944 books for « char rene »Edit

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‎CHAR (René)‎

Reference : 28672

(1944)

‎Photographies de René Char avec des habitants de Céreste à la Libération. .‎

‎ Céreste, (octobre) 1944. 2 tirages argentiques noir et blanc (11,5 x 70 mm) contrecollés sur 1 carte (130 x 160 mm). Deux tirages originaux, légendés par René Char, au milieu des habitants de Céreste. Envoi signé au verso : « À Max-Pol Fouchet, affectueusement, René Char », avec note autographe « Céreste, basse Alpes, à la Libération, Été 1944 (retour d'Alger). » ‎


‎Le premier cliché présente René Char en blouson américain Field Jacket M-41 orné des galons de capitaine et d'un insigne en tissu de parachutiste de la R.A.F. en compagnie des Ginoux, le cantonnier du village et sa mère à laquelle, « craignant une perquisition, [il] demanda un jour [...] de cacher des codes et autres documents importants sous ses jupons » (René Char, Bibliothèque nationale, p. 76). Le poète l'a légendé de sa main : « ces trois-là se comprenaient... » L'autre photographie, prise le même jour et toujours à Céreste, le présente sous le même uniforme, parmi un groupe de villageois et de quelques gendarmes avec cette autre légende, toujours de sa main : « un rocher de braves gens ». La jeune fille qui porte une robe à carreaux et se tient au premier rang est Mireille Sidoine, la fille, âgée de onze ans, de Marcelle Sidoine-Pons, la « renarde » des Feuillets d'Hypnos en son poème 222. René Char vient de rentrer d'Alger, où il avait été appelé le 15 juillet par l'état-major interallié pour préparer le débarquement de Provence qu'il regagne en septembre, affecté au bureau liquidateur de la Section des atterrissages et des parachutages (Sap). Ces clichés sont pris par Irisson, le photographe ami de Char, dans le but de tourner un film documentaire sur la Sap et le maquis de Céreste qui n'aboutira pas. D'autres épreuves sont connues, Irisson en ayant tiré plusieurs autres à partir de 1945, dans des formats plus grands (100 x 170 et 120 x 180 mm), mais elles sont postérieures aux épreuves strictement d'époque, comme celles que nous présentons ici, plus petites. Ces photographies auront probablement été offertes par René Char à Max-Pol Fouchet, en même temps que son portrait dédicacé (cf. n° 74), au moment où il prépare la publication de ses Feuillets d'Hypnos dont des extraits paraîtront dans Fontaine. Char, BnF (n° 100, reproduite) ; une épreuve offerte à Adrienne Monnier, en 1949 (Vente Boisgirard, Paris, 1998, n° 66, reproduite). ‎

Librairie Walden - Orléans
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EUR2,500.00 (€2,500.00 )

‎CHAR (René) - DUPIN (Jacques) - LASSAIGNE (Jacques) -‎

Reference : 45437

‎Exposition René Char.‎

‎ Catalogue de l'exposition René Char au Musée d'Art moderne de la Ville de Paris organisée avec le concours de la Fondation Maeght. Paris / Vence : Musée d'Art moderne de la ville de Paris / Fondation Maeght, 1971. Un volume 20,8x20,8cm broché sous couverture illustrée (Nicolas de Staël), non paginé. Catalogue présentant 831 oeuvres et pièces illustré dans et hors texte en noir et en couleurs de Georges Braque, René Char, Max Ernst, Alberto Giacometti, Vassili Kandisky, René Magritte, Joan Miro, Pablo Picasso, Nicolas de Staël, Zao Wou Ki, etc... COMPLET DE LA LITHOGRAPHIE EN COULEURS EN DOUBLE PAGE, reproduisant le poème enluminé "Six patiences pour Joan Miro" (Imprimerie Arte de Maeght). Textes de Jacques Dupin et Jacques Lassaigne. Exemplaire en bon état. ‎


Le Livre à Venir - Chantelle

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EUR30.00 (€30.00 )

‎"CHAR, René;"‎

Reference : CLL-298

(1931)

‎L'Action de la Justice est éteinte.‎

‎Paris, Editions Surréalistes, 1931 In-4 de 1 f. bl., 34pp., (2) ff., 2 ff. bl., broché sous couverture rempliée, entièrement non rogné, étui bordé.‎


‎"Édition originale. Tirage limité à 100 exemplaires numérotés sur papier Vidalon à la forme, les cinq premiers imprimés en vert (et trois hors commerce); celui-ci n°14. Ce recueil de courts poèmes est contemporain des expérimentations collectives que mène alors Char avec Éluard et Breton. Il les complète et son importance est en partie due à ce qu'y résonne la voix propre de René Char, telle qu'elle se déploie pendant les cinq ans (1929-1934) où le surréalisme aura été pour lui, précisera-t-il dans une lettre à Benjamin Péret, ""tout au monde"". Le titre représente une citation partielle d'un passage du texte de Char À Rimbaud: ""L'action de la Justice est éteinte là où brûle, où se tient la poésie, où s'est réchauffé quelques soirs le poète."" Envoi autographe, au crayon, signé de René Char à Benjamin Cremieux. Benjamin Crémieux, écrivain et critique, pilier intellectuel de la N.R.F., faisait partie des quelques personnes capables de mesurer la portée de l'œuvre immensément exigeante de René Char. La convergence de leurs trajectoires n'en sera pas moins entièrement réalisée plus tard, sur un plan aussi ou plus élevé… Sous l'occupation, en effet, Crémieux, comme Char qui prend le maquis, s'engage de façon active et totale dans la Résistance. Membre du réseau Combat, il est arrêté en avril 1943 et meurt un an plus tard à Buchenwald. Exemplaire à l'état de neuf. Antoine Coron, René Char, BnF, n° 36. - P. A. Benoit, Bibliographie des œuvres de René Char, 5."‎

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(CNE)

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EUR1,200.00 (€1,200.00 )

‎CHAR René. ‎

Reference : 43448

‎Dehors la nuit est gouvernée, précédé de, Placard pour un chemin des écoliers. ‎

‎ Paris : Guy Lévis Mano, février 1949. Un volume broché (19,5x11,4cm), (76) pages. Édition originale collective tirée à 1022 exemplaires : un des 1000 exemplaires sur Alfama (n°43) avec une préface inédite de René Char datée de 1949. Envoi autographe signé de René Char : « Pour Pierre-Jean Jouve avec mon attachement amical René Char ». Bon état. ‎


Le Livre à Venir - Chantelle

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EUR250.00 (€250.00 )

‎CHAR (René)‎

Reference : 29797

(1930)

‎Artine.‎

‎ Exemplaire offert à Raymond Roussel, seul envoi connu Paris, Éditions Surréalistes, chez José Corti, (25 novembre) 1930. 1 vol. (185 x 235 mm) de [48] p. Broché. Édition originale. Un des 185 exemplaires sur papier Ingres rose (n° 38). Précieux exemplaire offert à Raymond Roussel, le seul connu. Envoi signé : « à Raymond Roussel », suivi de cette citation : « Il y avait un naufragé qui attirait tous les regards. Au lieu de crier : ‘Au secours, à l’aide, mon Dieu sauvez-nous !’ Il se bornait à s’accrocher à une fissure au rocher répétant avec un orgueil étrange en face d’une mort imminente : ‘qu’est-ce que je vous avais dit ? Vous voyez si j’avais raison !’ Ch. R. Maturin (Melmoth). » L’envoi est daté et signé « René Char, 4 avril 1931 ». ‎


‎On connaît l'admiration passionnée de René Char et des surréalistes pour l'oeuvre de Raymond Roussel. Dans son testament daté du 20 janvier 1933, quelques mois avant son suicide, ce dernier avait indiqué d'envoyer « un exemplaire de chacun de [ces] livres par la poste à Messieurs... ». Suivaient les noms et adresses de Robert Desnos, Paul Éluard, Tristan Tzara, Michel Leiris, Fernand Gregh, André Breton, Jacques-Émile Blanche, René Char, Salvador Dali, André Gide, Philippe Soupault, Louis Aragon et Edmond Jaloux, en joignant une lettre à l'adresse de ces « chers confrères » : « Songeant à la bienveillance que vous avez bien voulu manifester à mes livres, je me suis dit qu'il vous intéresserait peut-être de savoir par quel procédé très spécial j'ai écrit certains d'entre eux - procédé expliqué dans le manuscrit ci-inclus [...] [Il s'agit de Comment j'ai écrit certains de mes livres] ». Artine semble être le seul livre que Char offrit à Raymond Roussel : le jeune poète n'avait publié, auparavant, que trois ouvrages : Les Cloches sur le coeur, en 1928, Arsenal, en 1929 et Le Tombeau des secrets, en avril 1930. Pour ces trois livres, aucun exemplaire n'est connu comme envoyé à Roussel, que Char, à ces dates, n'a pas encore rencontré. Sans doute grâce à l'amitié naissante avec Éluard et Breton, le rendez-vous n'aura lieu qu'au début de l'année suivante. Le poète lui offre alors Artine, son dernier livre paru, avec cette dédicace qui en appelle au chef-d'oeuvre du roman noir gothique de Charles Maturin, Melmoth : ce roman-labyrinthe, construit en dédales et abîmes, renouvelle le thème faustien du pacte démoniaque et brosse avec fureur sur près de six cents pages la vie d'un « héros » possédé par le mal, pour qui le temps n'existe pas. Arrêtons-nous un instant sur cette présence, car elle est d'importance : le révérend Maturin, vicaire à Dublin, publie Melmoth ou l'Homme errant en 1820. L'ouvrage est traduit en français dès l'année suivante. Bien qu'incomplète, cette traduction d'un certain Jean Cohen marque les esprits des décennies durant. Nodier, Walter Scott, Banville, Nerval, Edgar Poe l'honorent ; Balzac, en premier, en écrit une suite, intitulée Melmoth réconcilié. « Pour lui, Melmoth a été une grande oeuvre inspiratrice, à l'égal de Tristram Shandy de Sterne, des Contes d'Hoffman, des romans historiques de Scott : il est une source reparaissante, aux multiples résurgences, de l'oeuvre balzacienne »(Le Yaouanc). Avant que Baudelaire ne s'en empare. Hanté par le regard insoutenable de ce « rire qui ne dort jamais », le poète évoque par deux fois, dans Les Curiosités esthétiques puis dans L'Art romantique, le « rire terrible de Melmoth », selon son expression, emblème satanique par excellence : « Aussi comme il rit, comme il rit, se comparant sans cesse aux chenilles humaines, lui si fort, si intelligent, lui pour qui une partie des lois conditionnelles de l'humanité, physiques et intellectuelles, n'existent plus ! Et ce rire est l'explosion perpétuelle de sa colère et de sa souffrance. Il est, qu'on me comprenne bien, la résultante nécessaire de sa double nature contradictoire, qui est infiniment grande relativement à l'homme, infiniment vile et basse relativement au Vrai et au Juste absolus. Melmoth est une contradiction vivante ». Insatisfait par ailleurs de la traduction, il projeta d'en donner une traduction plus conforme pour le compte des éditeurs belges Lacroix et Verboeckhoven, mais finalement ces derniers firent réaliser la traduction par Maria de Fos en 1867 - mais elle aussi toujours incomplète. C'est probablement André Breton qui signale l'existence du roman à René Char, ainsi qu'aux autres membres du groupe surréaliste. Breton, dès lors, ne lâchera plus le texte et sera à l'origine de son édition, enfin complète, en 1954 chez Jean-Jacques Pauvert. Jacqueline M.-Chadourne, la traductrice de cette version moderne, précise que les parties retranchées correspondent surtout aux passages où le romancier « donne le plus libre cours à ses assauts contre les jésuites, l'Église romaine, l'Inquisition en Espagne, les misères des couvents, le sadomasochisme monacal, bref contre toutes les perversions d'une religion, fondée selon lui, sur la souffrance et les tourments. Là, Maturin pousse aux extrêmes la dialectique de la révolte luciférienne » (note du traducteur de la première traduction intégrale en français, Phébus, 1996, p. 29). « Ce célèbre roman noir dont l'imagination frénétique atteignit un degré qui ne fut égalé que par Le Moine de Lewis [...] exerça une influence énorme sur la littérature fantastique française » (Marc Loliée) et constitue « l'apogée du roman noir. Il eut une influence considérable sur la jeunesse romantique, sur Balzac qui déclarait que Melmoth était égal et par endroits supérieur au Faust de Goethe (...) André Breton en fit le plus grand cas » (Gérard Oberlé). Ce concentré couleur de nuit, que ni Sade ni Goya n'auraient reniés, fascina également Lautréamont, ainsi que le rappelle André Breton dans la préface qu'il donne en tête de l'édition Pauvert : « il n'est pas douteux que Lautréamont a pourvu Maldoror de l'âme même de Melmoth. Il s'agit bien dans les deux cas, non point du démon lui-même, mais de l'agent du démon : l'«ennemi du genre humain». Le génie de Maturin est de s'être haussé au seul thème qui fût à la mesure des très grands moyens dont il disposait : le don des noirs à jamais les plus profonds, qui sont aussi ceux qui permettent les plus éblouissantes réserves de lumière. Il tenait l'éclairage voulu pour appeler à s'y inscrire le problème des problèmes, celui du mal ». Dans cette même préface, dont l'intérêt est aussi grand que celle rédigée en 1931 par Artaud pour la traduction du Moine, Breton précise que « la présente réédition de Melmoth, ou l'Homme errant vient combler une des plus considérables lacunes de cette information qui nous est nécessaire non seulement pour l'élucidation du problème des sources - on en a rarement vu jaillir d'aussi fécondantes - mais encore pour la fixation d'un point véritablement crucial de l'histoire des idées », celui de l'union du ciel et de l'enfer : certes, ce moment unique a été guetté par Blake et Hugo mais Maturin, lui, « n'a eu besoin que de sonder à l'origine les profondeurs du coeur ». Breton donne alors en exemple la réponse d'Immalee à son amant satanique : « Vous devez m'apprendre à souffrir et je serai bientôt préparé à entrer dans votre monde, mais j'aime mieux pleurer sur vous que sourire sur des roses ». Charles R. Maturin est accessoirement le grand-oncle d'Oscar Wilde, qui puisera dans Melmoth quelques éléments pour son Portrait de Dorian Gray, notamment celui du tableau caché dans le grenier. À sa sortie de prison, Wilde adopte d'ailleurs le pseudonyme de Sébastien Melmoth, s'identifiant au héros maudit créé par son grand-oncle par alliance. Signalons enfin que Humbert Humbert, le héros du Lolita de Vladimir Nabokov, avait baptisée sa voiture Melmoth. Roussel lui offrira l'année suivante ses Nouvelles impressions d'Afrique, avec un envoi plein de gratitude, daté de décembre 1932. C'est, là aussi, le seul exemplaire connu de Roussel envoyé à René Char. Cet envoi, du printemps précédent, est remarquablement poétique, noir et prémonitoire de la disparition de Roussel, que l'on retrouve mort dans sa chambre d'hôtel à Palerme le 14 juillet 1933. Exemplaire bien complet du prière d'insérer. ‎

Librairie Walden - Orléans
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EUR8,000.00 (€8,000.00 )

‎CHAR (René)‎

Reference : 19820

(1956)

‎L'Abominable Homme des neiges.‎

‎ Le Caire, Librairie L.D.F., 1956. 1 vol. (140 x 190) de 18 et [1] p. Broché. Edition originale. Tirage unique à 200 exemplaires numerotes sur papier velin (n° 129 ), signé par René Char de ses initiales. Envoi signé : " à Simone Vannier, avec l'amitié des neiges que le soleil fait fleurir. R.C. 27 décembre 1957 ". ‎


‎Projet de ballet, imaginé par René Char après la lecture dans un journal d'un article relatant la découverte par des explorateurs de traces de pas gigantesques dans l'Himalaya, traces attribuées à un yeti. Avec Nicolas de Staël, lui aussi sensible à la notion d'immensité quelle que soit sa forme, ils décidèrent de traduire ce simple fait en ballet, mais le projet avorta avec le désistement des musiciens à qui Staël avait proposé la mise en musique. Ce n'est qu'en 1956, un an après la mort de l'artiste, que René Char fit publier ce texte chez un éditeur du Caire et dans une collection dirigée par le poète Edmond Jabès. L'exemplaire de l'édition originale est ici offert à une proche amie qui, l'année suivante de la parution, donnera un spectacle en hommage à Char, à partir de sa pièce Claire : Simone Vannier. Qualifié de « spectacle le plus poétique de Paris » (L'Express), son René Char, Le Fer et le Blé, Claire sera donné chez Agnès Capri, aux côtés de Serge Bossac et de Jacques Monod. C'est Char lui-même qui s'occupa du montage des poèmes pour ce spectacle, crée le 11 novembre 1957 pour un mois, et qui sera prolongé jusqu'au 28 janvier 1958 devant le succès rencontré. C'est pendant cette période que le poète lui offre cet exemplaire, au moment des représentations de fin décembre. Cette plaquette ne sera imprimée qu'à 200 exemplaires numérotés. ‎

Librairie Walden - Orléans
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EUR400.00 (€400.00 )

‎CHAR (René)‎

Reference : 29034

(1945)

‎Seuls demeurent.‎

‎ Paris, Gallimard, (24 février) 1945. 1 vol. (185 x 230 mm) de 90 p. et [1] f. Broché. Édition originale. Un des 1 000 exemplaires sur châtaignier (n° 504). Envoi signé : « À Henriette et André Gomez [sic, pour Gomès]. Le chant finit l’exil. En toute amitié, René Char" ». ‎


‎Née à Montmartre, Henriette Gomès débute son activité comme collaboratrice de Pierre Loeb, dont la galerie située alors au 2 rue des Beaux-Arts à Paris, est un lieu de rencontres et d’expositions essentiel pour les artistes d’avant-guerre. Elle y rencontre en 1937 son futur mari, André, qui est alors journaliste et technicien de radio, et l’épouse un an plus tard avant d’ouvrir, avec le soutien Loeb, son propre espace, la « Galerie Henriette » avenue Matignon, inaugurée par une exposition consacrée à Georges Rouault. Deux années durant, elle y expose Cézanne, Gromaire, Brauner, Vieira da Silva, Arpad Szenes, Pierre Charbonnier et Hartung. Mais la guerre met fin à son activité : juive, elle est contrainte de quitter Paris en mai 1940 et se réfugie à La Rochelle avec la famille de Pierre Loeb, séparée de son mari, mobilisé. Sa galerie est confisquée. Après s’être retrouvés à Nîmes, Henriette et André Gomès se réfugient à Marseille en 1941, où ils retrouvent écrivains et artistes regroupés autour d’André Breton à la villa Air-Bel, louée par le Comité américain de secours aux intellectuels, dans l’éventualité d’un départ aux États-Unis. C’est André Gomez qui photographiera Marcel Duchamp, dans un célèbre cliché, saluant le bras levé, debout à la proue d’un paquebot qui s’apprête à gagner le large. Le couple, lui, restera en France : engagés dans la Résistance, ils ont notamment plusieurs échanges avec le maquis des Basses-Alpes, comme en témoignera plusieurs fois René Char, alias capitaine Alexandre. Après la Libération, le couple retrouve un petit emplacement au 6 rue du Cirque à Paris, qu’ils remettent en état, tandis qu’André Gomès poursuit une activité de photographe professionnel. D’autres lettres de Char au couple Gomès, qu’il nomme ses « chers agneaux », témoigneront de cette période. Les amis se retrouvent à la Libération, et René Char peut enfin faire publier Seuls demeurent : le recueil témoigne des premières années d’Occupation et de so, engagement dans la résistance (1941-1943). La publication a néanmoins été envisagée par Char dès avril 1941, mais cette perspective s’estompe dès lors que s’organise le maquis : « Je ne désire pas publier dans une revue les poèmes que je t’envoie. Le recueil d’où ils sont extraits et auxquels en dépit de l’adversité je travaille, pourrait avoir pour titre Seuls demeurent. Mais je te répète qu’ils resteront longtemps inédits, aussi longtemps qu’il ne se sera pas produit quelque chose qui retournera entièrement l’innommable situation dans laquelle nous sommes plongés » (billet à Francis Curel, 1941). Seuls demeurent est terminé au printemps 1943 mais, lorsque le poète envoie à Gallimard son contrat d’’édition, il exprime le souhait que son recueil ne paraisse « qu’une fois la situation de notre pays définitivement éclaircie ». Le recueil est composé de trois moments : « L’Avant-monde », qui regroupe des poèmes en prose, écrits entre 1938 et 1943, René Char ajoutant à l’ensemble un dernier poème en 1945, « La Liberté », qu’il avait envoyé à José Corti en août 1942 ; « Le Visage nuptial », un ensemble de cinq poèmes d’amour en vers datant de l’été 1938 et du début de la guerre et enfin « Partage formel » : une série d’aphorismes écrits en 1941 et 1942 sur le rôle du poète. Le recueil sera publié en février 1945, dans un tirage des plus restreints en grand papier : seulement 13 exemplaires sur pur fil (3 hors commerce A, B et C puis 10 chiffrés en romain), suivis de 1000 exemplaires sur châtaignier. Ces premiers tirages sont aujourd’hui forts rares. Très belle provenance et envoi. ‎

Librairie Walden - Orléans
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‎CHAR (René)‎

Reference : 29881

(1951)

‎À une sérénité crispée.‎

‎ Édition originale. Un des exemplaires sur vélin Plumex.Envoi signé à Maria Casarès. Paris, Gallimard, (10 avril) 1951. 1 vol. (185 x 240 mm) de 49 p. et [3] f. Broché, chemise et étui (Devauchelle). Édition originale. Un des exemplaires sur vélin Plumex (n° 3252), celui-ci un des hors commerce. Envoi signé : « Exemplaire de Maria Casarès, avec un amitié meilleure que l’écriture. René Char ». Prière d’insérer conservé. ‎


‎Important recueil de René Char, dont il donnera une version modifiée en 1963. Précieux exemplaire de la maîtresse et grand amour d'Albert Camus, Maria Casarès. Leur histoire est intensément romanesque, leur correspondance follement passionnée. Albert Camus a 30 ans, en 1944, lorsqu'il rencontre Maria Casarès, tout juste 21 ans. Il a publié L'Étranger en 1942 et dirige le journal de résistance Combat. Elle sort du Conservatoire et joue sa pièce, Le Malentendu, au théâtre des Mathurins. Leur histoire d'amour commence précisément le jour du débarquement, le 6 juin 1944. La comédienne y mettra fin, très vite, en octobre 1944, lorsque Francine est de retour à Paris, enceinte de jumeaux, Jean et Catherine. Elle reprendra cinq ans plus tard, le 6 juin 1948 : Maria se promène avec une amie boulevard Saint-Germain quand elles croisent deux hommes sur le trottoir. Le souffle soudain coupé, Maria s'arrête et se retourne : « Dans la même position, derrière moi à un pas de moi, comme le reflet dans une glace, Camus retourné sur moi, me regardait, se souvient-elle. Une hésitation, un imperceptible flottement nous tint tous les deux muets un temps dans le boulevard brusquement vide et silencieux. » Quatre ans jour pour jour après leur première nuit, leur histoire reprend son cours, clandestine. Un amour absolu qu'ils placent tous deux au-dessus de tout. « Cet abandon total d'un coeur à un autre, cette plénitude tranquille de l'âme, c'est du moins notre victoire et notre récompense », lui assure Camus en 1950 qui écrit aussi : « La vie n'a pas d'autres visages que le tien. » En quinze ans, Albert Camus et Maria Casarès échangent au moins 865 lettres, pneumatiques et autres télégrammes. À la disparition tragique de l'écrivain, le 4 janvier 1960, René Char, se rend chez Camus, dans le petit appartement qu'il a gardé rue de Chanaleilles et donc il est voisin : il prend les lettres de Maria Casarès et les lui apporte afin de protéger les proches du couple. Elle ne rencontrera Catherine Camus, la fille de l'écrivain, en 1980, qu'après la mort de Francine, sa mère. Elle lui vendra les lettres quelques années plus tard, qui seront publiées en 2017. Tout au long de ces années clandestines, René Char aura été celui qui fut le plus au contact et d'Albert Camus, et de Maria Casarès. L'un et l'autre ne cesseront d'offrir leurs livres à la comédienne - une vingtaine de tires pour chacun d'eux. Ceux de René Char sont aussi conservés dans leur grande majorité au Fonds de la Maison Maria Casarès d'Alloue, en Charente. Cet exemplaire, sur l'un des titres importants du poète, est un émouvant témoin de l'amitié constante et fidèle qui régnait entre eux. Maria Casarès a copieusement annoté l'exemplaire, qui contient de nombreux aphorismes soulignés en marge. Très bel exemplaire. ‎

Librairie Walden - Orléans
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EUR5,000.00 (€5,000.00 )

‎[CHAR René].‎

Reference : 11405

‎SALUT À RENÉ CHAR.‎

‎Supplément au n° 76 de la revue marseillaise SUD, paru après la mort de René Char, avril 1988. Plaquette in-8° agrafée. 20 pages. E.O. Propre.‎


‎Textes - surtout des poèmes - en hommage à René Char de Max Alhau, Gabrielle Althen, Simon Brest, Yves Broussard, Pierre Dhainaut, Jean Digot, Hughes Labrusse, Jacques Lepage, Daniel Leuwers, Jacques Lovichi, Benito Pelegrin, Gaston Puel, Jacques Phytilis, Dominique Sorrente, Jean-Max Tixier, André Ughetto. Sur les deuxième et troisième plats sont reproduits sept dédicaces autographes de René Char à certains de ces poètes régionaux.‎

Phone number : 06.10.17.78.84

EUR20.00 (€20.00 )

‎CHAR (René) -TARDIEU (Jean) - PENICAUD (Michel) - FORESTIER (Léon) - FAJON (Pierre) - LESCURE (Jean) - DUMAYET (Pierre) - LEIRIS (Michel) - FRENAUD (André) - SCHELER (Lucien) - QUENEAU (Raymond) - CREGUT (Robert) - DUBILLARD (Roland) - CATESSON (Jean) - GUILLY (René) - DESGRAUPES (Pierre) - ‎

Reference : 43704

‎Messages n° I - II, octobre 1946 : Les mots et les signes.‎

‎ Paris : Editions de Minuit, octobre 1946. Un volume broché (18,7x24 cm), (160) pages. Au sommaire : André Frenaud : Les poèmes du petit vieux, Raymond Queneau : Pictogrammes, René Char : L'extravagant, Jean tardieu : Les travaux du professeur Freppel, Jean Lescure : La Marseillaise bretonne. Couverture passée sinon bon état. ‎


‎Revue dirigée par Jean Lescure qui comprendra 12 fascicules de janvier 1938 à octobre 1946. Dès 1942, soutenue par Jean Paulhan qui a dû abandonner la Nouvelle Revue Française à Drieu La Rochelle, elle devient la principale revue de résistance intellectuelle française en zone occupée. Comité de rédaction : René Char, André Frénaud, Michel Leiris, Jean Lescure et Raymond Queneau. ‎

Le Livre à Venir - Chantelle

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EUR35.00 (€35.00 )

‎CHAR (René)‎

Reference : 13569

(1950)

‎[L'Alouette].‎

‎ Oblong recto-verso (135 x 110 mm) de 3 f., pliés et une carte autographe sur Arches. Travail préparatoire de Char, à fin d'édition, pour L'Alouette , adressée à Ciska Grillet et titrée " René Char - A Ciska Grillet. L'Alouette ", avec la dédicace trois fois répétée, ainsi que d'une carte sur papier crème : " écris un peu trésor. Je deviens inquiet sans nouvelles de toi, de tout. As tu mal [souligné] ? A bas les genoux même sans prie-dieu. R. ". ‎


‎René Char offrira à la même Ciska Grillet un exemplaire de l'Alouette, dédicacé. En septembre 1943, Char s'engagea dans les Forces Françaises Combattantes, au sein desquelles il est rapidement nommé responsable de la section atterrissage et parachutage des Basses-Alpes. C'est à cette époque qu'il rencontre Ciska Grillet. Il habitait alors une laison à la sortie du village de Céreste. "J'ai connu durant l'hiver de 1943, [...] dans un logis perdu des Alpes de Provence, une jeune femme qui partageait son temps entre l'aide difficile aux réfractaires et un frêle chevalet où elle se plaisait à appuyer des toiles qu'elle peignat avec amour [...]". (Recherches de la base et du sommet, in René Char, Oeuvres poétiques, Pléiade, p. 66). C'est en partie pour elle qu'il travaille à l'édition des Quatre fascinants, bestiaire comptant parmi les créatures fétiches du poète : le taureau, la truite, le serpent et l'alouette, cette dernière comme famillière des eaux de la Sorgue. Char, deux ans auparavant, préfaçait le catalogue de l'exposition de Ciska Grillet à la galerie Claude, à Paris. ‎

Librairie Walden - Orléans
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‎[F. Domingo] - ‎ ‎CHAR, René‎

Reference : 1389

(1930)

‎ARSENAL (L'exemplaire d' André Breton sur papier vert justifié par René Char)‎

‎de la main à la main, s.l. 1930. 1 volume in-4 (270 x 215 mm) broché sous couverture rouge (279 x 220 mm) imprimée du titre en noir sur le premier plat uniquement, 35 pp. + 2 fnch. Seconde édition, (en partie originale), du premier recueil de poèmes de René Char augmentée de cinq nouveaux, les quatorze originaux étant ici modifiés. Avec une illustration hors-texte du peintre catalan Francesc Domingo imprimée en noir. Aussi rare que la première (26 ex.) celle-ci a été tirée "qu'on le veuille ou non" à 39 exemplaires hors-commerce le 5 Février 1930 : 5 Vergé d'Arches + 7 sur Guérimand vert d'eau + 27 sur couché Prioux. Au colophon on lit : " Il est réconfortant de savoir que les imbéciles n'en sauront rien ". Celui-ci 1 DES 7 EXEMPLAIRES SUR PAPIER VERT, numéroté et justifié à l'encre par René Char "EXEMPLAIRE D'ANDRÉ BRETON". Sur le faux-titre, René Char a ajouté de sa plume "Pour distraire Madame Marcelle Ferry, cet ARSENAL, René Char". Le recueil est dédié à Paul Eluard.‎


‎Exemplaire des plus précieux et d'une magnifique provenance. Marcelle Ferry (1904-1985), "femme surréaliste" a alors une liaison amoureuse avec André Breton. Celui-ci lui dédicacera un exemplaire de Violette Nozière ainsi : "À Marcelle / le sureau noir / le cornouiller sanguin / le bois de Ste Lucie / et toutes les autres fleurs, à / langage hermétique". Ses premiers poèmes "L'Île d'un jour" ne paraitront néanmoins qu'en 1938 aux Éditions surréalistes. Préservé broché, en parfait état sans la moindre décoloration des papiers.‎

Phone number : 06 88 90 24 07

EUR6,700.00 (€6,700.00 )

‎CHAR (René)‎

Reference : 28865

(1945)

‎Seuls demeurent.‎

‎ Quelques traces anciennes à la première de couverture. Paris, Gallimard, (24 février) 1945 1 vol. (180 x 230 mm) de 90 p. et [1] f. Demi-percaline marron, pièce de titre, couvertures conservées (reliure des années 1950 [J. Moreau, relieur à Orléans]). Édition originale. Un des 1 000 exemplaires sur châtaignier (n° 457). Envoi signé : "À Georges Bataille, intime de l'homme abrupt dans sa prison, René Char".‎


‎Seuls demeurent est le titre le plus ancien de René Char présent dans la bibliothèque de Georges Bataille, et cette dédicace est selon toute vraisemblance la première jamais faite, à en croire l’inventaire récemment établi par les librairies du Sandre et Vignes. Il s’agit en outre de l’un des rares volumes que Bataille fera relier, en l’occurrence chez J. Moreau à Orléans, où il sera muté en juillet 1951 en sa qualité de bibliothécaire. Moins de vingt exemplaires parmi les 1 283 titres répertoriés à ce jour dans sa bibliothèque sont reliés, attestant que, comme l’écrivent les libraires cités, « les difficiles conditions d’existence de l’écrivain dans l’après-guerre sont perceptibles jusque dans la modestie des exemplaires », du point de vue de leur condition tout au moins. Car c’est à n’en pas douter parce que cet exemplaire à lui dédicacé de Seuls demeurent lui tenait tout particulièrement à cœur que Bataille l’a fait ainsi établir, dans cette modeste reliure de bibliothèque, à l’exemple de L’Œuvre du marquis de Sade d’Apollinaire, des Œuvres de 1919 à 1936 de Marx Ernst, de L’Âge d’homme de Leiris ou des Exercices de style de Queneau. Peut-être est-ce le 7 avril 1945 que Char et Bataille, se rencontrant pour la première fois, s’échangent leurs derniers livres : ce Seuls demeurent et L’Expérience intérieure que nous proposons tous deux ici. Car ce jour-là, Bataille ajoute sur l’exemplaire de Madame Edwarda que Paul Éluard, en possession d’un double, avait offert au poète le 1er novembre 1944 : « j’ai finalement à me réjouir d’avoir aujourd’hui rencontré René Char » (Dans l’atelier du poète, p. 378). Leurs relations s’approfondiront lorsqu’ils se retrouveront à Carpentras, où Bataille prendra le poste de conservateur à la bibliothèque municipale. Char lui offrira par la suite L’Héraclite d’Éphèse (1948), Le Soleil des eaux (1949), Les Quatre Fascinants (1951), À la santé du serpent (1954) et La Bibliothèque est en feu (1956). ‎

Librairie Walden - Orléans
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EUR3,500.00 (€3,500.00 )

‎CHAR (René)‎

Reference : 19663

‎L'Action de la justice est éteinte‎

‎ Paris, Les Éditions Surréalistes, 1931. In-4, 33 pp., broché, couverture originale imprimée (minuscules déchirures et taches au dos). ‎


‎Édition originale de ce recueil de poèmes de René Char. Un des 95 exemplaires imprimés en noir sur papier Vidalon à la forme, second papier après 5 exemplaires tirés en vert. Cet exemplaire est enrichi d'un envoi autographe signé de René Char à Tristan Tzara. Les deux hommes se sont probablement rencontrés dans les cercles surréalistes parisiens lors de la venue de Tzara à Paris. Ils adhèrent tous deux au mouvement en 1929 et Char dédie un de ses poèmes non publié au poète d'originale roumaine. Tzara rédigera le prière d'insérer du Marteau sans maître de Char en 1934. On joint un morceau de l'enveloppe avec l'adresse autographe de René Char. Exemplaire non coupé. Voir photographie(s) / See picture(s) * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve. ‎

Phone number : 09 78 81 38 22

EUR2,000.00 (€2,000.00 )

‎CHAR (René).‎

Reference : 46405937

(1967)

‎Sur la Poésie. Nouvelle édition augmentée.‎

‎Paris, G.L.M., Paris, G.L.M.1967 ; in-16 carré, broché. 50 pp., 3 ff.ÉDITION EN PARTIE ORIGINALE. Ces réflexions sur la poésie avaient paru pour la première fois chez G.L.M. en 1958. Dix ans plus tard, Guy Lévis Mano imprime en caractères Bodoni cette nouvelle édition augmentée, à 998 exemplaires numérotés “Le poète est la partie de l’homme réfractaire aux projets calculés. Il peut être appelé à payer n’importe quel prix ce privilège ou ce boulet. Il doit savoir que le mal vient toujours de plus loin qu’on ne croit, et ne meurt pas forcément sur la barricade qu’on lui a choisi.”Un des 968 exemplaires sur bouffant fleur d’alpha (n° 160) offert par René Char au poète René Ménard. ENVOI AUTOGRAPHE sur un carton au verso du faux-titre “À René Ménard dans une pensée fraternelle qui ne l’a jamais quitté, année après année, René Char. Les Busclats 16.1.68”René Ménard (Paris 1908 - Fontainebleau 1980) avait publié des poèmes dans la revue Empédocle (dirigée par R. Char et A. Camus) au début des années 50. C’est à cette période qu’il s’était lié d’amitié avec Char, Guillevic, Follain.‎


Librairie du Manoir de Pron - Montigny sur Canne

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EUR300.00 (€300.00 )

‎CHAR (René)‎

Reference : 31619

(1934)

‎Le Marteau sans maître.‎

‎ Premier livre de Char chez Corti. Exemplaire Bertelé avec envoi Paris, Éditions Surréalistes, (20 juillet) 1934. 1 vol. (140 x 190 mm) de 142 p. et [1] f. Broché. Édition originale. Un des 500 exemplaires du tirage ordinaire - après 20 exemplaires sur arches ornés d'une eau-forte de Kandinsky. Envoi signé : «à René Bertelé, très sympathiquement, R. Char». ‎


‎Longtemps perçu comme un recueil fondateur de la période surréaliste de René Char, Le Marteau sans maître occupe une place plus complexe : Char s’est toujours défendu d’appartenir véritablement au mouvement, dont il ne fut qu’un « passager locataire ». Mais ce livre, publié au cœur des années 1930, marque bien une césure dans la poésie française de l’entre-deux-guerres, où l’éclat des fulgurances se conjugue à une rigueur presque ascétique. « C’est une révolte que j’ai vécue seul sans communiquer », confiera-t-il plus tard à Paul Veyne. Le titre est choisi dès 1933, lorsque Char soumet son manuscrit à Gaston Gallimard, qui refuse de le publier. Le poète se tourne alors vers José Corti, éditeur déjà engagé dans la diffusion de textes surréalistes. Celui-ci accepte de l’imprimer « aux Éditions surréalistes », dans une édition collective en partie originale qui réunit Arsenal, Artine, L’action de la justice est éteinte et, pour la première fois, les Poèmes militants. Pour la rédaction du prière d’insérer, Char sollicite successivement Paul Éluard et André Breton, avant de retenir finalement le texte de Tristan Tzara, qu'il remerciera par ces mot : « Je suis enchanté, avec toute la gravité, l’émerveillement que ce mot renferme, de vos lignes à l’infini. (…) Je ne vois d’aussi claire ceinture pour m’entourer nulle part, il ne faut pas mêler les diamants. Ainsi donc vous seul. Et j’en suis ravi et pour mon livre et pour le lecteur. » Le prière d'insérer est bien présent, ainsi que le bandeau éditeur à parution. ‎

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EUR500.00 (€500.00 )

‎CHAR (René)‎

Reference : 27553

(1928)

‎Les Cloches sur le coeur.‎

‎ Précieux exemplaire enrichi du manuscrit autographe du dernier poème du recueil, " pour une vierge ", signé et daté du 10 octobre 1927. Le poète a tout juste 20 ans. C'est l'un des plus anciens manuscrits de René Char connu ; ceux de cette époque sont rarissimes et il n'existe pas de manuscrit du recueil, les poèmes autographes ayant été dispersés par le poète et, pour certains, détruits. Paris, Le Rouge et le Noir, (20 février) 1928. 1 vol. (130 x 165 mm) de 63 p. et [4] f. Maroquin taupe, dos lisse, titre doré, tête dorée, couverture et dos conservés, étui bordé (reliure signée de Clara Gevaert, titrage de Claude Ribal). Édition originale. Illustrée de trois compositions à pleine page de Louis Serrière-Renoux. Un des 150 exemplaires sur papier vergé (n° 89) - après trois exemplaires sur Lafuma-Navarre. Envoi signé : « À Michel Rousselot, homme de sac et de corde, d’une main sûre pour qu’il colle à la balle. Son ami, René Char ». Précieux exemplaire enrichi du manuscrit autographe du dernier poème du recueil, « pour une vierge », signé et daté du 10 octobre 1927. ‎


‎Le poète a tout juste vingt ans. C’est l’un des plus anciens manuscrits de René Char connu ; ceux de cette époque sont rarissimes et il n’existe pas de manuscrit du recueil, les poèmes autographes ayant été dispersés par le poète et, pour certains, détruits. Ce premier livre de l’auteur – le seul publié sous le prénom de René-Emile – regroupe des poèmes écrits en 1925 et 1927, qui contiennent pour certains des élans surréalistes. Depuis 1925, Char suit des cours de l’École de commerce de Marseille, sans réel intérêt pour la chose, et certaines de ses errances et rencontres amoureuses dans les quartiers populaires de la ville sont évoquées dans ses premiers poèmes. En 1927, il effectue son service militaire à Nîmes, dans l’artillerie, pendant dix-huit mois. C’est pendant cette période qu’il met en forme son recueil, qui publié en juin 1928, près de six mois après son impression, aux Éditions Le Rouge et le Noir, à compte d’auteur. Il en offre alors quelques exemplaires à des proches : amis de Marseille et du contingent de Nîmes, et quelques poètes locaux, ainsi qu’à Jules Supervielle, seule véritable destinataire « littéraire ». On connaît ainsi des exemplaires dédicacés à Maurice Courtois-Suffit, Jean Gleizes, Armel Ferrand, Lucien Franchi, Jules Supervielle, donc, et, bien plus tard, à Yves Breton, Yves et Jeannette Tanguy et Paul Éluard – tous envoyés tardivement. Entretemps, le poète détruira une bonne partie des cent-cinquante-trois exemplaires : « Leur titre me devint rapidement haïssable ; mais à vrai dire, derrière ce titre, c’étaient des poèmes dont je n’étais guère fier », et n’évoquera plus cette parution dans sa biblio-graphie, la faisant ensuite débuter à la parution d’Arsenal. Dans la revue éditée par la même maison d’édition, Georges Dupeyron écrira cependant en novembre 1928 : « L’auteur est un poète ; il en a l’instinct, c’est-à-dire que poussé par une sensibilité toute puissante, il essaie de construire un nouvel ordre. » Plus critique, G. Goubeyre, écrit la même année dans La Cigale uzégeoise : « Ces courts poèmes indiquent une vie intérieure qui n’arrive encore que difficilement à se concrétiser sous forme verbale. » Le poète en prend acte et publie en 1929, dans la revue mensuelle de littérature et d’art Méridiens, qui connaîtra trois livraisons et révèlera André Cayatte, plusieurs poèmes qu’il rassemblera ensuite pour former un deuxième recueil, Arsenal, qui paraît en août 1929. ‎

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EUR8,000.00 (€8,000.00 )

‎LEVIS MANO (Guy) - CHAR (René)‎

Reference : 32055

(1952)

‎Le temps de la poésie n° 6.- Poésie partagée: 49 poètes, 49 poèmes; 6 peintres, 6 dessins. Introduction par René Char.‎

‎GLM, Troisième Cahier du Temps de la Poésie, 1952 In-8 broché (22,7 x 14,5 cm), 52 pages. Textes et dessins, Introduction de rené Char. Tirage limité à 1080 exemplaires numérotés , celui-ci le n° 1071 sur papier vélin. Très bon état.‎


Déjà Jadis - Fréjus

Phone number : +33 (0) 4 94 53 89 34

EUR40.00 (€40.00 )

‎CHAR (René). (Guy Lévis Mano). ‎

Reference : 46840

‎Poèmes de René Char. ‎

‎ Paris : Guy Lévis Mano (GLM), collection "Voix de la terre", novembre 1969. Un volume broché (16,7x10,4 cm), 90 pages. Tirage à 1130 exemplaires : 1/1110 sur offset. Bon état. ‎


‎Anthologie 1934-1969 avec des poèmes extraits de 11 recueils de René Char. ‎

Le Livre à Venir - Chantelle

Phone number : 06 44 78 76 58

EUR30.00 (€30.00 )

‎CHAR (René). (Guy Lévis Mano). ‎

Reference : 43446

‎Poèmes des deux années 1953-1954. ‎

‎ Paris : Guy Lévis Mano (GLM), février 1955. Un volume broché (19,4x12,5 cm), 50 pages. Édition originale tirée à 1500 exemplaires numérotés : un des 1450 exemplaires sur vélin Djebel (n°529) avec un envoi autographe signé de René Char : « Pour Mimi Roux toujours Mimi, avec mon amitié affectueuse R.C. ». Jean et Simone Roux étaient des amis de René Char, et Marie-Louise Roux dite Mimi, était leur fille. Bon état. ‎


‎Comprend : Le Rempart de brindilles, L'Amie qui ne restait pas et Pourquoi la journée vole. ‎

Le Livre à Venir - Chantelle

Phone number : 06 44 78 76 58

EUR250.00 (€250.00 )

‎COMMERE (Pascal). CHEDID (Andrée). CHAR (René). PAULHAN (Jean). TEMPLE (Frédéric-Jacques). ROUDAUT (Jean). JULIET (Charles). LEMAITRE (Maurice). CHAR (René). BACHELARD (Gaston). ISOU (Isidore). MANOLL (Michel). ALHAU (Max). BANCQUART (Marie-Claire). BARON (Jacques). BARONIAN (Jean-Baptiste). BERIMONT (Luc). FRENAUD (André). DELETANG-TARDIF (Yanette). CAILLIES (Christian). BECOUSSE (Raoul). VALENSOL (Guy). WELLENS (Serge). PARISOT (Henri). CABRAL (Tristan). DECAUNES (Luc). REVERDY (Pierre). MANDIARGUES (André Pieyre). ‎

Reference : 45473

‎Noah. N°0 à 22, mars 1979-printemps 1987.‎

‎ Ahuy (Côte d’Or), directeurs : Christian Caillies et Pascal Commère. 23 fascicules (14x21cm) brochés. 23 numéros en 23 livraisons. Collection complète de cette bonne revue de poésie animée par des poètes installés en Bourgogne. Envoi autographe signé de Raoul Bécousse sur le premier numéro. Très bon état. ‎


Le Livre à Venir - Chantelle

Phone number : 06 44 78 76 58

EUR200.00 (€200.00 )

‎CHAR (René)‎

Reference : 23142

(1945)

‎Seuls demeurent.‎

‎ Paris, Gallimard, (24 février) 1945. 1 vol. (185 x 240 mm) de 90 pp. et [1] f. Broché. Édition originale. Un des 1000 exemplaires sur châtaignier (n° 446). Envoi signé : "À Lucien Biton avec les remerciements d'Artine et la sympathie amicale de René Char". Bandeau éditeur conservé.‎


‎le recueil témoigne des premières années d'Occupation et de l'engagement dans la résistance de René Char (1941-1943). La publication a néanmoins été envisagée par Char dès avril 1941, mais cette perspective s'estompe à partir du moment où s'organise le maquis : « Je ne désire pas publier dans une revue les poèmes que je t'envoie. Le recueil d'où ils sont extraits et auxquels en dépit de l'adversité je travaille, pourrait avoir pour titre Seuls demeurent. Mais je te répète qu'ils resteront longtemps inédits, aussi longtemps qu'il ne se sera pas produit quelque chose qui retournera entièrement l'innommable situation dans laquelle nous sommes plongés. » (billet à Francis Curel, 1941). Seuls demeurent est terminé au printemps 1943 mais, lorsque le poète envoie à Gallimard son contrat d'édition, il exprime le souhait que son recueil ne paraisse « qu'une fois la situation de notre pays définitivement éclaircie ». Le recueil est composé de trois moments : « L'Avant-monde », qui regroupe des poèmes en prose, écrits entre 1938 et 1943. René Char ajoutera à l'ensemble un dernier poème en 1945, « La Liberté », qu'il avait envoyé à José Corti en août 1942. Suit « Le Visage nuptial », un ensemble de cinq poèmes d'amour en vers datant de l'été 1938 et du début de la guerre et enfin « Partage formel » : une série d'aphorismes écrits en 1941 et 1942 portant sur le rôle du poète. Le recueil sera publié en février 1945, dans un tirage des plus restreint en grand papier : seulement 13 exemplaires sur pur fil (trois hors commerce A, B et C puis 10 chiffrés en romain), suivis de 1000 exemplaires sur châtaignier. Ces premiers tirages sont aujourd'hui forts rares. ‎

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EUR400.00 (€400.00 )

‎CHAR (René)‎

Reference : 28194

(1985)

‎Les Voisinages de Van Gogh.‎

‎ Édition originale. Frontispice en couleurs signé par Galpérine.Un des 155 premiers exemplaires sur Arches, avec la gouache signée par l'artiste. Exemplaire enrichi de deux frappes dactylographiées abondamment augmentées de fragments manuscrits Paris, Gallimard, (3 mai) 1985. 1 vol. (195 x 250 mm) de 37 p., [2], 1, [2] et 1 f. Broché, étui bordé. Édition originale. Frontispice en couleurs signé par Alexandre Galpérine. Tirage unique à 155 exemplaires sur Arches, celui-ci avec la gouache signée par l'artiste (n° 16). Exemplaire enrichi de deux frappes dactylographiées abondamment augmentées de fragments manuscrits, soit 2 p. en 2 f. (190 x 245 mm) : version princeps et version originale du poème "L'invitée de Montguers" (2e poème de la seconde partie des Voisinages). Ce sont les seuls manuscrits connus de ce poème. ‎


‎Exemplaire enrichi de deux frappes dactylographiées abondamment augmentées de fragments manuscrits, soit 2 p. en 2 f. (190 x 245 mm) : versions princeps et originale du poème « L'invitée de Montguers » (2e poème de la seconde partie des Voisinages). Ce sont les seuls manuscrits connus de ce poème. Tout juste entré dans la Bibliothèque de la Pléiade, partageant avec Gide et Yourcenar l'honneur d'y être publié de son vivant, René Char s'empressa de rendre caduc le terme d'Oeuvres complètes en publiant deux ans après, en 1985, ces Voisinages de Van Gogh. Fasciné par la Provence, du côté de Montmajour, Arles, les Baux, Char se sentit toujours, selon ses propres mots, le voisin de van Gogh : « Ce pays au ventre de cigale nous était pleinement communiqué par une main et un poignet. De quelle fournaise et de quel paradis Vincent Van Gogh surgissait-il ? Et de quelle souffrance maîtresse tenait-il ces cailloux, ces iris, ces marais, ces étroits chemins, ces mas, ces blés, ces vignes et ce fleuve ? Sublimes dessins ! Longtemps après, ma vie serrée entre les barreaux de plusieurs malheurs me traquait dans une nature semblable ! Je la distinguais et en tentais l'échange au fond des yeux de Vincent alors que ces derniers enrichissaient de leur vérité, de leurs fleurs nouvelles, les miens, mes yeux meurtris par la neige fondante non rejouée. » Le volume est illustré en tête d'un grand frontispice en couleurs du dernier peintre avec lequel René Char collabora étroitement : Alexandre Galpérine, qui enluminera l'année suivante Le Gisant de lumière. Né en 1937, ami de Goetz et de Christine Boumeester, le peintre a rencontré René Char au début des années 1970. Après avoir réalisé une gouache pour Fontis (Manuscrits enluminés par des peintres, Paris, BnF, 1980), il donnera une version illustrée à la gouache des Quatre fascinants, et de nombreux poèmes enluminés pour son ami poète, dont la version illustrée de son dernier livre, publié quelques mois après sa mort, en mai 1988 : Éloge d'une soupçonnée. Très bel exemplaire. ‎

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EUR4,000.00 (€4,000.00 )

‎Char (René)‎

Reference : 19861

ISBN : 2070213676

‎Fureur et mystère. Nouvelle édition. ‎

‎ Gallimard, 1986. Collection blanche. 1986. Nouvelle édition. In-8, br. 234 pages, taches sporadiques de café,dos un peu insolé. . ‎


‎"Poète n'appartenant à aucune école, malgré quelques affinités avec les Surréalistes, Char ne cherche pas le scandale, il ne veut pas faire partie d'une « avant-garde » en rupture avec tout ce qui peut exister. Son seul souci est d'être, d'écrire au présent, de chercher une forme-sens en adéquation avec sa poésie : archaïque, originelle, existentielle. Une poésie portant les traces d'un patient travail sur le Dire du monde, le Faire du poète, l'Être de l'homme.René Char est né en 1907 à l'Isle-sur-la-Sorgue. Il est âgé de onze ans, lorsque son père décède. Il tente, un temps, de travailler dans le commerce, mais ses pas le mènent déjà vers la poésie. À vingt deux ans il écrit, en collaboration avec André Breton et Paul Éluard, Ralentir travaux. Son adhésion au mouvement surréaliste ne dure pas, mais il reste proche d'Éluard. Durant la seconde guerre mondiale il s'engage activement dans la Résistance. Après la guerre, il se consacre entièrement à son oeuvre, vouant sa vie à la poésie. Il participe en 1983 à l'édition définitive de ses Oeuvres complètes pour La Pléiade. Il meurt en 1988. " ( René Char Fiction Sublimes G. Plazy) Franco de port France jusqu'à 30 euros. MONDIAL RELAY pour : FRANCE, Portugal, Pologne, Espagne, Allemagne, Autriche, Pays Bas, Luxembourg, Italie, Belgique. Toutes les étapes sont accompagnées. Achat, estimations et listages France / Suisse (sur rdv). ‎

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