Paris, 17 ventôse an 9, 1801 in-4, 1 pp. papier bleuté, vignette gravée.
Lettre du 17 ventôse (8 mars 1801) probablement adressée au chef dépôt général de la guerre, le général Clarke, concernant la préparation de cartes :"Je vous renvoye, citoyen, la carte du golphe de Tarente pour être collée sur toile, comme toutes celles que le citoyen Hastrel m'a déjà fait parvenir. on pourra la couper comme l'a été la carte du Tyrol."Le général d'Hastrel (1766-1846), ancien officier du cabinet historique et topographique (1796) et dernièrement chef d'état-major de Massena en Suisse (1798), avait été nommé au dépôt de la guerre en 1800 ; il n'y restera que peu de temps, employé dès juillet 1801 à l'Armée du Midi, tandis que Clarke était remplacé par le général Andréossy. Au bureau topographque, Louis Cuviller-Fleury était un proche intime de Louis Bonaparte. Il est le père de Alfred-Auguste Cuvillier-Fleury, futur académicien, précepteur puis secrétaire du duc d'Aumale.Belle vignette avec mention de "Bonaparte 1er Consul de la République".
Phone number : 33 01 43 26 71 17
4 pages in-8, Paris, 1er juillet 1972 et s.d., du 3 janvier 1973. Armand Cuvillier (1887-1973) vient d'achever le troisième volume de son grand oeuvre le "Manuel de sociologie" qui avait commencé de paraître en 1950. Il remercie son correspondant pour son compte-rendu, dont il accepte avec humilité les réserves ou les critiques. La lettre suivante est écrite peu de temps avant sa mort : victime d'une attaque d'hémiplégie, Armand Cuvillier s'excuse de ne pouvoir renseigner son correspondant au sujet de citations d'Alain et de Proudhon.
Michel Lévy frères, Paris 1852, 11,5x19cm, 2 volumes reliés.
Edition originale. Reliures en demi maroquin vert sapin à coins, dos à cinq nerfs ornés de doubles caissons et de filets noirs, monogrammes dorés de Gabriel du Tillet en queues des dos, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, têtes dorées, coins légèrement émoussés, un coins supérieur du second volume émoussé, reliures de l'époque signées Petit successeur de Simier. Agréable exemplaire. Notre exemplaire est enrichi d'un envoi autographe signé d'Alfred-Auguste Cuvillier-Fleury à (Gabriel) du Tillet sur un billet qui a été relié après la page de titre du premier volume. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Michel Lévy frères, Paris 1869, 11,5x18,5cm, relié.
Edition originale. Reliure en demi maroquin vert sapin à coins, dos légèrement éclairci à cinq nerfs ornés de doubles caissons et de filets noirs, monogramme doré de Gabriel du Tillet en queue du dos, quelques petites traces de frottements sur le dos, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, tête dorée, coins légèrement émoussés, reliure signée Canape-Belz Exemplaire quasi exempt de rousseur. Hommage autographe signé d'Alfred-Auguste Cuvillier-Fleury. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Michel Lévy frères, Paris 1869, 11,5x18,5cm, relié.
Edition originale. Reliure en demi maroquin vert sapin à coins, dos légèrement éclairci à cinq nerfs ornés de doubles caissons et de filets noirs, monogramme doré de Gabriel du Tillet en queue du dos, traces de frottements sur le dos, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, tête dorée, coins supérieurs émoussés, reliure non signée. Exemplaire quasi exempt de rousseur. Envoi autographe signé d'Alfred-Auguste Cuvillier-Fleury à son ami Gabriel du Tillet. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Michel Lévy frères, Paris 1854, 11,5x19cm, 2 volumes reliés.
Edition originale. Reliures en demi maroquin vert sapin à coins, dos à cinq nerfs ornés de doubles caissons et de filets noirs, monogrammes dorés de Gabriel du Tillet en queues des dos, un mors très légèrement fendu en tête, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, têtes dorées, coins légèrement émoussés, un coins supérieur du second volume émoussé, reliures de l'époque signées Petit successeur de Simier. Agréable exemplaire en dépit de quelques rousseurs, essentiellement en début et fin de volume. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Michel Lévy frères, Paris 1855, 11,5x18,5cm, relié.
Edition originale. Reliure en demi maroquin vert sapin à coins, dos à cinq nerfs orné de doubles caissons et de filets noirs, monogramme doré de Gabriel du Tillet en queue du dos, un mors très légèrement fendu en pied, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, tête dorée, coins légèrement émoussés, reliure de l'époque signée Petit successeur de Simier. Agréable exemplaire en dépit de quelques légères rousseurs. Notre exemplaire est enrichi d'une lettre autographe datée et signée, d'une page, d'Alfred-Aguste Cuvillier-Fleury à son amiGabriel du Tillet. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Michel Lévy frères, Paris 1863, 11,5x19cm, 2 volumes reliés.
Edition originale. Reliures en demi maroquin vert sapin à coins, dos à cinq nerfs ornés de doubles caissons et de filets noirs, monogrammes dorés de Gabriel du Tillet en queues des dos, un mors très légèrement fendu en tête, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, têtes dorées, coins très légèrement émoussés, reliures de l'époque non signées mais attribuables à Petit successeur de Simier. Agréable exemplaire en dépit de quelques rousseurs, essentiellement en début et fin de volume. Agréable exemplaire. Envoi autographe signé d'Alfred-Auguste Cuvillier-Fleury à Gabriel du Tillet. - Photos sur www.Edition-originale.com -
2006 Editions Jacob Duvernet, 2006, in-8 broché, couverture souple d'édition illustrée couleurs. 178 pages. Un cahier central de photographies en noir et blanc. Avec la participation de Jean Paul Brouchon. Préface de Christain Prudhomme. Bandeau d'édition " les mémoires inédits du vainqueur d'Eddy Merckx". Bel exemplaire enrichi d'un envoi autographe de Bernard Thévenet.
1889 P.IMP.CHAIX 1889,In-8, broché,12p.tiré à part du journal l'Hygiéne,couverture salie avec envoi auteur,
Bruxelles Office Du Livre 14x22,5 359 pages - broché - non coupé - envoi de l'auteur - trés bon etat
Très bon Signé par l'auteur
[Imprimerie de J. H. Ed. Heitz] - CZERNICKI, Auguste, du Cannet, près Cannes (Alpes-Maritimes), Elève de l'Ecole du Service de Santé Militaire
Reference : 48791
(1867)
1 vol. in-4 br., Imprimerie d'Ad. Christophe, Strasbourg, 1867, 43 pp.
Etat très satisfaisant (mouill. en queue). Envoi de l'auteur au docteur Ducourneau. L'Ecole Impériale du Service de Santé Militaire de Strasbourg fut instituée 1856 par Napoléon III et formera près de 1054 médecins pendant ses 14 années de fonctionnement.
[Cèline] Lucien DESCAVES - [Paris 1861 - 1949] - Ecrivain français
Reference : 33313
(1810)
1810 1 page in4 - Trés bon état - On joint une carte de visite autographe signée de L. Descaves à Jacques Deval - remerciements -
Il espère sa venue à Paris ce mois-ci - Il n'a de libre que le samedi - "Céline s'est invité à déjeuner" - Il aimerait qu'il se joigne à eux - [Lucien Descaves avait regretté la non attribution du Goncourt au Voyage au bout de la nuit] -
Paris, Charpentier, 1881. In-12, broché, 346 pp. Edition originale avec une lettre autographe de l'auteur écrite en novembre 1915. Quelques rousseurs, plat supérieur insolé, dos cassé.
Dans la lettre l'auteur prend des nouvelles d'un ami. Il s'inquiète pour lui "au milieu de toutes ces secousses administratives". Puis il lui parle brièvement de son futur ouvrage "Heures de Guerre" (qui s'est peut-être appelé ensuite "Sonnet de guerre"), pour dire qu'il attend des sujets nouveaux pour le continuer. Enfin, il parle d'une petite "note finale" qu'il a écrit en attendant et qui l'amuse beaucoup, puis rend hommage à la femme de son ami et signe la lettre.
1 p. sur 1 f. in-4
Lettre autographe de Céline à Gen Paul, écrite depuis Camaret dans le Finistère et envoyée le 10 juin 1941 (enveloppe jointe). Il décrit à son ami peintre ses craintes pour les futures hausses de prix de l'alimentation dues à la guerre. Il déclare que son lieu de villégiature "a été un peu bombardé" malgré cela "Rien de tragique. Il ne se passe rien de sensationnel. " L'auteur et l'artiste étaient amis depuis 1932, année de la publication du Voyage au bout de la nuit. C'est Céline et son éditeur Denoël qui demandèrent à Gen Paul d'illustrer ses textes. L'auteur aurait même assisté à des séances de travail dans l'atelier de l'artiste. La relation deux hommes fut houleuse, faites de brouilles et de réconciliations. Dans son Féérie pour une autre fois I et II (parus respectivement en 1952 et 1954) Céline inventa le personnage de Jules Larpent, peintre et sculpteur cul-de-jatte, fondé sur la figure de Gen Paul dont l'une des jambes fut amputée lors de la Guerre 1914-1918. Mais l'auteur l'y mis en scène avec une telle acidité, accusant celui-ci de l'avoir laissé tomber après la fin de la Seconde guerre mondiale, que la rupture entre les deux hommes fut définitivement consommée. Voir photographie(s) / See picture(s) * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du mardi au samedi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer, certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
1923 Brive, Imprimerie Catholique, 1923. In-8 (228 X 150 mm) demi-chagrin havane, dos cinq nerfs, pièces de titre chagrin grenat, tête dorée, couverture conservée (reliure de l'époque) ; XIV-171 pages, (1) page, (2) ff., 4 planches hors-texte. Traces de frottements aux nerfs et à la coiffe supérieure.
ÉDITION ORIGINALE imprimée sur papier vergé et ornée de 4 PLANCHES hors-texte sur papier couché. JOINT une LETTRE AUTOGRAPHE signée de l'auteur adressée à «Monsieur le député » [Philippe-Michel Labrousse (1847-1910)], une page sur un feuillet double, datée du «21 juillet 90 ». Coupure de journal collée sur le premier feuillet blanc, extraite de "La Croix" du 1er mars 1931, relatant la vie de Jean-Baptiste Célérier, curé de Mallemort, après l'annonce de son décès. SÉDUISANT EXEMPLAIRE, bien relié à l'époque. NICE COPY. PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST.
Phone number : 06 21 78 12 79
s.d. et 1812. 4 pp. 1/2 in 8°,
– À Laurent Barbé : “je t’attends à dîner demain jeudi, n’y manque pas, nous dînerons chez moi en tête à tête ou peut-être avec Mr de Villlenave. Viens de bonne heure. J’ai horriblement souffert depuis que je ne t’ai vu, je n’ai pas quitté mon canapé. Je suis un peu mieux ce matin, je n’ai vu personne de ma famille. Si tu y passes avant de venir chez moi ne manque pas de leur faire des reproches à tous. [...]»– À M. le baron Méchin, préfet du Calvados. 5 eptembre 1812: «Je présume que c’est par coquetterie que vous n’avez pas voulu répondre dans la meme langue que moi lorsque vous savez me convaincre d’une manière si gracieuse que votre prose est encore plus séduisante que les plus jolis vers. J’ai besoin de vous dire que parmi les suffrages que l’indulgence m’a quelquefois fait obtenir le vôtre est un de ceux qui me flattent le plus parce que c’est réunir à la fois celui de l’homme savant et de l’homme aimable. Je ne suis point étonnée que votre génie se soit exercé à traduire la satire sur les femmes de ce caustique Juvénal. Vous avez voulu montrer ce que peut un habile avocat plaidant contre la plus belle cause. En suivant vos seules inspirations vous nous eussiez été plus favorable. C’est un devoir que vous imposait la reconnaissance car vous êtes toujours sûr de compter au nombre de vos plus zélés partisans le sexe le plus délicat à la tête des objets remarquables que j’ai rencontré dans trois parties du monde. [...]”– LA à M. Villenave: «Il faut absolument exiger que le départ se fasse à votre bureau, la renommée suspendue n’a pas le droit de rien faire porter à la poste, il faut que ces messieurs envoient leurs bandes à votre imprimerie et que M. Guibert (?) éditeur responsable préside au premier départ et aille de grand matin à l’imprimerie. [...]»
Paris, 20 septembre 1814. 2 pp. in 8°, adresse au dos.
Elle lui adresse un mandat de 230 piastres à l’ordre de M. Nogent (mandat joint, 1 p. in 8°) et lui demande de le porter à son compte «comme héritière de nos père et mère. Ces petites sommes adoucissent ma situation… Je ne doute pas que les dettes de la succession ne soient entièrement payées… marque-moi la somme annuelle sur laquelle je puis compter car j’ai le plus grand besoin d’un revenu… Je t’enverrai par une occasion sûre une tragédie et une pièce de vers imprimée dans le Mercure de France sur le retour des Bourbons…»
Genève, Galerie Sonia Zannettacci, 1986. Grand in-8 broché, couverture argent ornée du fac-similé de signature de l'artiste en relief. Illustré de photographies in-texte en noir et en couleurs.
Exemplaire agrémenté d'un envoi autographe signé de César sur l'une des photographies, qui se prolonge en dessin complétant l'oeuvre reproduite. Publié à 1000 exemplaires.
Gallimard, 1933, 1 volume de 120x190 mm environ, 220 pages, broché. Un des exemplaires du Service de Presse, avec un envoi d'Eugène Dabit. Dos recollé avec plis, sinon bon état.
Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
Paris Gallimard 1939 1 vol. in-8, demi-maroquin havane, dos à nerfs, tête dorée, non rogné, couvertures et dos conservés (Alix), 358 pp. Édition originale. Un des 45 exemplaires numérotés sur vélin pur fil Lafuma-Navarre, seul tirage en grand papier. Exemplaire truffé d'une belle correspondance sentimentale inédite comprenant 6 lettres autographes signées d'une écriture très dense (10 pages in-8, s.l., 7 mars au 26 mai 1935) adressée à une mystérieuse "Domenica" qui apparaît dans le Journal intime sous les initiales P.G.Le 7 mars 1935, Dabit quitte le port du Havre pour rejoindre Southampton et revient sur la soirée qu'il a passée la veille avec sa correspondante : "C'est un souvenir pareil que celui que vous laisse un songe. Et, cependant, bien précis. Je connais trop ces rues, ces quartiers, pour ne pas les revoir, plongés dans la nuit. Mais ils m'apparaissent encore différents, à cause de vous. Quels promeneurs étrangers nous faisions dans ces rues désertes (...) Je voudrais être encore avec vous"... Le 4 avril, il a vu sa correspondante pour la quatrième fois : "Sans doute est-ce la lecture de mes romans qui vous a fait porter sur moi votre pensée. J'aurais pu ne pas être, ou très mal, "l'homme" de mes livres - que je ne prends au sérieux, ainsi que la littérature, l'art, que dans la mesure où ils m'aideront à vivre chaque journée." Il évoque la similitude d'esprit qu'il décèle chez sa correspondante et demande : "Et pourquoi donc résister à cette attirance ? Au nom de quoi ? à cause de quels principes ? quelles verrtus sociales ou morales ?" ; et d'ajouter : "Je voudrais que mes lettres, moi-même, vous fassent penser, fut-ce très faiblement, qu'il n'est pas absolument vain de continuer à vivre, même quand on a perdu ce qui vous fût et vous restera le plus cher dans cette vie terrestre (...) Peut-être vivrons-nous encore quelques mois, une année, plus, je ne sais. Et si nous vivons, nous irons ensemble plus loin sur notre route"... Le 16 mai, il évoque son prochain (et ultime) roman, La Zone verte : "J'ai fini de corriger les 200 pages de mon roman (...) Je ne sais plus qu'en penser, il ne m'appartient plus ; je pense qu'il garde tout de même quelque chose de mon désir et de mon amour". Il se réjouit de revoir sa correspondante le samedi suivant. Le dimanche 26, il décrit avec moults détails pittoresques une longue flânerie à la porte des Lilas et regrette : "J'aurais tant souhaité que vous fussiez là... que vous plongiez dans ce bain"... Eugène Dabit disparaîtra prématurément dans sa trente-huitième année l'été suivant au cours d'un voyage en U.R.S.S. Très bel exemplaire.
6
Nrf, Paris 1930, 12x19cm, broché.
Edition originale, un des exemplaires du service de presse. Précieux et bel envoi autographe signé d'Eugène Dabit à Henri Béraud : "Galtier-Boissière m'avait dit que vous aviez aimé l'Hôtel du Nord. Je vous envoie mon second livre. Comme avec le premier, vous ne sentirez que de vous, je le souhaite, aimant naturellement le monde que vous aimez..." Deux accrocs en tête et en pied du dos, légères déchirures marginales sur les plats, quelques petites rousseurs. Provenance : de la bibliothèque rétaise d'Henri Béraud. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Paris Gallimard 1934 1 vol. broché in-4, broché, 256 pp. Édition originale. Un des 16 exemplaires de tête réimposés sur vergé Lafuma-Navarre comprenant un bel envoi de l'auteur à Suzanne et Jean Raoul-Duval, assorti d'un grand portrait original à la plume du héros du livre (un petit bourgeois compassé), avec cette note "Le prochain sera plein de soleil !", en référence à son livre, "L'Ile", publié quelques mois plus tard et situé aux Baléares, loin des faubourgs de Paris ! Brunissure à un feuillet (p. 210-211) et dos très légèrement passé, sinon bel exemplaire.
7
Paris Gallimard 1934 1 vol. relié in-4 tellière, demi-maroquin marron à gros grain, dos à quatre fins nerfs, plats de papier marbré, tête dorée, non rogné, couvertures et dos conservés (Honnelaître), 256 pp. Édition originale de cette fiction tendrement caustique qui retrace en quatre jours (de son décès à son enterrement) la vie d'un mort. Un des 16 exemplaires de tête réimposés sur vergé Lafuma-Navarre, celui-ci truffé d'une lettre autographe signée de Jean Paulhan adressée à l'auteur (1 p. in-8 à l'en-tête imprimé de la Nrf, s.d. "Mardi") mentionnant l'ouvrage : "Je lis le Mort tout neuf, que je trouve très plein, très dru". En parfaite condition.
7
[Chez E. Quentin, A la Librairie Blériot] - DABOT, François, Fursy & Henri
Reference : 61611
(1899)
2 vol. in-12 reliure pleine percaline marron, reliure signée Henry-Joseph, Chez E. Quentin, Péronne, A la Librairie Blériot, chez Henri Gautier, Paris, s.d. [ circa 1899 ], 84 pp. ; 120 pp. et 1 f. Rappel des titres : Registres, Lettres et Notes d'une Famille Péronnaise [Suivi de : ] Lettres d'un Lycéen et d'un Etudiant de 1847 à 1854, pour faire suite aux Registres, Lettres et Notes d'une Famille Péronnaise
Rare ensemble réunissant les deux ouvrages en édition originale, chacun d'eux enrichi d'un envoi signé de l'auteur : "Hommage respectueux à Mr. de Chantepie de mon petit livre de raison" et ""très respectueux de mon souvenir de Louis le Grand, à M. de Chantepie, l'un de ses plus brillants élèves". Le premier titre est enrichi d'une belle note autographe du grand bibliophile Gustave Mouravit : "Les publications de l'avocat Dabot, non mises dans le commerce et fort curieuses, sont d'une excessive rareté. Je possède, avec celui-ci, les "Lettres d'un Lycéen", qui y font suite. L'un et l'autre exemplaire portant un intéressant envoi autographe à Mr. de Chantepie". En fin du second titre, on trouvera une lettre du Directeur du "Journal de Péronne" adressée à Gustave Mouravit, évoquant ces ouvrages d'Henri Dabot ("Depuis longtemps ils sont épuisés, lui même payant 10 fr. l'exemplaire à tous les bouquinistes qui parvenaient à lui en rapporter". Bon exemplaire de ce livre de raison qui couvre la première partie du XIXe siècle, et de son complément, l'ensemble provenant de la prestigieuse bibliothèque du fameux bibliophile Gustave Mouravit (1840-1920), notaire à Aix-en-Provence (il fut le notaire de la famille de Cézanne) puis établi à Marseille, avec son charmant petit cachet d'ex-libris à l'encre violette aux initiales M. et G (à l'envers).