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‎[Ambassade du Saint-Siège en France - Nonciature apostolique]‎

Reference : 8873

(1870)

‎[Documents manuscrits] - Ensemble de 12 registres de correspondance diplomatique, sont joints deux registres de comptabilité.‎

‎sl (Paris), sn (chez l'auteur), 1870-1892, 14 volumes, in-4 et in-folio, reliés, pagination diverse. Ensemble composé de 9 volumes format in-4 de correspondance diplomatique, 1 volume format in-4 de correspondance diverse, 1 volume format in-4 de correspondance pour les fêtes du Jubilé, un volume format in-4 de correspondance à caractère religieux, 2 volumes format in-folio de comptabilité (1 livre de caisse, 1 grand livre). Volumes de correspondance reliés en demi velour vert, plat de toile noire, livre de comptabilité relié en pleine toile grise, les volumes de correspondance sont en état moyen, certains en partie déboités, d'autres avec pages détachées, un volume avec quatre pages endommagées.‎


‎De la plus grande rareté. La correspondance diplomatique rend compte des évènements français, de nombreuses lettres sont adressées à des personnages importants de France, Belgique, Allemagne, Italie et de nombreux autres états d'Europe et du monde, en tout plus de 3500 lettres. Cette archive historique n'a jamais été étudiée. Les images des lettres ont été fortement contrastées pour une meilleure lecture. Etat moyen. ************* Remise 20 % pour toute commande supérieure à 100 €, envoi gratuit en courrier suivi et assurance à partir de 30 € d'achat (France seulement).‎

Yves Oziol - Clermont-Ferrand

Phone number : 04 73 91 84 71

EUR1,500.00 (€1,500.00 )

Reference : 41649

(1914)

‎[Grande Guerre. Correspondance conjugale du lieutenant Léon Meltzheim et sa femme Andrée Meltzheim (janvier 1914 - décembre 1917)].‎

‎, , 1914-1917. Plus de 1000 lettres et cartes manuscrites. ‎


‎Rare et volumineuse correspondance privée du lieutenant Léon Meltzheim adressée de juillet 1914 à décembre 1918 à son épouse Andrée Meltzheim, surnommée affectueusement «Dé» accompagnées des lettres de celle-ci envoyées au front de janvier 1917 à novembre 1918 : plus de 750 lettres de Léon (84 pour l’année 1914, 168 pour 1915, 172 pour 1916 et 117 pour 1917, 150 pour 1918) croisées avec les 350 lettres d’Andrée son épouse, pour la seule année 1917. On joint plus de 120 lettres et cartes manuscrites adressées à Léon en 1916 par sa famille et ses proches.En juillet 1914 le lieutenant Léon Meltzheim (31 ans) 30e d’Artillerie est affecté au 10e SMA (section des munitions) sous les ordres du Capitaine Desgrais. « Nous avons roulé plusieurs jours et plusieurs nuits de suite pour distribuer nos marchandises (…) il est arrivé plusieurs fois de faire des marches de quarante-huit heures, sans autre repos qu’un arrêt de trois ou quatre heures sur le bord de la route ou dans les champs. À ce régime, les chevaux résistent encore moins que les hommes ». Mais Léon Meltzheim va rapidement cesser d’apporter des renseignements sur ses activités d’artilleur, nécessité de la censure mais surtout souci de rassurer Dé. Il n’est bientôt plus question que de lainages envoyés par Dé et sa mère pour les hommes de la batterie et des travaux de photographies (son épouse lui a envoyé un kodak vest pocket et de quoi développer). Ainsi le 10 juillet 1915, Léon annonce qu’à Lavoye le colonel est venu lui remettre la Croix de Guerre ; il est embarrassé dans sa correspondance pour l’annoncer à Dé après avoir minimisé voire même souvent caché les activités de sa batterie. Pour se justifier il prétend que l’on fait une grande distribution de décorations. Quelques détails néanmoins rappellent la cruauté des champs de bataille : « Pour les gaz, j’ai un très bon tampon, mais tu pourras m’envoyer une paire de lunettes dans le genre de celles des automobilistes, de celles qui font les yeux de langouste ». L’année 1916 est capitale pour le jeune lieutenant tandis que débute la bataille de Verdun et qu’un heureux événement est attendu chez lui, à Paris. Le 30e d’artillerie est appelé à contrecarrer les Allemands qui essayent d’arrêter le ravitaillement français en coupant le chemin de fer de Sainte-Menehould à Verdun ; dans ses lettres à Dé, Léon n’en parle pas et préfère s’assurer que son épouse enceinte se repose : le 13 juillet 1916, naissance de de son fils Georges qui fait dire à son père engagé sur le front « Quelle joie que ce poupard ». En fin d’année 1916, il rassure encore la jeune maman « je n’ai pas beaucoup souffert à Verdun à aucun point de vue. Nous avons eu beaucoup de chance ».En 1917, les lettres de Léon n’offrent pratiquement plus de détails sur la guerre tandis que la correspondance quasi quotidienne d’Andrée son épouse et jeune mère (plus de 300 lettres sériées de janvier à décembre) adressée au soldat, montre le rare point de vue de l’arrière : la vie de famille et les premiers mois de leur enfant, l’activité de la Corroierie familiale Meltzheim sise Rue Philippe de Girard à Paris, l'ordinaire et les difficultés liées aux années de guerre etc. « Toute correspondance privée de la Grande Guerre entre le front et l'arrière ou le front et le front, est une source « humaine » parce qu'elle a été rédigée par un acteur et témoin de l'expérience guerrière. Chacune est riche de détails et d'enseignements quant au rapport que l'épistolier a entretenu avec l'événement, en des temps difficiles et dans des conditions insupportables. Seul moyen de communication, unique lien entre les tranchées et l'arrière, l'échange épistolaire est intense, et la lettre devient rapidement un objet vital pour le Poilu. Les missives portent ainsi, dans leur rédaction, les sensations éprouvées par un épistolier qui désire partager avec son destinataire son vécu sans en révéler toutefois explicitement la dureté. La correspondance privée prend également une valeur particulière pour les parents et les proches lointains. Pour l’arrière, la question ne se pose pas. La lettre est indispensable. Elle est le lien principal avec le combattant, et le signe de vie que l'on attend chaque jour. Son absence signifie généralement combat, danger, maladie, blessure, voire pis, mort. Mais, dans tous les cas, l’absence d’écriture est un signe inquiétant. Cette angoisse est ressentie aussi bien par l’arrière que par le front » (Sylvie Housiel, La Correspondance privée pendant la Grande Guerre).On joint sous enveloppe bleue 1 photographie de Léon et Andrée Meltzheim le jour de leur mariage, plusieurs coupons de mandat-lettre, 1 négatif de photographie. Avec Vie de Léon Meltzheim (1883-1972) in-8 broché de 136 pp. monographie tirée à compte d'auteur rédigée par son fils Georges Meltzheim.Exceptionnel ensemble d'une abondante correspondance conjugale durant la Grande Guerre, entre Paris et le front.[Voir : Clémentine Vidal-Naquet, Couples dans la Grande Guerre (Les Belles Lettres) et Correspondances conjugales 1914-1918 (Robert Laffont)]. ‎

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Phone number : 33 01 46 33 57 22

EUR5,000.00 (€5,000.00 )

‎[Chez E. A. Lequien] - ‎ ‎VOLTAIRE‎

Reference : 55344

(1820)

‎Oeuvres complètes de Voltaire (70 Tomes - Complet) Tome 1 : Vie de Voltaire par M. le Marquis de Condorcet ; Tomes 2 à 10 : Théâtre ; Tome 10 : La Henriade ; Tome 11 : La Pucelle d'Orléans ; Tomes 12 à 14 : Poésies ; Tomes 15 à 18 : Essai sur les Moeurs ; Tomes 19 et 20 : Siècle de Louis XIV ; Tome 21 : Siècle de Louis XV ; Tome 22 : Histoire de Charles XII ; Tome 23 : Histoire de Russie ; Tome 24 : Annales de l'Empire ; Tome 25 : Histoire du Parlement ; Tomes 26 et 27 : Mélanges historiques ; Tomes 28 et 29 : Politique et Législation ; Tome 30 : Physique ; Tomes 31, 32, 33 et 34 : Philosophie Générale, Métaphysique, Morale et Théologie ; Tome 35 : Dialogues et Entretiens philosophiques des Oeuvres de Voltaire ; Tomes 36 à 42 : Dictionnaire Philosophique ; Tomes 43 et 44 : Romans ; Tome 45 : Facéties ; Tomes 46, 47, 48 : Mélanges Littéraires ; Tomes 49 et 50 : Commentaires sur Corneille ; Tomes 50, 51, 52 : Correspondance avec Frédéric, Roi de Prusse ; Tome 53 : Correspondance avec l'Impératrice de Russie, plusieurs Souverains et les Princes de Prusse ; Tomes 54 et 55 : Correspondance avec d'Alembert ; Tomes 56 à 69 : Correspondance Générale ; Tome 70 : Table analytique des Oeuvres de Voltaire par J. B. J. Champagnac‎

‎ 70 vol. in-8 reliure de l'époque demi-basane marron, dos lisse orné en long, Chez E. A. Lequien, Paris, 1820-1826, avec portrait de Voltaire gravé par Balechou en frontispice Rappel du titre complet : Oeuvres complètes de Voltaire (70 Tomes - Complet) Tome 1 : Vie de Voltaire par M. le Marquis de Condorcet ; Tomes 2 à 10 : Théâtre ; Tome 10 : La Henriade ; Tome 11 : La Pucelle d'Orléans ; Tomes 12 à 14 : Poésies ; Tomes 15 à 18 : Essai sur les Moeurs ; Tomes 19 et 20 : Siècle de Louis XIV ; Tome 21 : Siècle de Louis XV ; Tome 22 : Histoire de Charles XII ; Tome 23 : Histoire de Russie ; Tome 24 : Annales de l'Empire ; Tome 25 : Histoire du Parlement ; Tomes 26 et 27 : Mélanges historiques ; Tomes 28 et 29 : Politique et Législation ; Tome 30 : Physique ; Tomes 31, 32, 33 et 34 : Philosophie Générale, Métaphysique, Morale et Théologie ; Tome 35 : Dialogues et Entretiens philosophiques des Oeuvres de Voltaire ; Tomes 36 à 42 : Dictionnaire Philosophique ; Tomes 43 et 44 : Romans ; Tome 45 : Facéties ; Tomes 46, 47, 48 : Mélanges Littéraires ; Tomes 49 et 50 : Commentaires sur Corneille ; Tomes 50, 51, 52 : Correspondance avec Frédéric, Roi de Prusse ; Tome 53 : Correspondance avec l'Impératrice de Russie, plusieurs Souverains et les Princes de Prusse ; Tomes 54 et 55 : Correspondance avec d'Alembert ; Tomes 56 à 69 : Correspondance Générale ; Tome 70 : Table analytique des Oeuvres de Voltaire par J. B. J. Champagnac‎


‎Belle série bien complète des 70 volumes, en bon état (qq. minimes frott., rares rouss. et belle fraîcheur intérieure générale) pour ce bel et impressionnant ensemble, de belle présentation. "Imprimée par P. Didot, l'édition Lequien joint au mérite d'une belle exécution typographique celui de quelques heureuses restitutions de texte, d'après les éditions originales. C'est M. Lequien qui a publié pour la première fois (dans le tome 9 de son édition) les Originaux, ou Monsieur du Cap Vert, l'une des rares comédies vraiment gaies de Voltaire". Bengesco, IV, 2150 ; Vicaire, VII, 1137‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR1,850.00 (€1,850.00 )

‎[ P. Dupont] - ‎ ‎VOLTAIRE‎

Reference : 60619

(1825)

‎Oeuvres Complètes de Voltaire (70 Volumes) Tome 1 : Vie de Voltaire par M. le Marquis de Condorcet ; Tomes 2 à 9 : Théâtre ; Tome 10 : La Henriade ; Tome 11 : La Pucelle d'Orléans ; Tomes 12 à 14 : Poésies ; Tomes 15 à 18 : Essai sur les Moeurs ; Tomes 19 et 20 : Siècle de Louis XIV ; Tome 21 : Siècle de Louis XV ; Tome 22 : Histoire de Charles XII ; Tome 23 : Histoire de Russie ; Tome 24 : Annales de l'Empire ; Tome 25 : Histoire du Parlement ; Tomes 26 et 27 : Mélanges historiques ; Tomes 28 et 29 : Politique et Législation ; Tome 30 : Physique ; Tomes 31, 32, 33 et 34 : Philosophie Générale, Métaphysique, Morale et Théologie ; Tome 35 : Dialogues et Entretiens philosophiques des Oeuvres de Voltaire ; Tomes 36 à 42 : Dictionnaire Philosophique ; Tomes 43 et 44 : Romans ; Tome 45 : Facéties ; Tomes 46, 47 : Mélanges Littéraires ; Tomes 48 et 49 : Commentaires sur Corneille ; Tomes 50, 51, 52 : Correspondance avec Frédéric, Roi de Prusse ; Tome 53 : Correspondance avec l'Impératrice de Russie, plusieurs Souverains et les Princes de Prusse ; Tomes 54 et 55 : Correspondance avec d'Alembert ; Tomes 56 à 69 : Correspondance Générale ; Tome 70 : Lettres Inédites‎

‎70 vol. in-8 cartonnage bradel bleu de l'époque, P. Dupont, Paris, 1825-1826 : Tome 1 : Vie de Voltaire par M. le Marquis de Condorcet ; Tomes 2 à 9 : Théâtre ; Tome 10 : La Henriade ; Tome 11 : La Pucelle d'Orléans ; Tomes 12 à 14 : Poésies ; Tomes 15 à 18 : Essai sur les Moeurs ; Tomes 19 et 20 : Siècle de Louis XIV ; Tome 21 : Siècle de Louis XV ; Tome 22 : Histoire de Charles XII ; Tome 23 : Histoire de Russie ; Tome 24 : Annales de l'Empire ; Tome 25 : Histoire du Parlement ; Tomes 26 et 27 : Mélanges historiques ; Tomes 28 et 29 : Politique et Législation ; Tome 30 : Physique ; Tomes 31, 32, 33 et 34 : Philosophie Générale, Métaphysique, Morale et Théologie ; Tome 35 : Dialogues et Entretiens philosophiques des Oeuvres de Voltaire ; Tomes 36 à 42 : Dictionnaire Philosophique ; Tomes 43 et 44 : Romans ; Tome 45 : Facéties ; Tomes 46, 47 : Mélanges Littéraires ; Tomes 48 et 49 : Commentaires sur Corneille ; Tomes 50, 51, 52 : Correspondance avec Frédéric, Roi de Prusse ; Tome 53 : Correspondance avec l'Impératrice de Russie, plusieurs Souverains et les Princes de Prusse ; Tomes 54 et 55 : Correspondance avec d'Alembert ; Tomes 56 à 69 : Correspondance Générale ; Tome 70 : Lettres Inédites‎


‎Bengesco indique que cette édition est annoncée en 70 volumes. Elle reprend à peu de différences près le texte de l'édition Lequien. "Le tome 70 est formé par les Lettres inédites de Voltaire [... ] avec un frontispice gravé et un fac-similé". Une table analytique fut publiée en 1827, qui n'est pas présente dans notre exemplaire. Etat très satisfaisant (qq. manque de papier en couv., frott. en dos et coupes, qq. annotations anciennes au crayon rouge, mouill. angulaire dans un volume, qq. notes anciennes insérées en garde, sans le volume de table publié l'année suivante). Bengesco, IV, 2154‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR950.00 (€950.00 )

‎SAUVAITRE, Louis ; Anonyme ; [ FAURE-DECAMPS Veuve Edouard DENTU, Léonie ]‎

Reference : 44462

(1884)

‎[ Remarquables archives réunissant 4 pièces manuscrites relatives au litige opposant l'héritière de la Librairie Edouard Dentu, sa veuve Louise Léonie Faure-Decamps, au premier commis d'Edouard : M. Louis Sauvaître ] I : Dépôt d'Ordonnance nommant M. Sauvaître administrateur du fonds de Librairie Dentu, le 17 avril 1884 ; II : Procuration donnée par Mme Veuve Dentu à M. Sauvaitre devant notaire, le 15 juillet 1884 ; III : Copie conforme du Livre de Caisse de M. Sauvaître du 1er Avril 1884 au 11 Juillet 1884 [ Mention des sommes versées à de nombreux auteurs dont Victor Tissot, Henri Bataille, Alfred Assollant, Catulle Mendès, Allard (pour "L'araignée rose"), Hector Malot (6600 francs pour "Marichette"), Robert Halt, de Gastyne, Pierre Véron, Ponson du Terrail, Xavier de Montépin, Ferdinand du Boisgobey, Henri de Bornier, Alphonse Daudet (5090 fr. en compte de droits d'auteur)] ; IV : Constat du 1er Janvier 1886 détaillant les Abus de Pouvoir de M. Sauvaître : [ Très important dossier de 22 pp. in-folio détaillant auteur par auteur les accusations pour abus de pouvoir visant Sauvaître : "Assollant : Lettre du 7 septembre 1885. M. Sauvaître n'en a donné connaissance à personne et a engagé l'affaire sans mandat. - Auguste Barbier : Lemerre 1er mai 1884. Hons-Olivier 5 mai 1884, demandant le droit de reproduction de pièces de poésies de Barbier. Lettre gardées et vraisemblablement non répondues. [...] Biard : 2 et 26 août 1884. Répondu par Sauvaître qui a traité en dehors de Mme Dentu pour impression et vente d'une brochure, et encaissé 270 fr. de provisions sans ouvrir un compte spécial. [...] Bourcard : correspondance pour la réception et l'impression compte à demi d'un volume Estampes au XVIIIe siècle publications onéreuses pour la maison. [...] Champfleury : Au lendemain de la mort de Dentu cet auteur réclame des comptes et ses lettres restant sans réponse, même recommandé, il fait intervenir le Comité de la Société des Gens de Lettres. Depuis cette affaire, Sauvaître lui fait attendre un an et demi la réimpression de divers volumes, entre autres l'Histoire de l'Imagerie Populaire et la publication de plusieurs annoncés depuis longtemps, tels que Le Musée secret de la Caricature, etc. Tous ces faits et toute cette correspondance restée entre les mains de Sauvaître n'ont jamais été communiqués à Mme Dentu [...] Claretie : Correspondance personnelle avec Sauvaître restée ignorée de Mme Dentu et de ses représentants, ayant trait aux mises en vente d'ouvrages inédits ou réimprimés, à des modifications aux traitées, etc. M. Claretie a fait faire des démarches par M. Decaux, éditeur, depuis le renvoi de Sauvaître, pour obtenir la résiliation amiable de son traité, prétendant qu'il n'est plus lié depuis la mort de Dentu : il a refusé de livrer à l'impression son dernier roman, "Succession Charvet", déjà paru dans l'Illustration, sous prétexte que la qualité semi-officielle lui interdit actuellement de publier un ouvrage qui a le caractère d'une satire politique ! Se référer pour éclaircir ce point au rôle douteux joué par l'intermédiaire de M. Claretie, Decaux, tant en cette affaire que celle des Scandales de Lundi et de son compte de dépôt chez Dentu, ainsi qu'à propos de l'édition de romans à 60 centimes [etc...] Contentieux : Calmann-Lévy : Réclamation relative au titre d'un volume de Mme Carette, "L'Outrage", 9 mai 1885. M. Sauvaître n'en a rien dit à personne est a dû payer 148 fr. à Calmann. Recours contre lui. Rouveyre : même date. Réclamation concernant le titre de Montépin, "Le Rastaquouère", et réponse insolente de M. Sauvaître, sans autorisation [ etc... ] Alphonse Daudet : Lettres de M. Hetzel se refusant à indemniser Mme Dentu pour la publication de Tartarin de Tarascon, faite au mépris de tout droit. M. Sauvaître a laissé sans réponse la dernière, datée du 4 février 1885, trouvée dans le volume d'Hetzel. M. Daudet a fait interdire la publication du Tartarin illustré, qui devait paraître en 1886, et dont les illustrations ont été payées à M. Jeanniot, dont M. Daudet a approuvé le dessin. Cette affaire est en suspens depuis trois ans bientôt, et M. Hippeau en a rédigé le prospectus en juillet 1885, M. Sauvaître s'étant engagé à le lancer dans la saison d'automne. M. Daudet a négocié avec M. Sauvaître la rupture du traité de Goncourt et s'est entremis dans diverses démarches dont l'objet était de procurer à la maison Charpentier des avantages au détriment des intérêts et en violation du droit de Mme Dentu [...] Debay : les ouvrages de cet auteur forment une section très important du catalogue Dentu, et leur vente est toujours très fructueuse et constante. La correspondance de M. Debay avec Sauvaître laisse voir des négligences dans le terme des comptes et dans la publication des éditions de cet auteur [...] Dubut de Laforest : grave affaire qui, intervenant après tant d'autres, a déterminé le renvoi de M. Sauvaître, aussitôt la citation du juge d'instruction à propos de la publication du "Gaga". [...] Eden Théâtre : Le traité d'annonce pour le rideau de scène a été signé par M. Sauvaître [...] Ferdinand Fabre : une note de cet auteur portant engagement de retirer de la librairie à des dates déterminées les six volumes qui appartiennent à la maison. En vertu de quel pouvoir M. Sauvaître a-t-il conclu un pareil arrangement [...] Mme Fould : Un volume, "Le Sphinx des Perles", était en manuscrit au moment de la prise de possession de Mme Dentu. M. sauvaître s'est permis de le rendre, par l'entremise d'Olympe Audouard, prétendant que la veuve Dentu ne voulait pas le publier. Ce n'était pas vrai : elle n'en savait pas le premier mot. [...] Gaboriau : en juin 1895, M. Sauvaître se permet de déchirer les traités avantageux pour la reproduction de romans de cet auteur et de priver de ses bénéfices la librairie. [...] Galopin : pour le livre "Le Parfum de la femme", M. Sauvaître écrit à l'auteur [...] qui lui offre 40 centimes par volume, condition supérieure à celle des traités ordinaires .[...] De Goncourt : M. Sauvaître s'est pressé de rompre le traité qui liait cet auteur, pour la série des "Actrices du XVIIIe siècle". La lettre du 24 octobre 1884, citée par Goncourt, donne à ce dernier le droit de réimprimer ailleurs. De quel droit ? Pourquoi ce dommage pour la maison et sans consulter même le traité, dont M. Faure avait seul l'interprétation et le dépôt ? Recours formel contre Sauvaître ! [...] Guides Dentu : ... " Dommages à la maison alors que cette publication promettait de réaliser une somme de bénéfices considérables." [...] Abel Hermant : recommandé par M. Alphonse Daudet, cet auteur a publié deux livres, "M. Rabosson" et "la Mission de Cruchod", dont les manuscrits ont été livrés à l'impression par M. Sauvaître sans avoir été mis en lecture. [...] Lorédan-Larchey : réclamation par le canal de la Société des gens de lettres, 1er juillet 1895, restée sans réponse. [...] Malot : depuis la rupture du traité avec cet auteur M. Sauvaître a traité seul la réimpression de ces ouvrages et conservé de nombreux documents sans lesquels Mme Dentu ne pouvait en rien être au courant des affaires le concernant,... [...] Catulle Mendès : nombreuses lettres à Sauvaître qui se mêle sans cesse des affaires de cet auteur, lequel un moment donné en vient à lui dire : Si mon traité ne vous convient pas, rompez-le vous-même. [...] Montépin : c'est dans une lettre de cet auteur qu'on trouve la trace d'une opération entamée par M. Sauvaître pour la publication d'une série de romans bon marché et sur laquelle il n'a jamais voulu s'expliquer vis-à-vis de Mme Dentu [...] Ponson du Terrail : conflits occasionnés par les agissements de Sauvaître entre la veuve et la belle-soeur de Ponson du Terrail [...] Société des Gens de Lettres [ idem...] Victor Tissot : nombreuses lettres gardées et répondues par M. Sauvaître, qui semble avoir fait tout son possible pour brouiller cet auteur avec Mme Dentu. Il a même dépassé la mesure en s'efforçant de rompre le traité avec cet auteur pour la publication et la collection des chefs-d'oeuvre à 1 fr."‎

‎4 documents in-4 et in-folio à savoir : I : Dépôt d'Ordonnance nommant M. Sauvaître administrateur du fonds de Librairie Dentu, le 17 avril 1884, acte notarié de 4 feuillets in-4 signé du Notaire Duluard ; II : Procuration donnée par Mme Veuve Dentu à M. Sauvaitre devant notaire, le 15 juillet 1884, acte notarié de 2 feuillets in-4 signé du notaire Duluard ; III : Copie conforme du Livre de Caisse de M. Sauvaître du 1er Avril 1884 au 11 Juillet 1884, 1 dossier in-folio de 10 feuillets sous chemise, tampon de copie conforme du commissaire de police daté du 7 mai 1886.; IV : Constat manuscrit du 1er Janvier 1886 détaillant les Abus de Pouvoir de M. Sauvaître, 14 feuillets in-folio dont 23 pp. sont rédigés, manifestement par le Conseil juridique de Léonie Faure-Decamps, Veuve Decamps. Détail de la Notice : I : Dépôt d'Ordonnance nommant M. Sauvaître administrateur du fonds de Librairie Dentu, le 17 avril 1884 ; II : Procuration donnée par Mme Veuve Dentu à M. Sauvaitre devant notaire, le 15 juillet 1884 ; III : Copie conforme du Livre de Caisse de M. Sauvaître du 1er Avril 1884 au 11 Juillet 1884 [ Mention des sommes versées à de nombreux auteurs dont Victor Tissot, Henri Bataille, Alfred Assollant, Catulle Mendès, Allard (pour "L'araignée rose"), Hector Malot (6600 francs pour "Marichette"), Robert Halt, de Gastyne, Pierre Véron, Ponson du Terrail, Xavier de Montépin, Ferdinand du Boisgobey, Henri de Bornier, Alphonse Daudet (5090 fr. en compte de droits d'auteur)] ; IV : Constat du 1er Janvier 1886 détaillant les Abus de Pouvoir de M. Sauvaître : [ Très important dossier de 22 pp. in-folio détaillant les accusations pour abus de pouvoir visant Sauvaître, auteur par auteur : "Assollant : Lettre du 7 septembre 1885. M. Sauvaître n'en a donné connaissance à personne et a engagé l'affaire sans mandat. - Auguste Barbier : Lemerre 1er mai 1884. Hons-Olivier 5 mai 1884, demandant le droit de reproduction de pièces de poésies de Barbier. Lettre gardées et vraisemblablement non répondues. [...] Biard : 2 et 26 août 1884. Répondu par Sauvaître qui a traité en dehors de Mme Dentu pour impression et vente d'une brochure, et encaissé 270 fr. de provisions sans ouvrir un compte spécial. [...] Bourcard : correspondance pour la réception et l'impression compte à demi d'un volume Estampes au XVIIIe siècle publications onéreuses pour la maison. [...] Champfleury : Au lendemain de la mort de Dentu cet auteur réclame des comptes et ses lettres restant sans réponse, même recommandé, il fait intervenir le Comité de la Société des Gens de Lettres. Depuis cette affaire, Sauvaître lui fait attendre un an et demi la réimpression de divers volumes, entre autres l'Histoire de l'Imagerie Populaire et la publication de plusieurs annoncés depuis longtemps, tels que Le Musée secret de la Caricature, etc. Tous ces faits et toute cette correspondance restée entre les mains de Sauvaître n'ont jamais été communiqués à Mme Dentu [...] Claretie : Correspondance personnelle avec Sauvaître restée ignorée de Mme Dentu et de ses représentants, ayant trait aux mises en vente d'ouvrages inédits ou réimprimés, à des modifications aux traitées, etc. M. Claretie a fait faire des démarches par M. Decaux, éditeur, depuis le renvoi de Sauvaître, pour obtenir la résiliation amiable de son traité, prétendant qu'il n'est plus lié depuis la mort de Dentu : il a refusé de livrer à l'impression son dernier roman, "Succession Charvet", déjà paru dans l'Illustration, sous prétexte que la qualité semi-officielle lui interdit actuellement de publier un ouvrage qui a le caractère d'une satire politique ! Se référer pour éclaircir ce point au rôle douteux joué par l'intermédiaire de M. Claretie, Decaux, tant en cette affaire que celle des Scandales de Lundi et de son compte de dépôt chez Dentu, ainsi qu'à propos de l'édition de romans à 60 centimes [etc...] Contentieux : Calmann-Lévy : Réclamation relative au titre d'un volume de Mme Carette, "L'Outrage", 9 mai 1885. M. Sauvaître n'en a rien dit à personne est a dû payer 148 fr. à Calmann. Recours contre lui. Rouveyre : même date. Réclamation concernant le titre de Montépin, "Le Rastaquouère", et réponse insolente de M. Sauvaître, sans autorisation [ etc... ] Alphonse Daudet : Lettres de M. Hetzel se refusant à indemniser Mme Dentu pour la publication de Tartarin de Tarascon, faite au mépris de tout droit. M. Sauvaître a laissé sans réponse la dernière, datée du 4 février 1885, trouvée dans le volume d'Hetzel. M. Daudet a fait interdire la publication du Tartarin illustré, qui devait paraître en 1886, et dont les illustrations ont été payées à M. Jeanniot, dont M. Daudet a approuvé le dessin. Cette affaire est en suspens depuis trois ans bientôt, et M. Hippeau en a rédigé le prospectus en juillet 1885, M. Sauvaître s'étant engagé à le lancer dans la saison d'automne. M. Daudet a négocié avec M. Sauvaître la rupture du traité de Goncourt et s'est entremis dans diverses démarches dont l'objet était de procurer à la maison Charpentier des avantages au détriment des intérêts et en violation du droit de Mme Dentu [...] Debay : les ouvrages de cet auteur forment une section très important du catalogue Dentu, et leur vente est toujours très fructueuse et constante. La correspondance de M. Debay avec Sauvaître laisse voir des négligences dans le terme des comptes et dans la publication des éditions de cet auteur [...] Dubut de Laforest : grave affaire qui, intervenant après tant d'autres, a déterminé le renvoi de M. Sauvaître, aussitôt la citation du juge d'instruction à propos de la publication du "Gaga". [...] Eden Théâtre : Le traité d'annonce pour le rideau de scène a été signé par M. Sauvaître [...] Ferdinand Fabre : une note de cet auteur portant engagement de retirer de la librairie à des dates déterminées les six volumes qui appartiennent à la maison. En vertu de quel pouvoir M. Sauvaître a-t-il conclu un pareil arrangement [...] Mme Fould : Un volume, "Le Sphinx des Perles", était en manuscrit au moment de la prise de possession de Mme Dentu. M. Sauvaître s'est permis de le rendre, par l'entremise d'Olympe Audouard, prétendant que la veuve Dentu ne voulait pas le publier. Ce n'était pas vrai : elle n'en savait pas le premier mot. [...] Gaboriau : en juin 1895, M. Sauvaître se permet de déchirer les traités avantageux pour la reproduction de romans de cet auteur et de priver de ses bénéfices la librairie. [...] Galopin : pour le livre "Le Parfum de la femme", M. Sauvaître écrit à l'auteur [...] qui lui offre 40 centimes par volume, condition supérieure à celle des traités ordinaires .[...] De Goncourt : M. Sauvaître s'est pressé de rompre le traité qui liait cet auteur, pour la série des "Actrices du XVIIIe siècle". La lettre du 24 octobre 1884, citée par Goncourt, donne à ce dernier le droit de réimprimer ailleurs. De quel droit ? Pourquoi ce dommage pour la maison et sans consulter même le traité, dont M. Faure avait seul l'interprétation et le dépôt ? Recours formel contre Sauvaître ! [...] Guides Dentu : ... " Dommages à la maison alors que cette publication promettait de réaliser une somme de bénéfices considérables." [...] Abel Hermant : recommandé par M. Alphonse Daudet, cet auteur a publié deux livres, "M. Rabosson" et "la Mission de Cruchod", dont les manuscrits ont été livrés à l'impression par M. Sauvaître sans avoir été mis en lecture. [...] Lorédan-Larchey : réclamation par le canal de la Société des gens de lettres, 1er juillet 1895, restée sans réponse. [...] Malot : depuis la rupture du traité avec cet auteur M. Sauvaître a traité seul la réimpression de ces ouvrages et conservé de nombreux documents sans lesquels Mme Dentu ne pouvait en rien être au courant des affaires le concernant,... [...] Catulle Mendès : nombreuses lettres à Sauvaître qui se mêle sans cesse des affaires de cet auteur, lequel un moment donné en vient à lui dire : Si mon traité ne vous convient pas, rompez-le vous-même. [...] Montépin : c'est dans une lettre de cet auteur qu'on trouve la trace d'une opération entamée par M. Sauvaître pour la publication d'une série de romans bon marché et sur laquelle il n'a jamais voulu s'expliquer vis-à-vis de Mme Dentu [...] Ponson du Terrail : conflits occasionnés par les agissements de Sauvaître entre la veuve et la belle-soeur de Ponson du Terrail [...] Société des Gens de Lettres [ idem...] Victor Tissot : nombreuses lettres gardées et répondues par M. Sauvaître, qui semble avoir fait tout son possible pour brouiller cet auteur avec Mme Dentu. Il a même dépassé la mesure en s'efforçant de rompre le traité avec cet auteur pour la publication et la collection des chefs-d'oeuvre à 1 fr."‎


‎A la mort de son époux, le fameux éditeur Edouard Dentu, sa veuve Léonie Faure-Decamps s'efforça de remédier à une situation difficile. Mais elle fut confronté aux agissements de Louis Sauvaître, principal commis de son défunt mari, auquel elle avait confié l'administration du fonds. Ce dossier est remarquable en ce qu'il présente une version sinon impartiale, mais du moins approfondie, des relations des auteurs avec la Librairie Dentu au lendemain de la mort d'Edouard. La simple lecture des extraits que nous proposons suffira à donner une idée de la richesse de ces documents.‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR2,200.00 (€2,200.00 )

‎Paris, Drouot. 11/10/2004. Correspondance de Napoléon 1er. Correspondance du Maréchal Soult, Duc de Malte 1ère partie: la France et l'Espagne. Manuscrits, livres et livres aux armes. (Etude Gros & Delettrez)‎

Reference : 1107094

‎Paris, Drouot (salle 7). 11/10/2004. Correspondance de Napoléon 1er. Correspondance du Maréchal Soult, Duc de Malte 1ère partie: la France et l'Espagne. Manuscrits, livres et livres aux armes. (Etude Gros & Delettrez)‎

‎: , in-4, 112 pages, illustrations, 285 lots. Broché, couv. lég. défr., autrement bon état.‎


‎[catalogue de vente / auction catalogue] Paris, Drouot. 11 octobre 2004. Correspondance de Napoléon 1er. Correspondance du Maréchal Soult, Duc de Malte 1ère partie: la France et l'Espagne. Manuscrits, livres et livres aux armes. (Etude Gros & Delettrez). [M.C.: catalogue de vente / auction catalogue, autographes, 1er Empire, Napoléon 1er, bibliophilie, histoire]‎

EUR20.00 (€20.00 )

‎Thomas Mann, Hermann Hesse, Jacques Duvernet‎

Reference : RO20259992

(1997)

ISBN : 2714306039

‎Correspondance - Hermann Hesse / Thomas Mann‎

‎JOSE CORTI. 1997. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 327 pages.. . . . Classification Dewey : 846-Lettres, correspondance littéraire‎


‎Encore jeunes, déjà célèbres et manifestement promis l'un et l'autre à un brillant avenir littéraire, Thomas Mann (1875-1955) et Hermann Hesse (1877-1962) firent connaissance en 1904 à Munich, hôtes tous deux de leur éditeur, S. Fischer. Espacée d'abord, puis plus régulière au fil des années, la correspondance qui s'engagea entre eux ne s'interrompit qu'avec la mort de Thomas Mann en 1955. Ce volume présente pour la première fois au lecteur français l'intégralité des lettres conservées ainsi que plusieurs documents en annexe qui, éclairant les arrière-plans historiques, idéologiques ou personnels de cette correspondance, permettent d'en apprécier précisément les enjeux. Entre ces deux géants conscients de représenter chacun à sa façon une bonne part de ce que la tradition humaniste allemande pouvait avoir de plus précieux - comment ne pas évoquer là une autre amitié et une autre correspondance célèbres, celles de Goethe et de Schiller ? -, nous voyons s'approfondir l'attachement et l'estime au fur et à mesure que s'élèvent les édifices majestueux de leurs œuvres parallèles. Mais il y a autre chose : dans la guerre que la folie du siècle mène contre ces valeurs humanistes, Thomas Mann et Hermann Hesse se trouvent vite en première ligne, sommés par les évènements, qu'ils le veuillent ou non, de prendre clairement position. Entre Hesse qui a démissionné en 1930 de la section de littérature de l'Académie des arts de Prusse et T. Mann qui le presse en 1931 de s'y faire réélire, entre l'un qui refuse avec une constante intransigeance de se ranger dans un camp et l'autre qui, en 1936 et non sans avoir tergiversé, se solidarise enfin sans réserve avec l'émigration allemande, ce sont deux conceptions du rôle de l'écrivain, de la mission de l'intellectuel qui s'opposent souvent, mais se rejoignent aussi parfois, comme dans le jugement sans aménité que l'un et l'autre portent sur l'Allemagne occidentale d'après 1945. Cet aspect-là aussi de l'échange entre Hermann Hesse et Thomas Mann retiendra sans doute l'attention du lecteur d'aujourd'hui. Classification Dewey : 846-Lettres, correspondance littéraire‎

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Phone number : 05 57 411 411

EUR24.90 (€24.90 )

‎DORMOY (Marie) de son vrai nom Marie Martin, elle fut très tôt adepte de la littérature, de la musique, puis des arts plastiques et enfin à l’architecture. Elle sera la bibliothécaire attitrée de Jacques Doucet dès 1921. Parallèlement, elle deviendra la maitresse de Paul Léautaud dont elle publiera le journal et la correspondance (1886-1974) ‎

Reference : 11TaC22

‎Correspondance de 20 lettres autographes signées et 2 lettres dactylographiées signées adressées à Christian Herr. De 1964 à 1970. 29 pages de formats divers. Quelques lettres avec l’en-tête « Université de Paris - Fondation Fénéon ». ‎

‎Superbe correspondance relative à la publication de la correspondance et du journal de Paul Léautaud. Elle ne veut pas s’engager pour lui donner des conseils pour son article, « Le mieux serait de vous adresser à l’Ami de bêtes ». Sa curiosité l’amène à le questionner sur Léautaud : « …où et comment avez-vous entendu parler de Léautaud pour la première fois », et d’ajouter : « Je suis heureuse que vous ayez apprécié mon étude sur Léautaud de la collection Idéale…J’ai fait un portrait de lui plus important encore dans mon livre Souvenirs et Portraits d’amis publié au Mercure…Je rassemble tout ce que je peux et sur lui et sur son œuvre…. ». Elle lui affirme n’avoir jamais participé à une émission de T.S.F. consacrée à Paul Léautaud, « Première nouvelle », et lui confie que le livre d’Auriant « est une ordure » et qu’elle va s’occuper de Cabanis. A propos de la première interview de Pierre Perret, elle lui assure qu’elle continuera à rétablir les faits et lui demande de ne pas affirmer de choses sur lesquelles il ne sait rien. Malgré l’envoi de réponse à tout journal qui publie des mensonges, « car mensonges il y a et moi je continuerai, en pure perte, à rétablir les faits.», d’ailleurs, « Aucun d’eux n’a consenti à en publier, ne voulant contredire un chansonnier qui jouit d’une certaine célébrité… ». Elle aimerait faire figurer dans la Correspondance, une lettre de Léautaud à Guiheneuf et lui en demande une copie. A propos de la parution de cette Correspondance générale, « presque 2 000 lettres », elle lui précise qu’elle paraîtra, fin 1969 et si elle est amenée à en faire la préface, son nom y figurera. Elle lui fait part de ses soucis concernant le Journal et est furieuse, « Je travaille au-dessus de mes forces. Le choix des pages du Journal était terminé. On me demande d’enlever encore 200 pages. J’en suis malade. Ils débitent cela comme du saucisson. L’Iconographie paraitra à l’automne. C’est très amusant, mais que de travail. 200 photos pour lesquelles, il faut chercher des légendes. Donc 200 aiguilles dans 200 bottes de foin. Il y a aussi la Correspondance générale dont je vais devoir m’occuper très prochainement, car je crois que j’ai trouvé un éditeur. Simone G. Gallimard dit qu’elle est soucieuse de continuer l’œuvre de L. mais après m’avoir refusé pendant 3 ans l’Iconographie, elle l’a veut maintenant tout de suite…». On joint plusieurs lettres également adressées à Christian Herr, toutes relatives à Paul Léautaud, parmi lesquelles on relève les noms de Marcel Jouhandeau (2), Jean Dutourd (2), José Cabanis, Simone Gallimard, Franz Hellens, Max Guiheneuf (2), James Harding, L. Colomb, Jean Leclercq. ‎


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Phone number : 33 01 45 66 48 65

EUR1,850.00 (€1,850.00 )

‎[Du Lérot,] - ‎ ‎LORRAIN, Jean‎

Reference : 57283

(2003)

‎Correspondance de Jean Lorrain avec Edmond de Goncourt, suivie d'un choix d'articles de Jean Lorrain consacrés à Edmond de Goncourt [ Avec : ] Correspondance Jean Lorrain Joris-Karl Huysmans [ Avec : ] Jean Lorrain, Colette, Willy et Polaire. Correspondance et souvenirs [ Avec : ] Quelques Lettres curisues et inédites [ Avec : ] Les Lépillier. Roman suivi de quatre nouvelles, des lettres de l'auteur à son éditeur et d'un choix d'articles [ Avec : ] La Mandragore [Avec : ] Jean Lorrain Gustave Moreau. Correspondance et Poèmes‎

‎7 vol. in-8 et in-12 br., Correspondance de Jean Lorrain avec Edmond de Goncourt, suivie d'un choix d'articles de Jean Lorrain consacrés à Edmond de Goncourt, Du Lérot, Tusson, 2003 [ Avec : ] Correspondance Jean Lorrain Joris-Karl Huysmans, Du Lérot, Tusson, 2004 [ Avec : ] Jean Lorrain, Colette, Willy et Polaire. Correspondance et souvenirs, Du Lérot, Tusson, 2005 [ Avec : ] Quelques Lettres curieuses et inédites présentées par Merlet, Henry Goulet, 1925 [ Avec : ] Les Lépillier. Roman suivi de quatre nouvelles, des lettres de l'auteur à son éditeur et d'un choix d'articles, Du Lérot, Tusson, 1999 [ Avec : ] La Mandragore, Du Lérot, Tusson, 2003‎


‎Bel ensemble en excellent état de ces 7 volumes, souvent tirés à petit nombre. Prix de l'ensemble, non séparable‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR99.00 (€99.00 )

Reference : 5729

(1895)

‎[Manuscrit]. Correspondance avec M. 19 août 1895 au 25 nov. 1897.‎

‎, , 1895-1898. 2 vol. in-4 manuscrits de 831 et 751 pp. de différents formats, chagrin prune, dos lisse orné, titre doré (reliure de l'époque). ‎


‎Papiers, carnets de travail, journal intime, correspondance… attribués à Abel Hadaly (des lettres sont adressées à ce prénom, le nom apparaît à la fin du volume de correspondance) apprenti écrivain dans le Paris fin-de-siècle, resté dans l'anonymat.Le tome titré Tabulae II 1893-1898 présente un mélange de portraits, curiosa, notes de lectures (liste des écrivains à lire etc.) anecdotes, détails vestimentaires, compte-rendus de conférences, le tout glané à Paris dans le Quartier Voltaire entre Saint-Ambroise et la rue de Charonne - à l'exception du récit de vie militaire (service dans la Marne illustré d'une carte de la région). Sa correspondance est principalement adressée à des femmes. Le second tome titré Correspondance avec M. 19 août 1895 au 25 nov. 1897 est une relation épistolaire, littéraire, philosophique et amoureuse à deux voix, consignée dans un épais registre de plus de huit cents pages depuis août 1895 jusqu'à novembre 1897. L'indication sur la garde supérieure d'une correspondance qui s'est poursuivi par éclipse jusqu'en 1900 appellent un ou plusieurs autres tomes. L'ambition du narrateur est importante : raconter l'amour d'Abel (lui-même) et Marguerite au jour le jour rendant compte de son intensité croissante à travers leur correspondance échangée, tandis que Marguerite souffre de tuberculose : Je n'ai pas encore lu la Dame aux camélias (5 sept.) depuis ce matin je ne cesse de cracher du sang, c'est à désespérer… j'ai beaucoup pleuré en lisant le journal, j'aime et j'admire Marguerite Gautier. Aux premières lettres faites de vouvoiement et de débats intellectuels se substituent des lettres plus enflammées ménageant au fil de la lecture une réelle tension dramatique : « Tu as raison de ne plus relire ces lettres passées, tu sourirais de voir les banalités dont nous parlions. Quelle différence n'est-ce pas mon grand aimé ? Nous nous appelions Monsieur et Mademoiselle - mais dans le fond du coeur nous nous aimions déjà et toujours. Marguerite. » Hier j'étais malade, et une chose qui ne m'est jamais arrivée, j'avais les mains extraordinairement enflées. Malgré cela j'ai voulu t'écrire et je n'ai réussi qu'à renverser un encrier sur mes couvertures. J'ai pleuré, j'étais exaspéré et j'ai du entasser mensonges sur mensonges pour expliquer pourquoi je voulais écrire. Je t'écrirai demain, mais je ne peux te dire encore quel jour je te verrai. Il ne faut pas m'en vouloir mon aimé. Mercredi je peux être de nouveau malade. Quelle fantasque maladie ! Aujourd'hui je vais à peu près bien, mes mains ont repris leur forme, mais j'ai la figure parsemée de taches et de boutons. 16 mai. Pour la première fois je me farde. Car il faut que je sorte, je ne dois pas restée enfermée, et je cache autant qu'il m'est possible mon visage ».La référence à Marguerite Gautier, la Dame aux camélias de Dumas fils est inévitable (1848) et notre narrateur s'inscrit dans la vision romantique des « poitrinaires », souvent des jeunes femmes dont le destin était brisé par la maladie. L'artifice littéraire renforcé par les nombreuses corrections, biffures, ratures et ajouts, déroute le lecteur qui hésite entre archives personnelles authentiques et création inédite. Marguerite Lavocat, fille d'émigrés russe, « en novembre (1895) elle comptera dix-sept ans ».Deux dépêches terminent le volume, du 26 nov. 97. Dépêche de la prison de la caserne Damesme à Fontainebleau. Lavocat, 26 rue Tholozé Paris « Prière insistante répondre si Marguerite Lavocat est vivante. Hadaly avec la réponse 25 nov. 97 « Géléminaut (sic) chez Dumont 6 neuville Fontainebleau. Je pars Russie. Oublie ». ‎

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EUR1,000.00 (€1,000.00 )

‎Lubac (Henri de) sur Maurice Blondel et Joannès Wehrlé‎

Reference : 86569

(1969)

‎Blondel-Wehrlé - Correspondance (Extraits) - Tome 2 seul - Commentaires et notes par Henri de Lubac (Maurice Blondel et Joannès Wehrlé - Lettres)‎

‎Aubier Montaigne , Bibliothèque Philosophique Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1969 Book condition, Etat : Bon broché, sous couverture imprimée éditeur jaune grand In-8 1 vol. - 361 pages‎


‎ 1ere édition, 1969 "Contents, Chapitres : Maurice Blondel, né le 2 novembre 1861 à Dijon et mort le 4 juin 1949 à Aix-en-Provence, est un philosophe français. Il a développé une philosophie de l'action intégrant des éléments du pragmatisme moderne dans le contexte de la philosophie chrétienne. - ""Une amitié étroite se noua entre Blondel et Wehrlé dès l'École Normale Supérieure, où ils étaient élèves à la même époque, et elle ne se dénoua que par la mort de Wehrlé, en 1938. Durant ces nombreuses années ils échangèrent une correspondance très suivie, qui comprend 1274 lettres de Blondel et 1329 lettres de Wehrlé. Le P.H. de Lubac en publie deux volumes d'extraits. Il s'agit donc d'une sélection, due à plusieurs raisons : l'étendue de la correspondance, son intérêt inévitablement inégal, le désir exprimé par Blondel d'opérer une telle sélection au cas de publications posthumes, le silence à l'égard de personnes qui y sont mises en cause. Certains extraits de ces lettres avaient déjà été publiés dans l'édition de la correspondance de Blondel avec A. Valensin, dans le recueil de Lettres philosophiques de Blondel, dans le livre du P. Kené Marié, Au cur de la crise moderniste et dans le livre intitulé Auguste Valensin, choix de textes réunis par le P. H. de Lubac et Melle M. Rougier. Il est inutile de souligner l'intérêt historique de cette publication, qui fourmille d'allusions aux événements de l'époque, ne serait-ce que pour la crise moderniste. Prêtre et très vieil ami, Wehrlé était le correspondant idéal pour Blondel. On lira avec intérêt les lettres de Wehrlé, on admirera la pensée de Blondel à l'uvre, qui s'explique et précise des points importants de sa pensée en philosophie, théologie, spiritualité, dans telle et telle de ses nombreuses et parfois très longues lettres par exemple celle du 10-11, août 1904 sur l'Église, celles d'avril 1928, celle du 6 janvier 1903, et bien d'autres encore . Ceux qui s'intéressent à l'histoire de la question moderniste ne manqueront pas de consulter cette correspondance. Quant au style de Blondel, comment ne pas l'apprécier encore davantage dans le genre épistolaire ?"" (source : Jean-Pierre Deschepper dans la Revue Philosophique de Louvain, 1970)" quelques rousseurs discrètes sur la couverture qui reste en bon état, intérieur sinon frais et propre, cela reste un bon exemplaire du tome 2 seul de la correspondance entre Maurice Blondel et Joannès Wehrlé (tome 1 absent) - Paginé 375 à 735 (soit 361 pages)‎

Librairie Internet Philoscience - Malicorne-sur-Sarthe
EUR15.00 (€15.00 )

‎[MANUSCRIT] [BERTIN (Ferdinand)]‎

Reference : 211500

‎[Correspondance]‎

‎Rome, et, 1865-1870 110 pièces en un vol. in-8, en feuilles, ou demi-basane bouteille, dos lisse orné de filets et guirlandes dorés, chiffre F.B. poussé à la place du titre Second plat défraîchi. (reliure de l'époque).‎


‎Notre petit dossier est formé d'un ensemble presque continu de lettres autographes d'un officier français dracénois (sous-lieutenant, puis lieutenant), signées seulement "Ferdinand", mais dont une adresse timbrée (pièce 45) nous révèle incidemment le patronyme (Bertin).D'un caractère souvent privé, à de rares exceptions près, elles sont adressées à sa famille, en général à sa mère veuvee et à ses oncles, au cours des diverses campagnes et affectations de sa carrière, dont un long séjour au Fort de Rosny comme directeur d'une école (?) militaire. On apprend incidemment qu'il est né le 17 avril 1844, et qu'il a quitté Draguignan à l'âge de treize ans pour commencer sa formation militaire (pièce 84). Une sordide affaire d'adultère familial, avec fruit coupable à la clef, et abus du médecin de famille (pièces 74-85) constitue réellement le seul incident réjouissant d'une correspondance par ailleurs d'une monotonie étonnante, même dans un milieu petit-bourgeois du Second Empire, et ce, en dépit d'une verbosité toute méridionale.Certaines missives sont particulièrement développées, ayant été rédigées sur plusieurs jours consécutifs dans l'attente de la levée, et consistent en plusieurs bifeuillets numérotés (1-2-3, etc.) à partir du deuxième. A partir de son séjour à Rosny, la plupart des lettres prennent la forme de circulaires ("Mes chers amis") adressées indistinctement à toute la famille, qui semble avoir été nombreuse, et avoir attendu ces nouvelles avec impatience. Un certain nombre demeure cependant destiné à sa mère uniquement.La plus grande partie a été réunie et reliée dans notre volume, mais les premières (numéros 1-7) se présentent en feuilles :[Rome] 1. De Rome, le samedi 30 décembre 1865 (15 pp., sur son voyage de Marseille à Civittà et ses premiers jours à Rome). 2. Du 31 janvier 1866 (8 pp., sur les occasions officielles ou non, où il put rencontrer Pie IX - manque au moins un bifeuillet). - 3. De Civittà Vecchia, le samedi 28 février 1866 (8 pp., sur les usages et moeurs des soldats pontificaux). - 4. De Civittà Vecchia, le 9 mai 1866 (8 pp., sur un séjour à Naples, avec mention des assauts de mendiants et autres petits métiers à l'égard des voyageurs). - 5. C'est ici que peut se placer une brève relation d'une visite de Pompéi, non datée, et qui occupe 7 pp. ("Nous voici à Pompéi. Cette malheureuse ville est bien la curiosité la plus étrange et la plus frappante que je connaisse"). - 6. De Rome, le 26 juin 1866 (14 pp., sur une ascension au Vésuve). - 7. De Rome, le 10 juillet 1866 (6 pp., sur la guerre austro-prussienne, manque le premier bifeuillet supplémentaire).[Paris] 8. Du Fort de Rosny, le lundi 29 septembre 1868 (une page, sur son arrivée au fort). - 9. Du Fort de Rosny, le 4 octobre 1868 (3 pp., sur une permission projetée pour retourner à Draguignan). - 10. Du 9 octobre 1868 (2 pp., sur l'ajournement de sa permission). - 11. Du Fort de Rosny, le 22 octobre 1868 (3 pp., toujours sur la fameuse permission, qui finalement fut accordée du 1er au 15 novembre et que le jeune homme passa en famille à Draguignan). - 12. Du Fort de Rosny, le 17 novembre 1868 (12 pp., sur les dissensions entre sa mère et ses oncles, autour de la gestion d'une affaire familiale, apparemment un hôtel, et probablement le fameux Hôtel Bertin, du centre de la ville, qui servit de siège à la Kommandantur pendant la Guerre de 1939-1945). - 13. Du Fort de Rosny, le 25 novembre 1868 (4 pp., continuation des affaires de famille). - 14. Du Fort de Rosny, le 5 décembre 1868 (4 pp., sur un passage de son oncle Louis à Paris). - 15. Du Fort de Rosny, le 12 décembre 1868 (3 pp.). - 16. Du Fort de Rosny, le 21 décembre 1868 (4 pp.). - 17. Du Fort de Rosny, le 28 décembre 1868 (5 pp., sur la Noël passée au fort). - 18. Du Fort de Rosny, le 4 janvier 1869 (2 pp.). - 19. Du Fort de Rosny, 11 janvier 1869 (4 pp., sur les fiançailles envisagées entre son cousin germain Edouard et sa cousine germaine Caroline). - 20. Du Fort de Rosny, le 19 janvier 1869 (4 pp., sur l'entrée en religion de sa cousine Marie Gravier). - 21. Du Fort de Rosny, le 26 janvier 1869 (4 pp., sur les démarches d'un autre prétendant de Caroline). - 22. Du Fort de Rosny, le 2 février 1869 (4 pp., suite des affaires familiales). - 23. Du Fort de Rosny, le 10 février 1869 (6 pp., sur le refus de son oncle François d'accorder sa fille Caroline à Edouard). - 24. Du Fort de Rosny, le 17 février 1869 (2 pp., demande instante de nouvelles à sa mère). - 25. Du Fort de Rosny, le 24 février (8 pp., retour sur Edouard et Caroline). - 26. Du Fort de Rosny, le 4 mars 1869 (3 pp., récriminations sur le manque de nouvelles). - 27. Du Fort de Rosny, le 11 mars 1869 (4 pp., manoeuvres autour du mariage de Caroline). - 28. Du Fort de Rosny, le 18 mars 1869 (3 pp., sur sa cousine Marie). - 29. Du Fort de Rosny, le 25 mars 1869 (3 pp.). - 30. Du Fort de Rosny, le 1er avril 1869 (3 pp., sur les fêtes de Pâques passées à Beauvais). - 31. Du Fort de Rosny, le 9 avril 1969 (8 pp., sur la monotonie de son service, et l'achat d'un vélo). - 32. Du Fort de Rosny, le 16 avril 1869 (4 pp., suite du sujet précédent). - 33. Du Fort de Rosny, le 18 avril 1869 (une page). - 34. Du Fort de Rosny, le 29 avril 1869 (4 pp., sur un refus de visite à sa cousine Marie à la Charité de Paris). - 35. Du Fort de Rosny, le 30 avril 1869 (une page). - 36. Du Fort de Rosny, le 3 mai 1869 (12 pp., longue relation d'une visite à sa cousine Marie, novice rue du Bac). - 37. Du Fort de Rosny, le 10 mai 1869 (6 pp.). - 38. Du Fort de Rosny, le 17 mai 1869 (3 pp., sur ses 25 ans). - 39. Du Fort de Rosny, le 25 mai 1869 (4 pp.). - 40. Du Fort de Rosny, le 31 mai 1869 (6 pp.). - 41. Du Fort de Rosny, le 8 juin 1869 (4 pp., nouvelle visite à sa cousine Marie). - 42. De Paris, le 17 juin 1869 (une page, sur l'inspection générale avancée). - 43. Du camp de Saint-Maur, le 21 juin (4 pp., sur les 15 jours à passer sous tente au camp de Saint-Maur). - 44. Du Camp de Saint-Maur, le 28 juin (3 pp., fin du camp). - 45. Du Fort de Rosny, le 5 juillet 1869 (3 pp., attente de l'inspection générale). - 46. Du Fort de Rosny, le 12 juillet 1869 (4 pp.). - 47. Du Fort de Rosny, le 19 juillet 1869 (3 pp., attente de l'inspection). - 48. Du Fort de Rosny, le 26 juillet 1869, une page (annonce deux mois de congés après l'inspection enfin survenue). - 49. Du Fort de Rosny, le 31 juillet 1869 (une page, attente de sa permission). - 50. Du Fort de Rosny, le 1er août (4 pp., avec une notation très irrévérencieuse, inhabituelle dans cette correspondance généralement enjouée : "L'armée de Paris est commandée par la plus illustre brute qu'ait possédée depuis longtemps l'armée française ; je veux dire le soigneux Canrobert, que les troupiers ont surnommé le double-six parce qu'il pose toujours."). - 51. Du Fort de Rosny, le 14 août 1869 (une page). - 52. De Paris, le 14 octobre 1869 (3 pp., sur son retour à Paris). - 53. De Paris, le 22 octobre 1869 (5 pp.). - 54. De Paris, le 25 octobre 1869 (16 pp., sur la manifestation populaire prévue le lendemain). - 55. De Paris, le 29 octobre 1869 (une page). - 56. De Paris, le 2 novembre 1869 (une page). - 57. De Paris, le 5 novembre 1869 (4 pp., sur une lettre contenant 50 francs et présumée dérobée). - 58. De Paris, le 13 novembre 1869 (8 pp., sur le séjour à Paris de son oncle Siméon). - 59. De Paris, le 16 novembre 1869 (12 pp., sur la prise d'habit de sa cousine Marie, et son affectation à Limoges).- 60. De Paris, le 20 novembre 1869 (8 pp., la lettre aux 50 francs est retrouvée). - 61. De PAris, le 27 novembre 1869 (5 pp.). - 62. De Paris, le 4 décembre 1869 (4 pp.). - 63. De Paris, le 11 décembre 1869 (6 pp.).- 64. De Paris, le 17 décembre 1869 (4 pp., à Troin, sur un procès à engager dans une matière de garde d'enfant). - 65. De Paris, le 18 décembre 1869 (2 pp., sur le même objet). - 66. De Paris, le 20 décembre 1869 (6 pp., à Troin, idem). - 67. De Paris, le 21 décembre 1869 (3 pp.). - 68. De Paris, le 25 décembre 1869 (10 pp., nostalgie du Noël provençal passé en famille). - 69. De Paris, le 1er janvier 1870 (3 pp., sur la revue militaire du Nouvel an). - 70. De Paris, le 8 janvier 1870 (3 pp., sur son déménagement de la rue de Malte à la rue de Wagram). - 71. De Paris, le 15 janvier 1870 (4 pp., sur l'affaire Victor Noir). - 72. De Paris, le 22 janvier 1870 (10 pp.). - 73. De Paris, le 29 janvier 1870 (6 pp.). - 74. De Paris, le 3 février 1870 (8 pp., sur l'expulsion de la famille d'Eléonore Gravier, coupable d'adultère). - 75. De Paris, le 5 février 1870 (6 pp., sur la même affaire). - 76. De Paris, le 9 février 1870 (4 pp., même objet). - 77. De Paris, le 12 février 1870 (4 pp., même objet). - 78. De Paris, le 26 février 1870 (une page). - 79. De Paris, le 6 mars 1870 (6 pp., le père de l'enfant d'Eléonore est le docteur Boyer ...). - 80. De Paris, le 19 mars 1870 (6 pp., rupture avec Gravier qui ne se résoud pas à une séparation). - 81. De Paris, le 26 mars 1870 (6 pp., proscription du docteur Boyer ...). - 82. De Paris, le 2 avril 1870 (6 pp.). - 83. De Paris, le 9 avril 1870 (4 pp., sur la maladie de sa mère). - 84. De Paris, le 16 avril 1870 (6 pp.). - 85. De Paris, le 23 avril 1870 (6 pp.). - 86. De Paris, le 7 mai 1870 (6 pp., sur le plébiscite). - 87. De Paris, le 14 mai 1870 (4 pp., sur le mouvement populaire de Paris). - 88. De Paris, le 21 mai 1870 (une page). - 89. De Paris, le 28 mai 1870 (4 pp.). - 90. De Paris, le 4 juin 1870 (4 pp.). - 91. De Paris, le 11 mai 1870 (3 pp., prévoit une permission à Draguignan pour le 15 août ...). - 92. De Paris, le 18 juin 1870 (3 pp.). - 93. De Paris, le 25 juin 1870 (6 pp.). - 94. De Paris, le 2 juillet 1870 (2 pp.). - 95. De Paris, le 4 juillet (2 pp.). - 96. De Paris, le 11 juillet 1870 (9 pp., exprime sa confiance dans une reculade de Bismarck ...). [Guerre franco-prussienne] 97. De Paris, le 17 juillet 1870 (4 pp., sur son départ pour la frontière du 29e Régiment). - 98. Du 19 juillet 1871 (7 pp., préparatifs de départ). - 99. Du 21 juillet 1871 (une page, est arrivé à Metz). - 100. Du 23 juillet 1870 (14 pp., sur son bivouac sous les murs de Metz). - 101. Du 26 juillet 1870 (2 pp., départ de Metz vers la frontière). - 102. Du 27 juillet 1870 (9 pp., attente des opérations). - 103. Du 29 juillet 1870 (8 pp., idem). - 104. Du 1er août 1870 (4 pp., sur l'arrivée de l'Empereur et le début de l'"avancée"). - 105. Du 3 août 1870 (2 pp.). - 106. Du 4 août 1870 (5 pp., organisation de la justice militaire et : "Rien de neuf, pas même l'envie qui me prend de causer un brin ; elle me prend, vous le savez, tous les jours"). - 107. Du 9 août 1870 (2 pp.). - 108. Du 12 août 1870 (2 pp.). - 109. Du 13 août 1870 (2 pp., premiers combats). - 110. Du 15 août 1870 (2 pp., idem).La correspondance se termine juste avant la bataille de Saint-Privat [Gravelotte], à laquelle Ferdinand participa, et où il fut blessé, mais qu'il raconta, non dans sa correspondance à ses proches, mais dans une relation spéciale de 4 carnets, qui font l'objet d'une notice spéciale. LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎[MANUSCRIT] BLAZER (Ferdinand-Justin-Louis)‎

Reference : 215693

‎[Correspondance active]‎

‎Lieux divers, 1916-1921 15 pièces in-12 ou in-8, en feuilles. ‎


‎Ensemble de lettres et de billets formant la correspondance active du général Ferdinand Blazer (1857-1937) avec le capitaine A. Blaizot, "brave compagnon des tranchées d'Alsace" et interprète militaire pendant la guerre.Capitaine d'état-major en 1891, Blazer était déjà général de brigade au début de la guerre de 1914, qu'il termina comme général de division. Il termina sa carrière comme inspecteur général adjoint des effectifs (1918), aimable sinécure, avant d'être admis dans le cadre de réserve. Quand commence cette correspondance, il semble mis en "disponibilité" dans sa famille à Aix suite à un conflit sur le front avec un "grand chef" non précisé, mais qui, pourrait bien être Joffre. Il revient plusieurs fois sur l'affaire dans les lettres, sans qu'il soit possible de déterminer exactement l'objet du litige. 1. Billet du 13 avril 1916 (sur un imprimé de correspondance des armées de la République). - 2. Lettre du 29 mai 1916 (un bifeuillet in-12, portant des traces de réparations maladroites). - 3. Lettre du 6 juin 1916 (un bifeuillet in-12). Sur la mort de la grand-mère de Blaizot. - 4. Billet sur carte postale (représentant Blazer ?) du 30 juin 1916. - 5. Lettre du 13 janvier 1917 sur papier de deuil (un bifeuillet in-12). Sur la mort de Justin Blazer (1854-1916), bijoutier de son état. - 6. Lettre du 21 janvier 1917 (un feuillet in-8). - 7. Lettre du 5 février 1917 (un bifeuillet in-12 sur papier de deuil). Sur sa nomination comme adjoint au général commandant la 11e Région militaire à Nantes, ce qui met un terme à sa période de disponibilité sans le satisfaire vraiment ("C'est bien loin du front"). - 8. Billet du 6 février 1917 (sur un imprimé de correspondance des armées de la République). - 9. Lettre du 26 février 1917 (un double bifeuillet in-12 sur papier de deuil). Sur un épisode maritime auquel a participé son fils Marcel Blazer (1896-1932), embarqué sur l'Arc (le sauvetage des naufragés du navire de transport l'Amiral Magon). Le navire fut torpillé et coulé le 25 janvier 1917 à 11h 10 lors d’une traversée Marseille – Salonique par le sous-marin U 39 avec 900 hommes du 40ème RI à 135 milles du Cap Matapan. Il sombra en 10 minutes. Le nombre exact de victimes serait de 211. - 10. Lettre du 26 avril 1918 (un bifeuillet in-8). Sur sa nomination comme inspecteur général des effectifs ("une réparation. J'aurais préféré l'être sur le front, mais il pas eu moyen de m'y faire renvoyer") et sur ses trois enfants. - 11. Lettre du 15 octobre 1918 (un bifeuillet in-8). Essentiellement des nouvelles familiales. - 12. Billet sur carte postale (On les aura ! rayé et remplacé par : On les a !) du 11 novembre 1918 ("Voici la victoire. Dans l'avenue, une foule chante la Marseillaise et acclame le maréchal Foch, mon voisin"). - 13. Lettre du 14 décembre 1919 (un bifeuillet in-8). Sur la nomination de Blaizot à Strasbourg (et son futur mariage). - 14. Billet du 21 janvier 1921. - 15. Lettre du 16 mars 1921 (bifeuillet in-12 sur papier de deuil). Lettre de recommandation pour sa fille Anne Blazer (1898-1976), une des premières femmes à sortir de Centrale, afin que Blaizot lui trouve un poste d'ingénieur dans une usine alsacienne.Le ton général de cette brève mais instructive correspondance peut se résumer à deux extraits bien sentis : "Et croyez bien, mon cher ami, que j'aime encore mieux être dans ma peau d'honnête soldat, que sous leur livrée de valets ou de courtisans" (lettre 1). / "Plus j'y songe, et moins je trouve que j'ai eu tort. Je ne regrette que la vivacité vis-à-vis du grand chef dont je vous ai parlé" (lettre 2). ‎

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‎TREFOUX (Rachel), TREFOUX (Henri)‎

Reference : 208093

‎[Correspondance de guerre]‎

‎Chissay [Loir-et-Cher], 1914-1918 171 pièces in-12 ou in-8, en feuilles. ‎


‎Bel ensemble qui réunit la correspondance croisée de deux époux, dont l'un est mobilisé, pendant la presque totalité de la Guerre de 1914-18.Le soldat, Henri Tréfoux, commença la guerre au 39e Régiment d'infanterie territoriale de Blois, et fut ensuite versé à 313e Régiment d'infanterie (SP 9). On ne sait s'il revint vivant des hostilités, mais en tout cas les dernières lettres de l'ensemble, celle de Rénée, le donnent comme toujours vivant à l'été 1918.Son épouse, Rachel Tréfoux, était institutrice dans la petite localité de Chissay (Loir-et-Cher). Ils avaient une jeune fille nommée Annie.La plupart des lettres se composent d'un feuillet ou d'un bifeuillet densément couverts, rarement plus, parfois moins (billet, carte) ; beaucoup de ces pièces sont marquées de mouillures et présentent des fragilités de papier nécessitant une manipulation très précautionneuse.Il faut préciser les conditions dans lesquelles se présentaient la plupart de ces pièces : dans une même enveloppe, se trouvaient généralement une missive à l'encre adressée par Mme Tréfoux à son mari, et une réponse au crayon de bois, ce qui laisse supposer que Henri Tréfoux joignait en fait des brouillons de ses réponses aux envois de sa femme, et qu'il conservait le tout ensuite. Pour des raisons de présentation, il n'est pas possible de conserver cette disposition qui compliquerait inutilement l'intelligibilité de l'ensemble. Aussi, disposerons-nous cette correspondance de la façon suivante : lettres de Rachel à Henri (à l'encre) ; lettres de Henri à Rachel (au crayon de bois) ; lettres isolées d'autres correspondants à Rachel ; lettres d'autres correspondants à Henri. Les enveloppes se trouvent conservées à part dans une boîte, du moins celles qui ont subsisté. Car l'ensemble est loin de représenter la totalité de la correspondance des époux : si certaines périodes voient une grande densité d'échanges conservés (une lettre par jour), d'autres sont quasiment vides, et la lecture des réponses de Henri montre que nombre de lettres de sa femme n'ont pas été conservées.Parmi les autres correspondants, une mention spéciale doit être faite à Annie Tréfoux, qui envoie souvent à son père de petits billets rédigés de son écriture enfantine.Le contenu en est à la fois très banal et très émouvant : en raison des prescriptions de la censure, peu de renseignements sur les opérations et activités du côté de Henri (la dame prénommée Renée insiste même dans une de ses lettres sur la nécessaire prudence dans la correspondance, à partir d'une histoire qui lui survint - cf. infra). En revanche, un luxe de détails des plus intéressants sur la vie quotidienne au front comme à l'arrière, faite de préoccupations matérielles (restrictions alimentaires, difficultés de déplacements et de travail), d'angoisse, d'ennui et aussi de progrès réalisés par la jeune Annie, qui se trouve naturellement au centre des préoccupations et échanges des deux époux.I. Lettres de Rachel à Henri.1. Du 2 décembre 1914. - 2. Du 6 décembre 1914 (avec un billet d'Annie Tréfoux, de la même date). - 3. Du 15 décembre 1914. - 4. Du 16 décembre 1914. - 5. Du 17 décembre 1914. - 6. Du 18 décembre 1914 (avec un mot d'Annie "in fine"). - 7. Du 27 janvier 1915. - 8. Du 28 janvier 1915. - 9. Du 29 janvier 1915. - 10. Du 30 janvier 1915. - 11. Du 31 janvier 1915. - 12. Du 15 octobre 1915. - 13. Du 20 février 1916. - 14. Du 22 juin 1916. - 15. Du 25 juin 1916. - 16. Du 28 juin 1916. - 17. Du 1er juillet 1916. - 18. Du dimanche 2 juillet 1916. - 19. Du 3 juillet 1916. - 20. Du 7 juillet 1916. - 21. Du 8 juillet 1916. - 22. Du 9 juillet 1916. - 23. Du 10 juillet 1916. - 24. Du 12 juillet 1916. - 25. Du 13 juillet 1916. - 26. Du 17 juillet 1916. - 27. Du 8 août 1916. - 28. Du 27 août 1916. - 29. Du 13 septembre 1916. - 30. Du 14 septembre 1916. - 31. Du 19 octobre 1916. - 32. Du 27 octobre 1916. - 33. Du 28 octobre 1916. - 34. Du 30 octobre 1916. Avec un petit mot d'Annie "in fine". - 35. Du 6 novembre 1916. - 36. Du 30 mars 1917. - 37. Du 31 mars 1917. - 38. Du 15 avril 1917. - 39. Du 16 avril 1917. - 40. Du 20 mai 1917 (billet). - 41. Du 3 juin 1917 (billet). - 42. Du 4 juin 1917. - 43. Du 8 juin 1917. - 44. Du 19 juin 1917. - 45. Du 27 juin 1917. - 46. Du 28 juin 1917. - 47. Du 29 juin 1917. - 48. Du 30 juin 1917. - 49. Du 8 juillet 1917. - 50. Du 10 juillet 1917. - 51. Du 12 juillet 1917. - 52. Du 14 juillet 1917. - 53. Du 21 juillet 1917. - 54. Du 22 juillet 1917. - 55. Du 24 juillet 1917. - 56. Du 26 juillet 1917. - 57. Du 29 juillet 1917. - 58. Du 1er août 1917 (avec un petit billet d'Annie inséré, en date du 2 août). - 59. Du 3 août 1917. - 60. Du 4 août 1917 (avec un petit billet d'Annie inséré). - 61. Du 5 août 1917 (avec un petit billet d'Annie inséré). - 62. Du 7 août 1917. - 63. Du 8 août 1917 (très longue lettre de 8 pp.). - 64. Du 9 août 1917. - 65. Du 11 août 1917. - 66. Du 2 octobre 1917.II. Lettres de Henri à Rachel.1. Du 15 octobre 1914. - 2. Du 25 novembre 1914. - 3. Du jeudi 18 mars 1915. - 4. Du mercredi 24 mars 1915. - 5. Du mardi 6 avril 1915. - 6. Du samedi 24 avril 1915. - 7. Du jeudi 29 avril 1915. - 8. Du mardi 4 mai 1915. - 9. Du mercredi 5 mai 1915. - 10. Du lundi 10 mai 1915. - 11. Du mardi 11 mai 1915. - 12. Du lundi 17 mai 1915. - 13.-14. Du mardi 18 mai 1915 (deux lettres successives). - 15. Du vendredi 21 mai 1915. - 16. Du samedi 22 mai 1915. - 17. Du mardi 25 mai 1915. - 18. Du mardi 8 juin 1915. - 19. Du lundi 14 juin 1915. - 20. Du jeudi 1er juillet 1915. - 21. Du mardi 19 octobre 1915. - 22. Du vendredi 31 décembre 1915. - 23. Du jeudi 24 février 1916. - 24. Du mercredi 21 juin 1916. - 25. Du 28 juin 1916. - 26. Du samedi 1er juillet 1916. - 27. Du mardi 4 juillet 1916. - 28. Du mercredi 5 juillet 1916. - 29. Du samedi 8 juillet 1916. - 30. Du dimanche 9 juillet 1916. - 31. Du jeudi 13 juillet 1916. - 32. Du vendredi 14 juillet 1916. - 33. Du mardi 18 juillet 1916. - 34. Du mercredi 19 juillet 1916. - 35. Du lundi 24 juillet 1916. - 36. Du dimanche 20 août 1916. - 37. Du lundi 4 septembre 1916. - 38. Du mercredi 6 septembre 1916. - 39. Du mardi 26 septembre 1916. - 40. Du mardi 17 octobre 1916. - 41. Du dimanche 22 octobre 1916. - 42. Du mardi 31 octobre 1916. - 43. Du mercredi 1er novembre 1916. - 44. Du vendredi 3 novembre 1916. - 45. Du mardi 14 novembre 1916. - 46. Du vendredi 13 avril 1917. - 47. Du samedi 14 avril 1917. - 48. Du vendredi 26 avril 1917. - 49. Du 27 avril 1917. - 50. Du dimanche 3 juin 1917. - 51. Du vendredi 8 juin 1917. - 52. Du samedi 9 juin 1917. - 53. Du mercredi 13 juin 1917. - 54. Du 27 juin 1917. - 55. Du lundi 9 juillet 1917. - 56. Du mardi 10 juillet 1917. - 57. Du mercredi 11 juillet 1917. - 58. Du jeudi 12 juillet 1917. - 59. Du lundi 23 juillet 1917. - 60. Du mardi 24 juillet 1917. - 61. Du samedi 28 juillet 1917. - 62. Du dimanche 29 juillet 1917. - 63. Du lundi 30 juillet 1917. - 64. Du mercredi 1er août 1917. - 65. Du samedi 4 août 1917. - 66. Du jeudi 9 août 1917. - 67. Du vendredi 10 août 1917. - 68. Du samedi 11 août 1917. - 69. Du dimanche 12 août 1917. - 70. Du jeudi 16 août 1917. - 71. Du samedi 18 août 1917. - 72. Du dimanche 19 août 1917. - 73. Du mardi 21 août 1917. - 74. Du mercredi 22 août 1917. - 75. Du vendredi 24 août 1917. - 76. Du samedi 25 août 1917. - 77. Du dimanche 26 août 1917 (carte postale représentant Mouthier). - 78. Du mardi 28 août 1917.III. Autres correspondants de Rachel.- Essentiellement une correspondante de Paris, qui signe Renée et envoie des missives uniquement dactylographiées portant essentiellement sur la fabrication de chapeaux ou autres articles de modiste, et accessoirement quand même sur les nouvelles des proches mobilisés (le mari de Renée, "Fonfon" est également soldat) : 1. Du 11 juin 1914. - 2. Du 8 avril 1915. - 3. Du 11 juin 1915. - 4. Du 2 novembre 1915. - 5. Du 8 janvier 1916. - 6. Du 17 juin 1916 (manque un feuillet). - 7. Du 24 octobre 1916. - 8. Du 10 novembre 1916. - 9. Du 11 août 1917. - 12. Du 10 avril 1918. - 13. Du 13 avril 1918 (admirable de laconisme : "Rien ne m'est arrivé à cette alerte. Bon baisers". - 14. Du 8 juin 1918 (sur les bombardements de la capitale).- Deux mots du dénommé Fonfon : 15. Un billet du 29 juillet 1917. - 16. Une lettre du 4 juillet 1918.- 17. Une lettre du 8 juilllet 1915 d'un dénommé A. Laurent ayant été visiter Henri à l'Hôpital de Bar-le-Duc, ce qui suppose que ce dernier a été blessé au front.- 18.28. Dix lettres émanant de divers parents peu identifiables, qui s'adressent généralement à Rachel en lui adressant du "Ma cousine", ce qui recouvre évidemment un beau panel de relations parentales.IV. Autres correspondants de Henri.De sa fille Annie Tréfoux : 1. Du dimanche 9 janvier 1915. - 2. Du jeudi 24 février 1916. - 3. Du dimanche 3 juin 1917. - 4. Du jeudi 18 juillet 1917. - 5. Du 26 juillet 1917. - 6. Du 3 août 1917. - 7. Du 16 décembre [?].D'une cousine : 8. Un billet du 31 mai 1917.De Jules Moréau, de Vineuil : 9. Une lettre du 8 octobre 1916 (lettre d'affaires). LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎[Outhenin-Chalandre Fils] - ‎ ‎BOSSUET, Jacques-Bénigne ; (BAUSSET, Cardinal Louis-François de)‎

Reference : 59480

(1840)

‎Oeuvres Complètes de Bossuet (20 Tomes - Complet) Tome 1 : Ecriture sainte: Liber Psalmorum ; Veteris et Novi Testamenti cantica ; Supplenda in Psalmos ; Proverbia ; Ecclesiastes ; Canticum canticorum ; Sapientia ; Ecclesiasticus ; Explication de la prophétie d'Isaïe ; Explication du Psaume XXI ; 2 : Ecriture sainte: L' Apocalypse avec une explication ; Avertissement aux protestants ; De excidio Babylonis ; Réflexions morales ; Lettres et instructions sur le Nouveau Testament ; 3 : Controverse, piété : Défense de la tradition et des saints pères ; Instruction sur la lecture de l'écriture sainte ; Sur les trois Magdeleines ; Élévations sur les mystères ; 4 : Piété : Méditations sur l'Évangile ; Traité de la concupiscence ; Opuscoles ; 5 : Sermons: Avent ; Carême ; 6 : Sermons : Carême ; Fêtes et dimanches ; Fêtes de la Sainte Vierge ; 7 : Sermons : Fêtes ; Panégyriques ; État religieux ; Oraisons funèbres ; 8 : Administration: Catéchisme de Meaux ; Prières ecclésiastiques ; Ouvrages pour le diocèse de Meaux, pour le clergé de France ; 9 : Éducation : Traité du libre arbitre ; Discours sur l'histoire universelle et suite ; Lettre à Innocent XI et réponse ; Connoissance de Dieu et de soi-même ; Politique tirée de l'Écriture ; 10 : Controverse : Histoire des variations ; Avertissements aux protestants ; 11 : Controverse : Suite des avertissement aux protestants ; Exposition de la doctrine de l'Église catholique ; Fragments sur diverses matières de controverse ; 12 : Controverse : Instructions pastorales sur les promesses de l'Église ; Réfutation du catéchisme du sieur Paul Ferry ; Conférence avec M. Claude, etc. ; Traité de la commun. sous les deux espèces ; Défense de la tradition sur la communion sous une espèce ; 13 : Controverse : Explication de la messe ; Lettres pastorales ; Projets de reunion entre les catholiques et les protestants ; 14 : Controverse. Ouvrages sur le quiétisme: Instructions sur les états d'oraison ; Tradition des nouveaux mystiques ; Pièces diverses sur la doctrine de M. de Cambrai ; 15 : Controverse. Ouvrages sur le quiétisme: Mystici in tuto ; Schola in tuto ; Quietismus redivivus ; Relation sur le quiétisme, etc. ; Condamnation du Livre des maximes des saints ; Defesio declarations conventus cleri Gallicani ; 16 : Controverse: Defesio declarations conventus cleri Gallicani. Corollarium et appendix ; 17 : Correspondance: Lettres et mélanges ; Maximes et réflexions sur la comédie ; Lettres de piété et de direction ; 18 : Correspondance: Lettres de piété et de direction ; Lettres sur l'affaire du quiétisme ; 19 : Correspondance: Lettres sur l'affaire du quiétisme ; Lettres diverses ; Lettres inédites ; Table générale des matières ; 20 : Histoire de Bossuet, évêque de Meaux composée sur les manuscrits originaux par le cardinal de Bausset ; nouv. éd. contenant une notice historique sur la vie et les ouvrages de l'auteur, ainsi qu'une table générale des matières.‎

‎20 vol. in-8 reliure de l'époque demi-basane blonde, dos lisse orné, Outhenin-Chalandre Fils, Besançon, Paris, 1840-1841. Titre complet : Oeuvres Complètes de Bossuet (20 Tomes - Complet) Tome : Ecriture sainte: Liber Psalmorum ; Veteris et Novi Testamenti cantica ; Supplenda in Psalmos ; Proverbia ; Ecclesiastes ; Canticum canticorum ; Sapientia ; Ecclesiasticus ; Explication de la prophétie d'Isaïe ; Explication du Psaume XXI ; 2 : Ecriture sainte: L' Apocalypse avec une explication ; Avertissement aux protestants ; De excidio Babylonis ; Réflexions morales ; Lettres et instructions sur le Nouveau Testament ; 3 : Controverse, piété : Défense de la tradition et des saints pères ; Instruction sur la lecture de l'écriture sainte ; Sur les trois Magdeleines ; Élévations sur les mystères ; 4 : Piété : Méditations sur l'Évangile ; Traité de la concupiscence ; Opuscoles ; 5 : Sermons: Avent ; Carême ; 6 : Sermons : Carême ; Fêtes et dimanches ; Fêtes de la Sainte Vierge ; 7 : Sermons : Fêtes ; Panégyriques ; État religieux ; Oraisons funèbres ; 8 : Administration: Catéchisme de Meaux ; Prières ecclésiastiques ; Ouvrages pour le diocèse de Meaux, pour le clergé de France ; 9 : Éducation : Traité du libre arbitre ; Discours sur l'histoire universelle et suite ; Lettre à Innocent XI et réponse ; Connoissance de Dieu et de soi-même ; Politique tirée de l'Écriture ; 10 : Controverse : Histoire des variations ; Avertissements aux protestants ; 11 : Controverse : Suite des avertissement aux protestants ; Exposition de la doctrine de l'Église catholique ; Fragments sur diverses matières de controverse ; 12 : Controverse : Instructions pastorales sur les promesses de l'Église ; Réfutation du catéchisme du sieur Paul Ferry ; Conférence avec M. Claude, etc. ; Traité de la commun. sous les deux espèces ; Défense de la tradition sur la communion sous une espèce ; 13 : Controverse : Explication de la messe ; Lettres pastorales ; Projets de reunion entre les catholiques et les protestants ; 14 : Controverse. Ouvrages sur le quiétisme: Instructions sur les états d'oraison ; Tradition des nouveaux mystiques ; Pièces diverses sur la doctrine de M. de Cambrai ; 15 : Controverse. Ouvrages sur le quiétisme: Mystici in tuto ; Schola in tuto ; Quietismus redivivus ; Relation sur le quiétisme, etc. ; Condamnation du Livre des maximes des saints ; Defesio declarations conventus cleri Gallicani ; 16 : Controverse: Defesio declarations conventus cleri Gallicani. Corollarium et appendix ; 17 : Correspondance: Lettres et mélanges ; Maximes et réflexions sur la comédie ; Lettres de piété et de direction ; 18 : Correspondance: Lettres de piété et de direction ; Lettres sur l'affaire du quiétisme ; 19 : Correspondance: Lettres sur l'affaire du quiétisme ; Lettres diverses ; Lettres inédites ; Table générale des matières ; 20 : Histoire de Bossuet, évêque de Meaux composée sur les manuscrits originaux par le cardinal de Bausset ; nouv. éd. contenant une notice historique sur la vie et les ouvrages de l'auteur, ainsi qu'une table générale des matières.‎


‎Exemplaire bien complet des 20 volumes, dont le dernier est composé de la vie de Bossuet par Bausset (la table générale des matières se trouve dans le tome 19). Etat très satisfaisant (griffures au dos du tome 7, dos passés , bon état par ailleurs)‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR395.00 (€395.00 )

‎Hugo, Victor.‎

Reference : LCI-2342

(1947)

‎Lettres à la fiancée (Quatre volumes).Correspondance‎

‎ 1947 Paris Albin Michel, Editeur Ollendorff 1947 4 655 616 414 et 414 [pp] Volume 1 : Lettres à la fiancée suivi de Correspondance. - Volume 2 : Correspondance (1849-1866). - Volume 3 : Correspondance (1867-1873). - Volume 4 : Correspondance (1874-1885, Addendum).Albin Michel Paris 1947, 1950, 1952, 1952. Imprimé par: l'Imprimerie Nationale. Edité par la librairie Ollendorff. - Quatre Volumes brochés grand in-8 (18,5x28,5cm).couvertures conservées ‎


‎ Etat de conservation excellent , Intérieur très frais. Frais de port inclus vers France métropole au tarif normal, délai d'acheminement sous 72h, pour les commandes > à 80 euros et poids < 1kg. Disponibilité sous réserve de vente en Boutique. Disponibilité sous réserve de vente en boutique, prix valable frais de port inclus pour commande > 90 € et poids < 1 Kg‎

Phone number : 07 86 26 13 25

EUR150.00 (€150.00 )

‎TEXIER HUBERT‎

Reference : RO40172886

‎CORRESPONDANCE DE MONTALEMBERT ET DE L'ABBE TEXIER‎

‎Firmin-Didot et Cie. Non daté. In-12. Broché. Etat d'usage, Couv. légèrement passée, Dos fané, Intérieur acceptable. 387 pages. Portrait en noir et blanc en frontispice. Etiquette de code sur le dos. Tampons et annotation de bibliothèque sur le 1er plat et en page de titre.. . . . Classification Dewey : 846-Lettres, correspondance littéraire‎


‎Correspondance historique. Correspondance politique. Classification Dewey : 846-Lettres, correspondance littéraire‎

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Phone number : 05 57 411 411

EUR79.00 (€79.00 )

‎DELEPLANQUE Michèle.‎

Reference : RO20061386

(1973)

‎La Correspondance Moderne.‎

‎UNIDE. 1973. In-12. Cartonné. Bon état, Couv. légèrement passée, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 224 pages.. . . . Classification Dewey : 846-Lettres, correspondance littéraire‎


‎Le nouveau guide. Conseils et renseignements genéraux sur la correspondance. Correspondance privée et mondaine, juridique et pratique. Classification Dewey : 846-Lettres, correspondance littéraire‎

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Phone number : 05 57 411 411

EUR19.80 (€19.80 )

‎MARIE-THÈRESE d'Autriche et MARIE-ANTOINETTE.‎

Reference : 121335

(1933)

‎Correspondance entre Marie-Thérèse et Marie-Antoinette. Présentée et annotée par Georges Girard.‎

‎ Grasset, 1933, in-8°, 333 pp, imprimé sur alfax Navarre, reliure demi-chagrin fauve, dos à 4 nerfs soulignés à froid, pièces d'auteur et de titre chagrin vert et vermillon, fleurons dorés, couv. illustrée conservée (rel. de l'époque), bon état‎


‎Correspondance de 1770 à 1780. — "On sait que le seul texte authentique de la correspondance de Marie-Antoinette avec sa mère figure dans le recueil publié d'abord à Vienne en 1864 par le chevalier d'Arneth, et ensuite dans le recueil plus vaste publié en 1874 par MM. d'Arneth et Geffroy (Correspondance secrète entre Marie-Thérèse et le comte de Mercy-Argenteau avec les lettres de Marie-Thérèse et de Marie-Antoinette). M. Georges Girard a cru bon de rééditer la correspondance entre la mère et la fille parce que les publications précédentes sont aujourd'hui difficiles à se procurer, et surtout parce qu'elles ne sont pas absolument complètes. Outre les lacunes dues à la perte de certaines lettres, les éditeurs avaient omis deux lettres, l'une de Marie-Thérèse du 30 juillet 1775, l'autre de Marie-Antoinette du 30 août 1777, et qu'ils avaient en outre supprimé dans les autres certains passages. Le fait est dû à des soucis de convenance : la lettre de Marie-Thérèse est en effet un réquisitoire très vif contre la légèreté de sa fille et les Archives de Vienne n'en avaient pas permis la publication ; celle de Marie-Antoinette annonce à sa mère la consommation de son mariage. Les passages supprimés ailleurs sont la conséquence de l'omission de ces deux lettres. Or ces lacunes ne sont pas indifférentes. La préoccupation d'assurer la succession pour consolider l'alliance hante Marie-Thérèse, et, pour l'explication psychologique du caractère de Marie-Antoinette, la question de ses rapports conjugaux avec le roi est capitale. La publication de M. Georges Girard apporte donc une contribution très intéressante à l'histoire de Marie-Antoinette. Elle rendra service aux historiens et permettra au grand public de pénétrer dans l'intimité d'une des reines de France qui ont le plus suscité la curiosité." (Albert Girard, Revue d’Histoire moderne et contemporaine, 1934) — "Ce livre doit être considéré comme le complément naturel de la magistrale biographie de Marie-Antoinette par Stefan Zweig. Quelque chose comme ce que les érudits appellent un recueil de pièces justificatives. La correspondance de Marie-Thérèse et de Marie-Antoinette, sa fille, que l'on va trouver pour la première fois intégralement publiée ici, est en effet le texte essentiel sur lequel l'éminent écrivain autrichien s'est fondé pour bâtir sa psychologie de la reine de France" (G. Girard) ‎

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EUR60.00 (€60.00 )

‎BART, Léo ; BART, Jean ; BART, Charlemagne‎

Reference : 55268

(1915)

‎Belle correspondance personnelle et originale, adressée aux deux frères Charlemagne et Jean Bart par leur frère Léo Bart, du 4 janvier 1915 au 21 août 1917. Jean Bart fut successivement matelot mécanicien à la Caserne Eblé au Havre, puis marin à l’Arsenal de Cherbourg, puis embarqué à bord du sous-marin Denis-Papin. Remarquable correspondance, car pour l'essentiel non soumise à la censure militaire, d’environ 94 lettres et cartes, auxquelles nous joignons quelques photos personnelles des protagonistes.La première lettre est datée du 29 septembre 1914 de Nomain Andignies, adressée des parents Bart à leur « Cher Fils », dont ils ont appris qu’il était blessé mais peu gravement. Ils racontent le passage des allemands, la fuite des habitants de Nomains vers Douai, « et les allemands sont restés pendant 15 jours à Orchies pour préparer leurs mauvais coups il y a eu des anglais qui sont venus les dénicher alors ils sont partis pour Valenciennes [ etc… ] depuis le 24 août nous n’avons plus de courrier nous sommes obligés de faire porter nos lettres à Lille. Nous avons été tranquille jusque le 24 septembre la nous avons eu un combat à Archies les français ont pris 3 auto et dans un fossé on a trouvé un officier tué avec un ordre dans la poche que l’on devait incendier Orchies à 7 heures du soir [… ] et le lendemain ils ont mis le fin à tout Orchies [ …] A l’heur ou je t’écrit on vient de nous dire qu’il y a des Hulans qui viennent reconnaître le terrain et ce matin nous avons vu deux aéroplanes une allemande et une française qui lui a fait la chasse [etc…] ». Il s’agit de l’unique lettre de l’ensemble provenant des parents de Jean Bart, Nomain ayant ensuite été occupée par les allemands.Un frère (manifestement Léo Bart) écrit le 7 décembre 1914 « je ne travaille plus pour l’armée depuis 8 jours car en général tous les patrons parisiens se figurent que parce que nous sommes des réfugiés nous devons subir toutes leurs humiliations et faire des bassesses. J’ai fait 3 boutiques depuis mon arrivée à Paris, et je rentre demain dans la 4e comme contremaître [… ] Je me suis fait inscrire pour passer le conseil mais j’ai bien stipulé « automobiliste » mais c’est une ressource car je ferai tout ce qu’il m’est possible de faire pour me faire réformer de nouveau et si je ne puis l’être au conseil j’aurai au moins la chance de l’être en arrivant au corps ».[ … ] je suis ici avec l’oncle de Germaine, le directeur de chez Thiriez. [ … ] Il a envoyé un télégramme à Germazine « par la voie d’un consul de Hollande » [… ] « tout ce que l’on sait c’est que les Allemands ont tout organisés comme s’ils étaient chez eux à Roubaix ils ont rouvert les écoles, il font marcher les usines en autres la maison Thiriez ». Il évoque la guerre qui va durer au moins l’hiver, s’inquiète de son frère : « Et ton bras, comment va-t-il ? Fais bien attention de ne plus retourner à cette orgie sanguinaire et si les mouvements de ton bras ne sont plus complets ils ne pourront certainement pas de renvoyer au feu si tu sais te débrouiller, maintenant si à force d’insister on voulait te réformer ne te laisse surtout pas réformer n°2 il faut te faire réformer n°1 c’est-à-dire avec pension car il ne faut pas que tous ces messieurs c’en tire à si bon compte [ … ] Maintenant je voudrais bien savoir l’état exact de ton bras, car je crois que tu ne me dis pas toute la vérité [ …] ». Il lui conseille de se faire inscrire comme décolleteur.Suivent deux autres CP datées du 20 puis du 28 décembre 1914. On y apprend que leur frère Charlemagne, blessé, est à Périgueux, et que lui-même, Léo, a dû abandonner côté allemand sa femme et sa fille…Le même écrit le 4 janvier 1915 (1914 par erreur sur la lettre) à Jean, depuis le Grand Hôtel du Pont du Cher, à Saint-Florent, et l’informe qu’il s’y trouve « non comme soldat, mais comme militarisé pour monter une usine pour la fabrication des gaines d’obus. Je suis ici dans un sale patelin et on s’y fait crever à travailer je t’assure que je préfèrerais être sur le front ». Il est sans nouvelles de sa femme et de sa petite-fille, restées à Loos. Le 12 février 1915, il s’inquiète pour son frère « il paraît que chaque fois que tu sors du bois et te rends malade ce n’est pas digne d’un jeune homme tel que toi, que dirais-je moi qui ait laissé ma femme et ma petite-fille à Loos », [ …], « prends patience un grand coup se prépare et avant 1 mois soit persuadé que tous ces bandits seront chassés de chez nous ». Le 9 juin 1915, automobiliste dans le secteur Postal 63, il lui reproche d’avoir fait « de la caisse ». Il sait bien que l’on souhaiterait savoir ce qui se passe sur le front ; leur frère Charlemagne « pourrait te raconter bien des choses, mais la guerre du mois d’août dernier n’était pas celle que l’on fait en ce moment. Je puis t’en causer car ce matin encore je suis allé à 1500 mètres des tranchées boches et je t’assure que ça barde quand tu vois des chevaux coupés en deux par des éclats d’obus il faut pas demander quand cela arrive dans groupe d’hommes [ …] ». Les 11 et 15 mars 1915, Léo Bart écrit à Jean, sur papier à en-tête de l’Hôtel franco-russe à Paris. Il est désormais automobiliste et compte « monter sur le front avec une auto-mitrailleuse ou une auto-canon ou auto-projecteur. Je te conseillerai de faire une demande pour être versé comme moi au 13ème Artillerie comme automobiliste car on en demande beaucoup » [ … ] Charlemagne me dit que tu désires aller voir comment ça se passe sur le front, ne fait jamais cette bêtise là moi j’en reviens j’y ai passé 8 jours et je t’assure que ce n’est pas amusant ». Le 17 mars, Léo lui envoie une des lettres les plus émouvantes : « Je reviens du front où j’ai fait des convois de chevaux et maintenant je suis automobiliste mais malheureusement je crois que je vais repartir bientôt comme auto-mitrailleur. Enfin si jamais j’y laissai ma peau je compte sur toi pour aller voir Germaine et l’embrasser pour moi. Surtout ne dit jamais que c’est moi qui ai demandé à partir, tu me le jureras dans ta prochaine lettre [ souligné six fois !] car je le regrette amèrement ». […] « Ne te fais pas de mousse pour moi, je ne suis pas encore parti et tu sais que je suis débrouillard ». Suivent six missives plus brèves adressées à Jean et Charlemagne (lequel est arrivé au centre des Convalescents de La Force en Dordogne). Léo est désormais au service du courrier.Le 17 juillet 1915, Léo écrit qu’il lui est « arrivé une sale blague, nous étions en train de discuter dans la cour de chez nous quand arriva le lieutenant un copain cria 22, ce lieutenant a peut-être cru que c’était moi qui avait crié et depuis 8 jours je suis sur les épines [ … ] figure toi que le fautif est parti en permission, mais je dois te dire que ce lieutenant est du Midi et soit certain qu’il ne doit pas gober les gens du Nord, et il n’est pas sans savoir que les Gars du Nord détestent les mauvais soldats du Midi. Mais vois-tu la Guerre finira un jour et il faut espérer qu’on les houspillera un peu car ils n’ont rien à souffrir ils sont les bienvenus dans les hautes sphères, ils sont en communication avec les leurs enfin ils ont tou pour être heureux tandis que nous, il nous manque tout cela et non content d’être ainsi favorisé ces salauds là rient de notre malheur et nous tourne en risées [… ] Lorsque j’ai demandé ma permission pour Bergerac au bureau ont ma demandé si c’était pour aller voir Cyrano, j’aurai bien pu leur répondre que s’ils étaient un peu moins fénéants et un peu plus patriotes nous pourrions faire comme eux aller embrasser les nôtres [ … ] ».Le 19 septembre il expose la manière de correspondre avec Lille (« l’enveloppe ne doit pas être cacheté et ne pas parler de la guerre »). Le 20 septembre, Léo annonce avoir reçu des nouvelles de sa femme et de sa fille. Le 22 octobre (à Charlemagne et Jean, tous deux à Cherbourg) : « hier ont a demandé des volontaires pour la Serbie, et je vous prie de croire que si je n’avais pas femme et enfant je me serai fait inscrire car j’en ai assez de vivre au milieu de tous ces salauds là. Qu’est-ce que c’est que la guerre pour eux, ce n’est rien au contraire ils font de l’automobile toute la journée, ils ont de l’argent plein leurs poches, ils font venir leurs femmes quand ils veulent. Tu vois que ces gens là voudraient bien que la guerre dure éternellement [ …] Maintenant dans notre secteur c’est plus calme depuis quelques jours les boches attaquent plus à l’Ouest du côté de Reims mais ils ramassent la purge [ … ] ces vaches là tiennent bon quand même et quand on fait des prisonniers c’est parce qu’ils sont prix par les tirs de barrages qui empêchent les vivres d’arriver sans cela il se font tuer jusqu’au dernier même étant prisonnier ils nous engueulent encore ».Le 1er novembre 1915 puis le 6 novembre, Léo écrit, précisant que « si je t’envoie un lettre par un civil, c’est pour ne pas que ma lettre passe à la censure militaire et farceur que tu es tu mets sur ton adresse pour remettre à un militaire farceur va enfin ça y est tout est arrivé à bon port [ … ] » Dans les lettres suivantes (novembre et décembre ), il essaie d’envisager la réunion des 3 frères à Cherbourg, mais avec prudence, car les mensonger exposent aux enquêtes de gendarmerie.Le 21 janvier 1916, il indique avoir reçu une photo de sa femme dont il est resté marqué, « elle fait pitié tellement elle a maigri ».Le 20 février 1916, il s’inquiète de ne plus recevoir de nouvelles. Il a appris par son oncle que l’explosion du dépôt de munition de la Porte des postes a causé des dégâts considérables, « tout le quartier de Moulins-Lille est rasé il y a 600 immeubles de démolis, 2000 victimes civiles et 300 soldats boches, tout cela demande confirmation bien entendu mais c’est le bruit qui coure ».Le 1er avril 1916 il écrit : « nous sommes de nouveau au repos et tu as dû lire la citation de tous les automobilistes du front de Verdun ». Le 19 mai 1916 il écrit (Motocycliste 551 T. M. Convois auto B.C.M. Paris) : « Pour le moment nous sommes très surmenés avec cette sacrée bataille de Verdun qui n’en fini pas, qui est très fatiguant pour nous car il faut marcher jour et nuit pour le transport des munitions ».Nous ne détaillons pas l’intégralité de la correspondance. En juillet 1916, il raconte que des « nuées d’avions sillonnent continuellement le ciel nuit et jour et les boches ne peuvent plus monter leurs saucisses car on les abat aussitôt ». Le 216 octobre 1916 il évoque un tuyau de l’Intendance anglaise prétendant que Lille sera repris pour la fin du mois. « Contrairement à ce que je t’avais dit, au lieu d’aller dans l’infanterie, c’est pour les tracteurs d’artillerie, ou dans les « Tancks » (crème-de-menthe ») et on relèvera jusqu’à la classe 1902. En novembre « j’ai bien peut d’être expédié à Salonique, car en ce moment c’est une vraie pétaudière ». La dernière lettre du temps de guerre date du 21 août 1917‎

‎94 cartes et LAS, auxquelles nous joignons quelques photos et quelques lettres postérieures. Belle correspondance personnelle adressée aux deux frères Charlemagne et Jean Bart par leur frère Léo Bart, du 4 janvier 1915 au 21 août 1917, adressée à Jean Bart, matelot mécanicien à la Caserne Eblé au Havre, puis marin à l’Arsenal de Cherbourg, puis embarqué à bord du sous-marin Denis-Papin. Remarquable correspondance, car non soumise à la censure militaire, d’environ 94 lettres et cartes, auxquelles nous joignons quelques photos personnelles des protagonistes.La première lettre est datée du 29 septembre 1914 de Nomain Andignies, adressée des parents Bart à leur « Cher Fils », dont ils ont appris qu’il était blessé mais peu gravement. Ils racontent le passage des allemands, la fuite des habitants de Nomains vers Douai, « et les allemands sont restés pendant 15 jours à Orchies pour préparer leurs mauvais coups il y a eu des anglais qui sont venus les dénicher alors ils sont partis pour Valenciennes [ etc… ] depuis le 24 août nous n’avons plus de courrier nous sommes obligés de faire porter nos lettres à Lille. Nous avons été tranquille jusque le 24 septembre la nous avons eu un combat à Archies les français ont pris 3 auto et dans un fossé on a trouvé un officier tué avec un ordre dans la poche que l’on devait incendier Orchies à 7 heures du soir [… ] et le lendemain ils ont mis le fin à tout Orchies [ …] A l’heur ou je t’écrit on vient de nous dire qu’il y a des Hulans qui viennent reconnaître le terrain et ce matin nous avons vu deux aéroplanes une allemande et une française qui lui a fait la chasse [etc…] ». Il s’agit de l’unique lettre de l’ensemble provenant des parents de Jean Bart, Nomain ayant ensuite été occupée par les allemands.Un frère (manifestement Léo Bart) écrit le 7 décembre 1914 « je ne travaille plus pour l’armée depuis 8 jours car en général tous les patrons parisiens se figurent que parce que nous sommes des réfugiés nous devons subir toutes leurs humiliations et faire des bassesses. J’ai fait 3 boutiques depuis mon arrivée à Paris, et je rentre demain dans la 4e comme contremaître [… ] Je me suis fait inscrire pour passer le conseil mais j’ai bien stipulé « automobiliste » mais c’est une ressource car je ferai tout ce qu’il m’est possible de faire pour me faire réformer de nouveau et si je ne puis l’être au conseil j’aurai au moins la chance de l’être en arrivant au corps ».[ … ] je suis ici avec l’oncle de Germaine, le directeur de chez Thiriez. [ … ] Il a envoyé un télégramme à Germazine « par la voie d’un consul de Hollande » [… ] « tout ce que l’on sait c’est que les Allemands ont tout organisés comme s’ils étaient chez eux à Roubaix ils ont rouvert les écoles, il font marcher les usines en autres la maison Thiriez ». Il évoque la guerre qui va durer au moins l’hiver, s’inquiète de son frère : « Et ton bras, comment va-t-il ? Fais bien attention de ne plus retourner à cette orgie sanguinaire et si les mouvements de ton bras ne sont plus complets ils ne pourront certainement pas de renvoyer au feu si tu sais te débrouiller, maintenant si à force d’insister on voulait te réformer ne te laisse surtout pas réformer n°2 il faut te faire réformer n°1 c’est-à-dire avec pension car il ne faut pas que tous ces messieurs c’en tire à si bon compte [ … ] Maintenant je voudrais bien savoir l’état exact de ton bras, car je crois que tu ne me dis pas toute la vérité [ …] ». Il lui conseille de se faire inscrire comme décolleteur.Suivent deux autres CP datées du 20 puis du 28 décembre 1914. On y apprend que leur frère Charlemagne, blessé, est à Périgueux, et que lui-même, Léo, a dû abandonner côté allemand sa femme et sa fille…Le même écrit le 4 janvier 1915 (1914 par erreur sur la lettre) à Jean, depuis le Grand Hôtel du Pont du Cher, à Saint-Florent, et l’informe qu’il s’y trouve « non comme soldat, mais comme militarisé pour monter une usine pour la fabrication des gaines d’obus. Je suis ici dans un sale patelin et on s’y fait crever à travailer je t’assure que je préfèrerais être sur le front ». Il est sans nouvelles de sa femme et de sa petite-fille, restées à Loos. Le 12 février 1915, il s’inquiète pour son frère « il paraît que chaque fois que tu sors du bois et te rends malade ce n’est pas digne d’un jeune homme tel que toi, que dirais-je moi qui ait laissé ma femme et ma petite-fille à Loos », [ …], « prends patience un grand coup se prépare et avant 1 mois soit persuadé que tous ces bandits seront chassés de chez nous ». Le 9 juin 1915, automobiliste dans le secteur Postal 63, il lui reproche d’avoir fait « de la caisse ». Il sait bien que l’on souhaiterait savoir ce qui se passe sur le front ; leur frère Charlemagne « pourrait te raconter bien des choses, mais la guerre du mois d’août dernier n’était pas celle que l’on fait en ce moment. Je puis t’en causer car ce matin encore je suis allé à 1500 mètres des tranchées boches et je t’assure que ça barde quand tu vois des chevaux coupés en deux par des éclats d’obus il faut pas demander quand cela arrive dans groupe d’hommes [ …] ». Les 11 et 15 mars 1915, Léo Bart écrit à Jean, sur papier à en-tête de l’Hôtel franco-russe à Paris. Il est désormais automobiliste et compte « monter sur le front avec une auto-mitrailleuse ou une auto-canon ou auto-projecteur. Je te conseillerai de faire une demande pour être versé comme moi au 13ème Artillerie comme automobiliste car on en demande beaucoup » [ … ] Charlemagne me dit que tu désires aller voir comment ça se passe sur le front, ne fait jamais cette bêtise là moi j’en reviens j’y ai passé 8 jours et je t’assure que ce n’est pas amusant ». Le 17 mars, Léo lui envoie une des lettres les plus émouvantes : « Je reviens du front où j’ai fait des convois de chevaux et maintenant je suis automobiliste mais malheureusement je crois que je vais repartir bientôt comme auto-mitrailleur. Enfin si jamais j’y laissai ma peau je compte sur toi pour aller voir Germaine et l’embrasser pour moi. Surtout ne dit jamais que c’est moi qui ai demandé à partir, tu me le jureras dans ta prochaine lettre [ souligné six fois !] car je le regrette amèrement ». […] « Ne te fais pas de mousse pour moi, je ne suis pas encore parti et tu sais que je suis débrouillard ». Suivent six missives plus brèves adressées à Jean et Charlemagne (lequel est arrivé au centre des Convalescents de La Force en Dordogne). Léo est désormais au service du courrier.Le 17 juillet 1915, Léo écrit qu’il lui est « arrivé une sale blague, nous étions en train de discuter dans la cour de chez nous quand arriva le lieutenant un copain cria 22, ce lieutenant a peut-être cru que c’était moi qui avait crié et depuis 8 jours je suis sur les épines [ … ] figure toi que le fautif est parti en permission, mais je dois te dire que ce lieutenant est du Midi et soit certain qu’il ne doit pas gober les gens du Nord, et il n’est pas sans savoir que les Gars du Nord détestent les mauvais soldats du Midi. Mais vois-tu la Guerre finira un jour et il faut espérer qu’on les houspillera un peu car ils n’ont rien à souffrir ils sont les bienvenus dans les hautes sphères, ils sont en communication avec les leurs enfin ils ont tou pour être heureux tandis que nous, il nous manque tout cela et non content d’être ainsi favorisé ces salauds là rient de notre malheur et nous tourne en risées [… ] Lorsque j’ai demandé ma permission pour Bergerac au bureau ont ma demandé si c’était pour aller voir Cyrano, j’aurai bien pu leur répondre que s’ils étaient un peu moins fénéants et un peu plus patriotes nous pourrions faire comme eux aller embrasser les nôtres [ … ] ».Le 19 septembre il expose la manière de correspondre avec Lille (« l’enveloppe ne doit pas être cacheté et ne pas parler de la guerre »). Le 20 septembre, Léo annonce avoir reçu des nouvelles de sa femme et de sa fille. Le 22 octobre (à Charlemagne et Jean, tous deux à Cherbourg) : « hier ont a demandé des volontaires pour la Serbie, et je vous prie de croire que si je n’avais pas femme et enfant je me serai fait inscrire car j’en ai assez de vivre au milieu de tous ces salauds là. Qu’est-ce que c’est que la guerre pour eux, ce n’est rien au contraire ils font de l’automobile toute la journée, ils ont de l’argent plein leurs poches, ils font venir leurs femmes quand ils veulent. Tu vois que ces gens là voudraient bien que la guerre dure éternellement [ …] Maintenant dans notre secteur c’est plus calme depuis quelques jours les boches attaquent plus à l’Ouest du côté de Reims mais ils ramassent la purge [ … ] ces vaches là tiennent bon quand même et quand on fait des prisonniers c’est parce qu’ils sont prix par les tirs de barrages qui empêchent les vivres d’arriver sans cela il se font tuer jusqu’au dernier même étant prisonnier ils nous engueulent encore ».Le 1er novembre 1915 puis le 6 novembre, Léo écrit, précisant que « si je t’envoie un lettre par un civil, c’est pour ne pas que ma lettre passe à la censure militaire et farceur que tu es tu mets sur ton adresse pour remettre à un militaire farceur va enfin ça y est tout est arrivé à bon port [ … ] » Dans les lettres suivantes (novembre et décembre ), il essaie d’envisager la réunion des 3 frères à Cherbourg, mais avec prudence, car les mensonger exposent aux enquêtes de gendarmerie.Le 21 janvier 1916, il indique avoir reçu une photo de sa femme dont il est resté marqué, « elle fait pitié tellement elle a maigri ».Le 20 février 1916, il s’inquiète de ne plus recevoir de nouvelles. Il a appris par son oncle que l’explosion du dépôt de munition de la Porte des postes a causé des dégâts considérables, « tout le quartier de Moulins-Lille est rasé il y a 600 immeubles de démolis, 2000 victimes civiles et 300 soldats boches, tout cela demande confirmation bien entendu mais c’est le bruit qui coure ».Le 1er avril 1916 il écrit : « nous sommes de nouveau au repos et tu as dû lire la citation de tous les automobilistes du front de Verdun ». Le 19 mai 1916 il écrit (Motocycliste 551 T. M. Convois auto B.C.M. Paris) : « Pour le moment nous sommes très surmenés avec cette sacrée bataille de Verdun qui n’en fini pas, qui est très fatiguant pour nous car il faut marcher jour et nuit pour le transport des munitions ».Nous ne détaillons pas l’intégralité de la correspondance. En juillet 1916, il raconte que des « nuées d’avions sillonnent continuellement le ciel nuit et jour et les boches ne peuvent plus monter leurs saucisses car on les abat aussitôt ». Le 216 octobre 1916 il évoque un tuyau de l’Intendance anglaise prétendant que Lille sera repris pour la fin du mois. « Contrairement à ce que je t’avais dit, au lieu d’aller dans l’infanterie, c’est pour les tracteurs d’artillerie, ou dans les « Tancks » (crème-de-menthe ») et on relèvera jusqu’à la classe 1902. En novembre « j’ai bien peut d’être expédié à Salonique, car en ce moment c’est une vraie pétaudière ». La dernière lettre du temps de guerre date du 21 août 1917‎


‎Passionnant ensemble, à analyser en profondeur. Prix de l'ensemble, non séparable.‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR950.00 (€950.00 )

‎NAPOLEON 1er.‎

Reference : 18573

‎Mémoires + Correspondance [officielle] + Correspondance [Lettres intimes] + [Suites] + Testament. ‎

‎Paris, Club du livre - Philippe Lebaud éditeur, 1969 - 1970 8 volumes 21,7 x 26,9cm et 21 x 31,8cm Reliure éditeur pleine peau vert empire; dos à 4 faux nerfs et 4 caissons ornés de motifs dorés; plats ornés de larges frises d'encadrement dorées et des armes impériales aux centres; têtes dorées; gardes de tissu rouge; en emboîtages de toile vert bronze bordés de cuir. Portefeuilles des suites assortis: dos identiques, plats recouverts de la même toile que celle des emboîtages et contreplats du même tissu rouge que celui des gardes, en étuis à l'identique. "Testament" en feuilles en 2 chemises et portefeuille de même toile vert bronze, au dos de peau vert empire, lisse, au seul titre en long.et velours rouge à l'intérieur. Vol.1: 306p., 6 feuillets, 13 planches couleurs (comprises dans la pagination) dont 2 doubles pages; Vol.2: 310p., 4 feuillets, 14 planches couleurs (comprises dans la pagination) dont 2 doubles pages; Vol.3: 315p., 5 feuillets, 13 planches couleurs (comprises dans la pagination) dont 1 double page; Vol.[4]: 351p., 3 feuillets, 20 planches couleurs (comprises dans la pagination) dont 4 doubles pages. Vol.[5]: 5 feuillets, 326p., 10 feuillets, 18 planches couleurs (comprises dans la pagination); ornements en vert dans les 5 volumes; Vol.[6]: suite de 40 + 16 + 23 + 22 + 16 + 19 soit 136 planches couleurs; Vol.[7]: suite de 23 + 27 + 38 soit 88 planches couleurs; Vol.[8]: 27 feuillets parcheminés de fac-similés + 22p., 1feuillet, en 2 chemises. Bon état (2 dos légèrement ternis; petites épidermures aux bords de l'étui d'une suite). ‎


‎Ensemble réunissant les 8 volumes (6 + 2 de suites) de l'édition du bicentenaire: Volumes 1 - 2 - 3, les 3 volumes des "Mémoires" de Napoléon Ier (1769-1821), au texte "établi et annoté par la Commission impériale nommée le 3 février 1864 par décret de l'Empereur Napoléon III", et suivi d'études de l'historien Albert SOBOUL et du colonel Bernard DRUENE, administrateur du Musée de l'armée; avec notes et références; illustrés de 40 lithographies originales de Jean-François DEBORD, Yves BRAYER, FONTANAROSA, Michel CIRY et Edy LEGRAND; Vol [4], celui de la "Correspondance officielle" de l'empereur, présentée par Jean TULARD, avec appareil critique et notes de Roger DUFRAISSE; index; illustré de 20 lithographies de MAC' AVOY: Vol.[5]: 2nd volume de sa correspondance, soit ses "Lettres intimes", présentées par Jean TULARD, avec étude et mise au point du texte, commentaires, appareil critique et notes de Suzanne D'HUART; index biographique des desinataires; illustré de 18 lithographies de CHAPELAIN-MIDY; Vol.[6] et [7], 2 étuis de suites de 224 planches de décomposition des couleurs des "Mémoires" (136 planches) et de la "Correspondance" (88 planches); Vol.[8] le "Testament de Napoléon", fac-similé en 27 feuillets parcheminés du "document original complété de ses codicilles, des états joints, lettres et instructions, conservé aux Archives nationales", accompagné du texte en clair présenté par les conservateurs Jean-Pierre BABELON et Suzanne HUART. 1 des "quelques exemplaires" réservés, marqués "0", justifié "HC 0". ‎

Librairie Paroles - Avignon

Phone number : 06 09 18 58 78

EUR280.00 (€280.00 )

‎MARIE-THÈRESE d'Autriche et MARIE-ANTOINETTE.‎

Reference : 117275

(1933)

‎Correspondance entre Marie-Thérèse et Marie-Antoinette. Présentée et annotée par Georges Girard.‎

‎ Grasset, 1933, in-8°, 333 pp, reliure demi-chagrin fauve, dos à 4 nerfs soulignés à froid, titres dorés, couv. illustrée conservée (rel. de l'époque), bon état‎


‎Correspondance de 1770 à 1780. — "On sait que le seul texte authentique de la correspondance de Marie-Antoinette avec sa mère figure dans le recueil publié d'abord à Vienne en 1864 par le chevalier d'Arneth, et ensuite dans le recueil plus vaste publié en 1874 par MM. d'Arneth et Geffroy (Correspondance secrète entre Marie-Thérèse et le comte de Mercy-Argenteau avec les lettres de Marie-Thérèse et de Marie-Antoinette). M. Georges Girard a cru bon de rééditer la correspondance entre la mère et la fille parce que les publications précédentes sont aujourd'hui difficiles à se procurer, et surtout parce qu'elles ne sont pas absolument complètes. Outre les lacunes dues à la perte de certaines lettres, les éditeurs avaient omis deux lettres, l'une de Marie-Thérèse du 30 juillet 1775, l'autre de Marie-Antoinette du 30 août 1777, et qu'ils avaient en outre supprimé dans les autres certains passages. Le fait est dû à des soucis de convenance : la lettre de Marie-Thérèse est en effet un réquisitoire très vif contre la légèreté de sa fille et les Archives de Vienne n'en avaient pas permis la publication ; celle de Marie-Antoinette annonce à sa mère la consommation de son mariage. Les passages supprimés ailleurs sont la conséquence de l'omission de ces deux lettres. Or ces lacunes ne sont pas indifférentes. La préoccupation d'assurer la succession pour consolider l'alliance hante Marie-Thérèse, et, pour l'explication psychologique du caractère de Marie-Antoinette, la question de ses rapports conjugaux avec le roi est capitale. La publication de M. Georges Girard apporte donc une contribution très intéressante à l'histoire de Marie-Antoinette. Elle rendra service aux historiens et permettra au grand public de pénétrer dans l'intimité d'une des reines de France qui ont le plus suscité la curiosité." (Albert Girard, Revue d’Histoire moderne et contemporaine, 1934) — "Ce livre doit être considéré comme le complément naturel de la magistrale biographie de Marie-Antoinette par Stefan Zweig. Quelque chose comme ce que les érudits appellent un recueil de pièces justificatives. La correspondance de Marie-Thérèse et de Marie-Antoinette, sa fille, que l'on va trouver pour la première fois intégralement publiée ici, est en effet le texte essentiel sur lequel l'éminent écrivain autrichien s'est fondé pour bâtir sa psychologie de la reine de France" (G. Girard) ‎

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Phone number : 01 43 54 43 61

EUR45.00 (€45.00 )

‎Jacques BAINVILLE‎

Reference : AUB-1165

(1929)

CHF30.00 (€30.70 )

‎Talleyrand‎

Reference : R300319366

(1889)

‎"La mission de Talleyrand à Londres, en 1792 (correspondance inédite de Talleyrand avec le département des affaires étrangères, le général Biron, etc) Ses lettres d'Amérique à Lord Lansdowne - ""Correspondance diplomatique de Talleyrand"""‎

‎Plon. 1889. In-8. Broché. Etat d'usage, Couv. légèrement passée, Dos abîmé, Quelques rousseurs. XXXII+479 pages - un portrait en noir et blanc en frontispice. Coiffes déchirées, légers manques. Dos plié.. . . . Classification Dewey : 846-Lettres, correspondance littéraire‎


‎Intro et notes de G. Pallain. Classification Dewey : 846-Lettres, correspondance littéraire‎

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Phone number : 05 57 411 411

EUR59.25 (€59.25 )

‎Collectif‎

Reference : pl2443

‎Lot de documents et correspondance ayant appartenu à Yves Monier, Brigadier au 50e d'artillerie (datés de la guerre 1914-1918)‎

‎ Documents "Lot de documents et correspondance datant de la Première Guerre mondiale et ayant appartenu à Yves Monier, brigadier au 50e d'artillerie et détaché au camp de Coëtquidan, cet ensemble contient : 2 cartes postales ""Correspondance spéciale des armées"" // un reçu de la banque de France // 1 carte postale ""Correspondance des armées de la République // 1 lettre de sa famille (1915) // 1 publicité : fabrique d'équipements et passementeries militaires de la Maison V. Petitfils, Paris (4 pages) // 1 carte postale vierge : armée allemande : artillerie de campagne de 1914 // 2 cartes postales dont une provenant d'un autre officier du 62e Batterie du régiment d'artillerie // 1 publicité pour les habillements, équipements et passementeries militaires V. le François à Lyon // 2 documents manuscrits : une liste d'adresses de soldats de différents régiments d'artillerie ; bon état. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande."‎


Abraxas-Libris - Bécherel
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