Paris, imprimerie de Demonville, 1790. In-8 de 23 pp., cartonnage de papier marbré à la bradel, pièce de titre de maroquin rouge avec le titre en long (reliure moderne).
Les membres de l'Assemblée Provinciale dénoncent les décisions de l'Assemblée Générale de Saint-Domingue de s'ériger en "corps législatif en ce qui concerne le régime intérieur", c'est à dire décider et voter les lois de la colonie, alors qu'elle n'a qu'un droit de proposition. Bon exemplaire. Max Bissainthe, 4382. — Inconnu de Ryckebusch et de Sabin.
Paris, Demonville, 1790. In-8 de 23 pp.; cartonnage de papier marbré à la Bradel, pièce de titre verte (reliure moderne).
Les membres de l'Assemblée Provinciale dénoncent les décisions de l'Assemblée Générale de Saint-Domingue de s'ériger en "corps législatif en ce qui concerne le régime intérieur", c'est à dire décider et voter les lois de la colonie, alors qu'elle n'a qu'un droit de proposition. Bon exemplaire. Nombreux passages soulignés de l'époque à l'encre. Max Bissainthe, 4382. — Inconnu de Monglond et de Sabin.
Paris, Veuve Saugrain & Pierre Prault, 1731. In-4 de 11 pp.; broché, sans couverture.
Arrêt qui autorise Jacques Auriol, associé à un groupe de négociants marseillais, de reprendre, pendant 10 ans, les droits de la Compagnie des Indes, concernant le commerce en Afrique. L'arrêt autorisant la reprise des activités de la Compagnie des Indes est suivi du règlement de la nouvelle Compagnie. Manque à Ryckebusch.
Paris, Imprimerie Royale, 1741. In-4 de 4 pp.; broché, sans couverture.
Arrêt du 21 mai 1741 qui venait compléter celui du 27 décembre 1740. En effet, ce dernier accordait l'autorisation d'aller chercher des viandes au Cap-Vert pour les revendre aux Antilles françaises, et sans aucune taxe. Mais un négociant de Bordeaux demanda que cette exemption s'applique aussi au sel pour les viandes, "attendu qu'on ne trouve point ordinairement au Cap-Verd des chairs toutes salées". C'est chose faite avec ce second arrêt. Bon exemplaire.
Paris, Imprimerie Royale, 1788. In-4 de 6-(2 bl.)pp.; cartonnage de papier marbré à la bradel, pièce de titre de maroquin rouge en long (reliure moderne).
Arrêt daté du 29 décembre 1787 et signé du secrétaire d'état de la marine La Luzerne, établissant les droit de douane pour les marchandises venant des États-Unis et qui "accorde aux citoyens & habitans des États-Unis, tous les privilèges & avantages dont ses propres sujets de France jouissent ou pourront jouir en Asie & dans les Échelles qui y conduisent". Bon exemplaire. Manque à Sabin.
Paris, P. F. Didot, 1790. In-4 de 4 pp.; broché, sans couverture.
Plaidoyer pour la ville de Lorient, où se trouvait le siège de la Compagnie des Indes, alors que la ville craignait de perdre le privilège d'être le seul port autorisé pour le commerce avec l'Inde. Bon exemplaire. Roquincourt, 3487.
[Paris, Delpech, 1832]. Lithographie originale (50 x 32 cm.) de Nicolas-Eustache Maurin, éditée par François Séraphin Delpech, et accompagné d'un fac-similé d'une note manuscrite signée de Malouet.
Mathématicien et philosophe, le marquis de Condorcet fut aussi un fervent militant de la cause abolitionniste. Avec Jacques Pierre Brissot et Emmanuel de Pastoret, il fut un des anciens membres de la Société des amis des Noirs élu à l'Assemblée Législative. Membre fondateur de cette association en février 1788, il se battait depuis très longtemps contre l'esclavage et les discriminations dont les Noirs étaient victimes, et il amplifia ses efforts après son élection de septembre 1791. Il fut l'auteur d'un ouvrage intitulé "Réflexions sur l'esclavage des Nègres" publié en 1788, et dans lequel il condamnait l’esclavage comme un crime mais dénonçait aussi son inutilité économique. Il préconisait une disparition par étape, un affranchissement brutal des esclaves pouvant entraîner de grands désordres. Bel exemplaire.
Paris, Imprimerie Nationale, An V [1796]. In-8 de 8 pp.; cartonnage de papier marbré à la bradel, pièce de titre de maroquin brun en long (reliure moderne).
Extrait du registre des délibérations du Directoire exécutif du 21 novembre 1796. Lettre du Directoire au Conseil des Cinq-Cents en réponse à une demande de ce dernier sur la situation politique et commerciale des colonies. Après avoir fait le point sur les évènements rapportés par les envoyés du gouvernement, le texte conclut : "Si le Directoire n'étoit pas intimement convaincu que le secret sur les opérations relatives aux colonies en assure presque toujours le succès, il auroit déjà rendu publique ses instructions à ses agens". Bon exemplaire. Inconnu de Max Bissainthe et de Monglond.
Paris, Baudouin, 1790. In-4 de 14 pp. ; cartonnage de papier marbré marron à la Bradel, pièce de titre marron (reliure moderne).
Cette assemblée provinciale du nord s'était constituée en mars et avril 1790 pour s'opposer aux réformes de la Révolution Française. Elle contient également: - Adresse de l'assemblée provinciale permanente du nord, aux citoyens de la province, qui différent de principes avec elle. Cette adresse invite les municipalités opposées aux réformes à se joindre à l'assemblée. - Extrait des registres des délibérations de l'assemblée provinciale permanente du nord. Par crainte d'une guerre civile qu'ils jugent imminente, les membres de l'assemblée invite tous les citoyens, soldats ou non, à se rassembler sur le Champs-de-Mars de la ville du Cap le 23 octobre 1793, pour y prêter un serment de paix et "d'attendre en paix, & de recevoir avec soumission & respect la décision de l'Assemblée Nationale, acceptée par le roi, sur la contestation qui divise les citoyens de la colonie". Bon exemplaire. Inconnu de Max Bissainthe. — Roquincourt, 3532.
[1790]. In-8 de 3 pp. ; cartonnage de papier marbré marron, pièce de titre marron (reliure moderne).
Lettre dans laquelle les habitants du Trou (actuelle commune de Trou-du-Nord, en Haïti), expliquent qu'ils ont révoqués les mandats de leurs députés à l'Assemblée du Nord, qui siégeait au Cap, et qu'ils en désapprouvent les actions, soutenant ainsi le gouverneur de Saint-Domingue, Antoine Thomassin de Peynier. Bon exemplaire. Max Bissainthe, 5217. — Roquincourt, 3533.
Reference : LBW-7772
Paris, Pillet ainé, [début XIX° siècle]. In-8 de 6-(2 bl.) pp.; cartonnage de papier marbré mauve, pièce de titre rouge (reliure moderne).
De nombreux colons de Saint-Domingue étaient endettés lors de la Révolution. La perte de la colonie les privait de leurs propriétés mais n'effaçait pas leurs dettes. Un sursis à rembourser fut voté en 1802 dont l'auteur demande la prolongation, tant que les rapports entre la France et Saint-Domingue ne sont pas clarifiés. Bon exemplaire. Roquincourt, 3556.
Paris, Imprimerie Nationale, 1790. In-8 de (1) f., 10 pp.; cartonnage de papier marbré à la Bradel, pièce de titre rouge (reliure moderne).
Discours de remerciement pour le décret du 12 octobre 1790 qui annulait les actes de l’Assemblée Générale de Saint-Domingue, les déclarait attentatoires à la souveraineté nationale et à la puissance législative, et pourvoyait aux moyens de rétablir le calme dans la colonie. Bon exemplaire. Inconnu de Max Bissainthe, de Monglond et de Sabin.
Paris, P. G. Simon, 1777. In-4 de 4 pp.; cartonnage de papier marbré à la bradel, pièce de titre de maroquin brun en long (reliure moderne).
"Le commerce des eaux-de-vie extraites des sirops & mélasses, & connues sous le nom de taffias, a été prohibé dans toute l'étendue de notre royaume, par déclaration du 24 janvier 1713. L'opinion répandue alors que cette liqueur étoit dangereuse & nuisible à la santé. Mais l'expérience ayant depuis long-temps prouvé qu'elle étoit utile & salubre" cette interdiction est levée par la présente déclaration du 6 mars 1777. Bon exemplaire. Manque à Sabin.
De l'imprimerie de Mallard, 1793. In-4 de 4 pp.; broché, sans couverture, non rogné.
La loi du 15 août 1792 avait rendu obligatoire un serment de fidélité des ecclésiastiques, mais tous ne l'avaient pas fait. Pour résoudre le problème, la Convention décida que les récalcitrants "seront embarqués & transférés sans délai à la Guiane françoise" et que "ceux des déportés […]qui rentreroient sur le territoire de la république seront punis de mort dans vingt-quatre heures". Bon exemplaire. Roquincourt, 4836.
Fort-de-France, 1868. In-8 de 7 pp. ; broché.
Compte rendu, avec le discours du gouverneur, de l'inauguration d'un nouveau bassin dans le port de Fort-de-France, en Martinique. Fort-de-France était alors la capitale administrative de la Martinique, mais Saint-Pierre en était la capitale économique. La construction de ce bassin (qui facilitait l'entretien des navires), devait permettre de développer le commerce à Fort-de-France. Bon exemplaire, avec au dos un morceau collé de l'enveloppe et une partie de la marque postale de Fort-de-France. Manque le coins supérieur des deux premiers feuillets, sans perte de texte.
Melun, imprimerie administrative, 1905. In-8 de 46-(2) pp.; broché, couverture beige imprimée.
L'illustration se compose d'une carte sur double page. Publiée par le Ministère des Colonies, cette brochure est une présentation de la colonie à destination de futur colons. Elle donne le maximum de renseignements pratiques sur la géographie, les moyens de communication (pour s'y rendre et sur place), le cadre de vie, l'organisation administrative, les impôts et la législation locale, les ressources naturelles, ou encore le commerce et l'industrie. Bon exemplaire conservé dans sa brochure de l'époque. Petite mouillure claire sur les bords de la couverture.
[Paris, Delpech, 1832]. Lithographie originale (50 x 32 cm.) de Nicolas-Eustache Maurin, éditée par François Séraphin Delpech, et accompagné d'un fac-similé d'une note manuscrite signée de La Pérouse.
Le comte de La Pérouse s’illustra en tant qu’officier de marine durant le conflit contre l’Angleterre et la guerre d’Indépendance américaine. Capitaine de vaisseau à la fin de la guerre, il fut choisi par le marquis de Castries, ministre de la Marine et par le roi Louis XVI pour diriger une expédition autour du monde visant à compléter les découvertes de James Cook dans l'océan Pacifique. Cette expédition maritime autour du monde, qu'il commandait, disparût à Vanikoro (îles Santa Cruz) en 1788, trois ans après son départ de Brest. Une expédition de secours commandée par le vice-amiral d'Entrecasteaux fut envoyée dans les années qui suivirent le naufrage (1791-1794), sans succès. Le mystère de la disparition de La Pérouse ne fut percé qu’en 1826 par Peter Dillon et par Jules-Sébastien-César Dumont d’Urville en 1828, qui retrouvèrent l’épave de L’Astrolabe, l'un des deux navires. Bel exemplaire.
[Paris, Delpech, 1832]. Lithographie originale (50 x 32 cm.) de Zephirin Felix Jean Marius Belliard, éditée par François Séraphin Delpech, et accompagné d'un fac-similé d'une note manuscrite signée de La Rochefoucauld-Liancourt.
Le duc de La Rochefoucauld-Liancourt émigra pendant la Révolution. Il passa d'abord en Angleterre puis séjourna aux Etats-Unis pendant trois ans, parcourant le pays jusqu'aux terres des Indiens du Haut Canada. De retour en France en 1799, il devint pair sous la Restauration, membre du Conseil des hospices en 1816, et président de la Société de morale chrétienne de 1821 à 1825, qui luttait en faveur de l'abolition de l'esclavage et pour l'éducation des esclaves. Bel exemplaire.
Paris, Didot, 1790. In-8 de 8 pp.; cartonnage de papier marbré à la bradel, pièce de titre en maroquin rouge avec le titre en long (reliure moderne).
Lettre datée du 9 octobre 1790 et signée de Bérault, président, Aimé Gaultier, vice-président, Daubonneau, Denix, Gault et d'Augy, secrétaires. Députés de l'assemblée de Saint-Marc, ils quittèrent Saint-Domingue sur le vaisseau le Léopard après que le gouverneur, Antoine de Thomassin de Peynier, les ai dispersé. Dans cette lettre, ils mettent en avant la pureté de leurs intentions tout en demandant que l'assemblée leur permettent de déposer les pièces pour leur défense et qu'elle leur communique celles de leur accusation. Bon exemplaire. Max bissainthe, 4529. — Inconnu de Monglond et de Sabin.
Paris, Didot, 1790. In-8 de 15 pp. ; cartonnage de papier marbré à la bradel, pièce de titre de maroquin rouge (reliure moderne).
Lettre datée du 13 septembre 1790, à bord du Léopard, et signée de Daugy, Bourcel, Le Ray de La Clartaisq, Venault de Charmilly, Daubonneau, et Denix. Ils firent partie du groupe de députés de l'Assemblée de Saint-Marc qui avait quitté Saint-Domingue sur le vaisseau le Léopard après que le gouverneur, Antoine de Thomassin de Peynier, les avait dispersés. Dans cette lettre, ils se disent les représentants d'une île opprimée, puisque la liberté d'assembler ne leur était pas accordée. Inconnu de Max Bissainthe, de Monglond et de Sabin.
S.l., 1756. In-12 de (1) f., viij-160 pp. ; cartonnage de papier marbré à la Bradel, pièce de titre rouge (reliure moderne).
Première édition française, traduite de l'anglais par Edme-Jacques Genest. L'auteur revient sur une polémique selon laquelle la défaite du général anglais Edward Braddock (commandant en chef des armées en Amérique du nord, mort de ses blessures après une expédition désastreuse dans la vallée de l'Ohio contre les Français et leurs alliés Indiens) aurait été dûe à une lettre attribuée au duc William Augustus de Cumberland, troisième fils de George II et chef des armées. Bon exemplaire. Sabin, 68284.
Paris, Imprimerie Nationale, 1791. In-8 de 7 pp.; cartonnage de papier marbré à la bradel, pièce de titre de maroquin brun avec le titre en long (reliure moderne).
Lettre adressée à l'Assemblée Nationale par les membres de l'Assemblée Coloniale de Saint-Domingue se trouvant à Paris. En effet, par le décret du 12 octobre 1790 l'Assemblée Nationale avait mis fin a cette "assemblée générale séante à Saint-Marc", déclaré ses décrets "nuls & incapables de recevoir aucune exécution" et déchus les membres de cette assemblée de leur statut de député avant de décider ultérieurement de leur sort. Cette échéance arriva en ce début d'année 1791 et les membres déchus de l'Assemblée Coloniale cherchent, dans cette lettre, à convaincre de la pureté de leurs intentions. Bon exemplaire. Max Bissainthe, 4434. — Inconnu de Monglond et de Sabin.
Melun, imprimerie administrative, 1905. In-8 de 29 pp.-1) f.; broché, couverture beige imprimée.
L'illustration se compose d'une carte sur double page en noir et rouge. Publié par le Ministère des Colonies, cette brochure est une présentation de la colonie à de futurs colons. Elle donne le maximum de renseignements pratiques sur la géographie, l'histoire, les lignes de navigation, les principales villes, les hôtels, les écoles, le climat, les maladies, le cadre de vie, les populations, les plantations (arachide, mil, gomme, coton...), la main-d'œuvre, les bois, l'élevage, l'industrie, le commerce, ou encore les impôt et la douane. Bon exemplaire conservé dans sa brochure de l'époque. Petite mouillure claire sur les bords de la couverture.
1790. In-8 de 4 pp.; cartonnage de papier marbré marron, pièce de titre rouge (reliure moderne).
Lettre datée du 29 septembre 1790, et signée par le maire de Brest, Charles-François Malmanche, ainsi que des membres du bureau municipal. Elle est adressée aux députés de Saint-Domingue, récemment arrivée à bord du Léopard, et partis plaider la cause des colons devant l'Assemblée Nationale. La municipalité de Brest leur fait savoir que le détachement qu'ils ont laissés à Brest a été caserné à Caraihx. Bon exemplaire. Max Bissainthe, 6624. — Roquincourt, 3817.
Paris, Imprimerie Royale 1790 In-4 de 2 pp.; en feuilles.
Lettre accompagnant l'envoi d'un décret de l'Assemblée Nationale. Le roi écrit "il est de toute justice que vous participiez aux avantages de la constitution dont mes sujets […] vont jouir" et demande aux colons "à faire connoître les dispositions qui peuvent établir le meilleur ordre au milieu de vous & réunir les habitans de Saint-Domingue par les liens du bonheur & de la confiance". Bon exemplaire. Max Bissainthe, 6651. — Roquincourt, 3842.