Rua Dom Aguirre 41, Centro
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Phone number : 11 993 805 830Paris, 1945, éditions du Pavois. In-4 de 330 x 270 mm, 245 pp., reliure plein vélin. Avec 43 lithographies de Jo Merry (pseudonyme de René Mérigeault), dont 12 hors-texte occupant une pleine page. L'un des 40 exemplaires imprimés sur papier Orient, celui-ci portant le n° 39. Exemplaire solide. Pages bien conservées, intérieur frais. Complet, avec tous les textes, lithographies originales et passages en typographie rouge, exempt de marquages. Quelques rousseurs aux tranches et gardes. Petits trous sans gravité sur l'extérieur des chasses et aux extrémités des mors. Paru pour la première fois en 1930 et encore réédité aujourd'hui, ce roman de flibuste est considéré comme l'un des meilleurs livres de son auteur. Les éditions du Pavois en ont fait une réédition luxueuse en 1945 avec 450 exemplaires sur papier de Rives, 40 exemplaires sur papier Orient et 10 pur chiffon. Si les exemplaires sur Rives se trouvent assez facilement, les exemplaires Orient sont beaucoup plus rares et recherchés.
Avec ses pages incroyablement fraîches, il fera honneur à toutes les collections d'amateurs de flibuste, d'histoire de France ou tout simplement de merveilleux.
Rio de Janeiro, Imprimerie nationale, 1948. Seule et unique édition. En français. Broché éditeur, in-8 de 21 x 15 cm, 103 pp. Couverture brochée rempliée. Dédicacé par l'auteur au stylo plume noir en page de faux-titre. Titres des poèmes et numéros de page en rouge, avec les numéros escortés de losanges divisés en quatre. Table des matières en fin d'ouvrage. Dessin de main offrant une fleur en quatrième de couverture. Livre de poèmes écrits en français par un auteur et poète brésilien, membre de l'Académie brésilienne des lettres, troisième occupant de la chaire numéro 5 de l'Académie brésilienne des lettres, élu le 14 novembre 1917 après Osvaldo Cruz, et reçu le 15 avril 1919 par Afrânio Peixoto. Neurologue et poète, il fut aussi membre de l'Académie nationale de médecine et présidera l'Académie brésilienne des lettres. Il a publié les recueils de poèmes Les Sept Douleurs et les Sept Joies de la Vierge, en 1929.
Dos et couverture rempliée usés, quelques rousseurs éparses. Exemplaire complet, dédicace peu courante, en particulier sur un ouvrage en français de ce francophile passionné.
Paris, A. Romagnol, 1905. Tirage de tête du format in-8 soleil, l'un des 130 numérotés, celui-ci portant le numéro 52. Plaquette in-8 de 217 x 144 mm pour 17 pp. Relié demi-maroquin havane à coins tirant sur l'anthracite, dos lisse avec nom d'auteur et titre en doré séparés d'un tiret entre deux demi-cercles dorés, fleurons gravés ton sur ton aux motifs feuillus, date en queue en doré. Plats reliés à la Bradel avec triple filet doré et papier à motif verdoyant et ocre-rouge. Gardes colorées marbrées au verdoyant turquoise. Gardes blanches, couverture originale conservée en bon état, avec mention des illustrations et gravures en couleur par Pierre Vidal et une gravure noir et blanc de l'auteur. Justification du tirage, livre imprimé sur 17 pp. + 10 illustrations montrées en deux états, noir et blanc puis couleur, en feuillets hors-texte. Texte illustré et encadré de filets verdoyants à motifs sobres. Nombreuses rousseurs au fil du livre. Papier en bon état, bloc de texte solidement relié. Somptueuse reliure d'art.
Rare tirage de la "Collection de l'Académie Goncourt" qui a permis de consacrer des plaquettes, chefs-d’œuvre de raffinement et de détail, à des nouvelles de Daudet auparavant publiées dans des recueils, La comtesse Irma étant issue du recueil Les femmes d'artistes publié chez Lemerre quelques années plus tôt.
Porto Alegre et Ouro Preto, Livraria Globo / Editora Mineira, 1921. Édition originale. Ensemble de poésies francophones et francophiles d'un juriste et poète brésilien. Plaquette in-8, 213 x 142 mm, 62 pp. Relié demi-tissu marron à coins, charnières à la Bradel, plats lie-de-vin. Dos muet. Couverture originale conservée avec un dessin représentant deux cygnes formant une lyre au milieu d'un grand soleil, surplombé du nom d'auteur en arrondi et du titre empiétant sur les rayons supérieurs du soleil, le tout encadrés d'un filet à arrondis et à motifs floraux, dans un mélange curieux d'esthétique art nouveau et de sobriété art déco. Page de titre avec mention de première édition et apostille de l'éditeur Globo. Envoi du fils de l'auteur, Alphonsus Filho, au contreplat de la page de titre. Longue dédicace à la plume bleue datée de 1962. Bandeaux, texte introductif en caractères gothiques. Premier sonnet dédicacé à Verlaine. De son vrai nom Afonso Henrique de Costa Guimarães (1870-1921), Guimaraens fut professeur de droit, procureur et juge. Hors sa carrière de juriste, ce francophile convaincu était aussi féru de poésie et se fit remarquer comme poète à la fois néo-romantique et symboliste. Il traduisit des vers de Mallarmé en portugais. La mort le faucha à cinquante ans pile, alors que ce livre était déjà chez l'éditeur, ce qui conduisit à une publication posthume. Son fils en a signé plusieurs exemplaires, dont celui-ci. En 1970, Carlos Drummond de Andrade rendit hommage à l’œuvre de Guimaraens pour le centenaire de sa naissance. Pauvre lyre a bénéficié plus récemment (2006) d'une réédition chez l'éditeur Cordes sur Ciel. Rousseurs en couverture, faibles rousseurs aux premières pages, à part ça intérieur frais.
Agréable exemplaire signé avec inspiration à un ami d'Alphonsus Filho.
Paris, Gallimard, 1927. Édition originale numérotée. L'un des 170 exemplaires sur vélin d'Arches, celui-ci portant le numéro 121. Grande brochure in-4 de 25,5 x 20 cm pour 40 pp. plus (2 ff.). Exemplaire de la Casa Garraux, la plus grande librairie française de São Paulo des années 1860 à la fin des années 1920, dont le tampon figure au premier contreplat. Deux feuillets non paginés, faux-titre, liste d'ouvrages du même auteur, page de croquis d'André Breton en fac-similé, page de titre avec traces du fac-similé en transparence, justification du tirage. Deux feuillets non paginés après le texte. Exemplaire en état moyen. Tache d'humidité en couverture près de la marge, dos usé, ensemble jauni (sauf le fac-similé), coupes latérales usées, coupes au bas des pages de hauteur variable, nombreuses rousseurs.
Importante édition originale de l'un des textes les plus recherchés du chef de file du surréalisme.
Neuchâtel et Paris, Ides et Calendes, 1945. Petit in-8 de 197 x 148 mm, 50 pp. Première édition dans le commerce, l'édition originale datant de 1938. Exemplaire de tête portant le numéro 3, soit non seulement l'un des 10 exemplaires sur Chine mais encore l'un des 3 exemplaires dits de passe, comme l'éditeur le signale à la main par une mention au crayon. Broché, couverture illustrée rempliée. Plat de couverture orné d'une vignette d'Henri Matisse. Lettrine rouge en début de texte, pagination en rouge au bas des pages.
En très bel état. Discret morceau d'adhésif à l'arrière de la coiffe, sinon solide et frais.
Paris, Garnier, 1920. Édition originale, l'un des exemplaires numérotés sur pur fil Lafuma, celui-ci portant le numéro 615. In-12 originellement broché, 202 x 147 mm pour 156 pp. Relié demi-cuir sombre grainé, dos lisse, nom d'auteur et titre en caractères d'imprimerie dorés, unique fleuron doré. Plats verts-de-gris, haut du plat de couverture insolé. Gravure de place de village par Gusman en frontispice. Nombreux bandeaux à travers l'ouvrage. Réparation en haut de page de faux-titre, charnière avant fendue, sinon bon état. Recueil de poésies de l'auteur, dédié à son frère Émile Garnier. "Colporter la nouvelle est sans conteste un art. Bavard comme une pie et fin comme un renard, Tel qui n'a de métier à la conter excelle. Il y met son amour, son esprit et son zèle. Sachant toujours au vrai, le comment, le pourquoi, Intrigant, agité, disert et jamais coi, Il poursuit, insinue, insiste, assaille, assiège, Il se fait diplomate et se sacre stratège. De la cave au grenier, de l'échoppe au château, Il court, va, vient, revient, couché tard, levé tôt, De faits à divulguer n'est jamais en disette, Et ne prend de repos qu'en lisant la gazette."
Bon, si ce n'est une réparation à la page de faux-titre. Relié d'époque.
Paris, Grasset, 1926. Édition originale. Tirage de tête, l'un des 10 hors commerce sur papier pur fil, justifié comme "Exemplaire pur fil H.C. VIII". Envoi autographe de l'auteur à Marinette Prado, épouse de son ami Paul Prado. In-12, 194 x 130 mm pour 362 pp. Relié plein maroquin havane avec charnières à la Bradel. Dos lisse, nom d'auteur et titre en caractères d'imprimerie dorés séparés d'un mince trait doré, encadrés de deux filets dorés, initiales en doré en queue, filets dorés à la coiffe et à la queue. Tranchefile. Gardes pourpres à motifs de trouées violettes, couverture brochée préservée. Dédicace de Cendrars à la page blanche suivante, au stylo bleu : "à Marinette, ce méchant livre, gage de ma bonne amitié. Blaise Cendrars 1926". Page de faux-titre, catalogue de titres déjà parus, page de titre, justification du tirage. Dédicace à l'éditeur de 1917 bien présente. Roman parmi les plus connus, si ce n'est le plus connu, de Cendrars, Moravagine est une oeuvre complexe. Épopée de destruction qui inclut Goya, Bosch et Dante, le titre raconte l'histoire étrange d'un homme qui détruit, brise et pulvérise tout ce qui le lie et l'opprime. On y découvre de la folie, de la révolte, un crime gratuit, de la fuite dans les rêves, du sexe, de la violence et le constat perpétuel de l'absurdité du monde sur fond de conflit entre liberté et nécessité. Rédigé pendant la Première Guerre mondiale, Moravagine reflète le courant nihiliste qui se fera jour pendant les années 1920. Une inspiration qui n'empêchera pas Cendrars de connaître de vifs moments de bonheur. "C’est chez le libraire Chadenat du quai des Grands-Augustins que Cendrars rencontre Paul Prado, en octobre 1923. Prado est à la fois un grand homme d’affaires qui gère ses plantations de café et l’un des premiers mécènes qui ont soutenu les activités culturelles des modernistes, lors de la Semaine d’art moderne de São Paulo en particulier. Très proche du peintre Tarsila do Amaral et du poète Oswaldo de Andrade qui lui ont présenté Cendrars chez Chadenat, il a répondu favorablement à leur demande d’inviter le poète au Brésil. Le 12 janvier 1924, Cendrars a trente-sept ans et, heureux, embarque au Havre sur le Formose, en compagnie de Paul Prado et de sa femme Marinette. Il vit dans sa cabine de première classe où il a déposé sa Remington, avec l’intention de finir Moravagine déjà promis à Grasset." (Christine Le Quellec Cottier, Blaise Cendrars, un homme en partance) Les années suivantes, Cendrars traversera plusieurs fois l'océan avec les Prado, avec qui il entretiendra un véritable chassé-croisé entre Paris, le sud de la France et le sud du Brésil. Haut du dos frotté, léger frottement en queue, légers frottements également aux chasses supérieure et latérale du plat de couverture, très faibles rousseurs aux premières pages et près de certaines coupes. Intérieur frais, ensemble bien relié, page de dédicace préservée.
Exemplaire unique de ce tirage de tête dédié par Cendrars à une proche et délicatement relié.
Paris et Zurich, Georges Crès et cie, 1917. Deuxième édition, avec une nouvelle introduction par l'auteur et une préface d'Émile Pouvillon. Un in-12 de 183 x 120 mm, (lvi) 162 pp. Relié demi-cuir sombre à grains, dos lisse, nom d'auteur et titre en caractères d'imprimerie dorés, unique fleuron. Tranchefile. Dessin aux accents celtiques et chrétiens en frontispice, page de titre imprimée aux encres rouge et noire, nombreux bandeaux à travers le texte. Menues rousseurs en page de titre et en marge de certaines pages, charnière avant fendue, sinon bon état. "Pour écrire ce roman, Charles Le Goffic s'est inspiré d'un fait divers. Dans la nuit du 1er au 2 septembre 1882, un crime a lieu à Hengoat. Un jeune paysan est retrouvé bâillonné, étranglé et crucifié. Le procès du 20 avril 1883 se clôt par l'acquittement des accusés, la sœur et le beau-frère de la victime. Le récit de ce crime constitue la trame du Crucifié de Keraliès, un roman régionaliste, dur et réaliste." (Résumé d'une réédition de 2015)
Bon état. Relié cuir d'époque. Rousseurs éparses, un peu de rouille à la charnière avant.
Paris, Auguste Aubry, 1858. Nouvelle édition augmentée. Deux tomes reliés en un volume in-8 de 218 x 143 mm, (xl) 339 et 49 pp. Demi-tissu bleu marine, dos lisse avec titre et nom d'auteur en doré entre double bandeaux dorés. Plats marbrés bleutés assortis. La page de faux-titre dit "Histoire littéraire des patois (phonopolisme)", la page de titre présentant le titre allongé ci-dessus. "Les expressions propres des patois sont des restes de l'ancien langage national qui, bien examinées, peuvent servir à en retrouver les origines." Après une Préface, le livre se constitue non comme un essai classique mais comme une longue lettre aux messieurs "des comités historiques de la langue française" et à d'autres "de l'instruction publique", qui s'articule sans chapitres et autour de points de discussion spécifiques. Le sommaire en fin d'ouvrage répertorie non des chapitres mais des sujets : "Des Patois comme langues premières", "Nos Patois [de France] sont d'origine celtique", "De l'utilité des Patois quant à l'étymologie immédiate", etc. À noter également une longue bibliographie patoise. Le deuxième tome est une bibliographie basque. Médecin, puis polymathe, Claude-Charles Pierquin de Gembloux (1798-1863) fut un érudit qui porta son attention sur des sujets divers. "Sa bibliographie forme à elle seule un magnifique poème où se mêlent, s’affrontent et se complètent l’histoire, l’archéologie, la numismatique, la philologie, la pédagogie, la médecine, l’hygiène, la poésie." (Noël Arnaud, 1956).
Nombreuses rousseurs, certaines feuilles même sont foncées, cependant tout est lisible, dos et reliure solides.
Paris, Éditions Petit Jean, 2018. Première édition. Édition limitée, l'un des 200 exemplaires, avec une sympathique signature de l'auteur à l'un des correcteurs du roman. Préfacé par Piero San Giorgio. In-8 broché, 210 x 148 mm, 213 pp. "Ce roman est un cri. Le cri du cœur d'une jeunesse paumée. Je ne me rendais pas compte à quel point la génération qui a entre 20 et 35 ans aujourd'hui est paumée. En lisant le livre de Daniel Conversano, je découvre qu'une partie de celle-ci n'a tout simplement aucune perspective de succès économique et social. Elle n'a guère la possibilité de gagner sa vie et n'entrevoit aucune chance d'accumuler, dans un futur prévisible et calculable, de quoi s'installer décemment pour construire une famille. Rien ne lui permet d'espérer un avenir meilleur ou digne - encore moins glorieux." (Préface) "Un homme désabusé de l'endormissement de ses contemporains face à la dégringolade du pays imagine un stratagème génial: assassiner Jean-Pierre Perlot - cousin éloigné de qui vous savez et que les français adorent tous comme une sorte de grand-père idéal - en faisant porter le chapeau à des islamistes et en misant sur cet acte abject pour produire comme un électrochoc à échelle nationale. L'idée est simple mais géniale." (Commentaire Amazon)
Bas de la tranche un peu abîmé, une petite rousseur à la page de dédicace, sinon intérieur frais, solide, très bon état.
Paris, Vericuetos / Éditions UNESCO / CREPAL Université Paris III, c1995. Collection Escargot au galop avec un discret dessin d'escargot sur la couverture. Un petit volume in-8 broché, 213 x 152 mm pour 209 pp. (ff.). Nombreux articles traduits du portugais au français, figures en noir et blanc hors texte. Parle d'Oswald de Andrade, Clarice Lispector et d'autres références littéraires brésiliennes, plus de nombreux textes inédits aux inspirations variables.
Plats cartonnés un peu salis, intérieur frais, pp. 24-35 détachées avec quelques passages soulignés au crayon sinon bon état.
Paris, Edmond Vairel, 1951. L'un des 500 sur vélin de Rives, celui-ci portant le numéro 219. Illustré de 22 gravures sur bois de Jean Gradassi coloriées au pochoir. Un volume in-8 de 21,5 x 16 cm pour 86 pp. Brochure en papier cartonné blanc d'une grande pureté, pièce d'encadrement bleue turquoise discrètement rehaussée de rose en couverture avec nom d'auteur, titre en cursive rouge et mention de l'illustrateur. Dos muet et lisse où les coutures se devinent en transparence. Quelques feuillets, justification du tirage, faux-titre, gravure en frontispice, page de titre, puis début du texte p. 11. Aucune table des matières. Quelques feuillets en fin d'ouvrage avec un avis supplémentaire : "Entièrement composé à la main par Charles Neveu. Le coloris des illustrations a été effectué dans les ateliers d'enluminures Edmond Vairel. Gravures sur bois par Gilbert Poillioy." Très légers plis au plat de couverture, menues rousseurs éparses en particulier aux premières pages sans perte aux images.
Agréable exemplaire de ce conte érotique illustré avec beaucoup d'élégance. Vu l'absence de reliure, pourrait être confié à un relieur non en vue d'une restauration, mais bien d'une nouvelle reliure selon les désirs et les idées de l'acheteur.
Rio de Janeiro, Ministério da Educação e Cultura, 1957. Softcover. Octavo, 227 x 163 mm, 158 pp. First edition (a second edition was issued in 1959). Theatre script, illustrated with various photographs printed on couché paper. Discrete bookstore stamp on the title page. The play starts on a caipira Brazilian village with a few notes of the "Bacchianas Brasileiras" of Hector de Villalobos. This is the first Brazilian drama/theatre played in the United States. It was played Off-Broadway under the direction of Joan Horvath.
Aside from the pages facing the photographs, the book is rather clean with only a few yellowing and adhesive tape on the top of spine and back cover.
Rio de Janeiro, Livraria Geral Franco-Brasileira, 1940. Mention de livre second, fait suite au livre premier publié en 1935. Édition originale "sur papier rustique supérieur brésilien" avec justification du tirage. Relié avec couvertures conservées. Envoi autographe de l'auteur à Ruth Velloso, en français, de 1963 en revers de la page de justification, elle-même de nouveau signée par l'auteur (soit une double signature). Un petit volume in-12, 13 x 17 cm pour 74 pp. Reliure demi-cuir à mors en diagonale, dos lisse avec nom d'auteur et titre dorés séparés d'un trait doré fin, double fleuron doré. Table des matières en début d'ouvrage, une illustration bleutée de style moderniste collée en revers du début de la préface de Fortunat Strowski, qui qualifie l'auteur de "disciple de La Fontaine au Brésil". "Rien n'est amusant, ingénieux, original, comme le mélange des bêtes rêvées par le poète de Château-Thierry, avec la faune du Brésil que nous présente M. Edgard Liger-Belair. Monsieur l'Ara, vêtu comme Salomon dans toute sa splendeur, a la même prétention que Maître Corbeau sur un arbre perché ; il ouvre son bec, et sa voix, si criarde, ameute contre lui ses cruels ennemis. Maître Paresseux, sur sa branche, au plus haut d'un arbre, a dormi tout l'été ; la tempête survenant casse la branche ; pauvre Maître Paresseux ! Le voilà par terre, l'échine cassée. Et le tatou ? Et le jaboti ?"
Reliure en bon état, papier jauni. Envoi autographe de l'auteur.
New York, Farrar, Strauss and Giroux, 1965. First printing of the year. Octavo. Blue cloth hardcover volume, with no DJ. 222 x 162 mm, (6 ff) 95 pp. Author's name, title and editor's name written in purple, bright silver and green on the spine. Inscribed on the first free endpaper: "For Florio, with much love from Sh[?], Rio de Janeiro, December 29th, 1966 (sorry I was on slow...)" Half-title page, list of books by Elizabeth Bishop, title page, information page, dedicatory page "For Lota de Macedo Soares", Acknowledgments, List of contents (poems written in/about Brazil and elsewhere), book starting with the author's arrival in Santos. Some white spots on the cloth covers, foxing on the half-title page. Otherwise a very good copy, pages are clean and crisp (with occasional small foxing on some), the binding is sturdy.
Inscribed by Elizabeth Bishop for a Brazilian friend of hers.
Paris, Firmin-Didot et cie, 1926. Mention de onzième édition. Traduit par Emmeline Raymond, collection des mères de famille. Deux volumes reliés in-12, 190 x 117 mm, 332 et 345 pp. Reliure demi-tissu anthracite. Dos à faux-nerfs, nom d'auteur et titre en caractères d'imprimerie dorés séparés d'un tiret doré, trois fleurons et tomaison en doré, initiales "D. C." en doré sur la queue. Plats marbrés turquoise aux veines bleues, blanches et noires, pages de garde à motif floral. Signature de l'ancien propriétaire sur les pages de titre datée de 1929. "Née en 1825 à Arnstadt, en Allemagne, Friederieke Henriette Christiane Eugenie John dut mettre fin à ses études à Vienne après être devenue sourde. De retour dans sa ville natale, une carrière littéraire prolifique, consistant essentiellement en romans de colportage : « De nombreux romans ont fait connaître mademoiselle Marlitt, et le public lui a trouvé une pagination brillante, un don d’intéresser, une haine violente contre les abus, la tyrannie, l’hypocrisie, l’avarice ». Son nom de plume viendrait peut-être de Meine Arnstädter Litteratur : ma littérature d’Arnstadt." (Wikipédia) Elle mourut en 1887 alors qu'elle rédigeait La maison des hiboux. Le roman fut complété par une amie, Wilhelmine Heimburg, puis publié avec la mention "Roman posthume". À en juger par le nombre d'éditions en France, il connut des deux côtés du Rhin un certain succès éditorial.
Pp. 24 à 34 du second tome détachées, p. 325 partiellement détachée. Papier et tranche normalement jaunies au vu de l'âge, charnières un peu frottées. Bel exemplaire, solidement relié, au dos et aux plats élégants.
Rio de Janeiro, Edições Caravela Ltda, 1947. Édition originale de la traduction en français. Un volume relié grand format (in-4), 277 x 197 mm, 412 pp. Tirage de tête sur papier impérial bouffant, l'un des 300 numérotés, celui-ci portant le numéro 51. Signé par la traductrice Sereth Neu. Préface du Dr. Afrânio Peixoto. Reliure originale. Plats muets, sobrement parcourus par quatre traits verticaux, dos lisse avec titre écrit de bas en haut, contreplats et gardes colorées violettes. Relié avec un poème écrit à la main (par l'ancien propriétaire ?) et un extrait des Psaumes tapé à la machine à écrire en début d'ouvrage, et avec plusieurs articles sur da Cunha en fin d'ouvrage. Tranchefile. "Le sertão rappelle la jungle indienne ou la brousse africaine, pourtant ce n'est ni la jungle, ni la brousse ; le terme le plus approchant serait 'région broussailleuse'. Mais on a préféré donner à Os Sertões le titre de Les terres de Canudos, parce qu'en vérité l'auteur a eu pour but de raconter les combats qui s'y sont déroulés et qui font partie des épisodes de l'Histoire du Brésil. Dans Os Sertões d'Euclydes da Cunha il y a un effluve spirituel qui n'appartient à aucune langue ; il se rit quelque peu du jeu des assonances, de la place des phases, de la répétition des mots, et il plane, et il domine, et il commande." ("Quelques mots du traducteur")
Papier et marges quelque peu jaunis, sinon bon état. Exemplaire agréable et intriguant d'un livre qui fait voyager dans l'espace et le temps, sous un tirage de tête devenu quasi introuvable, la grande majorité de ces exemplaires restant chez des collectionneurs privés qui ne les mettent pas en vente.
Paris, Jeanne Walter, 1929. Fort in-4 de 260 x 200 mm sur vélin d'Arches, cet ex. portant le n° 184 sur un tirage de 280. Relié demi-maroquin bleu nuit à coins, plats verts à filets dorés. Dos à nerfs, nom d'auteur et titre en doré. Gardes de couleur vertes et blanches à motif tacheté. Tranches de tête dorées. Craquelure au mors arrière, à part cela reliure en excellent état. Bandeaux floraux en tête de chapitres, lettrines et nombreux dessins colorés hors-texte. Pointes sèches en couleur d'Hélène Perdriat, imprimées par Coulouma et le coloris des gravures par Saudé. Quelques rousseurs à l'intérieur sans perte. Dessin et texte frais. Chef de file du courant littéraire "naturaliste" de l'entre-deux-guerres, s'opposant à l'hermétisme des auteurs symbolistes, Francis Jammes était apprécié de Mallarmé et d'André Gide. Son livre est un "parcours amoureux et floral dans ce pays basque où le mot tradition n'est pas un vain mot."
Agréable et élégant exemplaire d'un livre à la vision artistique des plus colorées.
"J'ai ressenti la peinture comme un objet de passion mes tableaux sont des actes d'amour c'est ma manière de travailler" Alès, PAB, 1953. In-16, 132 x 170 mm, 12 pp. (non paginé). Remplié dans une couverture en feuille à rabats avec 2 coutures en guise de reliure. Avec pochette plastique de protection. L'un des 100 exemplaires sur vélin, avec une curiosité notable : celui-ci n'est pas numéroté ! À la place on trouve un indéchiffrable gribouillis au crayon. Une signature peu courante de PAB, l'éditeur et ami de Picabia ? Édition originale extrêmement limitée de ce poème écrit en 1939 et publié l'année de la mort de son auteur.
En très bel état. Bien relié, papier propre et élégant.
Paris, Flammarion, 1944. Édition originale sur papier courant, mention de 15e mille. In-8, 22 x 16 cm, 452 pp. Relié simili-cuir grainé sombre à coins avec deux pièces de titre encadrées de filets dorés, où on distingue les noms de l'auteur et du poète en caractère d'imprimerie dorés, ornement à l'entrenerf central avec fleurons symétriques au milieu d'un encadrement en guirlande dorée. Filets dorés en coiffe et queue. Plats verts marbrés parcourus de veines blanc cassé et d'un motif en onde bleu foncé. Couvertures conservées. Tranchefile. Marges jaunies, très légères traces de frottement à peine perceptibles au dos, reliure et notamment charnière en très bon état.
Agréable exemplaire de ce classique des études baudelairiennes qui retrace, avec un sens psychologique mêlé de lyrisme et d'érudition, la vie et les visions de l'auteur des Fleurs du mal.
Paris, Eugène et Victor Penaud frères, non daté (1849-1850). 6 volumes reliés in-8 de 155 x 240 mm. Seconde édition parue la même année que l'originale. Première édition illustrée, chez le même éditeur. Elle est illustrée de 31 figures sur acier (30 selon Marianne Clouzot) dans des encadrement romantiques contenant diverses scènes par René de Moraine et gravées par Delaunay. Les gravures sont sur chine contrecollées sauf pour les portraits sur papier fort. Les faux-titre portent l'intitulé "Œuvres complètes". Avec signature de l'éditeur à chaque volume, avis de l'éditeur et liste des souscripteurs en tête du 1er volume, ensemble complet de ses gravures sous serpente. Demi-chagrin vert d'époque, dos à 4 nerfs orné de roulettes sur les nerfs et de filets, titre et tomaison dorés. Gardes colorées.
Légers frottements à certains mors, page de première gravure (entre la 1e signature de l'éditeur et la 1e p. de titre) détachée, marque carrée aux marges sans atteinte au texte ou aux images, quelques rousseurs à certaines marges. Reliure solide. Bel ensemble de cette toute première édition illustrée des Mémoires d'outre-tombe, l'édition originale n'ayant pas d'illustrations (sauf de très rares exemplaires de fin de tirage). Tiré avant l'édition suivante en 12 volumes qui n'ajoute pas de contenu.
Paris, Dorbon Laîné, 1925. In-4, 292 x 200 mm, 101 pp. + suites et épreuves non paginées. Nombreuses pointes sèches en couleur de Malo Renault, imprimées par Porcabeuf. L'un des 12 exemplaires sur "papier des Manufactures Impériales du Japon, avec une suite avant la lettre de toutes les gravures et épreuves de décomposition de chacune d'elles", celui-ci portant le n° 10. Relié demi-maroquin bordeaux à coins, dos à nerfs soulignés en dorés, filets à double soulignement doré en coiffe et en queue, titre et nom d'auteur frappés or sur le deuxième entrenerf. Plats et contreplats jaspés. Couverture originale conservée ornée d'une vignette en couleur représentant un portrait féminin dans un médaillon. Rarissime copie sur Japon de cette édition bibliophile de René de François-René de Châteaubriand.
Une trace de choc au coin inférieur du plat arrière, menues traces de frottement au plat arrière et une entaille quasi imperceptible au coin du plat arrière, rousseurs aux premières pages, sinon excellent état. Richement décoré, au moins autant de pages de suites et épreuves non paginées que de pages proprement paginées, texte de chaque page ornementé de feuillages tirés en vert.
Paris, Pierre Lafitte & Cie, 1910. Édition originale complète avec couverture, dos broché et 4e de couverture. In-12, 190 x 120 mm, (8) + 520 p. Fausse mention de "12 édition" au verso de la page de titre. L'erreur de typographie de la page 400, trouvable sur la première édition uniquement car corrigée par la suite, est bien présente, avec "fatal rocher" à la place du "fatal nocher". En très bon état. Quelques très petites taches noires en haut à droite de la couverture, un petit trou au mors près de la main du personnage en couverture (voir photos), légères marques d'usure au dos sans manque. Texte complet, pages légèrement jaunies de façon habituelle pour un livre de cet âge, exempt de rousseurs. Photos sur demande. Livre vendu avec une boîte dite "clamshell" (220 x 150 mm) sur mesure, reliée demi-maroquin glacé café, avec dos à 5 nerfs, filets aux nerfs, coiffe et queue, nom d'auteur/titre/année en doré, plats marbrés et un plat anthracite derrière le livre.
Rarissime et très recherchée édition originale du Fantôme de l’opéra. En bel état, avec sa couverture et un élégant boîtier de protection. Envoi Express compris ou envoi DHL à la charge de l'acheteur.
Paris, Pierre Lafitte & Cie., 1910. In-12, 190 x 120 mm, 520 p. Relié demi-maroquin glacé anthracite avec plats marbrés vert et orange, dos à 5 nerfs, nom d'auteur et titre en doré. Pages de garde. Couverture originale manquante, quelques menues réparations, texte complet, papier assez peu jauni pour l'âge. Fausse mention de 30e édition en revers de la page de faux-titre. Il s'agit de la rarissime et très recherchée édition originale de ce roman culte. À noter la présence d'une coquille p. 400, où il est écrit "fatal rocher" au lieu de "fatal nocher" : cette erreur a été corrigée dès la deuxième édition et apparaît dans l'édition originale uniquement.
En raison de l'absence de la couverture originale (dessin du "fantôme" masqué), ce volume est disponible à un prix nettement plus abordable que les tarifs usuels du marché.