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‎[SAINT-DOMINGUE] ‎

Reference : 237962

‎Recueil de 5 ouvrages.‎

‎ in-8, demi-basane brune, dos lisse orné de filets dorés et de fleurons à froid, tranches marbrées (reliure de l'époque). ‎


‎Exceptionnel recueil d'ouvrages rares.- LAUJON (A. P. M.). Précis historique de la dernière expédition de Saint-Domingue, depuis le départ de l'armée des côtes de France, jusqu'à l'évacuation de la colonie ; suivi des moyens de rétablissement de cette colonie : en deux parties. Paris, Delafolie, Le Normant, s.d. (1805), 257 pp., Tulard, 858. "L'auteur, témoin et victime des événements de Saint-Domingue et échappé au massacre, donne des renseignements précieux." (Chadenat, I, 353.) Laujon était ancien conseiller à Saint-Domingue, puis greffier en chef de la juridiction et de l'amirauté du Port-au-Prince.LATTRE (Philippe-Albert de). Campagnes des français à Saint-Domingue et réfutations des reproches faits au Capitaine-Général Rochambeau par Ph.-Albert de Lattre, Propriétaire, ex-Liquidateur des dépenses de la guerre à Saint-Domingue. Paris, Locard, Arthus-Bertrand, Amand Koenig, an XIII -, 1805, 2 ff.n.ch., III, IV et pp. [5] à 275 (mal ch. 285), 1 grand tableau repl. hors-texte.Edition originale, rare. Sabin 39231. FÉDON (B.my). Réclamations contre un ouvrage intitulé : Campagnes des Français à Saint-Domingue, et Réfutation des reproches faits au général Rochambeau. A Paris, de l'Imprimerie de Brasseur Aîné, 1805, 32 pp.Très rare.FÉDON (Barthélémy). Pétition présentée aux Chambres législatives, le 4 février 1822. Paris, de l'Imprimerie de Firmin-Didot, 1822, 14-1 pp.Sur Saint-Domingue ou les frères Fédon firent des investissements.MALENFANT (Charles-Marie-François). Des Colonies, et particulièrement de celle de Saint-Domingue ;, mémoire historique et politique, où l'on trouvera : 1° Un exposé impartial des causes et un précis historique des guerres civiles qui ont rendu cette dernière colonie indépendante ; 2° Des considérations sur les moyens de la rattacher à la métropole, d'y ramener une paix durable, d'en rétablir et accroître la prospérité. Paris, Audibert, et au Cabinet de lecture, rue de l'Échiquier [Imprimerie de Patris], août 1814, [2] ff. n. ch., xij pp., 334 pp., [2] ff. n. ch. de table et d'errata, Unique édition, peu commune. Né à Rennes, Malenfant (1763-1827) avait été affecté à Saint-Domingue en 1790, où il demeura jusqu'en 1794, date à laquelle il fut fait prisonnier par les Anglais lors de la prise de Port-au-Prince. Nommé ensuite vice-consul aux Etats-Unis, il servit de nouveau dans la colonie de 1796 à 1799, mais échoua à faire partie du corps expéditionnaire de Leclerc. Il poursuivit ensuite sa carrière militaire, mais le plus important c'est qu'il fait partie, par cet ouvrage, du très petit nombre d'auteurs opposés à l'opinion commune des anciens colons sur le devenir de Saint-Domingue et l'esclavage : c'est en effet en réaction aux projets agités lors de la Première Restauration en faveur d'une nouvelle expédition de reconquête, qu'il prit la plume, dénonçant l'illusion des anciens propriétaires et les risques immenses de toute nouvelle tentative militaire : "Quelques jours après la publication de la paix, plusieurs grands planteurs de Saint-Domingue, mes amis, vinrent me témoigner la crainte qu'ils ont conçue de voir le gouvernement engagé dans de fausses mesures pour la réoccupation de cette colonie ; ils voudraient empêcher de prévaloir les conseils de certains colons, qui n'écoutant qu'un intérêt aveugle, et mettant de côté les leçons de l'expérience, disent hautement que le seul moyen de reconquérir cette île, d'y ramener l'ordre et la prospérité, est d'y envoyer une armée formidable, et d'exterminer tous les mulâtres et les nègres". Rien de moins. Sabin 44 114. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎REVOLUTION FRANCAISE - SAINT-DOMINGUE‎

Reference : 20153

‎1- Adresse des membres de l'Assemblée provinciale du Nord de Saint-Domingue, à l'Assemblée Nationale, séante à Paris (...). Séance du soir, 13 octobre 1790. Paris, Imprimerie Nationale, 1790. 7 p.2- Lettre des députés de la province du Nord de Saint-Domingue, à Messieurs les citoyens des districts de Port-au-Prince. Séance du 13 octobre 1790. Paris, Imprimerie Nationale, 1790. 6 p.‎

‎ 2 pièces réunies en un volume in-8, broché, couverture papier fort (rel. moderne). ‎


‎1- Edition originale. Les députés du Nord de Saint-Domingue rendent compte, devant l'Assemblée Nationale, des événements insurrectionnels dont ils ont été les témoins. Ils critiquent l'autonomie accordée par Barnave aux Assemblées coloniales et donnent l'assurance de leur propre loyalisme à l'égard du gouvernement français. Signé nommément par les députés dont De Pont-Levoye, "pour le corps des nègres libres". (Manque à Martin & Walter).2- Edition originale. Les députés du nord de Saint-Domingue justifient la dissolution du parlement de Saint-Marc et la répression qui suivirent ses velléités d'indépendance. Ils conjurent leur voisin de retourner dans le giron de la métropole. Signé nommément par les députés du Nord de Saint-Domingue: Bouyssou, Gauvain, Couet de Montarand, Chesneau de La Mégrière. Egalement Hardivillier "pour le corps des mulâtres", De Pont-Levoye, "pour le corps des nègres libres". (Sabin, 75144. Martin & Walter, 'Anonymes', 16330).Bon exemplaire, très frais. ‎

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‎SAINT-DOMINGUE. - ASSEMBLEE DE SAINT-MARC ‎

Reference : 30041

(1790)

‎Dépêches arrivées de Saint-Domingue le 29 septembre 1790, à l'adresse de l'Assemblée générale de la partie françoise de Saint-Domingue à Paris. Copie de la lettre d'envoi de la municipalité de Saint-Marc, lieu ordinaire des séances de l'Assemblée générale. A Messieurs Messieurs les membres de l'Assemblée générale de la partie françoise de Saint-Domingue à Paris ‎

‎S.l. s.d. [1790] in-8 dérelié ‎


‎titre, 17 pp.Roquincourt, 3625. Sabin, 75187. Ensemble de lettres écrites les 8 août, 9 août et 10 août et adressées aux "Léopardins", ces 85 députés des colons partis le 7 août 1790 défendre la cause de Saint-Domingue devant l'Assemblée nationale ‎

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‎[SAINT-DOMINGUE] — COCHEREL (Nicolas-Robert de).‎

Reference : LBW-8734

(1790)

‎Copie de la lettre de M. Cocherel député de St Domingue à l’Assemblée nationale, à M. le Président de l’Assemblée générale à St Marc. Pièce manuscrite signée Paquot portant la mention «collationné».‎

‎S.l., [1790]. 4 pp. in-folio (31,3 x 20 cm) sur une feuille double.‎


‎La situation politique et la menace anglaise sur les colonies. Député de Saint-Domingue à l’Assemblée nationale, Cocherel envoie des procès-verbaux de délibérations au président de l’Assemblée de Saint-Marc, puis il évoque la menace anglaise: «L’armement formidable de l’Angleterre et de l’Espagne déconcerte nos politiques; ils craignent cependant beaucoup pour nos colonies, et je crois qu’ils ont raison. L’Assemblée nationale commence enfin à être intimidée, et lorsque les flottes ennemies sont dehors et prêtes à se porter partout, elle décide que le Roi sera supplié d’ordonner un armement de 45 vaisseaux de ligne, mais avec quels hommes et par quels moyens armera-t-on ces 45 vaisseaux? L’anarchie est ici à son comble; les finances sont dans l’état de plus fâcheux, le Roi sans aucun pouvoir, les officiers découragés […]. On ne peut calculer tous les malheurs qui nous attendent; on craint la guerre extérieure, on craint la guerre civile; chacun s’empresse de fuir et de sortir d’un royaume qui va devenir, peut-être, le théâtre où se passeront les scènes les plus sanglantes…». Il annonce ensuite retourner à Saint-Domingue pour le 20 du mois suivant. Dans un long post-scriptum, il évoque un décret de l’Assemblée nationale sur le «pacte de famille», une alliance entre la France et l’Espagne qui semble annoncer une prochaine guerre avec l’Angleterre. Né en 1741 à Petite-Rivière-de-l’Artibonite, dans la partie française de Saint-Domingue (actuellement Haïti), Nicolas Robert, marquis de Cocherel, était capitaine des armées du roi et lieutenant des maréchaux de France. Elu député de la province de l’Ouest aux Etats généraux de 1789, il siégea ensuite à l’Assemblée nationale constituante où il déclara, en mars 1790, que les colonies étaient en péril; il demanda aussi pour les colonies la faculté de convoquer librement leurs assemblées coloniales. Promu maréchal de camp en 1815, il mourut à Versailles en 1826. Cf. Robert et Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, t. II, pp. 142-143. En dernière page, timbre humide de l’Assemblée provinciale du Nord de Saint-Domingue, au Cap, portant la maxime latine: «Salus populi suprema lex esto» (Que le salut du peuple soit la loi suprême). Paquot était secrétaire et garde des archives de cette assemblée. Provenance: Archives personnelles de Louis-Antoine de Thomassin, comte de Peynier.‎

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‎Saint-Domingue ‎

Reference : 15711

Librairie Ancienne du Vivarais - Saint Etienne de Boulogne

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‎[SAINT-DOMINGUE] — CAMPAN DE FONTANELLE (Jean-Antoine).‎

Reference : LBW-8719

‎Lettre autographe signée [à Louis-Antoine de Thomassin, comte de Peynier].‎

‎Saint-Marc, 21 février 1790. 2 pp. in-4 (23,9 x 18,5 cm), avec une pièce autographe signée jointe, 1 p. in-4; en feuilles.‎


‎Les premières révoltes de Mulâtres à Saint-Domingue. A partir de 1789, les Mulâtres de Saint-Domingue demandèrent l’égalité des droits avec les Blancs. N’ayant rien obtenu, ils commencèrent à se révolter dès février 1790, comme le montre la présente lettre, écrite par le commandant de Saint-Marc: «Menacé de toutes parts et ayant des avis certains que les gens de couleur sont assemblés dans la plaine au nombre de 3 ou 4 cents, ceux du Mirebalais s’étant joints à eux, je prends le parti de rassembler les compagnies de Dragons blancs pour marcher à leur tête et prendre ou disperser toute cette canaille, mais comme il seroit peut-être dangereux d’entreprendre cette poursuite avec seulement des troupes non disciplinées, j’ai demandé à Mr de La Jaille de vous expédier la cornette du Roy, pour vous prier de m’envoyer les compagnies de Grenadiers et de Chasseurs, comme plus en état de soutenir les fatigues d’une marche forcée […]. Un Blanc rencontré par environ 300 Mulâtres a été forcé par eux de se mettre à genoux et de jurer qu’il les regarderoit comme ses semblables, avec menace de le faire mourir s’il s’en plaignoit à ses supérieurs. Tous les avis s’accordent pour des menaces de couper le col, et d’incendier ceux qui ne se rendroient point à leur assemblée. Les habitants de la plaine sont en alarme, on craint des incursions […]. Je vous prie de me faire envoyer des vivres pour la troupe, des fusils, des caisses de cartouches à balles et à leur défaut des balles, une pièce à la Rostaing avec ses canonniers…». Né en 1741 à Saint-Bauzille-de-la-Sylve (Hérault), Jean-Antoine Campan de Fontanelle fut capitaine-commandant au régiment de Port-au-Prince, puis major-commandant pour le Roi à Saint-Marc de janvier à juin 1790. Chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis, il était aussi propriétaire d’une caféterie à Saint-Domingue (source: site domingino.de). Issu d’une importante famille de la noblesse provençale, Louis-Antoine de Thomassin, comte de Peynier (1731-1809) fut nommé, le 1er juillet 1789, gouverneur de la partie française de Saint-Domingue. Arrivé à la fin du mois d’août dans la colonie, il resta en fonction jusqu’à la fin de l’année 1790, ayant à affronter une situation politique extrêmement troublée. La pièce jointe contient le témoignage, en copie conforme, du nommé Grooters qui avait croisé le groupe de Mulâtreset avait été obligé de se mettre à genoux.‎

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‎[SAINT-DOMINGUE] — COUAGNE (Michel de).‎

Reference : LBW-8720

‎Lettre autographe signée [à Louis-Antoine de Thomassin, comte de Peynier].‎

‎Saint-Marc, 13 octobre 1789. 3 pp. in-4 (22,7 x 18,7 cm); sur une feuille double.‎


‎Les premiers troubles de Saint-Domingue. Dès la fin de 1789, les premiers troubles éclatèrent dans la partie française de Saint-Domingue (actuelle République d’Haïti). La présente lettre, écrite par le commandant de Couagne, en poste à Saint-Marc, témoigne du climat tendu qui régnait alors dans la colonie: attroupement devant la maison du commandant, incident entre Blancs et fusiliers mulâtres soupçonnés de vouloir libérer des esclaves, mise à sac de la maison d’un huissier de justice. Extraits: «[Le 12] en arrivant à ma porte, j’ai trouvé deux mulâtres galériens enchaînés, avec quelques couples de nègres de chaînes, qui demandoient leur grâce, j’ai dit que je n’avois pas le droit de gracier des gens condamnés pour crimes par les lois […]. D’un commun accord je renvoyois ces hommes à leur prison, quand la compagnie des fusiliers mulâtres qui venoient à ma porte pour me rendre des honneurs militaires, a été rencontrée par les galériens mulâtres: aux prières des malheureux coupables, les fusiliers mulâtres me les ont ramené pour solliciter en leur faveur: j’ai répété que je n’avois aucun droit pour leur faire grâce, et j’ai chargé les fusiliers mulâtres de reconduire dans les prisons les deux galériens; mais en passant devant la salle de la comédie, les compagnies des jeunes négociants et celle des canonniers de la ville, qui étoient là pour une répétition théâtrale, par une précipitation extrême, ont cru que les fusiliers mulâtres armés vouloient donner la liberté aux criminels, en conséquence ils sont venus avec vivacité attaquer les mulâtres qui ne s’attendoient point à une telle escarmouche […]. Pendant les débats et le tumulte, les deux galériens se sont sauvés. J’obligeai les bas officiers des fusiliers mulâtres de courir après, ils ont repris le galérien qui étoit condamné pour la vie, son compagnon qui n’avoit que deux mois à rester à la chaîne n’a pu être joint. Il n’y a eu personne de blessé ni de tué […]. On n’a pu empêcher la populace de se porter à la maison de l’huissier Gévroin, homme ayant la haine publique par sa rigidité et son insolence dans ses fonctions d’huissier, et là, on a brisé les portes, les fenêtres, cassé son argenterie, enfoncé les armoires &c., mais il n’a été fait aucun vol, du moins on me l’a assuré…». Né en 1727 à Louisbourg (Nouvelle-Ecosse), Michel de Couagne servit comme ingénieur militaire et se distingua au Canada pendant la guerre de Sept Ans. Après un passage à Saint-Pierre-et-Miquelon, il fut nommé, en 1783, lieutenant-colonel et lieutenant du Roi au quartier de Saint-Marc, à Saint-Domingue. Chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis, il mourut le 28 octobre 1789 à Saint-Marc (cf. Dictionnaire biographique du Canada, vol. IV). Issu d’une importante famille de la noblesse provençale, Louis-Antoine de Thomassin, comte de Peynier (1731-1809) fut nommé, le 1er juillet 1789, gouverneur de la partie française de Saint-Domingue. Arrivé à la fin du mois d’août dans la colonie, il resta en fonction jusqu’à la fin de l’année 1790, ayant à affronter une situation politique extrêmement troublée. Malgré les difficultés, il chercha toujours à faire appliquer les décrets de l’Assemblée nationale. Provenance: archives personnelles de Louis-Antoine de Thomassin, comte de Peynier. ‎

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‎[SAINT-DOMINGUE] — SIMOND, HANKEY & fils.‎

Reference : LBW-8087

‎Lettre signée à M. Mérot fils aîné, à Jersey.‎

‎Londres, 25 novembre 1796. 3 pp. in-4 (22,8 x 18,2 cm) sur une feuille double, en français.‎


‎Le remplacement du gérant de l’habitation Mérot à Saint-Domingue. Originaire de Nantes, la famille Mérot possédait une habitation-sucrerie au Boucassin, dans la paroisse de l’Arcahaye, au nord de Port-au-Prince. Au moment de la Révolution, une partie de la famille émigra en Angleterre et continua à suivre les affaires de Saint-Domingue par l’intermédiaire de la maison Simond, Hankey et fils, de Londres, auteur de la présente lettre. Il est d’abord question du courrier reçu et envoyé, d’un crédit non encore utilisé, d’un « paquet » en provenance de Saint-Domingue et qui n’est pas arrivé, du départ du général britannique Simcoe, des renforts attendus (3 000 hommes) et de la guerre que l’Espagne veut déclarer au Portugal. Viennent ensuite les nouvelles de l’habitation : « [On] vient de recevoir à l’instant lettre […] annonçant que […] Mr Guy de Mareil gérant votre habitation est décédé dans la nuit du 28 au 29 août dernier avant que la fièvre dont il étoit attaqué lui ait laissé le tems de consommer ses dispositions en faveur de Mr Goyon des Murlières. [Cependant] après un mûr entretien avec notre ami commun [celui-ci] pense que Mr de La Tullaye major des vaisseaux & à son défaut Mr de La Tullaye lieutenant des vaisseaux frère du susdit, méritent votre confiance entière, ils avoient celle de leur famille ainsi que de Mr Drouet général des finances, qui habitoit souvent la Ville-au-Blanc, mais dont l’habitation à Léogane est au pouvoir des brigands ; ils sont à la tête de l’artillerie à St Domingue, jouissent de la réputation & du crédit le plus distingué, sont vos concitoyens nantais & sûrement capables de tenir une place de confiance dont dépend le bonheur de votre famille respectable… ». Une procuration va être envoyée à Mérot qui devra la remplir et la retourner à Simond, Hankey et fils ; il devra aussi donner des instructions précisant que son nouveau gérant aura pour correspondant la maison E.J. Guieu Bion & Cie, négociants à Port-au-Prince. Le destinataire de la lettre est probablement Jean Mérot (1754-1843), qui confia la gestion de ses biens à Saint-Domingue à la famille de La Tullaye. Il était le frère de François Mérot du Barré (1761-1843), dont l’un des fils, Edouard, naquit à Londres en 1796. Rentré en France en 1802, François devint alors entreposeur des tabacs et poudres à Nantes (source : Archives départementales de Loire-Atlantique). La maison Simond, Hankey et fils (ou Simond, Hankey et Cie) était une banque nouvellement créée qui accordait de nombreux crédits aux réfugiés des Antilles. Cf. Chevalier (G.A.), Debien (G.), Dermigny (L.) et al., Les Papiers privés de l’Amérique française (suite et fin), in « Revue d’histoire de l’Amérique française », 1953, 7 (2), p. 279.‎

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‎SAINT-DOMINGUE. - ASSEMBLEE DE SAINT-MARC ‎

Reference : 564

(1790)

‎Dépêches arrivées de Saint-Domingue le 29 Septembre 1790, à l'adresse de l'Assemblée Générale de la partie française de Saint-Domingue à Paris, copie de la lettre d'envoi de la municipalité de Saint-Marc, lieu ordinaire des séances de l'Assemblée Générale… Municipalité de Saint-Marc, le 10 Août 1790 ‎

‎S.l. s.d. [1790] in-8 broché ‎


‎17 pp.Sabin, 75187.Une assemblée coloniale s'est constituée à Saint-Marc, à l'Ouest de Saint-Domingue, et réclame une large autonomie législative et économique. Peynier, gouverneur de l'Ile, soumet alors militairement les "séditieux". Des membres de cette assemblée s'embarquent alors sur le "Léopard" pour défendre leur cause à Paris ‎

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‎[SAINT-DOMINGUE] — CHAMPION de CICE (Jérôme Marie).‎

Reference : LBW-8384

‎Copie de la lettre adressée à M. La Borie député suppléant de St Domingue à l’Assemblée nationale.‎

‎Paris, 24 mars 1790. 1 p. in-folio (31,6 x 20,4 cm) sur une feuille double ; cachet de cire rouge.‎


‎Réponse du garde des Sceaux à un mémoire sur Saint-Domingue. « La sanction du Roi est accordée, et nous n’attendrons plus que l’instruction que l’Assemblée a promise. Le tout sera publié dans toutes les parties de la colonie par une proclamation du Roi, et sera accompagné d’une lettre de Sa Majesté, adressée à tous les colons de St Domingue […]. Quant au rétablissement du Tribunal du Cap, le Roi est disposé à déférer au désir de la colonie, et n’attendra que l’expression du vœu de l’Assemblée coloniale… ». Archevêque de Bordeaux et représentant du clergé aux Etats généraux, Jérôme Marie Champion de Cicé (Rennes, 1735 - Aix-en-Provence, 1810) fut l’un des premiers députés à se rallier au Tiers Etat. Garde des Sceaux à partir du 4 août 1789, il refusa de prêter serment à la constitution civile du clergé et quitta ses fonctions le 21 novembre 1790. Propriétaire et président de la Chambre d’agriculture du Cap, Pierre Joseph Laborie (1744-1800) fut député suppléant de Saint-Domingue à l’Assemblée nationale. A la fin de 1789, il avait publié un opuscule intitulé : Réflexions sommaires adressées à la France et à la colonie de Saint-Domingue (Paris, Imprimerie de Chardon, in-8 de 43 pp.), dans lequel il invoque des raisons économiques pour justifier le maintien de l’esclavage. Cette copie, établie au Cap, est certifiée conforme à l’original. Bon état de conservation.‎

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‎[MANUSCRIT - SAINT-DOMINGUE] ‎

Reference : 219434

‎Au citoyen ministre de la marine et des colonies.‎

‎S.l. [Paris], s.d. (fin XVIIIe) in-folio (34 x 21 cm), [2] pp. n. ch., en feuille. Bords ébarbés, un rogné court avec perte de lettres.‎


‎Rare et important document.Il s'agit d'une requête adressée par membres d'une même famille créole de Saint-Domingue pour être admise à accompagner la prochaine expédition vers l'île et retrouver leur résidence : "s'adressent à vous avec confiance, citoyen ministre, pour obtenir leur retour à St-Domingue par l'occasion de l'expédition prochaine qui se fera pour cette colonie."Elle est signée de : Jules-Solime Milscent (1778-1842) ; Sophie-Fatime Milscent ; Elisabeth-Zulime Milscent et Clotilde-Manime Milscent, tous enfants naturels du jacobin Claude-Louis-Michel Milscent de Mussé, dit Milscent-Créole (1740-1794), défenseur des mulâtres, puis des esclaves, qui fut commandant de la Garde nationale du Cap. Ses états de service impeccables au service des idées nouvelles ne l'empêchèrent pas d'être condamné à mort par le Tribunal révolutionnaire et exécuté le 7 prairial an II [26 mai 1794].A la suite, se trouve une note manuscrite appuyant fortement la demande et émanant des représentants du peuple de Saint-Domingue, tous anciens conventionnels et alors membres du Conseil des Cinq Cents, à savoir Pierre-Nicolas Garnot (1757-1848, cousin des Beauharnais), Louis-Pierre Du Faÿ (de Latour, né en 1752, mort vers 1804, ancien greffier du Cap), Joseph-Georges Boisson (1766-1812, ancien commerçant du Cap), Jean-Baptiste Belley (1746-1805, un des premiers députés noirs), Etienne Laforest (1744-1807), et Jean-Baptiste Mills (1749-1806, député "mulâtre") : "Les représentants du peuple députés de Saint-Domingue, observent au ministre de la marine que cette famille a été une des grandes victimes de la persécution des colons de la faction anglaise (...)".Cette famille mulâtre est fort notable : Jules-Solime, qui transformera son nom en Jules-Soliste Milscen (sans t) devint ultérieurement un écrivain, poète et politicien haïtien, fondateur en 1817 de la première revue littéraire du pays, L'Abeille haytienne, et également un des rédacteurs du Code civil haïtien. Cf. Bénot (Yves) : L'Affaire Milscent, in : Dix-huitième siècle (1789). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎SAINT-DOMINGUE ‎

Reference : 21001

‎Pièce signée concernant la succession d'Hilliard d'Auberteuil ‎

‎Saint-Louis (Saint-Domingue) 9 mai 1790 in-folio (31 x 20,5 cm) de 2 pp. manuscrites avec 4 signatures et cachet de cire rouge de la juridiction de Saint-Louis, qq. lég. déchir. sur les bords ‎


‎Ordre de paiement en faveur d'un particulier qui avait gagné un procès contre la succession d'Hilliard d'Auberteuil: "Je soussigné curateur aux successions vacantes dans le ressort du siège royal de St Louis … prie Messieurs Foache & Cie négociants au Havre, de vouloir bien payer … à l'ordre de Madame Ve de Chambrun habitante au Port-au-Prince la somme de cinq mille six cens livres, argent de France … provenant de lettres de change fournies par la dte Dame audit feu Sr Hilliard d'Auberteuil que ce dernier leur a envoyées…". A la suite se trouvent une attestation de la signature du curateur, par le conseiller en la sénéchaussée de Saint-Louis, un ordre de la veuve de Chambrun demandant à ce que la somme soit remise à Bégonin de Meaux, négociant au Havre, puis le reçu de ce dernier en date du 4 septembre 1790. Hilliard d'Auberteuil avait séjourné dans la colonie pendant une dizaine d'années, avant de publier les Considérations sur l'état présent de la colonie française de Saint-Domingue, Paris, 1776-1777, 2 vol. in-8, où il dénonçait des abus administratifs. L'ouvrage fut interdit par un arrêt du Conseil d'État du 17 décembre 1777. Il partit ensuite pour l'Amérique du Nord, visita les colonies anglaises insurgées et ne revint à Saint-Domingue qu'en 1789 où il fut assassiné peu après. Cf. Chadenat 1370 ‎

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‎SAINT-DOMINGUE. - ASSEMBLEE DE SAINT-MARC ‎

Reference : 31884

(1790)

‎Discours prononcé à l'Assemblée nationale, le 2 octobre 1790, au nom de l'Assemblée générale de la partie françoise de Saint-Domingue ‎

‎[Paris] Imprimerie de Didot fils aîné s.d. [1790] in-8 en feuilles, cousu ‎


‎34 pp.Sabin 75105. Roquincourt, 3664. Défense de l'Assemblée coloniale réunie à Saint-Marc : "Nous représentons Saint-Domingue ... Oui, nous sommes l'assemblée générale ... La volonté seule de nos constituants peut nous enlever le titre de représentants de Saint-Domingue" ‎

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‎SAINT-DOMINGUE]. ROUME Philippe Rose‎

Reference : 36650

‎Pièce signée ‎

‎Au Cap 23 germinal an 7 [12 avril 1799] in-folio (32,7 x 20 cm) en-tête imprimé, traces de plis, qq. petites déchir ‎


‎1 p.« Permis au citoyen Jacques Journois, sergent de la 8e compagnie du 1er bataillon du Morbihan, muni d’un congé du Conseil d’administration de son corps, approuvé du général en chef de l’armée de Saint-Domingue, de passer en France sur la frégate la Vestale ». La pièce est contresignée par Blanchard, secrétaire général de l’Agence du Directoire à Saint-Domingue et porte le timbre humide de cette agence. A la suite se trouvent plusieurs apostilles attestant du débarquement de Journois en France, puis de son passage à Saint-Jean-de-Luz et à Bordeaux. Ancien commissaire-ordonnateur de l’île de Tobago, Philippe Rose Roume (1743-1805) était à l’époque agent particulier du Directoire exécutif à Saint-Domingue. Intéressant document ‎

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‎SAINT-DOMINGUE‎

Reference : 20152

‎Lettre des députés de la province du Nord de Saint-Domingue, à Messieurs les citoyens des districts de Port-au-Prince. Séance du 13 octobre 1790.‎

‎ In-8, broché (sans couverture), 6 p. Paris, Imprimerie Nationale, 1790.‎


‎Edition originale. Les députés du nord de Saint-Domingue justifient la dissolution du parlement de Saint-Marc et la répression qui suivirent ses velléités d'indépendance. Ils conjurent leur voisin de retourner dans le giron de la métropole. Signé nommément par les députés du Nord.Signé par les députés de la province du Nord de Saint-Domingue: Bouyssou, Gauvain, Couet de Montarand, Chesneau de La Mégrière. Egalement Hardivillier "pour le corps des mulâtres", De Pont-Levoye, "pour le corps des nègres libres". (Sabin, 75144. Martin & Walter, 'Anonymes', 16330).Bon exemplaire, très frais. ‎

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‎[SAINT-DOMINGUE].‎

Reference : LBW-8400

(1825)

‎[Lettre sur l’habitation Chaussée].‎

‎[Nantes], [vers 1825]. 2 pp. petit in-4 (20 x 15,7 cm) ; sur une feuille double, ratures et corrections.‎


‎La difficile succession d’une habitation de Saint-Domingue. Brouillon d’une lettre écrite par l’un des héritiers de l’habitation Chaussée, à Saint-Domingue, au moment du versement des indemnités accordées aux anciens colons : « Nous avons cédé un peu bénévolement nos droits à la moitié des 12784,77 que nous laisse l’obligation de 1791 : mais enfin nous acceptâmes la proposition des héritiers Gerbier de nous en tenir au tiers en grand de l’indemnité, et bien certainement ma femme et moi eussions signé l’acte que vous nous avez soumis s’il nous eût accordé ce tiers. Les héritiers Gerbier élèvent de nouvelles prétentions au lieu de se considérer comme liés par notre acceptation… ». En conséquence, il renonce à accepter le tiers de la somme, et demande à nouveau la moitié de l’indemnité accordée. Il évoque ensuite une autre difficulté : « Il paraîtrait que les héritiers Gerbier n’ont pas été indemnisés sur Valière des Nègres y transportés de l’habitation Chaussée ? Il paraîtrait aussi que M. Chaussée depuis son acquisition fit valoir son habitation avec le tiers seulement des Nègres nécessaires à sa culture ? Est-ce possible ? … ». Une autre branche de la famille, les héritiers Lafaucherie, a aussi des droits sur la succession ; comme elle comprend des enfants mineurs en faveur desquels il pourrait se désister, il demande à son correspondant de lui fournir des renseignements sur leur position juridique. De plus, il existe une créance sur l’habitation qu’un autre héritier voudrait récupérer en partie : « Que veut dire cette réclamation si rigoureuse de M. Fairmaire pour le 1/10e des 60000 # des colonies ou 40000 f argent de France. C’était bien le moment d’être exigeant quand nous venions d’abandonner nos prétentions à la de l’indemnité ? Et puis les héritiers Gerbier peuvent-ils croire que nous devions toujours ces 60000 # ? Les héritiers Gerbier doivent être indemnisés en raison des droits […] et non en raison de la créance qu’ils avaient d’abord contre M. Chaussée ». Il pourrait s’agir de Nicolas Olivier Chaussée, né à Nantes en 1762, décédé avant 1798, propriétaire d’une caféterie à Saint-Domingue et qui émigra par la suite à Goshenhoppen, en Pennsylvanie (Etats-Unis). Sa sœur, Françoise Claudine Chaussée, née à Nantes en 1761 et morte à Paris en 1814, avait épousé en secondes noces Aimé Jean-Baptiste Gerbier de Vologé (sources : sites domingino.de et gw.geneanet.org). Cote d’inventaire ajoutée au début, probablement lors du dépôt des dossiers relatifs aux demandes d’indemnisation des anciens colons de Saint-Domingue. Intéressant document.‎

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‎SAINT-DOMINGUE ‎

Reference : 19417

(1791)

‎Les Américains réunis à Paris,& ci-devant composant l'Assemblée générale de la partie françoise de Saint-Domingue, à l'Assemblée nationale. Imprimé par ordre de l'Assemblée nationale ‎

‎Paris Imprimerie nationale 1791 in-12 de 7 pp. br., couv. moderne ‎


‎Sabin, 75048. Édition originale. Rare.Acte de soumission et d'obéissance des colons de Saint-Domingue à l'Assemblée Nationale, reconnue comme souveraine "sur tout ce qui porte le nom françois." Les représentants sollicitent, entre autres, " un décret qui leur permette un retour honorable à Saint-Domingue pour s'y consacrer entièrement à la défense de cette constitution dont ils sont les premiers admirateurs" ‎

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‎SAINT-DOMINGUE ‎

Reference : 19060

(1826)

‎Indemnité de Saint-Domingue. De l'Enquête et Des moyens d'apprécier la consistance des anciennes propriétés de Saint-Domingue donnant droit à l'indemnité, et dont la valeur n'est pas justifiée par des actes ‎

‎Paris Librairie de l'industrie 1826 in-12 de 35 pp. plaquette brochée, couverture muette papier bleu ‎


‎Rare plaquette traitant de la répartition des 150 millions d'indemnité accordés aux colons de Saint-Domingue par la loi du 30 avril 1826 ‎

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‎SAINT-DOMINGUE ‎

Reference : 23024

(1790)

‎Nouvelles officielles extrêmement importantes, arrivées hier à Paris. Extrait d’une lettre de l’Assemblée-Générale de la partie française de St.-Domingue, à l’Assemblée Nationale ‎

‎[Paris Imprimerie Nationale 1790] in-8 de 4 pp. débroché, pet. déchirures marginales ‎


‎D’après une note manuscrite de l’époque cet imprimé est paru le « 8 septembre 1790 ». Tiré à 1500 exemplaires.Ce document contient le décret d’adhésion de l’Assemblée Générale de Saint-Domingue à la « Dénonciation » faite par le député de la noblesse de Saint-Domingue aux États généraux, le marquis Louis-Marthe de Gouy d’Arsy (1753-1794) contre les abus de pouvoir et vexations commis par le comte César Henri de La Luzerne (1737-1799), ancien gouverneur général de l’île – de 1785 à 1787 – et ensuite le dernier secrétaire d’État à la marine de Louis XVI. Il est suivi des extraits des registres de la dite assemblée, datés de Saint-Marc, le 24 juillet 1790, qui décrètent et confirment la charge donnée au marquis de Gouy d’Arsy de poursuivre la dénonciation contre de La Luzerne. Gouy d’Arsy mourut guillotiné ‎

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‎SAINT-DOMINGUE- PONCIGNON, COUGNACQ-MION (Charles-François)‎

Reference : 16900

‎Lettre des membres de l'Assemblée provinciale du Nord de Saint-Domingue, à l'Assemblée Nationale.‎

‎ In-8, broché (sans couverture), 3 p. Paris, Imprimerie Nationale, 1790.‎


‎Edition originale. Sur l'agitation entretenue par l'Assemblée coloniale dans le but d'obtenir l'indépendance de la colonie. Les membres de l'Assemblée provinciale du Nord de Saint-Domingue assurent de leur loyauté vis-à-vis de la métropole et se montrent hostiles à toute volonté dindépendance de Saint-Domingue.Signé Poncignon, président, Cougnacq-Mion, vice-président et daté du Cap, le 31 août 1790.Charles-François Cougnacq, dit Cougnacq-Mion, était propriétaire d'une indigoterie et chirurgien-major des milices. Envoyé en France en 1790 comme commissaire de l'Assemblée Coloniale, il passa en Angleterre.(Manque aux principales bibliographies spécialisées).Bon exemplaire, très frais. ‎

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‎[SAINT-DOMINGUE].‎

Reference : LBW-8083

‎Transaction entre les intéressés aux Maisons de Saint-Domingue et de la Martinique, d’une part, et le Sr J. André Cropp, d’autre part.‎

‎Nantes, 23 octobre 1755. Manuscrit in-folio (38,5 x 25 cm) de (3) pp. ; en feuilles.‎


‎Le cautionnement d’une société établie à Saint-Domingue. Jean André Cropp dirigeait une société, probablement une maison de commerce ou une habitation, située à Léogane, dans l’ouest de la partie française de Saint-Domingue. Endettée, cette maison ne pouvait pas négocier avec ses créanciers pour étaler ses remboursements parce qu’elle n’était pas couverte par un cautionnement. La présente transaction (ici en copie), conclue entre Cropp et les actionnaires, a pour objectif de nommer une personne qui se portera garante de cette société. « Nous soussignés intéressés aux Maisons et Sociétés établies à l’Amérique, l’une à Léogane sous la direction du Sr J. André Cropp, l’autre à la Martinique sous la direction du Sieur Louis François Hellin, sommes convenus de ce qui suit, à savoir que sur ce qui nous a été représenté par le Sr Cropp, que les propositions d’arrangement qu’il avoit faites en diverses fois à la généralité de ses créanciers, ont été sans effet, principalement à cause qu’il ne pouvoit leur fournir caution de leur exécution… ». L’existence d’un procès à Rennes sur la validité ou l’invalidité des sociétés de l’Amérique, empêchait également de trouver une caution. Finalement, le choix se porte sur Martin Linoeno, négociant à Nantes, beau-frère de Cropp, aux conditions suivantes : « Nous susdits intéressés, d’une part, et Jean André Cropp de l’autre […] avons accepté et acceptons la présente transaction et dès à présent ses offres de nous céder et abandonner, comme il nous cède et abandonne l’intérêt de quarante mille livres à lui comptant dans la société de St Domingue, et de celuy de cent vingt mille livres dans celle de la Martinique ; et en conséquence nous autorisons le Sr Martin Linoeno à se porter caution envers les créanciers dudit Sr Cropp… ». Cropp cède ainsi ses parts : « Moy Jean André Cropp adhérant aux conventions accordées cy dessus par Messieurs les Intéressés aux Maisons de l’Amérique, et aux conditions à moy imposées, m’engage à faire l’éligement des fonds de la maison que j’ay gérée avec tous les soins et l’exactitude dont je seray capable, moyennant ma provision de deux pour cent, approuver autant qu’il sera en mon pouvoir la prompte rentrée des fonds ; à ne faire aucune opération sans l’avis de la personne qui me sera donnée pour conseil… ». La transaction est approuvée par Linoeno, « tant comme acceptant le cautionnement porté en la transaction cy dessus, que comme intéressé pour cinquante mille livres aux dites Maisons de l’Amérique ». Quelques légères rousseurs.‎

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‎SAINT-DOMINGUE ‎

Reference : 20456

(1821)

‎Droits de souveraineté de la France sur St.-Domingue, contrat qui l'établit, violation de ce contrat, principes de compensation invoqués par les colons ‎

‎Paris Dondey-Dupré 1821 in-8 de viii et 56 pp., br., derelié, rousseurs ‎


‎Sabin 75108. Mémoire des colons de Saint-Domingue, présenté au Roi et aux Chambres, comme l'indique le faux-titre. La liste des colons propriétaires de Saint-Domingue réfugiés en France et signataires de ce mémoire rédigé sous la présidence du comte de Léaumont, clôt l'ouvrage. ‎

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‎SAINT-DOMINGUE] [COCHEREL Nicolas-Robert de‎

Reference : 23017

(1789)

‎Réplique des députés des Manufactures & du Commerce de France à MM. les députés de S. Domingue, concernant l’approvisionnement de cette colonie ‎

‎Versailles Philippe-Denis Pierre s.d. [1789] in-8 de 20 pp. broché, rouss. et taches ‎


‎Sabin, 16742.Capitaine aux armées du Roi, Nicolas-Robert de Cocherel (1741-1826) fut député à l’Assemblée constituante le 2 avril 1789. Contrairement au décret rendu par l’Assemblée, il adopta avec modération l’idée de comprendre dans la population coloniale les noirs et mulâtres, afin de fixer le nombre proportionnel des députés de Saint-Domingue à siéger dans cette assemblée. Cocherel participa aussi aux grands débats relatifs à la fiscalité de l’approvisionnement pour remédier à la famine qui sévissait dans l’île à cette époque, ainsi qu’aux questions d’importations des farines à Saint-Domingue ‎

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‎SAINT-DOMINGUE] GOUY D'ARSY Louis-Marthe, marquis de‎

Reference : 23028

(1791)

‎Compte rendu à la Nation, par les représentans de S. Domingue, au sujet de la démarche éclatante de cette Députation auprès de l’Assemblée Nationale ; ou Ultimatum sur la Dénonciation de M. de La Luzerne, et son arrêt ‎

‎Paris Demonville 1791 in-8 broché, le haut de la marge extérieure a été en partie touché, loin du texte, par un rongeur ‎


‎1 f.n.ch., 48 pp., et 1 f. blanc.Très important et circonstancié compte rendu, suivi des extraits des lettres et documents des représentants de Saint-Domingue, « la plus florissante de nos Colonies », adressé à l’Assemblée Nationale, avec l’objet de dénoncer le despotisme et l’« horreur de la disette » à laquelle l’ancien gouverneur général de celle-ci, le comte de La Luzerne, abandonna Saint-Domingue. Les raisons et les faits qui méritaient le renvoi du comte de La Luzerne y sont clairement détaillés ‎

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‎SAINT-DOMINGUE. - ASSEMBLEE DE SAINT-MARC ‎

Reference : 30040

(1790)

‎Compte-rendu à la partie françoise de Saint-Domingue, par ses représentans, venus en France sur le vaisseau Le Léopard, commandé par M. de Santo-Domingo ‎

‎Paris Lejay s.d. [1790] in-8 dérelié ‎


‎118 pp., un f. vierge.Roquincourt, 3497. Le 7 août 1790, après s'être emparé du vaisseau Le Léopard, 85 membres de l'Assemblée dite de Saint-Marc le firent naviguer à destination de la métropole pour y présenter directement les intérêts des colons de Saint-Domingue, menacés par la politique de l'Assemblée nationale, en partie soumise au lobby de la Société des Amis des Noirs. Arrivés à Brest le 14 septembre 1790, ils commencèrent aussitôt leurs démarches et la rédaction de mémoires pour expliquer la situation de l'île ‎

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