‎GENEVOIX (Maurice)‎
‎Raboliot.‎

‎ Les Raboliot de Genevoix... Lieu et éditeurs divers. 10 vol. Formats divers. Ensemble d'éditions de Raboliot, chez divers éditeurs. Exemplaires “témoins” conservés par Genevoix ; chaque exemplaire possède l'ex-libris. ‎

Reference : 31362


‎Paris, Delagrave, (30 juin) 1960. Première édition jeunesse. Ill. de Paul Durand. Paderborn, Verlag Ferdinand Schöningh, 1958. Broché. Edition en français, présentée et éditée par Josef Vitzer. Paris, Bernard Grasset, (8 octobre) 1959. Broché, couv. illustrée d'une photographie. Paris, Le Livre de poche, 1961. Broché, couv. illustrée. Première édition en livre de poche, n° 692 de la collection éponyme. Paris, Bernard Grasset, 1962. Cartonnage éditeur et jaquette illustrée. Edition club Grasset, coll. « B24, Bibliothèque de l'Homme de goût». Sestos, Bietti, 1964. Cartonnage éditeur et jaquette illustrée. Edition italienne. Exemplaire du service de presse. Paris, Bernard Grasset, (30 novembre) 1965. Broché. Bandeau éditeur conservé. Paris, Hachette, (20 janvier) 1975. Cartonnage éditeur et jaquette illustrée. Edition club, coll. « Club pour vous». Paris, France-Loisirs, (31 janvier) 1979. Cartonnage éditeur et jaquette illustrée. Chronologie, préface et cahier iconographique en tête. Paris, Bernard Grasset, (20 septembre) 1984. Broché. Couv. illustrée d'une photographie. La collection comprend notamment la version explicitement destinée au jeune public : si Raboliot avait déjà connu plusieurs éditions illustrées, celle-ci constitue la première à s'adresser aux lecteurs adolescents, dans une volonté de transmission pédagogique. Les illustrations sont confiées à Paul Durand, figure discrète mais essentielle de l'édition illustrée populaire du XXe siècle. Il est notamment l'auteur de nombreuses couvertures pour les collections Bibliothèque verte et rose, de près de 200 couvertures pour « J'ai lu », et de plusieurs centaines d'autres illustrations chez divers éditeurs. Sa découverte de la Sologne et de l'univers de Genevoix l'amènera à illustrer trois titres majeurs de l'écrivain : ce Raboliot, mais aussi La Dernière Harde et La Forêt perdue. Bel ensemble. De la bibliothèque de Maurice Genevoix, aux « Vernelles » (ex-libris pour chacun). ‎

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‎GENEVOIX (Maurice)‎

Reference : 31436

(1925)

‎Raboliot.‎

‎ Émouvant et historique exemplaire, conservé dans un écrin de Renaud Vernier. Paris, Bernard Grasset, (29 septembre) 1925. 1 vol. (115 x 180 mm) de 349 p. et [1] f. Maroquin brun, dos à nerfs, faux nerfs à froid sur les plats, titre doré, date en pied, contreplats à encadrement ornés de filets et pointillés dorés, doubles gardes de soie moirée et papier marbré, double filet doré sur les coupes, tranches dorées sur témoins, couvertures et dos conservés (reliure signée de G. Lévitsky) - conservé dans un écrin signé de Renaud Vernier : bois d'ébène, lettre mosaïquée en bois de rose, buffle assorti sur les deux rabats intérieurs avec titre doré, chemise et étui bordés. Édition originale. Un des 13 exemplaires sur japon, celui-ci hors-commerce (n° III). Exceptionnel exemplaire de l'auteur qui l'a fait relier avec : - la lettre autographe collective des membres de l'Académie Goncourt, signée par chacun d'eux et datée du 16 décembre 1925 (1 p. en 1 f. à en-tête de l'Académie + l'enveloppe à en-tête), remise place Gaillon et qui lui annonce qu'il est couronné du prix ; - Les 5 dessins originaux d'André Deslignères, du croquis à la maquette finale, qui ont servi au bois gravé pour l'illustration de la couverture (5 f., mine de plomb, encre et crayon de couleurs rouge). Une seconde couverture, illustrée d'un bois de Gérard Cochet et qui fait partie intégrante de l'édition, est bien présente dans l'exemplaire. ‎


‎Emouvant et historique exemplaire, qui contient la notification originale qui annonce à Genevoix qu'il est primé. Ce volume a figuré dans l'exposition « Maurice Genevoix» organisée à la Bibliothèque historique de la Ville de Paris (12 décembre 1990 - 12 février 1991, n° 200 du catalogue). Monté en tête : «Monsieur et cher confrère, Nous avons l'honneur et le plaisir de vous faire savoir que l'Académie Goncourt vous a attribué le prix de 1925 pour votre livre : Raboliot. Veuillez agréer Monsieur et cher confrère, nos meilleurs sentiments. Gustave Geffroy, J. H. Rosny aîné, J. H. Rosny jeune, Léon Hennique, Raoul Ponchon, Léon Daudet, Pol Neveux, Jean Ajalbert et Lucien Descaves [pouvoir signé par Geffroy]». Ce 16 décembre 1925, les dix - (réduits à huit ce jour-là par le décès de Élémir Bourges et l'absence de Lucien Descaves, qui votait par correspondance), se réunissaient pour la vingt-troisième fois. Parmi les concurrents, citons Henri Pourrat et pas moins de cinq auteurs des éditions Gallimard : Drieu La Rochelle, Jouve, Beucler, Deberly et Bloch. Face à cette armada, Raboliot sort du chapeau au deuxième tour, luttant ensuite avec Jouve et son Paulina 1880 (3 voix chacun), pour finalement l'emporter au cinquième tour, avec cinq voix. Sous Verdun, en 1916, avait failli connaître les honneurs du prix, avant que Le Feu de Barbusse et L'Appel du sol d'Adrien Bertrand ne viennent, pour diverses raisons, lui couper l'herbe sous le pied. Rémi des Rauches, en 1922, fut également sélectionné. Or, un an avant que ne soit publié Raboliot, une rencontre décisive a lieu avec Lucien Descaves, figure importante de l'académie Goncourt : «Genevoix, il faut que je libère ma conscience. Nous souhaitons, et depuis longtemps, vous attribuer notre prix. "Nous", c'est une majorité. Malheureusement pour vous, il y a un veto. Rosny aîné, notre président, pour des raisons que nous n'avons pas à connaître, nourrit un tel ressentiment à l'encontre des frères Fischer qu'il s'est fait à lui-même un serment : jamais, au grand jamais, lui vivant, le prix Goncourt n'ira à un auteur de la maison dont ils sont alors les directeurs littéraires... - Alors, je dois en faire mon deuil. - Et pourquoi diable ? - Parce que je suis lié à cette maison par un contrat de quinze années.- Et après ?- Il y en a encore neuf ans à courir.- Et puis après ? redit Descaves. Je vous garantis bien que si votre prochain roman vaut votre Rémi des Rauches, vous ne manquerez pas d'éditeurs qui prendront les risques d'un procès. Moi, je vous aurai dit ce que je voulais vous dire. Concluez.» (in Trente mille jours, p. 224). Ce fut Bernard Grasset, par l'intermédiaire de Louis Brun, qui prendra ce risque, au terme de mois de batailles, de lettres d'avocats, et de mises en demeure, entre février et juillet 1925. Jusqu'à un procès, gagné pour l'essentiel : une dérogation est donnée à Genevoix pour trois ouvrages en dehors de la maison Flammarion. Raboliot, dont le manuscrit est terminé depuis le 23 janvier 1925 sera donc publié chez Grasset, avec qui le contrat est signé à l'été. L'ouvrage, achevé d'imprimer le 29 septembre, paraît en octobre et connaît un succès immédiat. Fort de ces alignements de planètes, Louis Brun, qui a pris Genevoix sous sa coupe, lui donne quelques instructions et, le matin du 16 décembre, lui conseille de déjeuner non loin de la place Gaillon, chez Emil's, presque en face de chez Drouant. La veille, il avait accepté un entretien avec le célèbre critique Frédéric Lefèvre pour son papier «Une heure avec» des Nouvelles littéraires. «Un signe. Presque une consécration déjà», pressent-il. Le 16 décembre, Genevoix s'installe, avec son oncle et sa tante, pour un déjeuner d'attente dont les minutes lui paraissent des heures. Enfin, à 13h, lorsqu'est annoncée sa victoire, c'est Louis Brun, une horde sur ses talons, qui lui annonce la bonne nouvelle. Un journaliste du Figaro est le premier à recueillir ses impressions : «C'est là qu'en compagnie de quelques amis nous lui avons porté nous-mêmes la bonne nouvelle, en lui remettant le pli officiel signé des "neuf" qui lui annonçait son succès. Aussitôt son fin visage intelligent s'anime, s'éclaire, et une grande joie se lit dans ses yeux : "Dites bien, surtout, ma reconnaissance profonde à tous les membres du jury, à tous ceux qui ont voté pour moi comme aux autres, et en particulier à MM. Descaves, Geffroy et Hennique, qui ont toujours encouragé mon effort"». Genevoix offre ainsi à Bernard Grasset son troisième lauréat - après le doublé 1911-1912 obtenu avec le Monsieur de Lourdines d'Alphonse de Châteaubriand et Les Filles de la pluie d'André Savignon. 15 titres primés du Goncourt suivront chez Grasset (Peyré, Charles-Roux, Laurent, Chessex, Maillet, Bodard, Fernandez, Host, Vautrin, Combescot, Maalouf, Rambaud, Quignard et Weyergans). Et ce 16 décembre est une journée faste pour l'éditeur de la rue des Saints-Pères : Le Femina, dans la foulée, couronne Joseph Delteil, avec son Jeanne d'Arc. Orléans, cette année là, est donc doublement à l'honneur dans les prix littéraires ! Depuis 1919, Maurice Genevoix est revenu vivre près de là, à Châteauneuf-sur-Loire, où il a grandi. Mais après Rémi des Rauches, publié en 1922, qui mettait en scène la Loire par la grâce d'un tonnelier, Genevoix veut traverser le fleuve : au sud commence la Sologne, qu'il explore depuis son retour dans la région. Dès son retour du front et pour sa convalescence, il recommence à marcher, arpente les forêts, écoute les hommes, observe la nature. Plusieurs séjours sont attestés en son coeur, à Brinon-sur-Sauldre, à Nouan-le-Fuzelier, à Lamotte-Beuvron où il s'imprègne des moeurs, des récits et du parler local. Il fait sienne l'idée d'en dire davantage : «je voulais faire pour la Sologne ce que j'avais fait trois ans auparavant pour le Val de Loire : l'évoquer, la traduire selon moi, mon engagement depuis l'enfance, ma gratitude pour tout ce qu'elle était à mes yeux». C'est à Brinon qu'après la guerre son oncle avait acquis un territoire de chasse ; c'est là que, cédant peut-être au même appel et même élan vers la nature, Maurice Genevoix décide de s'installer, au cours de l'été 1924 : «Je pris, un soir, mon vélo à l'épaule, le petit train sur route qui me conduirait à Brinon. J'y arriva à la brunante, sautai en selle, et mit pied à terre après six kilomètres devant la maison du garde-chasse Trémeau» (in Trente mille jours, p. 200). C'est là, face à l'étang des Clouzioux (qui devient celui de la Sauvagère dans le roman) - que ses cogitations prennent formes : « la Sologne est éminemment giboyeuse. Le héros de mon futur roman, vrai fils de ce terroir de chasse, ne peut donc être qu'un chasseur : non un chasseur occasionnel, un quelconque tirailleur du dimanche, mais un chasseur d'instinct, un homme libre, insoucieux des contraintes sociales, qui ne relève que de sa race, des appels qui le sollicitent et l'obligent, autrement et précisément dit : un braconnier». Brinon est la commune natale de celui qui est « le plus fameux, le plus malin, le plus habile, le plus sensationnel braco du cru : Alphonse Depardieu», dit Carré, avec lequel Genevoix obtient une «audience» à l'automne, quand la certitude du roman et le bal de ses personnages se mettent en place. Un rendez-vous est pris, à Brinon. Un rendez-vous manqué : suspicieux, le braconnier ne s'y rendra pas. Il n'empêche ; Genevoix, décidé à façonner ce braconnier universel en fusionnant plusieurs personnages, tous bien réels, va créer «son» braconnier : Pierre Fouques, dit Raboliot. Maurice Genevoix racontera précisément dans Jeux de glaces (en 1961) cette rencontre avortée avec Carré-Depardieu, lequel « n'a pas été le dernier à prétendre, à croire peut-être, qu'il m'avait servi de modèle. Et vraiment je lui dois beaucoup, à cet homme qui n'est pas venu, un jour de l'automne 1924, dans l'arrière-salle de l'auberge rustique où je l'ai vainement attendu» (p. 90). Il y explique également le sobriquet de son héros : le nom de Raboliot - désignant un jeune garenne encore au nid, dans la «rabolière» - lui vient des chasseurs solognots : vif, rusé, libre. De Brinon-sur-Sauldre, Genevoix aura beaucoup pris, tel un épicentre idéal : la commune est tout simplement celle du département qui occupe - encore aujourd'hui - la plus grande superficie territoriale : elle s'étend sur 11600 hectares et est sillonnée par quelque 340 km de chemins ruraux ! En 2025, seules 132 communes en France occupent plus de 100 km2 de superficie. Ce précieux exemplaire sur japon va être confié par Maurice Genevoix à Grégoire Guimpel-Levitzky (1885-1969) avec les dessins préparatoires originaux d'André Deslignères pour la couverture de l'édition. Notons qu'une seconde couverture, illustrée d'un bois de Gérard Cochet, est ajoutée aux seuls exemplaires imprimés sur grands papiers. Elle est ici bien présente. D'origine ukrainienne, né à Odessa où il se forme à la reliure, Grégoire Levistzky doit s'exiler en 1905, fuyant la violente répression de la révolution russe et les massacres proférés à Odessa. Il rentre comme ouvrier chez le relieur Hippolyte Prouté, avant de rapidement ouvrir son atelier rue de l'Odéon, à partir de 1910. Il se fait d'abord remarquer par des « cartonnages en vélin décoré et enluminé» (Julien Flety, Dictionnaire des relieurs français, p. 113), avant de devenir un convainquant façonnier dans le traitement des maroquins, jansénistes ou à décor. Il n'est pas impossible que ce soit Louis Brun, éminent bibliophile, qui ait conseillé à Genevoix de se tourner vers Levitzky pour établir l'exemplaire. Dans la bibliothèque de l'auteur, c'est le seul livre qui ait reçu un traitement aussi précieux ; tout au plus donnera-t-il à un relieur local, Carrey, ses autres ouvrages en grands papiers pour sa bibliothèque personnelle. Cet exemplaire de Raboliot ne quittera jamais Genevoix ; il le conserva aux Vernelles, au plus proche de lui, dans son bureau qui fait face à la Loire et à la Sologne. L'exemplaire est maintenant conservé dans un précieux écrin d'ébène signé du maître d'art Renaud Vernier. Pièce d'exception. ‎

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‎GENEVOIX (Maurice)‎

Reference : 31835

(1953)

‎Raboliot.‎

‎ Nouvelle édition, donnant le texte définitif : exemplaire passablement annoté Paris, Grasset, (2 juillet) 1953. 1 vol. (120 x 185 mm) de 301 p., [3] et 1 f. Broché, sous couverture illustrée et étui. Exemplaire corrigé de la nouvelle édition de Raboliot, donnant l'édition ne variatur, et considérablement annoté en vue d'une lecture. Le volume comporte en tête cette note autographe : « Exemplaire revu pour la lecture au micro. Il faudra reporter les suppressions (en remaniant) sur un autre exemplaire destiné à l'édition illustrée Delagrave. Là, peut-être, retenir certaines de ces modifications (bien moindres), en prévision d'une nouvelle édition Grasset ». ‎


‎Élu à l'Académie française en 1949, Genevoix entre au Panthéon des Lettres. La publication en 1950 de Ceux de 14 vient encore asseoir cette position. C'est dans ce contexte qu'il décide de revoir Raboliot, en prévision de son entrée dans la collection du Livre de Poche. Au-delà des corrections typographiques, il émonde et clarifie plusieurs passages, supprime des paragraphes jugés inutiles, ou des tournures qu'il estime désormais relever de « préciosités de style ». L'équivalent de 26 pages sera ainsi retranché du texte original. Ce tirage de 1953, qualifié de « nouvelle édition », comporte un avant-propos où il justifie sa démarche : «Ce n'est pas la première fois que la réimpression d'un de mes livres m'a exposé à une tentation : au point que cette tentation-là m'est devenue peu à peu familière et que j'ai appris du même coup à m'en méfier, en général jusqu'à n'y point céder. Si je l'ai fait cette fois, c'est bien un peu parce que les hommes, si raisonnables qu'ils se croient être, se plaisent aux faiblesses qu'ils s'accordent. Mais c'est aussi parce qu'un long intervalle de temps permet à un romancier de réagir plus objectivement à une histoire qu'il a racontée, d'en percevoir plus véridiquement les échos. Comment, dès lors, ne point céder ? Voici donc un Raboliot que je n'ai point voulu différent, ni artificiellement rajeuni, mais un peu plus près de l'image que, les années et la vie passant, je me fais maintenant de lui. » Dans ce contexte, Genevoix prépare aussi une lecture radiophonique du texte : l'exemplaire présente un découpage du roman en 28 séquences, minuté et annoté. À la page 95, il note : «J'avais enregistré jusqu'ici 7 lectures. Il faudrait enregistrer de nouveau à cause du temps imposé à chaque lecture : 19' maximum... ». En plus des coupes nécessaires au minutage, Genevoix retravaille certains passages : ajouts lexicaux, suppressions de mots, simplification de tournures. De nombreuses corrections portent aussi sur le fond, destinées à la stabilisation du texte pour les futures éditions. Déjà, en novembre 1952, Genevoix avait donné une conférence à la radio nationale, précédée d'une longue lecture. Il y confessait qu'il ne saurait dire si Raboliot est son meilleur roman, mais qu'il demeure « celui auquel il reste le plus attaché ». Il rappelle que Raboliot n'est pas un roman inventé, mais « le roman d'une vérité vécue » : une oeuvre née de la terre solognote, de ses hommes et de ses forêts. Il dit l'avoir allégée, épurée, afin de laisser la force du personnage s'exprimer sans apprêt : «Revoir mes phrases vingt-cinq ans plus tard, c'était comme croiser un jeune homme qu'on a été : j'y ai laissé l'élan, ôté le superflu. » Comme à son habitude, Genevoix a rehaussé sur la couverture le titre de l'ouvrage pour identifier cet exemplaire de travail. Cet exemplaire a figuré dans l'exposition « Maurice Genevoix» organisée à la Bibliothèque historique de la Ville de Paris (12 décembre 1990 - 12 février 1991, n° 186 du catalogue). De la bibliothèque de Maurice Genevoix, aux « Vernelles » (ex-libris). ‎

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Reference : 31585

(1960)

‎Raboliot.‎

‎ Le Raboliot de Sylvie Genevoix Paris, La Belle Édition, [1960]. 1 vol. (160 x 215 mm) de 244 p., [3] et 1 f. Broché, sous couverture illustrée et étui éditeur. Édition illustrée par Paul Jarach. Un des 1 400 exemplaires sur vélin de Lana — celui-ci spécialement imprimé pour Sylvie Genevoix. ‎


‎Paru dans la prestigieuse collection bibliophilique de La Belle Édition, ce Raboliot s'inscrit dans un ensemble de six titres de Maurice Genevoix sélectionnés pour leur caractère « naturaliste ». Chaque volume est confié à un illustrateur différent : Routes de l'aventure, avec des aquarelles de Pierre-Eugène Clairin ; La Boîte à pêche, avec des compositions d'André Collot ; La Dernière harde, avec des compositions et gravure à l'eau-forte en frontispice par Odette Denis ; Rémi des Rauches, avec des aquarelles de Jacques Thévenet et Rroû avec des illustrations de A. D. Steinlen, - et ce Raboliot, confié aux compositions sensibles de Paul Jarach. L'exemplaire ici présenté fut imprimé spécialement pour Sylvie Genevoix et conservé aux Vernelles, la maison familiale solognote acquise par Maurice Genevoix après le succès de Raboliot. Sylvie Genevoix y est née, y a grandi, et y a vu naître son propre rapport à la nature et à l'écriture. Elle évoquera cette maison dans une préface lumineuse à La maison de mon père : « C'est dans son havre des «Vernelles», sur un coteau dominant la Loire, que l'essentiel de l'écriture et de la vie de Maurice Genevoix s'est écoulé, à l'image du fleuve qu'il contemplait depuis son bureau. C'est dans ce nid des Vernelles que je suis née, que j'ai fait mes premiers pas, la main dans la main de mon père, là qu'il m'a appris à parler, à regarder et à m'émerveiller. [...] Je me sens, à l'égard de mon père et de cette maison à son image, redevable de tant d'indicibles trésors, de tant de ces menus riens qui enchantent ou apaisent, que je ne peux être qu'un modeste porte-parole, un témoin fidèle et attentif qui tente de transmettre et de faire partager un peu de ce qu'il a reçu. » De la bibliothèque des « Vernelles » (ex-libris). ‎

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‎GENEVOIX (Maurice)‎

Reference : 31895

(1967)

‎Raboliot.‎

‎ Raboliot en braille : Exemplaire offert à Maurice Genevoix. S.l.n.d. [1967]. 2 vol. (220 x 265 mm) de [228] p. Bradel demi-toile noire, pièce de titre. Imposante et rare édition en braille de . ‎


‎Le principe du braille est d'utiliser le sens du toucher pour l'écriture et la lecture au moyen de points en relief : il doit son nom à Louis Braille qui, devenu aveugle par accident à l'âge de trois ans, fit ses études à l'Institution Royale des Jeunes Aveugles de Paris. En 1821, il prit connaissance d'une méthode d'écriture en points en relief inventée spécifiquement pour les aveugles par Charles Barbier de la Serre, lequel propose une écriture phonétique composée de 12 points maximum ainsi qu'une écriture alphabétique composée de 10 points maximum. Après plusieurs années de recherches fondées sur cette méthode alphabétique, Louis Braille publia en 1837 son propre système, à six points, qui simplifie le procédé tout en le rendant encore plus efficace : c'est l'écriture orthographique braille telle que nous la connaissons encore aujourd'hui. Rare édition de Raboliot, embossée, destinée à la seule lecture tactile en braille : aucun texte visible à l'encre n'est présent, hormis le titrage au dos des volumes. Non commerciale, elle est réalisée à l'initiative de l'Association pour les Aveugles, fondée en 1917 par Mme Chambet‑Chenault, qui a pour objet la prise en charge et la réinsertion des personnes aveugles. Un centre de rééducation pour aveugles récents est créé en 1963 au Domaine des Ombrages, à Marly-le-Roi : un établissement national et pionnier puisque c'est la première structure de ce type en France pour l'accompagnement des personnes devenant déficientes visuelles à l'âge adulte. Cette édition de Raboliot y est publiée, et cet exemplaire offert à Maurice Genevoix, enrichi d'une est carte autographe signée de M. Chambet, en date du 29 novembre 1967, adressée au Secrétaire perpétuel de l'Académie française, en hommage à son soutien à l'Association : « En hommage de gratitude à Monsieur Maurice Genevoix (...) pour l'intérêt qu'il eut bien voulu porter à l'Association ‘Pour les Aveugles' et à sa Présidente-Fondatrice. » L'ouvrage se compose de deux forts volumes, probablement produits à un très faible tirage pour un usage institutionnel, et réservés à la consultation dans des centres spécialisés. Le fait que Raboliot ait été transcrit en braille montre que le roman a été considéré comme fondamental dans les programmes de lecture accessibles et, au-delà du lectorat "classique", comme titre majeur de la mémoire nationale, justifiant sa présence dans les fonds destinés aux aveugles et malvoyants. De la bibliothèque de Maurice Genevoix, aux « Vernelles » (ex-libris). ‎

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‎GENEVOIX (Maurice)‎

Reference : 31601

(1977)

‎Naissance d'un personnage : Raboliot..‎

‎ Le complément de Raboliot. Tirage unique à 41 exemplaires. Liège, Pierre Aelberts, (septembre) 1977. 1 vol. (195 x 280 mm) de 25 p. et 2 f. En feuilles, sous couverture illustrée. Édition originale. Illustrée d'un bois gravé de Dirk Valkenburg (1675- 1721). Tirage unique à 41 exemplaires. Un des 30 exemplaires sur vélin gris (n° 22). ‎


‎Texte rare et essentiel de Genevoix, rédigé plus d’un demi-siècle après la parution de Raboliot, qui revient sur les circonstances de la genèse de son roman majeur. Dans un ton à la fois tendre, introspectif et libre, l’auteur évoque ses débuts de romancier, ses illusions, sa jeunesse «même mûrissante», et surtout l’irrépressible désir de consacrer un jour un roman à la terre de Sologne : «Il y a, mon Dieu… est-ce vingt ans, est-ce trente ans ? Ne cherchons plus, disons que j’étais jeune encore, avec le bagage d’illusions, de naïvetés aussi, qui est l’apanage ou l’un des privilèges, comme vous voudrez, de la jeunesse… même mûrissante. Toujours est-il qu’en ce déjà lointain temps, j’éprouvai le désir de consacrer l’un de mes futurs romans à évoquer la terre de Sologne…» Suivent des réflexions précieuses sur l’élaboration du roman, les rencontres fondatrices à Brinon-sur-Sauldre, les figures villageoises qui inspireront les personnages, sans jamais les trahir, et la lente maturation d’un roman nourri d’affection, d’observation et de vérité vécue. Un complément indispensable à Raboliot, aussi bien pour comprendre l’homme que pour saisir le geste littéraire. Pièce rare, tirée à très petit nombre et souvent absente des bibliographies. De la bibliothèque de Maurice Genevoix, aux « Vernelles » (ex-libris). ‎

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