Paris, Plon, 1871 in-8, II-432 pp., broché. Qqs rousseurs.
Reference : 171844
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Plon, 1871, gr. in-8°, 432 pp, pièces justificatives, reliure demi-chagrin carmin, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titres dorés (rel. de l'époque), qqs rousseurs sur les premiers et derniers feuillets, bon état
"Le volume que nous donne aujourd'hui M. Jules Favre a trait surtout à son rôle comme ministre des affaires étrangères vis-à-vis de la papauté et de l'Italie, au sujet de Rome. Le livre, tel qu'il est, a provoqué une trés vive irritation dans la presse religieuse contre M. Jules Favre. Les injures n'ont point été ménagées à l'auteur, qui, malgré de grandes faiblesses et des fautes que l'avenir jugera, n'en restera pas moins une des figures remarquables de ce temps, et l'un des hommes dont notre pays s'honorera. Certain parti aurait sans doute voulu qu'à lui seul, tandis que toute l'Allemagne nous écrasait, et que chaque puissance se désintéressait de la question du pouvoir temporel, M. Jules Favre prit sur lui de soutenir la papauté. Il faudrait pourtant que les partisans les plus convaincus du pouvoir temporel se donnassent la peine de constater, d'après les documents publiés par M. Jules Favre, qu'aucun ministre en Europe ne s'est avisé de penser que le pouvoir temporel dût être maintenu, et que tous ont été de l'avis de M. d'Anethan, ministre de Belgique, qui déclarait à M. de Barral « qu'absolument parlant, le pouvoir temporel n'était pas d'une nécessité indispensable au Saint-Siège pour remplir sa mission dans le monde ». M. Jules Favre a donc été en droit de conclure de ce jugement unanime porté sur le pouvoir temporel que le principe de la domination temporelle des papes avait « fait son temps », et de déclarer que le gouvernement français devrait s'en tenir à ces deux résolutions : la première, de n'intervenir (ni directement, ni indirectement) dans un but d'action quelconque ayant pour but le rétablissement du pouvoir temporel ; – et la seconde, de continuer près du saint-père le rôle de protecteur respectueux de sa personne et de sa liberté religieuse. Le souverain pontife lui-même parait avoir accepté d'ailleurs le sacrifice que lui imposait la nécessité des temps. On lit, en effet, dans une dépêche du comte d'Harcourt, notre ambassadeur à Rome, cette réponse que lui fit le saint-père : « La souveraineté n'est pas à rechercher dans des temps comme ceux-ci : je le sais mieux que personne. Tout ce que je désire, c'est un petit coin de terre où je serai le maître. Si l'on m'offrait de me rendre mes États, je refuserais, mais tant que je n'aurai pas ce petit coin de terre, je ne pourrai exercer dans leur plénitude mes fonctions spirituelles. » Ce sont là des paroles très dignes d'attention puisqu'elles sont rapportées par M. d'Harcourt, dont les sentiments de vénération pour le souverain pontife ne peuvent être mis en doute. Dès lors il faut espérer qu'elles n'échapperont pas à l'attention des catholiques français, et qu'ils s'en inspireront pour comprendre qu'ils nuiraient à nos intérêts les plus considérables en poursuivant la restauration du pouvoir temporel, alors même que le pape déclare que si l'on offrait de lui rendre ses États, il les refuserait." (La Revue politique et littéraire, 11 novembre 1871) — Table : But de cet écrit ; Déclaration du ministre des affaires étrangères à M. Nigra, après le 4 septembre1870 ; L'Empire et le Concile ; L'Empire retire les troupes françaises au moment de la guerre ; Rome et le gouvernement du 4 septembre. – Entrée des Italiens à Rome ; Conduite du gouvernement français après la prise de Rome ; Rome et le gouvernement de M. Thiers ; Propositions d'une conférence repoussées par le gouvernement français ; Protection accordée au Saint-Siège ; Nomination d'un ambassadeur à Rome – M. le comte d'Harcourt ; Translation de la capitale à Rome – Instructions données à notre ministre à Florence ; Pétitionnement des évêques. – Discussion à l'Assemblée. – Renvoi des pétitions au ministre des Affaires étrangères ; Nomination de M. de Rémusat au poste de ministre des Affaires étrangères ; Conséquence du vote de l'Assemblée ; Conduite à tenir envers l'Italie ; Conduite à tenir envers le Saint-Siège, et conclusion. – 20 Pièces justificatives (pp. 303-430).
Plon, 1871, gr. in-8°, 432 pp, pièces justificatives, reliure demi-percaline bordeaux à la bradel, dos lisse orné d'un fleuron et d'un double filet doré en queue (rel. de l'époque), pt trace de mouillure au coin des 10 premiers feuillets, bon état
"Le volume que nous donne aujourd'hui M. Jules Favre a trait surtout à son rôle comme ministre des affaires étrangères vis-à-vis de la papauté et de l'Italie, au sujet de Rome. Le livre, tel qu'il est, a provoqué une trés vive irritation dans la presse religieuse contre M. Jules Favre. Les injures n'ont point été ménagées à l'auteur, qui, malgré de grandes faiblesses et des fautes que l'avenir jugera, n'en restera pas moins une des figures remarquables de ce temps, et l'un des hommes dont notre pays s'honorera. Certain parti aurait sans doute voulu qu'à lui seul, tandis que toute l'Allemagne nous écrasait, et que chaque puissance se désintéressait de la question du pouvoir temporel, M. Jules Favre prit sur lui de soutenir la papauté. Il faudrait pourtant que les partisans les plus convaincus du pouvoir temporel se donnassent la peine de constater, d'après les documents publiés par M. Jules Favre, qu'aucun ministre en Europe ne s'est avisé de penser que Je pouvoir temporel dût être maintenu, et que tous ont été de l'avis de M. d'Anethan, ministre de Belgique, qui déclarait à M. de Barral « qu'absolument parlant, le pouvoir temporel n'était pas d'une nécessité indispensable au Saint-Siège pour remplir sa mission dans le monde ». M. Jules Favre a donc été en droit de conclure de ce jugement unanime porté sur le pouvoir temporel que le principe de la domination temporelle des papes avait « fait son temps », et de déclarer que le gouvernement français devrait s'en tenir à ces deux résolutions : la première, de n'intervenir (ni directement, ni indirectement) dans un but d'action quelconque ayant pour but le rétablissement du pouvoir temporel ; – et la seconde, de continuer près du saint-père le rôle de protecteur respectueux de sa personne et de sa liberté religieuse. Le souverain pontife lui-même parait avoir accepté d'ailleurs le sacrifice que lui imposait la nécessité des temps. On lit, en effet, dans une dépêche du comte d'Harcourt, notre ambassadeur à Rome, cette réponse que lui fit le saint-père : « La souveraineté n'est pas à rechercher dans des temps comme ceux-ci : je le sais mieux que personne. Tout ce que je désire, c'est un petit coin de terre où je serai je maitre. Si l'on m'offrait de me rendre mes États, je refuserais, mais tant que je n'aurai pas ce petit coin de terre, je ne pourrai exercer dans leur plénitude mes fonctions spirituelles. » Ce sont là des paroles très dignes d'attention puisqu'elles sont rapportées par M. d'Harcourt, dont les sentiments de vénération pour le souverain pontife ne peuvent être mis en doute. Dès lors il faut espérer qu'elles n'échapperont pas à l'attention dus catholiques français, et qu'ils s'en inspireront pour comprendre qu'ils nuiraient à nos intérêts les plus considérables en poursuivant la restauration du pouvoir temporel, alors même que le pape déclare que si l'on offrait de lui rendre ses États, il les refuserait." (La Revue politique et littéraire, 11 novembre 1871) — Table : But de cet écrit ; Déclaration du ministre des affaires étrangères à M. Nigra, après le 4 septembre1870 ; L'Empire et le Concile ; L'Empire retire les troupes françaises au moment de la guerre ; Rome et le gouvernement du 4 septembre. – Entrée des Italiens à Rome ; Conduite du gouvernement français après la prise de Rome ; Rome et le gouvernement de M. Thiers ; Propositions d'une conférence repoussées par le gouvernement français ; Protection accordée au Saint-Siége ; Nomination d'un ambassadeur a Rome – M. le comte d'Harcourt ; Translation de la capitale à Rome – Instructions données à notre ministre à Florence ; Pétitionnement des éveques. – Discussion à l'Assemblée. – Renvoi des pétitions au ministre des affaires étrangères ; Nomination de M. de Rémusat au poste de ministre des affaires étrangères ; Conséquence du vote de l'Assemblée ; Conduite à tenir envers l'Italie ; Conduite à tenir envers le Saint-Siége, et conclusion. – 20 Pièces justificatives (pp. 303-430).
Paris Henri Plon 1871 432 pages in-8. 1871. relié. 432 pages. In-8 (228x156 mm) 432 pages. Livre relié Demi-Cuir Dos titré en lettres dorées. Reliure en bon état un peu frottée. Intérieur propre avec peu de rousseurs. Poids : 800 gr
Paris, Plon, 1871 in-8, II-432 pp., demi-basane bleue, dos lisse orné de filets dorés (reliure de l'époque). Coiffe supérieure frottée. Des feuillets brunis. Supralibris L. Vignes en pied du dos.
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