en janvier 1810. Il cumulera les fonctions de Chambellan de l'Empereur l'année suivante, puis sera employé comme aide de camp de Berthier avec le grade de chef d'Escadron en mars 1812, servant aux campagnes de Russie puis d'Allemagne. Promu colonel en novembre 1813 à l'age de 25 ans et après 6 ans de service, il devint l'aide de camp de l'Empereur le 18 janvier 1814 lors de la campagne de France. Nommé adjudant commandant pour être employé à l'état-major de la 1ère Division à Paris (août 1814), il est à la Cour de Vienne auprès de sa mère Gouvernante des enfants de France lors du retour de l'Empereur de l'île d'Elbe. Accusé de s'être rendu en Autriche pour enlever le Roi de Rome, il n'obtient l'autorisation de retourner en France qu'après Waterloo.A la restauration, il reste attaché à la famille d'Orléans, comme chevalier d'honneur de la Duchesse et aide de camp du duc d'Orléans ; Louis-Philippe l'enverra en Italie faire reconnaitre la Monarchie de Juillet, avant de le nommer maréchal de camp. Il est député de la Sarthe en 1834, Pair de France en 1841. Son fils, Napoléon-Pierre (1810-1872) sera chevalier d'honneur de la reine Amélie, député de la Sarthe. ‎

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‎MONTESQUIOU-FEZENSAC (François-Xavier de)‎

Reference : 151545

‎Lettre de recommandation‎

‎S.l.n.d. in-4, 1 pp. sur double feuille filigranée. ‎


‎Lettre de recommandation en date du 18 août (?), pour accompagner la demande de M. St-Pierre."Je ne connais point d'homme plus honnête ; il est capable et exercé dans toutes les administrations, ayant conduit les affaires de son département pendant 15 ans avant d'arriver au corps législatif (...)."D'abord agent général du Clergé, député de son ordre en 1789, François-Xavier de Montesquiou (1757-1832) accompagna Louis XVIII pendant toute l'émigration, ayant la charge, au passage de transmettre la lettre par laquelle le souverain exilé réclamait son trône et offrait à Bonaparte l'épée de Connétable. Membre du gouvernement provisoire en 1814 puis ministre de l'Intérieur, il fut à la seconde Restauration Pair de France en 1815, nommé à l'Académie française en 1816, créé comte en 1817, duc en 1821. Il donna sa démission en 1832. ‎

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‎MONTESQUIOU FEZENSAC Jean de‎

Reference : 40336

(1944)

‎Ardance ou la vallée d'automne‎

‎Editions Baudinière, Paris 1944, 14,5x23cm, broché.‎


‎Edition originale, un des 50 exemplaires numérotés et paraphés par l'auteur sur parcheminé Japon, seuls grands papiers avec 7 Madagascar et 18 vergé extra. Rare et bel exemplaire. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
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‎Montesquiou (-Fézensac, Robert de ; 1855-1921) : ‎

Reference : 21639

(1905)

‎Professionnelles Beautés.‎

‎Paris, Félix Juven (Imprimerie Paul Dupont), (1905) ; petit in-8, bradel de percaline à coins vert lentilles d’eau, pièce de titre chair (reliure de l’époque) ; XXXIV, 313 pp., [1] f. de table. ‎


‎Edition originale. Envoi autographe signé “A Monsieur de Miquel Souvenir d’Au Revoir. Comte Robert de Montesquiou. Juin 1905”. Ex-libris blasonné imprimé de Walther v. Miquel.Cet ouvrage est une collection d’essais sur la comtesse de Castiglione, Anna de Noailles et Lucie Delarue-Mardrus, le Docteur Joseph Charles Mardrus, Aubrey Beardsley, Jean François Raffaëlli, Antonio de La Gandara, Paul César Helleu, Madeleine Lemaire, Louise Catherine Breslau, Alfred Bruyas, Madame Aubernon, L’exposition universelle de 1900, etc. Poète, dandy, écrivain, critique, il a malgré certaines critiques, ébloui et fasciné ses contemporains par son talent et ses goûts hors du commun, au point de servir de modèle à plusieurs héros de romans de Huysmans (des Esseintes), Jean Lorrain (comte de Muzaret) et surtout Marcel Proust (le baron de Charlus). Bel exemplaire, très propre. ‎

Librairie Ancienne Clagahé - Saint Symphorien d’Ozon
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EUR1,200.00 (€1,200.00 )

‎MONTESQUIOU Robert de‎

Reference : 82808

(1912)

‎Brelans de dames‎

‎Fontemoing & Cie, Paris 1912, 12x19cm, broché.‎


‎Edition originale sur papier courant. Quelques petites rousseurs en marges des plats légèrement et partiellement éclaircis. Bel envoi autographe daté et signé de Robert de Montesquiou à la comtesse de Castellane, belle-soeur du célèbre dandy Boni : "A la comtesse J. de Castellane. Vous dont les thés ont le bonheur de ne pas être "poétiques", ne les changez pas!.. RMontesquiou 1912." - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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EUR680.00 (€680.00 )

‎MONTESQUIOU Robert de‎

Reference : 83359

(1898)

‎Carte-lettre autographe signée adressée à Henri Lapauze lui fixant un rendez-vous‎

‎S.n., S.l. 24 Octobre 1898, 11x14cm, une feuille.‎


‎Carte-lettre autographe signée du comte dandy, 13 lignes écrites à l'encre noire, adressée à son ami et bibliographe le critique Henri Lapauze : "Cher monsieur, je vous offre jeudi matin (onze et demie heures) entre bien des malles ! pour me venir voir (et montrer La Tour) selon le désir que vous m'en avez exprimé. Si 2h 1/2 vous convenait mieux voulez-vous bien me le faire savoir et recevoir mes amitiés. Cte Robert de Monstesquiou 24 oct. 14, avenue Bosquet." - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎MONTESQUIOU Robert de‎

Reference : 75933

(1920)

‎Ensemble de 620 feuillets autographes composant le manuscrit inédit du recueil "Le dernier pli des neuf voiles", véritable testament poétique.‎

‎s.d. (ca 1920), 620 ff. sous trois chemises de 25x33cm, en feuilles sous chemises.‎


‎| Un inestimable testament poétique du mentor de Marcel Proust, qui dort à l'abri des regards depuis la mort de son auteur| L'ensemble de poèmes manuscrits autographes en grande partie inédits de Robert de Montesquiou-Fezensac est rassemblé par le comte en un recueil intitulé Le Dernier Pli des neuf voiles, dont la composition s'étend de son tout premier recueil (Les Chauves-Souris, 1892) jusqu'à son dernier triptyque (Offrandes, 1915). Ensemble manuscrit de 620 feuillets. 532 feuillets inédits, de premier jet, manuscrits au recto et numérotés au crayon, conservés dans 3 chemises en demi-maroquin rouge à coins de l'époque, étiquettes de maroquin rouge avec auteur et titre doré?; les poèmes sont ensuite placés dans des chemises avec titre manuscrit et numérotation prévue pour leur parution. Selon une note de l'auteur, «?les différences d'encre n'ont pas de signification, simple hasard de copie?». Rares feuillets de la main de son secrétaire Henri Piniaud?: f.20 du «?Huitième voile?» et f.29 du «?Neuvième voile?». 23 feuillets présentent les textes imprimés ou tapuscrits des poèmes et sont enrichis de corrections de la main de Montesquiou. Un jeu d'épreuves imprimées se trouve en tête de la première chemise, ainsi qu'un calque au crayon d'après Aubrey Beardsley réalisé par l'auteur et accompagné de ses indications manuscrites. Sublime ode au dandysme, à l'homosexualité et la beauté, cette promenade mondaine et poétique de Montesquiou plonge le lecteur dans le Paris fin-de-siècle et décadent décrit dans la Recherche du temps perdu de son ami Marcel Proust. Empreint de son enthousiasme légendaire pour l'Art pictural, décoratif, théâtral et floral, le recueil livre également des centaines de vers endeuillés par la disparition de l'amant du comte, Gabriel Yturri. Grâce à ce recueil de poèmes de Robert de Montesquiou-Fezensac dont on avait perdu toute trace depuis 1986, il est désormais possible d'achever la réhabilitation du poète aristocrate qui a longtemps incarné et façonné l'esprit parisien. Montesquiou a laissé en mai 1920 des instructions manuscrites pour la publication posthume du recueil, initialement annoncée en deux volumes, et jamais réalisée. à sa mort un an plus tard, les poèmes seront légués à son secrétaire Henri Pinard, qui les vendra à une date inconnue. Passés aux enchères le 24 novembre 1986, ils sont mentionnés dans le colloque Loire-Littérature en 1989. Ce manuscrit considérable de Montesquiou se construit comme une véritable «?demeure de poésie?» à l'image de ses célèbres appartements d'esthète décrits par Huysmans, où les «?voiles?» en enfilade contiennent des dizaines de poèmes inédits écrits parallèlement à ses précédents recueils. L'auteur a lui-même indiqué la parenté de chaque «?voile?» avec un recueil publié, annonçant ici la complétion totale de son uvre par l'ajout de poèmes qui dormaient encore dans ses papiers. Les trois épaisses chemises renferment des trésors de rareté et de curiosité, parfois tracés sur des feuilles colorées, souvent contrecollés sur de plus grandes feuilles rigoureusement ordonnées en attendant leur parution. Des poèmes écrits sans rature, fluides, à l'écriture galbée et précieuse côtoient de nombreux autres manuscrits de premier jet?: biffures et corrections témoignent également du travail en cours sur les nouveaux poèmes?; elles ont été appliquées dans les épreuves imprimées de l'ouvrage, présentes en tête de la première chemise du manuscrit. Quelques poèmes sont repris tels quels de recueils déjà parus mais sont légèrement modifiés, selon les explications données par l'auteur. Montesquiou ajoute également quelques bandes de notes manuscrites détaillant ses intentions. Le manuscrit renferme un florilège poétique d'art sacré, de fleurs rarissimes et de mobiliers anciens ornant ses célèbres appartements parisiens «?autour desquels s'étaient bâties tant de légendes?» (Jacques Saint-Cère) qui alimentèrent les personnalités de Des Esseintes, du baron Charlus, de Dorian Gray et du paon vaniteux dans le Chantecler d'Edmond Rostand. Montesquiou était d'ailleurs accablé par les traits de ces célèbres fantômes de fiction dont il serait le dénominateur commun, la matrice originelle. Les goûts qui ont forgé ces personnages poussant le raffinement à l'excès ne sont pourtant jamais loin?: porcelaines de Saxe, tasses de chine, mobilier Empire... un véritable musée de papier se construit au fil des vers, reconstituant les intérieurs si célébrés du comte?: «?[...] quand je [touchais un laque, Un ivoire, un objet [qui séduit le regard, Et du cristal [limpide ou de l'albâtre opaque Je sentais me [frôler l'effleurement de l'art?» Les «?voiles?» du recueil manuscrit regorgent de poèmes orientalistes et symbolistes où l'on croise les tableaux de Gustave Moreau, l'extase de Sainte-Thérèse du Bernin qui «?frissonne d'amour?» ou le Saint-Sébastien, martyr fétiche de l'uranisme, transpercé par les flèches de l'amour et du désir. On retrouve également les manuscrits de ses curieuses dédicaces florales et parfumées sur des papiers colorés, dans le plus pur esprit d'un Des Esseintes, réunies dans le Commentaire descriptif d'une collection d'objets de parfumerie. Ce titre hautement scientifique désignait des impressions poétiques nées d'expériences olfactives?: «?Les subtiles cassolettes / Où dort le dernier soupir / De la mort des violettes / Dans un reste d'élixir?». L'omniprésence des titres latins rappelle également la bibliothèque de son alter ego huysmansien, grand bibliomane comme Montesquiou. Dans l'intimité de l'idylle de Montesquiou, le manuscrit renferme l'ultime hommage du poète à son amant. Présenté ici dans son état final, son recueil à la mémoire de «?son fidèle Yturri?», intitulé Le Chancelier de Fleurs, est complété grâce aux soixante-dix poèmes inédits sur son compagnon. Le jeune Argentin flamboyant et ombrageux de neuf ans son cadet, que le poète, du haut de sa vénérable lignée, anoblit en «?don Gabriel de Yturri?», partagea sa vie durant vingt années. Ce dernier s'éteignit des suites de son diabète en 1905, deux mois seulement avant la mère de Marcel Proust. La sensibilité des deux amants les avait encore davantage rapprochés d'eux-mêmes et éloignés des autres, se complaisant dans la préciosité artistique, l'amour de la Beauté et du bibelot dont ces poèmes sont l'éclatant témoignage?: «?Pourtant vous êtes là, sur ce [papier sensible, Comme mon cur. Tous deux [nous sommes fiers de nous Lui, de garder encor votre image [visible, Moi, de faire durer ce qui reste de [vous?» («?Premier voile?»). L'union Montesquiou-Yturri est si fusionnelle qu'un doute plana longtemps sur le véritable auteur des vers publiés sous le nom du comte. Montesquiou n'hésite pas à placer des allusions facétieuses à son attirance homosexuelle qu'il condamne - pour le moins hypocritement - chez ses contemporains et ses prédécesseurs, notamment dans un sonnet sur Philippe d'Orléans, installant une statue lascive d'Antinoüs et Hadrien?: «?Accoudés l'un à l'autre, ils sont debout et nus / Leur mollesse les unit, mais leur type contracté [...] Seul, le passant lettré sait ce qui les diffame / Et que, pour sa gouverne, en ce lieu les a mis / Monsieur frère du Roi, qui n'aime pas Madame?!?» («?Sixième voile?»). à la mort d'Yturri, Montesquiou inconsolable publie Le Chancelier, recueil poétique et biographique en l'honneur de ce messager tant aimé, qui portait les fameux bouquets que le poète offrait à ses proches. Leur relation houleuse et passionnelle transpire de ces lignes macabres aux accents désespérés, dévoilées après sa propre disparition?: «?Vous qui m'avez, d'hier, devancé [dans la tombe. Vous avez en cela, qui ne m'est [point offert. Déjà le jour descend, le soir naît, la [nuit tombe. Et je demeure seul, comme [l'anneau de fer.?» Avec la publication du Dernier Pli des neuf voiles, Montesquiou espérait le triomphe posthume de ses uvres poétiques, tandis que ses mémoires - qui, eux, ont été édités - assureraient sa renommée en tant que chroniqueur de son temps. Jaloux de son protégé Marcel Proust, désormais couronné de gloire et d'honneurs, Montesquiou se souvient amèrement des temps où son jeune disciple s'initiait auprès de lui aux arcanes de la haute société et aiguisait ses aspirations littéraires. Les deux hommes accusent en 1905 le deuil d'une mère vénérée et d'un compagnon irremplaçable, qui les unit étroitement. Proust a par la suite fameusement sacrifié son amitié avec le comte pour son grand uvre, exposant sans pitié ses vices au travers du baron de Charlus, en qui Montesquiou s'était aisément reconnu malgré les dénégations de l'écrivain. Leurs caractères capricieux et la réclusion de Proust eurent raison de cette amitié fraternelle, qui influença néanmoins grandement le style et la substance de la Recherche du temps perdu. Passées ses déceptions avec les littérateurs, Montesquiou se montre plus clément avec les poètes, et notamment l'inconstant D'Annunzio avec lequel il eut des relations troublées, mais aussi Paul Verlaine dont il fut proche durant les dernières années de l'auteur des Poèmes saturniens. Dans une version tapuscrite avec corrections manuscrites du «?Sonnet anniversaire?», marquant les 25 ans de la mort du clochard céleste, il mentionne sa destructrice et paroxysmique relation avec Rimbaud?: «?Ce hasard t'a conduit en de [tristes méandres?; Les uns furent [cruels, à force [d'être tendres?; Les autres [furent beaux, [à force d'être [amers?». L'ensemble manuscrit contient également des hommages aux icônes artistiques du Tout-Paris, les acteurs Charles Le Bagy, Ida Rubinstein, Réjane, mais surtout Sarah Bernhardt, le corpus de Montesquiou s'enrichissant de deux poèmes jusqu'alors inconnus dédiés à l'actrice. Proche du cercle des inverties, Montesquiou multiplie également les offrandes poétiques à ses muses aux penchants lesbiens. Le «?premier voile?» du manuscrit renferme le tout premier poème encore inédit dédié à la poétesse Lucie Delarue-Mardrus, amante de Nathalie Clifford-Barney, qui avait fameusement éconduit le jeune Philippe Pétain. Elle fut rivale d'Anna de Noailles dans les affections de Montesquiou, qui consacre également un poème à cette dernière. Oscillant entre admiration et haine de la gent féminine, on retrouve des sonnets dédiés aux grandes personnalités qui l'entourèrent, telles la marquise de Casa-Fuerte, Mme Edmond Rostand, la princesse Bibesco, la comtesse Piccolomini, mais aussi des vers au vitriol sur les courtisanes célèbres, la Pompadour («?Elle est épouvantable en même temps qu'exquise?», («?Deuxième voile?»), ou encore la Païva «?la belle Juive qui s'empare de Paris / Pour y faire un choix sinistre de maris?» («?Deuxième voile?»). Le «?seigneur des Hortensias?», signe ses adieux au travers de centaines de feuillets manuscrits inédits et dévoile une pièce de sa demeure poétique encore inexplorée. Son personnage de fiction a longtemps fait de l'ombre à sa qualité d'auteur, qui retrouve sa juste place dans cet exceptionnel ensemble perdu depuis un siècle. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎MONTESQUIOU Robert de‎

Reference : 83347

(1911)

‎Immodeste lettre autographe signée de Robert de Montesquiou à Henri Lapauze concernant son dernier ouvrage : "... et voici que Jacques Blanche vient de s'y mettre - quinze ans trop tard ! Quel dommage qu'il ne m'ait pas consulté sur l'institut. Je l'aurais trouvé, car mon génie à moi, il ne faut pas le défier... Dominique jugé par Jacquot. "‎

‎S.n., S.l. 16 mai 1911, 31x19,5cm, 3 feuilles.‎


‎Lettre autographe signée du comte dandy, 56 lignes écrites à l'encre noire sur trois feuillets, adressée à son ami et bibliographe le critique Henri Lapauze évoquant notamment une oeuvre d'Ingres en sa possession, remerciant aussi son correspondant pour ses critiques toujours lucides et bienveillantes à son égard. "16 mai 911, Cher ami, merci pour le magnifique volume, au sujet duquel je me félicite (sans trop insister...) que votre catégorique réponse de l'autre jour, sur la non-participation des non-contemporains, à votre index me permette de n'avoir pas à vous adresser le beau reproche que j'avais préparé, non sur "Phidias absent" puisqu'il y est... mais sur moi-même oublié. Quand, donc, vous en serez à l'index en vie, je suis bien sûr que, dans votre équité non moins que dans votre estime méritée vous croirez, justement, devoir faire une part à l'homme qui a publié, il y a quinze années, cet essai qu'il juge mui-même aujourd'hui, insuffisamment respectueux, à l'heure où les jeunes gens ont trouvé ce titre pour Ingres "un maître sans génie". Tout de même, je ne doute pas que, sous l'enveloppe insuffisamment libérée, du style (n'oubliez pas qu'il y a quinze ans) la documentation ne vous semble assez forte, et le jugement assez expressif, pour un temps où vous ne nous aviez pas facilité la chose, avec tant de révélations, qui sont votre gloire. Je le répète, mon cher Lapauze, le mot ne me semble pas trop fort, pour l'admirable monument, élevé par vous au génie des génies, dans votre ouvrage, si noblement animé, mieux que de la ferveur d'un compatriote, d'un concitoyen, disons le si joli titre, disons d'un "pays". Votre lecteur et ami Robert de Montesquiou. (et voici que Jacques Blanche vient de s'y mettre - quinze ans trop tard ! Quel dommage qu'il ne m'ait pas consulté sur l'institut. Je l'aurais trouvé, car mon génie à moi, il ne faut pas le défier... Dominique jugé par Jacquot. " Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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