Terrain Vague, Eric Losfeld, 16 rue de Verneuil Paris in-8° Oblong, couverture souple bleue et titre en noir en caractères typo augmentés, pagination polychrome pastel, 75 pages en papier fort agraffées -Tirage limité à 340 exemplaires ( 126 ), -Ce receuil tiré nominativement est signé de la main de Bernard Lorraine.I
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Très intéressante correspondance de Lorrain avec l’auteur du Satanisme et la magie, qui deviendra un spécialiste de l’occultisme, des sectes ésotériques, etc. D’ailleurs n’est-ce pas lui qui exorcisera Lorrain de ses mauvais rêves engendrés dans l’appartement hanté de la rue de Courty ? À propos de hantise on parle volontiers de châteaux, de manoirs ou encore de maisons hantés mais plus rarement d’appartements hantés ? Jules Bois fut également lié à Huysmans. On peut voir aussi dans ces lettres que Lorrain n’hésite pas à donner un coup de pouce à un jeune confrère en journalisme, venu de Marseille, pour forcer les portes des rédactions parisiennes… ? “Voulez-vous nous faire l’amitié à ma mère et à moi de venir dîner mercredi en Auteuil. J ’aurai quelques femmes et vous entendrez de la musique d’un de mes amis, élève de César Franck. (…) Vous verrai-je lundi dans l’atelier d’Hopkins ?… (dimanche 17 juin [1888]). Vous êtes vraiment bien gentil, mon cher Bois, mais je traversais Paris à la vapeur et j ’avais tant à faire ; mon médecin, (…) — Magnier, l’Écho, Magnier et mon notaire… Il n’est rentré rue de Courty qu’à 8 h du soir, je m’y couchais pour me décarapater mardi à 8h1/2 de façon à pouvoir rentrer dîner et coucher. Il n’a pu voir Roques mais le verra la semaine prochaine et tâchera de faire entrer Bois au Courrier français dans de bonnes condition… En attendant bon courage et merci, je vais un peu mieux mais mon médecin veut m’envoyer aux eaux, et cela m’embête. [1888] ? Il lui demande de passer à L ’Évènement pour récupérer le 1er no auquel il a participé : celui du jeudi 6 janvier 1887 dans lequel il a fait le portrait de Madame Aubernon (intitulé Comtesse d’Escarbagnas). Ce sont les Buloz de la Revue des Deux Mondes, les vrais Buloz qui affriolés par les portraits de l’Écho ont demandé à lire ce portait de début. Il est bien imprimé dans L ’Oratoire, mais je n’ai plus un seul de ces volumes. (…) J ’ai lu vos aménités à mon endroit dans vos Petites Décadences, merci — très réussi d’ailleurs, cette photographie aquarellée… Je continue à aller mieux, cet air et ces bains sulfureux me retapent, mais que ce pays est ennuyeux… rien, rien à voir, que le paysage et il n’est paysage qu’à une lieue. Pas une femme à regarder, des laideurs et la pire des laideurs, la laideur insignifiante. (…) Il souhaite rentrer à Paris… je viens d’écrire dans ce sens à Roques à la seule fin d’obtenir un [?] qui me permette de revenir me retaper à Paris. (Fécamp, 19 août [1890]). ? Le malheur est, mon cher Bois, que j ’ai quitté Paris, que je suis encore ici pour huit jours, aux eaux de Poissy, et que je traverserai Paris comme une ablette le 2 ou 3 août prochain pour aller m’échouer à Trouville ou aux Sables-d’Olonne : j ’attends une lettre qui en décidera. Il lui dit d’aller à l’Évènement… J ’ai tout lieu de croire que le Fol Edmond [Magnier] accueillera et prendra votre Lombardement ( ?) et peut-être vous commandera [d’] autres chroniques, etc. Vous serez prévenu quand je traverserai Paris et je vous promets une heure de bonne causerie… (20 juillet 1891). ? Mon cher Bois, un service, (…) voulez-vous me servir de secrétaire demain mercredi et jeudi dans la soirée, il m’arrive un gros ennui — un abcès en formation sous l’aisselle droite, aujourd’hui ça va mieux, mais demain j ’ai grand peur de ne pouvoir me servir de mon bras — et j ’ai besoin de lire mon conte demain à l’Écho (…) demain je vous dicterai mon conte… Il le félicite pour sa chronique. (22 juillet 1890) ? … je vous avais invité à déjeuner pour ce matin avec le jeune Paul Fort. Sans nouvelle de vous il faut croire que ma lettre ne vous est pas arrivée…!!! J ’ai mercredi à dîner Huysmans, Talmeyr, Tailhade et quelques amis ; si vous n’avez rien de mieux à faire, venez donc passer la soirée vers 9 heure et BATAILLE / BIELYn º?1292priez Gabriel Mourey de venir… on ésotérismera, on larvera, etc. Un mot si oui… (10 avril 1892) ? Non, pas vendredi ; cela m’est impossible… je repasse vendredi en appel… et lundi je suis obligé de quitter Paris pour affaires, donc à mon retour je vous ferai signe pour que vous m’ameniez le Paul Fort, ne vous tracassez pas pour venir à Auteuil avant mon retour. Les songes commencent à me laisser en paix, j ’en ai encore eu un dimanche et depuis… je respire ; je vais peut-être dès que je le pourrai aller passer un mois à Marseille, cela me remettra, le soleil et le ciel bleu. Si vous voyez l’heureux Mourey rappeler lui bien que je voudrais bien aussi ma pantomime, que diable ! (9 septembre 1892). ? 1 carte sur papier bleu foncé [à Jules Bois] (particulièrement difficile à déchiffrer). Luchon, ce mercredi matin, J ’ai reçu l’Éternelle [L ’Éternelle Poupée, roman de Jules Bois, publié en 1894], merci, Vous arrangez bien les autochtones de Marseille et comme vous avez tort, ils sont si rompus au stupre si unanimement immoraux et gourmands de sensations, ce n’en sont plus des êtres humains mais des animaux à la fois apprivoisés, sauvages et corrompus… Comment je révolutionne Paris, c’est que Paris n’a rien à faire. Sarcey m’a décerné un brevet de jeunesse, joie !!! (…) Astarté me reprend j ’ai fait ici une rencontre inouïe, un Syrien, le plus gros joueur de baccarat du casino, où je ne parais jamais, grec (?) et aventurier, j ’en suis sûr très lévrier de Smyrne et auquel j ’indique dans l’ombre les portes… Tous les soirs nous soupons ensemble lui au champagne moi à l’eau de Smyrne et j ’arrive à le rendre littéralement fou ! Il ne sait plus sur quel pied danser [fin juillet 1894]. ? Merci, mon cher ami, de votre bonne lettre, elle m’arrive comme la manne dans le désert car je m’ennuie ferme et dense dans cet élégant et futile Luchon. Mon Syrien est parti, terrifié par la publication des mémoires d’Ardisson avec pour moi une belle haine flambant sourdement, je me suis gardé à carreau tout le temps et la présence de Gailhard de l’Opéra à mon hôtel et de quelques femmes galantes de lettres, comme la Saxebey, ne suffisent pas à me désenspleener l’esprit… et je suis là jusqu’au 31 août. Poor Yorick, plaignez-moi. ? Il a fini L ’Éternelle Poupée (…), c’est le milieu que j ’aime le moins. Je le trouve un peu Pandemonium et Péladanesque, cette Aglaonis me déconcerte, mais j ’ai beaucoup aimé Reine Chantil et Astarté, singulière coïncidence, cette Astarté est une figure qui m’obsède depuis quelques mois ; les fragments du Manuscrit dont vous avez aimé les (…) étaient écrits depuis deux mois déjà, ils l’avaient déjà depuis le 1er juin au Journal et la suite est la recherche menée de cette Astarté dans l’Orient personnifiée par la petite statuette noire meurtrière au sexe en tête de mort. Comme on se rencontre — (suite illisible). J ’ai réuni le bal du Courrier et le Prince Alcyon et le baron de Regulus…, chose étrange c’est vers Poissy son douloureux passé de folie et d’éther que je me sens attiré depuis le départ du haïssable et haineux Syrien (1er août 1894). ? En toute hâte envoyez-moi les noms exacts de deux amies de Krisna et si vous pouvez tout le délicieux passage. C’est pour mon prochain Raitif, il me faudra cela demain avant midi au plus tard… [17 fév. 1895]. ? J ’allais vous écrire mon cher Bois, votre passage du berger Krisna m’est arrivé trop tard, le Raitif retardé jusqu’à hier matin venait d’être achevé et remis à la poste. Bodinier est étonnant, je cite dans un seul Raitif sa Bodiniere et il se déclare mécontent pour avoir constaté la laideur gargouillesque de son public femme, il y en avait de terribles, savez-vous, samedi, j ’en suis rentré malade, très impressionné, lisez plutôt mon Raitif et vous verrez que je suis très aimable : d’ailleurs ne suis-je pas votre ami (20 fév. 1895).
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1 page in-12 sur papier bleu, "45 rue d'Auteuil", "ce 6 juillet" et 1 page in-8 "Billancourt", "14 juillet". Dans le premier courrier, il espère croiser son correspondant rue Jacob, au 56, où se trouvait le siège de la maison Firmin-Didot. Dans le second, il s'excuse de ne pouvoir se rendre rue Jacob, retenu à la campagne.
Paris sans nom 1909 1 vol. Broché in-8, broché, 106 pp. Edition originale de cette correspondance adressée au directeur de la revue L'Evènement. Edmond Magnier (1841-1906), originaire de Boulogne-sur-Mer et élu du Var, est une figure haute en couleurs de l'affairisme républicain qui sera emprisonné pour corruption. Un des 68 exemplaires numérotés sur Hollande van Gelder Zonen, comprenant chacun une lettre autographe de Lorrain, seul tirage avec 32 exemplaires sur papier ordinaire. Notre exemplaire (n°42) contient la lettre 42, amusante carte recto-verso sur la question du divorce au théâtre... Dos très légèrement décoloré, sinon excellente condition. Rare.
Imprimé par Julien Crémieu Paris, 1909, in-8 broché, XV-106pp.-2ff. Edition originale tirée à 100 exemplaires non mis dans le commerce. Un des 68 premiers exemplaires tirés sur papier de Hollande Van Gelder (N°26) avec la lettre autographe portant le même numéro joint. Préface de Henri Chapouteau. Queques petites piqûres. Dos assombri un peu fané, une trace sur le premier plat de couverture. Bien complet de la carte-lettre du lundi 16 janvier 1888 dans laquelle Lorrain se plaint de l'absence de réponse du directeur de L'Evenement, Edmond Magnier. Lorrain collabore au journal l'Evènement de Janvier 1887 à Juin 1890. Les différents éditoriaux et surtout financiers, le manque de reconnaissance de l'éditeur, le pousseront à quitter ce journal pour Le Journal et surtout l'Echos de Paris qui lui proposaient des chroniques plus régulières et mieux rémunérées.
1 page in-16, marques postales au dos [Paris, 19 septembre 1898]. Pris par un travail urgent, il décale un rendez-vous.
carte in-16 obl. rédigée à l'encre noire par son secrétaire avec signature autographe et au verso des annotations manuscrites à la mine de plomb, Nice, 27 mai 1903. Il explique ne plus habiter à Paris et décline une invitation à l'atelier du peintre Karl Edvard Diriks. Il est très souffrant, "très surveillé par mon médecin des contre-coups de ma condamnation du 6". L'écrivain fait allusion à la plainte pour diffamation de la peintre symboliste Jeanne Jacquemin après la parution d'un portrait assassin dans Le Journal du 11 janvier 1903. C'est en partie pour financer cette longue procédure judiciaire et la lourde amende à laquelle il fut condamné que Jean Lorrain écrivit La Maison Philibert.
[Bibliothèque Internationale d'Edition E. Sansot et Cie] - LORRAIN, Jean
Reference : 57193
(1905)
1 vol. in-16 reliure demi-chagrin maroquiné vert, dos à 5 nerfs, couvertures et dos conservés, tête dorée, Petite collection "Scripta Brevia", Bibliothèque Internationale d'Edition E. Sansot et Cie, Paris, 1905, 121 pp. et 1 f.
Bel envoi de Jean Lorrain "A Dominique Folacci, ces heures de son pays".
Paris Ollendorff 1895 1 vol. Relié in-12, bradel percaline rouge, pièce de titre de basane noire au dos, VII + 316 pp. Édition originale avec un envoi autographe signé de l'auteur.
1 page et demie in-12 rédigée à l'encre noire par son secrétaire avec signature autographe, "Paris ce 2" [1906]. Il évoque un travail poétique... "vous savez, moi je ne fais plus de vers ; ce ne sont que des fragments. Ils ne vaudront pas ceux des autres, mais j'aurai fait preuve de bonne volonté ; je ne reçois plus le jeudi, je suis ici en pleines répétitions et n'ai plus que ce jour là pour respirer, lire un peu et écrire. Quand je serai sorti de ces ennuis, je vous ferai signe, à vous et quelques amis pour aller errer un peu sous les ombrages de St Cloud, dans l'or mourant du crépuscule". Enfin, il demande à recevoir un ouvrage, "si c'est celui des Visions, vous savez avec quelle joie j'y retrouverai les nymphes et satyres que vous évoquez et faites vivre si merveilleusement"...
1902 Paris, P.Ollendorff, 1902; in-12 broché de (6) - 366pp.. La page de titre porte en avant-titre Coins de Byzance. Couverture illustrée en couleurs, titre en rose sur noir au 1er plat, en noir au dos. La couverture illustrée est signée Vincent Lorant-Heilbronn. Jean Lorrain, dans sa dédicace imprimée, dédie son texte "A l'hypocrisie et à la lâcheté humaines, à la férocité des honnêtes gens, et à l'honnêteté des parvenus…" et poursuit "aux détracteurs farouches des vices dont ils ont vécu, je dédie ces pages de tristesse et de luxure…".
Edition originale sur papier d'édition ( il n'a été tiré que 10 grands papiers). Envoi autographe signé de Jean Lorrain sur la page de faux-titre : "A Madame Louise Desbordes / son ami: Jean lorrain/ Juillet 1902". Louise Desbordes (1848-1926) cantatrice et peintre symboliste, amie de Jean Lorrain, admiratif de sa peinture, est une des rares artistes à échapper aux habituelles critiques aiguisées et parfois pertinentes de Jean Lorrain envers ses contemporains. Couverture un peu défraîchie avec petites déchirures sans manque. (Reu-Bur) Je suis absente du 14 au 19 juillet. Vos commande seront enregistrées, mais nous ne pourrons pas y répondre avant le 20. Merci de votre compréhension et de votre patience.
1897 Paris Librairie Borel, "Nouvelle collection Guillaume - Lotus Bleu" 1897 1 vol. Broché in-32, broché, couverture illustrée, 235 pp. Edition originale illustrée de nombreuses compositions par Marold et Mittis. Dos un peu insolé, exemplaire "truffé d'une belle lettre autographe de Jean Lorrain a son amie Rachilde signée, Bougre lon ....invitation a diner avec ...le nonchalant Lebey...
Paris, Société d'éditions Littéraires et Artistiques, Librairie Paul Ollendorff, 1906. In-18 de 2 ff-302 pp, couverture imprimée, broché.
Première édition collective, en partie originale, ornée d'un portrait de Jean Lorrain en héliogravure. N. B. Brocéliande, conte en vers, musique de M. de Wailly a été représenté pour la première fois sur la scène de l'oeuvre, le 7 janvier 1896. ENVOI AUTOGRAPHE DE L'AUTEUR. Photos sur demande.
1 vol. in-12 br., G. Charpentier e E. Fasquelle, Paris, 1894, 67 pp.
Edition originale enrichie d'un envoi autographe signé de Jean Lorrain "à M. Emile Blorel avec tous les remerciements et la sincère gratitude de l'auteur de Maphinée (sic)". Etat satisfaisant (couv. abîmée avec manques en dos et presque entièrement débrochée).
Arché Milano 1983 In-12 carré ( 175 X 120 mm ) de XIII-192 pages, broché sous couverture imprimée. Très bel exemplaire, non coupé. +++
Presses Littéraires de France, Paris, 1952, une plaquette n-12 agrafée, couverture illustree, non paginée. 9 reproductions n&b imprimées sur papier couché, dont une illustrant la couverture. Edition originale de cette première étude sur Henri Goetz, liste des expositions et biographie de l'artiste. ENVOI autographe signé de l'auteur. Nombreuses rousseurs à la couverture, sinon bon état.
Paris Les Presses littéraires de France 1952 1 vol. broché plaquette in-12, agrafée, couverture illustrée d'une vignette contrecollée, 24 p. et 8 planches hors-texte. Édition originale avec un envoi autographe signé de l'auteur à Alain Resnais. En 1947, un des premiers courts métrages du cinéaste est consacré au peintre d'origine américaine, Portrait d'Henri Goetz. On joint un très carton d'invitation à une projection de ce documentaire (et de celui consacré à Hélion) par Les Amis de l'art, le 22 mai 1947. Exemplaire provenant de la bibliothèque d'Alain Resnais.
Paris, Aux Editions de L' Idée Libre, 1934 ; 1 volume in-8° broché, couverture crème imprimée en noir; 234pp. (6)pp.(catalogue).Couverture jaunie avec quelques piqûres, petit accroc au dos sans manque.Mention de 10ème édition sur la couverture.Volume 15 de la " Bibliothèque du Libre Penseur".
Envoi autographe signé de l'auteur daté de 1954, à l' occasion d'une Conférence faite à Bourges. ( GrG) Je suis absente du 14 au 19 juillet. Vos commande seront enregistrées, mais nous ne pourrons pas y répondre avant le 20. Merci de votre compréhension et de votre patience.
Paris Seghers, coll. "Poésie 52" 1952 1 vol. broché plaquette in-12, agrafée, couverture à rabats en couleurs sur fond crème, 35 pp. Edition originale. Envoi de l'auteur à G.-E. Clancier. Dos et couverture légèrement jaunis, sinon bon état.
Paris : Pierre Seghers (Collection "P.S."), 1952 - un volume in-12 (108x180mm) agrafé sous couverture imprimée en couleurs et rempliée, 35 pages - bon état - édition originale sur papier courant avec un envoi autographe signé de l'auteur adressé à Armand Monjo -
Créateur en 1939 de la collection "Poètes casqués", puis éditeur de la poésie de la résistance pendant la seconde guerre mondiale, Pierre Seghers (1906-1987) poursuit en 1948 le travail de publication des poètes français et étrangers avec la collection "P.S.". A raison de deux parutions par mois, ce sont plus de cinq cents recueils inédits qui seront publiées dans cette collection qui fera de Pierre Seghers le plus important éditeur de poésie au XXème siècle.
Lausanne Empreintes 1990 1 vol. broché in-12, broché, 38 pp. Edition originale. Tirage limité à 500 exemplaires numérotés, celui-ci avec un envoi de l'auteur à G.-E. Clancier. Très bon état.
1 vol. in-8 br., Sources in Western Civilization, Herbert Rowen, The Free-Press, New York, 1967, 359 pp.
Very good copy, signed by the author to the famous professor Jean Mesnard. De la bibliothèque de Jean Mesnard (1921-2016), l'éminent spécialiste de Pascal et de la littérature du XVIIe siècle, normalien, agrégé de lettres, professeur à la Sorbonne et doyen de l'Académie des Sciences Morales et Politiques.
Tananarive, Imp. Moderne de l'Emyrne, G. Pitot et Cie, 1931 ; in-8, demi-veau fauve à coins, dos à nerfs décorés de roulettes et filet dorés, pièce de titre havane (reliure de l'époque) ; 12, [4], pp. XVII-CXXVI, [4], 285 pp., [1] f. Errata.
Envoi autographe signé " A l'ancien Collègue et ami M. Bargone, Président du Tribunal de 1ère instance de Diego-Suarez. Affectueux souvenir de l'auteur. Tananarive le 30 mars 1933. A.Lota". Ouvrage complété de plusieurs notes manuscrites de l'auteur. M. Bargone, corse, est l'oncle de l'écrivain lyonnais Claude Farrère (né Bargone), grand ami de Pierre Louys, Victor Segalen et Pierre Loti, entre autres. Bel exemplaire.
Phone number : 06 60 22 21 35
1910 ca. 1910.
Il demande à sa correspondante de se prévoir un témoin de rechange. " Depuis cinq jours j'ai la fièvre sans cause connue : sans doute du paludisme dont j'ai fait collection dans les plus tristes pays de la Terre…".:
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Longue lettre adressée à René Doumic (1860-1937), homme de lettres et journaliste français couronné par l’Académie française en 1910 au fauteuil de Gaston Boissier.C’est sur un ton de reproche que Pierre Loti (1850-1923) s’adresse à René Doumic alors probablement directeur de la Revue des deux Mondes. Il se plaint essentiellement du traitement que l’on fait subir à son texte: «Depuis quarante ans que j’ai commencé d’écrire, on ne m’a jamais imposé le dixième des tortures que je subis à la Revue depuis une semaine, tous ces retripotages successifs, qui sont bien ce qu’il y a de plus fatiguant au monde…». Loti supporte assez mal les corrections que lui impose Doumic connu alors pour son rigorisme et son autorité en matière littéraire.Il accepte cependant de se plier en partie aux exigences de son interlocuteur en posant toutefois quelques conditions: «Ce serait détruire tout mon raisonnement et faire sourire, j’aime mieux couper la moitié de l’article que de me rendre ridicule. Voici donc l’article réduit et édulcoré.» […] «Je suis d’ailleurs pris comme dans un traquenard […] Vous allez me publier en mauvaise place, ce qui me sera très pénible. Je vous demande donc de mettre en tête de l’article un chapeau de 2 ou 3 lignes, disant que vous n’avez pu me donner la place que vous vouliez parce que le manuscrit vous est arrivé trop tard; avec cette dernière clause, je me soumets…».Tache brune à la troisième page et traces de pliure.