s.l., Universidad del pais vasco 1984 281pp., 24cm., illustrated softcover, text in Spanish, good condition, B100854
Paris, Plon, 1954. In-8,br, 501p. Avec 2 portraits de Lesseps et une carte dans le texte.Bon état.
Plon, 1976, in-8°, 407 pp, traduit de l'espagnol, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état
Lorsqu'en 1970 les relations diplomatique reprirent entre le Chili et Cuba, Salvator Allende décida d'envoyer Jorge Edwards en tant que chargé de mission auprès de Fidel Castro pour préparer l'arrivée de l'ambassadeur chilien. Ce jour à La Havane, entamé dans un climat apparemment amical, se transforma au fil des jours en un cauchemar de suspicion et d'angoisse. Véritable roman d'espionnage sans fiction dont les héros sont Fidel Castro, son frère le mystérieux Raul, les écrivains cubains, et qui s'achève à Paris avec Pablo Neruda et le président Georges Pompidou, ce récit vivant et passionnant illustre admirablement un problème universel à notre époque : le conflit entre la création littéraire et la raison d'Etat.
3 brochures in-8, couvertures imprimées.
Recueil de trois pièces officielles : les réactions du jeune mouvement national égyptien à la suite de la décision prise lors de la "Conférence de la paix" de confirmer le protectorat de la Grande-Bretagne sur lÉgypte et des premiers mouvements insurrectionnels qui s'en suivirent.Présenté à la Conférence de la paix, le premier rapport concerne les événements de mars 1919 : après l'arrestation et l'exil de trois dirigeants du Wafd (parti nationaliste égyptien), de graves troubles secouèrent l'Égypte causant un millier de morts égyptiens et trente du côté anglais. Les 3 planches de photos représentent des sévices infligés par les Anglais à des citoyens égyptiens.
Phone number : 33 01 47 07 40 60
1947 Flammarion, préface d'Eleanor Roosvelt, 1947, 305 pages, in 12 broché, état d'usage, usures et frottements sur les bords des plats, coins cornés, légèrement sali.
"1899. Paris Librairie française et anglaise de J.-H. Truchy 1899 - Broché 14 cm x 22 cm 29 pages - Texte de Emile Lewy - Bon état"
Liège (Belgique), Vice-consulat de France, 1858, 1 document, feuille de 40 cm x 27 cm, dans portefeuille de 12,5 cm x 8 cm, relié, 1 grande feuille, 35 feuillets au format du portefeuille. Grande feuille sur papier très fin, mentions générales imprimées, insciptions manuscrites recto-verso avec 17 cachets divers de passages de frontières ou de validation du passeport, 20 cachets de passages de frontières ou de débarquements dans des ports imposés sur les feuillets blancs du portefeuille. Portefeuille relié en maroquin noir, titre doré sur le rabat, la grande feuille en papier bleuté est déchirée sans manque, est jointe une carte de visite au nom de Joseph Rossi, palefrenier de sa sainteté (le pape Pie IX).
Le passeport est difficile à lire, les mentions manuscrites sont à l'encre et ont traversé le papier, le nom du détenteur du passeport est purement indicatif, vous pouvez tenter de déchiffrer le nom dans l'agrandissement sur la photo. Les visas de passage aux frontières sont tous datés de 1858 et 1859 et correspondent à des passages de frontières entre la Belgique, la France, les Pays-Bas, l'Italie et la Suisse (pour ce qui est des cachets facilement lisibles). Il est très rare de trouver un passeport de cette époque avec autant de visas. Etat d'usage pour la feuille du passeport, superbe état pour le portefeuille. ************* Remise 20 % pour toute commande supérieure à 100 €, envoi gratuit en courrier suivi et assurance à partir de 30 € d'achat (France seulement).
Utrecht, Kemink en zoon 1929 ix + 223pp.+ kaart + 1p.stellingen, [Academisch Proefschrift ter verkrijging van den graad van Doctor in de Letteren en Wijsbegeerte aan de Universiteit van Amsterdam, 16 mei 1929]
Paris, Vascosan, 1566 petit in-4, 56 ff., y compris le titre, 18 vignettes d'emblèmes gravées sur bois en médaillons dans le texte, maroquin cerise, dos à nerfs orné de doubles caissons dorés, encadrement de double filet à froid sur les plats, double filet doré sur les coupes, tranches dorées, large encadrement de filets, pointillés et guirlandes dorés sur les contreplats (Cuzin).
Édition originale très rare et très recherchée, de cette relation officielle, décrivant les fêtes célébrées à l'occasion de l'Entrevue de Bayonne, qui se déroula du 15 juin au 2 juillet 1565.Comme l'on sait, la reine Catherine de Médicis désirant revoir sa fille aînée, Élisabeth, mariée au roi d'Espagne, Philippe II, avait sollicité cette entrevue. Le roi d'Espagne se fit en outre représenter par le duc d'Albe, soldat énergique et diplomate astucieux, dont les instructions formelles précisaient qu'il devait amener la reine à réprimer l'hérésie protestante par toutes les voies de rigueur nécessaires (expulsion des pasteurs, ratification des décisions du Concile de Trente, voies judiciaires). La reine-mère voulait, quant à elle, marier sa fille Marguerite au fils de Philippe II, don Carlos d'Espagne. Cette entrevue demeura infructueuse au niveau dynastique, mais les protestants y ont vu a posteriori, la préparation lointaine de la Saint-Barthélémy. On se référera sur cette question à l'abondante littérature pour ou contre qui a été composée pour élucider ce point.SHF, Hauser, 1954. Ruggieri, 268. Palau 252 666.Bel exemplaire.Vignette ex-libris de René de Galard-Brassac-Béarn (1862-1919) sur les premières gardes.
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amsterdam 1775 basane porphyre A Amsterdam, Sans éditeur, 1775, 13 tomes reliés en 5 volumes in-8 de 125x190 mm environ, tome I : (4) 272 - (2) 248-(2) - 232 pages ; tome II : (2) - 241 (1) - (2) -275 ; tome III : (2) - 256 - (4) -262- (1) - (2) -288 pages ; tome IV : (2) - 280 - (2) - (2) - 278 - (2) pages ; tome V : (2) - 280 - (1) - (2) - (2) - 340 - (2) - 226 pages (table générale). Reliures pleine basane fauve porphyre, dos à nerfs portant titres et tomaisons dorés sur pièces framboise, ornés de caissons à motifs dorés, tranches marbrées, garde de papier marbré à la coquille. Coins émoussés, menus frottements sur les coiffes et les coupes, discrets trous de ver sur les mors, quelques épidermures, manque de cuir sur les pièces de titres, des gardes de couleurs fendues au niveau du mors, mouillures dans la marge interne ou la marge supérieure du dernier volume, rares pages brunies, des erreurs de pagination (sans manque) dont un cahier double. Belle série malgré les défauts signalés, complète et rare.
Charles-Geneviève-Louis-Auguste-André-Timothée d'Éon de Beaumont, dit le « chevalier d'Éon » (5 octobre 1728 à l'hôtel d'Uzès, Tonnerre - 21 mai 1810 à Londres) est un auteur, diplomate et espion français.Il est resté célèbre pour son habillement qui le faisait passer pour une femme. À sa mort cependant, il fut reconnu par un concile de médecins comme de sexe masculin et parfaitement constitué. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
Payot, 1921, in-8°, xiv-437 pp, préface de Maurice Muret, reliure demi-basane lie-de-vin, dos lisse avec titres et triples filets dorés (rel. de l'époque), coiffe sup. lég. frottée, bon état (Coll. de mémoires, études et documents pour servir à l'histoire de la Guerre mondiale)
"La fin tragique de Matthias Erzberger, assassiné par les fanatiques du pangermanisme, rehausse la valeur de ces Souvenirs qui, malheureusement, ne sont que fragmentaires et dont les lacunes ne seront sans doute jamais comblées. L'ancien leader du Centre, après avoir été le grand chef de la propagande allemande, était devenu, à partir de 1917, le représentant le plus actif de la politique de paix et de conciliation ; on sait qu'en 1918 il fut le principal délégué allemand chargé de négocier et de signer l'armistice. Mêlé à toutes les fluctuations – et à toutes les intrigues – de la politique intérieure comme de la politique extérieure, il était certainement un des hommes d'État dont les souvenirs pouvaient être le plus riches en révélations : mais, préoccupé du rôle qu'il se croyait encore destiné à jouer dans l'avenir, il a préféré ne pas tout dire de prime abord et « s'imposer une certaine réserve » ; la mort a déjoué ses calculs. Pour fragmentaires qu'ils soient, les Souvenirs d'Erzberger n'en offrent pas moins un intérêt capital. On y trouvera des renseignements précieux sur les négociations avec l'Italie, auxquelles Erzberger a été activement mêlé (de février à mai 1915), sur les relations avec le Saint-Siège et sur la question romaine (à noter p. 158-161 un projet de rétablissement du pouvoir temporel du pape établi par Erzberger en 1916 et approuvé, selon lui, par les gouvernements allemand et autrichien), sur les différentes tentatives en faveur de la paix et notamment l'entremise pontificale, enfin sur les dernières péripéties de la guerre dans lesquelles Erzberger joua un rôle de premier plan. D'après lui (p. 388- 389), le G. Q. G. allemand fut surpris par le succès des négociations d'armistice et extrêmement satisfait des résultats obtenus : « Ils dépassaient », dit le général Gröner (remplaçant de Ludendorfî), « tout ce qu'il avait pu espérer. » Les vaincus ne s'attendaient pas à tant de magnanimité, les vainqueurs à tant de résignation." (Jules Isaac, Revue historique, 1923)
New York, Arno Press 1979, 210x140mm, LXIV - 123pages, reliure d'éditeur. Manque la page de garde supérieure, autrement bel exemplaire.
réimpression de l’édition de Paris 1902, Librairie C. Klincksieck, édition bilingue: texte en grec ancien, commentaire en français, Cachet de possesseur.
La Haye, Isaac Beauregard, 1753, 2 tomes en 1 volume, in-12 (16,4 cm), relié, VIII-[8]-296 p. / [10]-274 p.. Seconde édition, la première parue en 1743 sous un titre différent. Tables des chapitres en début de chaque volume. Reliure hollandaise d'époque, plein veau moucheté fauve foncé, dos lisse avec caissons et fleurons dorés,pièce de titre de maroquin grenat, filet doré sur les coupes, tranches brique, ex-libris d'époque, non identifié, collé sur la première garde. Accroc à la coiffe supérieure, page de titre du premier volume légèrement ternie. Les reliures hollandaises se caractérisent par l'absence de gardes volantes.
Par l'abbé François-Ignace d'Espiard, d'après Barbier qui cite une édition antérieure. /// le premier ouvrage de géopolitique, usages, coutumes et interactions entre les nations, études sur les gouvernements de divers pays dont la Chine et le Japon. Très bel exemplaire. ************* Remise 20 % pour toute commande supérieure à 100 €, envoi gratuit en courrier suivi et assurance à partir de 30 € d'achat (France seulement).
P., Plon, 1905, in-8, LII+360pp. illustrées d'une gravure hors-texte sur les 3 annoncées en page de titre broché
Mexico, Publicaciones de la secretaria de relaciones exteriores 1935 xxvii + 464pp., text in Spanish, in the series "Archivo historico diplomatico mexicano" no.39, softcover, 2 small stamps, good condition, G98414
Paris Charpentier et cie 1884 3 8° Broché XXXII, 462, 478 et 514 Charpentier et Cie, Paris, 1884. Trois volumes in 8° brochés de XXXII, 462, 478 et 514 pages. Etats moyens, partiellements déreliés, entièrement recouverts de ruban adhésif à large bande. Exemplaire de travail. Poids avant emballage 2325 gr, frais d'envoi colissimo 15
Histoire de la fin de l' Empire, diplomatie, restauration, Talleyrand, comte d'Artois, Bourbons, seconde chouanerie Etat moyen Remises possibles sur les achats en lot, achetez plusieurs objets à la fois ! Reçoit sur rendez-vous pour consultation des ouvrages.
Paris, Félix Alcan 1891 2 volumes. In-8 22 x 13,5 cm. Reliures éditeur demi-chagrin grenat, dos nerfs, caissons ornés d’un teiple cadre doré, fer du Lycée Henry IV sur les premiers plats, XII-460-600 pp., notes bibliographique en bas de page, table des matières en fin de chaque volume, index alphabétique en fin du vol. II.
I, La Sainte Alliance. Du congrès de Vienne (1814) à l’impuissance de la politique préventive (1845-1848) - II, La Révolution. De l’ébranlement de l’Europe (1848-1849) au congrès de Berlin (1878-1890). Bon état d’occasion
P., Plon, 1910, in-8, IV+451pp. illustrées d'un portrait en héliogravure en frontispice broché
Aperçu de la situation politique et militaire de la France et de l'Allemagne après la guerre de 70, détails sur la fuite de l'impératrice Eugénie, de Paris en 1870, et l'établissement de la famille impériale à Chislehurst, en Angleterre. Dans la seconde partie, Evans relate les observations qu'il avait pu faire pendant sa vie de dentiste dans les principales cours d'Europe, esquissant le portrait d'un grand-nombre des personnes distinguées qu'il y avait connu
Editions Fayard - 2004 - Fort in-8, broché, couverture illustrée en N&B - 782 p.
Bon état - coins légèrement émoussés
Paris, Plon, 1871 in-8, II-432 pp., broché. Qqs rousseurs.
LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Plon, 1871; in-8, II-432 pp., demi-basane bleue, dos lisse orné de filets dorés Coiffe supérieure frottée. Des feuillets brunis. Supralibris L. Vignes en pied du dos. (reliure de l'époque).
LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Plon, 1871, gr. in-8°, 432 pp, pièces justificatives, reliure demi-chagrin carmin, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titres dorés (rel. de l'époque), qqs rousseurs sur les premiers et derniers feuillets, bon état
"Le volume que nous donne aujourd'hui M. Jules Favre a trait surtout à son rôle comme ministre des affaires étrangères vis-à-vis de la papauté et de l'Italie, au sujet de Rome. Le livre, tel qu'il est, a provoqué une trés vive irritation dans la presse religieuse contre M. Jules Favre. Les injures n'ont point été ménagées à l'auteur, qui, malgré de grandes faiblesses et des fautes que l'avenir jugera, n'en restera pas moins une des figures remarquables de ce temps, et l'un des hommes dont notre pays s'honorera. Certain parti aurait sans doute voulu qu'à lui seul, tandis que toute l'Allemagne nous écrasait, et que chaque puissance se désintéressait de la question du pouvoir temporel, M. Jules Favre prit sur lui de soutenir la papauté. Il faudrait pourtant que les partisans les plus convaincus du pouvoir temporel se donnassent la peine de constater, d'après les documents publiés par M. Jules Favre, qu'aucun ministre en Europe ne s'est avisé de penser que le pouvoir temporel dût être maintenu, et que tous ont été de l'avis de M. d'Anethan, ministre de Belgique, qui déclarait à M. de Barral « qu'absolument parlant, le pouvoir temporel n'était pas d'une nécessité indispensable au Saint-Siège pour remplir sa mission dans le monde ». M. Jules Favre a donc été en droit de conclure de ce jugement unanime porté sur le pouvoir temporel que le principe de la domination temporelle des papes avait « fait son temps », et de déclarer que le gouvernement français devrait s'en tenir à ces deux résolutions : la première, de n'intervenir (ni directement, ni indirectement) dans un but d'action quelconque ayant pour but le rétablissement du pouvoir temporel ; – et la seconde, de continuer près du saint-père le rôle de protecteur respectueux de sa personne et de sa liberté religieuse. Le souverain pontife lui-même parait avoir accepté d'ailleurs le sacrifice que lui imposait la nécessité des temps. On lit, en effet, dans une dépêche du comte d'Harcourt, notre ambassadeur à Rome, cette réponse que lui fit le saint-père : « La souveraineté n'est pas à rechercher dans des temps comme ceux-ci : je le sais mieux que personne. Tout ce que je désire, c'est un petit coin de terre où je serai le maître. Si l'on m'offrait de me rendre mes États, je refuserais, mais tant que je n'aurai pas ce petit coin de terre, je ne pourrai exercer dans leur plénitude mes fonctions spirituelles. » Ce sont là des paroles très dignes d'attention puisqu'elles sont rapportées par M. d'Harcourt, dont les sentiments de vénération pour le souverain pontife ne peuvent être mis en doute. Dès lors il faut espérer qu'elles n'échapperont pas à l'attention des catholiques français, et qu'ils s'en inspireront pour comprendre qu'ils nuiraient à nos intérêts les plus considérables en poursuivant la restauration du pouvoir temporel, alors même que le pape déclare que si l'on offrait de lui rendre ses États, il les refuserait." (La Revue politique et littéraire, 11 novembre 1871) — Table : But de cet écrit ; Déclaration du ministre des affaires étrangères à M. Nigra, après le 4 septembre1870 ; L'Empire et le Concile ; L'Empire retire les troupes françaises au moment de la guerre ; Rome et le gouvernement du 4 septembre. – Entrée des Italiens à Rome ; Conduite du gouvernement français après la prise de Rome ; Rome et le gouvernement de M. Thiers ; Propositions d'une conférence repoussées par le gouvernement français ; Protection accordée au Saint-Siège ; Nomination d'un ambassadeur à Rome – M. le comte d'Harcourt ; Translation de la capitale à Rome – Instructions données à notre ministre à Florence ; Pétitionnement des évêques. – Discussion à l'Assemblée. – Renvoi des pétitions au ministre des Affaires étrangères ; Nomination de M. de Rémusat au poste de ministre des Affaires étrangères ; Conséquence du vote de l'Assemblée ; Conduite à tenir envers l'Italie ; Conduite à tenir envers le Saint-Siège, et conclusion. – 20 Pièces justificatives (pp. 303-430).
Plon, 1871, gr. in-8°, 432 pp, pièces justificatives, reliure demi-percaline bordeaux à la bradel, dos lisse orné d'un fleuron et d'un double filet doré en queue (rel. de l'époque), pt trace de mouillure au coin des 10 premiers feuillets, bon état
"Le volume que nous donne aujourd'hui M. Jules Favre a trait surtout à son rôle comme ministre des affaires étrangères vis-à-vis de la papauté et de l'Italie, au sujet de Rome. Le livre, tel qu'il est, a provoqué une trés vive irritation dans la presse religieuse contre M. Jules Favre. Les injures n'ont point été ménagées à l'auteur, qui, malgré de grandes faiblesses et des fautes que l'avenir jugera, n'en restera pas moins une des figures remarquables de ce temps, et l'un des hommes dont notre pays s'honorera. Certain parti aurait sans doute voulu qu'à lui seul, tandis que toute l'Allemagne nous écrasait, et que chaque puissance se désintéressait de la question du pouvoir temporel, M. Jules Favre prit sur lui de soutenir la papauté. Il faudrait pourtant que les partisans les plus convaincus du pouvoir temporel se donnassent la peine de constater, d'après les documents publiés par M. Jules Favre, qu'aucun ministre en Europe ne s'est avisé de penser que Je pouvoir temporel dût être maintenu, et que tous ont été de l'avis de M. d'Anethan, ministre de Belgique, qui déclarait à M. de Barral « qu'absolument parlant, le pouvoir temporel n'était pas d'une nécessité indispensable au Saint-Siège pour remplir sa mission dans le monde ». M. Jules Favre a donc été en droit de conclure de ce jugement unanime porté sur le pouvoir temporel que le principe de la domination temporelle des papes avait « fait son temps », et de déclarer que le gouvernement français devrait s'en tenir à ces deux résolutions : la première, de n'intervenir (ni directement, ni indirectement) dans un but d'action quelconque ayant pour but le rétablissement du pouvoir temporel ; – et la seconde, de continuer près du saint-père le rôle de protecteur respectueux de sa personne et de sa liberté religieuse. Le souverain pontife lui-même parait avoir accepté d'ailleurs le sacrifice que lui imposait la nécessité des temps. On lit, en effet, dans une dépêche du comte d'Harcourt, notre ambassadeur à Rome, cette réponse que lui fit le saint-père : « La souveraineté n'est pas à rechercher dans des temps comme ceux-ci : je le sais mieux que personne. Tout ce que je désire, c'est un petit coin de terre où je serai je maitre. Si l'on m'offrait de me rendre mes États, je refuserais, mais tant que je n'aurai pas ce petit coin de terre, je ne pourrai exercer dans leur plénitude mes fonctions spirituelles. » Ce sont là des paroles très dignes d'attention puisqu'elles sont rapportées par M. d'Harcourt, dont les sentiments de vénération pour le souverain pontife ne peuvent être mis en doute. Dès lors il faut espérer qu'elles n'échapperont pas à l'attention dus catholiques français, et qu'ils s'en inspireront pour comprendre qu'ils nuiraient à nos intérêts les plus considérables en poursuivant la restauration du pouvoir temporel, alors même que le pape déclare que si l'on offrait de lui rendre ses États, il les refuserait." (La Revue politique et littéraire, 11 novembre 1871) — Table : But de cet écrit ; Déclaration du ministre des affaires étrangères à M. Nigra, après le 4 septembre1870 ; L'Empire et le Concile ; L'Empire retire les troupes françaises au moment de la guerre ; Rome et le gouvernement du 4 septembre. – Entrée des Italiens à Rome ; Conduite du gouvernement français après la prise de Rome ; Rome et le gouvernement de M. Thiers ; Propositions d'une conférence repoussées par le gouvernement français ; Protection accordée au Saint-Siége ; Nomination d'un ambassadeur a Rome – M. le comte d'Harcourt ; Translation de la capitale à Rome – Instructions données à notre ministre à Florence ; Pétitionnement des éveques. – Discussion à l'Assemblée. – Renvoi des pétitions au ministre des affaires étrangères ; Nomination de M. de Rémusat au poste de ministre des affaires étrangères ; Conséquence du vote de l'Assemblée ; Conduite à tenir envers l'Italie ; Conduite à tenir envers le Saint-Siége, et conclusion. – 20 Pièces justificatives (pp. 303-430).
Genève, Atar, 1926, in-8°, 146 p., illustré, brochure originale illustrée avec les armoiries de Genève - Fribourg et Berne en couleurs..
Phone number : 41 (0)26 3223808