Dijon, impr. Darantière 1901, in-8 br. couv. neuve, extrait des Mémoires de la Société Bourguignonne de Géographie et d'Histoire, pages 57 à 63, un fac similé de la lettre dépliant.
Reference : 756
Le Barde Bourguignon
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1 vol in-4 broché - N° 3 de août 2000 - Très belle iconographie couleur en et hors texte.
Bel état de conservation
s.l., 1801 [An IX] [Suite du titre: "1) Sur la nullité des remboursements opérés en Assignats au pair, et obligations antérieures à la deuxième entrée des troupes de la République dans la Belgique, éteintes de la même manière, 2) Sur le paiement des cours des rentes sur les ci-devant Etats de la Belgique, à échoir après la paix"], 80pp., 22cm., br.muette d'époque, texte et intérieur frais avec peu de rousseurs, bon état, rare, [FOSLARD J.J., juge de Paix en la ville d'Enghien (Belgique), département de Jemappes, ci-devant Avocat], B83337
PERLET. 24 mai 1796. In-12. En feuillets. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur acceptable. Rare fascicule de 8 pages, paginé de 177 à 184. Papier à la forme. Quelques passages dans le texte, soulignés au feutre.. . . . Classification Dewey : 944.041-Histoire de France de 1789 à 1804
Classification Dewey : 944.041-Histoire de France de 1789 à 1804
La 3ème chouannerie, qui débute en octobre 1799, remporte dabord de grands succès, avant de se trouver confrontée à des difficultés dues en partie au renfort des troupes républicaines redéployées dans lOuest par Bonaparte.Le coup dÉtat du 18 brumaire (9 novembre 1799) amène au pouvoir Napoléon Bonaparte. Il nomme Gabriel dHédouville à la tête de lArmée de lOuest et entame des négociations avec les Royalistes. Mais bien quHédouville ait obtenu la suspension des armes de la part de nombreux chefs chouans et vendéens, Bonaparte décide dintensifier la pression militaire par lenvoi de nouvelles troupes. Cadoudal, qui souhaite continuer le combat, perd une dernière bataille au Pont du Loch et doit se résoudre à capituler, le 10 février 1800.Le 25 février, deux jours après cette lettre, Cadoudal se met en route pour Paris dans lespoir de rencontrer le Premier Consul. Il le voit deux fois, le 4 et le 6 mars, mais cette dernière entrevue se passe mal. Le 9 avril, il quittait Paris pour Londres.TRÈS BELLE LETTRE RELATIVE À LA PACIFICATION (CADOUDAL DEMANDA LA PAIX LE 1ER FÉVRIER 1800)…La lettre que vous trouverez ci-incluse vous prouvera que vos troupes se portent encore à de grands excès. Au Nom de dieu donnez des ordres positifs et sévissez contre ceux qui oseraient les enfreindre. Le Morbihan est en pleine paix il serait tems de le déclarer à son de trompe, ce seroit je crois un moyen dempêcher la troupe den vexer les habitants… Cadoudal redoute que le remplaçant du général Brune (qui quitte le commandement de lArmée de lOuest le 26 avril 1800) ne soit pas dans les mêmes dispositions : …Jai tant de peur de voir une mauvaise tête nous commander après votre départ quà chaque lettre je ne cesserai de vous répéter de faire choix dun homme sage et sensé que vous chargerez de consommer dans ce pays lœuvre de la paix si heureusement commencé par vous alors il vous aura la double obligation de lavoir préservé dune dévastation et à votre départ de lavoir mis entre les mains dun homme propre à cicatriser et non à renouveller ses plaÿes. Joubliois de vous annoncer encore un autre assassinat commis sur un nommé Davalo dans la paroisse de Tréal proche Ploërmel. Au nom de lhumanité mettez fin à ces malheurs…
Jean-Jacques-Régis de Cambacérès (1753-1824), homme d'état, deuxième consul, archichancelier de l'Empire, membre de l'Académie française.
Reference : 017391
Jean-Jacques-Régis de Cambacérès (1753-1824), homme d'état, deuxième consul, archichancelier de l'Empire, membre de l'Académie française. Manuscrit autographe, Paris, 11 thermidor an XI [30 juillet 1803], 1pœ in-4. Très important brouillon d'une lettre du deuxième consul au troisième consul, Charles-François Lebrun (1739-1824) - le premier consul étant Napoléon. Les parties entre crochets sont barrées par Cambacérès. La lettre mentionne Napoléon et son épouse, Joséphine de Beauharnais. « Le Consul Cambacérès, au Consul Le Brun, La Lettre, mon cher Collègue, que vous avez eu la bonté de m'écrire, le 8 de ce mois, m'est arrivée en même temps que celle du 1er Consul en date du 9. Je vois dans cette dernière que vous avez déjà parcouru les environs de Bruxelles, ce qui ne vous a point empêché de conférer avec le Premier Consul, et de rendre vos devoirs à Mad. Bonaparte, à qui je vous prie, s'il est temps encore, d'offrir l'assurance de mes sentiments respectueux, et mes remerciements de son souvenir. [Nous sommes ici brûlés par la chaleur ; je vous souhaite de la pluie, pour la continuation de votre route.] Vous avez la complaisance [de me la tracer, mais ne me dites point] de m'indiquer la route que vous allez suivre, mais il n'est question ni du jour de votre départ de Bruxelles, ni du temps que vous mettrez à parcourir les villes qu'il est dans votre intention de visiter. L'époque de votre retour à Paris n'est donc point encore connue : [je n'ai pas le soin] il m'est inutile de vous dire combien je souhaite qu'elle soit très prochaine. Je souhaite aussi, pour vous & pour nous que la chaleur diminue : elle est aujourd'hui à un degré excessif. À cet inconvénient excessif près, tout va bien ici. Je présume que ma lettre du 9 vous aura trouvé encore à Bruxelles. Recevez, mon cher Collègue, les assurances de mon inviolable attachement ». Napoléon Bonaparte est alors en voyage d'inspection dans le Nord de la France et en Belgique, accompagné de Lebrun. Aussi étonnant que cela puisse paraître, les papiers de Cambacérès ne sont pas revendicables. Comme le rappelle Thierry Bodin, en préambule du catalogue de la vente des lettres de Napoléon à Cambacérès (Paris, Aguttes, 19 octobre 2022), les papiers saisis par l'état à la mort de Cambacérès sont rendus en partie à la famille après un procès de 4 ans. Les documents de ses archives qui circulent font donc partie de cette restitution. Beau document [93]