[décembre 1944]. 1 tirage original (130 x 180 mm). Tampon du photographe au verso : « Irisson, L'Isle-sur-la Sorgue (Vaucluse) ». Mention manuscrite autographe : « décembre 1944 René Char ». Beau portrait du poète, alias le capitaine Alexandre, au temps du maquis. Réalisé dans le studio de Jacques Irisson à l'Isle-sur-Sorgue. On trouve souvent reproduit un autre portrait, sans doute issu de la même séance, montrant René Char, de face.
Reference : 29083
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[1945]. 1 tirage original (130 x 180 mm). Tampon du photographe au verso porté deux fois : « Photo Irisson, L'Isle-sur-Sorgue ». Mention autographe à la mine de plomb de René Char : « 1944 ». Beau portrait du poète, alias le capitaine Alexandre, au temps du maquis, réalisé dans le studio de Jacques Irisson à l’Isle-sur-Sorgue.
Par l'auteur | s. l. 1983 | 22 x 22 cm | une feuille
Grand portrait photographique original en noir et blanc réalisé par Marc Trivier. Tirage argentique original non signé, comme la plupart des uvres de Trivier. Précieuse épreuve argentique originale du célèbre photographe belge, un des artistes contemporains les plus secrets, qui malgré un succès international précoce, a préféré limiter sa production pour conserver la cohérence de son uvre. Marc Trivier ne tire pas de nouveaux exemplaires de ses anciens portraits, le papier de tirage qu'il utilisait n'est d'ailleurs plus commercialisé. L'artiste «réalise lui-même ses tirages sur papier baryté Ilford, consacrant plusieurs jours de travail à chacun, avec une concentration particulière pour rendre les blancs, par contraste avec des noirs d'une rare densité. Un tirage de Marc Trivier ne ressemble à aucun autre. Lorsqu'il accepte de les exposer, il les suspend dans des cadres en inox de sa fabrication, laissant libre cours à la vie du papier.» (Xavier-Gilles, « Marc Trivier et la tragédie de la lumière » inLe Monde Libertaire, 2011). Cette «vie du papier» participe de l'uvre au même titre que les diverses altérations que subissent les photographies lorsqu'elles sont exposées : «Dans les boites, les tirages gondolent, mais qu'importe: le photographe affectionne ce genre d'accident.» (Claire Guillot, «Les face à face sans échappatoire du photographe Marc Trivier», Le Monde, 2011). Marc Trivier a une sensibilité particulière pour l'aspect matériel de ses productions. Alors que la photographie relève par essence du multiple, cette intervention de l'artiste dans tout le processus de création confère une aura autographique à ces tirages. Photographies d'artistes, de fous, d'arbres ou d'abattoirs, Marc Trivier aborde tous ces sujets avec un regard aussi précis qu'intense. «Dans sa cosmogonie, chaque chose, chaque être, végétal, animal ou humain, mérite le même respect. Car tous sont confrontés à la même loi d'airain : la solitude.» (Luc Desbenoit). La beauté qui émane de ses photos vient de cette nudité. Il n'y a ni retouches, ni recadrages. On retrouve dans son uvre le même format carré souligné par le carré du négatif que Trivier laisse sur ses tirages. Ce cadre piège notre regard dans des photographies où le fard de la couleur est rejeté pour un noir et blanc incisif. Toute artificialité ayant disparu nous ne faisons pas face à la mise en scène d'un sujet mais à une présence exacerbée par la lumière irradiante et singulière, témoin d'un instant de vie et non de pose. C'est cette lumière, liée au médium photographique, qui unit les séries de Marc Trivier : «Les photographies de Marc Trivier écrivent une tragédie de la lumière, celle-ci n'accueillant les êtres - hommes, arbres ou bêtes - qu'en les brûlant, avant disparition.» (Xavier-Gilles inLe Monde Libertaire). C'est aussi elle, délivrée de tous les artifices, qui donne à ses uvres l'aura qui les rend si présentes. Cette «brûlure» de la lumièrenous renvoie à un instant réel, au «ça a été» de Barthes (La Chambre Claire, 1980) : «De trente-cinq ans de pratique photographique, d'obsessions, c'est peut-être ça qui reste : un mode d'enregistrement singulier de la brûlure de la lumière, décliné d'une image à l'autre, en une succession de propositions qui se ressemblent et pourtant chacune est aussi singulière que la fraction de temps auquel elle renvoie.» (Marc Trivier). «La photographie ne dit qu'une chose : «C'était.» On ne fixe que ce qui a été. S'il y a une tragédie, elle est là.» (Marc Trivier) Warhol, Foucault, Beckett, Dubuffet ... les plus grands écrivains et artistes ont posés pour Trivier. Simultanément l'artiste s'intéressent également aux marges de la société, à ce que les hommes ne veulent pas voir. Il photographie alors les aliénés et les abattoirs qu'il place en regard des célébrités. Dès la fin des années 1980 son uvre est unanimement reconnue et il reçoit le prestigieux Young Photographer Award de L'international Center o
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1947 1947 - 22e année - In-4, broché couverture rempliée illustrée de l'éditeur (Georges Braque) - 336 pages - Très nombreuses illustrations et reproductions photographiques en N&B
Bon état - Couverture frottée - Plis de lecture au dos - Frottements sur les coins, les bords et les "coiffes" - Intérieur propre