8, rue Bréa
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France
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Phone number : 01 43 54 43 61 Béziers, Chez l'Auteur, 1987, gr. in-8°, 652 pp, nombreuses illustrations dans le texte, index, cartonnage éditeur, bon état
Cet ouvrage retrace la naissance vers 1100 d'une des premières fondations en Bas-Languedoc de l'Ordre des hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem à Saint Christol (Hérault). Son accession en commanderie puis, durant près de sept siècles, son existence en tant que seigneurie spirituelle et temporelle, tandis que se crée et vit autour d'elle une modeste bourgade rurale, Saint Christol dont le patron est Saint Christophe. Bien propres répartis en plus de 20 endroits, du littoral (Aigues-Mortes, Lunel), jusqu'aux extrémités des vallées des Gardons (St. Maurice-de-Cazevieille, Alès..) Ses censitaires répartis sur plus de 100 actuelles communes. Saint-Christol relèvera du Grand Prieuré de St. Gilles. L'avant-dernier de ses plus de 50 nobles commandeurs sera durant seize années l'illustre Bailli de Suffren. Evolution, fonctionnement, gestion, litiges avec les communautés paysannes, trame féodale de la région, grandes épreuves des guerres (Cathares, Huguenots, etc.). (Le Lien des chercheurs cévénols, mars 1987)
De Boccard, 1916 in-12, vii-260 pp, index, broché, bon état. Peu courant
"Ce journal commence avec la guerre et se poursuit jusqu'au 22 février 1915. Oeuvre d'un homme de lettres connu, il est fort intéressant : il le serait plus encore, si l'auteur, au moment de l'invasion allemande, du 31 août au 16 septembre, n'avait quitté Senlis pour un refuge fort éloigné dans le Sud..." (Jean Vic, La littérature de guerre, août 1914-août 1916) — "Je n'ai pas commencé ce journal dans l'intention arrêtée de le publier. Je songeais plutôt à noter des impressions, remarques et idées, utiles, par la suite, à des travaux plus ordonnés. Le titre de “Journal d'un Bourgeois de Senlis” m'a servi lorsqu'afin de contribuer à mettre en lumière l'abominable conduite des Allemands dans l'Ile-de-France, j'ai fait paraître, au “Correspondant”, les informations et documents que j'avais rassemblés sur leurs crimes à Senlis. Entre temps, j'avais continué de rédiger, au jour le jour, les réflexions que m'inspiraient les événements de la guerre..." (avant-propos, mai 1916)
Editions Henry/Les Ecrits du Nord, 2007, in-8°, 349 pp, broché, couv. illustrée, jaquette illustrée, bon état, envoi a.s.
"Joséphine Noworyta est d'origine polonaise. Jeune immigrée d'une famille ouvrière, elle a épousé en France un mineur de fond. Adulte et autodidacte, elle est devenue infirmière par son goût de l'étude et la force de sa vocation, avant de terminer sa carrière au rang de surveillante-chef du Centre Hospitalier de Lens. En écrivant ainsi le récit de ses joies et de ses peines, l'auteur se livre en exemple. Elle va plus loin que la plupart d'entre nous pour nous donner à lire de quoi inspirer nos propres vies. En cette année de célébration de la polonité, elle affirme devant qui en douterait encore la chance que représentent pour un pays les vagues successives d'une immigration qui nourrit la terre qui les accueille." (Raphaël Lluch, Maire-adjoint de Noyelles-sous-Lens) — "Dans la région, un habitant sur huit est d’origine polonaise. Cette forte présence est l’héritière d’une succession de flux migratoires remontant surtout au début du 20e siècle. L’intégration des Polonais en France ne s’est jamais faite au détriment de leur culture et l’histoire des Polonais du bassin minier du Nord et du Pas de Calais tient une place notable dans le patrimoine français et européen." (Jean-Marie Krajewski, Vice-président du Conseil Général du Pas-de-Calais)
Strasbourg, Faculté des Lettres et P., Les Belles Lettres, 1961, gr. in-8°, 280 pp, une illustration, figures et tableaux, pièces justificatives, biblio, index, broché, non coupé, bon état (Coll. de l'Institut des hautes études alsaciennes. XVIII). Edition originale
"Enseignements primaire, secondaire, supérieur et technique ; tels sont les volets d'une étude sur l'enseignement. Celle-ci, bien que restreinte dans le temps et dans l'espace, dépasse le plan de la seule analyse sociologique. En effet, la structure et l'évolution des systèmes scolaires peuvent être fertiles en enseignements dans la mesure où comprendre la pensée qui préside à l'élaboration d'une institution c'est saisir l'idéal social et religieux qui l'inspire. La Mulhouse ancienne, à traver ses écoles, vit dans ce livre solidement documenté." (Revue française de science politique, 1962)
Rennes, Rue des Scribes, 1985, pt in-8°, 272 pp, 8 pl. de photos hors texte, index, broché, bon état
Réédition de l'édition de Rennes, Imprimerie Simon (1939 ?) complétée d'index alphabétiques et d'un plan de l'ancien Jugon. Le passé d'une petite ville de Bretagne : Jugon-les-Lacs (Côtes-d'Armor).
Aix-en-Provence, Edisud, 1993, in-8° à l'italienne (24 x 21), 301 pp, très nombreuses illustrations dans le texte et hors texte, chronologie, biblio, broché, couv. illustrée, jaquette illustrée en couleurs (Gordes, aquarelle de Louis Faye), bon état
Plomelin, Editions Palantines, 2009, in-4°, 240 pp, très nombreuses photos en noir et en couleurs, index, reliure pleine toile éditeur, jaquette illustrée, bon état
Le football s’inscrit dans la société bretonne, comme partout dans le monde. Les clubs les plus illustres du gotha professionnel y côtoient ceux des plus modestes communes, aux noms souvent exotiques : ah, la rencontre entre Les dernières cartouches de Carhaix et Les lapins de Guengat !Tous passionnent et remplissent les colonnes des quotidiens régionaux, équipes et personnalités qui ont dépassé les frontières bretonnes, depuis Penverne, capitaine de l’équipe de France en Suède aux côtés de Kopa, au talent précoce et en devenir de Yohann Gourcuff, promis à une grande carrière internationale. Cet ouvrage fort illustré nous conte petites et grandes histoires du ballon rond en Armorique.
P., H. Champion ; Rouen, E. Cagniard, 1881-1882, 2 forts vol. gr. in-8°, xxiii-679 et (4)-754 pp, reliures demi-chagrin havane, dos à 4 nerfs filetés et soulignés à froid, titres, tomaisons et fleurons dorés (rel. de l'époque), bon état
Tiré à petit nombre et vendu par souscription, l’ouvrage forme en fait une grande biographie de Claude Pellot, divisée selon ses emplois successifs, et doublée d’une étude sur l’administration de la justice au XVIIe siècle. — "Colbert n'eut point de confident plus intime, d’agent plus énergique et plus sûr que Claude Pellot. Son nom mérite d’être associé à celui du ministre qu'il a servi, et son histoire est le complément naturel de l'histoire de Colbert. Là est le grand intérêt du livre de M. O'Reilly. En tirant de l'oubli le mémoire de Pellot, en suivant année par année, presque jour par jour, la vie de ce laborieux serviteur de l’ancienne France, il nous permet de nous rendre compte, avec plus de précision qu’on ne l'avait fait jusque-là, de la valeur des instruments que le génie de Colbert sut découvrir ou façonner, et de l’activité incessante exigée par lui de ceux dont il avait pris en main la fortune. Le premier volume est consacré presque tout entier à sa carrière administrative. Conseiller au parlement de Normandie de 1641 à 1648, Pellot, qui avait épousé une parente de Colbert, ne tarda pas à abandonner sa charge pour entrer dans l'administration. Il devint en 1653 maître des requêtes de l'hôtel, puis, en 1656, intendant de la généralité de Grenoble : il administra plus tard, avec le même titre, celles de Poitiers, de Limoges, de Montauban et de Bordeaux. Dans l'exercice de son pouvoir « proconsulaire, » comme l'appelle un contemporain, Pellot se montra énergique, absolu, dur même, et plus préoccupé du but poursuivi que scrupuleux sur les moyens employés pour l’atteindre. En cela, il réalisait bien le type de l’intendant, tel que l’ont conçu Richelieu, Mazarin et surtout Colbert. (...) Le second volume raconte la vie de l'ancien intendant à partir de sa nomination, en 1669, au poste de premier président du parlement de Normandie. C'était alors un personnage considérable qu'un premier président, surtout quand à l'éclat et aux prérogatives de sa charge il joignait, comme Pellot, un grand crédit, une expérience consommée des affaires, et la confiance intime d’un ministre tel que Colbert. Aussi l'histoire de la première présidence de Pellot se confond-elle, de 1663 à 1683, avec celle de la province de Normandie. Les débuts du premier président furent heureux : il obtint un arrêt du grand conseil anéantissant de nombreuses poursuites pour sorcellerie pendantes devant son parlement..." (Paul Allard, Revue des Questions historiques, 1882)
Montpellier et P., Picard, 1981, gr. in-8°, 398 pp, une carte, index, broché, bon état
"Un changement décisif du droit marque dans l'Agenais, comme dans tout le domaine méridional, le début du XIIIe siècle. Jusque-là, le pays était régi par des coutumes que l'on peut croire issues du droit gallo-romain, qui avaient pu subir des influences visigothiques ou franques, mais qui demeuraient avant tout ce droit vulgaire dont l'existence est maintenant généralement admise. Il existait à l'époque romaine des pratiques provinciales et le droit visigothique apparaît bien souvent comme un « dépositoire de droit romain vulgaire ». Aux VIIe et VIIIe siècles, dans l'effondrement des cadres sociaux anciens, d'anciennes tendances, des représentations intellectuelles reprennent une force qui paraissait perdue. Les recherches archéologiques récentes témoignent de la résurgence de pratiques funéraires qui paraissaient disparues, de cultes rendus aux dieux du Panthéon gaulois. D'anciennes pratiques juridiques remontent pareillement à la surface : l'ancienne liberté de disposition dont témoignait, par exemple, l'usage du testament disparait; aux règles de procédure se substitue la pratique de la vengeance privée et du duel judiciaire ; surtout, un esprit communautaire, favorisé par les idées chrétiennes, prévaut désormais : une solidarité étroite existe entre les membres d'une même famille; entre époux, la 'collaboratio' aboutit à établir une confusion des biens qui, si elle laisse subsister un droit virtuel de la femme, tourne forcément au bénéfice du mari. La même évolution a dû se produire dans tout le royaume franc ; mais les coutumes de l'Agenais n'en méritent pas moins, dans cette évolution, une place à part qui tient à la fois à des circonstances historiques et à la situation du pays qui ont favorisé le maintien de son originalité." (Paul Ourliac) — "La parution des deux premiers volumes du corpus des coutumes de l'Agenais est un incontestable événement dans l'historiographie régionale. Elle a demandé plus de dix ans de travail préalable de recensement et de classement au Centre de recherches et d'études juridiques méridionales de l'Université de Toulouse. Ce second tome concerne dix chartes qui se rapportent à des localités au sud et à l'ouest d'Agen. La plupart des chartes ainsi publiées étaient demeurées inédites, parfois même considérées comme perdues. (...) Les auteurs restituent scientifiquement, et agréablement, à l'homme des Pays de la Moyenne Garonne, outre son rôle agricole et commercial, sa dimension politique dans les communautés de l'Agenais. Il s'agit d'une contribution exceptionnelle à l'histoire de la civilisation et des mentalités des communautés villageoises et urbaines de l'Agenais médiéval. Le texte de chaque coutume • est précédé d'une notice. Cette notice est en deux parties, la première place la coutume dans son contexte historique, la deuxième indique les conditions dans lesquelles le texte a été édité et en donne un tableau de transmission. (...) Cette publication est remarquable par ses qualités érudites et scientifiques." (Jacques Clémens, Annales du Midi, 1983) — "Le premier volume du recueil des coutumes de l'Agenais, paru en 1976, était consacré au groupe de Marmande. Ce tome II d'une entreprise qui répond aux vœux de beaucoup d'historiens et de juristes, intéresse les régions situées au sud et à l'ouest d'Agen. Neuf des dix chartes publiées étaient restées inédites. Une notice donne pour chaque charte le contexte historique, puis la transmission du texte et les conditions de l'édition ; des notes indiquent les passages défectueux ou rétablis, avec les variantes. Chaque article d'une coutume contient la concordance avec les articles des autres coutumes. Enfin une table des noms de lieu et de personne, et surtout une précieuse table méthodique complètent l'édition et en facilitent la consultation." (Pierre Duparc, Bibliothèque de l'École des chartes, 1983)
Arthaud, 1953, gr. in-8°, 251 pp, 253 héliogravures sur 152 planches hors texte, biblio, index, broché, jaquette illustrée, bien complet de la carte volante, bon état
"Aucune entreprise ne mérite, certes, plus de louanges que celle-ci. Une histoire de l'art bourguignon, oeuvre de l'éminént spécialiste qu'est notre confrère M. Charles Oursel, ne pouvait que susciter l'intérêt de tous les amateurs d'art. En fait, l'ouvrage comble une lacune, car une pareille synthèse, embrassant l'activité bourguignonne depuis l'époque romaine jusqu'à nos jours, n'avait jamais été tentée. La réussite est complète : une présentation très soignée, une illustration de premier ordre, judicieusement groupée par grandes planches au milieu de chaque chapitre, font de ce livre un livre de luxe. Le texte de M. Oursel lui confère la valeur scientifique dont les belles publications tendent, hélas ! à manquer de plus en plus. (...) M. Oursel a choisi judicieusement le titre de l'ouvrage, l'expression « art de Bourgogne » lui permettant d'étudier toutes les œuvres aujourd'hui conservées sur le sol de la province, qu'elles représentent ou non l'art autochtone du terroir. Car la Bourgogne, carrefour de routes et de civilisations, a reçu de tous côtés, mais a mis sa marque sur tout ce qu'elle a emprunté. Ni Tournus, ni Cluny, ni Notre-Dame de Dijon ne sont inventions bourguignonnes, non plus que Sluter et Broederlam ne sont Bourguignons. Pourtant, ces noms sont ceux-là même dont la Bourgogne a tiré gloire, à juste titre. Les chapitres sur l'art roman comptent, naturellement, parmi les plus remarquables, puisque M. Oursel nous a déjà donné une synthèse sur ce sujet. (...) Tout ce que l'auteur écrit de Cluny est excellent. (...) On lira aussi avec beaucoup d'intérêt le chapitre qui a trait à la peinture murale en Bourgogne. (...) Ce que l'auteur écrit de l'art gothique n'est pas moins excellent et son information apparaît sans défaut. L'architecture gothique bourguignonne nous est présentée sous son véritable visage (...) Les chapitres sur l'art en Bourgogne sous les ducs Valois sont eux aussi très documentés. (...) Enfin, on pourrait s'étendre sur les passages très importants du livre de M. Oursel concernant la Renaissance et la personne de Hugues Sambin, sur l'art classique à Dijon, dont on connaît trop peu les admirables hôtels. Ainsi se clôt le cycle magnifique de l'art bourguignon dont l'ouvrage de notre confrère montre que, tout au long des siècles, il n'a guère connu de périodes de déclin." (Francis Salet, Bibliothèque de l'école des chartes)
Arthaud, 1958, gr. in-8°, 253 pp, 254 héliogravures hors texte, biblio, reliure pleine toile grège illustrée de l'éditeur, plats ornés, rhodoïd, bien complet de la carte volante, bon état
"Aucune entreprise ne mérite, certes, plus de louanges que celle-ci. Une histoire de l'art bourguignon, oeuvre de l'éminént spécialiste qu'est notre confrère M. Charles Oursel, ne pouvait que susciter l'intérêt de tous les amateurs d'art. En fait, l'ouvrage comble une lacune, car une pareille synthèse, embrassant l'activité bourguignonne depuis l'époque romaine jusqu'à nos jours, n'avait jamais été tentée. La réussite est complète : une présentation très soignée, une illustration de premier ordre, judicieusement groupée par grandes planches au milieu de chaque chapitre, font de ce livre un livre de luxe. Le texte de M. Oursel lui confère la valeur scientifique dont les belles publications tendent, hélas ! à manquer de plus en plus. (...) M. Oursel a choisi judicieusement le titre de l'ouvrage, l'expression « art de Bourgogne » lui permettant d'étudier toutes les œuvres aujourd'hui conservées sur le sol de la province, qu'elles représentent ou non l'art autochtone du terroir. Car la Bourgogne, carrefour de routes et de civilisations, a reçu de tous côtés, mais a mis sa marque sur tout ce qu'elle a emprunté. Ni Tournus, ni Cluny, ni Notre-Dame de Dijon ne sont inventions bourguignonnes, non plus que Sluter et Broederlam ne sont Bourguignons. Pourtant, ces noms sont ceux-là même dont la Bourgogne a tiré gloire, à juste titre. Les chapitres sur l'art roman comptent, naturellement, parmi les plus remarquables, puisque M. Oursel nous a déjà donné une synthèse sur ce sujet. (...) Tout ce que l'auteur écrit de Cluny est excellent. La chronologie de la grande église est exactement définie d'après les fouilles de M. K. J. Conant. (...) On lira aussi avec beaucoup d'intérêt le chapitre qui a trait à la peinture murale en Bourgogne. (...) Ce que l'auteur écrit de l'art gothique n'est pas moins excellent et son information apparaît sans défaut. L'architecture gothique bourguignonne nous est présentée sous son véritable visage (...) Les chapitres sur l'art en Bourgogne sous les ducs Valois sont eux aussi très documentés, d'après les travaux les plus récents (...) Enfin, on pourrait s'étendre sur les passages très importants du livre de M. Oursel concernant la Renaissance et la personne de Hugues Sambin, sur l'art classique à Dijon, dont on connaît trop peu les admirables hôtels. Ainsi se clôt le cycle magnifique de l'art bourguignon dont l'ouvrage de notre confrère montre que, tout au long des siècles, il n'a guère connu de périodes de déclin." (Francis Salet, Bibliothèque de l'école des chartes)
La Sentinelle, Editions Le Téméraire, 1995, gr. in-8°, 286 pp, photos, illustrations, tableaux, sources, biblio, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Terres septentrionales de France)
Boulogne-sur-Mer, premier port de pêche de France : le constat est connu de tous les écoliers de France en cette fin de XXe siècle. L'ouvrage de Georges Oustric, fruit d'une thèse de doctorat, nous rappelle que cette primauté ne s'établit que durant la période du Second Empire et que, toujours soumise à concurrence, elle exige une constante remise en cause des pratiques de pêche et des types d'armements. L'activité portuaire boulonnaise ne se résume pas à cette seule source de revenus, elle est orientée également vers le commerce maritime, le trafic transmanche sans oublier les implantations industrielles et le développement de la station balnéaire. (...) Les fiches techniques sur les types de navire et de très belles photographies d'époque insérées au sein du développement viennent compléter les propos de Georges Oustric qui réussit le délicat mariage de l'érudition et de la synthèse. La table des matières, claire, bien charpentée autour de titres éclairants en est la plus belle illustration. (Bruno Béthouart, Revue Historique, 1997)
Perrin, 1971, in-8°, 385 pp, 16 pl. de gravures hors texte, 5 cartes et plans, 5 tableaux généalogiques, reliure skivertex éditeur, rhodoïd, bon état
Le Puy, chez l'Auteur, 1989-1994, 2 vol. in-8°, 342 et 247 pp, brochés, couv. illustrées, bon état. Peu courant
Outre de nombreux articles et chroniques d’histoire locale, dans différentes publications régionales, Elie Pandraud, ancien maire de Lantriac, a fait paraître : “Quelques aspects de l’ancien Velay” (1974) ; “Le Puy (et la Haute-Loire) et ses environs vus par d’anciens artistes” (cinq volumes, 1975-1990 – superbes albums iconographiques) ; “Etudes sur le Velay au XVIIIe siècle” (deux volumes).
Rouen, Lestringant, 1889, gr. in-8°, 58 pp, 2 figures du forceps inventé par Mesnard, la tenette à double cuiller, broché, bon état, envoi a.s.
Rouen, Lestringant, et P., Picard, 1919, gr. in-8°, 287 pp, broché, couv. lég. abîmée, bon état
Tome II seul (sur 3) — "Il est vrai que la réglementation rouennaise concernant les pauvres se précipita à partir de 1645 et cette tendance persista jusqu'en 1661, comme si les forces d'encadrement avaient été débordées par une certaine forme de montée de la pauvreté pendant cette quinzaine d'années. Le 17 décembre 1645 le bureau des pauvres – institution municipale – publia une ordonnance en forme de règlement touchant l'instruction, la nourriture et l'entretien des filles indigentes de sept à dix-sept ans menacées par les périls où les exposait la mendicité de leurs parents. Il était disposé que ces filles seraient enfermées et instruites dans la maison et enclos de la Maresquerie « et qui a esté fait exprès pour renfermer les pauvres ». Les textes les plus importants sur ce sujet ont été publiés par le docteur G. Panel, Documents concernant les pauvres de Rouen..." (Gérard Hurpin, Rouen au temps des migrations des Filles du Roy, 2013) — "Des travaux anciens ont été consacrés à l'assistance charitable à Rouen : G. Panel a rassemblé un florilège très précieux de textes légiférant sur la pauvreté, en exerçant une sélection à travers les archives de la ville..." (Elisabeth Caude, Le magistrat et l' “assistance publique” à Rouen, 2004)
Rouen, Lestringant, et P., Picard, 1919, gr. in-8°, 343 pp, index, broché, couv. lég. abîmée, bon état
Tome III seul (sur 3) — "Des travaux anciens ont été consacrés à l'assistance charitable à Rouen : G. Panel a rassemblé un florilège très précieux de textes légiférant sur la pauvreté, en exerçant une sélection à travers les archives de la ville..." (Elisabeth Caude, Le magistrat et l' “assistance publique” à Rouen, 2004)
Rioux-Martin, Le vent se lève, 2004, gr. in-8°, 390 pp, une carte, pièces justificatives, broché, bon état. Réimpression de l'édition d'Angoulême, 1899
L'ouvrage comprend une importante partie généalogique. — "Grâce à d’heureuses investigations dans les archives privées des familles de la région, l’auteur, notre collègue, M. Papillaud, a su mettre la main sur des documents d’un réel intérêt, qui lui ont permis d’apporter uné précieuse contribution à l’histoire de ce pays, en révélant, d’une part, l’étendue des désastres occasionnés par l’invasion anglaise, et, d’autre part, la nature des mesures réparatrices qui furent appliquées au relèvement des campagnes désolées par la guerre de Cent Ans." (M. Touzaud, Bulletin et mémoires de la Société archéologique et historique de la Charente, 1900)
Epinal, Editions du Sapin d'Or, 1988, gr. in-8°, 318 pp, 128 pl. de photos et fac-similés hors texte, 10 cartes, biblio, broché, couv. illustrée, bon état. Rare
À l’inverse de toute la glose ressassée sur la Résistance, Julien Papp s’est toujours attaché à partir des faits, des noms et des lieux pour retracer l’histoire des résistances sur un territoire aussi vaste qu’un département. Il en ressort une synthèse remarquable et incontournable désormais pour le chercheur ou même tout simplement le curieux.Nous ne saurons trop conseiller la lecture de ce livre fouillé, richement illustré de nombreuses photos inédites, et dont les cartes, tableaux et listes montrent tout le travail de recherche réalisé aussi bien dans les archives publiques que dans les fonds familiaux. (Marc Chantran, Mémoires de la seconde guerre mondiale dans l’Eure, 1991)
Arras, Imprimerie A.C.K., 1971, gr. in-8°, 197 pp, 16 pl. de gravures et photos hors texte, broché, couv. illustrée, bon état. Peu courant
Edition originale posthume. Georges Paris (1895-1970), né à Arras y exerça la médecine de 1923 à 1968.
Reims, Imp. P. Dubois, 1869, in-8°, ix-117 pp, broché, bon état
"Le livre de M. Paris, comme la plupart des ouvrages spéciaux sur les opérations électorales de 1789, se compose de deux parties : la première comprend une introduction sur les anciens États généraux, un aperçu sur le règne de Louis XVI, et quelques détails historiques sur la convocation et les délibérations des assemblées électorales ; la seconde renferme les procès-verbaux, cahiers et autres documents authentiques extraits, soit des archives de province, soit du grand recueil des Archives de l'Empire. Bon nombre de provinces ou de bailliages eut été l'objet de travaux semblables ; celui de M. Paris sur la ville et les environs de Reims est sagement conçu, simplement écrit et bien digne de figurer dans la collection déjà nombreuse des recueils de cahiers de 89." (Revue des Questions historiques, 1870)
Nancy, Université de Nancy II, 1981, gr. in-8°, 143 pp, 16 pl. de photos hors texte, 8 cartes, biblio, inventaire des monastères et couvents de Lorraine au Moyen Age in fine, broché, couv. illustrée, bon état
Au Moyen Age, les établissements religieux érigés en Lorraine sont presque innombrables. Bien sûr, comme dans d'autres régions de l'ancienne Lotharingie, certaines fondations furent éphémères et ne laissèrent guère de traces : pas de fonds d'archives à proprement parler, mais seulement de brèves mentions dans des sources narratives, diplomatiques (liste de témoins) ou nécrologiques. L'auteur, spécialiste éminent du Moyen Age lorrain, présente ici les établissements religieux implantés en Lorraine au Moyen Age, témoins d'une intense foi religieuse et d'une vie spirituelle active des hommes et des femmes de ce temps. Cet ouvrage a pour originalité d'insérer l'histoire monastique dans l'histoire économique, politique et culturelle de la Lorraine.
Château-Chinon, Montaron, 1968, pt in-8°, 229 pp, préface de Claude Régnier, 10 illustrations hors texte de Jacques Thévenet, broché, bon état
Pontoise, Société Historique du Vexin, 1907, in-4°, vii-262 pp, index, reliure demi-chagrin bleu nuit, dos à 5 nerfs, tête dorée, bel exemplaire
Bouchers, bonnetiers, barbiers, serruriers, maréchaux, merciers, ciriers, épiciers, chandeliers, peigneurs, cardeurs, cordonniers, menuisiers, foulons, tisserands, chapeliers, boulangers, corroyeurs, pelletiers, couturiers, taillandiers, tanneurs. Collection ordonnée en 1538 par Adrian Thiercelin, bailli et capitaine de Gisors. * De la bibliothèque du comte de Ribes avec ses armes en pied et son ex-libris.
Bonneville (Haute-Savoie), Plancher, 1950, in-8°, 305 pp, 97 illustrations sur 48 planches hors texte, broché, bon état. Edition originale (Perret, 3324)
Première édition de cette description du massif du Mont-Blanc, son histoire et celle de l'alpinisme. Un classique. — "Paul Payot fut l'un des rares auteurs savoyards à faire connaître à un large public les fastes du "Royaume du Mont-Blanc", appellation emblématique, entrée, sous sa plume, dans le vocabulaire des Alpes. Les livres sont toujours marqués par le génie des lieux qui ont façonné la personnalité de leur auteur et, à cet égard, Paul Payot est bien un Chamoniard et un homme du Mont-Blanc typiques." (Paul Guichonnet)