Paris Nouvelle Revue 1887. In-12 387pp. Reliure éditeur pleine percaline bleu roi, dos lisse orné de cadres de filets à froid, fers dorés au centre du 1er plat. Rousseurs.
L'auteur, ancien consul de France en Chine, livre un témoignage de bonne qualité accompagné d'intéressants tableaux et annexes.
Robert Laffont Pavillons Broché 1947 In-12 (12 x 18,7 cm), broché, 492 pages ; pliures au dos et au premier plat, mors et bors inférieur des plats usés, papier bruni, par ailleurs assez bon état général. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
Gallimard, 1926, in-12, 215 pp, un portrait hors texte, bande conservée, broché, papier jauni, bon état (Coll. Vie des hommes illustres)
Jacques Sindral est le pseudonyme d'Alfred Fabre-Luce. — "« Le problème moral que soulève Talleyrand consiste tout entier dans l'assemblage, assurément singulier et unique à ce degré, d'un esprit supérieur, d'un bon sens net, d'un goût exquis et d'une corruption consommée, recouverte de dédain, de laisser-aller et de nonchalance. » Ainsi écrivait jadis Sainte-Beuve à propos de l'étude de Lytton Bulwer sur Talleyrand (1868). A son tour, M. Jacques Sindral tente de démasquer le spectre silencieux, dont parlait George Sand, le fantôme machiavélique, le diable boiteux ; d'atteindre, par delà la marionnette, le secret vivant. (...) La partie la plus solide de cet essai hardi est l'interprétation psychologique. L'esquisse que trace l'auteur de la politique de Talleyrand, de son sens moderne, de son idéal européen, est trop rehaussée des couleurs de notre temps. Il n'est certes pas interdit, dans un essai sur Talleyrand, de parler de la S.D.N., de Locarno, de Caillaux, mais Jacques Sindral doit bien compter que ces rapprochements tendancieux provoqueront la discussion. Dans quelle mesure Talleyrand a-t-il dépassé la conception ancienne de l'équilibre européen et dans quel esprit ? Ceci mériterait un supplément d'information et des éclaircissements moins spécieux que les lueurs hâtives d'une synthèse par ailleurs très attachante." (Abel Dechêne, Etudes, 1927)
s'-Gravenhage, Nijhoff 1950 xi,511pp. met 14 kaarten, 24cm.
Leiden, Sijthoff 1927 xv + 348pp., linnen band met goudopdruk (rug wat verkleurd)
Paris, Fayard, 1992. fort volume in-8°, 538 pages, illustrations, broche, couv.
Bon état. [CA32-7]
Genève, Ch. Gruaz / Paris, Borrani et Droz, 1854, in-8vo, 198 p., trace d’humidité en haut des pages du début, non rogné, ms. sur garde ‘A. Beurlin’, brochure originale. Dos partiellement manquante.
Phone number : 41 (0)26 3223808
Plon-Nourrit et Cie, 1908-1912, 8 vol. in-8°, 562, 574, 556, 492, 499, 527, 606 et 520 pp, reliures demi-chagrin vert empire, dos à 5 nerfs filetés et soulignés à froid, titres, tomaisons dans des encadrements dorés, fleurons dorés, tranches mouchetées (rel. de l'époque), bon état. Bel exemplaire
I. Les Mœurs politiques et les traditions ~ II. La Chute de la royauté ~ III. La Guerre aux rois (1792-1793) ~ IV. Les Limites naturelles (1794-1795) ~ V. Bonaparte et le Directoire (1795-1799) ~ VI. La Trêve, Lunéville et Amiens (1800-1805) ~ VII. Le Blocus continental, le grand Empire (1806-1812) ~ VIII. La Coalition, les Traités de 1815 (1812-1815). Diplomate, professeur à l'École libre des Sciences politiques, Albert Sorel est le fondateur de l'histoire diplomatique en France. Son enseignement fit de lui l'un des maîtres à penser de la majorité des diplomates français. Dans son maître livre, il présente d'abord un panorama de l'Europe et des relations entre les États avant la Révolution. Il étudie ensuite les réactions des puissances européennes face à l'éruption révolutionnaire. Puis avec l'apparition de Bonaparte, Sorel conduit son lecteur dans la compagnie de Napoléon et de ses diplomates, confrontés aux coalitions successives des États de l'Europe, jusqu'au congrès de Vienne et à la chute définitive de l'Empereur en 1815.
Perrin, 1894, in-12, pièces justificatives, broché, très bon état
"Ce n'est pas une histoire complète et détaillée de la conclusion de l'alliance franco-espagnole, dont les conséquences ont influé sur toute la politique extérieure de l'ancien régime, et même sur celle de la Révolution, qu'a voulu écrire M. Soulange-Bodin dans son étude. C'est sur les circonstances qui ont préparé et marqué la conclusion du Pacte de famille et sur les trois hommes qui, du côté français, ont pris à cet événement la part la plus marquante qu'il a porté son attention. Bernis pense au Pacte de famille, Choiseul le réalise, Nivernais lui fait produire ses premiers résultats ; de là les divisions très naturelles et très justes du volume. Ainsi composé avec justesse, le livre de M. Soulange-Bodin n'est pas moins remarquable au point de vue du fond et de la forme. L'auteur a dépouillé avec intelligence et méthode les archives des affaires étrangères ; il présente le résultat de ce dépouillement avec une élégante netteté. C'est, en un mot, un livre bien fait, mais il ne faut pas oublier en le lisant que le Pacte de famille ne devait produire tous ses heureux résultats qu'à longue échéance, et que ce n'est pas tant la politique de Choiseul que celle de Louis XVI et de Vergennes qui en a justifié complètement la conclusion." (Louis Farges, Revue Historique, 1894)
Lisboa, Biblioteca Nacional 1940, 250x195mm, 118páginas, livro brochado. Bel exemplaire.
Fayard, 1996, in-8 br., 497 p., coll. "Pour une histoire du XXe siècle", bon état.
Si tout le monde sait que la France et l'Allemagne sont les deux principaux partenaires de la construction européenne, on sait moins qu'à différentes reprises, une fois surmonté l'échec de la CED, elles ont, aussi bien sous la IVe République qu'avec de Gaulle ou Mitterrand, sérieusement envisagé d'établir entre elles une véritable communauté militaire et stratégique face à la menace soviétique. Elles n'y sont jamais parvenues, à cause du poids de leurs arrière-pensées réciproques, à cause aussi des réticences, voire de l'opposition de leurs partenaires européens, des Etats-Unis et en son temps de l'URSS. Néanmoins, leur dialogue n'a jamais cessé depuis 1954 et a connu une remarquable continuité, conduisant en particulier au traité de l'Elysée puis au traité de Maastricht, lequel comporte un important volet stratégique: il sera peut-être l'un des éléments essentiels de cette politique extérieure et de sécurité commune que la conférence intergouvernementale de Turin essaie en ce moment même de mettre sur pied dans un contexte international transformé par la fin de la Guerre froide. Ce dialogue reste au coeur de l'avenir de l'Europe qui doit choisir entre développer sa personnalité ou bien se fondre dans l'univers atlantique. Ce livre relate également l'histoire de la dimension stratégique de la construction européenne qui permet de repérer certaines structures permanentes de la politique extérieure de la France comme de la RFA et de leurs rapports, notamment le poids des questions nucléaires, les problèmes de l'Alliance atlantique, ceux d'une défense européenne, et de souligner les arrière-pensées divergentes de Bonn et de Paris. C'est une mise à plat décapante qui est ici offerte et qui permet de comprendre pourquoi l'alliance franco-allemande, si logique et nécessaire soit-elle, est restée une "alliance incertaine". Voir le sommaire sur photos jointes.
Rio, Livraria Francisco Alves Editora S.A., 1979, gr. in-8vo, 361 p., illustr., paperback.
Phone number : 41 (0)26 3223808
Paris-Bruxelles, Fayard/Vokaer, 1969. Hardcover in-8, 444 pp., index, cartonnage décoré, jaquette illustrée.
Accrocs à la jaqueztte sinon très bel exemplaire, Numéroté. [BL-3]
Un ouvrage de 128 pages, format 115 x 175 mm, broché, publié en 1992, P.U.F., collection "Que Sais-je ?", bon état
De 1815 à 1991
Phone number : 04 74 33 45 19
Plon, 1959, in-8°, 333 pp, traduit du russe et de l'anglais, 9 cartes, notes, broché, bon état
Tome II seul (sur 2). — Aux nombreux témoignages des grands acteurs de la Seconde Guerre mondiale à travers lesquels les historiens ont pu reconstituer l'histoire du conflit, il a toujours manqué ce qu'on pourrait appeler le "Journal de Staline". Faute de ce document que Staline est mort sans avoir écrit, c'est dans sa correspondance qu'il faut rechercher les secrets du camp soviétique, les explications de certains événements demeurés incompréhensibles et les raisons multiples et parfois contradictoires de l'évolution de la politique russe entre 1941 et 1945. Voici donc la traduction intégrale des lettres échangées par Staline avec Roosevelt, Churchill, Truman et Attlee depuis l'attaque allemande contre l'URSS jusqu'à la conférence de Postdam. Cette correspondance apporte des révélations capitales sur l'état d'esprit des trois Grands et la nature des relations personnelles qu'ils entretenaient entre eux à l'intérieur d'une alliance grinçante, qui n'avait pas été préparée et que seule justifiait la nécessité, identique pour tous, de se défendre contre l'impérialisme nazi. Il n'y avait d'accord entre les Alliés ni sur les buts de guerre, ni sur la coopération militaire, ni sur les plans de paix et c'est sans doute ce qui permet de comprendre pourquoi ils recherchaient, par le contact permanent que fut cette "superdiplomatie", à résoudre les innombrables problèmes que la diplomatie ordinaire ne pouvait trancher...
Laffont, 1964, in-8°, 379 pp, 16 pl. de photos hors texte, broché, couv. à rabats, bon état, envoi a.s.
"Agent de renseignement en Allemagne dans les années 1930, combattant en Afrique lorsque la guerre y reprend, spectateur intéressé et lucide de la vie internationale et des rapports franco-allemands après 1945, P. S. témoigne sur la période 1933-1958. Son livre est intéressant à plus d'un titre. On en retiendra surtout les portraits de certains personnages rencontrés – notamment Goering ; la mise en évidence du décalage entre des rapports secrets détaillés, prophétiques, et l'incrédulité des hommes politiques face à ce qui leur semble inhabituel ou étrange ; enfin la volonté de rejeter dans l'histoire les conflits franco-allemands et la croyance en une ère de réconciliation et de paix." (Revue française de science politique, 1965) — Le 7 mars 1936 ; L'axe Rome-Berlin ; Les Jeux olympiques de Berlin ; Hitler et Mussolini ; L'«Anschluss» ; La Conférence de Munich ; Au «nid d'aigle» : François-Poncet et Hitler ; Le démembrement de la Tchécoslovaquie ; La déclaration de guerre ; Guerre russo-finlandaise 1939-40 ; Campagne de Norvège ; Campagne de France ; L'armistice ; Le coup du 13 décembre ; Entrevue Darlan-Hitler ; Reprise de la guerre en Afrique du Nord ; Campagnes de Tunisie, Corse, Italie et Provence ; Alliance atlantique et unité européenne.
Laffont, 1964, in-8°, 379 pp, 16 pl. de photos hors texte, broché, couv. à rabats, bon état
"Agent de renseignement en Allemagne dans les années 1930, combattant en Afrique lorsque la guerre y reprend, spectateur intéressé et lucide de la vie internationale et des rapports franco-allemands après 1945, P. S. témoigne sur la période 1933-1958. Son livre est intéressant à plus d'un titre. On en retiendra surtout les portraits de certains personnages rencontrés – notamment Goering ; la mise en évidence du décalage entre des rapports secrets détaillés, prophétiques, et l'incrédulité des hommes politiques face à ce qui leur semble inhabituel ou étrange ; enfin la volonté de rejeter dans l'histoire les conflits franco-allemands et la croyance en une ère de réconciliation et de paix." (Revue française de science politique, 1965) — Le 7 mars 1936 ; L'axe Rome-Berlin ; Les Jeux olympiques de Berlin ; Hitler et Mussolini ; L'«Anschluss» ; La Conférence de Munich ; Au «nid d'aigle» : François-Poncet et Hitler ; Le démembrement de la Tchécoslovaquie ; La déclaration de guerre ; Guerre russo-finlandaise 1939-40 ; Campagne de Norvège ; Campagne de France ; L'armistice ; Le coup du 13 décembre ; Entrevue Darlan-Hitler ; Reprise de la guerre en Afrique du Nord ; Campagnes de Tunisie, Corse, Italie et Provence ; Alliance atlantique et unité européenne.
Villette-les-Cully, chez l’auteur 1935, 255x165mm, frontispice, 457pages, broché. Exemplaire sur tiré sur papier vergé mais non justifié. Avec une lettres originale manuscrite de l’auteur. Bel exemplaire.
planches en n/b, Cachet de possesseur.
Turnhout, Brepols 2005, 255x185mm, 771Seiten, Verlegereinband mit Umschlag. Sehr schönes Exemplar.
farbige Kunstblätter,
Berlin, Deutsche Verlagsgesellschaft für Politik und Geschichte M. B. H. 1924, in-8vo, ca. 280 S. pro Bde., Original-Pappband.
Phone number : 41 (0)26 3223808
Berlin, Dt. Verlagsgesellschaft für Politik und Geschichte, 1924. Gr. 8°, 1 Bl., 200 Seiten; 411 Seiten; Illustrierte. HB (no DW).
VG++ [DV-15] Bd. 1 : Vom Beginn der Botschaftertätigkeit Iswolskis bis zur Beendigung der Marokkokrise. Bd. 2 : Der Tripoliskrieg und der Erste Balkankrieg.
Vienne, 16 mai, 190- in-8, 1 pp. bi feuillets, en-tête "American Embassy, Vienna" ; filigrane.
Correspondance de l'ambassadeur américain à Vienne en Autriche, demandant un abonnement au bulletin "encyclopédique de l'Intermédiaire des chercheurs et curieux.Ancien avocat à Cincinnati dans l'Ohio, Bellamy Storer (1847-1922) fut élu comme candidat républicain au Congrès en 1891 et en 1895 avant d'être nommé secrétaire d'État adjoint en 1897. Il fut par la suite plénipotentiaire des Etats-Unis en Belgique (1897-1899), en Espagne (1899-1902) et en Autriche-Hongrie (1902-1906), dirigera pendant la 1ère Guerre Mondiale, avec Mgr Tedeschini, de l'office des prisonniers de guerre depuis le Vatican. Il meut en France fin novembre 1922 où il est enterré.Joint sa carte de visite d'ambassadeur des États-Unis d'Amérique.
Plon, 1933, in-8°, 396 pp, publiés par Henry Bernhard, traduction de Henri Bloch et Paul Roques, 8 gravures hors texte, broché, bon état
Tome III seul (sur 3) — "Le troisième volume des Papiers de Stresemann se rapporte aux événements de la période comprise entre l'entrevue de Thoiry (17 septembre 1926) et la mort de Stresemann (3 octobre 1929). Il est important pour faire comprendre l'évolution des rapports franco-allemands. (...) Briand comme Stresemann était convaincu que l'entente franco-allemande était la préface nécessaire à la consolidation de la paix en Europe. Ils pensaient également l'un et l'autre que cette entente franco-allemande pour être durable, devait liquider tous les problèmes pendants entre les deux pays. Mais, dans l'esprit de Briand, une telle négociation devait comporter un échange de concessions et d'avantages. Stresemann, au contraire, espérait de la France un « geste généreux » en se réservant ensuite d'en tenir compte, soit par des avantages d'ordre économique, soit par une collaboration des deux pays en Europe. En un mot, Briand espérait négocier certains gages, détenus par la France, avant qu'ils n'eussent perdu leur valeur, et les échanger contre des garanties nouvelles contribuant à la consolidation de la paix. A Thoiry, il avait esquissé le programme de ces négociations. Mais son interlocuteur pendant ce temps, enregistrait les paroles de son collègue français comme des promesses. C'est ce qui explique notamment l'impatience de Stresemann, dans la suite, lorsqu'il constata que les propositions françaises ne s'entendaient pas sans une contre-partie ; c'est aussi ce qui explique la déception de l'opinion allemande qui se manifesta avec tant de violence et sa conviction que Stresemann s'était laissé duper par les belles paroles de Briand. Le sort de Stresemann dans son pays, comme celui de Briand, a été de subir les attaques passionnées de la plus grande partie de l'opinion et de se voir reprocher une « abdication des droits nationaux », sans que pourtant, dans l'un comme dans l'autre des deux pays, personne ait été capable .de s'écarter franchement de la politique de ces deux hommes d'Etat..." (G. Hirtz, Revue d'histoire moderne, 1934) — "Clemenceau, qui évaluait exactement les valeurs humaines, disait de Stresemann : « Briand a en face de lui un homme de tout premier plan, avec lequel il n’est pas de taille à lutter ». L’évolution de la politique semble bien lui donner raison. Comme ces « papiers » ne devaient pas être publiés, leur sincérité doit être entière ; la majorité de ces pièces n’est pas toujours à notre avantage et rarement le « finassieren » teuton fut plus régulièrement efficace." (Le Concours médical, janvier 1934)
Plon, 1932-1933, 3 vol. in-8°, xxxv-381, 431 et 396 pp, publiés par Henry Bernhard, traduction de Henri Bloch et Paul Roques, 25 photos hors texte, brochés, bon état
Tome I : La bataille de la Ruhr, la conférence de Londres, 1923-1924 ; tome II : Locarno et Genève, 1925-1926 ; tome III : De Thoiry à la mort de Stresemann, 1926-1929. — "... Briand comme Stresemann était convaincu que l'entente franco-allemande était la préface nécessaire à la consolidation de la paix en Europe. Ils pensaient également l'un et l'autre que cette entente franco-allemande pour être durable, devait liquider tous les problèmes pendants entre les deux pays. Mais, dans l'esprit de Briand, une telle négociation devait comporter un échange de concessions et d'avantages. Stresemann, au contraire, espérait de la France un « geste généreux » en se réservant ensuite d'en tenir compte, soit par des avantages d'ordre économique, soit par une collaboration des deux pays en Europe. En un mot, Briand espérait négocier certains gages, détenus par la France, avant qu'ils n'eussent perdu leur valeur, et les échanger contre des garanties nouvelles contribuant à la consolidation de la paix. A Thoiry, il avait esquissé le programme de ces négociations. Mais son interlocuteur pendant ce temps, enregistrait les paroles de son collègue français comme des promesses. C'est ce qui explique notamment l'impatience de Stresemann, dans la suite, lorsqu'il constata que les propositions françaises ne s'entendaient pas sans une contre-partie ; c'est aussi ce qui explique la déception de l'opinion allemande qui se manifesta avec tant de violence et sa conviction que Stresemann s'était laissé duper par les belles paroles de Briand. Le sort de Stresemann dans son pays, comme celui de Briand, a été de subir les attaques passionnées de la plus grande partie de l'opinion et de se voir reprocher une « abdication des droits nationaux », sans que pourtant, dans l'un comme dans l'autre des deux pays, personne ait été capable .de s'écarter franchement de la politique de ces deux hommes d'Etat..." (Revue d'histoire moderne, 1934)