‎[MANUSCRIT] BLAZER (Ferdinand-Justin-Louis)‎
‎[Correspondance active]‎

‎Lieux divers, 1916-1921 15 pièces in-12 ou in-8, en feuilles. ‎

Reference : 215693


‎Ensemble de lettres et de billets formant la correspondance active du général Ferdinand Blazer (1857-1937) avec le capitaine A. Blaizot, "brave compagnon des tranchées d'Alsace" et interprète militaire pendant la guerre.Capitaine d'état-major en 1891, Blazer était déjà général de brigade au début de la guerre de 1914, qu'il termina comme général de division. Il termina sa carrière comme inspecteur général adjoint des effectifs (1918), aimable sinécure, avant d'être admis dans le cadre de réserve. Quand commence cette correspondance, il semble mis en "disponibilité" dans sa famille à Aix suite à un conflit sur le front avec un "grand chef" non précisé, mais qui, pourrait bien être Joffre. Il revient plusieurs fois sur l'affaire dans les lettres, sans qu'il soit possible de déterminer exactement l'objet du litige. 1. Billet du 13 avril 1916 (sur un imprimé de correspondance des armées de la République). - 2. Lettre du 29 mai 1916 (un bifeuillet in-12, portant des traces de réparations maladroites). - 3. Lettre du 6 juin 1916 (un bifeuillet in-12). Sur la mort de la grand-mère de Blaizot. - 4. Billet sur carte postale (représentant Blazer ?) du 30 juin 1916. - 5. Lettre du 13 janvier 1917 sur papier de deuil (un bifeuillet in-12). Sur la mort de Justin Blazer (1854-1916), bijoutier de son état. - 6. Lettre du 21 janvier 1917 (un feuillet in-8). - 7. Lettre du 5 février 1917 (un bifeuillet in-12 sur papier de deuil). Sur sa nomination comme adjoint au général commandant la 11e Région militaire à Nantes, ce qui met un terme à sa période de disponibilité sans le satisfaire vraiment ("C'est bien loin du front"). - 8. Billet du 6 février 1917 (sur un imprimé de correspondance des armées de la République). - 9. Lettre du 26 février 1917 (un double bifeuillet in-12 sur papier de deuil). Sur un épisode maritime auquel a participé son fils Marcel Blazer (1896-1932), embarqué sur l'Arc (le sauvetage des naufragés du navire de transport l'Amiral Magon). Le navire fut torpillé et coulé le 25 janvier 1917 à 11h 10 lors d’une traversée Marseille – Salonique par le sous-marin U 39 avec 900 hommes du 40ème RI à 135 milles du Cap Matapan. Il sombra en 10 minutes. Le nombre exact de victimes serait de 211. - 10. Lettre du 26 avril 1918 (un bifeuillet in-8). Sur sa nomination comme inspecteur général des effectifs ("une réparation. J'aurais préféré l'être sur le front, mais il pas eu moyen de m'y faire renvoyer") et sur ses trois enfants. - 11. Lettre du 15 octobre 1918 (un bifeuillet in-8). Essentiellement des nouvelles familiales. - 12. Billet sur carte postale (On les aura ! rayé et remplacé par : On les a !) du 11 novembre 1918 ("Voici la victoire. Dans l'avenue, une foule chante la Marseillaise et acclame le maréchal Foch, mon voisin"). - 13. Lettre du 14 décembre 1919 (un bifeuillet in-8). Sur la nomination de Blaizot à Strasbourg (et son futur mariage). - 14. Billet du 21 janvier 1921. - 15. Lettre du 16 mars 1921 (bifeuillet in-12 sur papier de deuil). Lettre de recommandation pour sa fille Anne Blazer (1898-1976), une des premières femmes à sortir de Centrale, afin que Blaizot lui trouve un poste d'ingénieur dans une usine alsacienne.Le ton général de cette brève mais instructive correspondance peut se résumer à deux extraits bien sentis : "Et croyez bien, mon cher ami, que j'aime encore mieux être dans ma peau d'honnête soldat, que sous leur livrée de valets ou de courtisans" (lettre 1). / "Plus j'y songe, et moins je trouve que j'ai eu tort. Je ne regrette que la vivacité vis-à-vis du grand chef dont je vous ai parlé" (lettre 2). ‎

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‎[MANUSCRIT]. GROSDIDIER (André).‎

Reference : 225695

‎[Correspondance active].‎

‎12 janvier 1938 - 13 mai 1940 54 pièces in-4 ou in-8, en feuilles. ‎


‎Important et émouvant dossier qui réunit les lettres, généralement longues, envoyées avant et pendant la "drôle de guerre" par André-Henri Grosdidier, dans le civil boucher chez un dénommé Mussard à Viroflay, mais à l'armée caporal-chef, puis sergent dans la 3e Compagnie du 8e Régiment de Zouaves. Cette unité devait, avec la 12e division d'infanterie motorisée, être détruite lors de la bataille de Dunkerque. Né à Boynes le 28 juillet 1918, André mourut d'ailleurs au combat lors du repli de son régiment sur Dunkerque le 27 mai 1940 à Péronne-en-Mélantois (Nord). Il est inhumé au cimetière de Péronne (à gauche, allée centrale).Les destinataires sont ses deux parents, qui vivent à Versailles, à l'exception d'une missive adressée à sa cousine Marie (cf. n° 33). La séquence temporelle couverte par cette correspondance correspond aux débuts de son service militaire (peloton effectué à Mourmelon, déjà à l'époque grand camp d'exercices), bientôt transformé en service d'active par suite des mobilisations (partielle le 23 septembre 1938, générale le 1er septembre 1939), puis de la déclaration de guerre. L'essentiel tourne, on ne s'en étonnera pas, autour des soucis du quotidien, et les colis envoyés par la famille tiennent une place d'autant plus importante qu'ils sont bien garnis et très copieux. C'est dans ce genre de petits détails que l'on peut reconstituer au plus près l'étonnante période d'inactivité et d'incroyable ennui, d'indiscipline et de combines aussi, qui a précédé l'offensive de mai 1940.[Avant la guerre :] 1. De Mourmelon [Marne], le 12 janvier 1938 : André, intégré au "peloton" (équivalent des "classes" ultérieures) pour devenir caporal, change de chambrée. - 2. De Mourmelon, le 15 mars 1939 : sur la proximité d'un examen, sur les exercices de tir. - 3. De Mourmelon, le 8 avril 1939 : André s'habitue à sa nouvelle compagnie. Reçu dix-huitième du régiment à l'examen, il effectue sa première garde. - 4. De Mourmelon, le 12 avril 1939 : André touche un nouveau paquetage, et se prépare à un déplacement imminent. - 5. De Mourmelon, le 6 mai 1939 : sur le retour du capitaine de la compagnie ("Notre capitaine est revenu, il aurait mieux fait de rester où il était. Pourtant, il ne faut pas que je me plaigne, car depuis qu'il est revenu, je l'ai pas apperçu une fois"). - 6. De Mourmelon, le 16 mai 1939 : sur les manoeuvres à venir. - 7. De Mourmelon, le 22 mai 1939 : sur un gros rhume et sa prochaine permission. - 8. De Mourmelon, le 7 juillet 1939 : sur le défilé du 14 juillet auquel le régiment participera (mais pas la compagnie d'André). - 9. De Mourmelon, le 11 juillet 1939 : sur une escapade à Reims du dimanche précédent, pour aller voir une course automobile, et sur les prochaines manoeuvres à Sissonne. - 10. De Mourmelon, le 15 juillet 1939 : ennui majeur au camp à cause de l'absence de la plupart des compagnies du régiment (qui se trouve à Paris pour le 14 juillet). - 11. De Sissonne [Aisne], le 25 juillet 1939 : sur le trajet à pieds de Mourmelon au camp de Sissonne ("Nous sommes partis de Mourmelon mardi matin à pieds. Nous avons fait 85 ks en 3 étapes, nous avons cantonné deux nuits. La marche n'était pas des plus faciles ; j'en ai bavé comme un Russe"). - 12. [De Mourmelon], le 23 août 1939 : lettre de retour de permission.[Une fois la guerre déclarée :] 13. Du 14 septembre 1939 [vers Siercq-les-Bains, Moselle] : les opérations de guerre ont commencé ("Depuis quatre jours, nous sommes en première ligne, nous sommes comme les lapins dans des trous. Le secteur est assez calme. Ce matin, nous avons progressé de 1 km sans aucun coup de fusil. Les Boches ont déménagé hier soir sous l'avance du 3e bataillon. Jusqu'ici il n'y a pas eu de casse chez nous"). - 14. Du 15 octobre 1939 : billet sur l'ordinaire en campagne. - 15. De Soupir [Aisne], le 19 octobre 1939 : sur l'amélioration du service du courrier, et l'interdiction faite désormais aux familles de venir visiter les zouaves dans la zone des armées. - 16. De Soupir, le 21 octobre 1939 : l'ennui s'installe ("Avec leur coup de ne pas donner de perm, il commence à y avoir pas mal de cafareux et pas mal de types qui se cuitent"). - 17. De Soupir, le 27 octobre 1939 : réception d'un généreux colis. - 18. De Braye-en-Laonnois [Aisne], le 1er novembre 1939 : sur le déménagement depuis Soupir (Braye se situe à seulement six kilomètres). André a quartier libre en ce jour de la Toussaint, et il fait connaissance avec d'autres camarades. - 19. De Braye-en-Laonnois, le 6 novembre 1939 : "On se croirait presque en temps de paix". - 20. De Braye, le 19 novembre 1939 : porte essentiellement sur les travaux de la maison de campagne de ses parents (à Reverseaux, dans l'Yonne). "Par moments, je voudrais avoir dix ans de plus pour savoir si un jour j'arriverai à quelque chose. Tu me dis qu'il y aura une pièce pour ma femme et mes gosses, je suis bien content en ce moment de ne pas être marié comme certains, et même de n'avoir aucune attache". - 21. D'Obréchies [Nord], le 20 novembre 1939 : le nouveau séjour d'André,à dix kms de la frontière belge, ne le réjouit guère, comme on peut le lire : "Nous sommes maintenant dans la région du Nord, et dans un vrai trou. Nous sommes dans un pays de deux cents habitants (...) et je crois même que les habitants sont ravitaillés par les corbeaux en hiver". - 22. D'Obréchies, le 26 novembre 1939 : installation dans une grange glaciale, colis (dont un très généreux de Mme Mussard, patronne d'André) et projets de permission. - 23. D'Obréchies, le 28 novembre 1939 : envisage l'invasion de la Belgique (mais "nous n'en sommes pas encore là"). - 24. D'Obréchies, le 1er décembre 1939 : "Nous faisons des travaux à 4 kms de la frontière belge, tout baigne dans l'eau, c'est très intéressant, nous suivons les traces du Zouave de l'Alma. De la façon dont nous sommes placés, si la Belgique se trouvait envahie, nous nous trouverions en première ligne pour changer ..." - 25. D'Obréchies, le 4 décembre 1939 : sur un dimanche passé au cinéma de Ferrières-la-Grande. - 26. D'Obréchies, le 8 décembre 1939 : sur une prime de 105 francs versée pour le séjour sur la ligne. - 27. Du 12 décembre 1939 : sur l'installation d'une cantine de compagnie, dont André assure la tenue. - 28. Du 17 décembre 1939 : sur la poursuite de ses activités de cantinier ("Je ne suis pas guerrier pour deux sous"). - 29. De Sars-Poteries [Nord], le 23 décembre 1939 : sur le nouveau déménagement et le cantonnement dans une ancienne verrerie en démolition, endroit lugubre et en partie effondré. - 30. De Sars-Poteries, le 27 décembre 1939 : voeux de bonne année et repas de Noël ("Le 24 soir et 25 qu'est-ce qu'il y a eu comme viande saoûle .."). - 31. De Sars-Poteries, le 1er janvier 1940 : sur un prochain changement de cantonnement. - 32. De Sars-Poterie, le 3 janvier 1940 : réception de colis ; tristesse du jour de l'an. - 33. De Sars-Poterie, le 4 janvier 1940 [à sa cousine Marie] : voeux et nouvelles du cantonnement (lettre transmise par la destinataire à la mère d'André, désormais "Madame veuve Grosdidier" en juillet 1962). - 34. De Sars-Poteries, le 8 janvier 1940 : André repasse chef de groupe et s'ennuie de plus en plus ("Malgré que le pays soit mieux que les autres, il me dégoûte de plus en plus. L'on ne peut pas sortir sans se retrouver dans un bistro, c'est tout ce qu'il y a dans le pays comme distraction. Il y a cinq ou six épiceries, l'on n'y trouve que ce que nous n'avons pas besoin, ils manquent de tout"). Multiplication des punitions et consignes. - 35. De Sars-Poteries, le 9 janvier 1939 : sur la prochaine remontée en ligne. - 36. De Sars-Poteries, le 11 janvier 1940 : sur une prise d'armes au QG anglais d'Arras où le 8e Zouaves est intervenu. - 37. [De Sars-Poteries], le 15 janvier 1940 : "Je ne sais pas trop quoi vous raconter aujourd'hui tellement c'est toujours pareil". - 38. De Levergies [Aisne], le 22 janvier 1940 : nouveaux déplacements et cantonnements, le groupe s'occupe à faire des crêpes. - 39. [De Levergies], le 24 janvier 1940 : froid, neige et colis ("C'est tout de même révoltant de voir des embusqués se plaindre. Je serais Daladier, je les mettrais à la gamelle et quinze sous par jour comme les copains, et j'estime qu'ils n'auraient même pas le droit de se plaindre, car ils auraient encore l'avantage de coucher et d'être chez eux pendant leurs heures de loisir"). - 40. Du 25 janvier 1940 : réception de colis. - 41. Du 29 janvier 1940 : réception de nouveaux uniformes. - 42. Du 1er février 1940 : "Je ne vois rien d'extraordinaire à vous dire, notre vie est toujours calme et uniforme". - 43. Du 4 février 1940 : détail du repas du dimanche (sardines, asperges, civet de lapin, purée et deux tartes). - 44. Du 29 février 1940 : reprise de la correspondance après une permission de dix jours. - 45. Du 15 mars 1940 : chute de neige et rhume. - 46. Du 18 mars 1940 : André réagit avec étonnement à la nouvelle que son père, ancien de 1914 (et né en 1894) pourrait de nouveau être mobilisable. - 47. Du 21 mars 1940 : sur une manoeuvre de nuit. - 48. Du 26 mars 1940 : colis et marches. - 49. Du 4 avril 1940 : sur une permission très proche. - 50. Du 20 avril 1940 : sur un supplément de solde de 2.50 francs par jour. - 51. Du 1er mai 1940 : sur sa nomination comme sergent, et son premier repas au mess.[Une fois commencée l'offensive des Ardennes :] 52. Du 10 mai 1940 : sur la suppression de toutes les permissions (la percée allemande est de ce jour). - 53. Du 11 mai 1940 : "Nous sommes tranquilles en ce moment. Le temps passe assez vite, nous jouons à la belote, au jaquet, un peu à tout quoi". - 54. Du 13 mai 1940 : "Nous sommes toujours dans le même pays pour le moment. Je ne sais pas si nous y moisirons encore longtemps. Nous sommes pénards : plus d'exercices, rien, c'est du vrai repos, boire, manger, dormir, nous allons engraisser".Cette missive au contenu incroyablement insouciant semble bien être la dernière de l'infortuné sergent auquel ne restaient que 15 jours de vie. Une phrase surlignée d'encre violette a beau préciser : "Sommes en état d'alerte depuis jeudi". Ses parents ne devaient plus avoir de nouvelles. LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎[MANUSCRIT - GUERRE DE LA PENINSULE] LASCOURS (Fortuné de)‎

Reference : 215912

‎[Correspondance active]‎

‎Lieux divers, 1808-1810 76 pièces in-8 ou in-4, en feuilles. ‎


‎Très important dossier qui documente la Guerre de la Péninsule vue à travers la correspondance privée de Louis-Joseph-Elisabeth-Fortuné Reynaud de Bologne de Lascours (1786-1850), entièrement passé sous la protection attentive du général Horace Sébastiani, qui semble avoir pris le jeune homme en affection, et qui, en tout cas, en fit son aide-de-camp au 4e Corps de l'Armée d'Espagne de 1808 à 1811. La partie la plus intéressante est celle de la Campagne d'Andalousie (III).La presque totalité des lettres sont adressées à son père, Jérôme Reynaud de Bologne de Lascours (1761-1835), également ancien militaire, et qui était alors membre du Corps législatif (et notamment questeur de 1810 à 1813), mais quelques-unes sont adressées à sa mère, ou belle-mère (Jérôme a été marié deux fois). La suite de la correspondance est très décousue, comme on s'en convaincra en examinant les dates. Aussi, sauf mention particulière, les lettres sont destinées à Jérôme de Lascours, curieusement appelé "mon bon ami" plus que "mon bon père" ou encore "mon cher père" :I. Année 1808.1. De Bordeaux, le jeudi 13 octobre (un bifeuillet in-4, sur son voyage jusqu'à Bordeaux, étape vers Bayonne et l'Espagne). - 2. Du 28 octobre (un bifeuillet in-4, sur les opérations dans la région de Vitoria, "Je suis toujours très bien avec le général [Sébastiani] et avec mes camarades"). - 3. De Bilbao, le 2 novembre (6 pp. in-8, missive très détaillée sur les opérations dans et autour de la ville). - 4. De Bilbao, le 2 novembre (un bifeuillet in-8). - 5. De Vitoria, le 6 novembre (un bifeuillet in-4, sur son entretien avec Napoléon : "J'ai vu l'Empereur qui est ici depuis hier soir. Il m'a tenu une heure, me faisant beaucoup de questions. Comme j'étais porteur des dépêches du Mal Lefèvre, on ne m'avait pas annoncé comme aide-de-camp de Séb[astiani], en entrant chez lui, il me dit : Qui êtes-vous donc ? Comment vous appelez-vous ? - Lascours. - Ah c'est cela ! - J'ai eu l'honneur de venir déjà trois fois, ai-je repris. - Oui, oui, c'est cela, a t-il dit en m'interrompant. L'objet de ma mission n'offrait aucune occasion de pouvoir espérer quelque faveur, mais il m'a vu, m'a reconnu, et c'est toujours quelque chose."). - 6. Du 18 novembre (un bifeuillet in-4, sur les récompenses à espérer, dont la Légion d'honneur pour Lascours). - 7. De Talavera, le 19 décembre (un bifeuillet in-8). - 8. De Talavera, le 22 décembre (un bifeuillet in-4, sur l'attente d'ordres nouveaux pour se porter en avant).II. Année 1809.9. D'Avila, le 7 janvier (5 pp. in-8, sur les opérations militaires depuis le 22 décembre 1808). - 10. De Madrid, le 14 janvier (un bifeuillet in-4, sur le maréchal Lefebvre). - 11. De Madrid, le 20 janvier (un bifeuillet in-4, adressé à sa mère, sur son ennui à Madrid "cette ville offre peu de ressources en amusements", et sur les 10 000 prisonniers faits par le maréchal Victor sur les troupes du duc de l'Infantado). - 12. De Madrid, le 22 janvier (un bifeuillet in-4, sur l'entrée du roi Joseph à Madrid). - 13. De Madrid, le 29 janvier (un bifeuillet in-4, sur son départ éventuel pour Talavera, "Même dans le cas où nous pourrions nous battre, je crois que nous n'en retirerions rien de profitable puisque l'Empereur n'est plus à la tête de l'armée", critiques très vives de Lefebvre). -14. De Madrid, le 2 février (un bifeuillet in-4, sur son séjour prolongé à Madrid et l'habillement des femmes madrilènes). - 15. De Madrid, le 7 février (un bifeuillet in-8, spéculations sur une nouvelle guerre avec l'Autriche). - 16. De Madrid, le 26 février (un bifeuillet in-4, sur les opérations de la semaine écoulée). - 17. De Madrid, le 28 février (un bifeuillet in-4, à sa mère, sur la mort d'Alfred du Faÿ de La Tour-Maubourg). - 18. De Madrid, le 11 mars (un bifeuillet in-4, détails sur sa maison et ses chevaux). - 19. De Madrid, le 15 mars (un bifeuillet in-4, sur le maréchal Lefebvre et son aide-de-camp). - 20. Du 14 mai 1809 (un bifeuillet in-8). - 21. Du 19 mai (un bifeuillet in-8, sur la campagne d'Autriche). - 22. Du 26 mai un bifeuillet in-8. - 23. Du 27 mai (5 pp. in-8, nouvelles de Sébastiani). - 24. Du 3 juin (un bifeuillet in-4, sur la guérilla et ses perspectives de récompense). - 25. Du 10 juin (un bifeuillet in-4, entièrement consacré à l'importation de mérinos). - 26. De Madrid, le 15 juin (un bifeuillet in-8). - 27. De Madridejos, le 20 juin (un bifeuillet in-4). - 28. De Madridejos (vers Tolède), du 4 juillet (un bifeuillet in-4, opérations de la Mancha, et retrait sur la ligne du Tage). - 29. De Madridejos, le 7 juillet (un bifeuillet in-4, adressé à sa mère, sur la visite du Roi Joseph aux armées). - 30. De Madrid, le 14 juillet (un bifeuillet in-8, sur une maladie de Sébastiani). - 31. De Madrid, le 15 juillet (un bifeuillet in-4, à sa mère, sur les distractions qu'il prend à Madrid, "actuellement beaucoup plus agréable que lorsque nous l'habitions"). 32. De Madrilejos, le 20 juillet (un bifeuillet in-8, reprise des opérations). - 33. Du 20 juillet (un bifeuillet in-4, à sa mère, contenant surtout des nouvelles de connaissances). - 34. Du 31 juillet (un bifeuillet in-8, sur la meurtrière bataille de Talavera). - 35. De Valdemoro, le 4 août (un bifeuillet in-8, sur le même objet). - 36. De Tolède, le 9 août (un bifeuillet in-8, sur le même objet). - 37. De Madridejos, le 13 août (un bifeuillet in-4, poursuite des opérations). - 38. De Madrid, le 18 août (un bifeuillet in-4, repos à Madrid). - 39. De Madrid, le 23 août (12 pp. in-4, reprend très longuement, et de façon détaillée cette fois toutes les opérations militaires depuis un mois). - 40. De Madrid, le 29 août (un bifeuillet in-4, état détaillé de la maison et de l'écurie du jeune homme : "Je suis toujours content de mon valet de chambre ; je suis même fort heureux dans ce rapport-là car presque tous mes camarades ont beaucoup à se plaindre de leurs domestiques"). - 41. De Guadalajara, le 9 septembre (un bifeuillet in-8, détails sur son logement dans le palais des Ducs de l'Infantado). - 42. De Madrid, le 19 septembre (un bifeuillet in-8). - 43. De Madrid, du 21 septembre (5 pp. in-8, à sa mère, nouvelles privées). - 44. De Madrid, le 25 septembre (un bifeuillet in-4, revient sur la proposition de Jérôme de Lascours de servir contre les Anglais à Anvers). - 45. De Madrid, le 2 octobre (un bifeuillet in-4). - 46. De Madrid, le 5 octobre 1809 (6 pp. in-8, à sa mère). - 47. De Madrid, le 15 octobre (un bifeuillet in-8, sur un éventuel retour en France). - 48. De Madrid, le 1er novembre (un bifeuillet in-8, sur la paix de Schönbrunn). - 49. De Madrid, le 11 novembre (un feuillet in-4). - 50. De Madrid, le 21 novembre (un bifeuillet in-8, sur la bataille d'Ocana). - 51. De Madrid, le 8 décembre (un bifeuillet in-8, tranquillité madrilène après la victoire d'Ocana). - 52. De Madrid, le 20 décembre (un bifeuillet in-8, nouvelles personnelles). III. Année 1810.53. De Madrid, le 4 janvier (un bifeuillet in-8, sur le prochain départ de Madrid). - 54. De Los Infantes (Vilanueva de Los Infantes), le 14 janvier (un bifeuillet in-8, , sur la marche sur l'Andalousie). - 55. De Baeza, le 23 janvier (un bifeuillet in-8, passage de la Sierra Morena, premiers combats en Andalousie). - 56. De Alcala La Real, le 28 janvier un bifeuillet in-8, approche de Grenade). - 57. De Grenade, le 31 janvier (un bifeuillet in-8, arrivée dans Grenade). - 58. De Malaga, le 7 février (un bifeuillet in-4, entrée dans Malaga). - 59. De Malaga, le 11 février (un bifeuillet in-4). - 60. De Grenade, le 15 février (un bifeuillet in-8, soumission de presque toute l'Andalousie). - 61. De Grenade, le 4 mars (un bifeuillet in-8, félicité son père sur sa nomination de questeur). - 62.-63. De Grenade, le 21 mars (deux bifeuillets in-4 et in-8, sur une course de 8 jours dans les montagnes et à Almeria). - 64. De Grenade, le 24 mars (un bifeuillet in-8). - 65. De Grenade, le 25 mars (un bifeuillet in-8, sur son avancement et un éventuel retour de Sébastiani en France). - 66. De Grenade, le 27 mars (un bifeuillet in-8). - 67. De Grenade, le 2 avril (un bifeuillet in-8, sur la prise de Valence). - 68. De Grenade, le 1er mai (un bifeuillet in-8). - 69. Idem (5 pp. in-8, , sur le mariage de l'Empereur et la prise de la Guadeloupe). - 70. De Grenade, le 5 juin (8 pp. in-4, sur sa nomination à la Légion d'Honneur). - 71. De Grenade, le 13 juin (un bifeuillet in-8, dispositions à prendre pour l'éducation de la fille unique de Sébastiani, Fanny, alors âgée de 3 ans). - 72. De Grenade, le 20 juin (5 pp. in-4, projets de Sébastiani d'acquérir une terre à proximité de Paris). - 73. De Grenade, le 24 juin (un bifeuillet in-8, sur Fanny Sébastiani). - 74. De Grenade, le 26 juillet (7 pp. in-8, s'inquiète de l'éventuelle présence de son père au bal du 1er juillet 1810 à l'ambassade d'Autriche et à l'incendie qui s'ensuivit). - 75. Du 4 novembre (un bifeuillet in-8). - 76. De Grenade, du 10 novembre (7 pp. in-8). LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎[GIACOBBI]. ‎

Reference : 225955

‎[Correspondance active et passive de Paul Giacobbi comme ministre des colonies]‎

‎Paris, 16 novembre 1944 - 6 février 1946 11 pièces in-8 ou in-4 ou in-folio, en feuilles de papier pelure, dans classeur moderne. ‎


‎Très intéressant dossier, documentant le ministérat du député corse Paul Giacobbi (1896-1951) lors de son passage au ministère des colonies (16 septembre 1944 au 21 octobre 1945), puis sous les débuts de son successeur Jacques Soustelle (21 novembre 1945 au 26 janvier 1946). À travers plusieurs affaires politiques et militaires indépendantes, les pièces qu'il renferme offrent un tableau très suggestif de l'état des esprits en Martinique et en Guadeloupe juste avant la loi de départementalisation du 19 mars 1946.I. [MANUSCRIT]. L.A.S. de Joseph Lagrosillière à Paul Giaccobi, datée de Paris, 16 novembre 1944 : sollicite, entre autres, une audience urgente pour présenter au ministre les membres du bureau du Comité de patronage, avant son retour en Martinique.Le socialiste Joseph Lagrosillière (1872-1950), ancien maire de Sainte-Marie, fut président du conseil général de la Martinique de 1935 à 1937 et de 1945 à 1946. Il sera le concurrent malheureux du jeune Aimé Césaire pour les élections municipales de Fort-de-France en 1945.II. [TAPUSCRIT]. B.S. de Paul Giacobbi à Maurice Satineau,en date du 23 janvier 1945 : demande de dossier pour examiner le cas de Mlle Pierre Joseph, sollicitant un poste de professeur d'enseignement technique à la Guadeloupe.Le politicien Maurice Satineau (1891-1960), ancien député de la Guadeloupe de 1936 à 1940, affairiste au rôle controversé pendant la Seconde guerre mondiale, fut maire de Sainte-Anne de 1945 à 1960.III. [CÂBLOGRAMME]. Document du 4 avril 1945, accompagné d'un billet de présentation : adressé à Mme veuve Félix Éboué par le gouverneur de la Guadeloupe Maurice Berthaud, il présente une demande de représenter l'île à l'Assemblée constituante qui devait être élue en octobre 1945.Eugénie Éboué-Tell (1889-1972), veuve de Félix Éboué depuis le 17 mai 1944, s'engagea effectivement dans une carrière politique après la mort de son mari : selon le souhait exprimé par notre câblogramme, elle fut nommée déléguée à l'Assemblée consultative provisoire, puis devint députée de Guadeloupe des deux Assemblées nationales constituantes entre 1945 et 1946, figurant ainsi parmi les premières femmes députées de l'histoire française.IV. [TAPUSCRIT]. L.S. de Maurice Satineau à Paul Giacobbi, en date de Paris, 23 mai 1945, sur papier à en-tête du "Front colonial de la résistance". Mis en cause dans une sombre affaire de faux papiers et de corruption pour une filière d'exfiltration de Juifs de la zone libre, Maurice Satineau fut soumis au jugement d'un jury d'honneur après la Libération ; dans cette lettre, il incrimine un rapport du gouverneur Bertaut, défavorable à son cas, et surtout sollicite le report des élections cantonales en Guadeloupe, pour lui permettre de se présenter V. [TAPUSCRIT]. B.S. de Paul Giacobbi à Maurice Satineau, non daté, mais rédigé au début de juin 1945, car répondant à une nouvelle lettre du 29 mai. Sur le report des élections cantonales en Guadeloupe : prévues initialement le 10 juin, elles furent renvoyées "à une date ultérieure, que je ne puis encore préciser".VI. [CÂBLOGRAMME]. Document du 10 août 1945, accompagné d'un billet de présentation : adressé à Mme veuve Félix Éboué de la part d'Augereau Lara, il prépare la venue d'Eugénie Tell en Guadeloupe (dont son mari avait été gouverneur de 1936 à 1938) ; "population enthousiasmée, prépare réception grandiose, nécessaire fait pour durée séjour".Augereau Lara était frère du poète Oruno Lara (1879-1924) et du politicien Hildevert-Adolphe Lara (1876-1937).VII. [TAPUSCRIT]. Lettre d'Octave Chanlot, président de "La Famille antillaise", à Paul Giacobbi, datée de Paris, 12 août 1945 : elle proteste contre le régime électoral spécial prévu pour les élections d'octobre 1945, en ce qui regarde la quotité de la représentation parlementaire (par rapport au ratio des départements métropolitains). "Monsieur le ministre, l'émotion des Antillais est grande en face d'un projet électoral qui aurait, entre autres conséquences, celle de créer deux catégories inégales entre Français, cependant parvenus au même degré d'évolution, et soumis aux mêmes obligations militaires (...). En ce qui concerne la Guadeloupe et la Martinique, l'assimilation politique totale existe depuis déjà fort longtemps dans le cadre municipal et dans le cadre cantonal".JOINT : le texte d'une pétition en ce sens, avec plusieurs signatures (Élie Bloncourt, député de l'Aisne ; Marius Moutet ; Léon Jouhaux, etc.).Osthène-Octave Chanlot (1902-2001) fut un militant socialiste guadeloupéen, engagé dans diverses associations.VIII. [TAPUSCRIT]. Rapport de Paris, le 26 novembre 1945. Signé d'un certain Pierre, et adressé au gouverneur de la Guadeloupe, au ministre des colonies, et à sa direction militaire, il rend compte d'une rixe suivie d'une fusillade, qui firent 4 morts (dont le capitaine Gombaud-Saintonge) et 3 blessés. Dus à l'insubordination des militaires antillais rapatriés sur le San Matéo, dont certains avaient conservé des armes, ces incidents auraient pu être évités si un signalement des débordements survenus antérieurement à Nantes et à Rouen était parvenu à temps."J'ai le regret de vous rendre compte d'un incident grave survenu au matin du 22 novembre à Pointe-à-Pitre entre des militaires rapatriés et des soldats sénégalais à l'arrivée du Duc d'Aumale transportant de Martinique des passagers du San Mateo".IX. [TAPUSCRIT]. Note pour le directeur des affaires militaires, de Paris, le 26 décembre 1945 : signée Chimier et émanant du premier bureau de la direction des affaires politiques du ministère des colonies, elle réagit à l'incident du 22 novembre précédent à Pointe-à-Pitre.X. [TAPUSCRIT]. Note pour M. le directeur des affaires politiques, datée de Paris le 11 janvier 1946 : signée du colonel Boisseau, c'est la réponse de la direction des affaires militaires du ministère des colonies à la note précédente."En réponse à votre note, j'ai l'honneur de vous informer que le dernier contingent d'Antillais rapatriables (environ 400 hommes) devait être embarqué sur le San Matéo à son prochain voyage (...). L'état d'esprit de ces militaires est dans l'ensemble mauvais (...). Le sentiment dominant chez eux était que, la guerre finie, la France avait oublié les sacrifices consentis pour elle (...). Les autorités militaires des Antilles ont noté à leur tour, que ce détachement était, dans son ensemble, animé d'un esprit déplorable, dans lequel une véritable 'haine du blanc' avait part. Certains parlaient ouvertement de 'renvoyer les Blancs chez eux'. Un certain nombre avait les plus mauvaises intentions, et le fait qu'ils aient été porteurs d'un armement abondant et n'aient pas hésité à le mettre en oeuvre après avoir provoqué l'incident nécessaire, le prouve suffisamment".XI. [TAPUSCRIT]. Note pour M. le directeur des affaires militaires, daté de Paris le 6 février 1946 : signée de Laurentie, elle informe sur la mission du colonel Boisson aux Antilles, destinée à apaiser la situation référencée dans les trois dernières pièces.Il s'agit de Henri Laurentie (1901-1984), proche collaborateur de Félix Éboué, qui fut en septembre 1944 muté à Paris au poste de directeur des affaires politiques au ministère de la France d'outre-mer, fonction qu'il exerça jusqu'en 1947. LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎[MANUSCRIT]. [GROSDIDIER (Gilbert)].‎

Reference : 225696

‎[Correspondance active avec ses parents].‎

‎Aulnat [Puy-de-Dôme], 25 janvier 1947 - 26 février 1947 10 pièces in-8, en feuilles, généralement sur papier d'écolier réglé. ‎


‎Dossier qui réunit un choix de lettres de Gilbert Grosdidier (né en 1927) à ses parents après son incorporation pour ses classes à la base aérienne d'Aulnat (la localité accueille aujourd'hui l'aéroport civil de Clermont, mais servait aussi de base militaire après la guerre). Troisième enfant de Henri Grosdidier et de Madame, il avait également une soeur (Monique), et un frère aîné (André), mort au combat pendant la Bataille de France (27 mai 1940, retraite sur Dunkerque), alors qu'il servait comme sergent au 8e Régiment de Zouaves.Le jeune homme est arrivé le 3 janvier, pour une période de deux ou trois mois de classes dans le "peloton des caporaux".I. Du 25 janvier 1947 : sur son séjour à l'infirmerie pour une angine. Il se plaint du froid extrême et de la mauvaise qualité de la nourriture ; en somme, il se rend compte qu'il est à l'armée.II. Du 26 janvier 1947 : poursuite du séjour salvateur à l'infirmerie ("Pour l'instant, je ne m'en fais pas : je suis planqué et bien au chaud").III. Du 29 janvier 1947 : il est exempté d'exercice et continue de fréquenter l'infirmerie ("Nous sommes dans de petites chambres de trois lits, confortables à souhait, un poêle qui ronfle formidablement ; hier soir, il faisait au moins 30° au-dessus, dans la chambre, on était à moitié à poil, tu parles si ça change, nous n'avons pas beaucoup de soins mais par contre un traitement qui n'est pas mal pour moi : nous avons le matin du chocolat en plus du pain sec, un quart de lait dans la matinée et un autre pareil dans l'après-midi, les repas sont les mêmes qu'au réfectoire, mais plus abondants"). IV. Du 31 janvier 1947 : spéculation sur les permissions à venir et sur la fin de la période de classes ("On ne sait toujours pas la date de la fin de nos classes. Ceux qui sont arrivés au camp le 18 novembre ont fini leurs classes aujourd'hui. Ils vont avoir une perme de détente de 10 jours, ils ont donc fait 3 mois de classes. En ce qui nous concerne, je ne pense pas que nous en ferons autant"). V. Du 5 février 1947 : longue lettre sur un grand jour, car apparemment jour de vol à voile pour le jeune homme. "J'ai fait un premier vol hier matin en double, j'en ai refait un autre l'après-midi (...). J'étais un peu émotionné, vous pensez, c'était mon premier vol seul, ça fait quand même une drôle d'impression, surtout sur cette vieille cage à poules qu'est le 15 A". Suit le détail technique de l'exercice.VI. Du 7 février 1947 : vaccination et perspectives de permissions. Gilbert reçoit confirmation que les classes dureront bien trois mois ("En ce moment, nous en bavons comme des Russes avec notre fusil ; ça c'est vraiment crevant : sans arrêt le monter, le descendre, présentez armes, mettez les baïonnettes, retirez, etc., surtout que l'on a un adjudant qui est un saligaud de premier ordre qui éprouve un malin plaisir à nous faire trimer, celui-là pourvu qu'il s'en aille la semaine prochaine").VII. Du 11 février 1947 : nouveau jour de vol ("Nous appartenons à un club civil, seulement nous volons dans une section militaire, car il y a deux moniteurs, un civil et un militaire. Nous volons donc comme les civils, seulement nous payons moins cher qu'eux, car pour nous le commandant fournit l'essence qui nous est nécessaire").VIII. Du 14 février 1947 : il se prépare à passer son brevet B pour le vol à voile.IX. Du 24 février 1947 : retour de permission, avec une "absence illégale de 36 heures", qui lui vaut un sévère remontage de bretelle chez son lieutenant, et quelques punitions (12 jours de "trou" quand même).X. Du 26 février 1947 : suite et fin des punitions. LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎GARDE NATIONALE.‎

Reference : 24648

‎Correspondance active de S. Ex. M. Le Maréchal Duc de Conegliano, major général commandant en second la Garde Nationale de Paris.‎

‎ 200 feuillets de papier vélin interlignés et reliés en un volume in-4, demi-reliure à coins en feutrine écrue, plats de papier glacé beige avec l'inscription Garde nationale Correspondance - 15 janvier au 20 mai 1814 manuscrite à l'encre sur le premier plat; doublures et gardes de papier vergé ancien (reliure de l'époque).Ce précieux manuscrit soigneusement tenu et rédigé recto-verso à l'encre sur les 111 premiers feuillets par les secrétaires du maréchal Adrien-Jeannot Moncey, duc de Conegliano, contient 266 ordres et les notes de service dictées par le maréchal entre le 15 janvier et le 20 mai 1814, concernant son commandement en tant que major général de la Garde Nationale de Paris. Ce document constitue un extraordinaire témoignage sur lhistoire militaire de Paris durant les 5 mois dramatiques de la campagne de 1814. Exemplaire portant sur la doublure du premier plat, la grande étiquette collée de la maison Susse, papetier de S.M. lImpératrice-Reine Joséphine.‎


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