8, rue Bréa
75006 Paris
France
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Phone number : 01 43 54 43 61 Horizons de France, 1940, gr. in-8° carré, 171 pp, 127 photos en héliogravure, broché, couv. illustrée rempliée, pt mque en haut du dos, bon état
"Notre tâche est d'essayer de donner, région par région, une idée de la physionomie de la France, telle qu'elle a été modelée par la double collaboration de la Nature et de l'Homme." — Par Jean-Louis Vaudoyer (1883-1963), beau-frère de Daniel Halévy, conservateur du Musée Carnavalet au cours des années 1930 puis administrateur de la Comédie-Française sous l'Occupation, élu en 1950 à l'Académie française.
Bruxelles, Culture et civilisation, 1977, in-8°, xxxii-590 pp, une gravure dépliante (vue de la ville), reliure simili-cuir havane de l'éditeur, dos lisse avec auteur et titre dorés, bon état. Réimpression de l'édition de L'Aigle, 1841
Le passé de l'Aigle a fait l'objet de plusieurs études intéressantes, notamment et surtout cette Histoire des Antiquités de la ville de l'Aigle et de ses environs, par Gabriel Vaugeois (1753-1839), travail copieux et consciencieux, bien que passablement touffu. Cette étude très complète, fruit de plus de 25 ans de travaux, fut éditée et publiée après la mort de l'auteur, en 1841, par son neveu Hippolyte Vaugeois.
Guéret, Imprimerie régionale, 1912, gr. in-8°, 181 pp, une carte dépliante, broché, pt. manque au 1 er plat, état moyen
Extrait du Bulletin de la Société des sciences naturelles et archéologiques de la Creuse. Il y eut un archiprêtré de Combraille dans le diocèse de Limoges. Nombreux documents analysés.
Hachette, 1957, in-8° carré, 127 pp, dont 31 p. de texte de présentation, 63 pl. en noir, 8 pl. en couleurs hors texte et 11 p. de notices géographiques, historiques et archéologiques, cart.éditeur, jaquette illustrée, bon état (Coll. Les Albums des Guides Bleus), envoi a.s.
"L'on ne peut que se féliciter de la vogue des albums photographiques lorsqu'à des images de la qualité de celles du photographe André Serres s'ajoute le plaisir de la lecture d'un texte aussi délicat que celui de M. de Vaux de Foletier. C'est, selon la formule de la collection, une « présentation » des Charentes au lecteur ; mais c'est aussi bien plus que cela, une invitation au voyage, une flânerie sous des ciels exquis, une conversation érudite et paisible. L'âme des Charentes. M. de Vaux de Foletier la connaît mieux que quiconque, puisqu'il fut, pendant dix-huit ans, archiviste en chef à La Rochelle ; et ce n'est pas à nos confrères qu'on apprend à quel point ces fonctions aident à pénétrer l'intimité de la province où on les exerce. Il y a du reste, à la première page de ce livre, une quarantaine de lignes frémissantes à la gloire du « métier d'archiviste » que nous ne lisons pas sans émotion. M. de Vaux de Foletier a voulu, aux images d'André Serres, donner leur quatrième dimension ; aussi ne décrit-il pas les paysages : il les emplit, par de savoureuses citations littéraires, par l'évocation du passé, proche ou lointain, par des tableautins animés, tels ceux de la criée du marché au poisson de La Rochelle ou du cortège des condamnés en partance de Ré pour la Guyane. Et d'Ausone à François Porché, en passant par Octavien de Saint-Gelais, Guez de Balzac et Vigny, nous entendons les plus belles phrases consacrées aux pays charentais par les romanciers et les poètes qui succombèrent à leur charme ; mais M. de Vaux de Foletier est lui-même un écrivain de si rare qualité que ses phrases à lui sont peut-être les meilleures." (Michel Duchein, Gazette des Archives, 1958)
Provins, Société d'histoire et d'archéologie, 1992, in-8°, 334 pp, broché, bon état
La Roche-sur-Yon, Vendée Patrimoine, 1998, gr. in-8°, 275 pp, 200 photos, illustrations et cartes, tableaux, annexes, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
"Nous voudrions signaler ce livre méritoire en souhaitant que l'exemple de la Vendée soit suivi dans bien d'autres départements. La Direction départementale de l'équipement a eu l'heureuse idée de retrouver sa mémoire et de faire travailler ses retraités sur les archives (avec l'aide de Thierry Heckmann, directeur des archives de Vendée), on a collecté des souvenirs (souvent pittoresques), cherché des illustrations (on regardera les beaux dessins, p. 221 et suiv.), et on lira le chapitre sur les cantonniers (p. 125 et suiv.). On devrait développer les recherches sur l'histoire des Ponts et Chaussées, trop délaissée, sur l'histoire des ingénieurs, et la monographie départementale, avec l'aide des « anciens », est une excellente méthode." (La Revue administrative, 2000)
La Roche-sur-Yon, Société d'émulation de la Vendée, 1994, gr. in-8°, 400 pp, nombreuses gravures et photos, cartes et tableaux dans le texte, broché, couv. illustrée, bon état
Copieux premier numéro de la revue annuelle du Centre vendéen de recherches historiques, créé en 1995, patronné par Pierre Chaunu et François Furet et hébergé par Paris IV-Sorbonne, le directeur étant Alain Gérard. — Sommaire : Entretien avec François Furet et Pierre Chaunu sur la guerre de Vendée ; Deux cents ans après : bilan historique d'un anniversaire (Alain Gérard) ; La guerre de Vendée : combien de morts ? (Jacques Hussenet) ; Dossier : La Vendée au Moyen Age (pp 91-177) : Châteaux et peuplement dans la seigneurie de la Garnache, XIe-XIIe siècles (Myriam Pineau) ; L'habitat seigneurial fortifié en Talmondais, XIe-XIVe siècle (Jean-Jacques Douillard) ; Le marais luçonnais jusqu'à la fin du Moyen Age (Karen Dubois) ; La baronnie de Pouzauges, Xe-XIIe siècle, le château, le peuplement (Nadine Tricoire) ; L'occupation du sol dans la région mareuillaise, des origines à la fin du Moyen Age (Myriam Doriath) ; Le diocèse de Luçon d'après les visites des vicaires généraux de 1533 et 1534 (Pierre Ragon) ; Les Bas-Poitevins dans les archives de Haute-Normandie entre 1604 et 1637 (Claude Bouhier) ; Les gardes suisses rescapés du 10 août et la guerre de Vendée (A.-J. Czouz-Tornare) ; La "Petite Église" en Poitou : pour une approche ethnologique (Guy Janssen) ; Le recrutement des instituteurs publics au XIXe siècle : une image inversée de la société vendéenne (Jean-Marc Herreng) ; Un député face à son époque : le marquis de Lespinay (1854-1906) (Alain Péridy) ; Notes de lecture ; Comptes-rendus.
Condé-sur-Escaut, Impr. Carlo Descamps, 1969, gr. in-8°, 320 pp, 8 pl. de portraits et photos hors texte, illustrations dans le texte, un tableau généalogique, broché, armoiries de Salesches en couv., bon état
L'histoire sérieusement documentée d'une commune de l'Avesnois, proche du Quesnoy, par son maire. — Table : Les origines de Salesches. Les seigneurs de Salesches. Les biens seigneuriaux. Justice - Administration. Impositions. Les propriétés communales. Inventions - Découvertes - Évolution. Sociétés. Topographie. Industrie - Commerce - Culture. Les mesures. Population. Armoiries de Salesches.
Editions Proba, 1949, pt in-8°, 37 pp, 3 pl. à pleine page, broché, couv. illustrée, bon état
Suzanne Vernes née Hottinguer (1908-1997), est l'historienne du château de Guermantes.
Office d'édition du livre d'histoire, 1994, in-8°, ix-410 pp, 6 pl. de gravures hors texte, 11 illustrations dans le texte, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Monographies des villes et villages de France). Réimpression de l'édition de 1876
S.l.n.n., s.d., (v. 1920), in-12, 12 vues du palais et du parc de Versailles rehaussées en couleurs sur dépliant dans un cartonnage rouge de l'éditeur, titres argentés au 1er plat, dos lég. frotté, bon état
P.-Strasbourg, Librairie Oberlin, 1967, in-8°, 78 pp, 40 gravures et photos, broché, bon état
"Les hommes de Mandrin n'ont jamais été tenus pour des malfaiteurs par les populations dauphinoises qui, de nos jours encore, s'enorgueillissent volontiers des exploits de ces bandes et ont gardé un culte frondeur pour leur capitaine. C'est que les « mandrins » étaient, à de rares exceptions près, des enfants du pays. Recrutés dans les villages et les bourgades situées de part et d'autre du Guiers parmi les artisans et les commerçants, ou encore parmi d'anciens soldats qui avaient fini leur temps ou déserté mais appartenaient originellement au même milieu, beaucoup de ces hommes, plus du tiers, avaient pris femme ou maîtresse dans le pays. Mettant leur petite fortune en sûreté chez des membres de leurs familles et parfois même chez le curé de leur paroisse, ils se livraient à la contrebande et au commerce pour leur propre compte dans l'intervalle des grandes « campagnes » qu'organisait Mandrin. Celui-ci, qui était reçu dans divers châteaux de la région et même occasionnellement à Ferney chez Voltaire, bénéficiait de tout un réseau de complicités des deux côtés de la frontière pour entreposer ses marchandises ou faire héberger ses troupes ; et des gentilshommes du cru n'hésitaient pas à engager des fonds dans les opérations qu'il organisait. Impitoyables pour les hommes du Roi et de la Ferme, les « mandrins » évitaient de molester les populations et même affectaient de s'en faire les protecteurs et les bienfaiteurs : non seulement ils vendaient bon marché diverses marchandises et notamment du sel et du tabac dont la culture avait été introduite au début du XVIIIe siècle en Savoie et dont l'usage se répandait rapidement, mais il leur arrivait de libérer les prisonniers pour dettes et de distribuer quelque argent aux nécessiteux. Lorsqu'après la capture de Mandrin, en 1755, ses bandes se replieront vers le Valais, les populations, ainsi qu'en témoignent chansons populaires et complaintes, regretteront fort la disparition de ces contrebandiers redresseurs de torts." (Annales ESC, 1968)
Villeurbanne, Ateliers de constructions électrique de Delle, 1959, gr. in-8° carré, 106 pp, 81 gravures et photos, une carte volante, broché, couv. illustrée, bon état
"Le double sous-titre exprime la pensée de l'auteur : rarement méritent d'être réunis, autant que dans les Alpes françaises, ces deux qualificatifs. Servant de commentaire à de magnifiques photographies, le texte de notre collègue résume, pour le public, nos connaissances géographiques sur les Alpes. Tout l'essentiel est dit, et en formules saisissantes qui donnent au texte, chose rare en de telles publications, autant d'attrait que l'illustration." (A. Meynier, Noroi, 1960)
P., Librairie militaire Chapelot, 1910, gr. in-8°, vii-513 pp, gravures, portraits et carte dans le texte et à pleine page, pièces justificatives (noms des officiers, statistiques, proclamations, adresses, etc.), reliure demi-basane noire, dos lisse avec titres dorés et filets à froid (rel. de l'époque), C. d'une bibl. de garnison annulé, bon état, envoi a.s.
I. Organisation de la Garde Nationale marseillaise : La Garde nationale Marseillaise et les régiments de l'ancien régime ; II. Rôle de la Garde Nationale marseillaise : Histoire militaire de l'insurrection d'Arles - Bataillon du 10 août ; III. Fin de la Garde Nationale marseillaise : Le Fédéralisme en Provence - Histoire de l'Armée Départementale ; Pièces justificatives.
P., Rivière, 1952, fort in-8°, xix-700 pp, 20 pl. hors texte (dont 6 cartes dépliantes in-fine), broché, bon état
"L'histoire normande bénéficie d'un copieux et remarquable apport, d'une véritable mine, grâce à la publication de M. Vidalenc. Tout ce qui a trait à l'histoire de ce département de l'Eure pendant près d'un demi-siècle a été traité par l'auteur. Le domaine exploré correspond exactement aux soucis de l'historien moderne, tels que le premier numéro des Annales de Normandie les a définis : composition du champ politique, économique, social, culturel, et non pas de façon « historisante », « événementielle », mais bien « structurale ». L'auteur a prouvé son aisance à manier les techniques les plus variées, il a fourni un exemple saisissant des exigences d'une histoire intégrale. En particulier, l'histoire économique et sociale est excellente pour la métallurgie. Il reste hors de doute que ce travail est une somme indispensable à tout Normand curieux du proche passé. C'est une source abondante et sûre, comportant un appareil critique et bibliographique favorisant la consultation des sources et les comparaisons avec l'histoire des autres régions de Normandie." (Marcel Reinhard, Annales de Normandie, 1953) — "Un département français sous la monarchie constitutionnelle. Dans sa thèse récente, l'auteur a étudié dans un département moyen, outre la vie politique, religieuse et intellectuelle, la vie économique et sociale précisément. Observons tout d'abord que l'Eure n'a pas eu de journal départemental avant 1838 ! M. Vidalenc passe donc en revue les classes dirigeantes, l'évolution agricole, le développement industriel, les échanges et les voies de communications. (...) A une histoire de la province française dans la première moitié du XIXe siècle, l'ouvrage apporte donc une contribution précieuse." (Paul Leuilliot, Annales ESC, 1953)
Plon, 1986, in-8°, xi-454 pp, préface d'André Bourin, biblio, glossaire, index, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
"... Chantal Vieuille nous entretient donc, non seulement des écrivains du terroir, chantres d'une province à laquelle ils sont attachés par leurs racines et qu'ils n'ont pas quittée, mais aussi de ceux qui, bien que provinciaux de naissance, n'ont pas évoqué leur province dans leur oeuvre, ceux aussi qui, quoique nés et demeurant ailleurs, ont situé un ou plusieurs de leurs livres dans telle ou telle région, enfin ceux qui, par choix délibéré, par affinité élective, ont adopté un coin de France pour y vivre et y travailler..." (André Bourin, préface)
Ramsay, 1986, gr. in-8°, 413 pp, 32 pl. de gravures et photos hors texte, chronologie, reliure toile éditeur, jaquette illustrée, bon état (Coll. Des fleuves et des hommes)
Les meilleurs spécialistes apportent leur contribution à l’élaboration de cette histoire du Val de Loire : Yves Babonaux, Bernard Chevalier, Ivan Cloulas, Yves Durand, Marc Ferro, Abel Poitrineau (La Loire marchande, les trafics d'antan), Paul Wagret... Un ouvrage indispensable pour comprendre à quel point l’histoire de la Loire se croise avec l’histoire de la France.
Nouvelles Editions Latines, s.d. (1960), pt in-8°, 31 pp, 36 photos en héliogravure, une carte, broché, couv. illustrée, bon état
Bernard Royer, 1989, in-8°, 159 pp, index, broché, couv. illustrée, bon état
Réimpression, complétée par un index des sujets et noms de lieux, de l'édition de 1906 publiée sous le titre «La ville et commune de Bourges pendant la période révolutionnaire ».
Editions de Paris, 1958, pt in-8°, 302 pp, nombreux dessins, gravures anciennes et fac-similés dans le texte et à pleine page, 16 pl. de gravures et photos hors texte, biblio, broché, couv. illustrée à rabats, bon état, envoi a.s. de Pierre Villemain (nom du destinataire effacé)
Le siège de La Rochelle, ordonné par Louis XIII et commandé par Richelieu, commence le 10 septembre 1627 et se termine par la capitulation de la cité, le 28 octobre 1628. — "Ouvrage vivant, assez curieusement composé sous forme d'un « diaire » fictif, mais inspiré des mémoires du temps dont de nombreux passages sont incorporés au texte même. Une intelligente vulgarisation." (Victor-L. Tapié, Revue Historique, 1960)
Editions de Paris, 1958, pt in-8°, 302 pp, nombreuses gravures et photos dans le texte et hors texte, biblio, reliure toile violine illustrée de l'éditeur, rhodoïd, bon état
Le siège de La Rochelle, ordonné par Louis XIII et commandé par Richelieu, commence le 10 septembre 1627 et se termine par la capitulation de la cité, le 28 octobre 1628. — "Ouvrage vivant, assez curieusement composé sous forme d'un « diaire » fictif, mais inspiré des mémoires du temps dont de nombreux passages sont incorporés au texte même. Une intelligente vulgarisation." (Victor-L. Tapié, Revue Historique, 1960)
Flammarion, 1983 in-8°, 231 pp, une carte en frontispice, pièces annexes, biblio, broché, couv. illustrée, bon état, envoi a.s.
"Il s'agit en fait de la mission de répression de la sorcellerie au Labourd, le Pays Basque maritime, confiée en 1609 à Pierre de Lancre dont Roland Villeneuve utilise abondamment le "Tableau de l'inconstance des mauvais anges et démons" (1613) et "l'Incrédulité et mescréance du sortilège pleinement convaincue" (1622). Dans ce pays de pêcheurs de morue, de chasseurs de baleines, où le christianisme n'avait été introduit qu'au Xe siècle, les hommes jouissaient d'une certaine liberté sexuelle et le clergé avait la réputation d'être compréhensif à cette situation jusqu'à la consolation des belles esseulées... Pierre de Lancre, dont la misogynie tourne à la gynophobie viscérale et dont le refoulement se complaît aux descriptions de sabbat les plus salaces extorquées de préférence aux plus jeunes sorcières par l'intermédiaire d'un interprète entendant l'euskara voit ainsi dans le Labourd une zone privilégiée de sorcellerie qu'il convient de faire radicalement disparaître sans égard à l'âge ni au sexe des victimes... Intéressant surtout par la documentation retenue par Lancre qui prend pour argent comptant tout ragot de sorcellerie et dont la mission fut brusquement interrompue par le retour des pêcheurs après quelques centaines d'exécutions..." (Guy Boquet, Bulletin de la Société d'histoire moderne, 1986)
P., Lecointe et Durey, 1825, in-16 (8 x 13), 375-27 pp, table chronologique, reliure demi-basane naturelle, dos lisse orné de filets et fleurons dorés, pièce de titre basane noire, palette en queue, tranches jaspées (rel. de l'époque), bon état (Coll. de résumés de l'histoire de France par provinces)
Par J.-A. Vinati, d'après Quérard.
Hachette, 1978, fort in-8°, 448 pp, sources et biblio, glossaire, broché, couv. illustrée, bon état
Entre 1800 et 1900 vont se succéder en France, à un rythme ahurissant, l'Empire, la Restauration, les Révolutions, les Républiques et surtout les premiers soubresauts du progrès technique. Mais pendant que se dérouleront ces événements et souvent même avec une grande indifférence à leur égard, le peuple des campagnes bourguignonnes va continuer à vivre les derniers jours de la civilisation traditionnelle. Henri Vincenot décrit la vie journalière de ses ancêtres, artisans-menuisiers, cultivateurs, vignerons, tisserands de village, forgerons. Ses sources sont les récits directs, à peine corrigés par l'érudition, des derniers survivants de ce qu'il appelle « la civilisation lente », dans une province dont la forte personnalité éclate à chaque page. « Tout ce que je raconte dans ce livre, précise-t-il, je l'ai entendu tomber de la bouche de ceux qui ont connu cette vie du XIXe siècle. C'est vous dire que ce récit est tout simplement une glane de soixante-cinq ans de pérégrinations ».
S.l., Chez l'Auteur, 1981, gr. in-8°, 367 pp, très nombreuses illustrations et photos, index, broché, couv. illustrée, bon état
Quand Michel Vincent débarque en Seine-et-Marne dans les années 1950 comme jeune journaliste, les maisons briardes souffrent du syndrome de négligence aiguë, voire de délabrement avancé. Ce Parisien se fascine pour ces bâtisses de plâtre et leurs pierres meulières et ne tarde pas à mener l'enquête sur l'histoire et les techniques d'un style architectural qui n'est pas encore reconnu comme tel. Aujourd'hui, entre les superbes châteaux d'hier et les pavillons modernes, une quantité de maisons traditionnelles revivent dans nos bourgs, nos villages, nos villes et nos campagnes. Avec ce livre de Michel Vincent, journaliste et directeur du journal régional Le Pays Briard, amoureux du passé, de l'architecture et de l'Histoire, vous saurez mieux comprendre vos vieilles maisons ; vous pourrez mieux les regarder et les admirer ; vous aurez assez de conseils pour mieux les restaurer. Un ouvrage dense et solide.